Rapport Annuel 2016
Rapport Annuel 2016
Rapport Annuel 2016
Année 2016
La Caisse d’Epargne et de Prévoyance Loire Drôme Ardèche, au capital de 231 101 500 euros,
enregistré au registre du commerce et des sociétés de Saint-Etienne sous le numéro 383 686 839 et
dont le siège social est situé Espace Fauriel – 17, rue des Frères Ponchardier – B.P. 147 – 42012
SAINT ETIENNE cedex 2, est une banque coopérative, société anonyme à directoire et conseil de
surveillance dénommé Conseil d'Orientation et de Surveillance (COS) régie par le code monétaire et
financier, et en particulier par les articles L.512-85 et suivants, la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947
portant statut de la coopération, les dispositions du code de commerce relatives aux sociétés
commerciales et par ses statuts.
La Caisse d'Epargne et de Prévoyance Loire Drôme Ardèche a pour objet toutes opérations de banque,
de services d’investissement et d’intermédiation d’assurance effectuées avec ses sociétaires, les
sociétaires des Sociétés Locales d’Epargne qui lui sont affiliées et avec les tiers. Elle peut également
effectuer toutes opérations connexes aux opérations de banque et de services d’investissement,
exercer l’activité d’intermédiaire ou d’entremise dans le domaine immobilier, prendre toutes
participations et, généralement, effectuer toutes opérations pouvant se rattacher directement ou
indirectement à l’objet ci-dessus de nature à favoriser son développement.
Dans le cadre de l’article L. 512-85 du code monétaire et financier, la caisse d'épargne participe à la
mise en œuvre des principes de solidarité et de lutte contre les exclusions. Elle a en particulier pour
objet la promotion et la collecte de l'épargne ainsi que le développement de la prévoyance, pour
satisfaire notamment les besoins collectifs et familiaux. Elle contribue à la protection de l'épargne
populaire, au financement du logement social, à l'amélioration du développement économique local et
régional et à la lutte contre l'exclusion bancaire et financière de tous les acteurs de la vie économique,
sociale et environnementale.
Immatriculée en date du 4 décembre 1991, la durée de la société est fixée à 99 ans, à compter de sa
transformation en banque coopérative, société anonyme à Directoire et Conseil d’Orientation et de
Surveillance le 21 juillet 2000, sauf cas de dissolution anticipée ou de prorogation.
La Caisse d'Epargne et de Prévoyance Loire Drôme Ardèche est immatriculée au registre du commerce
et des sociétés de Saint-Etienne sous le numéro 383 686 839.
Le Groupe BPCE, deuxième groupe bancaire en France, exerce tous les métiers de la banque et de
l’assurance, au plus près des besoins des personnes et des territoires. Il s’appuie sur deux réseaux de
banques commerciales coopératives et autonomes, celui des 15 Banques Populaires et celui des 17
Caisses d'Epargne. Dans le domaine du financement de l’immobilier, il s’appuie également sur le Crédit
Foncier. Il est un acteur majeur de l’épargne et de l’assurance, de la banque de grande clientèle et des
services financiers spécialisés avec Natixis.
Le Groupe BPCE compte 31,2 millions de clients et 108 000 collaborateurs ; il bénéficie d’une large
présence en France avec 8 000 agences et 9 millions de sociétaires.
La Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche est affiliée à BPCE. Organe central au sens de la loi
bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE est constitué sous forme de SA à
directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à hauteur de 50 % par les Caisses
d’Epargne. La Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche en détient 1,59 %.
BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle,
d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des
établissements du groupe. Il détermine aussi les orientations stratégiques et coordonne la politique
commerciale du groupe dont il garantit la liquidité et la solvabilité. En qualité de holding, BPCE exerce
les activités de tête de groupe. Il détient et gère les participations dans les filiales.
Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer
la centralisation des excédents de ressources des Caisses d’Epargne et de réaliser toutes opérations
financières utiles au développement et au refinancement du groupe. Il offre par ailleurs des services à
caractère bancaire aux entités du groupe.
ème 1
2 groupe bancaire en France
ème 2
2 banque de particuliers
ère 3
1 banque des PME
ème 4
2 banque des professionnels et des entrepreneurs individuels
5
Le Groupe BPCE finance plus de 20 % de l'économie française
1
Parts de marché : 21,6 % en épargne clientèle et 20,7 % en crédit clientèle (source : Banque de France T3-2016 - toutes
clientèles non financières)
2
Parts de marché : 22,9% en épargne des ménages et 26,2 % en crédit immobilier aux ménages (source : Banque de France
T3-2016). Taux de pénétration de 28,3 % (rang 2) auprès des particuliers (étude SOFIA TNS-SOFRES, mars 2016)
3 ère
1 en termes de taux de pénétration total (source : enquête TNS Sofres 2015)
4 ème
2 en termes de taux de pénétration auprès des professionnels et des entrepreneurs individuels, relations globale et
professionnelle (source : enquête Pépites CSA 2015-2016)
5
20,7 % de parts de marché en crédits toutes clientèles non financières (source : Banque de France - T3-2016)
Parts sociales détenues par les SLE 231 101 500 100 100
Parts sociales détenues par les SLE 231 101 500 100 100
Parts sociales détenues par les SLE 231 101 500 100 100
Parts sociales détenues par les SLE 231 101 500 100 100
CCI détenus par Natixis
Total
Les parts sociales de la Caisse d’Epargne et de Prévoyance Loire Drôme Ardèche sont obligatoirement
nominatives. Elles ne peuvent être détenues et cédées qu’à des Sociétés Locales d’Epargne affiliées à
la Caisse d’Epargne et de Prévoyance. Leur cession s’effectue au moyen d’un ordre de mouvement
signé par le cédant ou son mandataire.
Les coopératives ne peuvent servir à leur capital qu'un intérêt, déterminé par l'assemblée générale
dans les conditions fixées par les statuts, dont le taux est au plus égal à la moyenne, sur les trois
années civiles précédant la date de l'assemblée générale, du taux moyen de rendement des obligations
des sociétés privées, majorée de deux points. Ce taux est publié par le ministre chargé de l'économie
dans des conditions fixées par décret.
Elles donnent également droit à l'attribution de parts gratuites en cas d'augmentation de capital par
incorporation de réserves. Elle donne le droit de participer dans les conditions fixées par la loi et les
statuts aux assemblées générales et au vote des résolutions.
Les parts sociales émises par les SLE affiliées à la Caisse d’Epargne et de Prévoyance Loire Drôme
Ardèche sont des parts de sociétaires au sens de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut
de la coopération. Elles sont représentatives d'une quote-part du capital de la SLE.
Les parts sociales sont émises dans le cadre de la législation française, en euros et sous forme
nominative.
La propriété de ces parts est établie par inscription en compte ou sur un registre spécial tenu par la
Caisse d’Epargne et de Prévoyance Loire Drôme Ardèche pour le compte des SLE. Les parts sociales
des SLE affiliées à la Caisse d’Epargne et de Prévoyance Loire Drôme Ardèche ne peuvent être
détenues que sur des comptes ouverts à la Caisse d’Epargne et de Prévoyance Loire Drôme Ardèche.
Les coopératives ne peuvent servir à leur capital qu'un intérêt, déterminé par l'assemblée générale
dans les conditions fixées par les statuts, dont le taux est au plus égal à la moyenne, sur les trois
années civiles précédant la date de l'assemblée générale, du taux moyen de rendement des obligations
des sociétés privées, majorée de deux points. Ce taux est publié par le ministre chargé de l'économie
dans des conditions fixées par décret.
L’intérêt est calculé, prorata temporis, par mois civil entier de détention à compter du premier jour du
mois suivant l’agrément du sociétaire, ou de la date de réception de la souscription et la libération des
parts pour les sociétaires déjà agréés.
Seules les parts détenues au moment de la clôture de l’exercice (31 mai de l’année civile) donnent lieu
au paiement effectif de l’intérêt, selon la règle prévue ci-dessus.
Intérêt des parts sociales des sociétés locales d’épargne, versé au titre des trois exercices antérieurs :
L’intérêt à verser aux parts sociales de la Caisse d’Epargne détenues par les sociétés locales
d’épargne, au titre de l’exercice 2016, proposé à l’approbation de l’assemblée générale, est estimé à
4 182 937,15 € ce qui permet une rémunération des parts sociales détenues par les sociétaires des
sociétés locales d’épargne à un taux de [1.81%].
Objet
Les sociétés locales d'épargne sont des sociétés coopératives locales sans activité bancaire. Au
31 décembre 2016, le nombre de SLE sociétaires était de 18.
Les 18 SLE ont leur siège social à Espace Fauriel – 17, rue des Frères Ponchardier – B.P. 147 – 42012
SAINT ETIENNE cedex 2. La répartition du capital social détenu par chacune des SLE est fixée comme
suit au 31 décembre 2016 :
1.3.1.1 Pouvoirs
Le Directoire dispose des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la
Société dans la limite de l’objet social et sous réserve des pouvoirs attribués par la loi au Conseil
d’Orientation et de Surveillance (COS) et aux assemblées de sociétaires. Dans les rapports avec les
tiers, la Société est engagée même par les actes du Directoire qui ne relèvent pas de l’objet social à
moins qu’elle ne prouve que le tiers sache que l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer
compte tenu des circonstances.
Les membres du Directoire peuvent, sur proposition du Président du Directoire, répartir entre eux les
tâches de direction après avoir obtenu l’autorisation de principe du COS. Le Directoire informe le COS
de la répartition retenue. En aucun cas cependant, cette répartition ne peut avoir pour effet de retirer au
Directoire son caractère d’organe assurant collégialement la direction de la société.
1.3.1.2 Composition
Le Directoire composé de 5 membres, nommés par le COS et dont les mandats viennent à expiration
lors de l’Assemblée Générale statuant sur les comptes clos au 31 décembre 2016.
En application de l’article L.512-90 du code monétaire et financier, Le directoire de BPCE s'assure qu'ils
disposent de l'honorabilité, des connaissances, des compétences et de l'expérience nécessaires à
l'exercice de cette fonction et propose leur agrément au conseil de surveillance de BPCE.
La liste des mandats des membres du Directoire est détaillée au paragraphe 1.12.4
1.3.1.3 Fonctionnement
Le Directoire se réunit aussi souvent que l’intérêt de la Société l’exige. Il s’est réuni 39 fois en 2016. Les
principaux sujets traités sont les suivants :
Conformément aux statuts types de la Caisse d’Epargne, toute convention intervenant entre la société
et l’un des membres du Directoire ou du COS, directement, indirectement ou par personne interposée,
doit être soumise à l’autorisation préalable du COS.
Il en est de même pour les conventions entre la société et une autre entreprise si l’un des membres du
Directoire ou du COS est propriétaire, associé indéfiniment responsable, gérant, administrateur,
directeur général ou membre du Directoire ou du Conseil de Surveillance de ladite entreprise.
Ces conventions sont soumises à l’approbation de l’Assemblée Générale Ordinaire des sociétaires la
plus proche.
Aucune convention de la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche n’a été soumise à ces obligations
pendant l’exercice de l’année 2016.
1.3.2.1 Pouvoirs
Le COS exerce les pouvoirs qui lui sont conférés par les statuts de la Caisse d’Epargne et de
Prévoyance Loire Drôme Ardèche et par les dispositions légales et réglementaires. Il exerce notamment
le contrôle permanent de la gestion de la société assurée par le directoire.
1.3.2.2 Composition
La composition du COS de la Caisse d’Epargne et de Prévoyance Loire Drôme Ardèche est encadrée
par la loi : ainsi, et conformément aux principes posés par l’article L.512-90 du code monétaire et
financier, celui-ci doit être composé de membres élus directement par les salariés sociétaires de la
Caisse d’Epargne et de Prévoyance Loire Drôme Ardèche, de membres élus directement par les
collectivités territoriales et les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre,
sociétaires des SLE affiliées à la Caisse d’Epargne et de Prévoyance Loire Drôme Ardèche et de
membres élus par l'assemblée générale des sociétaires de la Caisse d’Epargne et de Prévoyance Loire
Drôme Ardèche.
Le mode de désignation des membres de COS décrit ci-dessus est à lui seul un critère de leur
indépendance. De même, sauf disposition légale particulière, il faut avoir un crédit incontesté et
posséder au moins vingt parts sociales d’une SLE affiliée à la Caisse d’Epargne et de Prévoyance Loire
Drôme Ardèche pour être ou rester membre de COS.
- « La légitimité et le contrôle d’un dirigeant mutualiste, donc son indépendance, tiennent bien au
mandat qu’il exerce par le biais de son élection. Soustraire un administrateur au processus
électoral le désolidariserait des intérêts de l’organisation et des sociétaires ;
- les administrateurs de coopératives et de mutuelles s’engagent par conviction et non pas par
intérêt financier. Ils mobilisent une part importante de leur temps et de leur énergie dans leur
responsabilité d’administrateur. Ils sont largement ouverts sur le monde local, associatif et/ou
politique.
Ces caractéristiques font d’eux des administrateurs véritablement indépendants, une
indépendance qui n’a pas à être remise en cause, mais continuellement confortée par un
processus démocratique authentique ».
De plus, il n’y a aucun lien capitalistique direct entre les membres du COS et la Caisse d’Epargne, les
membres étant des représentants désignés par leurs pairs de la catégorie de membre qu’ils
représentent.
Enfin chaque membre du COS a adhéré, lors de sa nomination, à une charte de déontologie dont
l’article 3 lui impose d’informer le président du COS de tout conflit d’intérêts dans lequel il peut être
impliqué mais également de tout souhait d’exercer de nouvelles responsabilités au sein d’entités
extérieures au réseau des Caisses d'Epargne. Cette procédure garantit la préservation de l’intérêt
social qu’il a pour mission de défendre et par là même, son indépendance de jugement, de décision et
d’action.
L’Assemblée Générale Ordinaire du 29 avril 2015 a procédé au renouvellement des mandats des
membres du conseil d’orientation et de surveillance de la Caisse d’Epargne et de Prévoyance Loire
Drôme Ardèche pour une durée de six ans venant à échéance à l’issue de l’assemblée générale des
actionnaires statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2020.
Au 31 décembre 2016, le COS de la Caisse d’Epargne et de Prévoyance Loire Drôme Ardèche est
composé de 18 membres, dont un membre élu par les salariés de la Caisse d’Epargne et de
Prévoyance, dans les conditions prévues par l’article L.225-79 du code de commerce et par les statuts
de la Caisse d’Epargne et de Prévoyance Loire Drôme Ardèche. Les mandats des membres du COS
viendront à expiration lors de l’AG statuant sur les comptes clos au 31 décembre 2020.
