Le Guide de Lhuile de Coco Daniel Si
Le Guide de Lhuile de Coco Daniel Si
Le Guide de Lhuile de Coco Daniel Si
DE L’HUILE
DE COCO
DANIEL SINCHOLLE
Collection dirigée par Brigitte Karleskind
Introduction
PARTIE 1
MENSONGES AUTOUR D’UNE HUILE
CHAPITRE 1
Les recommandations officielles sur nos apports en graisses
CHAPITRE 2
Une campagne calomnieuse contre l’huile de coco
CHAPITRE 3
Ce que dit la science sur l’huile de coco
PARTIE 2
LA NOIX DE COCO, UNE MERVEILLE DE LA NATURE
CHAPITRE 1
Plein de bonnes choses dans une noix
CHAPITRE 2
Une huile hors du commun
CHAPITRE 3
L’huile de coco, pilier du régime cétogène
PARTIE 3
LES BIENFAITS DE L’HUILE DE COCO SUR LA SANTÉ
CHAPITRE 1
Perdre du poids avec l’huile de coco
CHAPITRE 2
Une nouvelle arme contre les maladies cardiovasculaires
CHAPITRE 3
Un puissant anti-cancer
CHAPITRE 4
Une huile qui protège le cerveau
CHAPITRE 5
Un antimicrobien naturel et merveilleux
CHAPITRE 6
Le secret d’une belle peau et de beaux cheveux
PARTIE 4
L’HUILE DE COCO EN CUISINE
CHAPITRE 1
Comment consommer l’huile de coco?
CHAPITRE 2
Cuisiner avec l’huile de coco
CHAPITRE 3
À vos fourneaux!
Salade façon cocœsar
Salade exotique de poulet
Bisque de courge
Crevettes coco-lardons
Filet mignon aux patates douces
Fondue bretonne
Poêlée de crevettes
Wok de bœuf aux épices
Lotte au curry
Tapas d’oignons au parmesan
Petits toasts crabe-coco
Brochettes de crevettes marinées au coco
Nouilles chinoises sautées aux légumes
Cake aux épices
Mousse au chocolat
Cookies chocolat-coco
Brioche tressée
Crumble aux pommes
Moelleux coco
Vinaigrette à l’huile de coco
Pâte brisée façon Belle-Île
Smoothie ananas-coco
Conclusion
Bibliographie
AVERTISSEMENT
Les informations contenues dans ce livre ne peuvent pas remplacer un
avis autorisé.
Avant toute automédication, consultez un médecin
INTRODUCTION
La plupart du temps, si vous parlez à votre famille, vos amis, des collègues
de travail, ou encore votre médecin ou votre nutritionniste, d’utiliser l’huile
de noix de coco pour la cuisine, au mieux vous les verrez esquisser un
sourire dubitatif, au pire ils vont partir dans un fou rire en se moquant de
votre niveau de connaissances en nutrition. Eh oui, encore aujourd’hui,
beaucoup de personnes considèrent que cette huile est mauvaise pour la
santé parce que c’est une source de graisses saturées qui «bouchent les
artères», probablement parce que, par association d’idées, l’aspect solide ou
semi-solide de l’huile de coco (comme le beurre, le saindoux, le lard, tous
des corps gras riches en graisses saturées) donne l’impression de pouvoir
obturer plus facilement les artères que des huiles plus fluides.
Les choses sont en train d’évoluer, mais encore faut-il se donner la peine
de suivre les dernières actualités scientifiques. De plus en plus de
chercheurs, d’experts scientifiques et médicaux publient des travaux et des
revues qui remettent en cause tout ce qui a été dit sur l’huile de noix de
coco et demandent, soit de revoir, soit carrément d’annuler tout ou partie
des recommandations nutritionnelles qui avaient été proposées pour les
acides gras saturés. Ce livre, appuyé sur des travaux récents, va vous
montrer que cette huile a été injustement critiquée et qu’elle est en réalité
une graisse alimentaire de très bonne qualité, que l’on peut utiliser en
cuisine, et même en cosmétique, pour entretenir une bonne santé.
La première des choses que j’ai découverte c’est qu’assez peu d’articles
«grand public» ont été consacrés à l’huile de coco. On en parle peu dans les
magazines et même dans les ouvrages de nutrition scientifique. Et quand on
en parle, les auteurs sont au diapason pour la critiquer et déclarer qu’elle est
mauvaise pour la santé parce qu’elle est riche en acides gras saturés, sans
plus d’explications. Comme si une chape de plomb était tombée sur le sujet.
Je dois dire que j’ai tout de même trouvé quelques auteurs qui ont relevé la
tête et se sont extraits du «politiquement correct», pour trouver quelques
qualités à l’huile de coco, mais sans donner beaucoup de détails.
En grattant dans la littérature scientifique et médicale, je me suis aperçu
que des travaux remarquables existaient et avaient été publiés mais
qu’apparemment ni les journalistes ni le public ne les avaient lus.
Pourquoi ce livre
Je suis pharmacologue spécialisé en nutrition, et mes connaissances sur les
modes d’action des médicaments m’ont permis de voir les aliments sous un
autre jour et de mettre en parallèle les modes d’action des nutriments dans
notre organisme. J’ai ainsi pu découvrir peu à peu certains des secrets de la
relation étroite entre l’alimentation et la santé. Cela m’a permis de mettre en
lumière ce qu’il est souhaitable de faire et de ne pas faire en matière
d’alimentation pour vivre longtemps et en pleine forme.
Mon propos dans ce livre est de dissiper les mythes et les fausses
croyances qui polluent ce chapitre des sciences de la nutrition et de
souligner les avantages incroyables de l’huile de noix de coco. Comme j’ai
l’habitude de le faire, toutes les affirmations qui figurent dans le texte
s’appuient sur des études médicales ou des rapports scientifiques publiés et
mon expérience personnelle. La liste de références bibliographiques est
présentée à la fin du livre.
LES RECOMMANDATIONS
OFFICIELLES SUR NOS APPORTS EN
GRAISSES
Cela fait plus de quarante ans que s’est installée, chez les médecins comme
dans la population générale, l’idée selon laquelle nous devrions diminuer
notre consommation de graisses saturées et les remplacer par davantage de
glucides et de graisses insaturées afin d’éviter les maladies
cardiovasculaires.
Cette théorie «lipidique», appelée quelquefois relation «cœur-lipides»,
prétend qu’une consommation importante de graisses saturées et de
cholestérol fait monter le taux de cholestérol sanguin et que ce dernier est à
l’origine d’une obstruction des artères aboutissant à l’insuffisance
coronarienne.
Ainsi, partant de cette théorie, faire baisser le cholestérol sanguin est
devenu l’une des cibles prioritaires de traitement, une obsession
thérapeutique, que l’on a fait entrer de force dans le cerveau de nos
concitoyens.
Faisons tout d’abord un petit tour d’horizon des différentes graisses.
La victoire du mensonge
De leur côté, les exportateurs d’huiles tropicales, notamment ceux de
Malaisie, avaient préparé une campagne de relations publiques pour
s’opposer aux contrevérités énoncées par l’ASA. La guerre des huiles
tropicales battait son plein, avec comme enjeu, le marché américain des
huiles végétales de 3 milliards de dollars annuels. Pourtant, quand l’attaque
sur l’huile de noix de coco a commencé, les chercheurs et les médecins qui
connaissaient les qualités de cette huile se sont demandé ce qui se passait.
Ils savaient que l’huile de noix de coco ne contribuait pas aux maladies
cardiaques et qu’au contraire elle présentait de nombreux avantages santé.
Certains ont même tenté de remettre de l’ordre dans ce domaine, mais le
public a refusé de faire marche arrière.
Les chercheurs familiarisés avec les huiles tropicales ont été appelés
pour témoigner devant le Sénat américain sur les implications de ces
produits sur la santé. Dans un congrès sur les huiles tropicales tenu en juin
1988, un chercheur de la faculté de médecine de Harvard, rapporte que
«l’huile de noix de coco n’a pas d’effet sur le cholestérol sanguin, même
quand elle est la seule source de graisse». De plus, «ces huiles ont été
consommées de manière substantielle dans le régime alimentaire de
nombreuses populations pendant des milliers d’années sans qu’aucune
preuve de quelque effet nuisible n’ait été rapportée». Un ancien ministre de
la santé des États-Unis a même qualifié l’alarme aux huiles tropicales de
«sottise».
