Hydro Carbure
Hydro Carbure
Département de Biologie
THEME
Présenté par:
BEBBA Dalal.
BEN DEROUICHE Nadjet.
Devant le jury:
Introduction 1
Première partie : La pollution atmosphérique par les hydrocarbures et les bio indications
Chapitre I : pollution atmosphérique
I- La pollution 3
I.1- Définitions 3
I.2- Les différents types de pollution 3
I.3- Classification des polluants 4
II- La pollution atmosphérique 5
II. 1- Définition de la pollution atmosphérique 5
II.2 -Différentes échelles de la pollution 5
II.3-Classification des polluants atmosphériques 5
II.4- Paramètre influençant de la dispersion des polluants 6
II.4.1- Les facteurs météorologiques 6
II.4.2 –Les facteurs topographiques 8
II.5. Passage des polluants de l'atmosphère dans l'eau et les sols 8
II.6-Lutte contre la pollution atmosphérique 8
Chapitre II : La pollution atmosphérique par les hydrocarbures
I-les hydrocarbures 10
I.1- Définition 10
I.2- Origine des hydrocarbures 10
I.3- Nature des hydrocarbures 10
I.4- Propriétés physico-chimiques des hydrocarbures 14
I.4.1- Propriétés physiques 14
I.4.2 -Propriétés chimiques 14
I.5-Utilisation des hydrocarbures 15
II -La pollution atmosphérique par les hydrocarbures 15
II.1-Definition 15
II.2- Sources de la pollution atmosphérique par les hydrocarbures 16
II.2.1- Source naturelle 16
II.2.2- Source anthropique 16
II.3- Les conséquences de la pollution par les hydrocarbures 16
II.3.1-Sur les biocénoses 16
II.3.2-Sur le milieu marin 17
II.3.3-Sur le milieu terrestre 17
Chapitre III les bio- indications
N° Titre Page
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08 Phoenix dactylifera 37
* Caduc : Se dit de tout organe végétal qui tombe, annuellement ou occasionnellement, aussitôt
après avoir remplis sa fonction.
* Chlorose : Altération de la cou leur des feuille par absence de formation de chlorophylle.
* Cryptophyte : Plantes qui pour se protéger du foi de ne conserve en hiver que ses parties
souterraines (bulbe tuberculé, rhizome, drageon).
* Génotype : Ensemble des caractères génétiques transmis d’une génération à la suivante et
assurant la capacité de réaliser tel ou tel phénotype chez un individu.
* La corrélation : Outre la détermination de la forme de la liaison entre les variables, il faut
déterminer son intensité.
* La régression : La relation qui lie les variables, X et Y par exemple, est synthétisée par une
courbe dite courbe de régression.
* Phytotoxicité : Propriété, pour une substance ou une préparation d’occasionner aux végétaux
des altérations passagères ou durables (Les herbicides sont phytotoxiques)
* Transplantation : En phytotéchnie, opération qui consiste à déterrer une plante pour la
replanter ailleurs.
*Brise vent : Obstacle matériel destiné à réduire la vitesse du vent.
*Chlorophylle : Pigment vert élaboré par les chloroplastes
*Cryptogame : Se dit d’une plante sont les organes de la reproduction ne sont pas apparentes.
*Nécrose : Transformation d’ordre biochimique qui se produit dans les tissus après la mort des
cellules.
*Pérenne : Se dit d’une plant qui, normalement annuelle ou bisannuelle, peut devenir vivace ; ce
dit aussi de la partie de la plante (bulbe, tubercule…etc) qui chez les espèces vivaces, reste
vivante pendant l’hiver.
*Photosynthèse : Synthèse de matière organique réalisée a l’aide de l’énergie lumineuse par les
végétaux chlorophyllien.
*Plasmolyse : Phénomène osmotique an cours du quel une cellule à paroi rigide perd de l’eau et
voit diminuer le volume délimité par sa membrane cytoplasmique ou état d’une cellule subissant
ce phénomène.
*Pollution : Résultat de l’action de salir ou de souiller de rendre malsain ou dangereux.
* acidification : En pédologie phénomène par les quels les cations métalliques du complexe
absorbant (calcium Ca++, magnésium, Mg++) sont remplacés par des ions H+.
* Eutrophisation : dégradation de la qualité des eaux continentales (lacs étranges) provoquée
par des apports excessif des 'éléments minérales.
* Synergie : Amélioration de l'efficacité d'un produit (engrais, substances) par le fait de son
association avec un autre produit.
* Mutation : la mutation créée une modération de l'information directement transmissible.
* Bio indication : c'est une méthode d expérimentale qui consiste mesure la réponse des ponses
des organismes à la pollution atmosphérique.
* Bio accumulation : elle nécessite des municipalités complexes au laboratoire et n'est pas
adoptée à un usage pédagogique, cette méthode permet de doser les métaux lourds, le fluore, les
élément radioactifs, les hydrocarbures aromatique polycycliques les dioxines, et furannes.
Introduction
Introduction
La pollution de l’air est un problème très ancien qui date depuis la période préhistorique
où la consommation d’engrais a commencé d’augmenter. La révolution industrielle et l’évolution
technologique sont à l’origine de cette augmentation de la quantité des polluants émise dans l’air
(ARQUES, 2001).
La pollution fait partie aujourd’hui de notre vie. Elle touche tout l’écosystème (l’air, l’eau,
le sol et le végétal) .Il existe une pollution locale, régionale ou mondiale, certaines sont
réversible d’autre non, malheureusement. Il est urgent de réagir contre des déchets et des
polluants qui empoisonnent peu à peu notre planète.
Les problèmes lies à la pollution atmosphérique sont devenus ces dernières années une
préoccupation permanente pour les pouvoirs publique, les scientifiques et même la société civile.
Les produites pétroliers (huile minérale et gaz) représentent une source d’énergie pour
toutes les activités, mais constituent une source de pollution importante vu qu’ils engendrent des
masses énormes de résidus de combustion.
La nécessité d’estimer les quantités présentes de contrôler l’accumulation des produits
pétroliers, leurs transformations et leur devenir, comme d’en estimer l’impact sur la flore, la
faune et l’environnement devient une priorité (KHELIL ,2004).
L’Algérie occupe la 12 eme place mondiale en production de pétrole, les réserves de pétrole,
essentiellement celles du bassin de Hassi Messaoud (989 MT produits en 1980), ces production
font que notre pays développe de plus en plus une industrie pétrolière qui n’est pas sons effets
sur notre écosystème saharien réputé très fragile (MESSAOUDI et GHOGALI, 2005).
Dans le cadre de ce mémoire de fin d’études l’objectif de notre travail est de mettre en
évidence détection de la pollution atmosphérique par les hydrocarbures à l’aide d’un bio
indicateur lichénique (Xanthoria parientina)et quelques végétaux supérieurs (Casuarina
equistifolia, Phoenix dactyliféra). L’utilisation des bio indicateurs et bio accumulateurs et
certains végétaux supérieurs peut fournir des indications très intéressantes quant à la qualité et
les caractéristiques du milieu naturel, ils permettent également de mettre en évidence, aussi
précocement que possible,les modification naturelles ou provoquées. (BLANDIN, 1986)
Le choix de la ville de Hassi Messaoud (Wilaya de Ouargla, sud-est d’Algérie) comme
lieu d’étude pour ce projet, il est basé sur le fait que cette ville est particulièrement marquée par
une urbanisation rapide concentrée en plein champ pétrolier et un pôle attractif et constitue une
véritable métropole économique, grâce aux activités d’exploration, de production et de transport
des hydrocarbures.
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Introduction
Pour réaliser la présente étude nous avons utilisés différents bio indicateurs (bio
accumulateurs) à savoir les transplants licheniques (Xanthoria parientina) et des végétaux
supérieurs, concernant : Phoenix dactylifera (espèces endémique) et Casuarina equisetifolia
(espèces introduite).
Notre travail est soigneusement structuré en trois parties :
La première partie a été consacrée à une synthèse bibliographiques sur la pollution
atmosphérique par les hydrocarbures et leurs effets écotoxicologiques, suivie d’une étude sur la
bio indication en l’occurrence les lichens et les végétaux supérieurs et leurs pouvoir indicateurs.
Dans la seconde partie nous présenterons dans un premier temps la zone d’étude tout en
précisant le choix des sites d’échantillonnage et dans un autre temps le protocole expérimentale
globale avec toutes les techniques analytiques utilisées dans cette études.
Enfin, dans la dernière partie, nous avons présenté les résultats obtenus et leurs
interprétations.
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Chapitre I La pollution atmosphérique
I- La pollution
I .1- Définitions
I .1.1-Pollution
Il y a des nombreuses définitions qui ont été données par les experts. Parmi celle ci nous
retiendrons la suivante Publiée dans un rapport rédigé en 1965 ; par le Comité Scientifique
Officiel de la maison Blanche intitulé "pour restaurer la qualité de notre environnement ":
« La pollution, dit ce rapport, est une modification défavorable du milieu naturel qui apparaît en
totalité ou en partie comme un sous-produit de l’action humaine, à travers des effets directs ou
indirects alternant les critères de répartition des flux d’énergie , des niveaux de radiation de la
constitution physicochimique du milieu naturel et de l’abondance des espèces vivantes .
Ces modifications peuvent affecter l’homme directement à travers des ressources agricoles,
en eau et autres produits biologiques. Elles peuvent aussi l’affecter en altérant les objets
physiques qu’il possède, les possibilités récréatives du milieu, ou encoure en enlaidissant la
nature» (RAMADE, 1995).
I.1.2- Polluant
C’est une substance émise soit par l’activité humaine soit par un processus naturel qui
affecte l’homme et l’environnement (AYADI, 2002).
I.1.3- Site Pollué
Espace aérien, souterrain ou hydrique contaminé par des substances ou polluants de nature
minérales, organiques, où bactériologies du aux activités de production où de transformation et
de transport qui par négligence conduit à l’apparition de dommages et risque dans l’espace a
contaminé.
I.1.4- Pollution accidentelle
C’est la conséquence d’une contamination d’une source naturelle (air, eau, sol) suite a un
rejet accidentel du à une erreur de manipulation, ou à une défaillance du système d’exploitation
où autre.
I.I.2- Les différents types de pollution
Les classifications des types les pollutions selon le milieu considéré :
Le sol, l’eau des lacs, rivières et Mers (l’hydrosphère) ou l’atmosphère (HAMELIN et al 2000).
les pollutions du sol ; les sources responsables de ces pollutions sont résultent : épondage
d’engrais, ou de pesticides, décharge publique ;
les pollutions de l’hydrosphère ; les effluents d’une usine, les égouts d’une ville ou un
pétrolier accidenté ;
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Chapitre I La pollution atmosphérique
les pollutions de l’atmosphère est un ensemble encore plus vaste problèmes (Smog, pluie
acide, effet de serre).
3- Classification des polluants
Tout d’abord grouper les agents polluants selon leur nature : physique, chimique, et
biologique ...etc. (Tableau I).
En réalité, aucune de ces méthodes n’est vraiment satisfaisante car une même substance
peut présenter diverses modalités d’action. (RAMADE ,1995)
Tableau I : Classification des pollutions.
