Corrigé Applications Normes IFRS-1
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Corrigé Applications Normes IFRS-1
Corrigé application n° 1 :
Bilan de SA TOP au 31/12/N (en KMAD) selon IAS 1
Actifs immobilisés Capitaux Propres
Immobilisations incorporelles 200 Capital social 300
Immobilisations corporelles 800 Réserves 400
Titres de participations 300 Résultat distribué 150
Créances Clients 60 Passifs non courants
Emprunt 400
Actifs courants Passifs courants
Stocks 400 Dettes fournisseurs 400
Créances clients 240 Dettes fiscales et sociales 200
Autres créances (prêt filiale) 50 Provisions 50
Trésorerie 50 Dettes financières 200
TOTAL 2 100 TOTAL 2 100
Corrigé application n° 2 : Les charges ne sont pas classées par nature, mais selon les grandes
fonctions de l'entreprise où elles ont été consommées ; production, commercialisation, recherche,
administration.
Ventes 10 000
+ Revenus de locations 600
1
Corrigé application n° 3 :
a. Présentation du compte de résultat par nature des charges
II faut d'abord déterminer le coût de production des produits finis fabriqués
pour pouvoir évaluer le stock final de produits finis et en déduire la variation de Stock.
Le coût de production des produits fabriqués est égal à :
Composants : 90 000 x 40 = 3 600 000
Personnel de production : 3 600 000
Dotations aux amortissements matériel de production : 500 000
TOTAL : 7 700 000
Soit par unité : 7 700 000/90 000 = 85,55
Le stock final est donc évalué à : 15 000 x 85,55 = 1 283 250 (le stock final est de 15 000 unités, soit
25 000 – 90 000- 100 000).
Le stock initial étant de 2 000 000, la variation du stock de produits finis (ou production stockée) est
égale à - 716 750.
Compte de résultat par nature des charges
2
Corrigé application n° 4 :
Stocks 100
Créances d'exploitation 100
Trésorerie 40
Immobilisations corporelles 650
Dettes d'exploitation -100
Dettes à long terme -200
Prix d’achat total =590
Minorité de la trésorerie de la cible -40
flux de trésorerie =550
3. Les contrats de location n’ont pas d’impact sur la trésorerie au moment de leur conclusion, les
flux de trésorerie correspondants ressortent donc à 350.
4. Selon la norme IAS 7, les dividendes payés peuvent être classés soit en flux de trésorerie liée
aux activités opérationnelles, soit en flux liés aux activités de financement.
3
Corrigé application n° 5 :
Dans les comptes sociaux, une seule écriture comptable a été enregistrée. Il s’agit :
Débit Crédit
Acquisition du titre
Titres 100
Trésorerie 100
Les écritures de retraitement à passer dans les comptes IFRS sont détaillées comme suit :
Au 31/12/N
Débit Crédit
Constatation de la plus-value sur titre (réévaluation)
Titres 10
Produits financiers 10
Au 31/12/N+1
Débit Crédit
Constatation de l’instrument financier
Instrument dérivé (actif) 5
Produits financiers 5
Constatation de la moins-value sur titre (réévaluation)
Produits financiers 5
Titres 5
Les plus et moins values sont comptabilisées de manière symétrique dans les comptes de résultat.
Nous proposons d’utiliser le même compte (produits financiers) pour la charge et le produit du fait de
cette symétrie. L’IAS 39 n’énonce rien à ce sujet. Cependant, même si la norme IAS 1 prévoit la non-
compensation, elle ne s’applique qu’aux états financiers eux-mêmes ; et sur ceux-ci, le résultat
financier figure en une seule ligne.
Au 31/12/N+2 : Le compte de titres est de 105. Au niveau des comptes sociaux, l’écriture de
cession va se traduire par l’annulation des titres pour 100 et la constatation de la trésorerie pour
107 ; la différence de 7 étant constatée dans les produits financiers.