Date de
QUALITE NOM PRENOM Profession
naissance
Représentant des Sociétés Locales d'Epargne
Drôme Provençale Centre AMIN-GARDE * Catherine Déléguée du Préfet 08/03/1955
Gier BOCQUET Anne-Sophie Chef d'entreprise 18/08/1969
St Etienne Nord BONNEVIAL** Jean Retraité 11/09/1947
Responsable Hygiène,
Forez CHOMAT Jean-Christophe 11/07/1964
Sécurité et Environnement
Rovaltain Nord CROUZET Mauricette Retraitée 20/08/1952
Drôme Provençale Sud & Est DELARBRE Gérard Retraité 20/05/1949
Correspondante locale de
Valence Plaine DOMENACH Catherine 12/10/1962
presse
Rovaltain Sud JOUVE** Gérard Retraité 09/02/1947
Secrétaire Comité
Représentant des salariés sociétaires ROMEZIN Pierre-Henri 16/04/1958
d'Entreprise CELDA
(*) : Président
(**) : Vice-Président
Le tableau donnant la liste des mandats des membres du COS est donné au paragraphe 1.12.4.
1.3.2.3 Fonctionnement
Le COS se réunit sur convocation du président aussi souvent que l’intérêt de la société l’exige.
1.3.2.4 Comités
Le comité d’audit
Le comité d’audit est notamment chargé du suivi du processus d'élaboration de l'information financière
et du contrôle légal des comptes annuels et consolidés par les commissaires aux comptes. A ce titre, il
est chargé d’émettre des avis à l’attention du conseil d’orientation et de surveillance :
- sur la clarté des informations fournies et sur la pertinence des méthodes comptables adoptées
pour l’établissement des comptes individuels et consolidés ;
- sur l’indépendance des commissaires aux comptes.
Le comité d’audit prend également connaissance, pour la partie ayant des conséquences directes sur
les comptes de la Caisse d’Epargne, des rapports d’inspection de BPCE ainsi que ceux de l’Autorité de
Contrôle Prudentiel (ACPR) et de la Banque Centrale Européenne (BCE).
Le comité d’audit est composé de 5 membres, ayant voix délibérative, choisis parmi les membres du
conseil d’orientation et de surveillance, au regard de leur compétence et de leurs expériences
professionnelles. Un membre au moins du comité d’audit présente des compétences particulières en
matière financière ou comptable. Le président du conseil d’orientation et de surveillance est, en outre,
membre de droit du comité d’audit.
Gérard JOUVE Président Voix délibérative
Le comité des risques est chargé d’évaluer et d’émettre des avis à l’attention du conseil d’orientation et
de surveillance :
- sur la qualité du contrôle interne, notamment la cohérence des systèmes de mesure, de
surveillance et de maîtrise des risques et proposer, en tant que de besoin des actions
complémentaires à ce titre ;
- sur les conclusions des missions d’audit d’interne.
Le comité des risques est composé de 5 membres, ayant voix délibérative, choisis parmi les membres
du conseil d’orientation et de surveillance, au regard de leur compétence et de leurs expériences
professionnelles. Plus généralement, les membres du comité des risques disposent de connaissances,
de compétences et d'une expertise qui leur permettent de comprendre et de suivre la stratégie et
l'appétence en matière de risques de la Caisse d’Epargne. Le président du conseil d’orientation et de
surveillance est, en outre, membre de droit du comité des risques.
Durant l’exercice 2016, le Comité des Risques s’est réuni 4 fois et a abordé les principaux sujets
suivants :
Le comité des rémunérations est chargé de formuler des propositions au conseil d’orientation et de
surveillance concernant notamment :
- le niveau et les modalités de rémunération des membres du directoire,
- les modalités de répartition des indemnités compensatrices à allouer aux membres du conseil
et, le cas échéant, aux membres des comités du conseil, ainsi que le montant total soumis à la
décision de l’assemblée générale de la Caisse d’Epargne.
Le comité des rémunérations se compose de 4 membres, ayant voix délibérative, choisis parmi les
membres du conseil d’orientation et de surveillance, au regard de leur compétence et de leurs
expériences professionnelles.
Durant l’exercice 2016, le Comité des Rémunérations s’est réuni 3 fois et a abordé les principaux sujets
suivants :
- fixation des indicateurs de part variable et chiffrage de la part variable des membres du
Directoire
- rapport art. 266 de l’arrêté du 3 novembre 2014
- situation du Directoire : rémunération, règles applicables…
Le comité de nominations est chargé de formuler des propositions et des recommandations au conseil
d’orientation et de surveillance sur les nominations des membres du directoire de la Caisse d’Epargne ;
Il émet un avis portant sur l’honorabilité et les incompatibilités éventuelles des candidatures reçues et
proposées à l’assemblée générale ou au COS en cas de cooptation du fait de vacance d’un siège au
COS.
Par ailleurs, le comité des nominations précise les missions et les qualifications nécessaires aux
fonctions exercées au sein du conseil d’orientation et de surveillance et évalue le temps à consacrer à
ces fonctions.
Le comité des nominations a également pour mission de fixer un objectif à atteindre en ce qui concerne
la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du COS et d’élaborer une politique
ayant pour objet d'atteindre cet objectif.
Le comité de nominations se compose de 4 membres, ayant voix délibérative, choisis parmi les
membres du conseil d’orientation et de surveillance, au regard de leur compétence et de leurs
expériences professionnelles.
Durant l’exercice 2016, le Comité des Nominations s’est réuni 3 fois et a abordé les principaux sujets
suivants :
La Commission RSE
La commission RSE se compose de 12 membres choisis parmi les membres du conseil d’orientation et
de surveillance, au regard de leur compétence et de leurs expériences professionnelles :
Le membre du COS fait part au Conseil de toute situation de conflit d'intérêts même potentiel et
s'abstient de participer au vote de la délibération correspondante.
Ainsi, les statuts des Caisses d’Epargne et de Prévoyance prévoient que toute convention intervenant
entre la société et l’un des membres du directoire ou du COS, directement, indirectement ou par
personne interposée, doit être soumise à l’autorisation préalable du COS.
Il en est de même pour les conventions entre la société et une autre entreprise si l’un des membres du
directoire ou du COS est propriétaire, associé indéfiniment responsable, gérant, administrateur,
directeur général ou membre du directoire ou du CS de ladite entreprise.
Ces conventions sont soumises à l’approbation de la plus proche Assemblée Générale Ordinaire des
sociétaires.
Ces dispositions ne sont pas applicables aux conventions portant sur des opérations courantes et
conclues à des conditions normales.
Aucune convention de la Caisse d’Epargne et de Prévoyance Loire Drôme Ardèche n’a été soumise à
ces obligations pendant l’exercice de l’année 2016.
Le contrôle des comptes de la société est exercé dans les conditions fixées par la loi, par deux
commissaires aux comptes titulaires remplissant les conditions légales d’éligibilités.
Les commissaires aux comptes ont été nommés pour six exercices par l’Assemblée Générale Ordinaire
du 29 avril 2015. Ils peuvent être reconduits dans leurs fonctions.
Les commissaires aux comptes sont investis des fonctions et des pouvoirs que leur confèrent les
dispositions légales et réglementaires.
Les commissaires aux comptes sont convoqués à toute assemblée de sociétaires au plus tard lors de la
convocation des sociétaires.
Les commissaires aux comptes doivent être convoqués à la réunion du directoire au cours de laquelle
sont arrêtés les comptes de l’exercice. Ils peuvent être convoqués à toute autre réunion du directoire.
Le délai de convocation est de trois jours au moins avant la réunion.
Les commissaires aux comptes peuvent être également convoqués à toute réunion du COS où leur
présence paraît opportune en même temps que les membres du COS.
Date de nomination
Commissaires aux comptes titulaires
renouvellement
Tour Exaltis
Cabinet MAZARS Eric GONZALEZ
61, rue Henri Regnault 29/04/15
représenté par :
92075 Paris-La Défense Cedex
Tour First
Cabinet ERNST &
1-2, place des Saisons
YOUNG représenté Bertrand BLUZAT 29/04/15
92400 COURBEVOIE - PARIS LA
par :
DEFENSE 1
Commissaires aux comptes suppléants
Tour Exaltis
Mme Anne VEAUTE 61, rue Henri Regnault 29/04/15
92075 Paris-La Défense Cedex
PICARLE & Tour First
Associés représenté Marc CHARLES TSA 14444 29/04/15
par : 92307 PARIS LA DEFENSE cedex
En 2016, comme en 2015, la croissance mondiale n’a pas dépassé 3 %, en dépit du prolongement de
mesures monétaires exceptionnelles et de politiques budgétaires redevenues plutôt expansionnistes.
De plus, l’inflation est globalement demeurée faible ou atone. Le rééquilibrage économique en faveur
des pays avancés, amorcé depuis 2013, s’est toutefois interrompu. Après un point bas à 26,4 dollars
par baril le 20 janvier, le prix du pétrole a doublé à environ 55 dollars fin décembre, phénomène
renforcé à cette date par le contingentement inattendu de la production décidé par les pays pétroliers.
Les Etats-Unis, dont le PIB a progressé de seulement 1,6 % l’an grâce au moteur de la consommation,
ont souffert de la hausse du dollar et de la contraction de l’investissement dans les activités d’extraction
énergétique de schiste. A 1,6 % l’an, la croissance de la zone euro est devenue temporairement
supérieure à celle d’outre-Atlantique au premier semestre. Elle a été plus robuste en Allemagne et en
Espagne, beaucoup plus modérée en France et en Italie, surtout au printemps. Les facteurs
exceptionnels de soutien (pétrole, euro, taux) ont commencé à s’estomper, voire à s’inverser. Ils ont
ainsi laissé à la dynamique intrinsèque le soin de prendre un relais finalement laborieux.
Après un premier semestre difficile, marqué par l’effondrement des prix du pétrole et l’emprise des
craintes de retournement économique en Chine et aux Etats-Unis, les marchés boursiers mondiaux et
européens ont finalement rebondi, en dépit du résultat surprenant du référendum britannique du 23 juin
(Brexit), puis de l’élection imprévue de Donald Trump du 9 novembre. Le CAC 40, qui a progressé de
4,9 % à 4862 points le 30 décembre, a ainsi bien résisté à l’accroissement des incertitudes politiques,
aux risques bancaires exacerbés en Italie, voire en Allemagne, et aux atermoiements de normalisation
monétaire de la Fed. Cette dernière a reporté en décembre, après les élections, la poursuite de son
durcissement monétaire très prudent de 25 points de base, que l’inflation sous-jacente légèrement
supérieure à 2 % l’an et le plein-emploi rendent désormais nécessaires. La BCE a nettement renforcé le
10 mars son programme exceptionnel d’assouplissement monétaire quantitatif (80 milliards d’euros
d’achats mensuels de titres publics et privés) et de taux négatif de la facilité de dépôt (porté à -0,40 %).
En décembre, elle a annoncé la prolongation de son programme jusqu’à fin 2017, en limitant dès avril
2017 le montant des rachats mensuels de dettes à 60 milliards d’euros. Elle a probablement accentué
l’affaissement continu des taux longs allemands et français, qui se sont maintenus très en deçà des
précédents planchers historiques de 2015, surtout au premier semestre. Ils sont remontés plus
nettement en fin d’année par contagion avec la hausse encore modeste des taux américains. Cette
amorce de normalisation a été dictée par l’anticipation des germes inflationnistes du programme
protectionniste et de relance de la demande de Donald Trump. L’OAT 10 ans s’est rapproché de 0,8 %
fin décembre.
En 2016, le PIB de la France a faiblement progressé comme en 2015 de 1,2 % l’an, après 0,2 % en
2014. Sa croissance demeure fondamentalement modérée et dépendante de facteurs transitoires de
soutien, comme son profil trimestriel heurté semble le souligner. Elle a largement bénéficié d’impulsions
positives (pétrole, euro, taux), qui commencent à disparaître. La consommation des ménages a de
nouveau été la première contribution à l’activité, grâce à l’accélération du pouvoir d’achat, permis par
une inflation quasi-nulle. En second, l’investissement productif, souvent principal moteur d’une reprise,
s’est mieux tenu que l’année dernière, grâce à l’amélioration des conditions de financement.
L’investissement des ménages a également cessé de reculer. A contrario, le commerce extérieur a
encore négativement contribué à la conjoncture. La médiocre performance de l’économie française n’a
donc pas permise une franche diminution du taux de chômage (9,7 %, contre 10 % en 2015). De
même, à 3,3 % du PIB, le déficit public est demeuré supérieur à la norme de 3 %. La dette publique a
atteint 97,5% du PIB, contre une diminution vers 68 % en Allemagne.
Dans ce contexte, le Groupe BPCE a accéléré la mise en œuvre de sa stratégie digitale, conforté ses
positions dans ses métiers cœurs et posé les premiers jalons dans la perspective du plan stratégique
qu’il présentera en 2017.
Une étape clé dans la transformation digitale du groupe a été franchie avec l’acquisition de la banque
digitale allemande Fidor Bank AG, finalisée le 22 décembre 2016 par la signature d’un accord avec les
principaux actionnaires, les fondateurs et managers.
Créée en 2009 par son directeur général, Fidor est l’une des premières fintech bancaires ayant
développé un modèle relationnel en rupture. Fidor offre une proposition unique combinant une
expérience client innovante, reposant sur la participation active des 350 000 membres de sa
communauté et une architecture ouverte, source de simplicité et de développement en mode agile.
Fidor a développé une infrastructure et des solutions digitales propriétaires – Fidor Operating System –
permettant une fonctionnalité en temps réel et une intégration optimisée de solutions tierces (APIs).
L’année 2016 est marquée par l’amplification des relations entre les réseaux et les métiers cœurs de
Natixis.
Pour le métier Assurance, l’année 2016 a vu l’achèvement du programme Assurément#2016 avec la
commercialisation de la nouvelle offre vie et prévoyance au sein du réseau Caisse d’Epargne.
L’ensemble des Caisse d’Epargne distribue désormais l’offre de Natixis Assurances, faisant de celle-ci
l’assureur exclusif des affaires nouvelles réalisées par le réseau Caisse d’Epargne sur ces produits.
er
Les nouveaux accords de partenariats entre BPCE et CNP sont entrés en vigueur le 1 janvier 2016 ;
ils s’inscrivent dans le contexte de l’arrivée à échéance en date du 31 décembre 2015 des accords de
distribution entre CNP Assurances et le Groupe BPCE et la décision de ce dernier de confier à Natixis
Assurances la conception et la gestion de l’ensemble des contrats épargne et retraite qui seront
er
distribués par le réseau Caisse d’Epargne à partir du 1 janvier 2016.
Ce partenariat, d’une durée de 7 ans, comprend les volets suivants :
• La mise en place d’un partenariat privilégié en assurance des emprunteurs (ADE) collective entre
CNP Assurances et Natixis Assurances d’une part et l’ensemble des réseaux du Groupe BPCE
d’autre part. Ce partenariat repose sur un accord de coassurance à hauteur de 66 % pour CNP
Assurances et 34 % pour Natixis Assurances ;
• Une diminution progressive de l’exposition de CNP Assurances sur les activités d’épargne et de
retraite réalisées avec les Caisses d’Épargne comprenant l’arrêt des souscriptions nouvelles de
manière progressive en 2016, la conservation des versements ultérieurs sur les affaires en stock
et des mécanismes d’alignement d’intérêts entre CNP Assurances et le Groupe BPCE concernant
la gestion de ces encours. Les encours d’épargne réalisés avec les Caisses d’Épargne sont cédés
à Natixis Assurances au travers d’une réassurance en quote-part de 10 % y compris les
reversements liés ;
Le poste Frais de gestion a enregistré une augmentation significative des contributions réglementaires :
la cotisation 2016 au fonds de résolution unique (FRU) s’est élevée à 229 millions d’euros, contre une
cotisation de 106 millions d’euros au titre de l’année 2015.
