Risque Environnementale 01
Risque Environnementale 01
Risque Environnementale 01
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Impacts Environnementaux
*Les émissions anthropiques sont devenues un des plus graves problèmes environnementaux. les
gaz à effet de serre, dont les principaux sont le dioxyde de carbone, le méthane, mais aussi certains
gaz fluorés, provenant de la combustion, des transports, des élevages, et des industries. C'est la
principale cause de la pollution atmosphérique. Les deux principaux effets de cette pollution sont le
trou dans la couche d'ozone et le réchauffement climatique. L'ozone de l'air ambiant, les brouillards
photochimiques et les poussières sont devenus des risques importants pour la santé publique,
déclenchant ou exacerbant des problèmes respiratoires et cardiaques, en particulier chez les sujets
vulnérables tels que les enfants, les personnes âgées et les asthmatiques dans les pays développés
comme en développement.
*Une surexploitation d'une grande partie des eaux de surface et des nappes aquifères a entraîné,
dans un nombre croissant de pays, un stress hydrique ou même une pénurie d'eau. Environ 1 200
millions de personnes n'ont pas l'eau potable et 2 400 millions pas d'assainissement. Les
conséquences sont notamment la mort de 3 à 5 millions de personnes chaque année par suite de
maladies communiquées par l'eau.
*La diversité biologique de la planète est de plus en plus menacée. Le taux d'extinction des espèces
serait en train de s'accélérer. La destruction ou la modification des habitats seraient les principales
causes de pertes de diversité biologique, mais l'invasion d'espèces allogènes en serait la deuxième
cause.
On constate une très nette tendance mondiale à l'intensification de l'exploitation et donc de
l'appauvrissement des stocks de poissons sauvages. De nombreuses pêcheries ont ainsi disparu ;
d'autres sont menacées par cette surexploitation.
*La dégradation des sols continue à s'aggraver, en particulier dans les pays en développement où
les pauvres sont contraints de s'installer dans des terres de productivité marginale, où les
écosystèmes sont fragiles, et dans des zones où la terre est de plus en plus exploitée pour satisfaire
les besoins alimentaires et agricoles, sans soutien économique et politique adéquat à l'adoption de
pratiques culturales appropriées.
Les écosystèmes forestiers subsistants sont de plus en plus dégradés et fragmentés. Depuis 1972, la
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monoculture forestière extensive s'est implantée dans le monde en développement, mais ces
nouveaux arbres ne remplacent pas, dans leur complexité écologique, les forêts naturelles.
L'élevage et l'agriculture ont contribué à une forte augmentation de la concentration d'azote réactif
dans la biosphère mondiale, contribuant au phénomène d'acidification et d'eutrophisation des
écosystèmes.
Comme près de la moitié de la population mondiale vit dans les zones urbaines des pays moins
développés, les équipements et services municipaux ne permettent pas de satisfaire correctement
les besoins des millions de citadins pauvres. La pollution de l'air et la dégradation de la qualité de
l'eau dans les villes ont des effets sanitaires, économiques et sociaux majeurs.
*L'apparition de certains types d'industrie et de nouvelles techniques au cours du XXe siècle a rendu possible des
accidents ou des actions ayant des conséquences très importantes sur les hommes et sur de multiples domaines de
l'environnement, tout en touchant des zones géographiques plus ou moins vastes. Certains de ces accidents, dont
certaines grandes catastrophes industrielles ou certains accidents nucléaires, peuvent affecter des écosystèmes
entiers et engendrer des séquelles graves sur l'environnement. On constate aussi au cours des dernières années
une augmentation de la fréquence et de l'intensité des catastrophes naturelles, qui met en péril de plus en plus de
vies humaines, tout particulièrement parmi les pauvres.
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La densité des organismes photosynthétiques est explosive ; les algues entravent la navigation et la
pêche. A la mort de ces organismes, il y a accumulation de la matière au fond et surconsommation
d’oxygène lors de la décomposition, certaines espèces de poissons se retrouvent menacées puis elles
sont perdues.
2- Changements climatiques.
Les activités humaines produisent des déchets gazeux qui modifient fondamentalement la composition
de l’atmosphère et les interactions avec la biosphère.
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Depuis la révolution industrielle en 1860 (Angleterre), l’utilisation des combustibles fossiles plus du
bois et de la déforestation a conduit à une augmentation spectaculaire de la concentration de CO 2.
Divers méthodes ont permis d’estimer la concentration de CO2 avant 1850 à 274 mg/l. A partir de
1958, les mesures sont précises (mont mauno lao Hawaii) soit 370mg/l et actuellement la teneur a
grimpé à 405mg/l. A cette allure la quantité de CO2 aura doublé entre la révolution et 2075. La teneur
de CO2 dans l’atmosphère connaît des variations jour-nuit, saisonnière et des pics de pollutions
localisés.
