Didactique Générale LPTA2 II
Didactique Générale LPTA2 II
Didactique Générale LPTA2 II
Par
Approches pédagogiques
Résolument axée sur une pédagogie active, la Didactique Générale est transmise
par des Exposés Magistraux Interactifs (CMI). Les séances en classe se focaliseront
souvent sur un rappel bref de la matière vue précédemment dans le but de répondre aux
éventuelles questions des étudiants. Une riche discussion peut naître de ces échanges pour
contribuer au bagage intellectuel des enseignés. Des textes, des citations ou des
paragraphes provenant des sources scientifiques crédibles (livres et sites électroniques –
www.cairn.info – www.persee.fr) vous seront proposés à la fin de chaque séance ou
module pour faciliter l’assimilation des concepts en rapport avec la matière proprement
dite. Des exercices pratiques vous permettront de mettre en pratique les théories apprises
pendant les différentes séances d’enseignement/apprentissage. A chacun de peser le pour
et le contre et d’éprouver la valeur des arguments avancés. Il n’existe aucun « argument
d’autorité » en enseignement. Une position vaut ce que valent ses arguments. Voilà
pourquoi les échanges devront être documentés et critiqués en profondeur.
-2-
- Intégrer les TIC dans la réalisation des tâches liées à la profession enseignante ;
- Gérer la classe en tenant compte de la diversité des apprenants ;
- Mobiliser les savoirs disciplinaires et interdisciplinaires dans des situations
d’enseignement et d’apprentissage au secondaire.
Modalités d’évaluation
Le contrôle des acquis se fera d’une manière objective et non subjective. Les
points ne se distribuent pas comme des cacahouètes. Ils se méritent valablement et
véritablement. On récolte ce qu’on a semé, dit-on. Les travaux pratiques seront
préalablement annoncés, les interrogations seront écrites et les exposés organisés
individuellement ou même en groupe. Après épurement de nos 3 crédits, l’examen final
portera sur la pratique de l’enseignement. Les étudiants exposeront leurs leçons,
préalablement préparées et corrigées, dans l’auditoire devant leurs camarades. Le titulaire
de l’U.E. sera assisté par un des enseignants de la section Informatique pour plus de
précisions terminologiques dans le domaine.
N.B. : Dans une U.E. de 3 crédits, comme celle-ci, les absences ne sont pas autorisées.
Une absence de 3 jours (3 séances) implique votre exclusion du cours. Bref, votre
-3-
L’U.E., dont il est question ici, est assurée par le Professeur Associé KATEMBO
VIRIVUSIGHA Jean-Marie Vianney, Ph.D. Il me fera plaisir de vous rencontrer
(étudiants) sur rendez-vous obligatoirement dans l’enceinte de l’ISPT-KIN pour discuter
sur des questions relatives à l’enseignement/apprentissage. Le rendez-vous pris en dehors
de ce lieu est strictement interdit. Le support de cette U.E. sera bientôt déposé dans ma
boîte ouverte sur http://moodlesu.org. Le code ou la clé vous sera donné pour y accéder.
Pour le moment, voici mon courrier électronique : [email protected] -
[email protected] ; Tél. : (+243) 976 552 164 – 858 633 240.
EN GUISE D’INTRODUCTION
1
Référentiel des compétences professionnelles et profils de sortie pour guider la formation initiale des
enseignants du secondaire général de la RDC, ESU, Juillet 2018, p. 9.
-5-
Pour aller plus loin, quelques orientations bibliographiques, parmi tant d’autres,
sont proposées à la fin de ces pages pour permettre aux étudiants d’approfondir leurs
connaissances.
Module 1. COMPRENDRE CE QU’EST LA DIDACTIQUE GENERALE
Ici, nous avons l’intention de découvrir les origines de la didactique grâce à Jean
Amos COMENIUS, de citer quelques personnalités éminentes et incontournables de la
didactique, de préciser aussi les fonctions de cette discipline à travers ses grandes
questions qui vont nous permettre justement d’aborder le lien entre la didactique et la
pédagogie.
que de les servir »2. Il faut lui apprendre à travailler selon l’idée même du proverbe
« Si tu me donnes un poisson je mangerai un jour mais si tu m’apprends à pêcher je
n’aurai plus faim ».
L’enfant est naturellement bon, c’est la nature qui le rend mauvais : éducation
négative, sans influence de l’environnement. La nécessité de l’éducation dans le
processus de la socialisation de l’homme s’impose et doit retenir notre attention. Ainsi,
que les hommes soient mauvais par nature, ils doivent être contraints et disciplinés en
vue de la disparition de la sauvagerie. C’est dire que « le bon comportement de
l’homme est donc quelque chose de force (…). C’est un principe fondamental de l’art
social aussi bien que de l’art politique (…) ; chacun est mauvais par nature et ne
devient bon que dans la mesure où il est soumis à un pouvoir qui l’oblige d’être bon
(…) »3. Comme pour dire que l’éducation ici ne vise pas l’adoption de l’homme formé
(enfant ou adulte), mais bien la naissance en l’homme d’un bon comportement social
et sociétal pour penser un meilleur Etat futur composé des hommes instruits,
compétents ayant intériorisé les valeurs et les normes sociales requises.
2
M. NUSSBAUM, Les émotions démocratiques. Comment former le citoyen du XX e siècle ?, Paris, Climats,
2011, p. 76.
3
G. ULACHOS, La pensée politique de Kant, Paris, P.U.F., 1962, p. 245.
- 10 -
4
L’instrumentalisme est une doctrine qui considère les connaissances comme outils ou instruments de
l’action.
- 11 -
que l'apprenant n'a aucune conception préalable du sujet traité (tête vide) et que le savoir
est reçu sans déformation tel que l'enseignant le perçoit (tête pleine). Dans la pratique ces
deux conditions ne sont pas toujours vérifiées dans l'apprentissage ce qui induit les limites
du modèle. Si l'apprenant est attentif et motivé ce modèle, économe en temps et en
moyens, peut être efficace dans la transmission de savoirs théoriques comme ressources
internes d'une démarche par compétences.
Rôle du professeur
Le rôle de l'enseignant est d'expliquer clairement..
Il choisit les bons exemples et les explications appropriées.
Le programme est abordé séquentiellement.
La logique de la progression suit la logique du savoir.
La clarté de l'exposé est à sa charge.
L'exposé est progressif et ordonné en fonction des pré-requis.
Des difficultés censées être croissantes.
Rôle de l'élève
L'apprenant se voit réduit au rôle passif de récepteur, on considère l'être humain
comme une cire molle ou une bouteille vide que le maître aurait pour fonction de le
remplir. Le rôle de l'élève est d'écouter attentivement, d’être régulier aux cours et dans les
ateliers de travail, de manifester la bonne volonté à suivre les cours, etc.
Le modèle transmissif est simple et économique, puisqu'un seul homme peut
apprendre à plusieurs élèves le même savoir référencé en même temps et dans un même
lieu. Ses limites dépendent de la validité de deux présupposés ci-après :
- Si une conception initiale inadéquate existe elle risque de ne pas être remise en cause,
et d'interférer avec la nouvelle connaissance.
- Ce qui est dit par l'enseignant n'est pas toujours entendu de la même façon par tous les
élèves.
Rôle de l'apprenant
L'apprenant quant à lui a pour rôle de résoudre une suite d'exercices guidés par
l'enseignant. Cette approche est intéressante pour explorer des conduites automatiques ou
pour étudier des individus privés de langage.
Avantages du behaviorisme
- enseignant centré sur l'apprenant pour favoriser son action ;
- ce modèle rationalise la construction de séquences d'enseignement ainsi que
l'élaboration d'évaluations ;
- il favorise la mise en place d'une individualisation de l'enseignement ;
- l'élève est en situation de réussite ;
- modèle efficace pour l'acquisition d'automatismes.
nourriture soit donner. Il avait donc découvert que l'on pouvait conditionner un
animal à réagir à un stimulus qui ne susciterait pas de réaction normalement. Plus
clairement, Pavlov a montré que plusieurs types de comportements automatiques
ou involontaires, tels que la salivation, n’étaient que des réponses conditionnées
(apprises par associations répétées) à des événements donnés ou stimuli, présent
dans l’environnement. Il estime que les psychologues doivent mettre de côté
l’introspection en tant que méthode de recherche et s’abstenir d’employer des
termes tels qu’état mental, état d’esprit et émotion dans les explications qu’ils
donnaient du comportement. Ils devaient s’en tenir à ce qu’ils pourraient observer
ou mesurer directement dans leurs environnements.
Watson (1878-1958) : L’homme n’est que le reflet de son milieu, que le résultat
des conditionnements qu’il subit. La thèse du « Modelage » mise sur les
conditions externes pour transformer/former les élèves. Changement du
comportement par un conditionnement externe. Il est considéré comme le père du
béhaviorisme. Pour lui, les psychologues doivent abandonner le mentalisme au
profit d’une analyse scientifique du comportement. Il ne sert à rien de demander à
quelqu’un de décrire ce qu’il ressent quand on le pique avec une aiguille. UN
béhavioriste voudrait plutôt observer ce qui se passe lorsqu’on pique une personne
au doigt avec une aiguille. Se met-elle pleurer ? Retire-t-elle sa main ? Se met-elle
à jurer ? Que fait-elle d’autre ? A l’instar de Pavlov, Watson croyait que les lois
élémentaires de l’apprentissage peuvent expliquer les comportements des humains
et des animaux.
Cette théorie est dite aussi Gestalt-théorie ou psychologie de la forme. Elle a été
développée par Vertheimer (1880-1943), Kurt Koffka (1886-1941) et Köhler (1887-
1967). Ceux-ci enseignent que nous percevons les objets de manière unifiée : les «
totalités » donnent du sens aux parties. L’apprentissage doit faire appel à la
compréhension par Insights et à une pensée véritablement créatrice, et non pas à des
présentations d’éléments morcelés de connaissances, à relier progressivement entre eux
par mémorisation (l’apprentissage par cœur). Le tout est expliqué à partir de ses parties.
