Étude de Marché - Construction
Étude de Marché - Construction
Étude de Marché - Construction
LA CONSTRUCTION
INSIGHT - PERSPECTIVES
Le sommaire
Les enjeux 1 - 2
Les problématiques 4
La concurrence 7
La webographie 10
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Insight - La construction
Les enjeux
Contrôler l’incertitude
Les entreprises du bâtiment évoluent dans un environnement incertain marqué par de nombreux
facteurs :
Selon l’observatoire des métiers du BTP : “les principales incertitudes sont relatives au degré
d’industrialisation de la filière ou encore aux politiques publiques incitatives en matière de logement,
mais ce ne sont pas les seules interrogations. Il faut également mesurer l’impact à la fois au plan
quantitatif (combien de logements) et qualitatif (quel type de logement) des évolutions de nature
sociologique ou démographique qui risquent d’impacter l’activité de la construction de logements
neufs et/ou celle de l’amélioration et l’entretien : double lieux d’habitation des retraités, familles
monoparentales, rapprochement lieu de travail / lieu d’habitation, stratégies patrimoniales de
placements (dans la pierre, valeurs mobilières, or, etc.).”
Les entreprises du bâtiments doivent s’adapter pour que cette incertitude ne les empêche pas
d’avancer.
Par ailleurs, les exigences des particuliers et entreprises ont changé. Ils ne veulent plus avoir affaire
à divers interlocuteurs pour leurs travaux. Ils préfèrent travailler avec une seule entreprise qui
propose une offre globale. Par exemple :
- Conception et mise en place d’une stratégie marketing
- Développement de la fonction commerciale
- Adapter ses compétences et son organisation à ces exigences.
(Source CEP)
Diversification ou spécialisation ?
- Celles qui misent uniquement sur leur coeur de métier. C’est souvent le cas chez les petites
entreprises qui ont besoin de prouver la qualité de leur savoir-faire
- Celles qui proposent aux client un service complet (stratégie d’offre). Ces entreprises sont
conscientes que l’activité de construction fluctue énormément. Pour obtenir de nouveaux clients,
elles proposent une offre globale (une offre tout en un, dans le but de faciliter les démarches du
client)
Le partenariat public-privé
Le partenariat public-privé ou PPP est considéré par la plupart des entreprises de travaux public
comme l’avenir des marchés.
Mais qu’est-ce qu’un PPP en réalité ? Selon l’observatoire des métiers du BTP, il s’agit de :
“Contrats administratifs par lesquels l’Etat ou un établissement public confie à un tiers, pour une
période déterminée en fonction de la durée d’amortissement des investissements ou des modalités
de financement retenues, une mission de service public pour la construction d’ouvrages ou
d’équipements, ainsi que pour leur entretien, leur maintenance, leur exploitation ou leur gestion, et
le cas échéant, pour d’autres prestations de services concourant, à l’exercice de la mission de
service public.”
Cette nouvelle collaboration entre acteurs privé et public permet de gagner beaucoup de temps.
Nous savons bien que les délais d’attentes pour le début d’un projet public peut prendre plusieurs
années à cause de toutes les autorisations nécessaires et de la source de financement incertaine.
Par ailleurs, le PPP a augmenté la responsabilité des entreprises de BTP. Ces dernières doivent
revoir leur organisation afin de la rendre plus flexible et augmenter les compétences des équipes en
interne :
- Marketing : étude de faisabilité, commercial, gestion de projets
- La conception et le montage de projets
- L’ingénierie financière
- La gestion et la maintenance des ouvrages ainsi que la maîtrise juridique des contrats de
maintenance
Ces facteurs ne sont pas directement contrôlable par les entreprises de construction. L’étude de la
macro-économie dans le secteur de la construction ne doit surtout pas être mise de côté.
La préoccupation majeure dans le monde du bâtiment est la qualité. Les entreprises cherchent sans
cesse à utiliser des processus de constructions fiables et très résistants à long terme. Mais depuis
quelque temps, une nouvelle préoccupation s’est ajoutée, l’environnement.
Comment construire des bâtiments à la fois fiable et respectueux de l’environnement ? Et
n’oublions pas la sécurité ! Encore une inquiétude à laquelle les acteurs du BTP doivent faire face.
Quelles solutions ? L’apparition d’un nouveau système de management, le QSE (qualité, sécurité et
environnement) . Ce nouveau système a pour but de sensibiliser les équipes à ces préoccupations
majeures et de mettre en place des normes de travail pour limiter les risques.
Un secteur en croissance
2016, l’année de la reprise d’activité pour le bâtiment avec une croissance de 1,9% selon la
Fédération Française du bâtiment (FFB). Pour l’année 2017, la Fédération envisage aussi une
croissance d’activité, de 3,4% cette fois-ci.