Le FRU, défini par la directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) du 15
juillet 2014 et les règlements européen 806/2014 et délégué 2015/63, sera constitué progressivement
sur une période de huit ans (2016-2023) pour atteindre un montant équivalent à 1 % des dépôts
garantis de l’ensemble des établissements assujettis au MRU, soit approximativement 55 milliards
d’euros. La contribution de chaque banque est calculée selon une méthode tenant à la fois compte de
la taille de l’établissement, mais aussi de son profil de risque. Cette contribution, qui a constitué dès
2015 une charge importante pour les établissements français, a augmenté sensiblement en 2016.
Le poste Impôts sur le résultat connaît en 2016 une forte diminution, expliquée en partie de façon
structurelle, la contribution exceptionnelle sur les bénéfices de 10,7 % n’ayant pas été reconduite, le
taux d’imposition s’élève à 34,43 % en 2016 contre 38 % en 2015.
Le groupe a participé, à l’instar de 50 autres banques de l’Union européenne, aux tests de résistance
menés conjointement par l’Autorité bancaire européenne (ABE) et la Banque centrale européenne
(BCE) ; les résultats ont été publiés le 29 juillet 2016.
Cet exercice démontre la robustesse du groupe dans un scénario de stress très sévère avec des
nouveautés méthodologiques augmentant le niveau des exigences par rapport à 2014 et dont la
composante macroéconomique, proche de celle de 2014, a des effets majeurs sur l’économie française
avec notamment l’hypothèse d’une forte baisse du prix du marché immobilier résidentiel (chute de 14 %
sur 3 ans).
Le scénario de stress adverse fait passer le ratio de Common Equity Tier 1 phasé de 13,0 % à fin 2015
à 9,7 % à fin 2018, soit un impact de - 329 pb.
a) Activité commerciale
La Banque du Développement Régional (BDR) a connu une progression des flux de l’ordre de 18% et
la conquête de nouveaux clients sur l’ensemble des marchés, qui renforce notre présence sur les
territoires. L’activité crédit augmente significativement par rapport à 2015 à 469 M€ (+27.4 %). On
notera également une décollecte en 2016 au regard de l’environnement de taux.
En Banque de Détail, l’activité (production) de crédits de l’année 2016 a continué à progresser après
une année 2015 déjà exceptionnelle (1 152M€ soit +3,3 %). Côté collecte, l’épargne contractuelle
(Epargne Logement notamment), les comptes de dépôts et l’épargne financière (Assurance-vie) ont
porté l’activité alors que l’épargne liquide (livret A) reste en décollecte (mais dans une moindre mesure
que l’année précédente. L’activité prévoyance est restée très dynamique. Enfin la progression de
l’équipement et la bancarisation ont confirmé le bon positionnement en la matière de la Caisse
d’Epargne Loire Drôme Ardèche.
b) Activité financière
Le PNB IFRS consolidé à 215.8 M€ diminue de 3,7% par rapport à 2015.
La marge nette d’intermédiation clientèle se contracte de 10,1% entre 2015 et 2016.
o Poursuite de la mise en œuvre des formations du réseau commercial dans le cadre de l’école
de la relation commerciale et bilan de ces formations.
o Mise en place des actions concernant les évolutions du métier de Conseiller de Clientèle visant
à apporter des améliorations sur le plan du contenu du métier, de l’animation et du
management, de l’optimisation des pratiques, de l’affectation des collaborateurs en fonction des
typologies d’agence.
o Finalisation du projet de mise en place du kit pilotage destiné au réseau commercial, permettant
d’avoir une vision synthétique des indicateurs nécessaires au pilotage de l’activité des
structures commerciales : suivis commerciaux, risques, conformité et qualité.
o Mis en place de l’ensemble des enquêtes de satisfaction destinées à la clientèle des marchés
spécialisés : professionnels et gestion privée.
o Mise en place des actions permettant d’accroitre la culture du risque au niveau des
collaborateurs de la force de vente.
La Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche établit depuis 2014 des comptes consolidés. Elle intègre la
Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche, les Sociétés Locales d’Epargne et deux Fonds Commun de
Titrisation.
1.5.1 Introduction
La Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche s’est toujours efforcée d’accompagner les évolutions de la
société. Cet engagement historique fonde son identité. Ancrage territorial, réponses concrètes aux
besoins de l’économie réelle et des clientèles locales, soutien aux acteurs de la vie sociale, le modèle
Caisse d’Epargne a fait la preuve de sa pertinence et de sa capacité de résistance depuis près de deux
siècles. La responsabilité sociale et environnementale (RSE) constitue l’expression de cet engagement
renouvelé.
La politique de RSE de la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche s’articule autour des axes suivants :
- Cohésion sociale et développement durable
- Satisfaction des besoins fondamentaux
- Micro-finance et éducation financière
- Lutte contre toutes les formes d’exclusion
La politique de RSE de la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche s’inscrit dans le cadre des
Orientations RSE 2014-2017 du Réseau des Caisses d’Epargne. Ces Orientations fixent un cadre
d’actions national à travers l’identification de 29 priorités couvrant l’ensemble des domaines de la norme
ISO 26000. Elles ont été établies à travers une démarche participative et transversale animée par la
Fédération Nationale des Caisses d’Epargne.
Cette stratégie s’inscrit également dans le cadre de la démarche RSE du Groupe BPCE. Elaborée en
2015, cette démarche se décline dans 4 domaines (économique, social, sociétal et environnemental) et
11 axes d’actions. Elle reprend et élargit les ambitions fixées par le volet modèle coopératif du plan
stratégique 2014-2017 « Grandir autrement », à savoir : le soutien à la croissance verte et responsable,
l’inclusion bancaire et financière, et la diminution de l’empreinte carbone.
La Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche s’adosse à l’engagement de BPCE au Global Compact,
dont la signature, intervenue en 2012, vient prolonger l’engagement initié par le réseau des Caisses
d’Epargne dès 2003. Ce code de bonne conduite est à ce jour le plus reconnu au plan international. Les
Enfin, la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche s’inscrit dans la démarche de la charte de la diversité :
elle s’engage ainsi à lutter contre toute forme de discrimination et à mettre en place une démarche en
faveur de la diversité.
Le suivi des actions de RSE est assuré par des collaborateurs dédiés, au sein du Secrétariat Général.
La mise en œuvre des actions repose, de manière plus large, sur l’ensemble des directions de la
Caisse d’Epargne.
Par ailleurs, il existe une commission RSE composée de membres de COS et de collaborateurs du
Secrétariat Général.
La Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche a enfin, un Fonds de dotation qui fonctionne avec un conseil
d’administration et une commission consultative composée d’administrateurs des 18 Sociétés Locales
d’Epargne.
La Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche est une banque coopérative depuis 1999. Elle appartient à
ses clients sociétaires et partage avec eux les principes coopératifs de démocratie, d’ancrage territorial,
de pédagogie et de solidarité. Elle s’efforce de faire vivre au quotidien les principes coopératifs énoncés
par l’Alliance coopérative internationale.
Le référentiel RSE du Groupe BPCE fait l’objet d’une actualisation chaque année, afin de prendre en
compte :
les recommandations exprimées par la filière développement durable ;
les remarques formulées par les Commissaires aux comptes dans le cadre de leur mission
de vérification ;
l’évolution de la réglementation.
Le référentiel BPCE fait l’objet d’un guide utilisateur sur lequel la Caisse d’Epargne s’est appuyée pour
la réalisation du chapitre RSE du présent rapport. Elle s’est également basée, pour les données
carbone, sur le guide méthodologique fourni par BPCE.
Exclusions
Du fait de l’activité de la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche, certaines thématiques relatives au
Décret du 24 avril 2012 et à l’article 4 de la loi du 11 février 2016 relative à la lutte contre le changement
climatique n’ont pas été jugées pertinentes. C’est le cas pour :
Les mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans l’air, l’eau et le sol
affectant gravement l’environnement : enjeu peu pertinent au regard de l’activité de la Caisse
d’Epargne.
Les nuisances sonores et autres formes de pollution, et l’utilisation des sols : du fait de ses
activités de services, la Caisse d’Epargne n'est pas concernée par ces enjeux, en dehors du
risque de nuisance lumineuse (cf partie 1.5.5.2). Etant donnée la configuration de ses bureaux
et de ses locaux commerciaux, souvent à plusieurs étages, son emprise au sol est inférieure à
des activités industrielles étendues sur un même plan.
Comparabilité
La Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche fait le choix de ne communiquer, cette année, que sur un
seul exercice pour certains indicateurs dont la définition aurait été modifiée par rapport à 2015, ainsi
que pour les indicateurs publiés pour l’exercice 2016 mais pas 2015.
Période du reporting
er
Les données publiées couvrent la période du 1 Janvier 2016 au 31 décembre 2016.
Dans le cas où les données physiques ne sont pas exhaustives, les contributeurs ont procédé à des
calculs d’ordre de grandeur pour estimer les données manquantes, à partir de ratios moyens fournis par
BPCE.
Rectification de données
Si une donnée publiée dans le rapport de gestion en année N-1 s’avère être erronée, une rectification
sera effectuée avec une note de bas de page le précisant.
Périmètre du reporting
Pour l’exercice 2016, le périmètre de reporting pour les indicateurs RSE concerne la Caisse d’Epargne
Loire Drôme Ardèche.
La Caisse d’Epargne et de Prévoyance Loire Drôme Ardèche fait partie des principaux financeurs des
collectivités locales, entreprises, des structures de l’économie sociale ainsi que du logement social sur
la région Auvergne Rhône Alpes. Sa responsabilité est d’être présente aux côtés de ces acteurs pour
accompagner les initiatives régionales qui alimentent le dynamisme des territoires. La Caisse d’Epargne
et de Prévoyance Loire Drôme Ardèche a ainsi poursuivi une politique de financement soutenue.
Avec une part de marché en légère augmentation (proche de 60 % en 2016 contre 55 % en 2015), la
CELDA a accentué son montant de financement octroyé (+28 %), tout en s’attachant à éparpiller ses
engagements auprès de toutes les collectivités, de la petite commune, jusqu’aux 3 départements de
son territoire.
En outre, les formations initiées auprès des Associations locales de maires, la promotion du site internet
personnalisé et dédié aux collectivités, l’accompagnement et l’expertise déployés auprès de nos clients
ont été autant des stratégies payantes.
Afin d’affirmer notre position de leader dans l’accompagnement financier des collectivités, la Caisse
d’Epargne Loire Drôme Ardèche a participé aux 3 salons organisés par les Associations des Maires de
France de nos départements, dont un comme partenaire officiel (salon des maires de la Loire).
MARCHE DE L’ENTREPRISE
La CELDA poursuit son développement auprès des entreprises du territoire : avec une centaine de
nouveaux clients le taux de pénétration atteint désormais 20% sur les sociétés dont le chiffre d’affaires
est supérieur à 1,5 M€.
Nous avons accompagné de manière importante la reprise des besoins de financement de l’économie
locale avec une production de crédit Moyen Long Terme aux PME qui s’élève à 85M€ (en progression
de 33% par rapport à 2015).
2016 a également été l’année du déploiement de NEO BUSINESS, un dispositif complet visant à
accompagner les startups et entreprises innovantes.
Le marché de l’Economie Sociale connait de fortes évolutions avec la concentration des acteurs qui se
poursuit dans un environnement budgétaire de plus en plus contraint. Dans ce monde en mutation, la
Caisse d’Epargne Loire Drome Ardèche est plus que jamais la banque de référence avec des parts de
marché (source BDF) de 21.4% sur l’Epargne bancaire et 34.5% sur les crédits
d’investissement. L’année 2016 a été marquée par un environnement concurrentiel fort dans un
contexte de taux très bas permettant à de nombreux projets de voir le jour avec une augmentation des
crédits de l’ordre de 55% sur 2016.
La nécessité de défendre notre position de leader et d’accompagner nos clients sur leurs nouveaux
besoins nous a fait développer des prestations de banquier conseil avec la mobilisation des filiales du
groupe. Cette nouvelle dynamique nous permet de développer l’équipement de nos clients de près de
37%.
La confiance de nos clients, notre proximité, les partenariats noués et nos missions sur la
Responsabilité Sociétale de l’Entreprise nous permettent d’être encore plus légitimes auprès des
grands acteurs comme les ADAPEI, les Mutuelles d’envergure nationale ou l’enseignement privé avec
lesquels nous avons des conventions de partenariat.
Sur le marché du Logement social, notre présence de proximité sur les territoires Loire Drome Ardèche
nous permet de confirmer notre position de banquier de référence avec un niveau de financement en
croissance de 33.3% en 2016 et des solutions de services innovantes comme le paiement des loyers
via internet et l’automatisation du traitement des chèques.
Dans cette période de mutation et de renouvellement du modèle économique, la CELDA doit renforcer
sa présence institutionnelle pour accompagner ces acteurs sur notre territoire.
Nous sommes en position favorable pour développer, dans une approche sécurisée, notre activité et ce
sur nos quatre secteurs d’activité : marchands de biens, lotisseurs, promoteurs et investisseurs long
terme.
L’activité financement moyen / long terme est conforme à celle de 2015 à environ 13 M€.
La situation est contrastée sur notre territoire. La Drôme, avec le couloir rhodanien, bénéficie toujours
d’un certain dynamisme notamment sur le marché tertiaire. La Loire connaît une troisième année de
repli consécutive pour la construction neuve. Le marché ligérien reste encore faible dans un contexte
national qui s’améliore timidement. Quant au marché immobilier de l’Ardèche, il est très diffus.
Au-delà de leur activité de financement de l’économie locale, les Caisses d’Epargne proposent
différents produits d’investissement socialement responsable (ISR) afin de répondre aux attentes des
clients soucieux de l’impact de leurs décisions d’investissement. Il s’agit notamment de la gamme de
placements responsables gérée par Mirova, filiale de Natixis Asset Management, pionnier de l’ISR en
France, qui regroupe des fonds responsables thématiques et solidaires. Les labels Finansol, TEEC
TYPE 2016
CAP ISR ACTIONS EUROPE ISR 196
IMPACT ISR PROTECTION 90 ISR 1
CAP ISR OBLIG EURO ISR 216
CAP ISR MIXTE SOLIDAIRE ISR et SOL 358
CAP ISR CROISSANCE ISR 21
CAP ISR RENDEMENT ISR 893
CAP ISR MONETAIRE ISR 2 170
IMPACT ISR MONETAIRE ISR 78
IMPACT ISR RENDEMENT SOLIDAIRE ISR et SOL 57
IMPACT ISR PERFORMANCE ISR 29
IMPACT ISR DYNAMIQUE ISR 0
IMPACT ISR CROISSANCE ISR 2
IMPACT ISR EQUILIBRE ISR 36
ECUREUIL BENEFICES EMPLOI C ISR 117
ECUREUIL BENEFICES EMPLOI D ISR 787
ECUREUIL BENEFICES ENVIRONNEMENT ISR 321
ECUREUIL BENEFICES ENVIRONNEMENT D ISR 2 676
ECUREUIL BENEFICES RESPONSABLE ISR 11 530
ECUREUIL BENEFICES RESPONSABLE NC € ISR 2
HORIZON ACTIONS MONDE ISR 1 118
INSERTION EMPLOIS DYNAMIQUE RC ISR 1
INSERTION EMPLOIS DYNAMIQUE RD ISR 171
MIROVA GREEN BOND - GLOBAL IC ISR 147
MIROVA GREEN BOND - GLOBAL ID ISR 49
FONCIER INVESTISSEMENT RC ISR 98
MIROVA GLOBAL ENERGY TRANSITION ISR 13
EQUITY FUND RC€
Centres d’affaires 3 3
Accessibilité
Nombre d’agences en zone rurale 22 agences (chiffres INSEE 22 agences (chiffres INSEE
avec population à fin 2012). avec population à fin 2012).