Ecosystèmes
Nature des polluants Atmosphère
Continentaux Limniques Marin
1. Polluants physiques
Radiations ionisantes………... + + + +
Pollution thermique…………. + +
2. Polluants chimiques
hydrocarbure et leurs produits
de combustion………………. + + + +
Matières plastiques………..… + + + +
Pesticides……………………. + + +
Détersifs…………………….. + +
Composés organique de
synthèse divers……………… + + + +
Dérivés au soufre……………. + + +
Nitrates…………………….... + + +
Phosphates…………………... + + +
Métaux lourds……………….. + + + +
Fluorures…………………….. + +
Particules minérales (aérosols) + +
3. Polluants biologiques
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Chapitre I La pollution atmosphérique
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Chapitre I La pollution atmosphérique
- Hydrogène sulfuré
-Ammoniac
-Monoxyde et dioxyde de carbone
-Dérivés du plomb
-Clore et chlorures
-Fluore et fluorures
II.3.2-Polluants organiques
- Dérivés du carbone ; les hydrocarbures, aldéhydes et cétones, composés organiques du soufre
(sulfure).
II.3.3-Aérosols
-Particules solides (poussières, fumées).
- Particules liquides (brouillards, gouttelettes).
Les polluants énumérés peuvent se rencontré simultanément, ce qui permet tout de suite de
comprendre combien est complexe la pollution atmosphérique.
Les principaux polluants de l’air sont représentés dans le tableau II.
II.4- Paramètre influençant la dispersion des polluants
La dispersion des polluants dans l'atmosphère peut être influencée par des facteurs
météorologiques (vents, températures, précipitations) ainsi que des facteurs topographiques
(relief). (GUELLE et EMMANUEL, 1998).
II.4.1- Les facteurs météorologiques
La météorologie est un élément essentiel dans l’appréhension des phénomènes de
dispersion de la pollution. Des paramètres météorologiques, on tire deux informations : les types
de temps favorables ou défavorables à la dispersion des polluants d’une part, et les types de
temps favorables à ou défavorables à la transformation physico-chimique des polluants
(GUELLE et EMMANUEL, 1998).
II.4.1.1- Le vent
Le vent agit par sa fréquence, son intensité et la direction, où balayage et sur dispersion des
polluants, son absence provoque la stagnation des polluants. Aggravant le problème de la
pollution par condensation (GUELLE et EMMANUEL, 1998).
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Chapitre I La pollution atmosphérique
II.4.1.2- La température
Influe se plusieurs façons. Tout d’abord une faible température entraîne un changement de
comportement des gens en favorisant une hausse du chauffage urbain et de l’utilisation des
véhicules, ce qui augment les émissions. Mais la température agit aussi dans la formation de
polluant secondaire tels que l’Ozone (GUELLE et EMMANUEL, 1998).
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Chapitre I La pollution atmosphérique
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Chapitre I La pollution atmosphérique
Parmi les principales lois effectuées pour cette raison la loi fédérale sur la protection de
l'environnement (LPE), cette dernière a pour but de protéger non seulement l’homme, les
animaux et les plantes, mais également leur biotope contre les atteintes nuisible ou
incommodantes (MARTIN ,1988).
Les domaines d'application de la loi de protection de l'environnement concernent , la
protection de l'air, la protection contre le bruit, protection contre les catastrophes les substances
dangereuses pour l'environnement, la gestion des déchets, les mouvements des déchets spéciaux,
la protection des sols, l'étude d'impact.
Cette loi est complétée par un certain nombre d'ordonnances, en ce qui concerne
l'ordonnance sur la protection de l'air, elle est entrée en vigueur le 1er Mars 1986. Elle s'articule
sur deux principes ; le premier est le principe de la limitation préventive des émissions, en tenant
compte :
de l'état de la technique ;
de condition d'exploitation ;
de ce qui est économiquement supportable.
Le second principe s'applique lorsque des émissions excessives sont constatées. En ce cas,
une limitation plus levée des émissions doit être ordonnées, des plans d'assainissement doivent
être étudiés et mis en œuvre.
Des autres opinions ont été proposées par les différents savants sur la lutte contre la
pollution atmosphérique tels que les dispositifs d'extraction et de filtration d'air; les dispositifs
visent à faire diminuer la quantité des polluants particulaires rejets dans l'atmosphère.
(MAHI ,1998)
Selon (FAURIE et al, 1984), la lutte contre les polluants émises se fait par :
les foyers domestiques et les centrales thermiques (aménagement, entretien, combustibles
appropriés);
les activités industrielles (emploi de dépoussiérants, élimination de gaz toxique par
recyclage, catalyse, surveillance);
les gaz d'échappement des véhicules à moteurs (amélioration des émission des moteurs,
amélioration du moteur : à vapeur électrique, à gaz …etc, contrôle des véhicules,
amélioration de la circulation, information).
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Chapitre II La pollution atmosphérique par les hydrocarbures
I- Les hydrocarbures
I.1- Définition
Les hydrocarbures sont comme l’indique leur nom, sont des composés de carbone et
d’hydrogène. La composition selon laquelle ces deux matières peuvent s'unir est très variable.
Elle varie en fonction des dosages de C et H ce qu'il retenir surtout c'est que l'état du mélange est
influencé par la teneur en carbone; les hydrocarbures sont ainsi, solide, liquide ou gazeux selon
leur teneur est plus ou moins faible en carbone (solide : le goudron, liquide : l'essence et les
huiles de graissage, gaz) (MAHIOUI, 1974).
I.2- Origine des hydrocarbures
I.2.1- Les hydrocarbures naturels
On trouve les hydrocarbures dans les organismes terrestres et marins. Ces hydrocarbures
peuvent êtres synthétiques par les organismes vivants, provenir de leur nourriture ou encore
modifies par ingestion (LOUISOT, 1983).
a) L’isoprène : Les principales émissions d'isoprène sont dues aux forêts de bois dur à feuillage
caduc.
b) Le terpène : La forme chimique générale de terpène est (C5 H8) n. Se sont des hydrocarbures
extraits par des plantes. Ils sont utilisés depuis de nombreuses années dans les parfums, les
nourritures, les insecticides et les solvants. Ils sont inflammables et légèrement neurotoxiques
(ARQUES, 1998).
I.2.2- Les hydrocarbures fossiles
I.2.2.1- Le pétrole : Est un mélange complexe des hydrocarbures liquide ou gazeux. Il renferme
aussi en petite quantité des composés organiques oxygénés, azotés et soufrés ainsi que des
métaux chimiquement liées à des organique.
I.2.2.2- Le gaz naturel : Les gaz naturels extraits du sous-sol ; sont composés principalement de
Méthane et ont donc des propriétés très proches de celle du Méthane.
I.2.2.3- Les hydrocarbures synthétiques : Les hydrocarbures de synthèse sont les produits de
la distillation, des pétroles bruts conduisant à faire apparaître des combinaisons inexistantes et
intéressants pour leurs propriétés et leur utilisation. L'exemple de l'essence, gazoile, mazoute,
kérosène.
I.3- Nature des hydrocarbures
On peut grouper les hydrocarbures en différentes familles chimiques selon leur structure.
Toutes ces structures sont basées sur la tétravalence du carbone.
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Chapitre II La pollution atmosphérique par les hydrocarbures
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Chapitre II La pollution atmosphérique par les hydrocarbures
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Chapitre II La pollution atmosphérique par les hydrocarbures
Les hydrocarbures
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Chapitre II La pollution atmosphérique par les hydrocarbures
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Chapitre II La pollution atmosphérique par les hydrocarbures
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Chapitre II La pollution atmosphérique par les hydrocarbures
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Chapitre II La pollution atmosphérique par les hydrocarbures
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Chapitre II La pollution atmosphérique par les hydrocarbures
b) Les lichens
Les premiers symptômes d'intoxication aux des hydrocarbures chez les lichens, sont le
changement de la coloration et le retournement des extrémité des lobes des thalles lichéniques, mais
dans les zones où l'arrivée des hydrocarbures à été massive, et où ils sont restent pendant un certain
temps colées en plaques aux rochers la flore lichénique est morte et ouffée (LALLEMANT et
VAN HALUWYN ,1981).
D'une manière générale, la pollution atmosphérique provoque plusieurs altérations du thalle
des lichens à savoir : décoloration et réduction de la luxuriance ; apparition de zones nécrosées à la
périphérie et diminution de l'épaisseur, avec l'apparition d'une couche lipidique imperméable
superficiel et la plasmolyse des cellules algales.
Tous ces dégâts chez les populations lichéniques varient énormément en fonction :
la quantité des hydrocarbures à laquelle les lichens sont exposés ;
le temps d’exposition aux hydrocarbures ;
le degré d'accumulation et de toxisensibilité des lichens contaminés.
II.3.3.3- Sur l’homme
♦ Par voie respiratoire ou mode d'inhalation : les hydrocarbures autres que les benzéniques
inhalés par les voies respiratoires traversent les alvéoles pulmonaires et se fixent sur l'hémoglobine
du sang. Cette fixation est fragile et les hydrocarbures ainsi inspirées s'éliminent rapidement au
cours de l'expiration lorsque le sujet revient dans une atmosphère normale .L'inhalation des
quantités importantes des hydrocarbures non benzénique, proportion d'oxygène dans l'air inspirés
sont trop faibles pour entretenir la vie "il y a asphyxie".
♦ Par voie cutanée : Les hydrocarbures aromatiques dissolvent les graisses par suite, lorsqu'ils
sont en contact avec la peau, ils attaquent ensuite les revêtement protecteurs et causes de grave
lésions.
♦ Par voie digestive ou mode d’absorption : l’absorption des hydrocarbures et en particulier
les hydrocarbures aromatiques ne peut être accidentelle ou par manque d'hygiène surtout chez les
professionnels.
D’une manière générale les effets des hydrocarbures sur l'homme sont similaires que sur les
animaux. Selon le type des hydrocarbures et sa concentration on peut citer les effets nuisibles tels
que :
irritation des muqueuses (nez, yeux, gorge) ;
odeur désagréable ;
effet cancérigène surtout par les hydrocarbures polycycliques aromatiques.
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Chapitre III Les bio- indications
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Chapitre III Les bio- indications
Milieux Eaux
Organisme vivant Milieux marins %
terrestres % continentales %
Bactérie, virus 4.2 29.7 9.8
Algues, phytoplancton - 8.1 9.4
Lichens, mousses 27.5 - -
Macrophyte aquatique - 4.1 2.4
Arbre 19.2 - -
Autres phanérogames 11.7 - -
Lombrics 3.3 - -
Mollusques - 4.5 36.3
Invertébrés benthiques - 20.7 17.6
Arthropodes terrestres 9.2 - -
Poisson - 9.9 8.2
Oiseaux 6.7 - -
Mammifères 6.7 - -
Autres 11.7 23.0 16.3
Source : bio indication et diagnostique des systèmes écologiques; (BLANDIN ,1986)
NYLANDER précise en outre que "les lichens donnent à leur manière la mesure de la
solubilité de l'air.", et constituent (si l'on peut dire aussi) une sorte "d'hygromètre très sensible".
Actuellement bon nombre de collectivités locales régionales ou territoriales et divers
organismes publics sollicitent les lichénologues pour des cartographies de la qualité de l'air dans
le but d'établir un constat initial.