Rôle de l'apprenant :
L'élève a un rôle proactif car il est un décideur dans sa démarche de construction
du savoir, bien qu'il soit accompagné par l'enseignant. Ce dernier a notamment pour tâche
de lui offrir un environnement d'apprentissage riche et stimulant.
Avantages du constructivisme:
Le modèle constructiviste de l'apprentissage est caractérisé par plusieurs caractéristiques:
1) mètre l'apprenant au centre du processus éducatif à travers l'activation de son rôle,
et permet a l'apprenant de découvrir et de mettre en œuvre des activités.
2) donne à l'apprenant la possibilité de représenter le rôle des scientifiques, de
développer ce qui a une tendance positive envers la science et les scientifiques et à
la communauté et ses problèmes.
3) fournit à l'apprenant la possibilité de pratiquer le processus des sciences.
4) permet à l'apprenant la possibilité de discussion et de dialogue avec les autres
apprenants ou avec l'enseignant, ce qui contribue à faire le dialogue et le rendre
actif.
5) relie le modèle constructiviste de l'apprentissage entre la science et la technologie,
qui donne aux apprenants la possibilité de voir l'importance de la science pour la
société et le rôle de la science pour résoudre les problèmes sociaux.
- 18 -
Pour étayer ses propositions, Vygotsky suppose l'existence d'une zone sensible
qu'il nomme « zone proximale de développement » laquelle renvoie à l'écart entre ce
que l'individu est capable de réaliser intellectuellement à un moment de son parcours et
ce qu'il serait à mesure de réaliser avec la médiation d'autrui. Vygotsky a abordé
l'apprentissage sous l'angle de l'action structurante des nombreuses interactions que le
sujet vit dans son environnement social. Ces interactions conduisent l'apprenant à
réorganiser ses conceptions antérieures et à intégrer de nouveaux éléments apportés par la
situation. Si la tâche entre dans le champ de compétence de l’élève, il va réussir. S'il
échoue cela peut être lié à la complexité ou à la nouveauté. Avec sa capacité actuelle, il ne
va pas arriver à faire l'activité. Maintenant supposons qu'il y ait médiation humaine c'est-
à-dire que la personne n'est pas là pour accomplir à sa place, mais pour lui fournir des
éléments qui l'aideront à se développer au niveau cognitif. Ce que le sujet n'aurait pas pu
accomplir seul, il va l'accomplir grâce à la médiation de quelqu'un, là il atteint sa zone
proximale de développement. Tout acte d'apprentissage ne doit pas viser le niveau actuel
mais le niveau potentiel. L'apprentissage doit avoir une ou plusieurs longueur(s) d'avance
sur celle de l'apprenant.
- 20 -
3. Bruner (1915- ), inspiré par Piaget et Vygostky : Pour qu'il y ait un réel apprentissage,
l'élève doit participer à celui-ci. Le sujet ne reçoit pas des informations, mais les
interprète. Selon lui, il existe deux modes d'enseignement :
Le mode fondé sur l'exposition (l'élève est auditeur : modèle de transmission) ;
Le mode fondé sur l'hypothétique (coopération entre l'élève et l'enseignant).
Concepts clés:
L'apprentissage par la découverte ainsi que l'exploration et l'action.
Importance des activités de soutien dans le processus d’apprentissage, c'est-à-dire de
la fonction déterminante de la « médiation » ou de « l’étayage »
Nous avons souligné dans les pages précédentes qu’il n’est pas facile de faire
une nette distinction pertinente entre didactique et pédagogie en ce sens que les deux
s’occupent de la transmission du savoir. Sans les séparer, on peut retenir ce qui suit :
- La didactique est plus liée aux contenus disciplinaires et épistémologiques (la nature
des connaissances à enseigner) alors que la pédagogie met l’enfant au centre de ses
activités, c’est-à-dire une science qui a pour objet l’éducation des enfants (l’art
d’enseigner). En d’autres termes, la didactique porte sur l’enseignement d’un contenu
particulier où la spécificité des contenus est déterminante dans l’appropriation des
connaissances, alors que la pédagogie porte son attention sur les relations entre
l’enseignant et les élèves, et entre les élèves eux-mêmes pour faciliter autrement
l’intercommunication en classe ;
- La didactique porte sur les méthodes ou les pratiques d’enseignement tandis que la
pédagogie porte sur l’éducation ou l’action éducative ;
- 21 -
- La didactique est l’étude des règles à suivre pour atteindre les buts utiles à
l’enseignement alors que la pédagogie est l’art d’enseigner par des méthodes
appropriées ou selon une philosophie de l’éducation bien déterminée ;
- La pédagogie est généraliste, tandis que la didactique est singulière ;
- La didactique pense la logique de la classe à partir de la logique du savoir. La
pédagogie, quant à elle, pense la logique du savoir à partir de la logique de la classe
comme unité de communication.
Tout compte fait, dans sa forme nominale et son sens scientifique, la didactique
désigne la science des méthodes d’enseignement utilisées par l’enseignement pour
transmettre les connaissances. Elle cherche toujours à améliorer la connaissance relative
aux grandes questions qui influencent les situations pédagogiques. La didactique n’est
rien d’autre que la méthodologie de l’enseignement, une discipline qui vise à amener
l’élève à acquérir des notions techniques de travail à travers le processus
d’enseignement/apprentissage. Comment un individu peut-il apprendre et retenir ce qu’il
apprend ? Quel est le rôle de l’enseignant et celui de l’apprenant dans l’action
didactique ? Sans aucune prétention d’y répondre valablement, il est important de savoir
que le style d’apprentissage fait référence aux caractéristiques d’apprentissage
individuelles de l’étudiant-e. Autrement dit, « chaque individu possède un ensemble de
traits personnels correspondant à des modes fondamentaux de penser et d’agir qui
orientent ses perceptions, ses images et ses jugements à propos de son monde personnel »
(Chevrier, Fortin, Théberge, Leblanc, 2000).
3. Les élèves doivent résoudre des problèmes réels ou simulés, mais susceptibles
d’être rencontrés à l’école ou dans la vie courante ;
4. Chaque élève doit faire une ou plusieurs tâches qui lui permettent d’observer sa
démarche et lui demandent de réaliser une ou plusieurs productions ;
5. Les tâches proposées doivent solliciter plusieurs compétences ;
6. Pour réaliser ces tâches, l’élève doit mobiliser plusieurs ressources (notions,
stratégies, attitudes, etc.) ;
7. Les élèves font appel à leur esprit de créativité pour produire des réponses
originales et satisfaisantes ;
8. La situation incite les élèves à travailler en équipe ou à collaborer entre eux ;
9. Les élèves ont accès à divers ressources comme les livres personnes, logiciels,…
10. Les productions sont destinées à un public (élèves de la classe, ceux des autres
classes, parents) ;
11. Les élèves disposent d’un temps nécessaire pour réaliser leurs tâches ;
12. L’enseignant utilise plusieurs critères pour juger la production. Les critères
d’évaluation sont connus des élèves.
Les situations-problèmes
A dire vrai, une situation-problème ne l’est que pour un niveau d’élèves donné et
à la condition qu’elle soit menée par le maître comme une véritable situation didactique.
La situation-problème est donc au service des apprentissages. C’est à partir d’un obstacle
ou de plusieurs problèmes à résoudre que les apprenants réalisent de nouveaux
apprentissages. La situation-problème ajoute les valeurs ci-après chez l’élève :
- 24 -
En voici l’illustration :
Savoir
Espace pédagogique
Enseignant
Elève
Relation pédagogique (former)
5
J. HOUSSAYE, Le triangle pédagogique. Théorie et pratiques de l’éducation scolaire, Berne, Peter Lang,
2000.
- 25 -
théoricien de l’action éducative. C’est la raison pour laquelle, pour être pédagogue, il ne
suffit pas d’être enseignant, spécialiste en sciences de l’éducation ou formateur avéré.
L’enseignant se présente comme le spécialiste d’un savoir uni et pluridisciplinaire. Mais,
au moins, les trois domaines entretiennent des relations essentielles qui se déroulent
spécifiquement en leur centre commun, l’espace pédagogique.
Les interactions se nouant dans le cadre de ce contrat ont été symbolisées par le
triangle didactique. Cette figure considère le maître comme l’éclaireur de l’élève qui le
guide dans l’appropriation véritable du savoir. Le contrat didactique est défini comme
l’ensemble des relations qui déterminent explicitement et implicitement ce que chaque
partenaire va avoir à charge de gérer et dont il sera responsable devant l’autre. Ce qui veut
dire qu’au cours d’une séance, l’élève interprète la situation qui lui est présentée, les
questions qui lui sont posées, les informations qui lui sont fournies, les contraintes qui lui
sont imposées, en fonction de ce que le maître reproduit, consciemment ou non, de façon
répétitive dans sa pratique de l’enseignement-apprentissage. Le contrat didactique veut
dire que l’efficacité de la relation dépend énormément de la compréhension mutuelle des
intentions de l’autre.
En peu de mots, pour un bon fonctionnement de la classe :
- L’enseignant a des attentes des élèves ;
- Les élèves ont des attentes de l’enseignant ;
- Ces attentes traitent de l’enseignement et de l’apprentissage.
1.4.4. La transposition didactique
Issu des travaux de didactique, le concept de "transposition", en attirant
l’attention sur les transformations du savoir lorsqu’il passe du contexte savant au contexte
scolaire, permet de poser le problème de l’articulation entre compétence scientifique ou
technologique et compétence pédagogique. L’étude de la chaîne, ci-après, complétée par
l’étude du savoir approprié nous installe bien dans une problématique de formation
professionnelle d’enseignants.