Nombre d’agences en zone urbaine 2 agences (Valence Churchill
2 agences (Valence Churchill et
sensible (ZUS) et Rive De Gier Le Grand
Rive De Gier Le Grand Pont)
Pont)
Agences accessibles aux personnes
91 agences soit 59% 39 agences soit 25%
handicapées (loi handicap 2005)
Microcrédit
La Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche est aujourd’hui parmi les premières banques du microcrédit
accompagné grâce à Parcours Confiance, qui couvre l’ensemble de la région.
Le microcrédit professionnel, quant à lui, peut être octroyé dans le cadre de Parcours Confiance. Il
bénéficie d’un accompagnement par un réseau spécialisé (principalement France Active et Initiative
France), au-delà des conseillers Parcours Confiance.
2016 2015
Montant
Nombre Montant (k€) Nombre
(k€)
Microcrédits personnels 700,2 274 650,1 268
Microcrédits professionnels
1 414,5 90 1 264,0 91
Parcours Confiance
Microcrédits professionnels
agence garantis par France 1 254,5 56 1 058,5 47
Active
Prêts complémentaires aux
prêts d'Honneur Initiative 4 946,8 145 5 252,3 139
France
En 2016, la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche a concentré ses actions en matière de microcrédit
sur les axes suivants :
- précarité énergétique et habitat indigne : la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche a poursuivi
son expérimentation autour du microcrédit habitat, afin de permettre à des propriétaires
occupants très modestes de financer la rénovation de leur logement. A fin décembre 2016, 8
microcrédits habitat avaient été accordés sur le territoire Loire Drôme Ardèche.
- l’entrepreneuriat féminin : depuis 2012, les Caisses d’Epargne ont publié plusieurs baromètres
permettant de déterminer les profils et les besoins des femmes entrepreneures. Cette année,
une nouvelle étude qualitative sous le prisme de l’économie comportementale a été mise en
place afin d’identifier les freins et les obstacles à leur volonté de création d’entreprise. Les
Caisses d’Epargne ont également organisé la cinquième journée nationale des femmes
entrepreneures, le 5 octobre 2016, dans le cadre du salon des micro entreprises.
Clients fragiles
La CELDA, qui été établissement pilote en 2015 pour le groupe BPCE dans la mise en œuvre de cette
nouvelle réglementation, a poursuivi les dispositifs mis en œuvre :
courrier trimestriel auprès des clients susceptibles de souscrire l’offre OCF (Offre clientèle
Fragile)
procédures de gestion des clients concernés par le Droit au compte, l’OCF, le surendettement
la rédaction d’un document de référence en la matière (Wiki inclusion bancaire)
Des contrôles réguliers par la DCCP du respect de ces dispositifs
Conformément au plan d’action prévu, nous avons réalisé une reprise totale du stock des clients liés au
droit au compte. Ainsi, ce sont 174 dossiers qui ont été régularisés via l’envoi d’un courrier en RAR aux
clients concernés.
Sur le dispositif Eckert, nous avons appliqué en CELDA le processus proposé par la groupe
BPCE (courriers d’informations aux clients concernés, fiabilisation des clients identifiés NPAI,…).
La Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche place la satisfaction de ses clients au cœur de sa stratégie.
Nos priorités en matière de qualité portent notamment sur l’accessibilité, quel que soit le média utilisé,
le traitement de la demande et des réclamations, la manière de gérer le changement de conseiller et le
financement des projets de nos clientèles.
Un questionnaire joint aux relevés de compte des clients particuliers permet de mesurer, une fois par
an, leur niveau de satisfaction sur la relation avec leur agence.
Le dispositif QHD (Qualité Haute Définition) qui mesure la satisfaction de nos clients dans les 3 jours
qui suivent un échange avec leur conseiller, nous permet d’avoir une mesure à chaud des clients
usagers des services de la Caisse.
Des visites et appels mystères sont effectués très régulièrement afin d’évaluer la qualité du service
rendu.
Des dispositifs d’écoute sont progressivement mis en place sur l’ensemble des marchés spécialisés et
se renforcent sur la Banque du Développement Régional (BDR).
L’écoute collaborateurs s’est considérablement renforcée avec, en l’espace de 18 mois, une démarche
d’appréciation de près de 40 prestations internes, délivrées par les Directions des Fonctions Supports
aux équipes commerciales, qui concourent à la satisfaction du client final.
Nous avons mis en place un process qui permet, dans la plupart des cas, d’informer les clients en
amont du changement de conseiller et leur précise les coordonnées de leur nouveau gestionnaire.
En matière de qualité de vie au travail, la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche a travaillé à la mise
en chantier des Moments Clés Collaborateurs qui interviendra début 2017.
Tous ces résultats d’enquête sont exploités et servent à construire des plans d’amélioration.
Cette écoute est complétée par la mise en œuvre de NOVABOX, boite à idées que nous testons en
pilote pour le compte du Groupe BPCE.
Enfin, la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche adhère à la démarche d’excellence, qui s’inspire du
modèle EFQM, proposée par le Groupe BPCE au travers une évaluation annuelle de sa politique
Qualité. Les résultats de l’évaluation 2016, conduite par un évaluateur externe, sont en très forte
évolution. La Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche encaisse concrètement les bénéfices des actions
engagées depuis quelques années.
Marketing responsable
Une procédure de validation des nouveaux produits et services bancaires et financiers destinés à la
clientèle des deux réseaux a été mise en place par le Groupe BPCE en septembre 2010. Cette
procédure vise en particulier à assurer une maîtrise satisfaisante des risques liés à la commercialisation
des produits auprès de la clientèle par la prise en compte, tant dans la conception du produit, les
documents promotionnels que dans l’acte de vente des produits, des diverses exigences
réglementaires en la matière.
Elle mobilise les différentes expertises existant au sein du groupe (notamment juridique, finances,
risques, systèmes d’information, conformité) dont les contributions, réunies dans le cadre du comité
d’étude et de validation des nouveaux produits groupe (CEVANOP), permettent de valider chaque
nouveau produit avant sa mise en marché par les établissements.
Un dispositif analogue s’applique également aux processus de vente, notamment de vente à distance,
ainsi qu’aux supports commerciaux utilisés de manière courante vis-à-vis de la clientèle.
La procédure de validation des nouveaux produits avant leur mise sur le marché (CEVANOP) répond à
l’article L. 225 de la loi Grenelle 2 concernant les mesures engagées en faveur de la santé et de la
sécurité des consommateurs. Dans ce domaine, les produits bancaires pour les particuliers ne sont pas
La Caisse d’Epargne Loire Drome Ardèche emploie, au sein de ses différentes agences et sites sur
notre territoire, 1290 collaborateurs au 31 décembre 2016. Avec 95,50% de salariés en CDI, elle est un
employeur de référence et crée des emplois durablement ancrés sur les 3 départements.
La Caisse d’Epargne Loire Drome Ardèche s'attache à respecter les principes fondamentaux de
l'Organisation internationale du travail.
2015 2016
Contrat Nombre % Nombre %
2015 2016
Catégorie Nombre % Nombre %
2015 2016
Sexe Nombre % Nombre %
Moins de 25 ans 22 10 32
2210
184 93
Tranche d'âge
124 118
Femme
Homme
258 158
91 107
28 39
Effectif
Femme Homme
Tranche d'âge Non Femme Non Homme TOTAL :
Cadres Cadres
Cadres Cadres
60 ans et plus 6 22 28 17 22 39 67
Moins de 25 ans - 22 22 - 10 10 32
450
400
350
300
285
250
Effectif
200
158
150 254
147
100
131
50 44 84
51 32
0
23 23
Tranche d'âge
Pour assurer le renouvellement de ses effectifs, la Caisse d’Epargne contribue chaque année à
l’embauche des plus jeunes, au travers de la politique qu’elle mène en faveur de l’alternance – contrat
d’apprentissage ou de professionnalisation – et de ses actions de tutorat. En octobre 2016, 32 salariés
en contrats d’alternance ont été accueillis dans l’Entreprise. Par ailleurs, la CELDA a mis en place,
dans le cadre de l’accord de branche Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences du
20/01/2015 des mesures en faveur de l’emploi des jeunes afin de :
2015 2016
Contrat Nombre % Nombre %
2015 2016
Nature des Départs Nombre % Nombre %
Dans la continuité de 2015, un accent fort a été porté sur les entretiens et la présence des équipes RH
sur le terrain :
333 entretiens de recrutement internes, externes
197 entretiens de carrière
190 entretiens de suivi (nomination, recrutement, mission, agression...)
296 entretiens autres : apprentissage, CDD, intérim, temps partiel …
Formation
Au travers d’une politique de formation active et diplômante, la Caisse d’Epargne LDA témoigne de son
ambition à garantir à ses salariés, employabilité et mobilité tout au long de leur parcours professionnel.
L’offre de formation contribue ainsi à leur perfectionnement continu, notamment dans les métiers
commerciaux, où la clientèle de plus en plus exigeante, demande des conseils personnalisés
d’expertise.
Le plan de formation 2016 s’est attaché à mettre en place les actions de formation autour de 3 axes
forts avec 5 465 J/H/F réalisés :
Adapter les compétences des collaborateurs en cohérence avec les évolutions des métiers et
du modèle bancaire professionnel : 5 215 J/H/F
Favoriser la montée en compétence de la ligne managériale dans la mobilisation,
l’accompagnement et le développement des équipes : 250 J/H/F
Adapter les modalités d’apprentissage afin de poursuivre l’optimisation du mix formation
Répartition des formations selon le domaine (en volume d’heures sur l’année 2016)
Commercial
4%
4% 12% Cursus de
professionnalisation
Expertise
19% Management
Règlementaire
Apprentissage et stage
La CELDA a instauré et développé, depuis plusieurs années, un partenariat avec des écoles présentes
sur son territoire dans :
La volonté d’ancrage local dans la formation des jeunes
La création de viviers de recrutement
L’apport de compétences auprès des équipes en place
En matière de politique salariale, la Caisse d’Epargne LDA met en œuvre chaque année une
procédure d’analyse et de révision des rémunérations individuelles et de leur évolution.
Facteur de performance économique, elle est aussi un vecteur de créativité et de progrès sociétal. Faire
évoluer les mentalités, modifier les représentations sont au cœur du projet de la Caisse d’Epargne
depuis ses origines. La Caisse d’Epargne LDA en fait aujourd’hui un objectif prioritaire de sa politique
de ressources humaines.
Egalité homme-femme
L’égalité professionnelle Homme/Femme fait l’objet d’une attention particulière pour notre entreprise.
Car si 56.89% des effectifs CDI sont des femmes, ces dernières restent moins représentées aux postes
d’encadrement et de direction.
2015 2016
Catégorie par
sexe Nombre % Nombre %
Total effectif
CDI entreprise 1 243 1 232
2015 2016
Catégorie
par sexe Nombre % Nombre %
La CELDA s’est engagée en 2016 dans une démarche de label égalité professionnelle délivré par
er
l’AFNOR. La décision de labellisation devrait intervenir au cours du 1 trimestre 2017.
L’entreprise montre son engagement dans une politique de mixité au travers de la composition de son
Directoire où la parité est respectée. Suite aux dernières élections de 2015, 40% des Membres du
Conseil d’Orientation et de Surveillance sont des femmes. La CELDA atteint dès cette année, l’objectif
des 40% qui était fixé par le règlement du COS aux élections de 2017. Et pour rappel, le COS est
présidé par une femme.
Parallèlement et dès 2012, en déclinaison du Réseau des Elles de BPCE, notre Caisse a créé son
propre réseau appelé « Les ELLES AVENIR ». Celui-ci travaille sur plusieurs axes dans l’objectif
d’encourager les salariées à prendre plus de responsabilités professionnelles, à se créer un réseau et
à s’entraider.
Depuis 2006, la Caisse d’Epargne a fait de l’intégration des travailleurs en situation de handicap un des
axes forts de sa lutte contre toutes les discriminations. En témoigne l’accord collectif national conclu
pour la période 2013-2016 en faveur de l’emploi des personnes handicapées, venu compléter et
renforcer le précédent dispositif élaboré entre 2009 et 2012.
A ce titre, la CELDA mène des actions dans le cadre de sa politique handicap, aussi bien en externe via
le soutien de projets RSE, qu’en interne par l’embauche de salariés en situation de handicap et le
maintien dans l’emploi de ceux présents dans l’entreprise.
Le taux d’emploi des personnes en situation de handicap est toujours en évolution régulière et
significative. A ce jour, il est à 6,05 % au 31 décembre 2016 contre 5.63% en 2015.
La CELDA recrute en CDI en moyenne 3 personnes en situation de handicap par an.
Un dispositif spécifique de formation sur le métier de conseiller de clientèle a été mis en place
ème
depuis 2009, et la 8 promotion a été lancée en octobre 2016. Ce dispositif a permis de
finaliser 11 recrutements en CDI dont 6 ont évolué ou sont en cours d’évolution vers un métier
de Gestionnaire de Clientèle.
Un taux d’emploi indirect qui recense les dépenses engagées par l’entreprise auprès du secteur
protégé toujours en évolution depuis 2008.
Des réunions de maintien dans l’emploi permettant d’étudier et de suivre les situations
individuelles. Une formation sur la prévention des TMS auprès de salariés « référents ».
La participation du référent handicap à des salons virtuels de recrutement.
La Caisse d’Epargne accompagne les seniors dans l’évolution de leur carrière professionnelle, sans
discrimination relative à l’âge, puis les aide au moment de leur départ en retraite, au travers de
dispositifs spécifiques.
Ainsi, l’entreprise s’inscrit dans l’application des dispositions de l’accord relatif à la gestion
prévisionnelle des emplois et des compétences du Groupe BPCE du 20/01/2015 et accompagne les
séniors via :
En concertation avec le CHSCT, la Caisse d’Epargne LDA s’attache à fournir à l’ensemble de ses
collaborateurs des conditions de vie et de santé au travail garantissant la qualité de leur environnement
professionnel et la sécurité de leur personne.
La durée hebdomadaire du temps de travail est de 37 Heures, avec une répartition sur 4.5 jours. Une
attribution de 6.5 jours de repos (jours flottants) est accordée aux collaborateurs.
