DESPLACES Laurent-Benoit - Essai Critique Histoire Des Ordres SLJ Et NDMC - 1775
DESPLACES Laurent-Benoit - Essai Critique Histoire Des Ordres SLJ Et NDMC - 1775
DESPLACES Laurent-Benoit - Essai Critique Histoire Des Ordres SLJ Et NDMC - 1775
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BIBLIOTHEQUE DU PALAIS DES ARTS
Dead 1822 .
#
1
396497
ESSAI CRITIQUE
SUR
L'HISTOIRE
DES
ORDRES ROYAUX ,
HOSPITALIERS
ET MILITAIRES
DE
LIO
T
RJOEAN BONTUHR .
ALLE
UG
NA E
RD
A LIEGE , (1855)
Chez J. J. TUTOT , Imprimeur - Libraire , Place
Saint-Barthelemi.
Et à BRUXELLES ,
Chez le même , au haut de la rue de la Magdeleine.
BIBLIOTH
M. DCC . LXXV . DE LA
VILLE DE
LYON
A
LA NOBLESSE
DE FRANCE.
MM.
DES LIVRES .
LIVRE PREMIER.
LIVRE SECON D.
LIVRE TROISIEME.
LIVRE QUATRIEME
PRÉLIMINAIRE
SUR LE TITRE
DE CHEVALIER .
C
** 火烧
* **
ESSAI CRITIQUE
SUR
L'HISTOIRE
DE JERUSALEM.
LIVRE PREMIER.
D2
ESSAI CRITIQUE
SUR
L'HISTOIRE
DE JERUSALEM.
LIVRE SECOND .
ESSAI
ESSAI CRITIQUE
SUR
L'HISTOIRE
DE JERUSALEM.
LIVRE TROISIEME.
ESSAI CRITIQUE
SUR
L'HISTOIRE
DU MONT- CARMEL ,
& de Saint LAZARE DE
JERUSALEM.
LIVRE QUATRIEME .
Es véritables motifs qui por-
terent Henri IV à inftituer un PHILBERT
Ordre de Chevalerie en l'hon- de NÉRES-
L TANG ,
neur de la Sainte Vierge , ne Ige. G.M.
font pas connus. Ce Prince ,
le meilleur & le plus grand
de nos Rois , fe trouva dans l'affreufe né-
ceffité de délibérer' , à fon avénement au
trône , s'il fuivroit la fecte moderne , dans
160 Efai critique fur l'Hiftoire
laquelle il étoit né , ou bien s'il y renon-
PHILBERT ceroit pour embraffer les anciennes maximes
de NÉRES. de la Religion des Francois. Un choix im-
TANG ,
19e. G. M. prudent pouvoit lui faire perdre la Cou-
ronne il fut long-temps indécis.
Tandis que la contagion de la nouvelle
doctrine avoit gagné une partie des Princes ,
des grands Seigneurs , & du Peuple , l'autre
partie fembloit redoubler de zele pour les
anciennes pratiques religieufes ; elles lui fer-
voient de prétexte pour faire la guerre à
fon légitime Souverain , & à fes conci-
toyens. Enfin Henri reprit le culte primitif,
& l'on vit ceffer ces longues & fanglantes
guerres inteftines. (1)
Le Roi fut obligé de faire abjuration de
fon héréfie , & d'en demander l'abfolution
au Pape. Du Perron & d'Offat , fes Ambaf-
fadeurs à Rome , qui furent depuis Cardi-
naux, la reçurent pour lui d'Innocent IX (2).
Ce Pontife , fuivant l'ancien ufage de l'E-
glife , impofa des obligations particulieres au
Roi converti. Elles confiftoient à réciter cer-
taines oraifons , à entendre la meffe tous les
jours , à bâtir des Monafteres , ou à former.
quelqu'autre pieux Etabliſſement. Peut - être
fût-ce pour remplir cette derniere obliga-
Is
202 Effai critique fur l'Hiftoire
Regiam hanc Domum
PHILIPPE Ludovici feptimi & Sandi Ludovici pietate
de COUR- Sacra divi Lazari Militia caput
SILLON de Vetuftate collapfam
Dangeau Ludovico magno regnante
23e. G.M. Phil.de Courfillon Marchione de Dangeau Smo. Magiftre
Promovente & juvante
Francifcus Huguet de Semonville Præceptor
Adminiftrator reftituit
Anno Domini M. D. CC.
La Commanderie de St. Antoine de Gra-
temont , & deux autres , dont s'étoit démis
le Chevalier Séguier de la Verriere , furent
données , le ro Janvier de l'année 1700 ,
au Chevalier de Guénégaud , Chancelier de
l'Ordre. Celui-ci ayant remis la Comman-
derie de Souville , dont il étoit Titulaire
le Chevalier de Collins en fut pourvu. Frere
Pidou de St. Ollon fut nommé à la place de
Secrétaire , vacante par le décès du Che-
valier Carcavi d'Urfi.