Savoir savant
Savoir à enseigner
Savoir enseigné
Savoir intégré
- 26 -
Il faut dire que le sentiment d’efficacité personnelle relève des croyances d’un
individu à l’égard de ses capacités à accomplir avec succès une tâche ou un ensemble de
tâches qui font intervenir la mémoire. Largement développé par Albert BANDURA, ce
concept d’efficacité tend à démontrer ce que l’élève ne peut développer ou entretenir des
raisons d’agir et de réussir s’il ne croit pas en sa capacité d’obtenir des résultats. Cette
notion est relative non pas aux compétences que la personne possède réellement, mais
plutôt à la croyance qu’elle a de ce qu’elle peut faire et réussir quelles que soient ses
compétences. Ici, l’enseignant joue un rôle capital, celui de préparer l’élève à apprendre
et le faire progresser dans son sentiment d’efficacité personnelle ou sentiment d’auto-
efficacité.
- 27 -
6
H. GUILLAUME & E. MARCON, Enseignement supérieur, recherche et innovation. Quels acteurs ?
dans Esprit (2017) 12, p. 162.
7
Cf. J. KAMBAYI BWATSHIA, L’avenir de l’enseignement supérieur et univsersitaire en RD. Congo.
Faillite de la raison et raisons de la faillite, Kinshasa, Médiaspaul, 2018, p. 17.
- 28 -
4. En vous appuyant sur les notes du cours, commentez cette citation de Socrate :
« Tout ce qu’on m’a enseigné, toutes les sciences humaines que j’ai étudiées et
approfondies, toutes les recherches enfin que j’ai faites sur le principe et l’essence
des choses, ne m’ont servi qu’à savoir que je ne sais rien ».
Module 2. APPROCHES ET STRATEGIES
D’ENSEIGNEMENT/APPRENTISSAGE
Le présent module met l’accent sur les moyens d’enseigner et sur le comment
faire. Car, la didactique exige de la part de l’enseignant de prendre en compte les
comportements de l’élève et du contenu de l’apprentissage. Une bonne méthodologie
aboutie nécessairement à un apprentissage de l’élève. Sur le plan des pratiques
d’enseignement, le didacticien-professeur planifie des unités
d’enseignement/apprentissage à partir de programmes d’études, conçoit des stratégies
d’enseignement, développe du matériel didactique et des méthodes d’évaluation. Les
stratégies d’apprentissage sont essentiellement les méthodes, les techniques et les
différents procédés utilisés pour bien enseigner ses leçons (bonne assimilation des
connaissances). La réussite des élèves dépend de la bonne préparation des matières à
enseigner.
Ici, l’étudiant-e est appelé à :
distinguer les types de méthodes appropriées à l’enseignement des sciences
techniques au Lycée comme au Collège ;
différencier les méthodes traditionnelles (passives) des méthodes dites nouvelles
ou actives ;
indiquer quelques techniques incontournables qui interviennent dans l’action
didactique.
8
G. BACHELARD, cité par C. DIMANDJA, La thèse de doctorat, Kinshasa-Limete, Noraf, 2008, p. 60.
- 30 -
conditions les meilleures et les plus efficaces. C’est en ce sens que Paul ROUSSELOT dit
de la méthode qu’elle est le chemin le plus droit et le plus sûr pour arriver à découvrir la
vérité ou à la communiquer lorsqu’elle est découverte. La méthode est une manière
raisonnée d’organiser une pratique pour atteindre certains objectifs. Cela signifie que la
méthode appartient au domaine de la rationalité, elle résulte de choix opérés avec
conscience par l’individu pour orienter valablement son action. C’est pourquoi, dit-on,
que le choix aussi fondé et délibéré appartient au domaine du savoir et de la réflexion.
Seul l’enseignant choisit la méthode à suivre pour communiquer son savoir. En tout cela,
l’enfant est toujours au centre de l’intérêt pédagogique car la tâche est de l’aider à
acquérir des nouvelles connaissances.
Dans cette perspective, la méthodologie peut être envisagée comme une partie de
la pédagogie qui traite des méthodes d’enseignement. Elle tire ses données de la
psychologie, de la pédagogie expérimentale et des leçons du passé (histoire). On distingue
la méthodologie générale (qui donne des règles globales, des principes et des pratiques
utilisées dans tout enseignement moyennant des adaptations voulues) de la méthodologie
spéciale (qui donne des règles particulières propres à chaque branche de l’enseignement
et à chaque degré scolaire). La méthodologie est définie comme étant l’ensemble des
méthodes, des procédés (démarches) qui permettent à l’enseignant d’atteindre les
objectifs de l’enseignement. Elle propose aux enseignants des méthodes sans imposition
aucune. Il appartient à chaque enseignant de trouver les méthodes adéquates, appropriées
à chaque matière. Acquérir des démarches et des méthodes provoque une relation positive
entre l’enseignant et l’élève.
Par procédé, on entend une méthode qu’il faut suivre pour exécuter une
opération. C’est un ensemble de moyens en quelque sorte mécaniques qui remplacent
l’inspiration, le naturel et la spontanéité. Un procédé est une stratégie qui facilite une
séquence d’enseignement, qui aide à la rendre plus claire, plus compréhensive et plus
fructueuse. On peut associer un procédé d’enseignement à une méthode. Parmi les divers
procédés d’enseignement, on peut mentionner l’intuition et le « Learning by doing ».
auquel l’enseignant fait recours pour déployer une méthode de façon à la rendre plus
efficace dans son enseignement et dans l’apprentissage de ses élèves. Ce moyen est choisi
parmi tant d’autres en fonction d’un certain nombre de critères non négligeables,
notamment la cohérence avec les méthodes et les objectifs, la prise en compte des
contraintes matérielles, la compétence, etc. Les techniques sont donc les manières de
procéder par lesquelles on met en œuvre une méthode bien précise. Elles constituent un
ensemble des moyens et des procédés qui permettent à un chercheur de rassembler des
informations provenant des sources primaires (l’auteur) ou secondaires (ses
commentateurs). Les techniques désignent les instruments, les procédés qui facilitent au
chercheur à concrétiser, à matérialiser les méthodes sur le terrain de recherche. On peut
citer la technique de l’exposé, la technique du questionnement, la technique de
l’observation, les techniques de groupe ou de discussion, le monitorat et l’aide mutuelle,
la recherche collective d’idées, l’élaboration progressive, les techniques utilisant
l’expérimentation, etc. Nous y reviendrons en détail dans les pages qui suivent.
Pour tout dire, la méthode peut se décrire à partir de ce que l’on fait, les attitudes
concernant la manière spécifique que chacun a de le faire alors que les techniques font
allusion aux moyens que l’on utilise pour le faire. On suit une méthode bien déterminée
mais on apprend une technique pour l’appliquer. La pédagogie est une méthode et un
moyen au service de l’enfant.
La méthode inductive
La méthode déductive
La déduction, quant à elle, est une action de tirer une conséquence, d’inférer une
chose d’une autre. En logique, le raisonnement déductif est un procédé par lequel on va
de la cause aux effets, du principe aux conséquences, du général au particulier, de
l’inconnu pour s’appliquer au connu, de l’abstrait au concret (sensible). On part de
quelques hypothèses ou lois générales et on construit par un raisonnement rigoureux un
système scientifique (mécanique newtonienne, géométrie euclidienne, …). Cette méthode
vise à faire assimiler, à connaître la règle, le principe ou la loi à l’enfant pour les
appliquer devant une situation bien déterminée. Elle utilise des techniques de l’ordre de
l’exposition des faits. La méthode déductive est la forme d’enseignement par laquelle
l’esprit va de la cause aux conséquences ; de la règle aux applications. Elle exerce et
développe la faculté de raisonnement chez l’élève. A titre d’exemple, lorsqu’on rédige
une instruction bien précise à partir d’une syntaxe donnée, on fait de la déduction. Celle-
ci part justement d’une idée générale pour en déduire des propositions particulières. En
disant que la République Démocratique du Congo est en Afrique et que la Commune de
Barumbu est en RD Congo, je peux en déduire que si réellement ces deux prémisses sont
vraies, Barumbu est en RD Congo.
- 33 -
N.B. : Outre ces méthodes, on peut citer l’analyse, la synthèse, l’intuition et la réflexion
qui sont souvent considérés comme des procédés qui aident l’enseignant à
matérialiser la méthode choisie pour son enseignement.
a) L’analyse est la décomposition matérielle ou mentale d’un élément, d’un tout en ses
parties. L’analyse est un procédé d’invention, de recherche, de découverte. C’est le
procédé de ceux qui cherchent et étudient pour mieux comprendre.
Exemples :
- Leçon sur la description synthétique du matériel informatique ou les éléments
d’une machine.
- Leçon sur une présentation intuitive d’un programme dont un des objectifs
consiste à dégager les parties essentielles.
C’est un procédé par lequel la connaissance est présentée sous une forme
sensible au moyen du matériel concret ou semi-concret. Avec l’intuition, on part des
- 34 -
choses concrètes ou de leurs reproductions pour aboutir aux idées abstraites. En d’autres
termes, l’intuition place les objets avant les mots, les faits avant les formules. A titre
d’exemple, pour une leçon consacrée au clavier (au tableau de bord d’une voiture), on
peut amener le clavier (le tableau de bord) ou une planche illustrative représentant l’objet
d’étude. La méthode intuitive est fondée sur les perceptions des sens des élèves : la vue,
l’ouïe, le goût, le toucher et l’odorat. Elle est dite objective parce qu’elle consiste à
montrer à l’enfant les choses elles-mêmes, telles qu’elles sont, ou leurs représentations
(images, maquettes). L’élève apprend à observer attentivement, à manipuler, à goûter
pour donner des conclusions. Ce contact direct avec la réalité devrait mieux faciliter la
saisie du message par l’élève mieux que les paroles oiseuses.
Conditions d’utilisation
Il s’agit des méthodes qui mettent plus d’accent sur l’action du maître, valorise la
performance de ce pôle en minorisant aussi la relation que l’élève peut entretenir
directement avec le savoir. Le maître est le seul possesseur de la connaissance à
transmettre à l’élève. Il apparaît comme le médiateur incontournable entre l’élève et le
savoir.
En voici l’illustration :
Savoir
Enseignant Elève
Avantages :
- La méthode magistrale est assez facile pour le professeur car elle exige peu de
préparation avant la leçon.