Il est à noter aussi que la teneur de CO2 n’a jamais été aussi forte depuis 2,1millions d’années
(combustion et déforestation).
L’apport massif de CO2 dans les océans (30% des émissions anthropologiques) entraîne une
diminution du pH des eaux, ce qui rend la formation de CaCO3 difficile. Crustacées et mollusques ne
pourront plus fabriquer leur exosquelette (diminution de la formation CaCO 3 de 5 à 50%)
Le pH moyen des océans est passé de 8,2 à 8,1 : l’acidité de la mer a un effet immédiat sur les coraux.
La diminution de la calcification entraîne le blanchiment des coraux. L’acidification est plus grave en
eau froide (plus grandes dissolution de CO2) que dans les mers chaudes. Certaines formes de calcaire,
coquilles d’espèces qui constituent la base de l’alimentation du zooplancton seront menacées ce qui
provoque un déséquilibre dans le réseau trophique.
L’augmentation de la productivité végétale est l’une des conséquences prévisible de l’augmentation de
la teneur de CO2. Les cultures de maïs pourraient être remplacées par le blé et le soja dont le
rendement dépassera celui du maïs en milieu riche en CO2.
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Les variations du climat se sont faites progressivement, permettant aux végétaux et animaux de migrer
vers des régions plus propices. Actuellement, le changement climatique se fait à grande vitesse,
certaines espèces ne pourront pas survivre vu leur lenteur à la dispersion.
L’émission de CO2 dans l’atmosphère fait l’objet d’une concertation dite le protocole de Kyoto et de
plusieurs ’conférences of parties’ : COP21 (Paris 2015), COP22 (Marrakech 2016), COP23 (Bonn
2017), COP24 (Katowice, Pologne 2018), COP25 (Madrid 2019) sous l’égide des nations unis.
COP21 (Paris 2015) :la conférence de Paris (21ème conférence à la convention-cadre de l’ONU sur les
changement climatiques et la 11ème session de la réunion des parties au protocole de Kyoto) a permis
d’aboutir à un nouvel accord international sur le climat, applicable à tous les pays visant à maintenir le
réchauffement mondial nettement en dessous de 2°C par rapport au niveaux préindustriels (1850) et
de poursuivre l’action menée pour limiter l’élévation des températures à 1.5°C d’ici 2100
L’objectif des différentes COP est de faire le point sur l’application de la convention et de négocier
les nouveaux engagements.
selon le rapport annuel provisoire de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) sur l'état du
climat mondial, la décennie qui s'achève sera la plus chaude jamais observée, de même que les six
années écoulées depuis 2015.
Selon les données, 2020 est l’année la plus chaude jamais enregistrée, ex aequo avec 2016 avec une
température moyenne mondiale supérieure d'environ 1,2°C à celle de la période de référence 1850-
1900. En deuxième rang se classe l’année 2019.
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La destruction de l’ozone résulte de l’accumulation des chlorofluorocarbures CFC. Ces substances
sont utilisées à très grande échelle (1980) dans la réfrigération, la climatisation, gonflement de la
mousse, nettoyage des composés électroniques, extincteur d’incendie, nettoyage à sec et en mélanges
gazeux stérilisants. Elles ne se décomposent pas dans la basse atmosphère et peuvent y rester de 20 à
120 ans, elles ne sont pas lavées par la pluie et parviennent jusqu’à la stratosphère. Dans la
stratosphère, les CFC et les halons (Cl, F, Br) libèrent à basse température le chlore et le brome qui
réagissent avec O3 pour donner O2. Le même atome de chlore ou de brome peut détruire plusieurs
molécules d’ozone.
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L'air est le premier des éléments nécessaire à la vie, et celui que nous consommons le plus :
14kg d'air en moyenne chaque jour, pour 1,5 kg de nourriture et 2 kg d'eau. L'atmosphère joue
également un rôle majeur vis à vis de la régulation des climats et le maintien des conditions de vie de la
biosphère.
1. Polluants de l’air
Les procédés et installations industrielles sont susceptibles d’émettre dans l’atmosphère des substances
dangereuses pour l’homme, nuisibles à l’environnement et corrosives pour les équipements de
production. Les polluants peuvent être de nature particulaire ou gazeuse. Ces derniers sont d’autant
plus dangereux qu’ils sont miscibles à l’air, donc facilement transportés et qu’ils sont parfois
invisibles et inodores. Les polluants gazeux les plus courants sont les composés organiques volatils
(COV) , les oxydes de soufre (SO2, SO3), les oxydes d’azote (NO,NO2 ...), les oxydes de carbone
(CO,CO2), les vapeurs d’acides (HF, HCl…), l’ozone (O3), les dioxines et furannes, et quelques
métaux lourds.