Débit Crédit
Retraitement de l’écriture de cession marocaine
Produits financiers 5
Titres 5
Cession du dérivé
Trésorerie 3
Produits financiers 2
Instrument dérivé (actif) 5
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Corrigé application n° 6 :
Évaluation au coût amorti : 900 + 10 = 910 KMAD. Dans ce cas, aucune écriture n’est à
comptabiliser, puisque 910 KMAD constituent le coût d'acquisition auquel les titres ont été
enregistrés en N-1 ;
Évaluation à la juste valeur : elle est déterminée à partir de la valeur boursière et se monte à
1 225 KMAD (soit 35 % de 3 500 KMAD). Dans ce cas, l'écriture suivante doit être
comptabilisée :
31/12/N
Remarque : les titres de participation sont ici considérés comme des « titres disponibles à la
vente ». L’ajustement à la juste valeur a un impact sur les capitaux propres et non sur le résultat.
Corrigé application n° 7 :
a. Les dépenses de formation ne peuvent jamais être considérées comme un actif incorporel. En effet,
elles ne correspondent pas à la définition d’un actif incorporel (il ne s’agit pas d’une ressource
contrôlée puisque le personnel formé peut quitter l’entreprise).
b. Il s'agit bien d'une immobilisation incorporelle générée en interne. Le logiciel ciel figurera à l'actif
pour 10000 MAD.
c. Une marque générée en interne ne peut pas être inscrite à l’actif car son coût de production ne peut
pas être identifié. Le fait qu'elle puisse être 400 000 MAD ne change rien.
d. La marque et le fichier clients ont été générés en interne par l’entreprise Simon mais sont considérés
comme ayant été acquis par l’entreprise TOP lors de la fusion. Ce sont donc des actifs incorporels qui
seront inscrits à l’actif du bilan TOP.
e. Même réponse que pour la marque TOP : un fichier clients généré en interne ne peut pas être inscrit
à l'actif.
Corrigé application n° 8 :
La valeur de la licence est obtenue en actualisant les flux de trésorerie décaissés soit :
100 000 + 20000x10% + 30000x10 % + 60 000 x 10 %+ 120 000 x 10 %+ 180 000x10% = 133 800
(1.05) (1.05)2 (1.05)3 (1.05)4 (1.05)5
Corrigé application n° 9 :
La valeur actualisée des flux de trésorerie au 31/12/N+2 est égale à : 20 000 x 1,09-1 + 15 000 x 1,09-
2 = 31 000.
La valeur recouvrable est la valeur la plus élevée entre la valeur d'utilité et le prix de vente net. Ici.
Elle est donc de 31 000.
Cette valeur étant inférieure à la valeur nette comptable du bien à l'actif au 31/12/N+2, soit 36 000
MAD, une dépréciation de 5 000 MAD doit être comptabilisée. La dotation aux amortissements
annuelle sera ensuite calculée (à partir de N+ 3) sur une valeur de 31 000, soit 15 500 en N + 3 et 15
500 en N + 4.
31/12/N+2
6 Dépréciation d’actifs 5 000
2 Matériel industriel 5 000
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Corrigé application n° 10 :
L'immeuble acquis par Invest est un immeuble de placement puisqu'il est donné en location et n'est pas
utilisé par l'entreprise. Après l'acquisition (lors de l'établissement du bilan au 31/12/N par exemple),
Invest pouvait choisir entre deux méthodes d'évaluation : à la juste valeur ou au coût d'acquisition.
D'après l'énoncé : c'est la méthode du coût d'acquisition qui a été choisie.
Le comptable de la société Invest doit réaliser un test de dépréciation, la chute des prix de l'immobilier
constituant un indice de perte de valeur. Il faut donc déterminer la valeur recouvrable de l'immeuble,
c'est-à-dire la valeur la plus élevée entre le prix de vente estimé et la valeur actualisée des flux de
trésorerie futurs.
La valeur actualisée est égale à : ∑ (200 000) 1.01p/ (1+10%) p= 1 819 170,
Arrondie à 1 820 000.
Remarque : on actualise les flux sur 20 ans, durée de vie résiduelle de l'immeuble au 31/12/N+4
La valeur recouvrable, ici la valeur actualisée (elle est supérieure au prix de vente), étant inférieure à
la valeur nette comptable de l'immeuble, soit :
2 500 000 x 20/25 = 2 000 000, l'immeuble doit être déprécié.