- Pas de tâtonnement, pas de digressions (retours inutiles) en d’autres termes, en
peu de temps le professeur peut exposer beaucoup de matières.
Inconvénients :
- Si l’exposé est long et peu intéressant, cela peut fatiguer et désintéresser les
élèves.
- Les élèves sont passifs, ils ne participent pas à la leçon activement.
Remarques : On peut diluer cette passivité en intercalant des questions dans l’exposé.
La méthode traditionnelle
Enseignant Elève
Ici, l’élève est impliqué dans tout ce qu’il fait car il n’est plus exclusivement
tributaire de l’activité de l’enseignant. L’élève se trouve dans une sorte d’auto-école, une
école active où il est lui-même le constructeur de ses connaissances. Les méthodes ci-
après en font écho.
maître contrôle la façon dont l’élève assimile ses leçons. Le meilleur chemin ou le plus
court n’est plus la ligne droite ni la rapidité qui permet d’évaluer la méthode mais
plutôt le bénéfice réel que les élèves sont susceptibles d’obtenir. Cette méthode
appartient à l’école appelée école nouvelle ou active qui met l’apprenant au centre de
l’activité didactique. L’élève agit et concentre ses efforts sur la participation
personnelle au cours. L’enseignant vise l’activité de l’enfant, ses compétences pour la
formation progressive de sa personnalité. L’école nouvelle ou active est le synonyme
de l’auto-école (s’apprendre soi-même).
Enseignant Elève
découvrir les solutions possibles aux problèmes. De ce fait, elle est une activité de
construction du savoir par l’élève.
en groupes dont le nombre de membres varie entre deux et dix, parfois plus selon les
tâches à effectuer et l’espace disponible afin qu’ils effectuent ensemble un travail
pendant un temps déterminé. Ce temps étant fonction de la difficulté et de l’immensité
de la tâche. Plus la taille du groupe est réduite plus il est opérationnel et efficace.
L’enseignant explique aux apprenants la tâche à effectuer et leur donne les balises
nécessaires à l’organisation de leur travail. Cette tâche, étant un impératif, est
déterminée par le formateur et plusieurs situations sont possibles au niveau de la
répartition des tâches :
- Les mêmes tâches sont attribuées aux différents groupes formés ;
- Des tâches partielles différentes mais complémentaires sont attribuées à chaque
groupe ;
- Une tâche dont la partie est identique pour tous les groupes et une autre partie
différente ;
- Une même tâche pour deux ou plusieurs groupes et une tâche différente pour
les autres groupes ;
- Tous les groupes de la classe s’attèlent à une tâche parallèle concernant une
partie du sujet à traiter et se livrent ensuite à une tâche complémentaire pour
une autre partie.
Le monitorat et l’aide mutuelle : C’est une technique qui nécessite que la classe soit
divisée en plusieurs groupes. Dans chaque groupe, l’enseignant repère un élève plus
éveillé que les autres ; celui-ci servira de moniteur. Après un enseignement collectif,
les élèves se retrouvent en groupe sous la conduite de l’élève moniteur qui fait répéter
à chacun ce qui a été vu ensemble. Cette technique a l’avantage d’apprendre aux élèves
à se prendre en charge d’une part, et d’autre part, de favoriser l’émulation entre élèves
d’une même classe. En effet, les élèves font des efforts pour devenir à leur tour
moniteurs. Durant le travail en sous-groupes, l’enseignant peut prendre en charge l’un
des groupes mais, il est préférable qu’il puisse circuler de groupe en groupe de façon à
pouvoir intervenir pour rétablir l’ordre ou rectifier.
La technique des projets : Le projet est une tâche définie et réalisée en groupe. Cela
implique une adhésion et une mobilisation pour aboutir à un résultat concret et
matérialisable. Le projet impose à l’apprenant de réfléchir avant d’agir, développe une
dimension sociale importante (résolution des problèmes sociaux), rend les élèves
- 43 -
acteurs et plus motivés dans leurs actions, requiert l’engagement personnel de chaque
participant à l’activité didactique. Quatre étapes indispensables sont prévues dans la
réalisation d’un projet, à savoir projeter (choisir, décider de l’action à mener), planifier
(démarches à entreprendre), réaliser (soutenir et relancer l’intérêt) et évaluer (analyser
les raisons de la réussite ou de l’échec).
Ces techniques sont le recours de méthodes courantes. Elle met l’apprenant soit
devant la réalité concrète soit suscite sa participation intellectuelle. De cela, deux
principales manières de procéder se dégagent : les expériences de cours et les travaux
pratiques.
2. Les travaux pratiques- cours ou T.P- cours, au cours desquels les élèves manipulent
et exploitent immédiatement les résultats pour la leçon du jour. Ces travaux pratiques
s’insèrent donc dans la séquence de la leçon. Ils permettent de construire la leçon avec
la participation accrue des élèves.
Ici, ce sont les élèves qui manipulent et recueillent les résultats qu’ils exploiteront
plus tard. Ils rassemblent les résultats et les conclusions dans un compte-rendu de travaux
pratiques. Cette technique a l’avantage de permettre à l’élève de maîtriser un certain
nombre de techniques de manipulation. Elle est à la base d’une découverte personnelle,
d’une construction de savoir par l’apprenant lui-même.
- 44 -
Outre ces techniques pédagogiques, il existe encore d’autres qui peuvent être
utilisées dans l’enseignement des sciences informatiques, mécaniques, agronomiques et
physiques. On peut citer, par exemple, la leçon débat (discussion-échanges) ; les jeux de
rôle (interprétation spontanée du rôle) et le brainstorming (remue-méninges).
En matière d’enseignement, peut-on retenir, chaque type d’objectif, chaque
public, chaque type de contenu, chaque condition implique une option pour telle ou telle
méthode. Mais l’application d’une méthode nécessite l’utilisation des techniques
d’enseignement. Il appartient donc à l’enseignant de rechercher sans cesse les méthodes et
les techniques les plus pertinentes, les plus adaptées aux capacités intellectuelles des
élèves et aux conditions matérielles. La leçon de bonne qualité est celle qui permet
d’atteindre les objectifs fixés. Les méthodes et les techniques ne restent que des
instruments entre les mains des enseignants qui, aussi parfaits qu’elles soient en elles-
mêmes, ne valent que par l’habileté des mains qui les emploient ou les manipulent.
- 45 -
Même si la langue anglaise établit une nette différence entre to teach (enseigner)
et to learn (apprendre), enseignement et apprentissage forment un couple indissociable. Il
est difficile de trouver un enseignant se transmettre lui-même la matière. La présence de
l’enseignant implique celle de l’apprenant. Le contraire serait un monologue où l’on se
parle seul à seul sans interlocuteur. Selon Prost, la notion d’apprentissage à l’immense
mérite de renvoyer du dire du maître au faire de l’élève. Cela implique un enseignant qui
s’incarne comme un médiateur, un organisateur des conditions d’apprentissage, un
facilitateur. La fonction enseignante n’est donc plus uniquement définie par l’institution
comme une fonction d’enseignement, de transmission des savoirs mais comme une
fonction de médiation dans les apprentissages, d’organisation de situations
d’apprentissage actives pour l’apprenant, une fonction d’aide à l’apprentissage tout
simplement.
- Apprendre : C’est acquérir ou modifier des comportements par son activité propre.
C’est aussi construire des connaissances ou développer les aptitudes innées. Apprendre
consiste en la modification durable du comportement d’un sujet grâce à des
expériences répétées. Il dépend de la motivation, de préréquis, de la matière et de la
9
Cf. A. FRANCE, repris par Paul FOULQUIE, Dictionnaire de la langue philosophique, Paris, P.U.F.,
1962, p. 149.
- 46 -
Le mode mutuel : Ici, les élèves s’instruisent eux-mêmes, les uns les autres, sous la
direction du maître. Ils deviennent, en ce sens, des moniteurs qui ont la charge de
transmettre la matière à leurs condisciples plus jeunes ou moins avancés dans la
compréhension de la matière. Pour y arriver, l’enseignant est obligé de sélectionner
les meilleurs élèves de la classe pour recevoir un complément de la matière.
Le mode mixte : Comme son nom l’indique, il consiste en une combinaison de trois
modes d’enseignement : Individuel, Simultané et Mutuel.
Il est très important que le maître ou l’enseignant évalue les enseignements et les
apprentissages en prenant comme unité d’évaluation la compétence. L’enseignant doit se
servir d’un tableau que nous proposerons ci-dessous pour compléter les données
recueillies après l’évaluation. L’élève qui réussit, nous le savons bien, est celui qui a
maîtrisé toutes les compétences du module.
apport des informations en retour sur le résultat des actions par rapport à son objectif
pédagogique assigné. Pour sa part, J.-M. de KETELET estime que l’évaluation est un
examen du degré d’adéquation entre un ensemble d’information et celui de critères
adéquats à l’objectif fixé en vue de prendre une décision.