La durée de vie des polluants dans l’atmosphère est très variable et dépend de leurs propriétés
physico-chimiques. Les espèces à courte durée de vie (quelques minutes à quelques heures)
engendrent essentiellement des pollutions à l’échelle locale, mais les polluants dont la durée de vie est
supérieure sont dispersés sur de longues distances et engendrent des pollutions à l’échelle régionale,
voire planétaire (cas des gaz à effet de serre).
Les COV participent à des réactions photochimiques dans la basse atmosphère, causant ainsi
l'augmentation de la concentration en ozone dans la troposphère, qui a un effet indirect sur la santé..
Celle-ci est fortement liée à l'asthme autant chez les jeunes que chez les personnes âgées. Certains des
COV sont en outre nocifs pour les espèces animales et végétales. L'ozone a également un effet sur les
arbres feuillus, les plantes, les légumes et les fruits. Le climat est également modifié par la présence
des gaz à effet de serre. Une augmentation de la température globale de la terre est induite par la
présence croissante d'ozone, qui absorbe dans l'infrarouge 2 000 fois plus que le dioxyde de carbone
pour le rayonnement terrestre. Les COV sont également adsorbés sur différents solides (argiles et
limons) ou transférés dans l'eau par aération, altérant ainsi la qualité de l'eau potable.
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Les COV peuvent être biosynthétisés par les végétaux. Ce sont principalement des‘’composés volatils
de feuilles vertes, des composés azotés et des composés soufrés. Plus de 1 700 de ces composés
odorants, sont identifiés parmi les bouquets de COV floraux. Ils ont plusieurs fonctions : assurer la
défense des plantes contre les herbivores, leur reproduction (signal d'attraction pour les pollinisateurs),
influer sur les précipitations, ils agissent comme nucléus pour l'humidité atmosphérique)
1.5 Le monoxyde de carbone : ce gaz, issu des chaudières mal réglées et de la circulation automobile.
Il se fixe sur l'hémoglobine et peut entrainer des troubles respiratoires, des effets asphyxiants, des
maux de tête, et des troubles cardiaques.
1.6 L'ammoniac (NH3) : ce gaz est émis par les fumiers d'élevage. Il est malodorant et irritant à forte
concentration, et présente également des risques pour les écosystèmes. Il se dépose sur les surfaces et
son évolution chimique dans les sols peut conduire à un excès de matière azotée et à des phénomènes
d'acidification et d'eutrophisation des milieux naturels.
2 Techniques d’épuration
On distingue deux techniques, l’une destructive, généralement non sélective qui casse les molécules
polluantes et l’autre séparative permet d’extraire du flux d’air de manière plus ou moins ciblée les
molécules polluantes en préservant leur integrité.
La récupération est techniquement possible lorsque le nombre de polluants est limité. Le procédé
récupérait représente cependant des coûts d’investissement supérieurs, il est économiquement
intéressant lorsque la substance récupérée est valorisable.
La faisabilité économique et technique des différents procédés d’épuration, en fonction de débit et de
concentration à traiter peut se résumer par le schéma
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Techniques d’épuration en fonction de la concentration et du débit
2.1Techniques séparatives
2.1.1 Adsorption
L’adsorption est un phénomène de transfert d’une molécule depuis la phase gazeuse ou liquide vers la
surface d’un solide. L’adsorption repose sur la propriété qu’ont les surfaces solides de fixer
sélectivement certaines molécules de manière réversibles par des liaisons électrostatiques. On
distingue l’adsorption chimique (irréversible) et physique. On utilise pour cela des matériaux poreux
dotés d’une très grande surface spécifique (2000m2 /g), tel que alumine, silice, charbon actif ou
zéolithes
Adsorption
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Le charbon actif est utilisé dans 25 à 30% des procédés, il peut retenir jusqu'à 50% son poids de
polluants. Il est communément utilisé sous la forme de grains, mais des supports à base de fibres de
charbon actif, tissus ou feutre sont développé. La performance de traitement qui peut en être attendue
est un taux d’épuration supérieur à 90%.
2.1.2 Absorption
L'absorption est un des procédés applicables à un grand nombre de polluants. Même si les mises en
œuvre ou les solutions de lavage peuvent différentes, il est possible d'éliminer aussi bien les poussières
(entraînement mécanique) que des gaz acides que des molécules odorantes. Des efficacités de l'ordre
de 95 à 98 % sont obtenues avec des débits gazeux de 160 000 m3h-1 voire supérieurs.
Les solutions de lavage peuvent être de l'eau, des suspension de CaCO3, des solutions acides
(H2SO4), basiques (NaOH) ou oxydantes (eau de javel : NaOCl) ou encore des huiles lourdes.
Quand la solubilité du polluant dans la solution de lavage est faible, on peut ajouter un réactif qui va
réagir dans la phase liquide avec l’espèce solubilisée permettant ainsi de transférer plus de polluant
dans le liquide
Le lavage de gaz s'effectue dans des colonnes garnies ou des tours d'aspersion.