L’immeuble doit figurer a l'actif du bilan au 31/ 12/ N+ 4 pour 1 820 000.
L’immeuble est ensuite amorti sur sa durée d'utilité résiduelle, soit 20 ans.
Au 31/12/ N+5, l'immeuble figurera à l'actif du bilan pour sa valeur nette comptable, soit :
1 820 000 x 19 / 20= 1 729 290
Corrigé application n° 11 :
On aura donc la situation suivante au 1er janvier 2004 :
Valeur Amortissements Valeur nette
brute cumulés
Composant A 4 2,7* 1.3
Composant B 7 3,5** 3.5
Total A + B 11 6,2 4.8
Valeurs dans l’ancien 10 6,7*** 3.3
référentiel
Incidence sur les capitaux propres au 1er janvier 2004 (hors effet fiscal) + 1.5
* : du 1er janvier 2000 au 1er janvier 2004, soit 4 ans (4 x 4/6 = 2.7)
** : du 1er janvier 1994 au 1er 2004, soit 10 ans (7 x 10/20 = 3.5)
*** : du 1er janvier 1994 au 1er 2004, soit 10 ans (10 x 10/15 = 6.7)
Corrigé application n° 12 :
Le contrat 1 :
peut être qualifié de contrat de location financement car la durée du contrat est très proche de la
durée d’utilisation du bien.
Le contrat 2 :
ne peut pas être qualifié de contrat de location financement : pas de levée d’option possible,
durée du contrat nettement inférieure à la durée d’utilisation du bien et enfin, valeur actualisée
des paiements minimaux à effectuer nettement inférieure à la valeur du bien en début de contrat.
En effet, la valeur actualisée est égale à : 12 000 + 12 000/ (1+8%) =23 111, tandis que la
valeur du bien est estimée à 50 000 en début de contrat.
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Corrigé application n° 13 :
La valeur résiduelle étant nulle, la valeur actualisée des paiement minimaux au taux de 10.05% est
égale à 100 000 MAD, soit la valeur du matériel au 1er janvier N. Le matériel sera donc inscrit pour
cette valeur à l'actif.
Les redevances annuelles doivent être décomposées entre intérêts et remboursement de l’emprunt.
Tableau d’amortissement de l’emprunt
Capital
Flux (1) Remboursements
Date Intérêts (2) restant dû
décaissements (3) = (1) - (2)
(4)
100 000
2 janvier N 24 000 0 24 000 76 000
Pas d’intérêt car la première
redevance est payée dès le
début du contrat
2 janvier N+1 24 000 10.05% (100 000 - 24 000) 16 364 59 636
= 7 636
2 janvier N+2 24 000 5 992 18 008 41 628
2 janvier N+3 24 000 4 182 19 818 21 810
2 janvier N+4 24 000 2 190 21 810 0
Total 120 000 20 000 100 000
16 Emprunt 16 364
1666 Intérêts courus 7 636
512 Banque 24 000
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Corrigé application n° 14 :
Le taux d'intérêt implicite du contrat de crédit-bail, nommé « i » est donné par l'équation suivante ;
3 000 000 = 300 000 + ∑ 300 000/ (1+i) 15+ 1 800 000/ (1+i)15
(La valeur résiduelle étant supérieure au prix de l’option, on la retient pour calculer le taux implicite
du contrat), soit ; = 9,86 %.
L'immeuble doit figurer à l'actif pour la valeur la plus faible entre sa valeur estimée au 1er janvier N,
soit 3 000 000 et la valeur actualisée des paiements au taux de 10,23 %, suit :
300 000+ ∑ 300 000/ (1+10.23%) p+ 200 000/ (1+ 10.23%) 15= 2 580 586
Il sera donc inscrit à l’actif pour 2 580 000 (arrondi).