II -Etude de la végétation lichénique
La lichénologie est une branche de la biologie, elle s'intéresse à l'étude des lichens. C’est
une discipline recouvrant plusieurs aspects de ces organismes, la taxonomie, la morphologie, la
physiologie, la relation algue champignon, l'écologie et la bioindication (KRANNER et al,
2002).
II.1-- Historique et définition
II.1.1- Historique
Le terme «lichen » est d’origine grec que d’où sa prononciation habituelle LIKEN. Il sera
retrouve pour la première fois dans les écrits de Théophraste au IVe siècle avant notre ère. Il
désigne des plantes croissant sur les troncs des arbres certainement confondues avec les lichens
(OZENDA et CLAUZADE, 1970).
Quelques travaux effectués dans le monde sont présentés dans le tableau I en annexe 1.
20
Chapitre III Les bio- indications
En revanche, plusieurs travaux sur la flore lichénique, on été effectués en Algérie, tableau
II en annexe 1.
Les cryptogrammes du Sahara septentrional et central sont encore plus mal connues, mais
ne paraissent pas être nombreux, tableau III en annexe 1.
II.1.2-- Définition
OZENDA et CLAUZODE en 1970, définissent les lichens "comme une association
symbiotique entre un eumycète et un cyanophyte ou un chlorophyte". Il s'agit donc d'un binôme
entre un élément algal autotrophe grâce à la chlorophylle procure la substance organique et d'un
élément fongique qui protège l'algue et lui procure de l'humidité.
II.2- Symbiose lichénique
Les lichens ne présentent pas un embranchement naturel, ils réalisent une association
symbiotique très précise d'une algue verte (où d'une cyanobactérie) et d'un champignon
(GUIGNARD, 1998), (figure 2).
L'efficacité de la symbiose est procuré par les habitats peuplés des lichens ou ni un
champignon seul ou une algue isolée ne pourrait subsister (ALIOUA, 1995).
II.2.1- Phycosymbiote (l'algue)
Il mesure l'alimentation carbonée de l'ensemble par ces pigments assimilateurs.
II.2.2- Mycosymbiote (champignon)
Grâce au feutrage des ses filaments. Il fourni un support à l'algue et évite sa
déshydratation. Il représente plus de 90 % de la biomasse lichénique.
Cette association symbiotique constitue des organismes stables (que l'on caractérise de
façon imagée par l'opération 1+1=1). Considérés comme des espèces individualisées, elles sont
nombreuses et certaines très anciens, sans doute parmi les premières à avoir colonisé le milieu
terrestre (ROLAND et VIAN, 1999).
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Chapitre III Les bio- indications
Cortex superieur
Algues
Hyphe : mycélien
Parmelia occetabulum
Cortex inférieur
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Chapitre III Les bio- indications
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Chapitre III Les bio- indications
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Chapitre III Les bio- indications
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Chapitre III Les bio- indications
Gonidies Nostoc
Mucilage
Hyphes
Gonidies
Médulle
Gonidies
Médulle
Cortex
Cortex inférieur
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Chapitre III Les bio- indications
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Chapitre III Les bio- indications
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Chapitre III Les bio- indications
hyménium à croissance continue. Trois seulement sont des agricoles du genre Omphalina
(ANONYME 2, 2003).
II.7.2- Reproduction et développement des lichens
7.2.1- Reproduction des lichens
Les lichens peuvent se propager de deux manières (OZENDA, 2000).
• Soit par dissémination de fragment du complexe lichénique; il s'agit alors d'une
multiplication végétative" bouturage" elle se fait par dispersion de fragment du thalle ou
émission de sorédie ou isidiés.
• Soit par la production des spores du champignon qui en germant en suite donnent des hyphes
qui capturent les algues.
a) La dissémination du complexe lichénique : le complexe lichénique peut se disséminer
globalement, soit sous la forme de fragments de thalle, soit par le jeu d'origines spéciaux, les
soralies, et les isidiés.
*Les sorédies : sont de petites granulations de 25 à 10 micro de diamètre formées par quelques
gondes entremêlées et entourées de filaments mycéliens (OZENDA et CLAUZADE, 1970).
*Les soralies : de toute façon, les sorédies ne prennent pas en groupe appelés soralies d’aspect
grannelux on pulvérulent (farineux) (OZENDA et CLAUZADE, 1970).
* Les isidés : sont des petites bourgeons portés sur la surface des thalles, ces loin, elles assurent
plutôt une colonisation du substrat : on les considères généralement comme des organes de
multiplication (figure05).
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Chapitre III Les bio- indications
b) La reproduction du champignon
Deux hyphes fongiques sexuellement différenciées fusionnent et donnent à la surface du
thalle, des structures en forme de bouton (les apothéciés) ou coupes plus ou moins fermées (les
périthèces) dans les quelles des cellules, particulières (les asques) vont élaborer des ascocarpes
(en général 8 spores par asques mais le nombre peut varier et des mitoses post-miotiques
permettent d'obtenir dans certains cas 32,64,…ascospores, ou beaucoup moins).
II.7.2.2- Développement
La croissance des lichens est excrément lent mais elle est assez variable, selon les espèces
et les conditions climatiques. C'est -à- dire que la croissance est ralentie en hiver par le froid. En
été par la dessiccation, elle semble présentes un maximum printanier assez accusé. Il fous aussi
attribuer la lenteur de la croissance du thalle à une activité photosynthétique relativement faible
* Chez les lichens foliacés à thalle découpé en lobes, la croissance se fait par leur extrémité qui
se ramifie par dichotomie.
*Chez Les thalles fruticuleux s’accroissent par le sommet de leurs rameaux (ANONYME 2,
1974). C'est chez les lichens fruticuleux qu'elle est le plus active de 1 et 2 cm par an (OZENDA,
2000).
Chez les thalles crustacées, dotés d'une grande l'ongevité ne poussent que 2 ou 3mm par
an, elles vivants dans des biotopes temporaires et instables peuvent être des colonisateurs rapides
et efficaces (PURVIS et WEDIN, 1999).
II.8- Ecologie des lichens
Les lichens considérés dans leur ensemble constituent un groupe très plastique. Ils sont
répondus sur toute la terre .On à donc facilement regrouper en trois ensembles ; les facteurs
substratiques, climatiques et biologiques (SAMADI, 2001).
II.8.1-Facteurs substratiques
Les lichens sont développent dans milieux très varies et sur des substrat, ces dernières
pressentes des caractères physique ou chimiques (OZENDA et CLAUZADE, 1970).
II.8.1-Facteurs climatiques
Les lichens captent de l'atmosphère une partie de l'eau, le gaz carbonique et les sels
minéraux apportés par la pluie et le vent (SAMADI, 2001).
La répartition licheniques et étroitement liée à la présence ou l'absence de l'eau qui hydrate
les thalles conditionnant ainsi les fonction vitales.
La température est un facteur nécessaire au métabolisme de la végétation.
Deux aspects physiologiques importants tels que la respiration et la photosynthèse sont
conditionnés par les températures. Le vent agit de manière directe sur l'évaporation qui par
30
Chapitre III Les bio- indications
conséquent à une influence sur l'humidité. De manier général les lichens nécessitent de
l’éclairement bien que certains se développent rapidement dans les endroits ombragés favorables
à une grande humidité.
II.8.1.3 –Facteurs biologiques
L'action d’autre êtres vivants en également déterminante dans la réparation des lichen, soi
parce qu'ils disputent leur place, détruisent ou modifient de milieu ou au contraire favorisent
leur dissémination, la concurrence vitale s'exerce entre les lichens eux-mêmes , mais aussi avec
d'autre plantes( mousses ou phanérogames) .
L'action des animaux est principalement de l'homme, se manifestant surtout mécaniquement
par piétinement , fragmentation des thalles de fortement ; chimiquement par l'enrichissement
de l'atmosphère en Azote , phosphate , …etc, propices à la colonisation des lichens de nouvelle
station ou par la pollution atmosphérique qui est néfaste pour ce type de végétaux sensible
(NASH III ,1989).
II.9- Biochimie des lichens
Parmi les produits élaborés par les deux symbiontes (champignon et algue), certain restent
à l'intérieur des cellules, et d’autres sont excrétés à l'extérieur des cellules (OZENDA et
CLAUZADE, 1970).
II.9.1- Substances contenus dans les cellules
II.9.1.1- Constituants de protoplasme
-Constituants minéraux : eau et sels minéraux.
-Constituants organique : glucides, enzymes, et vitaminés, pigments chlorophylliens et
caroténoïdes.
II.9.1.2- Produit d'accumulation
- Pigments : exclusivement les pigment caroténoïdes.
- Substance de réserve : lipides, glucides (amidon, glycogène, mannitol).
- Protides et acides nucléiques.
II.9.2- Substance contenus dans les membranes
a)- Gonidies : renferment la cellulose associée aux sels de calcium, de la callose et des composés
actifs.
b)- Hyphes : contiennent les substances minérales, les glucides, les composés pectiques, la
chitine et les pigments.
II.9.3- Substances rejetées à l’extérieur des cellules
Elles sont produites par les hyphes, oxalate de calcium, lipides, substance licheniques. Ces
substances en été divisées en trois série majeurs :
31
Chapitre III Les bio- indications
32
Chapitre III Les bio- indications
-Mucilages : Il s'agit essentiellement de Chondrus cripus qui peut donner des substances
mucilagineuses qui ont été utilisées comme succédanés de gomme arabique notamment pour
l'encollage des tissus.
-parfumerie : C’est la seule utilisation industrielle des lichens qui conserve aujourd'hui une
importance notable; les espèces utilisées sont principalement Evernia prunestri, parmelia
furfuracea, laboria pulmonaria.
-Décoration : Les lichens sont remarquablement utilisés dans la décoration des tables, la
confection des maquettes, des couronnes funéraires …etc. (OZENDA et CLAUZADE, 1970).
II.10.3- Usages médicaux
Le principal intérêt des lichens en médicine semble être actuellement la possibilité d'en
extraire des antibiotiques à partir:
- Romalina reticulata : elle est active contre divers pneumocoques, streptocoques et
staphylocoques.
- Lobaria Pulmonaria : soigne les maladies de poitrine et les affections pulmonaires.
- Peltigera canina : utilise contre la rage.
- Pertusaria albescens : contre la fièvre et les névralgies.
II.10.4- Usage comme indicateur des conditions des milieux
Les lichens sont utilisés :
pour localisation des zones de pollution et dater la terre, elles sont sensibles aux
pollution atmosphériques (acide fluorée, plombique, radioactive…) ;
Pour connaître la nature des roches et des substrats ;
Pour l'évaluation de la hauteur des neiges ;
Utilisée comme indicateur de la chimie du sol.
II.11- Utilisation des lichens comme indicateur de la pollution atmosphérique
Les lichens sont dépourvus de système de contrôle des entrées et sorties, ils n'ont pas des
stomates pour contrôler les échanges avec l'atmosphère, de même ils ne possèdent pas de
structure leur permettent de limités les effets de la pollution atmosphérique DERULLE, 1999).