Cela peut etre aussi un lavage qui consiste à mettre en contact le gaz et le liquide de lavage afin de
transférer dans ce dernier le ou les constituants contenus dans la phase gazeuse : CO, SO 2, NO, NO2,
F, HCl, hydrocarbures.
2.1.3 Condensation
Cette technique consiste à faire passer les polluants de la phase gazeuse à la phase liquide ou solide
par abaissement de la température (entre –20°C et –80°C). Ce procédé est surtout adapté aux faibles
débits (< 2000 Nm3/h) avec de fortes concentrations (> 10 g/Nm3) pour des raisons économiques
essentiellement.
Il arrive que des condenseurs soient utilisés comme système de pré-traitement pour abaisser la
température entrant dans un système adsorbant et piéger une partie des polluants. Généralement une
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partie importante de l’énergie consommée est utilisée pour récupérer l’eau contenue naturellement
dans l’air.
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biomasse composée d’eau et de produits minéraux, de CO2 et éventuellement de sous-produits
d’oxydation (dans le cas d’une oxydation incomplète). Cette méthode peut s’avérer très efficace
Oxydation biologique
(rendement de dégradation supérieur à 90%) toutefois, elle reste fragile et difficile à mette en place
(selon la nature des micro-organismes utilisés).
2.2.4 Photocatalyse
La photocatalyse est une technique consistant à détruire des composés gazeux (COV principalement)
en les dégradant à la surface d’un catalyseur (TiO2, WO3 , ZnO). En présence d’oxygène et de vapeur
d’eau de l’air, le rayonnement ultra-violet qui active un matériau semi-conducteur permet aux
molécules entrant en contact avec la surface réactive de se transformer en dioxyde de carbone et en
vapeur d’eau par l’intermédiaire de super oxydes et hydroxyles (à partir de l’O2 et la vapeur d’eau).
Cette technique permet d’éliminer les micro-organismes ou les odeurs mais également d’autres
composés gazeux inorganiques comme les dioxydes d’azote.
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Les solutions techniques commercialisées dans le domaine de l’épuration de l’air se décomposent en
deux familles :
- Les épurateurs d’air utilisés en intérieur, mobiles (unité autonome), fixes (plafonnier, console
murale) ou couplés au réseau de ventilation (les systèmes CVC1 : Chauffage, Ventilation et
Conditionnement de l’air) ;
- Des matériaux dits « photoactifs » utilisés pour le traitement de l’air intérieur ou extérieur (peintures
de décoration, carrelages, revêtements de plaques ou de dalles, béton, ciments, enduits, céramiques,
verres autonettoyants, peintures mais aussi bitumes…).
2.3.1 Cyclone
Dans un bassin de décantation, elles peuvent être décantées sous l'influence de la gravité. Cette
méthode peut seulement être appliquée pour les particules de poussière substantielle.
-Pour de plus petites particules, la force centrifuge peut être appliquée dans un cyclone.
L'air devant être libéré des particules de poussière circule dans le cyclone. Lors du procédé de
circulation, les particules de poussière sont plaquées contre les parois du cyclone, après quoi elles
tombent dans la tuyauterie, pour être récupérés dans un bassin. Les particules peuvent être retirées
après cela.
La séparation des particules dans l'électrofiltre ou filtre électrostatique repose sur le principe de la
séparation électrostatique. Des électrons sont émis par une électrode chargée négativement, puis
accélérés en direction de l'électrode collec-trice chargée positivement. Les particules traversant le filtre
sont char-gées négativement par ces électrons activés ou ces ions déposés et se déplacent également en
direction de l’électrode collectrice positive.
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Filtre electrostatique
Les filtres utilisent le principe de séparation des particules suivant leurs tailles. Les plus grandes
particules resteront dans le filtre, pendant que l'air circulera à travers
2.3.3 Ionisation
La purification d'air par ioniseur produit une réaction chimique : il génère des ions négatifs (anions)
qui amalgament les particules en suspension. En les chargeant négativement, la poussière, les pollens,
les poils d'animaux et tout autre composé organique volatil (COV) nocif tombent au sol ou se fixent au
mobilier (fig. Filtration electronique).
Les ioniseurs à faible émission d'ions négatifs ne traitent ni les polluants chimiques de type industriel
et ménager, ni les bactéries et virus présents dans l'air. Par contre les appareils puissants autorisent ce
genre de résultats. Certains ioniseurs génèrent de l'ozone. Cependant, certains appareils modernes sont
aujourd'hui capables de générer des ions négatifs sans produire de gaz nocifs comme l'ozone ou les
oxydes d'azote.
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principe de l’ionisation et la filtration electrostatique
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(3)
Les premières traces de culture de plantes et de domestication d'animaux à des fins alimentaires
remontent à 10.000 ans au moins (soit 8.000 ans avant J.-C.). Ces premières traces sont originaires du
Moyen-Orient. C'est près de la ville d'Eriha (Palestine) que les premières preuves ont été retrouvées.