Les médias n’ont prêté que peu d’attention aux témoignages de
professionnels respectés de la médecine et de la recherche sur les lipides.
Les principaux quotidiens, la télévision et les stations de radio ont repris les
publicités anti-graisses saturées et en ont fait des actualités alarmantes.
Ainsi, aux États-Unis, en raison de la frénésie anti-graisses saturées,
déclenchée par l’ASA et ses soutiens, le message, purement fictif,
imaginaire et calomnieux qu’ils ont colporté aux quatre coins du pays l’a
finalement emporté sur la réalité des faits scientifiquement établis.
Les grandes enseignes de la restauration rapide ont alors annoncé qu’ils
remplaceraient les graisses saturées par des huiles végétales plus «saines
pour la santé». Le remplacement des graisses saturées par ces nouvelles
huiles végétales a, en réalité, augmenté la teneur en matières grasses des
produits frits.
La Food and Drug Administration (FDA, qui est l’autorité américaine
de la santé) et d’autres scientifiques ont constaté par des tests que les frites
cuites dans le suif de bœuf absorbent moins de gras que celles cuisinées
dans une huile végétale, et ils ont conclu que son remplacement par des
huiles végétales a plus que doublé la teneur en matières grasses des frites et
augmenté ainsi la valeur nette de la consommation de graisses. Sans oublier
que les graisses végétales utilisées ont été entre-temps hydrogénées et donc
enrichies en acides gras trans, aux effets délétères.
À cette époque, le grand public était moins sensibilisé aux questions de
nutrition qu’aujourd’hui, si bien qu’il s’est assez facilement laissé
influencer par les idées véhiculées par l’industrie du soja. Ce qu’il faut
retenir d’une telle affaire c’est que l’argent et la politique peuvent s’allier
pour dissimuler ou déguiser la vérité scientifique à des fins uniquement
commerciales.
Encore aujourd’hui, de nombreux auteurs mal informés continuent à
condamner l’huile de coco parce qu’elle serait une graisse saturée «qui
encrasse les artères».
Alors qui croire? L’industrie du soja, qui a dans cette affaire des intérêts
financiers énormes, ou les résultats de la recherche basée sur l’étude des
insulaires du Pacifique et des habitants du Sri Lanka, qui consomment de
grandes quantités d’huile de noix de coco, et montrent un des taux les plus
bas de maladies cardiaques du monde?
Les études ont clairement montré que l’huile de noix de coco naturelle
brute de toute manipulation, obtenue par simple pression à froid, utilisée
dans le cadre d’un régime normal a un effet neutre sur le cholestérol
sanguin et n’a absolument aucun effet délétère sur la santé. Si l’huile de
noix de coco avait réellement les effets défavorables sur la santé que l’on
veut lui prêter, nous le constaterions par l’état de santé des populations qui
en sont de gros consommateurs. Or, ils figurent parmi les peuples qui ont la
meilleure santé dans le monde.
CHAPITRE 3
Pendant des décennies, le corps médical a accusé les acides gras saturés de
jouer un rôle néfaste, prépondérant et croissant dans les maladies
cardiovasculaires et l’obésité. Mais aujourd’hui, de plus en plus de
nutritionnistes et de cardiologues pensent qu’il faut arrêter de diaboliser les
fritures et les acides gras saturés.
AU SRI LANKA
La noix de coco est le fruit (en fait une énorme graine), porté en grappes, du
cocotier (Cocos nucifera), un représentant de la famille des aracacées,
palmier qui peut atteindre jusqu’à 20 mètres de hauteur. La noix de coco
fraîche est récoltée encore immature. On tranche, à l’aide d’un coupe-
coupe, la coque épaisse, ligneuse et verte de ce fruit pesant de 3 à 6 kg. La
noix est remplie d’un liquide opaque très désaltérant, qui, en mûrissant, va
se condenser pour former la pulpe, la chair ou albumen. Dans la noix
fraîche, cette chair se déguste à la petite cuillère et peut se conserver une
bonne semaine au réfrigérateur.
La noix de coco est mûre après environ 9 à 12 mois. Bien plus petite que
le fruit vert, elle camoufle une chair épaisse, cassante et blanche que
recouvre encore le liquide laiteux. C’est à ce stade qu’on peut l’acheter
fraîche sur les étals. La pulpe comestible représente environ 50% du poids
total, la «coque» (endocarpe) 30%, et l’eau de coco 20%. Mais au fil du
temps, la proportion d’eau diminue. Rafraîchissante, parfumée et croquante,
la noix de coco peut se consommer telle quelle ou associée à différents
mets: elle parfume les curry, elle sert de base à la préparation de crèmes,
coulis ou confitures, elle est délicieuse dans de nombreux desserts et
pâtisseries…
L’eau de coco est, dans le fruit encore vert, un précieux liquide servant de
réserve d’eau au germe du cocotier qui y puise les éléments nécessaires à sa
croissance.
L’eau de coco constitue une excellente boisson naturelle. Sa valeur
calorique est de 17 kcal pour 100 g. L’eau de coco est riche en nutriments.
Elle contient beaucoup de vitamines du groupe B: vitamine B3 ou acide
nicotinique (0,64 µg/ml), vitamine B5 ou acide pantothénique (0,52 µg/ml),
vitamine B8 ou biotine (0,02 µg/ml), vitamine B2 ou riboflavine (< 0,01
µg/ml), vitamine B9 ou acide folique (0,003 µg/ml), des traces de vitamine
B1 (thiamine) et de vitamine B6 (pyridoxine).
L’eau de coco contient aussi des sucres et des sucres-alcool (polyols), de
la vitamine C, des acides aminés libres, des phytohormones, quelques
enzymes comme la catalase, et différents facteurs de croissance.
LE LAIT DE COCO
Glucides 2,8 g
Protéines 2g
Lipides 21,3 g
Potassium 220 mg
Phosphore 96 mg
Magnésium 46 mg
Calcium 18 mg
Sodium 13 mg
Fer 3,3 mg
Vitamine C 1 mg
Vitamine B1 0,03 mg
Vitamine B2 0,03 mg
Vitamine B3 0,03 mg
LE COPRAH
Utilisez de préférence une huile de coco vierge, obtenue par simple pression à froid de la pulpe
fraîche, qui est de bien meilleure qualité nutritionnelle que l’huile raffinée.
Les graisses de l’huile de noix de coco sont constituées à 90% d’acides
gras saturés. Parmi ceux-ci, l’acide laurique (C12*) domine largement: il
représente la moitié des acides gras totaux de la noix de coco. Les acides
gras mono-insaturés (acide oléique C18, oméga-9) constituent 6 à 7% du
total. Les acides gras polyinsaturés (acide linoléique C18, oméga-6) 2 à 4%.
À noter l’absence de cholestérol dans la noix de coco.
Comme dans toutes les matières grasses, les acides gras de l’huile de
coco se trouvent sous la forme de triglycérides. Ceux de l’huile de coco
sont majoritairement des triglycérides à chaîne moyenne (TCM), une
caractéristique importante dont nous reparlerons par la suite.
UN EFFET ANTIDOTE
L’eau de coco s’est montrée capable d’éliminer les toxines d’origine
minérale et de s’opposer aux effets du surdosage de certaines drogues.
UN EXCELLENT ANTIOXYDANT
UN PUISSANT ANTIBACTERIEN
L’eau de coco est considérée comme une bonne boisson pour les patients
atteints du choléra et sa composition lui permet de contrôler les infections
urinaires et la diarrhée.
Les triglycérides à chaîne moyenne (TCM) et leurs dérivés sont
efficaces pour détruire une série de bactéries en désintégrant leur membrane
externe. Par exemple, ils sont efficaces contre des bactéries qui provoquent
des ulcères de l’estomac, des sinusites, des caries dentaires, des
intoxications alimentaires, et des infections des voies urinaires (voir page
151 pour plus de détails).