Nous omettons plufieurs Chevaliers créés
par ce Grand-Maître en 1704 , pour ne ci-
ter qu'un des plus diftingués ; Philippe Cyon ,
Marquis de Courfillon , fon fils. Il fut reçu
'le 8 Mars , jour de la Fête de St. Lazare
dans l'Eglife de St. Germain-des-Prés , jour
où on l'avoit transférée , au lieu de la célé-
brer le 17 Décembre de l'année précédente.
Le Duc d'Orléans , & le Duc d'Albe , Am-
baffadeur d'Eſpagne , honorerent de leur pré-
fence , la cérémonie de réception du nou-
veau Chevalier.
Le Marquis de Dangeau avoit fait faire
en cette même année un modele de collier
pour les Chevaliers de l'Ordre ; mais le Roi
des Ordres Royaux , &c. 203
fe l'étant fait repréſenter , ordonna que ce
projet n'auroit aucune exécution , parce qu'il PHILIPPE
de COUR-
trouva que ce collier étoit imité de celui du ་ SILLON de
St. Efprit , & que d'ailleurs ce nouvel or- Dangeau
23e. G.M.
nement n'étoit autorifé ni par les ftaturs ,
ni par l'ufage : les Chevaliers continuerent
de n'en porter d'autre que le ruban de cou-
leur amarante , où étoit fufpendue la croix
à huit raies ou pointes , cantonnée de qua-
tre fleurs de lis ; d'un côté émaillée d'ama-
rante avec l'image de la Sainte Vierge au
milieu , & de l'autre émaillée de finople avec
F'image de St. Lazare.
Les fentimens du Marquis de Dangeau
fuivoient fa naiffance ; ils étoient élevés. Mais
peu réfléchi dans fes idées , trop étendu dans
fes vues , il fit des fautes effentielles en dif
férens temps , & notamment dans le cours
de cette année 1700. Il crut procurer à
P'Ordre des richeffes réelles à la place des
biens imaginaires qu'il avoit perdus par l'E-
dit de 1693 , comme nous l'avons vu . l'Ordre
avoit heureuſement trop de fplendeur pour
être terni de la légere tache que nous ne
chercherons point à diffimuler. Le Marquis
de Dangeau avoit remarqué , que fous le
gouvernement du Grand-Maître Salviati ,
l'on avoit admis au rang des Chevaliers ceux
qui donnoient à l'Ordre des biens fuffifans "
pourfonder une Commanderie , quoiqu'ils ne
fuffent pas nobles. Il l'engagea , fuivant cet
exemple , à donner la même facilité à des
perfonnes fans naiſſance. On crut éloigner
celles de toutes eſpèces , qui oferent fe pré-
16
204 Effai critique fur l'Hiftoire
fenter , en mettant ces fondations à quarante
PHILIPPE mille livres , au lieu de vingt , prix trop
de COUR modique auquel elles avoient été portées
SILLONde
Dangeau , d'abord. Ceux qui donnoient des fonds de
23e. G.M. la valeur de ces fommes étoient reçus comme
Commandeurs Fondateurs , & avoient en-
core le droit de fe nommer des fucceffeurs
de leur famille juſqu'à l'extinction de la ligne
directe. On pouvoit même être Comman-
deur Fondateur à meilleur marché. Selon que
l'on defiroit faire la fondation , foit à vie ,
foit avec le droit de fe nommer un , ou deux
fucceffeurs , on payoit une moindre fomme,
Quoique l'on ait prefque toujours réuffi de
tirer avantage de la vanité des hommes ri-
ches d'un état abject , l'expédient du Mar-
quis de Dangeau ne produifit que de foibles.
reffources ; elles ne purent remplir les loua-
bles deffeins qu'il avoit , de fecourir la No-
bleffe indigente & de donner quelques ré-
compenfes à ceux des Chevaliers , qui pou-
voient les mériter. Finiffons fon Magifter.
Il annonca dans le Chapitre du 16 Dé-
cembre 1706 , qu'il avoit nommé les Che-
valiers Bréget à la Commanderie de Cour-
3:3 fon ; Pidou de
St. Ollon , à celle de Mont-
liout ; de la Barre , à celle de Bétiſi en Pi-
cardie ; & Padournay , à celle de St. Quen-
tin. Le jour fuivant 17 Décembre , la Fête
du Patron de l'Ordre fut célébrée dans l'E-
glife de St. Germain-des-Prés. Le Prince de
Bourbon , le Prince & la Princeffe de Conty ,
le Duc & la Ducheffe du Maine , y, affif-
terent. Sous ce Magifter , toutes ces fortes
des Ordres Royaux , &c. 205
de cérémonies , comme on a pu le remar
PHILIPPE
quer , fe firent avec beaucoup de pompe ; de COUR-
elles intérefferent , ou amuferent fouvent
les Princes , les Princeffes & les autres per- Dangeau
fonnes de la Cour. 23e. G.M.
La plupart des Chevaliers fe trouvant em→
ployés dans les guerres malheureufes de la fin
du regne de Louis XIV , le Marquis de Dan-
geau fut plufieurs années fans tenir de Cha-
pitre ; la diſcipline de l'Ordre s'en reffentit ;
elle étoit un peu atterrée à fa mort , qui
arriva le 9 de Septembre 1720. Ce Grand-
maître étoit âgé de 84 ans (1 ).