TABLEAU 1. - Liste des verbes actifs pour la taxonomie cognitive (d’après METFESSEL, MICHAEL et KIRSNER, 1969)
1.1.2. Connaissance des faits particuliers Rappeler, reconnaître, acquérir, identifier Faits, informations factuelles, (sources), (noms),
(dates), (événements), (personnes), (endroits),
(périodes temporelles), propriétés, exemples,
phénomènes
1.20 Connaissance des moyens permettant l’utilisation
des données particulières
1.21. Connaissance des conventions Rappeler, identifier, reconnaître, acquérir Formes, conventions, usages, utilisations, règles,
manières, moyens, symboles, représentations, styles,
formats
1.22. Connaissance des tendances et des Rappeler, reconnaître, acquérir, identifier Actions, processus, mouvements, continuité,
séquences développements, tendances, séquences, causes,
relations, forces, influences
1.23. Connaissance des classifications et des Rappeler, reconnaître, acquérir, identifier Aires, types, caractéristiques, classes, ensembles,
catégories divisions, arrangements, classifications, catégories
1.24. Connaissance des critères Rappeler, reconnaître, acquérir, identifier Critères, bases, éléments
1.25. Connaissance des méthodes Rappeler, reconnaître, acquérir, identifier Méthodes, techniques, approches, utilisations,
procédés, traitements
- 51 -
1.32. Connaissance des théories Rappeler, reconnaître, acquérir, identifier Théories, bases, interrelations, structures,
organisations, formulations
2.00 Compréhension
2.10 Transposition Traduire, transformer, dire avec ses mots, illustrer, Significations, exemples, définitions, abstractions,
préparer, lire, représenter, changer, réécrire, représentations, mots, phrases
redéfinir
2.20 Interprétation Interpréter, réorganiser, réarranger, différencier, Pertinence, relations, faits essentiels, aspects, vues
distinguer, faire, établir, expliquer, démontrer nouvelles, qualifications, conclusions, méthodes,
théories, abstractions
2.30 Extrapolation Estimer, inférer, conclure, prédire, différencier, Conséquences, implications, conclusions, facteurs,
déterminer, étendre, interpoler, extrapoler, ramifications, significations, corollaires, effets,
compléter, établir probabilités
3.00 Application Appliquer, généraliser, relier, choisir, développer, Principes, lois, conclusions, effets, méthodes,
organiser, utiliser, employer, transférer, théories, abstractions, situations, généralisations,
restructurer, classer processus, phénomènes, procédures
4.00 Analyse
4.10 Recherche des éléments Distinguer, détecter, identifier, classer, Eléments, hypothèses, conclusions, assomptions,
discriminer, reconnaître, catégoriser, déduire énoncés (de fait), énoncés (d’intention), arguments,
particularités
4.20 Recherche des relations Analyser, contraster, comparer, distinguer, Relations, interrelations, pertinence, thèmes,
déduire évidence, erreurs, arguments, cause-effets,
consistances, parties, idées, assomptions
- 52 -
4.30 Recherche des principes d’organisation Analyser, distinguer, détecter, déduire Formes, modèles, buts, points de vue, techniques,
biais, structures, thèmes, arrangements,
organisations
5.00 Synthèse
5.10 Production d’une œuvre personnelle Ecrire, raconter, relater, produire, constituer, Structures, modèles, produits, performances, projets,
transmettre, créer, modifier, documenter travail (travaux), communications, efforts, faits
spécifiques, compositions
5.20 Elaboration d’un plan d’action Proposer, planifier, produire, projeter, modifier, Plans, objectifs, spécifications, faits, schématiques,
spécifier opérations, manières, solutions, moyens
5.30 Déviation d’un ensemble de relations abstraites Produire, dériver, développer, combiner, Phénomènes, taxonomies, concepts, schèmes,
organiser, synthétiser, classer, déduire, théories, relations, abstractions, généralisations,
développer, formuler, modifier hypothèses, perceptions, manières, découvertes
6.00 Evaluation
6.10 Critique interne Juger, argumenter, valider, évaluer, décider Exactitudes, pertinence, erreurs, véracité, défauts,
sophismes, précision, degré de justesse
6.20 Critique externe Juger, argumenter, considérer, comparer, Fins, moyens, efficience, économies, utilité,
contraster, standardiser, évaluer alternatives, plans d’action, standards, théories,
généralisations
- 53 -
TABLEAU 2. - Liste des verbes actifs pour la taxonomie affective (d’après METFESSEL, MICHAEL et KIRSNER, 1969)
1.20 Volonté de recevoir accumuler, choisir, combiner, accepter modèles, exemples, configurations, tailles, mètres,
cadences
1.30 Attention dirigée ou préférentielle Choisir, répondre corporellement, écouter, Alternatives, réponses, rythmes, nuances
contrôler
2.00 Réponse
2.10 Assentiment Se conformer, suivre, confier, approuver Directions, instructions, lois, lignes de conduite,
démonstrations
2.20 Volonté de répondre Offrir spontanément, discuter, pratiquer, jouer Instruments, jeux, œuvres dramatiques, charades,
parodies
3.20 Préférence pour une valeur assister, subsidier, aider, encourager Artistes, projets, points de vue, arguments
- 54 -
4.20 Organisation d’un système de valeurs Harmoniser, organiser, définir, formuler Systèmes, approches, critères, limites
5.00 Caractérisation par une valeur ou un système des
valeurs
5.10 Disposition généralisée Réviser, changer, compléter, réclamer Plans, comportements, méthodes, efforts
5.20 Caractérisation être bien évalué par ses pairs pour, être bien Humanitarisme, morale, intégrité, maturité
évalué par ses supérieurs pour, être bien évalué
par ses subordonnés pour
et
éviter, diriger, résoudre, résister Extravagances, excès, conflits, énormités
Module 3. IMPORTANCE ET FORMULATION DES OBJECTIFS
PEDAGOGIQUES
Toutes les réflexions soulevées dans les pages précédentes ont cherché à faire
comprendre ce qu’est la didactique générale et répertorier, dans la suite, les grands
pionniers (ténors) de cette discipline pédagogique pour décrire, enfin, les méthodes et
techniques utilisées pour transmettre le savoir aux élèves. Ici, le troisième module est
focalisé essentiellement sur l’importance et la formulation des objectifs pédagogiques en
éducation. Il sera question de donner la sémantique de quelques termes relatifs à l’objectif
pédagogique, l’importance des objectifs pédagogiques pour préciser justement leur place
dans l’enseignement, leurs classifications et formulations.
b) Les buts de l’éducation : Pour atteindre une finalité, il est obligatoire de passer par les
buts (moyens) bien définis. Ils reposent sur le choix des contenus, leur organisation
sous forme de programmes d’enseignement pour les divers niveaux de formation. Les
buts organisent le système éducatif de façon à ce qu’il contribue efficacement à réaliser
les finalités. Etant plus particuliers que les finalités, les buts sont plus concrets et
évolutifs parce qu’ils se renouvellent constamment.
En 1969, Jean PIAGET se lève contre l’impression des objectifs pour que la
leçon cesse de reposer sur une institution personnelle du maître mais sur les habiletés de
l’apprenant. C’est en fonction de l’objectif correctement formulé que l’action didactique
se déclenche. Les objectifs doivent être connus des élèves dans plusieurs institutions
scolaires de nos jours par l’enseignant et l’apprenant. Ceux-ci ne disposent pas d’une
fiche de capacités sur lesquelles l’évaluation portera à la fin de l’année. D’où il est utile
de mettre à la disposition du professeur le profil des traits soulignés (quand on sait où l’on
va, on a plus de chances d’y arriver et on peut mieux participer à sa propre formation).
En d’autres termes, les objectifs peuvent être présentés aux apprenants avant ou
pendant la leçon. Cette façon de procéder consiste à indiquer au début de la leçon un
objectif qui doit être compris par l’apprenant et la leçon aura à préciser la matière sur
laquelle l’apprenant pourra concentrer son attention et manifester ses compétences dont il
devra faire preuve. Les moyens d’évaluation et de formation font référence aux objectifs.
Les objectifs sont là pour préciser la direction dans laquelle vous voulez
conduire (éduquer) l’élève. Qu’est-ce à dire ?
« Si vous n’êtes pas sûr de l’endroit ou vous voulez aller, vous risquez de vous retrouver
ailleurs ». Cela veut dire que les objectifs améliorent la communication entre l’enseignant
et l’apprenant, et entre les élèves eux-mêmes. Ces objectifs servent au choix des activités
- 58 -
« Si vous distribuez une copie de vos objectifs à vos élèves, il ne vous reste plus grande
chose à faire ». Il est important que l’enseignant communique les objectifs à ses
apprenants pour que tous s’arment intellectuellement et permettre à chacun d’atteindre
les objectifs.
10
L’acronyme SMART a été créé par George T. DORAN pour mettre en valeur non seulement
l’importance des objectifs mais aussi pour relever la difficulté dans leur fixation (formulation).
- 59 -
Objectifs généraux : ce sont des énoncés les plus larges, les plus généraux et les plus
abstraits mais utiles au développement des programmes d’enseignement pour
concevoir les différents types de matières, en déterminer l’étendue à couvrir et définir
les buts généraux à long terme que l’éducation pourrait viser. Ainsi, les objectifs
institutionnels, terminaux (aboutissement de l’action éducative) et intermédiaires
(passage obligé entre deux apprentissages) sont des objectifs généraux. Ils sont
communs (à tout le monde) favorables à l’épanouissement des potentialités de l’élève
suivant la politique générale, les aspirations et les intérêts majeurs de la nation. Ce
niveau relève souvent, pour l’éducation, du Ministère sous tutelle.
capable d’effectuer, laquelle opération doit être attestée par un comportement qui en
est le résultat.
L.D. HAINAUT montre que la pédagogie par objectif est un effort de recherche
et une action visant à valoriser, à éveiller des capacités des apprenants. Cet enseignement
doit permettre aux apprenants d’exprimer librement les habiletés recherchées. La
pédagogie par objectif est souvent exprimée par d’autres appellations telles que « entrée
par objectifs », « pédagogie éclairée et justifiée par l’objectif », etc.
De ce qui précède, il ressort que la pédagogie par objectif est une approche qui
met l’élève au centre de toute activité d’apprentissage en insistant sur l’importance de la
définition des objectifs de sorte que l’on puisse élaborer des moyens nécessaires au
contrôle de l’efficacité de la démarche bien définie. Avec cette théorie, osons-nous croire,
les stratégies d’action didactique doivent être en harmonie avec les objectifs pour aider
l’apprenant à inscrire dans sa personnalité le comportement et la conception globale du
savoir que la société se fait de lui.
qu’être humain est le sujet actif de son apprentissage, il découvre ou construit ses
connaissances. Voilà pourquoi l’enseignement-apprentissage est conçu comme un
processus d’auto-développement et d’auto-épanouissement (auto-école, auto-formation).
Le credo de cette pédagogie, pour ainsi dire, stipule qu’enseigner, ce n’est pas transmettre
ou communiquer des connaissances, c’est plutôt les faire acquérir.