Leur disparition est considérée donc comme un signe de pollution (DAJOZ, 1986). Cette
sensibilité aux polluants atmosphériques fait que de nombreux espèces sont ;utilisées pour
l'évaluation qualitative et quantitative de nombreux milieux parmi les espèces indicatrices; tous
les lichens de couleur rouge jaune,(ex:Xanthoria. sp) aiment les composés azotés (NOx, NH3).
- Les lichens n' y’ont pas des cuticules.
- Contact direct avec l'atmosphère.
- Actif toute année après chaque pluie.
33
Chapitre III Les bio- indications
34
Chapitre III Les bio- indications
III.2.1.2-Description botanique
L’un des principaux représentants de la famille de Casuarinaceae est le filao (espèce :
Casuarina equisetifolia), est origine de l’Australie et Est asiatique, mais développé dans d’autre
pays.
Le Casuarina est un arbre assez grand, toujours vert, vivace de 40 mètres de hauteur
(espèce la plus haut des filao) à durée de vie de 50 ans.
Le feuillage, persistant, particulier, est des aiguilles de15-20 cm de long, les feuilles
constituées de fins rameaux avec des entre- noeuds vert qui assurent la photosynthèse. (Photo 2)
Les fleurs sont aperiathées, regroupées en chaton (épi unisexué).chaque carpelle s’ouvre de
manière indépendante pour donner un fruit (ANONYME 3,2007).
III.2.1.3-Biologie
Végétal autotrophe par photosynthèse chlorophyllienne. La pollinisation est assurée par le
vent (espèce anémogame). Même la dissémination des semences se fait par le vent (espèce
anémochore). (ANONYME 3,2007)
La multiplication de filao semis en hiver, et sa croissance est rapide, pousse vite (1m par ans).
III.2.1.4-Ecologie
Le Casuarina est une essence de lumière (espèce héliophile) ; qui supporte le fort
éclairement et les longues périodes de sécheresse (espèce xérophile), il résistant aux ambiances
salines (ANONYME 3,2007).
III.2.2- Palmier dattier
III.2.2.1 – Position systématique
Règne : Plantae.
Embranchement : Angiospermes
Classe : Monocotylédones.
Ordre : palmales.
Famille : palmaceae.
Genre : phoenix.
Espèce : Phoenix dactyliféra.
III.2.2.2- Description botanique
Arbre stolonifére peuvent atteindre 30m et vive 150 ans, sont tronc et recouvert par les
basses feuilles persistants, avec en bouquet terminal de 1 à 6m de long et a pétiole élargie a sa
base en gaine embrassante, sont limbe divisé en deux rangées de pinnule de 20 à 50 cm de long
de couleur vert grisâtre, étroite, carénées, raides, aiguës.
35
Chapitre III Les bio- indications
Les fleurs du dattier sont déclines, c'est -à- dire; unisexués pratiquement sessiles, leur
pédoncules sont très courtes, elle sont portées par des pédicelles rassembles en épi composé
(PEYRON, 2000).
Le fruit est une datte, groupées en régimes pendant sous la couronne des feuilles; chacune
des dattes est une bai brun rougeâtre, cylindro- ellithique de 3 à 5 cm de long à pulpe plus au
moins translucide, farineuse, sucrée, savoureuses et a une graine allongée, ellipsoïdes.
III.2.2.3- Biologie
Le dattier; se trouve comme arbre, arbuste et arbrisseau, autotrophe par photosynthèse
chlorophyllienne, sa croissance plus lente (multiplication, rejets, semis), (MADJBER, 2004) dont
sa florescence se fait au début de printemps. Une inflorescence peut donner 2000 dattes.
(Photo3).
III.2.2.4 Ecologie
Les palmiers, d'origine inconnue, cette arabe est cultivé depuis au moins 5000 ans en
orient et en Egypt et dans les Oasis d'Afrique du Nord.
Le dattier et une espèce thermophile, son activité végétative se manifeste à partir d’une
température de +7 a +10C°, selon les individus, les cultivars et les conductions chimiques locales
(PEYRON, 2000).
Le dattier est cultivé comme arbre fruitier dans les régions arides et semis arides chaudes
du globe (PEYRON, 2000).
36
Chapitre III Les bio- indications
Source : File://a:\filao.htm.
37
Chapitre I Présentation de la région d'étude et de source de pollution
39
Chapitre I Présentation de la région d'étude et de source de pollution
C.D.R.A.S., 2007
40
Chapitre I Présentation de la région d'étude et de source de pollution
I.4- Hydrographie
I.4.1- Le réseau hydrographique
Les eaux de surface ne sont pas significatives en raison de la faiblesse des précipitations
qui conditionnent en grande partie l'écoulement de surface.
La mobilisation des ressources en eaux se fait actuellement à partir des nappes aquifères du
complexe terminal et du continental.
I.4.2- Les aquifères
Notre secteur d'étude se caractérise par les nappes d’eau suivante :
- Nappe du continental intercalaire : qui couvre une superficie de 600 000 km2 et referme
50000 milliards de m3, elle contient l'Albin, le Barrémien le Néocomien et le Malm.
- Nappe du complexe terminal : ses eaux sont à l'origine de l'irrigation des palmeraies du bas
Sahara, de TOUGGOURT à TOZEUR et BISKRA, plus favorables à l'agriculture que les
précédentes, pourtant généralement moins salées. Cette nappe est constituée de : nappe de Moi-
pliocène, Turonien, nappe du sénonien et la nappe phréatique (DUBOST ,1991 in KHELIL,
2004).
I.5- La faune et la flore
a) la flore : la couverture végétale dans la zone d'étude est plutôt rare et éparpillée. Et se localise
essentiellement dans les dépressions et spécialement dans les fons des versants.
D'après l'étude "Ecology of erg el Ouar"(ANONYME 6,2001) ,14 espèce divisée en 11
familles on été recensées.
b) faunes : elle est peu nombreuses dans la zone d’étude (ANONYME 6,2001).
II- Représentation de la source de pollution Hassi Messaoud
II.1- Historique du champ Hassi Messaoud
Le gisement de Hassi Messaoud (HMD) est l'un des plus grands gisements au monde. Il a
découvert en 1956 et s'entend sur une superficie voisine de 2500 km2.
Il est situé à 85 km au sud-est de chef lieu de la wilaya de Ouargla et fait partir de la
province triasique dont la superficie est plus de 280 000 km2 et qui reste à l'heure actuelle la
région pétrolifère la plus riche de l'Algérie.
La concession des 42000km2 (superficie de HMD) avait été confiée à l'association
SNREPAL-CFPA qui détenait respectivement 49 et 51% du champ de HMD qui a été divise en
deux parties distinctes champ nord pour la CFPA et la champ sud pour la SNREPAL.
- Le 16 Janvier 1956 : premier forage pétrolier à été implante par SNREPAL.
- Le 16 Mai 1957 : deuxième puits à été creusé à 7 km de premier forage sur la partie Nord la
CFPA.
41
Chapitre I Présentation de la région d'étude et de source de pollution
-Le 1957 à 1958 : le forage de 20 puits avait déjà été réalisé et la mise en production généralisée
avait commencé en cette dernière anne.
En Mai 1959: le premier oléoduc de 24 de diamètre à été mis en exploitation et relie le
centre principale de stockage de HMD (Haoud El Hamra) au port pétrolier de Bejaia.
- Le 1972 à 1977 : 34 puits en moyenne par an ont été forés
- Le 1978 – 1984 : la SONATRACH investit dans la récupération de gaz torchés dans les deux
complexes sud et nord.
Depuis ce temps 900 puits ont été forés sur le champ de HMD qui est découpé en 25
zones de production, chacune de ces zones correspond à un groupement de puits présente les
même caractéristiques.
Le gisement de HMD à été très exploité les premiers années de sa découverte, mais malgré cela,
un long et vaste programme de développement plus important est tracé, vu l'importe capacité du
gisement.
II.2- Climatologie de la station de Hassi Messaoud
Le climat est l'ensemble des éléments qui dans leur succession habituelle, au cours d'une
période déterminée, caractérisent l'atmosphère et concourent à donner à chaque point de la terre
son individualité (ARLERY et al, 1970). Les facteurs climatiques contribuent à accentuer la
population de l'environnement. Aussi faut-il les étudiés et les quantifiés pour pouvoir connaître
leurs impacts sur la pollution de l'environnement.
Le région étudier comporte une station météorologique fonctionnelle. Nous disposons de
données météorologiques de l'O.N.M. sur une période de 10 ans (1997-2006).
Dans notre région d'étude l'aridité est due aux faibles précipitations et irrégulières et des
températures extrêmement élevées, d’où une évapotranspiration importante et une humidité
faible. Toutes ces caractéristiques ont un impact directe ou indirecte sue l'environnement et l'être
humain.
II.2.1-Température
Le froid diminue la volatilité de certains gaz tendis que la chaleur est nécessaire pour les
processus photochimique (PASCAL ,2002).
La région de Hassi Messaoud se caractérise par les très fortes températures mensuelles,
surtout en saison estivale. Les températures moyennes mensuelles maximales et minimales
augmentent progressivement pour atteindre un maximum au mois de Juillet avec 47,29 °C et
diminuer de la même façon pour atteindre un minimum au mois de Janvier avec 4.84 °C.
42
Chapitre I Présentation de la région d'étude et de source de pollution
II.2.2- L'humidité
L'humidité joue un rôle dans "le captage" des particules polluantes et les gouttelettes
d'eau en suspension retiennent les polluants, ce qui accroît leur stagnation (GUELLE et
EMMANUEL ,1998).
On remarquons que l'humidité est très faible à HMD ceci est due à sa situation
géographique. La moyenne annuelle (Tableau IV) est de 39,36% le taux d'humidité varie d'une
saison à une autre, le Maximum d'humidité étant de 62,4% pour le mois de Décembre et le
minimal de 20,47% au mois de Juillet a cause des fortes évaporations et des vents chauds durant
ce mois
Tableau IV : Représentation des données climatiques (1997- 2006).
Paramètres T T T H% V du Evp P
(Max) (Min) (Moy) vent (mm) (mm)
Mois (m/s)
43
Chapitre I Présentation de la région d'étude et de source de pollution
partir du mois de Mai, la vitesse du vent diminue alors que l'évaporation continue à augmente
pour atteindre son maximum au mois de Juillet et Août.
II.2.4-Les précipitations
Les précipitations qui conditionnent la disponibilité en eau agissent par leur quantité totale
cumulé&e(annuelle ou mensuelle) et leur mode de répartition.
La région de HMD est caractérisée par une pluviométrique faible et irriguliére dans le
temps et dans l’espace.
A partir de tableau IV où observe que la moyenne annuelle des précipitations est
de28, 21 mm.
Le moyenne annuelle des précipitation est de 7,89mm au mois de Novembre, il s’agit de
mois pluvieux, par contre les mois le plus sec, est Juin et Juillet avec 0mm.
II.2.5- Le vent
La vitesse et la direction du vent jouent un rôle important dans le déplacement des
polluants; plus la vitesse est élevée plus la pollution est réduite ; cela est interprètes par la rose de
vent et la rose de pollution. (Figure 01 et 02 en annexe 04).
D'après le tableau IV, la vitesse moyenne annuelle des vents de a région de Hassi
Messaoud est au mois de Mai 4,5 m/s et un minimum de 2,35% m/s au mois de Juillet.