UN REDOUTABLE ANTIVIRAL
L’huile de noix de coco est très efficace contre toute une variété de virus,
comme le virus de la grippe, de la leucémie, des pneumonies, de l’hépatite
C. Les TCM de l’huile de coco agissent d’abord en détruisant les
membranes et interfèrent avec l’assemblage et la maturation du virus. Les
monoglycérides seraient plus actifs que les di- et triglycérides, et l’acide
laurique serait plus actif que l’acide myristique, caprique ou caprylique.
De plus, tous les virus de la famille de l’herpès sont désactivés par les
graisses saturées de l’huile de coco.
UN ANTIFONGIQUE NATUREL
En pratique
L’huile de coco peut être utilisée pure sur la peau ou les muqueuses contre les infections à
Candida notamment lors de résistance aux antifongiques conventionnels.
UN JUS DE COCO POUR LA MÉNOPAUSE
Aux États-Unis, des archives datant des années 1940 montrent que l’huile
de noix de coco était l’une des sources de graisses alimentaires les plus
importantes, au même titre que les laitages et les viandes, avant que
n’apparaisse l’industrie des huiles de soja et de maïs. À cette époque on lui
donnait même le nom de «pharmacie en bouteille», elle avait en effet la
réputation d’être un produit participant activement à l’entretien d’une bonne
santé.
Si les différentes huiles alimentaires n’ont pas les mêmes influences sur
la santé, c’est parce qu’elles n’ont pas toutes la même composition
chimique.
La composition de l’huile de coco fait d’elle une huile vraiment à part.
Il est indéniable que les graisses ou lipides occupent des fonctions
biologiques importantes: elles apportent de l’énergie, participent à la
construction des cellules de notre corps, et sont les précurseurs de
molécules biologiquement actives.
LE BON CHOIX
Les huiles végétales les plus sûres à utiliser sont celles traitées à basse température par simple
pression et conditionnées dans des emballages sombres. Elles conservent en outre la plupart de
leurs composés naturels: antioxydants, minéraux et vitamines.
Avec un peu d’humour, je dirais que s’il est vrai que la population mondiale
explose, c’est surtout au niveau du tour de taille! Il n’y a jamais eu autant
de gens en surpoids. Dans les pays occidentaux, le nombre de personnes
obèses est passé en 10 ans de 12 à 18%, et une personne sur 2 est en
surpoids. Plus alarmant encore, le nombre d’enfants en surpoids a doublé au
cours des trente dernières années.
Les silhouettes s’épaississent, les tours de taille augmentent dans tous
les pays qui ont adopté un mode de vie et une alimentation à l’occidentale.
Pendant les vingt dernières années, l’obésité a progressé de 70% chez les
18-29 ans et de 50% chez les 30-39 ans. Tous les autres groupes d’âge ont
aussi connu des augmentations spectaculaires. Cette situation complique le
combat permanent que nous menons pour nous maintenir en bonne santé.
Car être en surpoids, c’est augmenter son risque d’arthrose, de diabète, de
maladie cardiaque, de bien d’autres maladies chroniques, mais c’est aussi
augmenter le risque d’un décès prématuré.
Si vous êtes en surpoids, perdre quelques kilos est probablement l’une
des meilleures choses que vous puissiez faire pour votre santé.
En moyenne, nous avons besoin de 2 500 calories par jour pour maintenir
un poids stable.
Les 2/3 de ce chiffre (1 600 calories environ) sont utilisés pour faire
fonctionner notre métabolisme de base. Or, une réduction de 1 000 calories
par jour est énorme et frise la restriction calorique sévère. Une telle
restriction permet d’apporter juste l’énergie suffisante pour faire
fonctionner notre corps au repos, mais ignore toutes les autres activités
déployées dans la journée. À ce régime-là, vous perdrez un peu moins d’1
kilo de gras par semaine et vous serez constamment affamé et fatigué avec
un manque d’énergie caractérisé. De plus, il est probable que vous n’aurez
pas perdu du gras mais de la masse musculaire et de l’eau. En temps voulu,
l’eau sera réincorporée et le poids remontera. Si l’eau ne retrouve pas sa
place, cela peut conduire à de vrais et sérieux problèmes de santé provoqués
par une déshydratation chronique.
Si vous voulez perdre du poids en excès et de la masse grasse de
manière permanente et sans danger vous devez le faire lentement et
progressivement.
Alors que certains aliments fournissent plus d’énergie que d’autres, manger
en trop grandes quantités et ce, quel que soit l’aliment, ajoute des
centimètres à notre tour de taille. Trois types de nutriments fournissent de
l’énergie: les graisses, les protéines et les glucides.
Chaque gramme de protéine que nous mangeons, qu’il provienne de la
viande ou de céréales, fournit 4 calories. Les glucides, qui sont la première
source d’énergie contenue dans les végétaux, les fruits, les céréales,
fournissent aussi 4 cal/g. Les graisses, de leur côté, en fournissent plus de 2
fois plus, soit 9 cal/g. Et il ne faut pas oublier l’alcool qui apporte 7 cal/g.
Les statistiques montrent que presque tous ceux qui essaient des régimes
pauvres en graisses dans le but de mincir reprennent du poids après deux
ans, et que souvent le poids repris dépasse celui enregistré au départ du
régime.
En même temps, éliminer les graisses de l’alimentation demande une
énorme volonté et un engagement de très longue durée, si l’on veut voir ses
efforts récompensés. En effet, la plupart d’entre nous ne souhaitent pas
éliminer les graisses de l’alimentation de manière définitive. De plus, les
graisses sont des composants alimentaires indispensables sans lesquels nous
souffririons de carences graves. C’est par les graisses alimentaires que nous
recevons les vitamines A, D, E, K et le bêta-carotène. Certaines graisses
vitales sont même considérées comme essentielles parce que notre
organisme ne sait pas les fabriquer à partir d’autres nutriments et doivent
être apportées par l’alimentation (notamment certains oméga-3, comme
nous l’avons vu page 17).
Plus vous mangez de graisses, plus vous prenez facilement des calories.
Comme les graisses sont indispensables, la solution idéale serait de trouver
une graisse qui contienne un peu moins de calories que les autres et qui
participe à l’entretien d’une bonne santé.
Bonne nouvelle, cette graisse existe: elle se nomme l’huile de noix de
coco.
Remplacer une partie des graisses que vous consommez aujourd’hui par
cette huile est probablement la meilleure décision que vous puissiez prendre
pour perdre du poids et de la masse grasse.
Toutes les graisses, qu’elles soient saturées ou insaturées, qu’elles
proviennent du lait de vache, de l’huile de maïs, de tournesol ou de soja,
apportent le même nombre de calories (9 calories par g). En revanche, les
acides gras de l’huile de coco, les triglycérides à chaîne moyenne (voir page
73), en contiennent un peu moins.
Grâce à leur chaîne réduite, les acides gras de la noix de coco apportent
moins de calories que les autres graisses. Les acides caprylique et caprique
de l’huile de noix de coco ont des valeurs énergétiques effectives de 6,8
calories au gramme, et l’huile de coco apporte 8,6 calories par gramme.
Lorsqu’on les compare aux 9 calories par gramme apportées par les autres
graisses, ce n’est pas une très grosse différence, mais si vous remplacez la
plupart des huiles que vous consommez par de l’huile de coco, vous
diminuerez significativement votre prise globale de calories. Et à long
terme, cette réduction peut vraiment faire la différence. D’autant que cette
petite réduction calorique n’est qu’une partie des nombreux avantages de
l’huile de noix de coco.
Quand les gens commencent un régime pour perdre du poids, les aliments
qu’ils diminuent en priorité sont ceux qui contiennent le plus de graisses.
Pourquoi cet acharnement contre les graisses?
Bien sûr, celles-ci sont très caloriques, mais il y a une autre raison. C’est
que, en fonction de la manière dont elles sont digérées, elles jouent un rôle
plus qu’essentiel dans le remplissage et l’entretien du tissu graisseux, donc
de la masse grasse.
La graisse que nous mangeons devient préférentiellement la graisse qui
nous enveloppe, qui nous habille, celle qui confectionne une sorte de
combinaison ajustée à notre silhouette.