L'agriculture est la principale source de revenu de 80 % de la population pauvre dans le monde.
L 'agriculture moderne, fondée sur un principe de rendement, a émergé en même temps que le
machinisme agricole. C'est l'arrivée de la mécanisation et plus concrètement, des tracteurs, qui marque
le début de la révolution dans ce secteur en période de fin guerre (1945).
L'agriculture constitue la principale utilisation des terres par les humains. Elle occupe le 1/3 de la
surface émergée du globe. Les pâturages et les cultures fourragères utilisent 80% de cette surface. En
2019, l’agriculture a produit à l’échelle mondiale 335 millions de tonnes de viande et 513 milliards de
litres de lait.
Plus des deux tiers de la consommation humaine d'eau sont destinés à l'agriculture. En Asie, cette part
en représente quatre cinquièmes. Sachant que l’agriculture se distingue par ses deux branches, une
pluviale et l’autre irriguée ; il y a déjà un stress hydrique chez les producteurs céréaliers que sont la
Chine, états -unis, Inde, Arabie saoudite, Pakistan, Iran et Mexique.
1 Agriculture et pollution
La culture et l'élevage ont un profond effet sur l'environnement. Ce sont les causes principales de la
pollution de l'eau par les nitrates, les phosphates et les pesticides. Ils constituent aussi les principales
sources anthropiques des gaz à effet de serre - le méthane et l'oxyde nitreux. L’agriculture donc
-produit une très importante quantité d’eau usée (drainage)
-utilise 115 millions de tonnes d’engrais minéraux azotés où 20% s’accumulent dans la sol et 35%
arrivent à l’océan
-consomme 4.6 millions de tonnes de pesticides
-cause l’hypoxie (appauvrissement en oxygène de l’eau) de 240.000 km2 , dont 170.000 en mer et
70.000 dans les eaux continentales.
-utilise vaccins, antibiotiques et hormones pour augmenter l’élevage ( l’élevage multiplié par 3 et
l’aquaculture multipliée par 20 depuis 1970)
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Leur capacité à polluer les eaux dépend de leurs caractéristiques physico-chimiques notamment la
mobilité dans les compartiments sol et eau, de leur persistance si elles se dégradent, de leur temps
de transfert si elles migrent vers les nappes. Ces caractéristiques combinées avec celles du milieu,
permettent la constitution d’un stock dans le sol ou dans l’eau.
-stock de la nappe est constitué par les polluants solubles et persistants qui migrent en profondeur
avec les eaux de pluie. Ces polluants sont ensuite évacués vers la rivière et la nappe. C’est donc une
quantité qui se déplace et qui transite.
3.2 Phosphore
Le phosphore est peu mobile et persistant. Il provient des effluents d’élevage et des engrais.
Tout apport excédentaire par rapport aux cultures reste dans le sol, où se constitue des stocks.
Il est facilement fixé sur les particules de sol et déplacé par l’eau sous forme particulaire pendant
les période de crue (pas de contamination des eaux souterraines)
L’azote et le phosphore sont responsables de l’eutrophisation des eaux douces et participent à
l’eutrophisation des eaux littorales au développement d’algues qui secrètent des toxines et
réduisent la transparence des eaux.
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3.5 Les métaux lourds.
Les éléments traces métalliques sont présents dans le sol sous des formes chimiques très variées
dépendant de la composition du sol et des conditions du milieu. La part présente en solution dans
le sol (sous forme ionique) ne représente qu’une faible proportion de la quantité totale, les métaux
lourds étant surtout associés à la matrice organo-minérale solide du sol.
Les métaux sont présents dans les engrais (impuretés) et dans l’alimentation du bétail (Cu, Zn).
comme le phosphore, ils sont peu mobiles et très persistants : ils s’accumulent dans les sols avec
des risques écotoxicologiques pour les organismes du sol et les plantes cultivées.
L'agriculture est également responsable du dégagement de grandes quantités d'un autre gaz à effet
de serre: l'oxyde nitreux N2O. Ce gaz est produit par le processus de dénitrification, mais sa
production est renforcée par le lessivage, la volatilisation et le ruissellement des engrais azotés, et
la décomposition des résidus de cultures et des déchets animaux. Le bétail compte pour environ
la moitié des émissions anthropiques.
L'agriculture est également cause de pollution atmosphérique. C'est la principale source anthropique
d'ammoniac NH3. Le bétail produit environ 40% des émissions de ce gaz dans le monde, les
engrais minéraux 16 %pour cent et la combustion de la biomasse et les résidus de culture environ
18%.
L'ammoniac est encore plus acidifiante que l'anhydride sulfureux, et les oxydes d'azote. C'est l'une
des causes des pluies acides qui abîment les arbres, acidifient les sols, les lacs et les cours
d'eau, et nuisent à la biodiversité.