Cette pédagogie utilise les méthodes actives ou nouvelles. Elle fait participer
activement plusieurs élèves à l’action didactique. Ce qui favorise une participation utile
dans un environnement alimenté par les interactions personnelles entre participants.
L’opportunité est présentée aux élèves d’enseigner les uns aux autres et d’apprendre les
uns des autres. Il y a ouverture de vues dans l’approche compréhensive d’une réalité.
Cette pédagogie utilise des méthodes participatives à partir desquelles les élèves actifs
intellectuellement s’engagent dans le processus d’enseignement-apprentissage. Raison
pour laquelle on dit que l’élève doit construire lui-même son savoir.
Enseigner, en ce sens, ce n’est pas déverser les matières dans les têtes des élèves,
il requiert beaucoup plus que des paroles. Il nécessite l’apprentissage. L’élève doit être
actif, dynamique et intellectuellement engagé dans le processus didactique.
- 62 -
Dans le domaine scolaire, une compétence est une capacité d’action efficace face
à une famille de situations que l’on peut maîtriser parce qu’on dispose à la fois des
ressources nécessaires et la capacité de les mobiliser à bon escient, en temps opportun,
pour identifier et résoudre de vrais problèmes. Les ressources nécessaires pour une
compétence se réfèrent aux savoirs, savoir-faire, savoir-être et savoir-vivre. Ces
ressources fondamentales couvrent toute la vie de l’homme et l’éducation est conçue
comme un tout étalé tout au long de sa vie. C’est pourquoi au slogan « Education pour
tous » s’ajoute celui-ci : « Education permanente pour tous ». Dans le domaine
d’informatique, par exemple, les compétences des étudiant-e-s consistent à concevoir, à
faciliter et à développer leurs connaissances au profit de la société.
L’approche par compétence est basée sur le principe de l’intégration des acquis
scolaires, notamment par l’exploitation des situations d’intégration et la résolution des
tâches complexes (situations-problèmes). Elle donne du sens aux apprentissages, met
l’accent et insiste sur le transfert, l’intégration et l’évaluation des acquis. Elle corrige les
faibles de la PPO, spécialement en ce qui concerne le saucissonnage des disciplines et des
savoirs scolaires. Elle tente de rendre l’enseignement efficient en :
responsabilisant l’élève en tant qu’acheteur de son propre avoir ;
mettant l’accent sur ce que l’élève doit maîtriser à la fin de son apprentissage ;
montrant à l’apprenant à quoi sert tout ce qu’il apprend à l’école ;
permettant à l’élève d’utiliser ses acquis dans des situations significatives ;
offrant à l’élève l’occasion de résoudre des situations concrètes de sa vie.
11
Référentiel des compétences professionnelles et profils de sortie pour guider la formation initiale des
enseignants du secondaire général de la RDC, ESU, Juillet 2018, p. 10.
- 63 -
- Objectifs de l’APC
Précisons :
Un objectif terminal d’intégration (OTI) est une macro compétence qui recouvre
l’ensemble des compétences, l’ensemble des ressources-objectifs (savoir, savoir-
faire, savoir-être et savoir-vivre) d’une année (ou cycle). En tant que compétence,
l’OTI se définit à travers une famille de situations-problèmes relativement
complexes puisqu’elles recouvrent l’essentiel des acquis d’une année dans une
discipline donnée.
Une compétence de base (CB) est une compétence nécessaire à acquérir au bout
d’un cycle d’une année de scolarité. Les compétences de base sont des
compétences minimales (essentielles) ou des compétences socles que tous les
élèves doivent acquérir pour aborder, sans problème, les apprentissages ultérieurs,
des compétences strictement indispensables à l’élève pour la suite de son cursus.
- 64 -
La nature des objectifs éducatifs comprend trois niveaux dont chacun est
composé à son tour de trois domaines :
Nota bene : Les objectifs cognitifs concernent les capacités intellectuelles de l’individu
(citer, comparer, argumenter, analyser, définir) ; les objectifs socio-affectifs se
rapportent à toutes les manifestations de la vie affective et morale de l’individu
- 65 -
ainsi que ses relations avec autrui (avoir confiance en soi, servir, aider, animer,
adhérer, sauver) et les objectifs relevant du domaine psychomoteur ou sensori-
moteur concernent les capacités physiques liées à l’action (sensation et
mouvement). Exemples : manipuler, courir, construire, arranger, compter, étaler,
vendre, etc.
Illustration
L’objectif est une intention éducative qui consiste à savoir où on amène les
élèves. On envisage le seuil du niveau qu’on devra atteindre en imaginant les stratégies
adéquates. Il est recommandé, pour ce fait, à l’enseignant d’utiliser les verbes
comportementaux (verbes d’action) pour atteindre le seuil envisagé. L’objectif
opérationnel a comme indicateurs :
a) L’échéance ou timing qui consiste à savoir à quel moment l’objectif sera atteint. Dans
la plus part des cas, c’est à la fin de la leçon.
b) Le sujet désigne la personne qui va produire la performance ou le comportement
souhaité (observable). C’est l’apprenant qui pose l’action.
c) Les conditions de réalisation dans lesquelles le comportement attendu doit se réaliser
(Au terme de ce cours ; A la fin du 1er chapitre,…).
d) L’action à poser exprimée par un verbe d’action (être capable de…) ;
e) Le produit fait allusion au résultat attendu de l’action (enregistrer un document,
construire un triangle isocèle, décrire un mouvement uniformément varié, expliquer le
projet du cours de mécanique générale).
f) La performance (en respectant toutes les composantes d’élaboration d’un projet
pédagogique) qui se traduit par un résultat concret.
Plus précisément, la formulation concrète des objectifs oriente le contenu de la
matière à enseigner et les méthodes ou les techniques à appliquer ainsi que l’évaluation
doivent être conformes au processus d’enseignement-apprentissage. Pour bien formuler
un objectif, il est utile de se placer du point de vue de l’apprenant pour exprimer ses
besoins d’apprentissage, d’exprimer l’objectif en termes de comportement observable et
- 66 -
Il est important de savoir que la leçon ne se prépare pas immédiatement mais elle
interpelle l’enseignant à la réflexion et à la préparation de la matière nécessaire pour sa
transmission éventuelle. Pour aboutir à cette préparation, l’enseignant traverse trois
étapes, notamment la préparation lointaine, prochaine et immédiate.
- 68 -
En technique, la pratique sur un matériel réel est fortement exigée parce que la
pédagogie moderne demande que l’élève soit actif, qu’il observe, voit, touche, imite et
pratique et manipule. Il faut obligatoirement que l’élève qui apprend l’informatique/la
mécanique soit placé devant un ordinateur/une machine avec tous ses accessoires.
L’enseignement informatique ou électromécanique vise avant tout l’acquisition d’un
savoir-faire. Les matériels didactiques sont des objets qui aident l’enseignant à mieux
transmettre ses connaissances et appliquer correctement sa méthode. On peut citer
l’ordinateur, le disque dur, l’unité centrale, le flash disk, les maquettes, les dessins, les
images, etc. Ces outils ont pour rôle d’informer, d’illustrer, d’expliquer, d’attirer le
lecteur, de faire participer l’élève à l’action didactique.
En effet, nous voulons préciser qu’un matériel pédagogique désigne tout support
qui permet de conserver et de transmettre une information. Autrement dit, le matériel
didactique est un langage codé à interpréter à l’intention des élèves sans le dénaturer. Il a
comme fonction de motiver, d’éveiller l’activité intellectuelle (susciter des questions
inattendues) et renforcer l’intérêt de l’apprenant pour éviter un apprentissage axé
uniquement sur les théories ou la mémorisation. Cela signifie qu’un bon enseignant doit
savoir identifier les désirs et les préoccupations des élève de façon à leur faire acquérir
des performances qui répondent à leurs besoins à travers des matériels didactiques
intuitifs. Car ces derniers poussent les élèves à discuter, à examiner les faits et à établir
des considérations avec les situations observables dans leur milieu environnemental. Ils
amènent les apprenants à la créativité à partir de la technique, de la modélisation qu’ils
ont en présence.
D’une manière spéciale, le matériel didactique désigne tout matériel utilisé dans
une action pédagogique, soit pour l’organiser, soit pour la faciliter ou pour conquérir les
savoirs. C’est ainsi qu’on parle de matériels d’organisation, d’enseignement et
d’apprentissage.
On entend par matériels d’organisation, tout matériel qui contribue indirectement à
l’enseignement et à l’apprentissage pour faciliter leur bonne réalisation. Nous citons,
par exemple, le papier, le crayon, la craie, le tableau, la table, la latte, l’écran, le
stylo, etc. Ces objets sont utilisés par l’enseignant ou par l’apprenant.
On entend par matériels d’enseignement, tout matériel utilisé soit pour la préparation
des leçons, soit pour leur facilitation, leur communication ou leur compréhension. Ils
sont de l’apanage de l’enseignant. On peut citer les matériels didactiques et les
documents de référence où l’on peut trouver les matières enseignées ou à enseigner :
le manuel scolaire, les tableaux didactiques, les croquis, les maquettes, etc. Ces
matériels entrent dans le cadre du matériel didactique traditionnel. Le matériel
didactique moderne constitue les moyens audio-visuels, c’est-à-dire qu’ils font appel
à la vue et à l’ouïe. Les plus courants sont la projection fixe (diapositive), la
projection animée (cinéma), l’électrophone (tourne disque), le magnétophone
(l’enregistreur), la radio, la télévision ainsi que l’ordinateur.
- 70 -
On entend par matériels d’apprentissage, les matériels que l’élève utilise pour
apprendre. Ils sont exploités par l’apprenant lui-même. C’est le cas, par exemple, des
notes des cours des élèves, les documents de référence, etc.