2015 2016
112 déclarations d’incivilités ont été établies en 2016 soit +51% par rapport à 2015. Cette
hausse est liée à deux phénomènes :
o Le premier est conjoncturel, l’ensemble des établissements bancaires ont vu une
recrudescence nette des incivilités vécues en agence ;
o Le deuxième est lié à la dématérialisation des déclarations d’incivilités rendant plus
fluide et plus facile une démarche auparavant plus fastidieuse et donc dissuasive sur
des incivilités mineures.
65 incivilités ont nécessité des entretiens individuels ou collectifs par la DRH ou la cellule
psychologique partenaire.
Dans la continuité de 2015, nous avons poursuivi une formation intitulée « gestion des
incivilités » pour l’ensemble des salariés d’une agence ayant subi une agression ; pour
l’ensemble des CDD longue durée, des CDD été, des apprentis soit 168 salariés formés en
2016.
Le parcours « prévention des risques psychosociaux » pour les nouveaux managers soit 11
personnes formées.
Les conditions de travail favorables à l’épanouissement des individus et la qualité de vie au travail
constituent un objectif constant de notre Entreprise.
Pour cela, l’Entreprise a désigné au sein de la DRH un salarié référent Qualité de Vie au Travail pour
intégrer la démarche d’amélioration de la qualité de vie au travail dans les projets et transformations de
la CELDA.
La CELDA a, également, poursuivi le déploiement et la mise en œuvre de son plan d’actions sur les
Risques Psycho-Sociaux.
Les principales actions menées dans ce cadre :
> Mise en œuvre des actions identifiées par le groupe de travail CODIR, créé en 2015,
pour travailler sur les pistes d’actions identifiées par le cabinet ESSOR suite à son
étude sur les conditions de travail et la santé au travail des personnels des fonctions
supports de l’Entreprise :
Diffusion d’un guide sur les bonnes pratiques d’organisation et les 8 règles d’or
d’utilisation de la messagerie (chantier gestion des priorités et de mails),
Elaboration d’un plan d’action 2016 – 2017 par Direction issu des diagnostics
Essor, de l’enquête Diapason 2014 et des commentaires émis dans les entretiens
d’appréciation 2015 relatifs aux conditions de travail (chantier Appropriation du
diagnostic Essor par les Directions).
En application de son accord NAO 2015 signé le 16 mars 2016, la Caisse d’Epargne a lancé,
parallèlement aux démarches et négociations nationales, un chantier transverse sur les conditions de
travail. Le Groupe de travail paritaire constitué dans ce cadre, a :
dans un premier temps, identifié, listé et priorisé les thématiques sur lesquelles il apparaissait
nécessaire et intéressant de travailler,
avant de débuter ses travaux sur les 3 sujets suivants :
Télétravail et Nomadisme,
Mesures pour encadrer les horaires de travail
Charte Equilibre Vie professionnelle et vie privée.
L’Entreprise a commencé également à s’approprier et à intégrer dans ses process et réflexions les
dispositions de l’accord national sur les conditions de vie au travail du 25 novembre 2016.
Enfin, la Caisse d’Epargne, soucieuse de l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée de ses
salariés s’assure du respect et de l’application des différents accords locaux/nationaux signés sur le
sujet tels que :
L’accord relatif au travail à temps partiel du 23/12/13
L’accord relatif à la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences du Groupe BPCE
du 20/01/15…
Dans ce cadre et d’une manière générale, les collaborateurs ont la possibilité d’exercer leur activité à
temps Partiel : en 2016, 14.93 % des collaborateurs en CDI ont opté pour ce choix, soit 184
collaborateurs.
Total HOMME 19 16
Par ailleurs, notre Caisse d’Epargne accompagne ses collaborateurs dans leurs contraintes parentales
en leur proposant divers services et prestations sociales telles que la mise à disposition de tickets
CESU Préfinancés. Ainsi, 193 collaborateurs ont bénéficié en 2016 de CESU préfinancés pour partie
par l’Entreprise.
Dialogue social
Les instances au sein de la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche sont les suivantes :
1 Comité d’Entreprise (CE),
1 Comité d’Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT)
3 « Etablissements » Délégués du Personnel (DP)
3 Organisations Syndicales Représentatives.
Afin de faciliter l’articulation entre vie professionnelle et vie personnelle et de faire progresser l’égalité
professionnelle entre les femmes et les hommes, un avenant à l’accord sur le Compte Epargne Temps
a été signé le 13 mai 2016 pour permettre aux salariés de pouvoir bénéficier du dispositif expérimental
et légal permettant de convertir jusqu’au 30 septembre 2016, des jours accumulés sur leur Compte
Epargne Temps (CET) en Chèques Emploi Service Universel.
S’agissant des Négociations Annuelles Obligatoires 2015 (applicables en 2016), un Accord a été signé
avec les 3 Organisations Syndicales Représentatives le 16 mars 2016.
L’engagement philanthropique des Caisses d’Epargne s’inscrit au cœur de leur histoire, de leur identité
et de leurs valeurs. Dans le prolongement de cet engagement historique, la Caisse d’Epargne Loire
Drôme Ardèche est aujourd’hui l’un des premiers mécènes de la région Loire Drôme Ardèche : en 2016,
le mécénat social a représenté près de 1.510.000 €. Plus de 40 projets de proximité ont été soutenus,
principalement dans le domaine de la solidarité.
Au-delà du mécénat social, la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche intervient dans le domaine
culturel et sportif en qualité de mécène à hauteur de 54.500 euros, sachant que la Caisse d’Epargne
Cette stratégie philanthropique se veut adaptée aux besoins du territoire. Ainsi, elle est définie par les
instances dirigeantes de la Caisse d’Epargne, Directoire et Conseil d’Orientation et de Surveillance, à
partir d’un diagnostic du territoire. Elle mobilise les administrateurs qui participent aux comités de
décision, au suivi et à l’évaluation des projets ; leur intervention est encadrée par une charte éthique qui
vise à garantir la transparence des processus de décision.
En effet, la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche a fait l’objet d’un diagnostic « entreprises et
territoire » par l’association LE RAMEAU, association menant des travaux de recherche sur les
alliances entre associations et entreprises dans les territoires. Le programme de recherche « Territoires
d’Avenir » permettant de démontrer l’impact des alliances sur les territoires a été lancé en 2015 auprès
de la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche et a permis de mettre en place les actions RSE
2016/2017.
Par ailleurs, une commission RSE composée de membres du COS et de collaborateurs du Secrétariat
Général examine les Projets de Mécénat Locaux et les actions relevant du domaine de la solidarité.
Outre les Projets de Mécénat Locaux (19), la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche a créé son propre
Fonds de dotation le 9 janvier 2016, ce qui lui permet de soutenir des projets de lutte contre toutes les
formes d’exclusion, notamment dans le domaine de la lutte contre la dépendance.
En 2016, 18 projets ont été financés sur les 3 départements, venant ainsi en aide aux porteurs de
projets tant associatifs qu’institutionnels.
La collaboration étroite avec le Conseil Départemental de l’Ardèche s’est poursuivie, partenariat qui
constitue une véritable recherche de cohérence dans les actions à mener et un gain d’efficience entre
les différents financeurs.
Des partenariats se sont développés entre le Fonds de dotation et les parties prenantes externes : LA
TEPPE (association Drômoise), la Conférence des financeurs de la Drôme.
Parmi les actions soutenues par le Fonds de dotation, on note la participation à la création de jardins
thérapeutiques, d’une zone de détente, d’un programme d’art-thérapie, d’une étude scientifique.
Au-delà de cet engagement solidaire, la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche a impliqué ses
administrateurs dans une démarche participative avec la création de 18 commissions philanthropie au
sein de chaque Société Locale d’Epargne ainsi qu’un correspondant Fonds de dotation et un
correspondant Finances & Pédagogie par Société Locale d’Epargne.
Les Présidents de ces commissions philanthropie et les correspondants Finances & Pédagogie ont été
réunis en septembre 2016 pour échanger sur les process.
Enfin, la CELDA a développé une action de mécénat de compétence dans le cadre du dispositif
« Espaces dons ».
1.5.4.1 Solidarité
La solidarité est le fil rouge de l’engagement des Caisses d’Epargne. Une spécificité inscrite dans la loi
au moment de leur réforme coopérative : « Le réseau des Caisses d’Epargne participe à la mise en
œuvre des principes de solidarité et de lutte contre les exclusions ».
Dans ce domaine, la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche a tissé des liens avec de nombreux
acteurs locaux : Restos du cœur, Banque Alimentaire, Institutionnels, monde associatif.
Au niveau national, les Caisses d’Epargne soutiennent le fonds de dotation du réseau des Caisses
d’Epargne. Celui-ci a pour objet d’encourager et de soutenir des actions d’intérêt général visant à lutter
Par ailleurs, les Caisses d’Epargne ont également apporté leur soutien à la Fondation Caisses
d’Epargne pour la solidarité, qui est devenue en 2016 la Fondation Partage et Vie.
Les Caisses d’Epargne œuvrent depuis des années pour la préservation du patrimoine de proximité.
Elles disposent elles-mêmes d’un patrimoine important depuis leur création en 1818. Elles sont ainsi à
l’origine de bâtiments remarquables sur le plan architectural, destinés à héberger agences ou sièges
régionaux.
C’est donc, déjà, à travers leur propre patrimoine que les Caisses d’Epargne se mobilisent de longue
date en faveur de la restauration du bâti ancien. Fortes de cette conviction, les Caisses d’Epargne
apportent depuis 2013 leur soutien aux Vieilles Maisons Françaises (VMF).
La politique de mécénat des Caisses d’Epargne s’étend au patrimoine vivant : les Caisses d’Epargne
sont le mécène principal du trois-mâts Belém, mécénat pour lequel elles ont reçu la médaille de Grand
Mécène du Ministère de la Culture. Reconnue d’utilité publique, la fondation Belém a pour objet de
promouvoir le passé maritime de la France et de conserver dans le patrimoine national le dernier grand
voilier français du XIXe siècle.
La Caisse d’Epargne est partenaire des principaux acteurs régionaux de la création d’entreprise, à
savoir les fonds territoriaux France Active et les plateformes Initiative France.
Les conventions de partenariat passées avec chacune des structures ont été renouvelées en 2016 avec
une dotation de 183 000 euros.
Par ailleurs, d’autres partenariats existent dans le cadre de l’accompagnement à la création d’entreprise
avec la Chambre du Commerce et de l’Industrie de la Drôme, les boutiques de gestion, Rhône-Alpes
Initiatives et le Réseau Entreprendre à hauteur de 37 000 euros.
Les collaborateurs de la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche participent par ailleurs aux instances
des partenaires (conseils d’administration et comités d’engagement).
Depuis sa création en 1957, l’association Finances & Pédagogie est soutenue par les Caisses
d’Epargne. Grâce à ce partenariat, l’association emploie aujourd’hui 21 collaborateurs en région, qui
mettent en œuvre un programme pédagogique sur toutes les questions d’argent. Ce projet d’éducation
financière est principalement dédié à l’apprentissage des jeunes et à leur insertion, l’information des
personnes en situation de fragilité économique et financière, la formation des professionnels de l’action
sociale qui soutiennent ces populations.
En 2016, ce sont près de 2.687 interventions qui ont ainsi été réalisées auprès de plus de
39.511 stagiaires : 16.129 jeunes relevant des établissements scolaires, des centres de formation, dont
plus de 17.643 personnes accompagnées par des structures de l’économie sociale et solidaire, et plus
de 564 travailleurs sociaux et bénévoles d’associations, de collectivités et autres organismes publics.
Toutes les actions ainsi réalisées se veulent être des réponses concrètes aux enjeux actuels d’inclusion
bancaire et de prévention du surendettement.
1.5.5 Environnement
Actuellement les solutions bancaires de la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche s’articulent en
fonction de la gradation de rentabilité et des montants des projets. Ainsi la filière de l'efficacité
énergétique appelle une gamme de solutions différentes pouvant être apportées par des banques de
type universelle qui couvrent l'ensemble des solutions. Cela permet une intervention large du
microcrédit pour les projets de rénovation thermique portés par les personnes fragiles financièrement,
aux éco-prêts intermédiés pour la grande partie des rénovations des particuliers et entreprises et
jusqu’à la mobilisation des entités spécialisées de Natixis, de la Banque Palatine et du Crédit Foncier
pour les grands projets complexes.
La Caisse d’Epargne développe une gamme de « prêts écologiques » destinés aux particuliers pour
faciliter l’acquisition de véhicules propres ou peu polluants, ou permettre l’amélioration de l’habitat,
notamment pour le financement des travaux d’économie d’énergie.
2016 2015
Encours Nombre Encours Nombre
(M€) (stock) (M€) (stock)
Eco-PTZ 17,6 1 683 17,9 1 620
Ecureuil crédit DD ou habitat 5,8 980 7,8 1 251
DD sur ressource LDD
Ecureuil crédit DD véhicule 1,6 403 2,9 576
2016 2015
Encours Nombre Encours Nombre
(M€) (stock) (M€) (stock)
Livret Dév. Durable 432,0 93 446 434,7 95 381
Compte sur Livret Régional* 18,1 1 362 18,2 1 215
* La Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche s’est engagée à utiliser la collecte disponible sur ce livret
pour financer des dossiers en lien avec le « développement durable ». Dans ce cadre, nous avons
financé 2 dossiers :
La Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche accompagne l’ensemble des acteurs économiques en
région - collectivités, logement social, entreprises et économie locale…- dans leurs projets
environnementaux, en leur apportant son expertise, des solutions de financements adaptés - fonds
dédiés ou cofinancement avec la Banque européenne d’investissement (BEI) en partenariat public/privé
- ou des offres de services clefs en main.
Pour les projets de plus grande envergure nécessitant des ressources financières significatives, tels
que l’éolien, le biogaz ou la biomasse, la Caisse d’Epargne peut bénéficier du savoir-faire de Natixis qui
intervient dans des projets publics comme privés, via ses activités de financements ou de crédit-bail
(notamment au travers de sa filiale Natixis Energéco, spécialisée dans le financement des énergies
renouvelables).
La Caisse d’Epargne contribue au développement d’une expertise des éco filières en région en
valorisant la responsabilité sociale et environnementale.
Le Groupe BPCE est l’un des acteurs majeurs de la croissance verte. Par exemple, en 2013 a été
organisé le troisième colloque du Groupe BPCE dédié à la croissance verte et responsable.
Le forum international de l’OCDE se fixe pour objectif d’apporter aux experts financiers, scientifiques et
politiques un cadre de travail auprès des gouvernements afin d’encourager la mobilisation des acteurs
économiques privés dans l’économie verte. Le Groupe BPCE a été remarqué par l’OCDE pour son
Cet outil permet de connaître annuellement le niveau et l’évolution de leurs émissions et d’établir un
plan de réduction local.
Les émissions de gaz à effet de serre de la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche ont diminué de
3.7% en 2016, retrouvant ainsi les niveaux de 2014.
6
Le GHG Protocol divise le périmètre opérationnel des émissions de GES d'une entité comme suit :
- scope 1 (obligatoire) : somme des émissions directes induites par la combustion d'énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon, tourbe..) de
ressources possédées ou contrôlées par l’entreprise.