Quand nous mangeons des graisses, celles-ci sont découpées en acides
gras puis remodelées sous forme de minuscules billes de graisse, puis
transportées dans le sang par des protéines appelées lipoprotéines. Ces
lipoprotéines sont envoyées dans le courant sanguin, d’où elles pourront
déposer les acides gras directement dans les organes qui en ont besoin mais
surtout les mettre en réserve dans nos adipocytes. Les glucides et les
protéines sont découpés et utilisés immédiatement pour fournir de l’énergie
ou pour élaborer des tissus. Ce n’est que lorsque nous mangeons trop que
l’excès de glucides et de protéines est converti et mis en réserve sous forme
de graisses. Chaque fois que nous mangeons suffisamment pour satisfaire
nos besoins en énergie, ce sont les graisses de notre alimentation qui sont
les premières à finir sous forme de triglycérides dans le tissu adipeux.
Ce n’est qu’entre les repas, quand les besoins en énergie nécessaires à
l’activité physique dépassent l’énergie disponible dans le sang, que les
graisses sont déstockées du tissu adipeux et brûlées comme carburant dans
les muscles.
Ce qu’il faut retenir, c’est que les acides gras à chaîne moyenne de
l’huile de coco sont digérés et utilisés de manière différente des autres
acides gras. Ils n’entrent pas dans la composition des lipoprotéines et ne
circulent pas dans le sang comme d’autres graisses, ils sont envoyés
directement au foie, où ils sont immédiatement convertis en énergie – à la
manière d’un glucide. Mais contrairement aux glucides, les acides gras à
chaîne moyenne n’augmentent pas la glycémie, ce qui est un avantage
significatif pour les diabétiques. D’ailleurs, de nombreuses personnes
rapportent que l’huile de noix de coco les aide à contrôler des envies
irrésistibles de sucre et réduit les signes d’hypoglycémie.
Quand vous mangez de l’huile de noix de coco, votre corps l’utilise immédiatement pour
produire de l’énergie plutôt que de la stocker dans le tissu adipeux.
L’EFFET YOYO
Vous connaissez bien la plaisanterie lâchée par ceux qui ne parviennent pas
à maigrir, qui consiste à ne parler que des kilos perdus: «au cours des 10
dernières années j’ai perdu plus de 100 kilos». En fait cette boutade montre
que les régimes n’ont pas aidé à perdre du poids mais au contraire en ont
fait gagner.
Comment est-ce possible? Au prix de gros efforts, le régime vous avait
permis de perdre 5 à 10 kilos dans les premières semaines, mais pour la
plupart ces kilos étaient de l’eau. Une fois le régime terminé, les envies
irrésistibles de nourriture vous incitent à manger un peu trop. Sauf que
maintenant, les calories que vous absorbez ont un effet démultiplié, comme
si elles étaient plus énergétiques qu’auparavant.
Pourquoi? Parce que le régime a fait baisser votre métabolisme de base.
Du coup, un repas à 800 calories maintenant aura le même effet qu’un repas
à 1 000 calories avant le régime.
Résultat: vous regagnez tous les kilos que vous avez perdus, plus
quelques autres en prime. Le temps que votre métabolisme de base
redevienne normal et vous êtes déjà à nouveau en surpoids. Vous pouvez
même atteindre un poids que vous n’aviez jamais atteint. Avec un
métabolisme qui a perdu en intensité, vous brûlez de moins en moins de
calories et il devient de plus en plus difficile de perdre du poids. Dans ces
conditions, vous allez probablement davantage stocker les graisses que les
brûler. Mais comme vous êtes courageux et déterminé, cela ne vous arrête
pas et vous redémarrez un régime. Vous limitez de nouveau votre
consommation de calories et obtenez de bons résultats… dans un premier
temps. Quand votre métabolisme commence à ralentir, vous atteignez un
plateau et la perte de poids ralentit, puis s’arrête. Le découragement vous
assaille et c’est là que vous recommencez à manger. Vous regagnez alors
tout le poids que vous aviez perdu, plus quelques kilos… et ainsi de suite,
chaque nouvelle période de régime vous apportant quelques kilos en plus.
L’HUILE DE NOIX DE COCO, UNE PILULE MINCEUR
NATURELLE
Vous avez peut-être imaginé dans vos rêves les plus fous pouvoir prendre
un jour une pilule ou un sachet de poudre qui modifierait votre
métabolisme, qui le ferait grimper pour le rendre plus demandeur de
calories et ainsi brûler vos kilos en trop.
C’est un peu ce qui se passe chaque fois que nous avalons de la
nourriture. Quand nous mangeons, des millions de cellules de notre corps
augmentent leur activité pour faciliter digestion et assimilation des
aliments. Cette stimulation de l’activité cellulaire, connue sous le nom de
thermogenèse induite par l’alimentation, utilise environ 10% de l’énergie
alimentaire totale. Peut-être avez-vous remarqué que vous vous sentez
réchauffé après un repas. La multitude de «microréacteurs» contenues dans
les cellules de notre corps fonctionnent à un rythme légèrement plus élevé,
donc davantage de chaleur est produite et, par conséquent davantage de
calories sont consommées.
La thermogenèse varie en fonction du type d’aliment. Les aliments
riches en protéines, comme la viande, augmentent la thermogenèse et ont un
effet activateur ou énergisant sur l’organisme tout entier. Les protéines sont
beaucoup plus thermogéniques que les glucides. Ceci explique que parfois
les personnes qui diminuent brutalement leur consommation de viande ou
qui deviennent végétariennes se plaignent de manquer d’énergie. Et c’est la
même raison qui explique que les régimes hyperprotéinés facilitent la perte
de poids – en activant la thermogenèse, les protéines augmentent la
consommation de calories.
Encore plus que les protéines, il existe un aliment qui peut accélérer
votre métabolisme, c’est l’huile de noix de coco. Les acides gras à chaîne
moyenne contenus dans cette huile augmentent globalement le métabolisme
et entraînent une combustion plus importante des autres acides gras, les
acides gras à longue chaîne.
Il est vrai que découvrir qu’une graisse alimentaire aide à enlever du
poids plutôt qu’en ajouter est une révélation surprenante, mais c’est
exactement ce qui se passe – tant qu’il n’y a pas, bien sûr, de prise de
calories excédentaires.
À l’inverse, l’utilisation d’huiles végétales raffinées riches en acides
gras insaturés à longue chaîne augmente la prise de poids, non seulement à
cause de leur contenu calorique mais aussi en raison de leurs effets
possibles sur la glande thyroïde, la glande qui contrôle le métabolisme. Les
graisses insaturées bloqueraient la sécrétion des hormones thyroïdiennes et
la réponse des tissus à ces hormones. Quand les hormones thyroïdiennes
sont en déficit, le métabolisme a tendance à ralentir, et nous brûlons moins
de calories. C’est ce qu’ont vérifié sans le vouloir certains éleveurs
américains qui, souhaitant engraisser leurs animaux avec de l’huile de coco,
ont fait exactement le contraire: les cochons ont perdu du poids. En
revanche, en leur donnant à manger des huiles de soja ou de maïs, ils ont pu
faire prendre du poids aux cochons et les engraisser rapidement.
Un chercheur a proposé la comparaison amusante suivante: les acides
gras à longue chaîne sont comme de grosses bûches humides que vous
posez sur un feu de camp. Continuez à en déposer et vous aurez rapidement
plus de bûches humides que de bûches qui brûlent. Les acides gras à chaîne
moyenne, quant à eux, sont comme des rouleaux de papier, imbibés
d’essence. Non seulement ils s’enflamment et brûlent facilement mais ils
vont entraîner la combustion des bûches mouillées.
Cette comparaison a été validée par les scientifiques comme l’a rapporté
Bruce Fife en 2013.
Dans une étude, l’effet thermogénique d’un régime riche en calories
contenant 40% d’acides gras à chaîne moyenne a été comparé à un régime
contenant 40% d’acides gras à longue chaîne. L’effet thermogénique des
acides gras à chaîne moyenne est presque 2 fois supérieur à celui des acides
gras à longue chaîne: 120 calories brûlées contre 66. Les chercheurs ont
conclu que le surplus d’énergie apporté par les acides gras à chaîne
moyenne serait, de manière préférentielle, brûlé plutôt que stocké.
Une étude a montré que lorsque l’on donne des acides gras à chaîne
moyenne pendant une période de 6 jours, on augmente la thermogenèse
induite par l’alimentation de 50%.