ADDITIONS.
J'ajouterai ici une fimple note de ce qui eft arrivé
de plus remarquable dans l'Ordre de St. Lazare de-
puis 1770 , temps où mon deffein étoit , comme je
l'ai dit dans la Préface , de publier fon Hiftoire , juf-
qu'en la préfente année 1774 , où divers obftacles
m'ont conduit à en différer l'impreffion.
Par une Bulle de Clément XIII , du onze Juin 1762,
& les Lettres-Patentes du Roi fur cette Bulle , don-
nées le 22 Juin 1763 , enrégiftrées au Grand-Con-
feil le 13 Août fuivant , les biens & revenus de l'Or-
dre du St. Efprit de Montpellier avoient été réunis
à celui de St. Lazare.
Suivant une autre Bulle du Pape Clément XIV ,
du 1er. Juillet 1771 , & les Lettres-Patentes du Roi ,
données à Compiegne le 24 Août fuivant , enrégiftrées
au Parlement le 5 de Septembre de la même année ,
l'Ordre des Chanoines Réguliers de St. Ruf, devoit
être éteint & fécularifé , & fes biens pareillement
réunis à l'Ordre de St. Lazare.
Mais fur les repréſentations faites au Pape , par l'Af
femblée générale du Clergé de France de 1772 , & le
confentement donné par l'Ordre de St. Lazare , de ne
pas jouir de ces réunions , mais feulement d'une pen-
fion , les Chanoines Réguliers de St. Ruf n'ont point
été fécularifés , & le même Pape Clément XIV a
donné une Bulle le 10 Décembre 1772 , qui révo-
que lesdites réunions. Cette Bulle a été enregistrée
au Parlement le 27 Février 1773, conformément aux
Lettres-Patentes du Roi , données à Verfailles le 10
Janvier de la même année .
Le Roi ayant accordé à Monfeigneur le Comte de
Provence , la dignité de Grand- Maître, dont Mon-
feigneur le Dauphin s'étoit démis , l'Ordre députa le
9 Mai 1772 , les principaux Membres de fon Corps
pour remercier le Prince de la protection qu'il avoit
accordée à l'Ordre pendant qu'il en étoit Grand-
Maître , & pour rendre fes refpects à Monfeigneur
le Comte de Provence. Les difcours furent pronon-
cés par M. le Marquis de Paulmy , Chancelier de
P'Ordre. Ces difcours & la réponfe de Monfeigneur
260 Effai critique fur l'Hiftoire &c ,
le Comte de Provence font rapportés dans le Mer-
cure de Juin , pag. 206.
Le Prince, nouveau Grand-Maître , a prêté ferment
entre les mains du Roi le 12 Septembre 1773. En-
fin le même Prince , » dans un Chapitre tenu à Ver-
» failles le 19 d'Avril 1774 , a ordonné , avec l'agré-
» ment du Roi , à tous les Chevaliers & Comman-
" deurs Profés , de porter journellement une croix
» verte, à huit pointes , coufue fur leurs habits , &
" dans les céremonies de l'Ordre , fur leurs man-
" teaux , faifant revivre , par ce Réglement, un uſage
» pratiqué anciennement dans l'Ordre de St. Lazare..
Gazette de France.
Etat actuel de l'Ordre de ST. LAZARE.
SOUVERAIN CHEF ET PROTECTEUR.
LE ROI.
GRAND-MAITRE ET CHEF-GÉNÉRAL .
Monfeigneur le Comte DE PROVENCE.
M. le Duc de la Vrillieres , Miniftre & Secrétaire
d'Etat , Commandeur des Ordres du Roi , commis
par Sa Majefté pour être Gérent & Adminiftra-
teur de l'Ordre.
GRANDS-OFFICIERS COMMANDEURS.
Chancelier Garde-des-Sceaux.
M. le Marquis de Paulmy , Miniftre d'Etat , Com-
mandeur des Ordres du Roi , honoraire Grand-
Croix & Chevalier de l'Ordre de St. Louis.
Prévôt & Maître des Cérémonies.
M. le Comte de Bombelle.
Procureur-Général.
M. Ménard de Chouzy , Confeiller d'Etat , premier
Commis au département de M. le Duc de la Vril,
lieres , Miniftre & Secrétaire d'Etat.
Nota. Cet Office a été éteint & fupprimé dans un
Chapitre général de l'Ordre , tenu à Versailles le 19
d'Avril 1774 .
Tréforier-Général.
M. de Lattaignan Comte de Bainville.
Greffier Secrétaire-Général.
M. Dorat de Chameulles.
AUTRES OFFICIERS .
Généalogifte.
M. Chérin , Généalogifte des Ordres du Roi.
Les autres Officiers de l'Ordre font un Intendant ,
un , deux Huiffiers , & un Agent
B& D Cd'Armes
ommis du Greffe .
DE LA FIN.
VILLE DE
LYON