- scope 2 (obligatoire) : somme des émissions indirectes induites par l'achat ou la production d’électricité.
- scope 3 (encore facultatif) : somme de toutes les autres émissions indirectes (de la chaîne logistique, étendue au transport des biens et des
personnes)
Par Scope :
2016 tonnes 2015 tonnes
eq CO2 eq CO2
Combustion directe d'énergies fossiles et fuites de gaz
618 688
frigorigènes (scope 1)
Hors Kyoto 0 17
2016 2015
tonnes eq tonnes eq
CO2 CO2
Energie 706 775
Suite à ce bilan, la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche a élaboré un programme de réduction de
son empreinte carbone qui couvre les thèmes suivants :
- La poursuite d’achat électricité « énergies vertes »,
- La digitalisation de nos process et la généralisation de la signature électronique pour réduire
les besoins d’impression,
- La gestion des installations (pilotage des températures en centralisé …),
- L’optimisation de la logistique : baisse des fréquences des livraisons et gestions de fonds
(19% de baisse en 2016), regroupement des envois des fournitures agences,
- Le développement de la formation à distance et de la visioconférence.
Transports professionnels
Les transports professionnels sont l’un des postes les plus importants en matière d’émission de gaz à
effet de serre et de consommation d’énergie. Au total, en 2016, les déplacements professionnels en
voiture ont représenté 124 186 litres de carburant, en baisse de 12% par rapport à 2015.
Consommation d’énergie
2016 2015
Consommation totale d’énergie par m² 156 kWh 159 kWh
La Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche met en place ou étudie la mise en place des actions
suivantes :
Les principaux postes de consommation de la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche sont le papier et
le matériel bureautique.
2016 2015
Tonnes de ramettes de papier vierge (A4) achetées par ETP 0,058 t 0,066 t
La numérisation en agence des contrats et justificatifs clients (hors dossiers de crédits), la digitalisation
des process internes, le déploiement de la signature électronique en agence, ont contribué en 2016 à
maîtriser la consommation de ramettes de papier.
Le développement de nouvelles solutions de contractualisation à distance limite les impressions papiers
au profit de contrats bancaires au format numérique.
La banque n’a pas à proprement parler un impact important sur les consommations et rejets d’eau hors
des usages domestiques. Cependant plusieurs initiatives existent pour réduire la consommation en eau,
un bien rare. La consommation d’eau, issue du réseau public, s’est élevée à 6 750 m3 en 2016. Une
baisse est constatée, en grande partie liée au remplacement des climatisations à eau perdue.
Gestion de la biodiversité
La biodiversité est prise à égale importance que les autres composantes de la politique
environnementale de la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche. Cependant, contrairement à des
facteurs comme le carbone, les travaux d’intégration dans la pratique bancaire sont moins poussés.
La Caisse d’Epargne s’intéresse à cette thématique dans le cadre du soutien des projets de protection
de la nature par le biais de ses activités de mécénat.
La Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche respecte la réglementation relative au recyclage et s’assure
de son respect par ses sous-traitants en matière :
- de déchets issus de travaux sur ses bâtiments ;
- de déchets électroniques et électriques (DEEE) ;
- de mobilier de bureau ;
- d’ampoules ;
- de gestion des fluides frigorigènes ;
- de consommables bureautiques (papier, imprimés, cartouches d’encre…).
Tableau 17 - Déchets
2016 2015
Quantité de déchets électriques ou électroniques (D3E) 39 tonnes* 30 tonnes
Total de Déchets Industriels banals (DIB) 88 tonnes* 79 tonnes
En matière de risque de nuisance lumineuse, la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche se réfère à la
réglementation qui limite depuis le 1er juillet 2013 les nuisances lumineuses et la consommation
7
d’énergie, l’éclairage nocturne des bâtiments non résidentiels, tels que les commerces et les bureaux :
- mise en place de systèmes économes en énergie (LED) pour les nouvelles enseignes du
réseau d’agences ;
- pilotage horaire de l’éclairage des enseignes.
7
En matière de risque de nuisance lumineuse, la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche se réfère à la
réglementation qui limite depuis le 1er juillet 2013 les nuisances lumineuses et la consommation d’énergie,
l’éclairage nocturne des bâtiments non résidentiels, tels que les commerces et les bureaux7
8
http://www.bpce.fr/Fournisseur/La-politique-achats-responsables/Engagements-durables
2016 2015
Montant d'achats auprès du Secteur Adapté et Protégé 136 K€ 144 K€
Nombre d'Equivalents Temps Plein (ETP) développés
5.06 5.74
auprès du Secteur Adapté et Protégé
Politique de sous-traitance
La Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche sous-traite un certain nombre de ses activités (exemple :
sous-traitant éditique concernant les relevés de compte, ménage, …). Elle s’engage à avoir des
relations durables et équilibrées avec ceux-ci (cf. partie « politique achats responsables »).
Dans le cadre de la politique d’achats responsables, les fournisseurs de la Caisse d’Epargne Loire
Drôme Ardèche s’engagent à se conformer aux normes et réglementations en vigueur en matière de
RSE et à promouvoir ces engagements auprès de leurs fournisseurs et sous-traitants.
Tous les collaborateurs concernés de la CE LDA ont été formés aux politiques anti-blanchiment.
1.5.8 Table de concordance entre les données RSE produites et les obligations réglementaires
nationales (article 225)
Informations sociales
Embauches :
- par contrat (CDI, CDD, Alternance)
P38
- par statut (cadre, non cadre)
les embauches et les - par sexe
a) Emploi licenciements
Informations environnementales
- l'organisation de la société
pour prendre en compte les
questions environnementales
et, le cas échéant, les Description de la politique environnementale
démarches d'évaluation ou de
certification en matière
a) Politique d'environnement
générale en - les actions de formation et
P49
matière d'information des salariés
Des riptio des a tio s de for atio et d’i for atio des salari s e
environnementale menées en matière de
matière de protection de l’e viro e e t
protection de
l'environnement
- les moyens consacrés à la Qua tit de e tifi ats d’ o o ie d’ e gie CEE o te us
prévention des risques
environnementaux et des Liste et catégories des installations classées "protection de
pollutions l'environnement"
Indicateurs sociétaux
Indicateurs métier
Eco-PTZ : stock (en nombre et en montant) au 31/12
Ecureuil crédit DD ou habitat DD sur ressource LDD : stock (en nombre et en
Crédits verts P50
montant) au 31/12
Ecureuil crédit DD véhicule : stock (en nombre et en montant) 31/12
ISR Fonds ISR et solidaires : encours des fonds commercialisés au 31/12/2013 P31
Produits et services Livrets de développement durable (LDD) : stock (en nombre et en montant)
responsables LDD au 31/12 P50
Livrets de développement durable (LDD) : part dédiée à l'environnement
Microcrédits professionnel garantis France Active : production annuelle en
montant et en montant
Microcrédit P33
Microcrédits Parcours Confiance / Créa-Sol : production annuelle en nombre
et en montant; encours au 31/12/2013
Art. R. 225-105-1-I 3°
Produits & services FS2/FS11/FS7/FS8 FS2/FS11/FS7/FS8 d)
Art. R. 225-105-1-I 3°
EN26 G4-EN27 d)
Transport EN29 G4-EN30 148-3 1°
Démarche Art. R. 225-105-1-I 2°
environnementale a) 148-3 5° 7/8/9
Société
Art. R. 225-105-1-I 3°
Communautés SO1/SO9/SO10 G4-S0/G4-S02 a)
FS14 FS14
Compte de résultat
Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 6.4 13 178 11 000
Produits des autres activités 6.5 1 961 2 843
Charges des autres activités 6.5 -887 -3 713
Produit net bancaire 215 813 224 102
Charges générales d'exploitation 6.6 -141 332 -143 153
Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des
-6 020 -6 289
immobilisations corporelles et incorporelles
Résultat brut d'exploitation 68 461 74 660
Coût du risque 6.7 -7 803 -10 927
Résultat d'exploitation 60 658 63 731
Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence 6.8 0 0
Gains ou pertes sur autres actifs 6.9 7 206
Variations de valeur des écarts d'acquisition 6.10 0 0
Résultat avant impôts 60 665 63 937
Impôts sur le résultat 6.11
Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession -18 291 -20 775
Résultat net 42 374 43 162
Participations ne donnant pas le contrôle 0 0
RESULTAT NET PART DU GROUPE 42 374 43 162
Le coût du risque diminue sensiblement en 2016 par rapport à 2015 par l’effet de reprises de provisions
collectives et un risque individuel mesuré signe d’une bonne maîtrise.
Le produit net bancaire ressort à 215,8 M€ à fin décembre 2016 en diminution de 3,7% entre les deux
exercices.
La marge d’intérêt diminue de 5,9 M€ entre les deux périodes sous l’effet principal :
- d’un effet volume des crédits qui ne compense plus la baisse du taux moyen du stock. Le taux
moyen subit à la fois une production nouvelle à taux bas, un montant de renégociations élevé et un
niveau élevé de remboursements anticipés : recul de 41 centimes. L’évolution des produits de
crédits (- 9,0%) est liée principalement aux efforts consentis envers les clients dans le cadre des
renégociations de crédits.
- de plus-values de cession de titres et OPCVM, +5 M€.
Les commissions nettes comprennent les commissions clientèles, l’épargne centralisée et l’épargne
financière. Elles diminuent de 6% sur la période compte tenu d’indemnités de remboursements anticipé
moins importantes bien que se maintenant à un niveau élevé.
Les charges générales d’exploitation diminuent de 1,3% entre les deux exercices et s’élèvent à
141.3 M€ à fin décembre 2016.
Les charges de personnel augmentent dans de moindres proportions, +1,1%, reflétant ainsi la
stabilisation des équipes.
En 2016, la reprise de provision liée à l’Epargne réglementée (0,8 M€) et au FGDR (0,5 M€) ont un effet
favorable sur l’évolution des charges.
Le coût du risque
Les dotations aux provisions nettes de reprises de la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche baissent
en raison à la fois d’une bonne maitrise des risques et d’une reprise de provision collective significative
sur 2016.
Les Gains ou Pertes sur Actifs Immobilisés sont non significatifs en 2016.
L’impôt sur les bénéfices est en baisse compte tenu d’un résultat fiscal inférieur et des remboursements
d’impôts liés à l’épargne réglementée et à Yanne.
L’impôt sur les bénéfices 2016 intègre les effets de la baisse future du taux prévue pour 2018.
L’organisation commerciale de la Caisse d’Epargne repose sur une distinction de la Banque de Détail
comprenant pour l’essentiel le marché des particuliers et le marché des professionnels, et la Banque de
Développement Régional ayant pour cœur les PME, le Logement Social, l’Economie Sociale, les
Collectivités Locales et la Promotion Immobilière.
La Collecte
La collecte 2016 se caractérise par un déficit en forte contraction par rapport à 2015 et ceci malgré
l’impact du dispositif Eckert (- 13,5 M€).
Ainsi, dans un contexte toujours marqué par des taux d’intérêts extrêmement bas, ce net redressement
de la collecte est majoritairement imputable à une forte diminution du déficit Epargne Liquide même si
le compartiment Epargne Logement a généré un excédent exceptionnel qui s’explique par le nombre
élevé d’ouvertures de PEL avant la baisse du taux de 2% à 1,5%.
PEP 22 23 - 4,3%
Par rapport au 31 Décembre 2015, on observe une légère augmentation de l’encours global hors
dépôts à vue (DAV) car les replis marqués du Livret A et des Valeurs Mobilières ont été compensés par
les progressions des compartiments Epargne Logement, Assurance-Vie et Parts Sociales.
Par rapport à l’année 2015, les montants engagés en Crédits Consommation (hors revolving)
progressent sensiblement en raison d’une augmentation du nombre de prêts associée à une hausse du
montant moyen.
Immobiliers
Bien que la part des réaménagements externes ait diminué par rapport à 2015, la production de crédits
immobiliers a continué de progresser en 2016 pour atteindre un niveau historique et ceci en raison
d’une forte progression du nombre de crédits.
Dans un contexte de risques maîtrisés et de captation de nouveaux clients, l’année 2016 est marquée
par une hausse sensible des engagements en nombres et en volumes.
Par rapport à 2015, les ventes nettes globales ont augmenté de 2 070 unités et ce bon résultat
s’explique essentiellement par les performances réalisées en Bancarisation et en Crédits.
La Banque du Développement Régional est portée par la croissance des crédits (+ 27%) et la conquête.
L'encours de crédit s’élève à 1 579 M€ (+7,3%) grâce à une activité dynamique sur l’ensemble des
marchés. L'encours de collecte diminue de 9 % à 440 millions d’euros fin 2016 contre 482 millions
d’euros fin 2015 sous l’effet d’une politique active en termes de diminution du coût de la collecte.
Sur le marché des Entreprises, la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche accentue son
développement auprès des entreprises du territoire avec 106 nouveaux clients (dont 8 startups et
entreprises innovantes). Les financements Moyen Long Terme aux entreprises sur l’année 2016
s’élèvent à 135 M€ soit une progression de +67 % par rapport à 2015. Le taux de pénétration atteint
désormais 20% sur les sociétés dont le Chiffre d’Affaires est supérieur à 1,5 M€.
Sur le marché Collectivité et Institutionnels Locaux, la production de crédit s’élève à 196 M€ (+18%).
Dans un climat très concurrentiel, la CELDA détient néanmoins une part de marché élevée, que ce soit
sur le nombre de financements octroyés (64%) ou bien en montant financé (+58 %).
Sur le marché Economie sociale et Institutionnels, les financements ont progressé de plus de 40% à
25 M€ contre 18 M€ en 2015.
Enfin, le Logement social affiche avec une progression de plus de 33% des engagements de crédits.
ACTIF
HORS BILAN
HORS BILAN
Le total bilan 2016 est stable par rapport à 2015, une augmentation de 2% centrée essentiellement sur
l’évolution positive des prêts et créances à la clientèle ; les prêts auprès des établissements de crédit
ont diminué.
Les prêts et créances en faveur de la clientèle ont progressé de 6% grâce à l’activité commerciale et à
la volonté de la Caisse d'Epargne Loire Drôme Ardèche de poursuivre son développement auprès des
clients de sa zone géographique.
Les créances sur les établissements de crédit diminuent de 2% entre les deux années (baisse de la
centralisation de l’épargne réglementée auprès de la Caisse des Dépôts et Consignation).
Les fonds propres enregistrent une hausse de 5,9% par l’effet des souscriptions de parts sociales des
SLE.
Compte de Résultat
Le Produit Net Bancaire est en baisse de 3,3% par rapport à 2015 avec :
- un effet volume favorable (augmentation de l’encours moyen de crédit de 4,3%) et un effet
taux défavorable sur les crédits compte tenu des taux toujours plus bas de la production,
- un niveau de dividendes inférieur ; 2015 bénéficiant d’un dividende exceptionnel lié à la
cession par le Groupe d’une part significative de la participation NEXITY (3,1 M€),
- une facturation de services en diminution compte tenu d’un niveau d’indemnités de
remboursement anticipé plus faible,
- des commissions sur épargne financière en progression.
