Chapitre 1
Chapitre 1
Chapitre 1
1. Introduction
La première étape dans toute étude d’un système nécessite, sans doute, de représenter celui-
ci par un modèle pouvant caractériser son comportement dynamique. Ainsi, cette étape est
primordiale dans la synthèse d’un schéma de commande. Elle peut présenter des difficultés de
mise en œuvre pratique, en particulier dans le cas de systèmes complexes. Ce modèle peut
être mathématique ou non mathématique.
Nous donnons ci-après quatre définitions, qui sont relatives à la description des systèmes
dynamiques par des modèles mathématiques.
Nous appellerons ici « bruit » toute perturbation aléatoire pouvant agir sur un système
dynamique. Ainsi, nous classons les bruits en quatre catégories, à savoir : bruit du système,
bruit de description, bruit d’entrée et bruit de mesure.
2. représentation en espace d’état, dans laquelle le modèle mathématique est défini par une
équation de l’évolution de l’état du système et une équation de l’observation de sa sortie.
Nous parlerons ici d’un modèle mathématique d’état, qui est constitué par ces deux équations;
3. représentation opératorielle, dans laquelle le modèle mathématique est décrit par une
équation aux différences; il est souvent appelé modèle mathématique entrée-sortie.
q d B q 1
y k u k w0 k (1.1)
A q 1
Il est parfois possible d’opter pour une description dans laquelle le retard est inclus dans la
structure du polynôme B q 1 et correspond à ses premiers paramètres nuls. Par exemple, si
quelconque a0, c’est ainsi qu’il dit monique. Ceci est fait pour avoir un polynôme A q 1
normalisé dans l’expression du modèle mathématique, ce qui permet de formuler des schémas
d’estimation ou de commande.
Nous traitons ici le cas général d’un système stochastique, où le terme w0(k) intervenant
dans le modèle mathématique (1.1) représente l’ensemble des perturbations aléatoires et des
perturbations mesurables, qui peut être défini par l’expression suivante :
q d L q 1 C q 1
w0 k k ek (1.4)
M q 1 D q 1
suivantes :
q d B q 1 q d L q 1 C q 1
y k u k k ek (1.9)
A q 1 M q 1 D q 1
q d B q 1 q d L q 1 C q 1
E q 1
y k u k k e k (1.10)
A q 1 M q 1 D q 1
Le schéma bloc du modèle mathématique entrée-sortie général (1.10) est représenté par la
figure 1.2 suivante :
q d B q 1 q d L q 1
y k u k k (1.12)
A q 1 M q 1
Une version simplifiée du modèle mathématique entrée-sortie, tel que décrit par (1.12), où
l’ensemble des perturbations mesurables est absent (i.e., υ(k) = 0), peut être donnée par :
A q 1 y k q d B q 1 u k (1.13)
Un modèle mathématique entrée-sortie du type (1.12) ou (1.13) est souvent noté dans la
littérature anglo-saxonne DARMA (Deterministic Auto-Regressive Moving Average).
A q 1 y k q d B q 1 u k C q 1 e k (1.14)
Il est important d’indiquer que le modèle mathématique entrée-sortie (1.14) est très répandu
dans la synthèse des schémas d’estimation ou de commande des systèmes stochastiques. Dans
ce sens, ce type de modèle mathématique a été appliqué, avec succès, dans plusieurs
applications industrielles.
Par ailleurs, le modèle mathématique entrée-sortie (1.14) est appelé modèle auto-régressif à
moyenne mobile et entrée exogène (ou externe). Dans la littérature anglo-saxonne, il est noté
ARMAX (Auto-Regressive Moving Average with eXogeneous) ou CARMA (Controlled
AutoRegressive and Moving Average).
q 1 1 q 1 (1.16)
6. Conclusion
Ce premier chapitre a été réservé à la description des systèmes dynamiques par des modèles
mathématiques.
Il faut toujours avoir un modèle de connaissances, si mauvais soit-il pour pouvoir « sentir »
le procédé et interpréter vos résultats. Ce modèle de connaissances est le préalable à toute
identification de système quelle que soit la méthode employée.