Comment expliquer cette croissance ? Selon la FFB, nous pouvons justifier ce développement grâce
à l’amélioration du contexte économique, la baisse des taux d’intérêts et un contexte très favorable
pour le logement (HLM, PTZ et le dispositif “Pinel”).
Par ailleurs, le chiffre d’affaires du marché du BTP est de 150 milliards d’euros, avec 128 réalisés
dans l’Hexagone et 22 dans l’export ou les Dom-Tom.
Le secteur est dominé par 4 mastodontes du BTP. Ils s’agit de Bouygues, Vinci, SPIE et Eiffage qui
dominent 300 000 entreprises plus petites (dont la majorité sont des TPE et des artisans)
“Le BTP occupe 1,5 millions d’actifs dont 1,265 millions de salariés, 109 000 intérimaires et 265 000
travailleurs indépendants. […] Alors que le secteur ne représente que 7 % des actifs occupés, il
totalise plus de 20 % des accidents du travail et des maladies professionnelles.”
Beaucoup d’emplois sont à pourvoir et pourtant c’est l’un des secteurs qui possèdent le plus gros
manque de main d’oeuvre. Malheureusement, ce manque est un réel frein aux développements
pour les grandes entreprises.
Ainsi, en 2015 :
“40 % des chefs d’entreprises déclarent ne pas pouvoir augmenter leur activité par manque de main
d’œuvre. La moyenne d’âge des salariés dans les entreprises de Travaux Publics a augmenté ces
dernières années : plus de 50 % des salariés ont plus de 40 ans et on estime que la moitié des
entrepreneurs et le quart des ouvriers qualifiés partiront à la retraite d’ici dix ans. Quelques 30 000
départs à la retraite sont prévus dans les cinq années à venir.”
Il est évident que le secteur du BTP souffre d’un manque d’attractivité chez les jeunes. Et pourtant, il
possède de sacré atout !
“Avec plus de 100 000 recrutements par an, hommes et femmes, dans le Bâtiment et avec des
emplois de tous niveaux, compagnons, techniciens ou ingénieurs, le Bâtiment reste l’un des rares
secteurs ou l’on peut gravir rapidement les échelons, et même devenir chef d’entreprise…”
Aucune surprise de ce côté-là, le secteur de la construction est fortement concurrentiel. Est-ce qu’il
faut pour autant baisser les bras ? Sûrement pas.
Le critère de la taille est considérable. Vous allez comprendre pourquoi dans les lignes suivantes.
En théorie, les grandes entreprises s’occupent des gros chantiers et les petites entreprises des
petits chantiers. Mais, la réalité est bien différente. En période de crise, les grandes entreprises ne
font pas les fines bouches et se déplacent même sur des petits chantiers. Les petites entreprises,
quant-à-elles n’ont pas dit leur dernier mot. Leurs armes ? La flexibilité et la réactivité ! Ces deux
armes redoutables permettent aux petites entreprises de se positionner sur de gros chantiers,
initialement destinés à de grosses entreprises. De plus, les petites entreprises proposent bien
souvent une tarification bien plus avantageuse.
Pour conclure, le secteur de la construction n’est pas réservé aux mastodontes. Les petites
structures possèdent des armes uniques qui leur permettent de gagner des chantiers aisément.
La flexibilité
Pour cela, il existe une solution : former continuellement son personnel. Plus la masse salariale
d’une entreprise de construction est polyvalente, plus cette dernière pourra répondre aux diverses
exigences des clients.
La strategie de niche
Comme toute stratégie, elle présente des avantages et limites. Le marché de la rénovation est un
exemple de niche dans le secteur du bâtiment. En général, les clients faisant appel à une entreprise
de rénovation ont un âge moyen élevé et des moyens financiers conséquents.
Il existe d’autres marché de niche comme la sécurité personnelle, la climatisation, les panneaux
solaires …
Mais ces marchés présentent quelques limites. Avec l’exemple du marché de niche de la rénovation,
ce dernier requiert une forte technicité, par rapport à la construction d’un bâtiment neuf. De plus,
les constructeurs peuvent tomber sur de mauvaises surprises comme de l’amiante, du plomb … Des
facteurs que l’entreprise n’avait pas forcément considéré dans son devis initial. C’est pour cela, qu’on
qualifie cette niche de “marché masqué” car nous pouvons découvrir des vices cachés tout au long
de la rénovation.
Plutôt que de vouloir uniquement se positionner sur une niche, plusieurs entreprises préfèrent les
utiliser comme une diversification de leur activité principale.
La liste des principales ressources que nous avons utilisées pour réaliser cet insight :
http://www.metiers-btp.fr/les-tendances/evolution-progres/evolution-des-
marches.html
https://www.lesechos-etudes.fr/etudes/btp-immobilier/marche-ingenierie-
construction/
http://www.metiers-btp.fr/les-chiffres.html
http://www.actionbtp.com/chiffres-clefs.html
http://www.lemoniteur.fr/article/batiment-en-2017-plus-belle-sera-la-reprise-
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