Le coût du risque diminue sensiblement en 2016 par rapport à 2015 par l’effet de reprises de provisions
collectives et un risque individuel mesuré, signe d’une bonne maîtrise.
Le produit net bancaire ressort à 212,4 M€ à fin décembre 2016 en diminution de 3,3% entre les deux
exercices.
La marge d’intérêt diminue de 5,4 M€ entre les deux périodes sous l’effet principal :
- d’un effet volume des crédits qui ne compense plus la baisse du taux moyen du stock. Le taux
moyen subit à la fois une production nouvelle à taux bas, un montant de renégociations élevé et un
niveau élevé de remboursements anticipés : recul de 41 centimes. L’évolution des produits de
crédits (- 9,8%) est liée principalement aux efforts consentis envers les clients dans le cadre des
renégociations de crédits.
- de plus-values de cession de titres et OPCVM, +5 M€.
Les commissions nettes comprennent les commissions clientèles, l’épargne centralisée et l’épargne
financière. Elles diminuent de 6% sur la période compte tenu d’indemnités de remboursements anticipé
moins importantes bien que se maintenant à un niveau élevé.
Les charges générales d’exploitation diminuent de 1,6% entre les deux exercices et s’élèvent à
141.2 M€ à fin décembre 2016.
Les charges de personnel augmentent dans de moindres proportions, +1,1%, reflétant ainsi la
stabilisation des équipes.
En 2016, la reprise de provision liée à l’Epargne réglementée (0,8 M€) et au FGDR (0,5 M€) ont un effet
favorable sur l’évolution des charges.
Le coût du risque
Les dotations aux provisions nettes de reprises de la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche baissent
en raison à la fois d’une bonne maitrise des risques et d’une reprise de provision collective significative
sur 2016.
Les Gains ou Pertes sur Actifs Immobilisés sont non significatifs en 2016.
L’impôt sur les bénéfices est en baisse compte tenu d’un résultat fiscal inférieur et des remboursements
d’impôts liés à l’épargne réglementée et à l’opération Yanne.
Les impôts suivent les variations du résultat fiscal. En 2016, l’IS intègre en outre des régularisations
positives de contrôle fiscal sur l’épargne réglementée et de l’opération Yanne.
ACTIF
en milliers d'euros Notes 31/12/2016 31/12/2015
Caisses, banques centrales 56 602 50 452
Effets publics et valeurs assimilées 3.2 112 109 181 838
Créances sur les établissements de crédit 3 458 849 3 545 550
Opérations avec la clientèle 3.1 5 602 050 5 295 419
Obligations et autres titres à revenu fixe 3.2 1 358 079 1 214 061
Actions et autres titres à revenu variable 3.2 50 223 83 009
Participations et autres titres détenus à long terme 3.3 9 587 9 951
Parts dans les entreprises liées 3.3 300 893 300 871
Opérations de crédit-bail et de locations simples 3.4 0 0
Immobilisations incorporelles 4 798 4 847
Immobilisations corporelles 22 673 23 950
Autres actifs 94 879 108 215
Comptes de régularisation 96 167 100 528
TOTAL DE L'ACTIF 11 166 909 10 918 691
PASSIF
en milliers d'euros Notes 31/12/2016 31/12/2015
Banques centrales 0 0
Dettes envers les établissements de crédit 3.1 1 890 579 1 728 880
Opérations avec la clientèle 3.2 8 144 140 8 120 407
Dettes représentées par un titre 3.7 3 596 4 984
Autres passifs 3.8 239 044 228 499
Comptes de régularisation 3.9 163 119 147 592
Provisions 3.10 56 033 59 480
Dettes subordonnées 3.11 0 0
Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 3.12 107 696 102 696
Capitaux propres hors FRBG 3.13 562 702 526 153
Capital souscrit 231 102 231 102
Primes d'émission 0 0
Réserves 285 869 255 955
Ecart de réévaluation 0 0
Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0
Report à nouveau 5 000 5 000
Résultat de l'exercice (+/-) 40 731 34 096
TOTAL DU PASSIF 11 166 909 10 918 691
A l’actif, les opérations interbancaires diminuent de 2,4% entre les deux années et représentent 31% du
total bilan. Cette évolution est liée à la baisse de la centralisation de l’épargne réglementée auprès de la
Caisse des Dépôts et Consignation.
Les opérations avec la clientèle correspondent aux prêts souscrits par la clientèle de la Caisse. La
hausse de près de 6% s’explique essentiellement par les volumes significatifs de crédits immobiliers.
Les obligations et autres titres correspondent au portefeuille de titres obligataires détenu par la Caisse
afin de constituer une réserve règlementaire de liquidité et de générer des revenus réguliers et pour les
autres titres des parts d’OPCVM.
Au passif, les opérations interbancaires et assimilées comprennent pour l’essentiel les emprunts
réalisés auprès de BPCE. Ils augmentent de 9,4% entre les deux périodes et leur évolution traduit
l’évolution de l’activité de gestion des liquidités.
Les opérations avec la clientèle correspondant aux dépôts de la clientèle sont stables.
Les dettes représentées par un titre sont les bons de caisse et les bons d’épargne.
Les provisions pour risques et charges inscrites au bilan diminuent de 3,4 M€.
Le Fonds Bancaire pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) a été doté de 5 M€.
Depuis le 1er janvier 2014, la réglementation Bâle 3 est entrée en vigueur. Les ratios de solvabilité sont
ainsi présentés selon cette réglementation pour les exercices 2015 et 2016.
Les définitions ci-après sont issues de la réglementation Bâle 3 dont les dispositions ont été reprises
dans la directive européenne 2013/36/EU (CRD4) et le règlement n°575/2013 (CRR) du Parlement
européen et du Conseil. Tous les établissements de crédit de l’Union Européenne sont soumis au
respect des exigences prudentielles définies dans ces textes depuis le 1er janvier 2014.
Ces différents niveaux de ratio de solvabilité de l’établissement indiquent sa capacité à faire face aux
risques générés par ses activités. Il met en rapport les différents niveaux de fonds propres et une
mesure de ses risques. Dans le cadre du CRR, l’exigence de fonds propres totaux est maintenue à 8%
des actifs pondérés en fonction des risques. Cependant, des ratios minima de CET1 et de T1 sont
également mis en place et à respecter.
Pour faciliter la mise en conformité des établissements de crédit avec la CRDIV, des assouplissements
ont été consentis à titre transitoire :
- Ratios de fonds propres : l’exigence minimale de CET1 est 4% en 2014, puis 4,5% les années
suivantes. De même, l’exigence minimale de Tier 1 est de 5,5% en 2014, puis de 6% les
années suivantes. Et enfin, le ratio de fonds propres globaux doit être supérieur ou égal à 8%.
- Coussins de fonds propres : leur mise en application sera progressive annuellement à partir de
2016 jusqu’en 2019.
En premier lieu, en tant qu’établissement de crédit, chaque entité est responsable de son niveau de
solvabilité, qu’elle doit maintenir au-delà de la norme minimale réglementaire. Chaque établissement
dispose à cette fin de différents leviers : émission de parts sociales, mises en réserves lors de
l’affectation du résultat annuel, emprunts subordonnés, gestion des exigences.
En second lieu, du fait de son affiliation à l’organe central du groupe, sa solvabilité est également
garantie par BPCE SA (cf. code monétaire et financier, art. L511-31). Ainsi, le cas échéant,
l’établissement peut bénéficier de la mise en œuvre du système de garantie et de solidarité propre au
Groupe BPCE (cf. code monétaire et financier, art. L512-107 al. 6), lequel fédère les fonds propres de
l’ensemble des établissements des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.
Les fonds propres globaux de l’établissement sont, selon leur définition réglementaire, ordonnancés en
trois catégories : des fonds propres de base de catégorie 1 (CET1), des fonds propres additionnels de
catégorie 1 (AT1) et des fonds propres de catégorie 2 (T2) ; catégories desquelles sont déduites des
participations dans d’autres établissements bancaires (pour l’essentiel, sa participation au capital de
BPCE SA). A fin 2016, les fonds propres globaux de l’établissement s’établissent à 595 millions d’euros
sur base consolidée.
Les fonds propres de base de catégorie 1 « Common Equity Tier 1, CET1 » de l’établissement
correspondent pour l’essentiel au capital social et aux primes d’émission associées, aux réserves et
aux résultats non distribués. Ils tiennent compte des déductions liées notamment aux actifs incorporels,
aux impôts différés dépendant de bénéfices futurs, aux filtres prudentiels, aux montants négatifs
résultant d’un déficit de provisions par rapport aux pertes attendues et aux participations sur les
institutions bancaires, financières et assurance éligibles en suivant les règles relatives à leurs
franchises et à la période transitoire.
A fin 2016 les fonds propres CET1 après déductions de l’établissement se montent à 604 millions
d’euros :
Le capital social de l’établissement s’élève à 231millions d’euros à fin 2016 et n’a pas évolué. A
noter, les ventes nettes de parts sociales de SLE aux sociétaires se sont montées à 12 millions
d’euros, portant leur encours fin 2016 à 404 millions d’euros.
Les réserves de l’établissement se montent à 420 millions d’euros avant affectation du résultat
2016.
Les déductions s’élèvent à 289 millions d’euros à fin 2016. Notamment, l’établissement étant
actionnaire de BPCE SA, le montant des titres détenus vient en déduction de ses fonds propres
au motif qu’un même euro de fonds propres ne peut couvrir des risques dans deux
établissements différents.
Les fonds propres additionnels de catégorie 1 « Additional Tier 1 , AT1 » sont composés des
instruments subordonnés émis respectant les critères restrictifs d’éligibilité, les primes d’émission
relatives aux éléments de l’AT1 et les déductions des participations sur les institutions bancaires,
financières et assurance éligibles en suivant les règles relatives à leurs franchises et à la période
transitoire.
Les fonds propres de catégorie 2 correspondent aux instruments de dette subordonnée d’une durée
minimale de 5 ans. A fin 2016, l’établissement ne dispose pas de fonds propres Tier 2.
Le cas échéant, l’établissement a la possibilité de solliciter BPCE SA pour renforcer ses fonds propres
complémentaires (Tier 2), par la mise en place de prêts subordonnés, remboursables (PSR) ou à durée
indéterminée (PSDI).
Pour les besoins du calcul réglementaire de solvabilité, trois types de risques doivent être mesurés : les
risques de crédit, les risques de marché et les risques opérationnels. Ces risques sont calculés
respectivement à partir des encours de crédit, du portefeuille de négociation et du produit net bancaire
de l’établissement.
En appliquant à ces données des méthodes de calcul réglementaires, on obtient des montants de
risques dits « pondérés ». Les fonds propres globaux doivent représenter au minimum 8% du total de
ces risques pondérés.
A fin 2016, les risques pondérés de l’établissement étaient de 2 750 millions d’euros selon la
réglementation Bâle 3.
Au titre de la Crédit Value Adjustement (CVA) : la CVA est une correction comptable du Mark to
Market des dérivés pour intégrer le coût du risque de contrepartie qui varie avec l’évolution de
la qualité de crédit de la contrepartie (changement de spreads ou de ratings). La réglementation
Au titre des paramètres de corrélation sur les établissements financiers : la crise financière de
2008 a mis en exergue, entre autres, les interdépendances des établissements bancaires entre
eux (qui ont ainsi transmis les chocs au sein du système financier et à l’économie réelle de
façon plus globale). La réglementation Bâle 3 vise aussi à réduire cette interdépendance entre
établissements de grande taille, au travers de l’augmentation, dans la formule de calcul du
RWA, du coefficient de corrélation (passant de 1 à 1,25) pour certaines entités financières
(entités du secteur financier et entités financières non réglementées de grande taille).
Au titre des Chambres de Compensation Centralisées (CCP) : afin de réduire les risques
systémiques, le régulateur souhaite généraliser l’utilisation des CCP sur le marché des dérivés
de gré à gré tout en encadrant la gestion des risques de ces CCP avec des pondérations
relativement peu élevées.
Les établissements sont exposés aux CCP de deux manières :
Pondération de 2% pour les opérations qui passent par les CCP (pour les produits
dérivés et IFT)
Pour les entités membres compensateurs de CCP, exigences en fonds propres pour
couvrir l’exposition sur le fonds de défaillance de chaque CCP.
Au titre des franchises relatives aux IDA correspondant aux bénéfices futurs liés à des
différences temporelles et aux participations financières supérieures à 10%. Comme précisé
précédemment, les éléments couverts par la franchise sont pondérés à 250%.
Le ratio de levier a pour objectif principal de servir de mesure de risque complémentaire aux exigences
de fonds propres.
Le ratio de levier est le rapport entre les fonds propres de catégorie 1 et les expositions, qui
correspondent aux éléments d’actifs et de hors bilan, après retraitements sur les instruments dérivés,
les opérations de financement et les éléments déduits des fonds propres.
L’article 429 du CRR, précisant les modalités relatives au ratio de levier, a été modifié par le règlement
délégué (UE) 2015/62 de la Commission Européenne du 10 octobre 2014.
Les modifications apportées par le règlement délégué (UE) 2015/62 du 10/10/2014 n’ayant pas encore
été déclinées dans les modalités de calcul et de reporting, le calcul présenté ci-dessous ne tient pas
compte de ces nouvelles dispositions.
A fin 2016, le détail du ratio de levier sur la base des fonds propres de catégorie 1 tenant compte des
dispositions transitoires est de 5,10%.
En fonction des situations et activités et, le cas échéant, conjointement, ces contrôles de niveau 1
sont réalisés soit de préférence par une unité de contrôle ad hoc de type middle office ou entité de
contrôle comptable, soit par les opérateurs eux-mêmes.
Les contrôles de niveau 1 font l'objet d'un reporting formalisé aux directions ou fonctions de contrôle
permanent dédiées concernées.
la Direction des Risques : elle assure le contrôle permanent de second niveau de tous les
risques hors conformité, bancaires ou non bancaires, susceptibles d’avoir une incidence
financière négative sur l’établissement. Elle repose sur trois fonctions spécialisées par domaine
de risques : les risques financiers, les risques de crédit, les risques opérationnels.
Certains de ces sujets sont traités par le Comité des risques, équivalent du Comité de contrôle interne
pour les risques plus spécifiquement générateurs de pertes sur les activités et métiers.
Participent au comité de contrôle interne : Président et membres du Directoire – Directeurs : Audit
interne - Conformité et contrôles permanents - Risques – Financier - Engagements - Activités Bancaires
- Organisation et SI - Marché des Particuliers – 2 Directeurs de Groupes
Le dispositif Groupe de gestion et de contrôle permanent des risques et son articulation avec les filières
en établissement est développé plus précisément dans la partie 1.10 de ce rapport.
Le contrôle périodique est assuré par l’Audit interne sur toutes les activités, y compris le contrôle
permanent.
Dans le cadre des responsabilités définies par l’article 17 de l’arrêté A-2014-11-03 sur le contrôle
interne, l’Audit interne s’assure de la qualité, l’efficacité, la cohérence et le bon fonctionnement du
dispositif de contrôle permanent et de la maîtrise des risques. Son périmètre d’intervention couvre tous
les risques et toutes les activités de l’établissement, y compris celles qui sont externalisées. Il s’étend
également à ses filiales.