Dans une autre étude, les chercheurs ont comparé l’effet d’un seul repas
de 400 calories composé soit d’acides gras à chaîne moyenne soit d’acides
gras à longue chaîne. L’effet thermogénique des acides gras à chaîne
moyenne après 6 heures est 3 fois supérieur à celui des acides gras à longue
chaîne. Les chercheurs ont conclu que le remplacement des acides gras à
longue chaîne par des acides gras à chaîne moyenne entraîne une perte de
poids, à condition bien sûr que le niveau de calories global soit identique
dans les deux cas.
D’autres chercheurs ont aussi évalué les modifications du métabolisme
par la mesure de la dépense d’énergie de notre organisme. Dans une étude,
la dépense énergétique a été mesurée chez des volontaires avant et après la
prise d’un repas contenant ou non des acides gras à chaîne moyenne, les
personnes qui ont consommé des acides gras à chaîne moyenne brûlent 48%
de calories de plus que les autres. Chez des sujets obèses, l’augmentation du
métabolisme a même atteint plus de 65%. Autrement dit, plus une personne
a un taux de masse grasse élevé, plus les effets des acides gras à chaîne
moyenne, et donc de l’huile de coco qui en contient 65%, se voient sur le
métabolisme.
De plus cet effet «brûleur de calories» ne se limite pas aux deux heures
qui suivent le repas; les études montrent qu’après avoir pris un seul repas
contenant des triglycérides à chaîne moyenne, le métabolisme demeure
élevé pendant au moins 24 heures.
Quand vous prenez un repas qui contient de l’huile de coco, votre métabolisme augmente et
demeurera à un niveau élevé pendant au moins 24 heures.
En plus d’une augmentation de votre niveau d’énergie, beaucoup d’autres avantages sont liés à
une stimulation du métabolisme: cela aide à vous protéger des maladies et facilite tous les
processus de guérison. Quand le métabolisme augmente, les cellules fonctionnent de manière
plus efficiente. Elles sont capables de réparer tous types de lésions beaucoup plus rapidement,
les cellules fatiguées, usées ou malades sont remplacées plus vite, et des cellules plus jeunes,
toutes neuves, sont générées à un rythme plus soutenu. Le système immunitaire lui-même
fonctionne mieux.
On a remarqué que plusieurs maladies comme l’obésité, les maladies cardiaques, l’ostéoporose
sont plus présentes chez les personnes qui ont un métabolisme lent. En effet, toute condition
défavorable à la santé est aggravée par un métabolisme plus bas que la normale, parce que les
cellules ne peuvent pas cicatriser ou être réparées aussi rapidement que ce qu’il faudrait.
C’est pourquoi, augmenter le métabolisme est un moyen supplémentaire de se protéger des
maladies infectieuses et dégénératives.
Une étude canadienne indique que si vous êtes en surpoids et que vous
remplacez les huiles alimentaires contenant des acides gras à longue chaîne,
comme l’huile de colza, de tournesol ou de soja par une huile qui contient
des acides gras à chaîne moyenne, comme l’huile de coco, vous pouvez
perdre jusqu’à 15 kg de masse grasse sur une année. Et ceci sans changer
votre alimentation ou le nombre de calories que vous consommez, il vous
suffit simplement de changer une partie de l’huile que vous consommez.
Mais, n’oubliez jamais que si l’huile de coco peut effectivement activer
votre métabolisme, vous prendrez tout de même du poids si vous en
consommez trop.
En pratique
La meilleure façon de perdre du poids est de remplacer vos huiles habituelles par de l’huile de
coco associée à un régime alimentaire calé selon votre besoin calorique, en évitant les
glucides à fort IG, les sucres et les céréales raffinées, sans oublier de pratiquer une activité
physique suffisante.
Et pour vous aider, de nombreuses recettes savoureuses sont présentées page 181.
CHAPITRE 2
Les chercheurs rapportent que la santé globale des insulaires du Pacifique est extrêmement
bonne comparée aux standards occidentaux. Aucun signe de néphropathie ou d’hypothyroïdie
qui pourrait toucher au métabolisme des graisses, et pas d’hypercholestérolémie. Tous les
habitants sont sveltes et en bonne santé, malgré leur alimentation très riche en acides gras
saturés. En réalité, la population toute entière présente un ratio poids/taille idéal si on le
compare aux valeurs retrouvées chez nous. Les problèmes digestifs sont rares, en particulier la
constipation. Les gens ne connaissent presque pas l’athérosclérose, les maladies de cœur, les
colites, le cancer du côlon, les hémorroïdes, les ulcères et les appendicites.
La migration des habitants de Tokelau, de leurs atolls vers la Nouvelle-Zélande, a entraîné une
modification importante de leur environnement. Cette migration a été associée à une
modification de leur consommation de graisses et a provoqué une augmentation du risque
d’athérosclérose. Ce changement de lieu s’est accompagné d’une chute de 50 à 41% de
l’énergie apportée par les graisses, d’une augmentation de la prise alimentaire de cholestérol
d’environ 340 mg par jour et d’une augmentation de la consommation d’acides gras
polyinsaturés et de sucre. La diminution des apports en gras lié à l’arrivée en Nouvelle-Zélande,
a entraîné une augmentation de la consommation de pain blanc, de riz, de viande, et une
diminution de produits riches en fibres tels que certains dérivés de la noix de coco.
Comment ça marche?
Dans les pays occidentaux, les maladies cardiovasculaires sont responsables
d’environ 30% des décès. Elles regroupent les maladies du cœur et les
maladies des vaisseaux.
Parmi les maladies des vaisseaux, l’athérosclérose, qui correspond à une
maladie de l’artère qui rétrécit, est présente chez une grande partie des
personnes qui décèdent. Les experts s’accordent pour dire que cette maladie
pourrait être en partie évitée par des modifications du style de vie, en
particulier sur le plan alimentaire.
L’examen au microscope de petites artères de patients décédés
d’infarctus ou d’AVC montre un durcissement général de la paroi du
vaisseau et la présence dans la paroi de dépôts, fibreux, inflammatoires,
calcifiés, quelquefois riches en lipides et en globules blancs. On parle alors
d’une artère athéroscléreuse, qui a permis à une plaque d’athérome de se
développer.
Ce sont les gènes qui régulent toutes les synthèses des molécules
biologiques de notre organisme: les systèmes enzymatiques, les récepteurs
biologiques et les éléments de structure. Certains facteurs, dépendants de
gènes, jouent un rôle dans l’ensemble des processus physiopathologiques
qui pilotent la formation de la plaque d’athérome, qui finalement conduira à
l’athérosclérose.
Dans une étude réalisée aux Philippines, une dizaine d’étudiants en médecine ont testé des
régimes alimentaires qui différaient selon le niveau de graisses animales et d’huile de coco.
Les calories totales apportées par les graisses étaient de 20, de 30 ou encore de 40%, sous
différentes combinaisons d’huile de noix de coco et de graisses animales.
Pour chacun des 3 groupes, quand le rapport graisse animale/huile de coco est égal à 1, 1/2 et
1/3, aucune variation significative des niveaux de cholestérol n’a été observée.
Ce n’est que lorsque le rapport graisse animale/huile de coco est supérieur à 1, c’est-à-dire
quand la consommation de graisses animales est supérieure à celle d’huile de coco et quand les
calories apportées par les graisses totales atteignent 40% que l’on rapporte une augmentation
significative des taux de cholestérol. Cette étude permet de conclure que non seulement l’huile
de coco n’a pas d’effet sur l’augmentation du taux de cholestérol mais qu’elle pourrait même
contrer l’effet hypercholestérolémiant des graisses animales.
L’HYPOTHÈSE MICROBIENNE
L’HYPOTHÈSE «RÉPONSE-À-UNE-AGRESSION»
Une façon de se préserver des radicaux libres qui agressent nos artères est
de consommer des antioxydants et de l’huile de noix de coco. Nous avons
vu que, contrairement à d’autres huiles végétales, elle est chimiquement très
stable et ne s’oxyde pas spontanément. Par rapport à d’autres huiles
alimentaires, elle diminue les dépôts graisseux un peu partout dans
l’organisme, elle réduit la tendance à former des caillots, elle diminue la
production de radicaux libres, elle abaisse le niveau de cholestérol
hépatique, augmente les réserves d’antioxydants des cellules et diminue
l’incidence des maladies cardiovasculaires dans les populations étudiées.