L’évaluation permet de mesurer les progrès réalisés, déceler les faiblesses et les
lacunes en vue de concevoir des remèdes appropriés. L’évaluation peut se faire par écrit
ou par oral ; mais aussi avec des travaux pratiques. Ceux-ci sont les plus utilisés en
technique. En effet, les travaux pratiques peuvent avoir la forme des exercices, des
productions des maquettes ou productions documentaires par la saisie (un texte et
l’impression des textes). Ces travaux doivent être en rapport avec la matière à enseigner.
Les étapes d’une leçon didactique indiquent les moments essentiels de l’acte
d’apprentissage. Nous décrivons chacun de ces moments, préciser la fonction et mettre en
lumière le rôle de l’enseignant à chacune de ces étapes. Il s’agit de l’introduction, du
développement, de la synthèse et de l’application.
lui permettra d’effectuer en vue d’évaluer son degré d’intérêt pour cet objectif. Au
premier moment d’apprentissage, l’apprenant ne connaît pas le contenu, ne maîtrise
pas encore la compétence mais il se fait déjà une idée de ce qu’il sera ou saura après
l’apprentissage. Ici, l’enseignant a le devoir de communiquer en termes clairs et
précis l’objectif de l’apprentissage à l’élève et stimuler chez lui le désir d’apprendre,
d’investir et de suivre l’enseignant. Ce dernier, pour réaliser cette tâche, s’interroge
sur l’intérêt des apprenants, leur âge, leur niveau de développement et leurs capacités.
Pour introduire la leçon, l’enseignant commence par le rappel (révision/prérequis)
des notions apprises précédemment, la motivation pour susciter l’intérêt de l’élève et
l’annonce du sujet pour préciser ce sur quoi repose la matière du jour à apprendre.
Il existe plusieurs manières de présenter une fiche de préparation et cela selon les
différents milieux d’éducation. Nous vous proposons ici une fiche de préparation sous
forme de T, généralement utilisée, qui reprend les 4 moments d’apprentissage. Cette fiche
comprend deux parties, notamment la partie administrative (Entête) et la partie
pédagogique ou méthodologique (pratique). L’entête reprend les éléments spécifiques de
l’école et de l’enseignant (son identité). La partie pédagogique comprend les 4 moments
précités. Elle est subdivisée en deux grandes parties, à savoir les méthodes et procédés
ainsi que celle de la matière à enseigner. Les méthodes et procédés font allusion aux
- 73 -
stratégies pédagogiques, aux matériels didactiques ou intuitifs et aux autres aspects des
questions relatives au sujet du jour. La partie réservée à la matière renferme le contenu de
la leçon et les annexes de ce contenu allant de l’introduction jusqu’à l’application.
Prenons l’exemple d’une leçon de 45 minutes à l’enseignement secondaire.
5’ III. SYNTHESE
5’ IV. APPLICATION
- 74 -
Explications
INTRODUCTION
DEVELOPPEMENT
SYNTHESE
APPLICATION
A cet égard, il est nécessaire de souligner que l’enseignant est l’agent qui
détermine les techniques de communication pédagogique à utiliser en classe. La
communication étant ce processus qui caractérise la transmission du savoir, l’enseignant
constitue l’expéditeur de l’information et l’élève devient le receveur (destinateur). Il ne
reçoit pas la matière à la manière d’un enfant qui reçoit une banane. Recevoir signifie
s’approprier l’enseignement/l’apprentissage et en profiter abondamment. Voilà pourquoi,
en vue de favoriser une bonne compréhension de la matière, l’enseignant est obligé
d’afficher un modèle de comportement du point de vue attitudes vis-à-vis des apprenants,
positionnement en classe et habillement (propreté). Avoir un jugement droit (objectif),
être bien instruit, posséder les connaissances professionnelles, être capables de motiver et
d’encourager les enfants, renforcez positivement leurs comportements qui vont dans un
sens espéré, exercer honnêtement son métier sont quelques-unes des qualités
intellectuelles d’un enseignant. Moralement parlant, un véritable éducateur doit être
pieux, exemplaire, dévoué, patient, calme, bon, ferme, juste, ponctuel, bref, un homme
intègre. Du point de vue physique, l’enseignant doit avoir une santé saine, une voix
sonore (claire et limpide), une vue normale et une oreille attentive.
1. Expliquer les aphorismes suivants : « L’éducation se fait beaucoup par l’exemple que
par la parole ». « On n’est pas éducateur si on n’a pas de provisions inépuisables de
patience ».
- 76 -
Il s’agit des documents (supports) utilisés par l’enseignant pour bien préparer sa
matière à transmettre aux élèves en classe. Ces documents répondent principalement aux
nécessités de l’exercice de son métier et constituent des repères permanents pour guider
l’enseignant dans sa noble tâche pédagogique quotidienne. On peut citer :
Le programme national doit être officiel, connu par tous. C’est un guide de
l’enseignant, un canevas qui montre et précise les matières correspondantes à chaque
niveau d’études. Il permet à l’enseignant d’être logique dans la transmission des matières,
d’éviter les tâtonnements et les imprécisions dans la préparation des leçons journalières.
Le programme officiel est en quelque sorte un outil pédagogique qui trace les lignes de
conduite dans la manière d’attribuer telle matière à telle catégorie d’apprenants. Ce
document est étudié minutieusement et élaboré sur le plan psychopédagogique et
scientifique en rapport avec les réalités socio-culturelles ainsi qu’avec l’évolution de la
science et de la technique. Indispensable et incontournable pour chaque éducateur dans
l’exercice de ses fonctions, le programme national retrace les directives méthodologiques
à suivre en conformité avec chaque discipline et dans chaque niveau d’étude.
2 10/03 – 17/03
3 19/03 – 21/03
4 23/03 – 30/03
du 19 au 26/03
Octobre du 03 au 10/04
du 12 au 17/03
du 18 au 25/03
Novembre du 02 au 09/03
Les avantages d’un journal de classe de l’enseignant sont multiples. Il donne des
habitudes d’ordre et de méthode, oblige à prévoir, donne de l’assistance et favorise la
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Les préparations des leçons sont faites sur des feuilles mobiles, en papier de
bonne qualité assurant une durée suffisante ou dans un cahier conforme. La préparation se
trouve à mi-chemin entre la programmation et l’action. Cela signifie qu’elle se prépare
d’une façon pratique mais s’exécute de manière théorique, verbale et concrète. Préparer
une leçon revient à donner une réponse adéquate à une question posée en rapport avec la
leçon du jour. Voilà pourquoi, la leçon doit être préparée avec tout le sérieux en
harmonisant certains aspects technico-méthodologiques, psychopédagogiques et
scientifico-culturelles en vue de déclencher correctement l’action pédagogique.
Rappelons que le modèle d’une fiche de préparation a été abordée et expliquée par le
module 4.
L’éducateur indique avec clarté et précision pour chaque élève de sa classe et par
ordre alphabétique les points obtenus pour chaque interrogation, devoir ou examen. Ce
cahier permet de retenir la date à laquelle l’interrogation a été faite, de connaître les
différentes cotes de l’élève, d’être à jour concernant son évolution dans la manière de
travailler. L’enseignant a intérêt de bien soigner ce cahier car c’est l’un des outils par
lesquels il peut se défendre lorsque l’enfant affirme avoir réussi ou avoir participé à
l’interrogation. Ce document met à nu les résultats de chaque apprenant. Il résolve tout
problème lié à la perte ou à la distribution gratuite des points. C’est un document
primordial et l’une des preuves de vérification en cas de conflits des points obtenus par
l’élève. Sur ce, l’éducateur doit éviter les erreurs dans la copie des points.
- 80 -
Tout élève doit avoir ses cahiers des notes et ceux des devoirs. Les cahiers des
notes contiennent les résumés des matières enseignées. Ils sont importants en ce sens que
l’élève s’en sert pendant l’étude en vue d’une évaluation ultérieure (devoirs et examens).
Ces cahiers, bien couverts, sont régulièrement contrôlés par l’enseignant. Chaque cours a
un cahier spécifique. On n’amasse pas les notes des matières enseignées dans un même
cahier au risque de ne pas distinguer les différents résumés y contenus. Le cahier des
devoirs contient spécifiquement les différentes tâches que l’élève doit réaliser, des
exercices à résoudre pour mieux approfondir la matière. Ces devoirs ne sont pas à
négliger. Ils doivent être prise en considération, être corrigés par l’enseignant pour
encourager certainement les élèves à travailler plus davantage.
Outre ces documents, l’élève peut disposer aussi d’un horaire des cours comme
son enseignant pour qu’ils restent tous au même diapason. Il ne lui est pas interdit
également d’avoir un cahier dit cahier d’explications dans lequel il mentionne les mots
clés pendant l’explication de la matière par l’enseignant. Les livres comme références
scientifiques sont aussi d’une grande importance pour l’apprenant.
Exercices
Ici, nous voulons juste montrer aux étudiants comment se présente le programme
officiel d’informatique de l’enseignement secondaire et professionnel, toutes les options
confondues. Aussi, quelques objectifs spécifiques seront précisés. Ce programme n’est
pas intouchable ni exhaustive.
Présenter les contenus des matières d’informatique pour chaque classe au niveau
secondaire ;
Définir les objectifs terminaux d’intégrations des cours d’informatique dans
chaque groupe ;
Présenter l’objectif général du cours d’informatique comme cours de culture
général.
Windows.
Chapitre IX : Personnalisation 1. Donner des couleurs de son choix à Windows ;
9.1. Personnalisation du bureau 2. Choisir un arrière-plan et un écran de veille ;
9.2. Autres aspects de la personnalisation 3. Personnaliser la barre des tâches ;
4. Créer des raccourcis.
Chapitre X : Réseaux 1. Définir et illustrer la notion de réseaux
10.1. Généralités sur les réseaux informatiques ;
10.2. Internet 2. Présenter les avantages et les inconvénients d’un
réseau informatique ;
3. Distinguer un réseau local (Intranet) du réseau
international mondial (Intranet) ;
4. Présenter les diverses fonctions de l’internet ;
5. Naviguer sur Internet ;
6. Exploiter les diverses fonctionnalités de
l’internet.