Les vents dominants de la région de HMD sont celles du Nord et Nord -Nord Est.
II.2.6-Synthèse climatique
II.2.6-1. Diagramme ombrothermique
Les diagrammes ombrothermiques des types de BAGNOULS et GAUSSEN (1963)
(BOUZID ,2003), il consiste à placer en abscisse mois de l'année et en ordonnée à gauche les
températures et à droite les précipitations avec l'échelle 1°C = 2mm de précipitation (RAMADE,
2002).
Le diagramme ombrothermique est utilisé pour mettre en évidence l’importance de la
période sèche, en utilisant la moyenne de précipitation et de la température selon l'échelle P=2T.
D'après le diagramme ombrothermique, la région de Hassi Messaoud présente une
période sèche qui s'étale sur toute l'année (Figure 12).
44
Chapitre I Présentation de la région d'étude et de source de pollution
T P
40 80
35 70
30 60
25 50
P(mm)
T(C°)
20 40
Période Sèche
15 30
10 20
5 10
0 0
e
re
r
r
et
in
il
t
ai
ie
ie
ôu
br
br
br
vr
ar
ob
M
Ju
ill
vr
nv
em
em
A
M
A
Ju
Fé
ct
Ja
te
ov
éc
O
ep
D
S
Mois
45
Chapitre I Présentation de la région d'étude et de source de pollution
Hassi Messaoud
m°C
46
Chapitre II Etude expérimentale
46
Chapitre II Etude expérimentale
47
Chapitre II Etude expérimentale
48
Chapitre II Etude expérimentale
S4
N
Ech: 1/10.000
S3 S: Site
S5
S2
S2
S3 S6
S4
S1
S1
S6
S5 S7
49
Chapitre III Techniques analytiques
50
Chapitre III Techniques analytiques
Malgré la possibilité de pertes des H.C.T légers suite à l'évaporation du solvant, l'emploi de
cette méthode est accepté quand il s'agit de quantifier les H.C.T existant dans une zone à forte
concentration en ces mêmes éléments.
Le calcul de la concentration X en H.C.T est pris en tenant compte du poids de l'échantillon
analysé. La teneur en H.C.T est exprimée en milligrammes par kilogrammes de thalle lichénique.
X=
[(P − P )×10 ]
1 0
−4
P
X : taux en H.C.T en µg /g (ppm).
P0 : Poids du creuset vide en µg.
P1 : Poids du creuset plein en µg.
p : Poids de l'échantillons à analyser en g
(QUEVAUVILLER, 2001 in ROUIDI, 2002).
II- Détermination du rapport MF/MS
Après avoir prélevé des échantillons (MF), ces derniers sont pesés puis placés à l'étuve à
105°C pendant 24 heures pour déterminer (MS).
III- Dosage de la chlorophylle "a+b"
1. Principe
Dans le but d'évaluer l'effet de la pollution sur la photosynthèse et spécialement sur la
chlorophylle des thalles des lichens et les feuilles des végétaux supérieures, nous avons opté pour
le dosage de la chlorophylle a et b en utilisant la méthode établie par (RAO et BLANC, 1965 in
KHELIL, 2004).
2. Réactifs
> Carbonate de sodium.
> Acétone à 80%.
3. Matériels
> Balance électrique.
> Mortier.
> Papier filtre.
> Erlen meyer.
> Spectrophotomètre.
4. Mode opératoire
Pour l'extraction de chlorophylle, le mode opératoire s'effectue dans l’ordre suivant :
Pesées 0,3 g des echantillions bien broyés dans un mortier, avec 15 ml d'acétone à 80% et
0. 15 g de carbone sodium
51
Chapitre III Techniques analytiques
A prés broyage total, la solution est filtrée a l'aide d'un papier filtre dans un Erlen Meyer
couvert de papier d'aluminium pour éviter l'oxydation de la chlorophylle par la lumière.
La solution filtrée est conservée dans des tubes couverts de papier d’aluminium.
Le dosage se fait par prélèvement de 3 ml de la solution dans la cuve à spectrophotomètre
et le passage à la lecture.
La lecture se fait en deux longueurs d'ondes 645 nm et 663nm après étalonnage de
l'appareil avec la solution témoin d'acétone à 80%.
Les densités optiques (DO) données par le spectrophotomètre utilisés dans les équations
d’ARNON (1949) pour nous donner la teneur en chlorophylle en µg/ml.
Chl a + b = 8,02(D663) + 20,20(DO645)
(BROWN et WHITE HAED, 1986 in KHELIL, 2004)
DO : Densité Optiques.
Chla + b : Chlorophylle a+b.
On utilise la même méthode de dosage de la chlorophylle"a+b" pour les feuilles des
végétaux supérieures.
52
Résultats et discussion
H,C,T (µg/g)
20,00
TO Février
18,00
1 Mars
16,00
2 Avril
14,00
3 Mai
12,00
T0 4 Juin
10,00 1
2
08,00
3
06,00 4
04,00
02,00
00,00
S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7
Sites des transplantations
H,C,T (µg/g)
20,00
18,00
16,00
14,00
12,00
T0
10,00 1
2
08,00
3
06,00 4
04,00
02,00
00,00
S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7
53
Résultats et discussion
54
Résultats et discussion
Les sites 1 et 3; marquent une fluctuation d'accumulation des H.C.T, qui peut
s’expliqué par une augmentation par rapport au témoin au premier mois, puis une chute
d'accumulation au deuxième mois, suit un reprise d’accumulation en troisième mois et en fin une
diminution au dernier mois d'expérimentation.
18,0
16,0
14,0
12,0
T0
10,0 1
2
08,0
3
06,0 4
04,0
02,0
00,0
S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7
Sites des transplantations
55
Résultats et discussion
Au niveau des sites 2 et 5, nous observons une augmentation d'accumulation des H.C.T
au premier et deuxième mois d'expérimentation, puis une chute progressive dans les deux mois
d'expérimentation qui reste.
Pour les sites 4 et 6; nous constatons une augmentation dans l'accumulation en H.C.T au
premier mois, suivie d’une diminution progressive de cette accumulation durant les autres mois
d'expérimentation.
Mais pour le site 7, nous constatons une diminution des H.C.T accumulé par rapport au
témoin au premier mois, suivie d’une augmentation d'accumulation en H.C.T au deuxième mois,
puis une chute significative de l’accumulation durant les dernier mois d’expérimentation.
I.1.2.2- Palmier dattier
Nous remarquons que les échantillons prélevés comme témoins présentent des
concentrations en H.C.T différents en fonction des sites d’exposition (figure 12).
Les sites 1, 4 et 6 présentent une diminution régulière des valeurs des H.C.T jusqu’a la fin
d’expérimentation.
Dans les sites 2 et 5, l’accumulation en H.C.T suit des fluctuations qui finissent par une
diminution remarquable pendant les deux dernier mois d’expérimentation.
An niveau des sites 3 et 7 ; nous enregistrons une augmentation au premier mois par
rapport au témoin, suive d’une diminution successive durant les autres mois qui reste.
56
Résultats et discussion
H.C.T (µg/g)
10 15
10
5
5
0 0
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
Durée d'exposition (mois) Durée d'exposition (mois)
H.C.T (µg/g)
15 10
10
5 5
0 0
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
Durée d'exposition (mois) Durée d'exposition (mois)
H.C.T (µg/g)
6
5 4
2
0 0
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
Durée d'exposition (mois) Durée d'exposition (mois)
8
6
4
2
0
0 1 2 3 4
Durée d'exposition (mois)
Figure 13 : Les courbes de tendance de l’accumulation des H.C.T par les Lichens
57
Résultats et discussion
I.2- Discussions
Les résultats concernant la bio accumulation des H.C.T par les transplants licheniques, et
les végétaux supérieurs, nous permettent de distinguer que les valeurs des H.C.T dans certains
sites fluctuent dans le temps et dans l’espace.
Cette fluctuation est due au phénomène d’accumulation, saturation, ex sorption et une
reprise d’accumulation.
Le phénomène d’exsorption qu’est connu chez les lichens notamment par les métaux
lourds. (SAMADI et DERUELLE, 1993)
Chez les végétaux supérieurs cette fluctuation est due que les stomates des feuilles
capables de se fermer aux agents polluants (GAVERIAUX, 1999)
2-1- Cas des lichens
D’après les courbes de tendance (Figure 13). Nous constatons que la relation entre
l’accumulation des H.C.T et la durée d’exposition est de type polynomiale. Ce ci est illustré par
les courbes de régression, qui permettent d’estimer la valeur du degrés d’accumulation à la base
du temps de contamination avec exactitude 90% par exemple pour le site 5, ceci est représenté
par le coefficient de détermination R25= 0,902 en relation avec la formule de régression
Y = - 0,7571 X2 + 1,6686X+ 6,5457
Dans les sites 2 et 5, la corrélation est négativement significative entre la durée
d’exposition à la pollution et l’accumulation des H.C.T avec des coefficients de corrélation
R2= -0,928 et R5= - 0,949, cela veut dire que la relation entre ces deux paramètres est
inversement proportionnelle avec des pourcentage de détermination de l’ordre de 86% et 90%
respectivement pour les sites 2 et 5.
Par contre pour les sites 1, 3, 4, 6 et 7 la corrélation est non significative avec des
coefficients de corrélation R1= -0,729, R3= -0,719 , R4= -0,785, R6=0,447, R7=0,66, cela
explique que pour ces sites; le temps d’exposition des lichens à la pollution n’influe sur
l’accumulation des H.C.T que par un taux de détermination de l’ordre de 53%, 51%, 61%, 19%
et 44% respectivement pour les sites 1, 3, 4, 6, et 7. Donc nous permettons de dire que le reste du
pourcentage peut être due à d’autres facteurs écologiques comme la topographie locale (variation
topographique), les conditions climatiques (modification locale et ponctuelles du climat).
(KHELIL, 2004)
Nos résultats ne sont pas en accord avec celles de ROUIDI, 2001 et KHELIL, 2004et
GHOUGALI et MESSAOUDI, 2005, car les facteurs climatiques (la saison d’échantillonnage)
ne sont pas les mêmes. (L’humidité de l'air, précipitation et la température) change la
signification .Mais ces résultats sont en accord avec celles de DEBBA et KHERROUBI, 2006.
58
Résultats et discussion
15
H.C.T (µg/g)
10 10
5 5
0 0
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
Durée d'exposition (mois) Durée d'exposition (mois)
H.C.T (µg/g)
10 15
10
5
5
0 0
0 1 2 3 4 -5 0 1 2 3 4
Durée d'exposition (mois) Durée d'exposition (mois)
H.C.T (µg/g)
10 10
5 5
0 0
0 1 2 3 4 -5 0 1 2 3 4
0
0 1 2 3 4
Durée d'exposition (mois)
59
Résultats et discussion
* Conclusion
D’après les résultats établis, nous conclurons que l’accumulation temporelle des H.C.T
par les lichens transplantés dans la plus par des sites n’est pas liée uniquement au facteur de
temps, ceci est éventuellement peut être dû également à :
-L’effet de brise pollution jouer par les arbres qui servent de support pour les transplants
licheniques. La présence d’arbre à proximité de la route est aussi un facteur de rétention des
polluants (GUELLE et EMMANUEL, 1998)
- La période de transplantation se fait en printemps aux les vents sont violent (voir le tableau I
annexe 4). Un vent fort permet de disperser les polluants. (GUELLE et EMMANUEL, 1998)
- L’interaction entre plusieurs polluants, car il est en effet difficile de distinguer l’effet ponctuel
d’un polluant lorsque les thalles sont soumis à une pollution complexe. (DERUELLE et
LALLEMANT, 1983) .Localisation de la plus part des sites dans des zones domestiques.