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Un pesticide est une substance répandue sur une culture pour lutter contre des organismes considérés
comme nuisibles. L’agriculture est le plus utilisateur de pesticides
Le terme pesticide comprend non seulement les substances « phytosanitaires » ou
« phytopharmaceutiques », mais aussi les produits zoosanitaires, les produits de traitements
conservateurs du bois, et de nombreux pesticides à usage domestique : shampoing antipoux, boules
antimites, poudres anti-fourmis, bombes insecticides contre les mouches, mites ou moustiques, colliers
antipuces, diffuseurs intérieurs de pesticides…… ce peut être des régulateurs hormonaux de la
croissance (rugosité des pommes), ou des substances qui répondent à des problèmes de santé publique
(les insectes parasites poux, puces ou vecteurs de maladies telles que le paludisme), de santé
vétérinaire, ou concernant les surfaces non agricoles (jardiniers, routes, aéroports, voies ferrées,
réseaux électriques…………..).
C'est dans les années 40 que les premiers pesticides de synthèse sont apparus sur le marché, avec des
résultats très positifs quant à l'augmentation des rendements agricoles. Vingt ans plus tard, les
premières accusations d'atteinte à la santé des gens et à l'environnement se firent entendre .
Les herbicides représentent, avec les fongicides, l'essentiel des interventions chimiques destinées à
protéger les cultures. Les désherbants sélectifs détruisent la majorité des plantes à l'exception de
l'espèce cultivée. Ils évitent le sarclage, manuel ou mécanique, et ils permettent le retour fréquent des
mêmes cultures sur les mêmes parcelles qui autrement seraient envahies par les plantes adventices qui
leurs sont associées. La molécule active la plus vendue comme désherbant et la plus utilisée dans le
monde est le glyphosate.
Les désherbants dits « totaux » éliminent toute la végétation. Ils sont utilisés en agriculture pour
détruire la végétation avant labour, mais aussi sur des surfaces non agricoles par les municipalités
Les fongicides : des maladies des plantes comme l'oïdium ou le mildiou sont dues à des champignons
microscopiques. Il existe des espèces et des variétés très sensibles à ces maladies. Les cultures très
denses entretiennent une atmosphère chaude et humide qui favorise le développement des
champignons pathogènes. Pour être efficaces les traitements fongicides doivent être répétés
régulièrement. Les fongicides neutralisent ou réduisent l'activité des champignons (utiles) qui
participent au recyclage de la matière organique.
Les insecticides : beaucoup d'insectes attaquent les plantes cultivées. Les larves sont les plus voraces
mais les insectes adultes peuvent aussi commettre des dégâts. Ils peuvent détruire une partie de la
récolte, stériliser les fleurs, ou rendre le produit fini (fruit ou légume) impropre à la commercialisation.
Les pucerons sont les insectes les plus redoutés d'une part en raison des dégâts qu'ils occasionnent en
suçant la sève des plantes mais aussi parce qu'ils sont les vecteurs de maladies à virus.
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Les principaux pesticides utilisés actuellement appartiennent à quelques grandes familles chimiques :
1.Les organochlorés (interdits ou d’usage limité) :c’est des insecticides de contact dont la toxicité
envers l’homme est faible. Les organochlorés ainsi que leurs métabolites sont des substances très
stables (rémanence), peu solubles dans l’eau, ils subsistent longtemps dans le sol et s’accumulent
dans les tissus végétaux et les graisses (bioaccumulables ).
Exemple : le DDT synthétisé dès les années 1940 a été utilisé partout dans le monde dans la lutte
contre les insectes, jusqu'à ce que l'on découvre qu’il était peu dégradable et pouvait se concentrer
dans les organismes en bout de chaîne alimentaire, par bio-accumulation, avec des risques certains
pour la santé humaine. Son utilisation est aujourd’hui interdite dans de nombreux pays tempérés,
mais on en trouve encore beaucoup dans les milieux aquatiques. En outre, ils continuent à être
employés dans certains pays tropicaux.
2.Les organophosphorés (en voie de diparition): herbicides et insecticides, c’est la famille la plus
variées du marché des pesticides , sont des composés de synthèse qui ont une toxicité aigue élevée,
se dégradent assez rapidement dans l’environnement d’où la répétition des interventions et présentent
une importante liposolubilité.
3.Les pyréthroïdes (les plus utilisés dans le traitement des grandes cultures (céréales)) sont des
insecticides de synthèse très toxiques pour les organismes aquatiques et les abeilles. Copiés sur les
pyrèthres naturels, la synthèse augmente leur toxicité et leur photostabilité. Peu toxiques pour
l’homme, très biodégradables et très toxiques (réduction de la dose utilisée 10 à 40 g/hectare). Une
pollution accidentelle des eaux par ces composés peut être dramatique.