L’huile de noix de coco protège aussi le cœur et les artères des
agressions virales, bactériennes et par les radicaux libres. En supprimant la
cause des microblessures de la paroi artérielle, l’huile de noix de coco
prévient les dommages ultérieurs et permet aux parois des vaisseaux de
cicatriser.
Les huiles végétales raffinées augmentent le risque
cardiovasculaire
Au Sri Lanka, la noix de coco fournit la principale source de graisse
alimentaire depuis des milliers d’années. Jusqu’au début des années 1980,
tout Sri Lankais, adulte ou enfant, consommait en moyenne l’équivalent de
120 noix de coco par an. Malgré cette quantité importante, le taux de
maladies cardiovasculaires dans ce pays, à ce moment-là, était l’un des plus
bas de la planète. Un décès sur 100 000 était attribué aux maladies
cardiaques. Durant les trente dernières années, les huiles végétales raffinées
ont remplacé une bonne partie de l’huile de coco. Le résultat observé est
que pendant que la consommation d’huile de coco diminue, le taux de
maladies cardiovasculaires augmente.
En Inde, dans l’État de Kérala, où de grosses quantités de noix de coco
et d’huile de coco sont traditionnellement consommées, on comptait en
1979, en moyenne 2 à 3 personnes sur 1 000 qui souffraient de maladie
coronaire. Une campagne visant à dénigrer l’huile de coco parce qu’elle
serait malsaine, à cause de ses acides gras saturés, a conduit à une baisse de
la consommation de cette huile pendant les années 1980. Elle a été
remplacée en cuisine par des huiles végétales raffinées. Conséquence: en
1993, le taux de maladies cardiovasculaires a triplé. Dans ce pays, les
chercheurs impliqués dans l’étude de la relation entre nutrition et maladies
cardiovasculaires recommandent maintenant de revenir à la consommation
d’huile de coco afin de réduire le risque de maladie cardiovasculaire.
Dans les pays occidentaux, où les huiles végétales raffinées constituent
la principale source de graisse alimentaire, les maladies cardiovasculaires
seraient responsables de 30 à 40% des décès. Il n’est pas difficile d’en
déduire que si nous voulons protéger notre cœur et nos vaisseaux, nous
devrions remplacer une bonne partie des huiles végétales raffinées que nous
consommons par de l’huile de noix de coco.
En pratique
Consommez 3 c. à s. par jour d’huile de coco pour une bonne santé cardiovasculaire, à déduire
bien sûr de vos apports quotidiens en graisses.
Cuisiner avec de l’huile de coco vous aidera à atteindre cette quantité.
Pour vous aider, reportez-vous à la page 173.
CHAPITRE 3
UN PUISSANT ANTI-CANCER
Dans les années 1950, quand les graisses saturées étaient calomnieusement
accusées de faire monter le taux de cholestérol sanguin, les scientifiques ont
cherché à mieux connaître les effets potentiellement indésirables de ces
graisses. Ils ont commencé à étudier la possibilité d’une relation entre
graisses saturées et cancer. Ce qu’ils ont trouvé les a étonnés.
En comparaison à d’autres graisses, il est apparu que les graisses
saturées ont un effet protecteur contre le cancer alors qu’on pensait le
contraire. En revanche, les huiles polyinsaturées non hydrogénées ont été
identifiées comme augmentant le risque de cancer. Et plus elles sont
insaturées, plus le risque est important. En effet, certaines huiles
polyinsaturées, en déprimant le système immunitaire par la destruction de
certaines lignées de globules blancs, empêcheraient nos défenses de contrer
les cellules cancéreuses.
Aujourd’hui, les experts considèrent qu’une personne sur 3 développera
un cancer au cours de sa vie. Les traitements existants ne modifient pas ou
peu le cours de la maladie. Ici encore, la «positive attitude» est celle de la
prévention car nous savons que de nombreuses formes de cancer sont
susceptibles d’être évitées par des mesures préventives simples.
UN EFFET DEUX-EN-UN
À côté de la production de corps cétoniques, l’intérêt majeur de l’huile de noix de coco dans la
lutte contre le cancer est de réduire le stress du système immunitaire, qui devient plus
disponible et plus puissant pour éliminer les cellules cancéreuses.
En pratique
Si vous êtes atteint d’un cancer, adoptez une alimentation cétogène, pauvre en glucides, riche
en graisses, apportées majoritairement par l’huile de coco. Dans le cancer du sein, 2 x 10 g/j
d’huile de coco en complément de la chimiothérapie peut soulager de nombreux symptômes.
Si vous voulez en savoir plus sur le régime cétogène, reportez-vous au livre Le Régime
cétogène contre le cancer, de U. Kämmerer, C. Schlatterer, G. Knoll, publié en 2014 aux
éditions Thierry Souccar.
Et pour vous aider à réduire la proportion de glucides, procurez-vous Le Compteur de
glucides, de M. Walkowicz, paru aux éditions Thierry Souccar en 2015.
CHAPITRE 4
Nous avons vu que les corps cétoniques produits par le foie au cours de la
diète cétogène, à laquelle contribue l’huile de noix de coco, sont de
remarquables protecteurs des neurones (voir p. 81).
Maladie d’Alzheimer
Il existe de nombreux exemples de cas où l’huile de noix de coco a permis
de récupérer des situations extrêmement difficiles pour les patients et leur
famille. C’est le cas de Bruce, un pasteur américain retraité atteint de la
maladie d’Alzheimer qui était condamné à ne plus pouvoir ni parler, ni lire,
ni prononcer une phrase convenablement. Alors qu’elle est désespérée, son
épouse apprend l’existence de l’huile de coco et de ses bienfaits, et se
décide à l’essayer en lui faisant prendre deux cuillères à soupe d’huile de
noix de coco. Trois heures plus tard Bruce était capable d’émettre des
phrases compréhensibles, ce qui ne lui était pas arrivé depuis des mois. Son
épouse a continué à lui donner l’huile de noix de coco quotidiennement et
un mois plus tard, il prenait en charge ses besoins personnels, utilisait le
téléphone, lisait de petits livres. Sa femme avait l’impression de l’avoir
retrouvé et son médecin n’en revenait pas (Fife, 2011). Ce dernier fait
passer un nouveau test de mémoire à Bruce qui réussit un score au-delà de
toute espérance. La situation de Bruce a continué à s’améliorer pour la plus
grande joie de son épouse et de son entourage.
Ceci est un exemple parmi d’autres, en effet la médecin américaine
Mary Newport rapporte comment elle a pu soigner son mari Steve atteint de
la maladie d’Alzheimer, grâce à l’huile de coco, et obtenir des résultats
spectaculaires. De même, la gériatre française Michèle Serrand, dans son
livre Maladie d’Alzheimer, et s’il y avait un traitement, explique comment
l’évolution de la maladie peut être ralentie grâce au régime cétogène et aux
TCM contenus dans l’huile de noix de coco.
De nombreux patients victimes de la maladie d’Alzheimer ainsi que des
personnes de leur entourage ont témoigné pour rendre compte de tous les
bénéfices apportés par l’huile de noix de coco dans ce type de situations.
Cerveau Alzheimer
Pendant longtemps, nous avons cru que les cellules du cerveau étaient
incapables de se renouveler, que nous traversions la vie avec les mêmes
neurones et quand ils mourraient, nous les perdions à jamais. Les
recherches récentes nous indiquent que ces affirmations doivent être
remises en question. Le cerveau peut produire de nouvelles cellules au
cours du vieillissement, ce qui signifie que si nous trouvons le traitement
adéquat, les démences et autres maladies neurologiques pourraient être
récupérables.
Dans les moments de la journée où nous ne mangeons pas, par exemple
entre les repas ou pendant le sommeil, ou bien encore quand nous jeûnons,
le niveau de sucre sanguin chute. Comme nos cellules ont besoin d’énergie
en permanence, pour maintenir cette énergie, nos adipocytes relâchent des
acides gras dans le courant sanguin. De cette façon, nos cellules ont accès
en permanence à une source d’énergie pour satisfaire leurs besoins.