- La variation de l’accumulation des H.C.T par les transplantations des lichens pour tous les sites
ont été expliquée par DERUILE et LALLEMANT, 1983 qui annoncent que la variation des ces
dernier dans les Thalles licheniques peut être du à la toxisensibilité des lichens à ce polluant, vu
que cette toxisensibilité est variable avec les conditions substratiques et climatiques.
- Dans la plus part des sites est due aux précipitations reçues dans les jours même du
prélèvement de Avril néanmoins une pluviosité de 50 mm diminue considérablement la
concentration des polluants (ASTA, 1997).
I.2.2-Cas des végétaux supérieurs
I.2-2-1- Casuarina
D’après les courbes de régression (Figure 14), nous constatons qu’il y a une corrélation
négativement significative dans la majorité des sites : 81%, 97%, 78% et 78% pour les sites 1, 2,
4 et 6 respectivement. Cela s’explique par une corrélation qui est inversement proportionnelle
entre la durée d’exposition aux polluants et l’accumulation des H.C.T avec des coefficients de
corrélation R1=-0,900, R2=-0,988, R4=-0,884 et R6=-0,886. Tan disque les sites 3,5 et 7 la
corrélation n’est pas significative entre les deux paramètres avec exactitude 0,69%, 65% et 31%,
et une coefficient de corrélation R3=-0,083, R5=-0,808 et R7=-0,559 cela veut dire que la durée
d’exposition n’est pas l’unique facteur qui intervient dans la variation de l’accumulation des
H.C.T par ce que les feuilles recouverte d’une cuticule protectrice et imperméable.
(GAVERIAUX, 1999)
Nos résultats sont en accord avec celles de DEBBA et KHERROUBI, 2006.
60
Résultats et discussion
H.C.T (µg/g)
15 15
10 10
5 5
0 0
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
Durée d'exposition (mois) Durée d'exposition (mois)
H.C.T (µg/g)
20
H.C.T (µg/g)
15 10
10
5
5
0 0
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
H.C.T (µg/g)
10 10
5 5
0 0
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
Durée d'exposition (mois) Durée d'exposition (mois)
10
5
0
-5 0 1 2 3 4
Figure 15 : Les courbes de tendance de l’accumulation des H.C.T par du Palmier dattier
61
Résultats et discussion
62
Résultats et discussion
MF/MS) 01,15
01,10
01,05
T0
1
2
01,00 3
4
00,95
00,90
S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7
Sites des transplantations
MF/MS
03,00
02,50
02,00
T0
01,50 1
2
3
4
01,00
00,50
00,00
S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7
Sites des transplantations
63
Résultats et discussion
II- Variations spatio –temporelles du rapport MF/MS chez les transplants lichéniques et les
végétaux supérieurs
II.1- Résultats
II.1.1-Cas des lichens
D’après les résultats représentés dans la figure16 du tableau IV en annexe 3, nous
constatons que le rapport MF/MS de témoin est de 1,04.
Ce rapport diminue dans le premier mois pour tous les sites sauf le site 5 la ou nous
enregistrons la même valeur du témoin pour le premier mois d’exposition.
Dans les site1et6 ; nous enregistrons une diminution du rapport MF/MS pendant les deux
premier mois d’exposition, suite une augmentation de ce rapport en troisième mois, ensuit une
diminution de rapport MF/MS dans le dernier mois d’exposition.
Taudis que les sites 2,4 et 5 ; la où nous observons une légère augmentation du rapport
MF/MS pour atteindre son maximum au deuxième mois, en suite ce rapport diminue d’avantage
régulièrement pendant les deux dernier mois d’exposition.
Les sites 3 et 7 montrent une augmentation successive de rapport MF/MS pendant les
trois premiers mois, suivie une diminution de ce rapport dans le dernier mois d’exposition.
II.1.2-Cas des végétaux supérieurs
II.1.2.1- Casuarina
D’après la figure17du tableau V en annexe3, nous observons que les variations du rapport
MF/MS de Casuarina sont comme suite :
Le site 1 ; montre une fluctuation du rapport MF/MS commençant par une augmentation
dans le premier mois par rapport au témoin, puis une diminution suivie d’une augmentation de ce
rapport pour les deux dernier mois d’expérimentation.
Pour les sites 2,5 et 7 ; les échantillons de Casuarina enregistrent une augmentation des
rapport MF/MS, cette augmentation est maintenue pendant les deux premier mois, dans le
troisième mois nous remarquerons une diminution du rapport MF/MS suivie d’une diminution
dans le site 7 et une augmentation dans les sites 2 et 5.
Le site 3 présente une diminution du rapport MF/MS pendant le premiers mois
d’expérimentation, suivie d’une augmentation pendant les deux mois suivant, puis nous
observons une chute du rapport dans le dernier mois d’expérimentation.
En fin dans les sites 4 et 6, nous remarquons une diminution significative du rapport
MF/MS dans les deux premier mois suivie d’une fluctuation différent dans les derniers mois
d’expérimentation.
64
Résultats et discussion
MF/MS 03,00
02,50
02,00
T0
01,50 1
2
3
01,00 4
00,50
00,00
S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7
Sites des transplantations
65
Résultats et discussion
II.1.2.2-Palmier dattier
La figure 18 du tableau VI en annexe3 ; montre une fluctuation du rapport MF/MS du
palmier dattier dans les différentes sites, nous remarquons une diminution du rapport MF/MS
pour tous les sites par rapport au témoins pour le premier mois sauf dans le site 4.Comme nous
remarquons que les témoins enregistrent un pic de 2,90 pour le site 2.
D’après les sites 1,3, et 7 le palmier dattier enregistrent une augmentation des rapport
MF/MS pendant les deux premiers mois de l’expérimentation, puis nous remarquons une
fluctuation différent de ce rapport dans les deux dernier mois, qu’il atteint une valeur minimale
au niveau du site 7 dans le deuxième mois d’expérimentation.
Tandis que les sites 2 et 5; la ou nous observons une chute du rapport MF/MS pour le
deuxième mois d’expérimentation, mais nous observons une fluctuation de ce rapport été
explique par une diminution suivie d’une augmentation du rapport MF/MS pour le site 2 et le
contraire dans le site 5 pour les deux mois qui reste.
Pour le site 4, nous constatons une fluctuation du rapport MF/MS dans le temps,
commence par une augmentation du rapport MF/MS de palmier dattier dans les deux premier
mois d’expérimentation, suivie d’un diminution de ce rapport pendant le troisième mois, en suite
une augmentation du rapport MF/MS dans le dernier mois d’expérimentation.
66
Résultats et discussion
MF/MS
1,04 1,1
1,03 1,05
1,02
1,01 1
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
Durée d'exposition (mois) Durée d'exposition (mois)
MF/MS
1,04 1,1
1,03 1,05
1,02
1,01 1
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
Durée d'exposition (mois) Durée d'exposition (mois)
1,06
1,02
1,04 1
1,02 0,98
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
Durée d'exposition (mois) Durée d'exposition (mois)
1,04
1,02
1
0 1 2 3 4
Durée d'exposition (mois)
67
Résultats et discussion
II.2- Discussions
Le rapport MF/MS constitue un indice caractérisant l’état de l’air; MF/MS dans une zone
polluée est inférieur au même rapport dans une zone non polluée. (KHELIL, 2004)
II.2-1- Cas des lichens
D’après les courbes de tendance qui sont représentés par le figure 19; nous avons
remarques qu’il y a une corrélation positivement significative dans le site 6 qui représente avec
exactitude 82%, cela s’explique par une coefficient de corrélation R6= 0,906 qui annoncer que
plus la durée d’exposition des transplants licheniques augmente plus le rapport MF/MS est
élevée.
Tandis que les sites 1, 2, 3, 4,5 et 7 ; la corrélation est négativement non significative
avec des coefficients de corrélation R1=0,234, R2=-0,568, R3=-0,158, R4=-0,550, R5=-0,786 et
R7=-0,613, c’est – à – dire que la variation du temps d’exposition aux polluants n’influe sur la
variation du rapport MF/MS que avec 0,5%, 32%, 0,2%, 30%, 61% et 37% pour les sites 1, 2, 3,
4, 5 et 7 respectivement donc on peut dire qu’il y a d’autres facteurs environnementaux et
climatique (l’humidité) qui interférent causent la variation de ce rapport pour ces sites.
Nos résultats ne sont pas en accord avec ceux de KHELIL, 2004 et GHUOGALI et
MESSAOUDI, 2005, car la période de l'expérimentation n'est pas la même. Mais sont en accord
avec ceux de DEBBA et KHERROUBI, 2006.
* Conclusion
Nous concluons, d’après les résultats que le rapport MF/MS varie en fonction de la durée
d’exposition des échantillons à la pollution dans certains sites et d’autre site il existé d’autres
factures qui peut influe sur la rapport MF/MS qui peut être expliquer par :
- Nombreuse cellules du Phycosymbiote se représente état de plasmolyse permanente lorsque
elles sont soumises à de fortes pollutions (DERUELLE et LALLEMANT, 1983)
- La formation d’une couche blanchâtre imperméable à la surface des thalles. Cette couche
probablement lipidique joue un rôle de barrière contre l’absorption de l’eau et influence
l’équilibre hydrique du thalle. (DERUELLE et LALLEMANT, 1983)
- Le transplant lichéniques se fait sur des troncs d’arbres sous la cime.
68
Résultats et discussion
MF/MS
2,4 2
2,2 1
2 0
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
Durée d'exposition (mois) Durée d'exposition (mois)
MF/MS
2
1 1
0 0
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
Durée d'exposition (mois) Durée d'exposition (mois)
MF/MS
2 2
1 1
0 0
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
Durée d'expositin (mois) Durée d'exposition (mois)
1,5
1
0,5
0
0 1 2 3 4
Durée d'exposition (mois)
69
Résultats et discussion
70
Résultats et discussion
MF/MS
1,8
2
1,7
1
1,6 0
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
Durée d'exposition (mois) Durée d'exposition (mois)
MF/MS
1,5 2
1
1
0,5
0 0
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
Durée d'exposition (mois) Durée d'exposition (mois)
MF/MS
2 2
1 1,9
1,8
0 1,7
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
Durée d'exposition (mois) Durée d'exposition (mois)
2
1
0
0 1 2 3 4
Durée d'exposition (mois)
71
Résultats et discussion
300,00
250,00
200,00 T0
1
150,00 2
3
100,00 4
50,00
00,00
S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7
Sites des transplantations
Chl a+ b(µg/ml)
350,00
300,00
250,00
200,00
T0
1
150,00 2
3
4
100,00
50,00
00,00
S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7
Sites des transplantations
300,00
250,00
200,00 T0
1
150,00 2
3
4
100,00
50,00
00,00
S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7
Sites des transplantations
72
Résultats et discussion
73
Résultats et discussion
Dans les sites 3 ,4 ,5 ,6 et 7 ; nous constatons une augmentation des teneurs en chlorophylle
a+b dans le premier mois suivie d’une diminution progressive dans les autres mois, sauf que
nous remarquons une augmentation de la teneur en chlorophylle "a+b" dans le site 5 dans le
deuxième mois d’expérimentation, et dans les sites 4et 6 dans le dernier mois d’exposition.