4.Les carbamates, très toxiques, avec une rémanence généralement faible sont utilisés comme
insecticides et fongicides.
5. Autres familles
carbinals : c’est des acaricides spécifiques.
benzoylures : perturbateurs de la mue (tuent l’insecte au cours de sa mue)
forfamidines, sulfones, sulfonates : efficaces contre les œufs et les larves
Au niveau mondial, ce sont les pays producteurs de riz (Japon, Corée du Sud, etc.) qui consomment
le plus de pesticides par hectare, quatre fois plus que la moyenne européenne, elle-même supérieure
à celle des États-Unis
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en abaisser la concentration en matière active. Ce sont le plus souvent des huiles végétales dans le cas
des liquides, de l'argile ou du talc dans le cas des solides. Dans ce dernier cas le diluant est dénommé
charge.
-des adjuvants qui sont des substances dépourvues d'activité biologique, mais susceptibles de
modifier les qualités du pesticide et d'en faciliter l'utilisation.
Les quantités de pesticides utilisées dans le monde augmentent régulièrement depuis soixante ans.
Elles semblent diminuer dans certains pays, les matières actives d'aujourd'hui sont généralement
beaucoup plus efficaces que celles des décennies précédentes.
Les molécules commercialisées évoluent, pour contourner les résistances (des insectes, champignons
ou végétaux), pour remplacer des produits interdits en raison de leur toxicité, ou quand des molécules
a priori intéressantes viennent en remplacer d'autres.
Les pesticides les plus utilisés (en termes de quantité) sont les désherbants , les fongicides et les
insecticides..
Les pays en développement représentent un quart de l'utilisation des pesticides dans le monde, mais
enregistrent 99% des décès entraînés par ces mêmes pesticides. Leur impact économique sur les
espèces non visées (animales, végétales, mais aussi humaines) s'élève à environ 8 milliards de dollars
par an dans ces pays.
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Les matières actives phytosanitaires sont appliquées le plus souvent sous la forme de liquides
pulvérisés sur les plantes et/ou sur le sol. Dans certains cas, elles sont incorporées au sol ou y sont
injectées ou sont déposées sous forme de granulés, ou encore les graines en sont enrobées. Le produit
de traitement, lors d'une application, se trouve réparti en proportion variant avec le stade de la
culture, la formulation, la cible, la technique d'application et les conditions météorologiques
(temps sec et chaud, pluie, vent) entre le sol, le feuillage de la plante ou les résidus de culture et des
pertes dues à la ’’dérive’’.
L'utilisation de rampes de pulvérisation réduit ces pertes qui atteignent toutefois 1 à 30%.
Les matières actives peuvent se volatiliser, ruisseler ou être lessivées et atteindre les
eaux de surface ou souterraines, être absorbées par des plantes ou des organismes du sol ou rester
dans le sol.
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La mobilité de la matière active est réduite par son adsorption sur les particules du sol qui comporte
des éléments minéraux et organiques mais aussi des organismes vivants. Ces derniers participent
également aux transferts, immobilisation, modification (biodégradation, métabolisation), bioturbation
et dégradation. Cette réduction dépend des propriétés physiques et chimiques du sol et des
caractéristiques moléculaires de la matière active.
Une molécule adsorbée n'est plus en solution dans la phase liquide ou gazeuse. N'étant plus disponible,
ses effets biologiques sont supprimés ; elle n'est plus dégradée par les micro-organismes du sol ce qui
augmente sa persistance. Elle n'est plus entraînée par l'eau, ce qui empêche la pollution de cette
dernière. Sa désorption lui rend toutes ses capacités biotoxiques.
Ces molécules sont plus fortement retenues en général dans les sols argileux ou riche en matières
organiques.
L'absorption des pesticides du sol par les plantes est probablement une des voies majeures qui
conduisent à leur accumulation le long des chaînes trophiques et, partant, à leur mise en contact avec
l'homme et les animaux. L'absorption foliaire des substances volatilisées à partir du sol pourrait
contribuer plus à l'accumulation de résidus dans les plantes que l'absorption par les racines
2.2. Volatilisation
C'est l'une des causes principales de fuite de pesticides hors de la zone cible, notamment quand les
traitements visent la surface du sol ou celle des végétaux. Ces pertes dépassent souvent en importance
celles dues à la dégradation chimique, au ruissellement et à la lixiviation.
Les pertes par volatilisation, maximales après une application faite sur un sol ou sur du feuillage
humides, sont considérablement réduites par l'incorporation du pesticide au sol ; On en retrouve ainsi
dans les brumes et pluies.
Les transferts dans le sol sont les plus importants. Ils y sont entraînés par l'eau de pluie et s'y déplacent
selon la circulation de l'eau. Ces déplacements varient beaucoup selon le régime hydrique, la
perméabilité des sols, la nature du produit.