Oui mais voilà, le système fonctionne bien dans tous les organes… sauf
dans le cerveau qui ne sait pas utiliser les acides gras comme source
d’énergie.
Le cerveau est l’organe le plus actif sur le plan métabolique, plus que
tout autre organe, il demande de l’énergie en permanence, y compris
pendant le sommeil. Toute entrave à une fourniture d’énergie suffisante peut
sérieusement perturber le fonctionnement du cerveau. Quand le niveau de
sucre sanguin chute, le cerveau a besoin d’une autre source d’énergie pour
fonctionner et survivre. L’alternative se présente sous la forme de corps
cétoniques qui ne sont produits que lorsque le taux de sucre est
suffisamment bas, comme lors du jeûne, de la restriction calorique ou de la
prise de triglycérides à chaîne moyenne (TCM) d’huile de noix de coco
(voir page 77 pour les mécanismes du régime cétogène).
Dans le cadre d’une approche nutritionnelle médicalisée, proposer aux
patients atteints de maladie d’Alzheimer un régime cétogène est
probablement la meilleure façon d’obtenir de bons résultats. Par exemple,
dans une étude menée chez des personnes atteintes de cette maladie
neurodégénérative, un groupe a pris une boisson à base de TCM et un autre
une boisson sans TCM. Quatre-vingt-dix minutes plus tard, toutes les
personnes ont été soumises à un test cognitif. Il s’est avéré que ceux qui ont
pris des TCM ont obtenu des scores bien supérieurs à ceux des autres
personnes. Un tel résultat n’a jamais été obtenu avec un autre traitement.
L’huile de noix de coco est une excellente source de TCM utilisés aussi
dans le traitement de la maladie de Parkinson.
En pratique
Si vous êtes atteint de la maladie d’Alzheimer ou d’une autre affection neurodégénérative,
consommez quotidiennement 1 à 2 c. à s. d’huile de coco 3 fois par jour pour maintenir votre
niveau de cétones.
Les corps cétoniques peuvent être utilisés par les cellules du cerveau comme carburant alternatif
au glucose et, par conséquent, peuvent permettre aux cellules cérébrales résistantes à l’insuline
de fonctionner plus normalement et ainsi de survivre.
UN ANTIMICROBIEN NATUREL ET
MERVEILLEUX
Dentifrice coco
Notez que pour réaliser les préparations cosmétiques à la maison, vous devez vous assurer
d’avoir les mains parfaitement propres et de désinfecter à l’alcool tous les ustensiles et
récipients utilisés ainsi que votre plan de travail, pour éviter toute contamination bactérienne.
Un antidiarrhéique puissant
Clostridium difficile est le germe le plus souvent mis en cause dans la
diarrhée liée aux antibiotiques dans les hôpitaux du monde entier, où la
prolifération de ce germe résistant aux antibiotiques devient un sérieux
problème.
Des chercheurs (Shilling, 2013) ont montré que les AGCM de l’huile de
noix de coco vierge permettent de contrôler la croissance de Clostridium
difficile. Cette étude évalue l’activité anti-Clostridium des différents AGCM
de l’huile de noix de coco. Les résultats indiquent que l’acide laurique est
l’acide gras qui a la plus forte capacité d’inhibition de la croissance de la
bactérie, suivi de l’acide caprique et de l’acide caprylique. Les technologies
modernes utilisées ont permis de mettre en évidence que les AGCM
perturbent le fonctionnement des cellules bactériennes aussi bien au niveau
des membranes que du cytoplasme, dès que la concentration d’acide
laurique atteint 0,2%. Ces effets antibactériens ont également été observés
avec l’huile de noix de coco elle-même. Cette étude démontre que l’huile de
noix de coco et les TCM qu’elle contient sont de puissants agents
antibactériens utilisables à titre prophylactique.
Notez que pour réaliser les préparations cosmétiques à la maison, vous devez vous assurer
d’avoir les mains parfaitement propres et de désinfecter à l’alcool tous les ustensiles et
récipients utilisés ainsi que votre plan de travail, pour éviter toute contamination bactérienne.
Concernant la perte d’eau par la peau, le groupe traité par l’huile de noix
de coco est passé d’un indice de sévérité de l’eczéma de 26,68 au début de
l’étude à 7,09 après traitement, alors que le groupe traité par de huile
minérale est passé de 24,12 à 13,55. Pour la capacité de la peau à retenir
l’eau, le groupe bénéficiant de l’huile de noix de coco est passé d’un score
de 32 à 42,3, pendant que le groupe huile minérale passait de 31,31 à 37,49,
montrant clairement les bénéfices de l’huile de noix de coco pour maintenir
un niveau d’hydratation satisfaisant pour la peau.
Les chercheurs concluent que chez les enfants atteints d’un eczéma
atopique léger ou modéré, l’application topique d’huile de coco vierge
pendant 8 semaines est préférable à celle d’une huile minérale.
Vous pouvez tout à fait mettre à profit l’émulsion naturelle que constitue le lait de coco bio
que l’on trouve dans les rayons des épiceries. Ce lait de coco fluide sera immédiatement
absorbé par l’épiderme et laissera une grande sensation de douceur sur la peau, tout en
suggérant la saveur délicieusement sucrée de la noix de coco.
Appliquez le lait de coco par massages réguliers et de façon uniforme sur l’ensemble du
corps. Le produit pénètre rapidement et procure une très agréable sensation de bien-être.
Appliquer l’huile de coco pure sur les ongles avant le coucher, puis mettre des gants en coton
toute la nuit.
Le lendemain matin, laver et rincer.
Vous aurez alors la bonne surprise de constater que votre vernis à ongles tient plus longtemps.
Faire fondre l’huile de coco au bain-marie ou sur un radiateur. Appliquer sur les cheveux en
massant légèrement, laisser agir comme un masque pendant une nuit, idéalement la veille de
votre shampooing.
Si vos pointes sont trop sèches ou abîmées par des colorations, massez-
les plusieurs fois par semaine avec un peu d’huile pure. Laissez agir 15 min
puis faites un shampooing doux.
Si vos cheveux sont secs ou abîmés, vous pouvez aussi appliquer un
spray hydratant. Ce spray peut s’appliquer sur cheveux humides ou secs.
Très nourrissant, il protégera vos cheveux des agressions et de la pollution
toute la journée.
Pour obtenir 100 ml de produit, mélanger vigoureusement en ajoutant les ingrédients suivants
un à un:
• 92 ml d’eau minérale
• 5 ml de glycérine végétale
• 3 ml d’huile de coco
Conservez ce mélange dans un flacon vaporisateur et utilisez-le dans les 7 jours.
Il arrive souvent que ce que l’on croit être un psoriasis soit en réalité une
mycose ou une levurose dont les pellicules sont provoquées par des
champignons ou des levures cutanés. Les acides gras de l’huile de coco sont
de formidables antimicrobiens (voir page 151) et peuvent détruire les
levures et les champignons microscopiques. Une mycose peut se
développer n’importe où sur la peau, depuis la tête jusqu’aux orteils.
L’application d’huile de coco (directement sur la peau, ou sous forme de
masque pour les cheveux) renouvelée aussi souvent que nécessaire
permettra de venir à bout de ces microbes.
PARTIE 4
* Il s’agit de la température où l’huile se met à fumer. L’huile développe alors plusieurs composés
toxiques. Mieux vaut la jeter.
CHAPITRE 3
À VOS FOURNEAUX!
Laver les salades, ne conserver que les feuilles très saines, les partager en 2.
Peler la pomme et la couper en tranches fines. Préparer les radis et les
couper en morceaux de 2 cm. Ajouter les haricots verts cuits al dente et
mélanger le tout.
Faire cuire les œufs 10 min à l’eau bouillante pour qu’ils soient durs puis
les couper en quartiers.
Faire revenir 2 min le poulet dans un peu d’huile de coco vierge. Le couper
en cubes de 1,5 cm.
Ajouter les œufs durs et les cubes de poulet à la salade.
À part, faire une sauce en mixant le roquefort, 2 c. à s. de lait de coco, 1 c. à
s. d’huile d’olive, le yaourt, le jus du citron, et 1/3 de la gousse d’ail. Saler
et poivrer.
Verser la sauce sur la salade et mélanger. Déguster avec le pain aux noix.