La première redevance (janvier N) est entièrement considérée comme un remboursement d'emprunt,
tandis que la seconde redevance (janvier N+ 1) se décompose :
- en intérêts : (2 580 000 - 300 000) x 9,86 % = 224 80
- en remboursement de dettes financières pour : 300 000 – 224 808= 75 192
Ecritures en N et N+1
01/01/N
215 Matériel 2 580 000
16 Emprunt 2 580 000
er
01/01/N (1 redevance)
16 Emprunt 300 000
512 Banque 300 000
31/12/ N
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Corrigé application n° 15 :
Au 31/12/N, le pourcentage d'avancement des travaux est de : 1 500 / (1 000 + 1 500) = 60 %.
Le résultat final est estimé à : 3 000 KMAD - 2 500 KMAD = 500 KMAD.
Un chiffre d'affaires partiel doit être comptabilisé, d'un montant de : 3 000 KMAD x 60 % = 1 800
KMAD. 31/12/N
Les charges comptabilisées se montant à 1 500 KMAD, l'impact sur le résultat N du contrat est de 300
KMAD soit 60 % du résultat total estimé.
09/N+1
Clients 3 000
Ventes 1 200
Clients, créances sur travaux non encore facturables 1 800
Corrigé application n° 16 :
La norme IAS 32 propose comme solution de calculer la partie « dette » de cette émission en utilisant
le montant à rembourser dans 3 ans (3.000.000 MAD) et les intérêts à payer au cours du même délai (6
% sur 3.000.000 = 180 000 MAD annuel), le taux de marché équivalent étant le taux d'actualisation.
Ainsi, la partie « dette » s'évalue à : 180.000 x (1 – (1,09)-3/0,09) + 3.000.000 x (1,09)-3 =
2.772.183 MAD
Et la partie de capitaux propres est la différence entre le volume d'émission et la valeur de la dette,
soit 227.817 MAD (3.000.000 – 2.772.183).
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Corrigé application n° 17 :
Situation 1
Une provision doit être constituée. Sur la base de l’expérience cumulée, une obligation actuelle existe
et il est probable que des demandes vont être reçues. Le fait qu’il s’agisse d’un nouveau modèle
n’affecte pas la décision de constituer une provision, comme la société peut se servir de l’expérience
du passé d’autres modèles pour déterminer le nombre des plaintes qu’il est possible de recevoir, ainsi
que les coûts y afférents.
Situation 2
Comme l’accident s’est produit ultérieurement à la date du reporting, aucune provision ne doit être
constatée pour les frais médicaux (200 000 dh). Les coûts de remplacement de la voiture (50.000dh)
peuvent être supportés partialement en utilisant la provision pour garantie. Une présentation d’un
passif éventuel n’est pas nécessaire, puisqu’il est probable que le résultat du procès sera favorable pour
la société et la possibilité de sortie des ressources représentant des avantages économiques est peu
probable.
Situation 3
Comme la société a accepté une partie des redressements, les (400.000dh) doivent être provisionnés.
Comme l’autre partie du litige est contestée et il est difficile à ce niveau de déterminer le dégrée de
probabilité d’une conséquence défavorable, les notes annexes doivent comprendre :
Situation 4
Comme les trois conditions exigées par IAS 37 sont satisfaites :
La société doit comptabiliser une provision pour pertes et doit présenter la nature et le montant de
l’obligation dans les annexes.
Le montant total du remboursement attendu (336.000dh) doit être présenté dans les notes annexes.
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Corrigé application n° 18 :
On pourrait établir par le tableau ci-dessous les obligations à la clôture en s'inspirant du tableau de la
recommandation 23 de l'ordre des experts-comptables français « Méthodes d'évaluation actuarielle des
engagements de retraite » qui a présenté un mode de calcul de la dette actuarielle, définie comme étant
« la somme des coûts normaux capitalisés pour les services déjà rendus par une personne », à partir de
la formule suivante : DA = EF x AA/Dt x Pr x FA
avec : DA : dette actuarielle ; EF : engagement futur ; AA : ancienneté actuelle ; DT : durée totale ;
Pr : probabilité à l'âge actuel d'atteindre l'âge de la retraite ; FA : facteur d'actualisation
Corrigé application n° 19 :
Corrigé application n° 20 :
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