74
Résultats et discussion
400 400
Chl a+b (µg/g)
300 300
200 200
100 100
0 0
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
Durée d'exposition (mois) Durée d'exposition (mois)
300
200
100
0
0 1 2 3 4
Durée d'exposition (mois)
75
Résultats et discussion
III.2- Discussions
III.2-1- Cas de lichens
D'après les courbes de tendance de la figure 25; nous remarquons que la relation entre la
chlorophylle "a+b" et le temps d'exposition est significative pour tous les sites 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7.
C'est – à -dire que la durée d'exposition des lichens à la pollution est inversement proportionnelle
à la variation de la teneur en chlorophylle "a+b" dans les transplants licheniques avec des
coefficients de corrélation R1= -0,933, R2=-0,927, R3= -0,932, R4= -0,980, R5=-0,950, R6=-0,833
etR7= -0,898. Cela veut dire que chaque fois que la durée d'exposition des lichens augmente nous
enregistrons une diminution dans la teneur en chlorophylle "a+b".
* Conclusion
A partir des résultats d'analyse de la teneur en chlorophylle "a+b" au niveau des thalles
licheniques une diminution de la teneur en chlorophylle "a+b" est expliquer par :
- le fort ensoleillement qui provoque l'élévation de la température en effet a baisse température,
le bilan des échanges gaz eux est favorable à l’assimilation chlorophyllien (ANONYME 2,
1974) ;
- le dessèchement diminue la quantité de lumière qui parvient aux algues ce qui est un avantage à
l'augmentation de la résistance au fortes températures par contre, il suspend l'assimilation
chlorophyllienne (ANONYME 2, 1974) ;
- la diminution de la teneur en chlorophylle des transplants licheniques à été expliquer par
(DERUELIE et LALLEMANT, 1983) par plasmolyse progressive des cellules algales qui
perdent finalement leur coloration verte. Ceci et dû à la destruction des chlorophylles "a+b",
transformées en phéophytine avant la dégradation complète de tous les pigments y compris
carotène et xanthophylle ;
- des modifications de la photosynthèse qui peuvent réduire la formation de la chlorophylle sous
l'effet de l'intensité et la durée de la pollution.
Nos résultats sont en accord avec celles de BENHAMADA, 2004et KHELIL, 2004 et
MESSAOUDI et GHOUGALI, 2004 et DEBBA et KHERROBI, 2006.
76
Résultats et discussion
300
300
200
200
100 100
0 0
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
Durée d'exposition (mois) Durée d'exposition (mois)
300 400
280 300
200
260 100
240 0
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
Durée d'exposition (mois) Durée d'exposition (mois)
280
260
240
0 1 2 3 4
Durée d'exposition (mois)
77
Résultats et discussion
78
Résultats et discussion
400 300
400
300 300
Chl a+b (µg/g)
290
280 280
260 270
260
240 250
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
Durée d'exposition (mois) Durée d'exposition (mois)
300
280
260
240
0 1 2 3 4
Durée d'exposition (mois)
79
Résultats et discussion
Conclusion
La variation spatio-temporelle de la chlorophylle "a+b" des végétaux supérieurs est
significative pour certain nombres des sites, la fluctuation est en fonction de la durée
d’exposition, et la non signification pour le restes des sites avec des pourcentage différents est
explique par :
- Les plantes peuvent subies une inhibition temporaire de la photosynthèse en présence
d’une pollution fiable, cette inhibition cesse avec la pollution des résultats identiques ont
été observés chez les lichens qui effectue fortement la physiologie des plantes supérieurs.
(DERUELLE et LALEMANT, 1983)
- Quelques pesticides ont une action directe sur les végétaux comme le mouron (herbicide),
pénètrent par les racines et vont bloquer la photosynthèse dans les feuilles en agissant sur
le cycle de Calvin. (LEMEE, 1978).
- L’action de smog se manifeste par des nécroses, une décoloration des feuilles. (LEMEE,
1978)
Les effets des polluants atmosphériques sur la photo synthèse (altération des enzymes associées
des pigments des membranes des thylakoïdes, du transfert d’électrons) (GARRE et VAN
HALUWYN, 2004).
80
Conclusion générale
Conclusion générale
La pollution atmosphérique qui se traduit par l’altération et la dégradation de notre
écosystème n’a pas cessé d’évoluer surtout dans les villes industrielles, suite à l’augmentation
des diverses pollutions dans l’atmosphère et leur large répartition avec toutes les conséquences
environnementales.
Le gaz torché est l’un des résultats de la pollution pétrolière qui présentent sans doute des
effets néfastes sur l’écosphère.
Les résultats obtenus sont en accord avec beaucoup d'autre recherches effectuées dans
différentes milieux, les hydrocarbures s'accumulent dans toutes les espèces végétales utilisées,
mais cette accumulation est plus significative chez les plantes supérieures (Phoenix dactylifera,
Casuarina equisetifolia) que chez les planes inférieures( Xanthoria parientina) cela est expliqué
par l'existence d'autre facteur qui interviennent dans cette accumulation tel que les paramètres
climatiques et la gestion des territoire.
L'accumulation des H.C.T varie dans le temps et dans espace. Elle augmente avec la
prolongation de la durée d'exposition et elle dépend des conditions climatiques, topographiques
et plus particulièrement du sens des vents.
Le rapport MF/MS constitue un indice de pureté de l’air (MF/MS dans une zone polluée est
inférieur au même rapport dans une zone non polluée) et la majorité de nos résultats concernant
les lichens transplantés et les végétaux supérieures, présentent une corrélation significative par
rapport à la durée d'expérimentations.
La teneur en chlorophylle "a+b" montre une relation significative pour la plupart des sites.
Les résultats obtenus montrent bien la présence d'une pollution en H.C.T, non seulement
décelée par l'utilisation des transplantes licheniques, mais aussi par certains espèces
phénérogamiques qui à notre sens présentent des degrés différents vis-à-vis cette pollution. Il
faut aussi signaler que la pollution par les H.C.T dans la région d'étude n'est pas liée seulement
aux gaz torchés de la région de Hassi Messaoud, mais d'autres facteurs( rejets des gaz de
combustion des automobiles),surtout que la plus parts des sites sont localisées dans un foyer
domestique.
Il est regrettable que des agglomérations tel que Hassi Messaoud soit située à proximité
d'une zone industrielle appelée a accroître ses produits industriel et dont les moyens de lutte
utilisés contre cette forme de pollution sont très limité.
Pour ce la il est essentiel d'investir dans la recherche pour tenter de trouver des méthodes de
dépollution, comme il est indispensable d'attaquer la pollution tout au long du processus
81
Conclusion générale
industriel par l'entretien et le réglage des installations et surtout des installations d’épuration qui
restent comme une thérapies de base.
Enfin, nous suggérons une poursuite de cette étude avec d'autre types de pollution qui touche
la région de Ouargla et aussi autre étude de l'effet de la pollution toujours par les hydrocarbures
sur les eaux et les sol de cette région, et aussi l'utilisation des végétaux supérieures endémique
comme des bio indicateurs et bio accumulateurs de la pollution atmosphérique.
82
Références bibliographiques
Références bibliographiques
83
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85
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chez quelques espèces des lichens de forêt de Beni- GHORBRI (YAKOREN). Mémoire. DES.
Université de TIZI-OUZOU 55P.
86
Annexes
ANNEXE 1
89
Annexes
2002 JERAN et al
2002 WOLTERBEEK
1997 ASTA Etude des mécanismes physiologiques d'adaptation des
lichens en condition extrêmes.
2000 ZAMBRANO et Etude de la toxicité à court terme des polluants
NASH III atmosphériques et leurs effets toxiques sur les lichens.
2000 GONZALEZ et PIGNATA Etude des réponses chimiques du lichen Canonuculina
pilosa transplanté à différents sites pollués.
2001 CONTI et CECCHETTI Utilisation des lichens pour l'étude de plusieurs formes
de pollution atmosphérique (fluorée, soufrée…)
2001 DOBBEN et al Etude de la relation entre les lichens Epiphytes, les
traces d'éléments et les polluants atmosphériques.
2003 LUCKING Etude de la biogéographie des lichens foliacés.
2002 BAFFI et al Détermination des différents éléments accumulés par
2003 ADAMO et al les lichens (Al, Br, Cd, Co, Cu, Fe, Mn, Zn, Ni, Pb).
2002 CERCASOV et al Etude comparative de la sensibilité de trois lichens
(Cetraria islandica, Evernia prunastri et Ramalina
farinacea
2002 SAMUEL et al Utilisation des lichens comme bio accumulateurs du
cuivre.
2002 WISEMAN et Réponse des lichens au changement du soufre
WADLEIGH atmosphérique.
2002 GIORDANI et al Effet de la pollution atmosphérique sur la biodiversité
des lichens dans les régions méditerranéens (Italie)
2002 BERGAMASCHI et al Utilisation des lichens pour la détermination des traces
des éléments accumulés à partir de l'air.
2002 CARRERAS et PIGNATA Utilisation des lichens comme bio indicateurs dans
l'étude de la pollution de l'air par les métaux lourds.
2003 HAUCK et al Etude de la toxicité du magnésium sur les lichens.
2003 LOPPI et PIRINTSOS Utilisation des lichens épiphytes dans l'étude de la
pollution par les métaux lourds.
90
Annexes
91
Annexes
92
Annexes
ANNEXE 2
Figure01 : Principaux effets des polluants chez les végétaux - Interférence de divers
paramètres.
93
Annexes
Figure 02 Paramètres agissant sur l’entrée des polluants par les stomates
94
Annexes
Interactions polluantes –
Paramètres abiotiques surface foliaire
agissant
sur la pénétration Capacités d’accumulation
des polluants au travers de transformation
de la surface foliaire et de translocation
Espèce végétale Génotype des polluants
Age
Structure de la surface Altération directe
foliaire (rugosité de Ou indirecte des composée
surface, pilosité) de la cuticule
Epaisseur de la cuticule (Cire essentiellement)
Composition chimique de
la cuticule Surface
Stades physiologiques Foliaire
état sanitaire de la plante
Figure 03 : Paramètre agissant sur l’entrée des polluants par la surface foliaire.
95
Annexes
Pollution directe
Pollution indirecte
Volatilisation,
pluies, etc.
Arrivée
Accumulation sur les
Départ surfaces
Volatilisation,
(tension de vapeur)
Absorption foliaire
Arrivée
Pollution Pollution
inorganique organique
96
Annexes
Végétaux
Lichens
Feuille recouverte d’une cuticule protectrice et Pas de cuticule contact direct avec
imperméable. l’atmosphérique.
Pas d'activité l'hiver. Actif tout l'année après chaque pluie
Puisent l'eau et les sels minéraux en dans le Alimentation sous la dépendance de l'air et de
sol. l’eau des pluies.