Salade exotique de poulet
< 4 personnes > < Préparation: 10 min > < Cuisson: 4 min >
• 4 grosses oranges
• 2 c. à s. d’huile de coco
• 4 blancs de poulets, coupés en lamelles (1/2 cm sur 5 cm environ)
• jus d’1/4 de citron
• 3 c. à s. d’huile d’olive
• 200 g de graines de grenade
• 1 petit bouquet de feuilles de coriandre
• poivre du moulin
Peler les oranges à vif et les trancher finement. Dans un saladier, mélanger
les tranches d’orange, 3 cuillerées à soupe d’huile d’olive, le jus de citron et
les graines de grenade. Laisser mariner.
Faire chauffer l’huile de coco à feu vif dans une sauteuse et y faire dorer les
lamelles de poulet pendant 3 ou 4 minutes, en remuant de temps en temps.
Lorsqu’elles sont cuites, éteindre le feu et réserver.
Dans quatre assiettes, disposer les lamelles de poulet chaud sur les tranches
d’orange, parsemer de graines de grenade, de feuilles de coriandre et
assaisonner de poivre du moulin.
Bisque de courge
< 4 personnes > < Préparation: 15 min > < Cuisson: 55 min >
• 1 oignon
• 1 gousse d’ail
• 1 tomate
• 1 c. à s. d’huile de coco
• 12 grosses crevettes crues et décortiquées
• 100 g de champignons de Paris en boîte
• 1/2 c. à c. de cannelle en poudre
• 100 g de lardons
• 1/2 c. à c. de coriandre en poudre
• 3 branches de thym
• Feuilles de coriandre
• 1 c. à c. de fumet de poisson
• 1 verre de vin blanc sec
• Poivre
• 4 blancs de poireaux
• 4 carottes
• 1 verre de vin blanc
• 200 ml de crème de coco (24% de MG)
• Sel, poivre
Peler et hacher les oignons et l’ail, les faire revenir 5 minutes dans un peu
d’huile de coco dans une sauteuse, les saupoudrer de curry, remuer 2
minutes. Ajouter le fumet, la crème de coco, le sel et le poivre. Cuire 10
min à découvert. Hors du feu, mixer la sauce puis remettre sur le feu
jusqu’à frémissement.
Dorer les darnes des 2 côtés dans de l’huile de coco. Saler et poivrer, puis
les plonger dans la sauce. Laisser frémir 10 min de plus.
Servir avec un riz aux raisins secs et aux poivrons émincés.
Tapas d’oignons au parmesan
< 1 assiette > < Préparation: 10 min > < Cuisson: 12 à 13 min >
• 3 oignons
• 2 c. à s. de miel
• 50 g de parmesan en copeaux ou râpé
• 1 c. à s. d’huile de coco
• 1 c. à s. de pignons
• Thym
Peler les oignons, les couper en tranches d’1 cm d’épaisseur, les disposer
sur une feuille de papier sulfurisé.
Préparer le mélange miel et huile de coco fondue, en badigeonner les
oignons. Parsemer de thym.
Faire cuire 12 à 13 min au four à 180 °C (Th. 6). Répartir le parmesan et les
pignons sur les oignons 2 min avant la fin de la cuisson.
Petits toasts crabe-coco
< 4 personnes > < Préparation: 5 min > < Cuisson: 2 min >
Peler la carotte, nettoyer les champignons, puis les couper en lamelles ainsi
que la courgette.
Équeuter les haricots, les couper en deux, les blanchir 5 minutes et les
réserver.
Plonger 3 minutes les nouilles dans de l’eau bouillante, les passer sous l’eau
froide et les égoutter.
Peler le gingembre, le râper au-dessus d’un wok, mettre la citronnelle
coupée en petits morceaux dans le wok avec l’huile de coco. Faire chauffer
à feu doux 2 minutes, ajouter les lamelles de carotte, courgette,
champignons et laisser cuire 3 minutes. Verser le lait de coco, le curry,
mélanger pendant 2 minutes.
Ajouter les haricots, les nouilles, mélanger encore 5 minutes.
Verser dans le plat de service, parsemer de coriandre ciselée et servir.
Cake aux épices
< 6 personnes > < Préparation: 5 min > < Cuisson: 30 min >
• 3 œufs
• 50 g de cassonade
• 90 g de miel
• 100 g d’huile de coco
• 5 c. à s. de lait de coco
• 160 g de farine complète
• 1 sachet de levure chimique
• 1 c. à c. d’épices pour pain d’épices
Battre les œufs entiers avec la cassonade. Ajouter le miel, l’huile de coco
fondue, le lait. Bien mélanger le tout.
Dans un autre récipient, mélanger la farine, la levure et les épices.
Les ajouter au précédent mélange. Mélanger à nouveau l’ensemble.
Verser dans un moule à cake enduit d’huile de coco et cuire pendant 30 min
au four à thermostat 7.
Vous pouvez couvrir d’un papier sulfurisé en fin de cuisson, si le gâteau
dore trop et que l’intérieur n’est pas encore cuit.
Mousse au chocolat
< 4 personnes > < Préparation: 35 min > < Cuisson: 5 min >
• 50 g de beurre ramolli
• 50 g d’huile de coco
• 200 g de chocolat noir
• 110 g de sucre brun
• 100 g de sucre en poudre
• 1 œuf
• ½ c. à c. de vanille liquide
• 200 g de farine
• ½ c. à c. de poudre à lever
• 2 à 3 pincées de fleur de sel de Camargue
• 800 g de pommes
• Cannelle, gingembre, cardamome en poudre
• 160 g de farine
• 80 g de petits flocons d’avoine
• 30 g de noix de coco râpée
• 60 g de miel
• 50 g d’amandes décortiquées
• 80 g d’huile de coco
• Zeste d’un ½ citron, sel.
• 100 g de farine
• 70 g de noix de coco râpée
• 100 ml de lait de coco
• 50 g de sucre
• 40 g d’huile de coco
• 2 gros œufs
• 1 pincée de sel
Émincer les gousses d’ail le plus finement possible. Les ajouter aux autres
ingrédients et bien mélanger.
Si vous souhaitez une sauce plus relevée, vous pouvez ajouter un peu de
poivre, de piment de Cayenne, de curcuma ou de gingembre.
Il vous est possible également d’ajouter quelques herbes comme de
l’estragon, du thym, du laurier, de l’origan.
Cette vinaigrette peut être préparée à l’avance pour 1 litre par exemple, elle
se conservera à température ambiante pendant plusieurs semaines, et n’en
sera que meilleure car l’ail aura bien diffusé dans l’huile.
Pâte brisée façon Belle-Île
< 6 personnes > < Préparation: 1 h 10 > < Cuisson: sans >
Faire fondre à feux très doux dans une casserole l’huile de coco avec le vin
blanc.
Retirer du feu, ajouter la farine et le sucre puis laisser reposer 1 heure.
Étaler la pâte sur du papier sulfurisé dans un moule. Piquer avec une
fourchette et faire sécher au four.
Il suffit ensuite d’ajouter la garniture de votre choix, comme des fruits par
exemple.
Pour un fond de tarte salée, vous remplacerez le sucre par une ½ c. à c. de
sel.
Smoothie ananas-coco
< 1,5 l > < Préparation: 10 min > < Cuisson: sans >
• 1 ananas
• 400 ml de lait de coco
• 2 bananes bien mûres
ALVES NF, PORPINO SK, MONTEIRO MM, GOMES ER, BRAGA VA:
Coconut oil supplementation and physical exercise improves baroreflex
sensitivity and oxidative stress in hypertensive rats. Appl Physiol Nutr
Metab. 2015 Apr;40(4):393-400.
FERANIL AB, DUAZO PL, KUZAWA CW, ADAIR LS: Coconut oil is
associated with a beneficial lipid profile in pre-menopausal women in the
Philippines. Asia Pac J Clin Nutr. 2011;20(2):190-5
FIFE B: The Coconut Oil Miracle, 5th edition. Avery Trade, Penguin
Books, New York, 2013.
GOLOMB BA, EVANS MA, WHITE HL, DIMSDALE JE: Trans fat
consumption and aggression. PLoS One. 2012;7(3):e32175.
MALHOTRA A: Saturated fat is not the major issue. BMJ. 2013 Oct
22;347:f6340.