Chapitre XI : Sécurité 1. Définir et illustrer la notion des virus
11.1. Virus informatiques informatiques ;
11.2. Maintenance préventive 2. Indiquer comment protéger l’ordinateur contre les
virus informatiques ;
3. Présenter des notions élémentaires de
maintenance matérielle et logiciel.
Logiciel d’application
- Définition ;
- Rôle ;
- Types.
- Démarrage de l’ordinateur
Connectique des périphériques à l’unité centrale (voir
l’ordinateur fixe)
Ouverture de l’ordinateur
Lancement d’un programme
Fermeture de l’ordinateur
Système d’exploitation
Créer les fichiers et les MS-DOS :
dossiers dans un ordinateur - Définition ;
- Etude de quelques commandes ;
- Gestion des fichiers et des dossiers en MS-DOS.
WINDOWS :
- Présentation (Explorateur Windows, bureau, poste de
travail, corbeille) ;
- Gestion des fichiers et des documents en Windows
Maîtriser les bases du Notion de fichiers et de documents
traitement des textes Création d’un dossier
Copie ou déplacement de fichiers et de dossiers
Suppression de dossiers et de fichiers
Recherche de fichiers et de dossiers
Modification du nom de fichier ou de dossier
Restauration d’objets supprimés.
Affichage du contenu d’un dossier ;
Application sur la création des dossiers et des fichiers des
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BRANCHE : INFORMATIQUE
Fonction 1. TENIR LA COMPTABILITE
Compétence intégrée 1.1. Enregistrer les opérations comptables
Compétence 1.1.1. Enregistrer et classifier les documents comptables
Ressource Objectif spécifique Contenu des matières Indications méthodologiques
R03. Consigner les documents Enregistrer les données dans Excel : L’enseignant apprend à l’élève
dans les registres appropriés. un fichier. - L’accès dans le logiciel Excel ; comment saisir et enregistrer les
- Présentation de l’Interface de l’Excel (Feuille, dossier, données sur Excel.
zone de formule, cellule) ;
- Saisie des données dans les cellules ;
- Enregistrement des données ;
- Ouverture et fermeture du dossier Excel ;
- Sélection des cellules (avec la souris, clavier) ;
- Modification de la taille des cellules (ligne, colonne) ;
- Formation des cellules :
Mise en forme (police, style, couleur, taille)
Création des bordures
Modification de format de nombre
Alignement des contenus d’une cellule, etc.
Tri des données
Insertion d’une formule
Notions sur la référence relative
Notions sur la référence absolue.
Compétence 1.1.4. Comptabiliser les opérations liées aux stocks
R02. Journaliser les opérations Elaborer la facture sous Excel Elaboration de la facture sous Excel : L’enseignant met à la
de facturation. Saisie des données ; disposition de l’apprenant les
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Utiliser l’internet pour Rappel sur le courrier électronique L’enseignant initie l’apprenant à
certaines correspondances Création d’un compte e-mail ; utiliser l’internet de manière
Accès à un compte e-mail ; approfondie.
Déconnexion d’un compte e-mail.
Le courrier électronique
Transfert ou faire suivre un mail ;
Envoi des messages à plusieurs destinataires à la
- 99 -
fois ;
Utilisation de la rubrique C.C. et CCI dans l’envoi
des messages (leur rôle) ;
Envoi par message avec document attaché ;
Téléchargement d’un document attaché (conditions à
observer pour télécharger un document attaché) ;
Autres services appliqués aux affaires (e-banking,
commerce électronique).
Applications.
Compétence 2.1.4. Veiller à l’archivage rationnel des documents
R02. Veiller à la protection des Assurer la protection des Conservation des données sur les supports : L’enseignant initie l’apprenant à
archives archives sur les supports Flash disk (Clé USB) ; conserver les documents saisis
informatiques. CD (CD-R, CD-RW) ; sur les supports informatiques.
Disque dure externe (Box).
NIVEAU : 5ème Commerciale et Gestion
BRANCHE : INFORMATIQUE
Fonction 2. PARTICIPER A L’EXERCICE DE CERTAINES ACTIVITES ADMINISTRATIVES
Compétence intégrée 2.1. Gérer les documents
Compétence 2.1.2. Traiter les documents
Ressource Objectif spécifique Contenu des matières Indications méthodologiques
R02. Saisir les différentes Approfondir la mise en forme Rappel des notions (4ème) : A l’aide d’une situation-
correspondances et autres. des textes et autres outils de - Sélection d’un texte ; problème, l’apprenant saisira
traitement de texte. - Mise en forme d’un texte (police, style, couleur, taille, une correspondance en utilisant
soulignement) ; les notions approfondies de
- Exercices d’applications (liste à puce, numéro), etc. traitement des textes.
Numérotation des pages ;
Insertion des notes de bas de page ;
Insertion d’un graphique ;
Insertion d’une image ;
Création des tableaux complexes ;
Applications des formes automatiques (figures
géométriques, drapeau et autres) ;
Applications conduisant à la saisie des lettres commerciales
selon une disposition donnée.
Utiliser l’internet dans le cadre Rappel sur les documents attachés : L’enseignant mettra l’apprenant
de la correspondance. - Cas d’application sur l’attachement des documents (Word, devant plusieurs cas qui
Excel) ; nécessitent l’utilisation de
- Envoi d’un document attaché ; l’internet.
- Réception d’un ou de plusieurs documents attachés
(téléchargement, …) ;
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1.1. Introduction
1.1.1. Modules
a) Informatique générale
b) Logique de programmation
c) Programmation (Basic, Visual Basic)
d) Système d’exploitation (Dos, Windows)
e) Bureautique (Word, Excel)
3. Pour la programmation
Traduire un algorithme de résolution des problèmes en un langage de
programmation.
5. Pour la bureautique
Exploiter le Word et l’Excel
1.1.3. Remarque
Les différents modules s’étendent sur les 4 années du cycle long de l’option «
commerciale & informatique ». En d’autres termes au courant d’une même année, les thèmes
abordés peuvent concerner plusieurs modules.
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1.2.1. Modules
Informatique générale
Systèmes d’exploitation
Logique de programmation
Langage de programmation
binaire ;
4. Convertir en DCB ;
5. Présenter les avantages du code ASCII ;
6. Coder en ASCII.
Chapitre V : Initiation à la logique de Voit troisième générale.
programmation
5.1. Concepts de base
5.2. Symboles utilisés en programmation
1.2.1. Modules
Informatique générale
Systèmes d’exploitation
Bureautique
Logique de programmation
Langage de programmation
26. FREINET, С., Les techniques Freinet dans l'enseignement technique et les centres
d'apprentissage. TAS, 4 (1959).
27. GEAY, A., L'école de l'alternance. Paris, L'Harmattan, 1998.
28. GOFFARD, M., Le problème de physique et sa pédagogie. Paris, ADAPT, 1994.
29. GRIGNON, C., L'ordre des choses. Paris, Edition de Minuit, 1971.
30. HOUSSAYE, J., Ecole et vie active. Neufchâtel, Delachaux et Niestlé, 1987.
31. HOUSSAYE, J., Le triangle pédagogique. Théorie et pratiques de l’éducation
scolaire, Berne, Peter Lang, 2000.
32. IBEKI, L., Didactiques générales. Kinshasa, Saint Paul, 2005.
33. JOHSUA, S., DUPIN, J.J., Introduction à la didactique des sciences et des
mathématiques. Paris, P.U.F., 1993.
34. JONNAERT, P., Un recadrage des didactiques contemporaines des disciplines.
Québec, Edition CIRADE, 2000.
35. JOURNOUD, M., Les principes pédagogiques à appliquer dans les leçons
professionnelles. TAS, 7 (1947).
36. KAMBAYI BWATSHIA, J., L’avenir de l’enseignement supérieur et universitaire
en RD. Congo. Faillite de la raison et raisons de la faillite. Kinshasa, Médiaspaul,
2019.
37. KAPUKU NGANDU, O., Les techniques de Communication pédagogique
cours/séminaires. UPN, Ecole Doctorale, 2007-2008.
38. LASZLO, P., La parole des choses. Paris, Herman, 1994.
39. LEFÈVRE, R., ESCAULT, A., BOULDOIRES, B., Conceptions d'étudiants et choix
des contenus d'enseignement, dans Les sciences de l'éducation, 1 (1994), p. 69-91.
40. LEGOUX, Y., Du compagnon au technicien. Paris, Techniques et Vulgarisation,
1972.
41. LEMEIGNAN, G., WEIL-BARAIS, A., Construire des concepts en physique. Paris,
Hachette, 1993.
42. LEON, A., Formation générale et apprentissage du métier. Paris, PUF, 1967.
43. LIEURY, A. & FENOUILLET, F., Motivation et réussite scolaire. Paris, Dunod,
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44. MAGER, R.P, Comment définir les objectifs pédagogiques. Paris, Bordas, 1987.
45. MALGLAIVE, G., Quelle pédagogie pour les nouvelles technologies ? Paris, La
Documentation Française, 1987.
46. MARTINAND, J. L. et al., Nouveaux regards sur l'enseignement et l'apprentissage
de la modélisation en sciences. Paris, INRP, 1994.
47. MARTINAND, J. L., Didactique des sciences et formation des enseignants, notes
d'actualité, dans Les sciences de l'éducation 1 (1994), p. 16-24.
48. MARTINAND, J.L. et al., Enseignement et apprentissage de la modélisation en
sciences. Paris, INRP, 1992.
49. MARTINAND, J.-L., Connaître et transformer la matière. Berne, P. Lang, 1986.
50. MASAMBA N’KAZI-ANGANI, S., Didactique Générale. Pratique de
l’enseignement (3e édition). Kinshasa, Editions Volcan International, 2018.
51. MATRAY, F., Pédagogie de l'enseignement technique. Paris, P.U.F, 1952.
52. MÜLLER, J.-P., Les enseignements technologiques. Deux approches pédagogiques
actuelles. Strasbourg, CDRP, 1975.
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