Stomates des feuilles capables de se fermer Absence de système de régulation des entrées
aux agents polluant. et des sorties.
Reproduction par grains protéges d’une Reproduction par des structures aériennes
enveloppe coriace pas de contact avec les sorédies, isidies, spores, ayant un contact
polluant de l’air. immédiat avec les polluant de l’air.
Germination des graines dans le sol pas de Hyphes issus de la germination immédiate au
contact avec les polluants de l'air. contact de l'air.
Croissance rapide. Croissance lente.
97
Annexes
ANNEXE 3
Prélèvement T0 1 2 3 4
Sites
S1 06,00 05,20 11,20 04,40 02,40
S2 06,00 16,00 12,20 08,80 02,20
S3 06,00 15,40 18,00 01,80 04,20
S4 06,00 08,60 06,40 09,80 01,40
S5 06,00 08,80 06,10 04,40 01,40
S6 06,00 01,00 06,00 01,60 02,40
S7 06,00 08,00 02,20 01,60 04,40
Prélèvement T0 1 2 3 4
Sites
S1 09,00 11,80 10,60 12,40 01,20
S2 06,00 11,60 12,00 07,20 01,20
S3 07,00 10,00 03,80 10,00 06,40
S4 06,00 15,40 12,60 03,60 00,40
S5 04,00 10,40 10,80 02,00 01,80
S6 09,00 13,80 07,40 02,20 00,80
S7 04,00 01,60 09,40 02,40 01,00
98
Annexes
Prélèvement T0 1 2 3 4
Sites
S1 17,8 14,0 13,2 02,6 01,6
S2 18,8 09,5 18,6 02,8 01,4
S3 10,4 16,0 02,8 02,0 04,2
S4 11,6 09,0 05,4 11,2 01,4
S5 11,2 05,5 09,0 03,6 01,8
S6 13,6 11,4 05,8 04,0 02,2
S7 12,6 12,8 12,0 01,4 00,6
Prélèvement T0 1 2 3 4
Sites
S1 01,04 01,03 01,02 01,05 01,03
S2 01,04 01,02 01,11 01,05 01,03
S3 01,04 01,02 01,03 01,05 01,02
S4 01,04 01,03 01,11 01,05 01,05
S5 01,04 01,04 01,07 01,07 01,04
S6 01,04 01,03 01,00 01,02 01,05
S7 01,04 01,02 01,05 01,07 01,05
99
Annexes
Prélèvement T0 1 2 3 4
Sites
S1 02,10 02,37 02,21 02,35 02,52
S2 01,91 02,50 02,55 01,49 02,48
S3 02,05 01,31 01,83 02,46 01,82
S4 02,31 02,09 01,82 01,20 01,88
S5 02,02 02,03 02,06 01,78 02,35
S6 02,19 01,70 01,65 02,20 02,09
S7 01,15 01,95 02,17 01,53 01,16
Prélèvement T0 1 2 3 4
Sites
S1 01,81 01,62 01,64 01,73 01,72
S2 02,90 02,15 02,09 01,56 01,84
S3 02,08 01,59 01,76 01,73 01,96
S4 01,38 02,11 02,13 01,65 01,95
S5 02,29 01,85 01,36 02,06 01,85
S6 01,92 01,88 01,92 02,10 01,81
S7 02,24 02,15 02,18 01,34 01,81
100
Annexes
Prélèvement T0 1 2 3 4
Sites
S1 189,00 282,72 284,64 277,11 263,85
S2 189,00 293,83 284,40 273,34 235,58
S3 189,00 269,91 268,85 276,67 280,73
S4 189,00 269,56 286,74 267,71 233,89
S5 189,00 280,55 279,03 279,63 247,72
S6 189,00 295,97 273,09 271,98 267,31
S7 189,00 293,02 279,19 274,12 249,28
Prélèvement T0 1 2 3 4
Sites
S1 276,60 284,50 262,87 240,10 241,22
S2 107,58 274,80 283,55 277,03 276,61
S3 292,85 272,11 276,90 237,77 262,11
S4 282,72 272,39 277,89 276,63 267,81
S5 285,63 292,70 288,44 266,25 252,55
S6 274,73 321,90 283,04 275,90 182,00
S7 277,41 291,70 285,73 278,15 244,31
101
Annexes
Prélèvement T0 1 2 3 4
Sites
S1 259,90 291,12 261,86 278,93 239,17
S2 262,61 248,95 292,63 272,47 277,51
S3 258,82 289,02 285,98 246,74 237,55
S4 261,62 293,55 290,90 276,22 281,38
S5 287,53 287,97 291,59 260,27 253,59
S6 293,47 290,40 278,62 258,09 280,42
S7 294,36 295,04 278,98 262,37 249,13
102
Annexes
ANNEX 4
Tableau I : Les donnes climatiques des mois de prélèvement d’année 2007 de la station Hassi
Messaoud
Année Paramètre Février Mars Avril Mai Juin
224 241 291 351 423
07
20
TX
TN 085 093 158 204 253
H% 49 40 43 29 21
V(m/s) 3.5 5.3 5.4 4.5 5.2
EVAP 146 204 254 352 497
INSOL 224 265 238 347 336
TM 155 167 225 281 338
RR 02.0 00.9 04.9 01.0 NT
Source : ONM, 2007.
103
Annexes
Figure1. La rose des vents dominant dans la région de Hassi Messaoud (1976 -2006)
104
Résumé
L’un des problèmes de notre époque est la pollution atmosphérique, notamment la pollution par les
hydrocarbures qu’ils en résultent des phénomènes liés à l’extraction du pétrole, et présentent des effets néfastes sur
lécosphère.
Notre travail a porté sur la détection de la pollution atmosphérique par les hydrocarbures dans la région de
Hassi Messaoud (sud-est Algérien) à l’aide d’un bio indicateur lichenique (Xanthoria parientina), et quelques
végétaux supérieurs (Phoenix dactylifera, Casuarina équisetifolia).
Les résultats obtenu montrent une corrélation significative entre l’accumulation des hydrocarbures et la durée
d’exposition dans les végétaux supérieurs. Par contre, l’espèce lichenique utilisée montre une corrélation non
significative pour la majorité des sites.
Nous avons également noté des variations dans certains paramètres biochimiques pour l’espèce lichenique et
les végétaux supérieurs étudiés à savoir le rapport MF/MS et la teneur en chlorophylle a+b.
Les différences enregistrées dans l’accumulation des hydrocarbures entre les différents sites sont liées
surtout à : l’intensité des gaz torchés et la durée d’exposition des végétaux a la pollution et les paramètres
climatiques.
Summary
One of the problems of our time is the air pollution, in particular pollution by hydrocarbons that they result
from the phenomena related to the extraction of oil, and present harmful effects on the ecosphere about it.
Our work was about the detection of the atmospheric pollution caused by the hydrocarbons in the region of
Hassi Massoud (Est- South of Algeria) with help of the bio indicators (xanthoria parientina) and some the superior
vegetables (casuarina equisetifolia, phoenix dactylifera)
This used lichenic type show the correlation no significant between the accumulation of hydrocarbons and
the period of exposition, on the contrary, the superior vegetables show significant correlation.
We also noted some variation in some biochemical parameters of the lichenin and the superior vegetables
studied as the following the FM/SM, chlorophyll to the intensity of exhibition to the pollution and factures
climatique.
اﻝﻤﻠــﺨص
أﺤـدث ﻨﺘـﺎﺌﺞ ﻀـﺎرة ﻋﻠـﻰ،ﻤن ﺒﻴن أﺤد ﻤﺸﺎﻜل ﻋﺼرﻨﺎ ﻫو اﻝﺘﻠـوث اﻝﺠـوي وﺒﺎﻝﺘﺤدﻴـد اﻝﺘﻠـوث ﺒﺎﻝﻤﺤروﻗـﺎت اﻝـذي ﻴﻨـﺘﺞ ﻋـن ظـواﻫر ﻤﺘﻌﻠﻘـﺔ ﺒﺎﺴـﺘﺨراج اﻝﺒﺘـرول
.اﻝﻨظﺎم اﻝﺠوي
ﻗﻤﻨﺎ ﻤن ﺨﻼل دراﺴﺘﻨﺎ ﻋﻠﻰ اﻝﻜﺸف ﻋن اﻝﺘﻠوث اﻝﺠوي ﺒﺎﻝﻤﺤروﻗﺎت ﻓﻲ ﻤﻨطﻘﺔ ﺤﺎﺴـﻲ ﻤﺴـﻌود )ﺠﻨـوب ﺸـرق اﻝﺠ ازﺌـر( ﺒواﺴـطﺔ ﻜﺎﺸـف ﺒﻴوﻝـوﺠﻲ
.( وأﺜﻨﻴن ﻤن اﻝﻨﺒﺎﺘﺎت اﻝﻌﻠﻴﺎxanthoria parientina) اﻷﺸﻨﻴﺎت
.( Casuarina équisetifolia , Phoenix dactylifera)
اﻝﻨﺘﺎﺌﺞ اﻝﻤﺤﺼل ﻋﻠﻴﻬﺎ ﺘدل ﻋﻠﻰ وﺠود ﻋﻼﻗﺔ ﺒﻠﻴﻐﺔ ﺒﻴن ﺘراﻜم اﻝﻤﺤروﻗﺎت وﻤدة اﻝﺘﻌرض ﻝﻠﺘﻠوث ﻓﻲ اﻝﻨﺒﺎﺘﺎت اﻝﻌﻠﻴـﺎ ﻋﻠـﻰ ﻋﻜـس اﻷﺸـﻨﻴﺎت ﺒﻴﻨـت
.وﺠود ﻋﻼﻗﺔ ﻏﻴر ﺒﻠﻴﻐﺔ ﻓﻲ أﻏﻠﺒﻴﺔ اﻝﻤواﻗﻊ
، اﻝﻤــﺎدة اﻝﺠﺎﻓــﺔ/ اﻝﻤــﺎدة اﻝرطﺒ ـﺔ:ﺴــﺠﻠﻨﺎ أﻴﻀــﺎ ﺘﻐﻴ ـرات ﻓــﻲ ﺒﻌــض اﻝﺨ ـواص اﻝﻜﻴﻤﻴوﺤﻴوﻴــﺔ ﺒﺎﻝﻨﺴــﺒﺔ ﻝﻸﺸــﻨﻴﺎت واﻝﻨﺒﺎﺘــﺎت اﻝﻌﻠﻴــﺎ اﻝﻤدروﺴــﺔ ﻜﻤــﺎ ﻴﻠــﻲ
." ب+ اﻝﻴﺨﻀور "أ
. ﻤدة ﺘﻌرض إﻝﻰ اﻝﺘﻠوث واﻝﻌواﻤل اﻝﻤﻨﺎﺨﻴﺔ،إن اﻝﻔروق اﻝﻤﺴﺠﻠﺔ ﻓﻲ ﺘراﻜم اﻝﻤﺤروﻗﺎت ﺒﻴن ﻤﺨﺘﻠف اﻝﻤواﻗﻊ ﻤرﺘﺒطﺔ ﺨﺎﺼﺔ ﺒﺸدة اﻝﻐﺎز اﻝﻤﺸﺘﻌل