Ainsi, les pesticides ou leurs métabolites se retrouvent dans les eaux superficielles, dans les eaux de
nappe et en mer et pour certaines molécules et dans certaines régions dans l'eau du robinet. Les
pesticides comptent parmi les polluants préoccupants de l'eau notamment quand ils sont rémanents ou
largement utilisés dans les régions ou pays très agricoles
exemple : Les herbicides sont appliqués en début de saison, soit avant ou peu après l’émergence du
plant, pour combattre les mauvaises herbes qui font compétition aux jeunes plants. Durant cette
période, les champs sont encore relativement dénudés. Lors des épisodes de pluie, la végétation n’est
pas suffisante pour limiter le ruissellement de surface, de sorte que les herbicides peuvent être
facilement entraînés vers les cours d’eau voisins. Les bandes enherbées font partie des mesures visant
à limiter le transfert de pesticides des champs vers les cours d'eau
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Les cultures en rangs espacés comme le maïs, le soya et les légumes couvrent moins bien le sol que les
cultures fourragères ou céréalières. Le sol ainsi exposé est plus sensible à l’érosion. Les processus de
ruissellement et d’infiltration de l’eau peuvent y être très importants. Pour ces raisons, des pics de
concentrations de pesticides dans les cours d’eau sont généralement observés peu après des épisodes
de pluie.
De nombreuses plantes produisent naturellement des substances pour se protéger. Cette logique a été
poussée plus loin par l'introduction de plantes génétiquement modifiées (OGM) qui produisent elles
aussi, généralement tout au long de leur cycle de croissance, leurs propres matières active. Ainsi le Bt,
une protéine insecticide (nommé toxine Bt) produite à l'origine par une bactérie Bacillus thuringiensis,
est produite dans la plante génétiquement modifiée au niveau des racines, tiges, feuilles et pollen, mais
pas dans la graine). En fait le gène responsable de la production de la toxine (dans la bactérie) est
introduit dans le génome (ADN) de la plante.
Les plantes OGM à 99% sont résistantes aux insectes, tolérantes aux herbicides et le 1% restant
est résistants aux maladies virales et aux champignons. La transgénèse des plantes est répartie :
soja 58%, mais 23%, coton 12%, colza 6%. Les OGM sont cultivées en grandes partie dans quatre
pays, le canada, les USA, le brésil et l’argentine .
Problèmes sont apparus suite à l’utilisation de plantes OGM : en Afrique, le coton OGM est
abandonné pour le coton traditionnel après une baisse du rendement et de la qualité. Le nombre de
traitement pesticide est passé de 4 à 7 ; en Amérique du sud on retrouve le gène modifié dans le mais
conventionnel en plus d’une résistance des mauvaises herbes aux herbicides (explosion de l’utilisation
du glyphosate)
Au brésil au chili les etudes mettent en evidence la présence de gènes modifiés génétiquement dans
des plantes conventionnelles du mais suite à une contamination par une pollinisation croisée.
Une grande part de la pollution des eaux par les pesticides est due aux caractéristiques chimico-
physiques intrinsèques aux molécules elles-mêmes. Ainsi, certains pesticides disposent d’une très
grande persistance dans les sols et l’eau. C’est notamment le cas du DDT, interdit pour les épandages
dans les années 1970, mais que l’on continue de retrouver dans les nappes phréatiques. Le DDT,
ainsi que d’autres molécules se dégradent avec le temps, selon un cycle plus ou moins long et
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complexe. Les produits dégradés peuvent alors interagir avec d’autres pesticides, avec des
métaux lourds présents dans l’eau, voire avec des éléments naturels. Ces substances peuvent alors
se recombiner en nouvelles molécules polluantes. Pire encore, ces substances à longue durée de vie
sont souvent bioaccumulables.
Un autre phénomène potentiellement plus dangereux, est celui des effets synergiques. Aussi appelé
effet cocktail, il traite des conséquences sanitaires d’un mélange de différentes molécules polluantes.
Ainsi, la plupart des pesticides retrouvés dans les eaux le sont à des doses considérées comme
non-dangereuses, si l’on considère les molécules une par une. Malheureusement, les effets cumulés
de plusieurs molécules sont globalement méconnus. De nombreuses études pointent l’effet cocktail
potentiellement dévastateur à long terme.
Concrètement, les populations d’invertébrés sont particulièrement touchées, avec une diminution
du nombre d’espèces et d’individus pouvant atteindre 30 à 40%, y compris sans pic de pollution.
Malheureusement, la contamination des eaux, des plantes et des insectes implique une
contamination de l’ensemble de la chaîne alimentaire, y compris les animaux d’élevage.
Chez l’humain, les effets des pesticides sur la santé ne sont encore pas tous connus.
Même à faible dose de pesticides, les risques de cancer, de maladies respiratoires ou cardio-vasculaires
sur les êtres humains et autres organismes ne sont plus à démontrer.
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