Ses objectifs prioritaires sont d’évaluer et de rendre compte aux dirigeants effectifs et à l’organe de
surveillance de l’établissement :
de la qualité de la situation financière ;
du niveau des risques effectivement encourus ;
de la qualité de l’organisation et de la gestion ;
de la cohérence, de l’adéquation et du bon fonctionnement des dispositifs d’évaluation et de
maîtrise des risques ;
de la fiabilité et de l’intégrité des informations comptables et des informations de gestion ;
du respect des lois, des règlements, des règles du Groupe ou de chaque entreprise ;
de la mise en œuvre effective des recommandations des missions antérieures et des régulateurs.
Rattaché directement au Président du Directoire, l’Audit interne exerce ses missions de manière
indépendante des Directions opérationnelles et de contrôle permanent. Ses modalités de
fonctionnement, sont précisées dans une charte d’audit Groupe approuvée par le Directoire de BPCE le
7 décembre 2009, qui s’applique à l’établissement, charte elle-même déclinée en normes thématiques
(ressources d’audit, audit du réseau commercial, missions, suivi des recommandations, …). Elle a été
mise à jour le 13 juin 2016.
Le planning prévisionnel des audits est arrêté en accord avec l’Inspection Générale Groupe. Il est
approuvé par le Président du Directoire et communiqué au comité des risques, accompagné d’un
courrier de l’Inspection Générale qui exprime son avis sur ce plan. Le comité a toute latitude pour
formuler des recommandations.
A l’issue de ses investigations, la mission d’audit émet un pré-rapport qui contient notamment ses
recommandations et auquel l’unité auditée doit répondre. Chaque recommandation est hiérarchisée en
fonction de son importance. Le rapport définitif intègre la réponse des audités à chaque
recommandation ; celle-ci inclut des plans d’action et des engagements sur des dates de mise en
œuvre. Ce rapport est transmis, outre les responsables de l’unité auditée, aux dirigeants de
l’établissement.
L’Audit Interne, en vertu de son devoir d’alerte, saisit le comité des risques en cas de non mise en place
des actions correctrices dans les délais prévus.
Dans le cadre des responsabilités qui lui sont dévolues, l’inspection générale Groupe mène également
de façon périodique des missions de contrôle au sein de l’établissement.
1.9.3 Gouvernance
Le Comité des risques qui assiste l’organe de surveillance et, dans ce cadre, veille à la qualité de
l’information délivrée et, plus généralement, assure les missions prévues par l’arrêté A-2014-11-03
sur le contrôle interne. Son rôle est ainsi de :
o examiner l’exposition globale des activités aux risques et donner un avis sur les limites
de risques présentées au conseil de surveillance,
o assurer l’adéquation entre la politique de rémunération et les objectifs de maîtrise des
risques,
o porter une appréciation sur la qualité du contrôle interne, notamment la cohérence des
systèmes de mesure, de surveillance et de maîtrise des risques, et proposer, si
nécessaire, des actions complémentaires à ce titre,
o examiner les rapports prévus par les articles 258 à 265 de l’arrêté A-2014-11-03 sur le
contrôle interne,
o veiller au suivi des conclusions des missions de l’Audit interne, de l’inspection générale
et des régulateurs, et examiner le programme annuel de l’audit.
En application des dispositions de l’article L.823-19 du Code de commerce, l’organe de surveillance
s’est également doté d’un comité d’audit pour assurer le suivi des questions relatives à
l'élaboration et au contrôle des informations comptables et financières. Son rôle est ainsi de :
o vérifier la clarté des informations fournies et porter une appréciation sur la pertinence
des méthodes comptables adoptées pour l’établissement des comptes individuels et
consolidés,
o émettre un avis sur le choix ou le renouvellement des commissaires aux comptes de
l’établissement et examiner leur programme d’intervention, les résultats de leurs
Un Comité des rémunérations assiste par ailleurs l’organe de surveillance dans la définition des
principes de la politique de rémunération au sein de l’établissement dans le respect des dispositions
du chapitre VIII du titre IV de l’arrêté A-2014-11-03 sur le contrôle interne. A ce titre, en application
de l’article 266 de ce même arrêté, il procède notamment chaque année à un examen :
o des principes de la politique de rémunération de l’entreprise,
o des rémunérations, indemnités et avantages de toute nature accordés aux mandataires
sociaux de l’entreprise,
o de la politique de rémunération de la population régulée.
Enfin, l'organe de surveillance a également créé un comité des nominations chargé, en
application des dispositions des articles L.511-98 à 101 du Code monétaire et financier, de
s’assurer des bonnes conditions de direction et de surveillance de l’établissement. Dans ce cadre,
son rôle est notamment de :
o s’assurer de l’adéquation des personnes nommées au sein de l’organe de surveillance,
o et d’examiner la politique de recrutement des dirigeants effectifs et des responsables
en charge du contrôle et de la gestion des risques.
La fonction de gestion des risques et de la conformité assure, entre autres missions, le contrôle
permanent des risques et de la conformité.
La Direction des Risques et de la conformité veille à l’efficacité du dispositif de maîtrise des risques.
Elle assure l’évaluation et la prévention des risques, l’élaboration de la politique risque intégrée aux
politiques de gestion des activités opérationnelles et la surveillance permanente des risques.
Au sein de l’organe central BPCE, la Direction des Risques, de la Conformité et des Contrôles
Permanents (DRCCP) Groupe assure la cohérence, l’homogénéité, l’efficacité, et l’exhaustivité de la
mesure, de la surveillance et de la maîtrise des risques. Elle est en charge du pilotage consolidé des
risques du Groupe.
La mission de la DRCCP Groupe est conduite de manière indépendante des directions opérationnelles.
Ses modalités de fonctionnement, notamment en filières, sont précisées entre autres dans les Chartes
des Risques et Conformité Groupe, approuvées par le directoire de BPCE le 7 décembre 2009 et dont
la dernière mise à jour date de janvier 2016, en lien avec l’arrêté du 3 novembre 2014 dédié au contrôle
interne. La Direction des Risques et de la conformité de notre établissement lui est rattachée par un lien
fonctionnel fort.
Dans le cadre de la fonction de gestion des risques, les principes définis dans la Charte des risques
Groupe sont tous déclinés au sein de l’établissement. Ainsi de manière indépendante, les deux
Directions contrôlent la bonne application des normes et méthodes de mesure des risques, notamment
les dispositifs de limites et les schémas délégataires. Elle s’assure que les principes de la politique des
risques sont respectés dans le cadre de ses contrôles permanents de deuxième niveau.
Les Dirigeants Effectifs veillent à ce que les systèmes de gestion des risques mis en place soient
appropriés au profil de risque et à la stratégie commerciale de l'établissement, conformément à l’article
435 1 e) du Règlement (UE) n°575/2013 concernant les exigences prudentielles applicables aux
établissements de crédit et aux entreprises d’investissement (CRR).
Les deux Directions interviennent sur la totalité du périmètre d’activité de la CELDA, ce périmètre ne
comprenant toutefois pas l’activité de sa filiale la SDH. Le suivi et la gestion des risques portent
également sur les crédits titrisés dans la mesure où la CELDA continue à assumer les risques relatifs à
ces crédits.
Les décisions structurantes en matière de risque sont prises par le comité exécutif des risques. Il est
responsable de la définition des grandes orientations risques de l’établissement (limites, politiques de
risques, chartes délégataires…). Il examine régulièrement les principaux risques de crédit,
opérationnels et financiers de notre établissement.
En matière de conformité les contrôles ont débouché sur des constats globalement identiques à ceux
de 2015 avec des risques limités compte tenu des résultats obtenus.
Le profil global de risque de la CELDA correspond à celui d’une banque de réseau. Les risques sont
concentrés essentiellement sur l’activité de crédit, afin de soutenir et de financer l’économie.
Les risques pondérés de la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche au 31/12/2016 se répartissent entre
les risques de crédit (incluant activité commerciale et financière) soit 87,5 %, et les risques
opérationnels soit 12,5%.
Pour mener à bien leurs différents travaux, les établissements du Groupe BPCE s’appuient notamment
sur les chartes de contrôle interne et de contrôle permanent du Groupe. Ces dernières précisent
notamment que l’Organe de Surveillance et les Dirigeants Effectifs de chaque établissement
promeuvent la culture du risque et de la conformité à tous les niveaux de leur organisation, et que les
fonctions de gestion des risques et de conformité coordonnent la diffusion de la culture risque et
conformité auprès de l’ensemble des collaborateurs, en coordination avec l’ensemble des autres filières
et/ou fonctions de la CELDA.
D’une manière globale, notre direction :
est représentée par ses Directeurs des Risques et de la Conformité à des audioconférences ou
des réunions régionales réunissant les Directeurs des Risques et de la Conformité des réseaux
et des filiales du Groupe BPCE autour de sujets d’actualité.
bénéficie, pour le compte de ses collaborateurs, d’un programme de formation annuel diffusé
par la Direction des Ressources Humaines du Groupe BPCE et les complète de formations
internes.
Rappel du contexte
L’appétit au risque du Groupe BPCE est défini par le niveau de risques que le Groupe accepte, dans un
contexte donné, pour dégager un résultat récurrent et résilient en offrant le meilleur service à ses clients
et en préservant sa solvabilité, sa liquidité et sa réputation.
La Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche a vocation à renforcer sa présence auprès de l’ensemble
des acteurs économiques de son territoire. De par sa nature mutualiste, elle a pour objectif d’apporter
le meilleur service à ses clients, dans la durée, tout en dégageant un résultat pérenne.
Ainsi :
- la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche se considère engagée auprès de ses sociétaires et des
investisseurs du Groupe à dégager un résultat récurrent et résilient en offrant le meilleur service à ses
clients ;
- le Groupe se considère engagé à préserver, en lien étroit avec la Caisse, la solvabilité, la liquidité et la
réputation de chacun des établissements du Groupe dans son ensemble, mission dont l’Organe Central
est en charge à travers un pilotage des risques consolidés, des politiques des risques et des outils
communs.
Modèle d’affaires
Le Groupe BPCE se focalise sur les risques structurants de son modèle d’affaires de bancassureur
avec une composante prépondérante en banque de détail en France, tout en intégrant d’autres métiers
nécessaires au service des clients du Groupe.
Il est fondamentalement une banque universelle, disposant d’une forte composante de banque de
détail en France, sur l’ensemble des segments et marchés et présent sur tout le territoire à travers deux
réseaux concurrents dont les entités régionales ont une compétence territoriale définie par leur région
d’activité. Afin de renforcer cette franchise et d’offrir une palette complète de services à ses clients, le
Groupe BPCE développe une activité de financement de l’économie, en particulier à destination des
PME et des professionnels, ainsi qu’aux particuliers.
Certaines activités (notamment services financiers spécialisés, banque de grande clientèle, gestion
d’actifs, assurance) sont logées dans des filiales spécialisées.
Enfin, compte tenu du contexte d’évolution des taux dans lequel le Groupe BPCE évolue d’une part, et
de l’engagement de dégager un résultat résilient et récurrent d’autre part, le Groupe maintient un
équilibre entre la recherche de rentabilité et les risques liés à ses activités.
Profil de risque
L’équilibre entre la recherche de rentabilité et le niveau de risque accepté se traduit dans le profil de
risque du Groupe BPCE et se décline dans les politiques de gestion des risques du Groupe.
Notre établissement assume des risques intrinsèquement liés à ses métiers de banque de détail.
Du fait de notre modèle d’affaires, nous assumons les risques suivants :
Enfin, l’alignement des exigences de nos clients particuliers (porteurs de parts sociales constitutifs de
nos fonds propres) et de nos investisseurs crédit impose une aversion très forte au risque de réputation.
Nous nous interdisons de nous engager sur des activités que nous ne maitrisons pas ou de trading pour
compte propre. Les activités aux profils de risque et rentabilité élevés sont strictement encadrées.
Quelles que soient les activités, entités ou géographies, nous avons vocation à fonctionner au plus haut
niveau d’éthique, de conduite et selon les meilleurs standards d’exécution et de sécurité des opérations.
Au 31 décembre 2016, la CELDA affiche un ratio de solvabilité de 21.65 %, et un ratio de liquidité LCR
de 133.77% qui lui confèrent les moyens de son développement commercial. Sa capacité de résistance
à des chocs externes est régulièrement vérifiée par des exercices de stress.
Le RAF du Groupe ainsi que celui de notre établissement sont mis à jour régulièrement. Tout
dépassement de limites quantitatives définies dans le RAF fait l’objet d’une alerte et d’un plan de
remédiation approprié pouvant être arrêté par le directoire et communiqué en Conseil de Surveillance
en cas de besoin.
Les facteurs de risque présentés ci-dessous concernent le Groupe BPCE dans son ensemble, y
compris la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche, ceux-ci sont complétement décrits dans le rapport
annuel du Groupe BPCE.
L’environnement bancaire et financier dans lequel la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche et plus
largement le Groupe BPCE évolue l’expose à de nombreux risques et le contraint à la mise en œuvre
d’une politique de maîtrise et de gestion de ces risques toujours plus exigeante et rigoureuse.
Certains des risques auxquels la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche est confrontée sont identifiés
ci-dessous. Il ne s’agit pas d’une liste exhaustive de l’ensemble des risques de la Caisse d’Epargne
Loire Drôme Ardèche ni de ceux du Groupe BPCE (se reporter au Document de Référence annuel) pris
dans le cadre de son activité ou en considération de son environnement.
Les risques présentés ci-dessous, ainsi que d’autres risques non identifiés à ce jour, ou considérés
aujourd’hui comme non significatifs par le Groupe BPCE, pourraient avoir une incidence défavorable
majeure sur son activité, sa situation financière et/ou ses résultats.
En Europe, le contexte économique et financier récent a un impact sur le Groupe BPCE et les
marchés sur lesquels il est présent, et cette tendance devrait se poursuivre.
Les marchés européens peuvent connaitre des perturbations qui affectent la croissance économique et
peuvent impacter les marchés financiers, tant en Europe que dans le reste du monde.
Les textes de loi et les mesures de réglementation proposés en réponse à la crise financière
mondiale pourraient avoir un impact significatif sur le Groupe BPCE et sur l'environnement
financier et économique dans lequel ce dernier opère.
Des textes législatifs et réglementaires ont été promulgués ou proposés récemment en vue d’introduire
plusieurs changements, certains permanents, dans le cadre financier mondial. Même si ces nouvelles
mesures ont vocation à éviter une nouvelle crise financière mondiale, elles sont susceptibles de
modifier radicalement l'environnement dans lequel le Groupe BPCE et d’autres institutions financières
évoluent. Certaines de ces mesures pourraient également augmenter les coûts de financement du
Groupe.
Le Groupe BPCE est soumis à une importante réglementation en France et dans plusieurs
autres pays où il opère ; les mesures réglementaires et leur évolution sont susceptibles de nuire
à l’activité et aux résultats du Groupe BPCE.
Plusieurs régimes de supervision et de réglementation s'appliquent aux entités du Groupe BPCE sur
chaque territoire où elles opèrent. Le fait de ne pas respecter ces mesures pourrait entraîner des
interventions de la part des autorités de réglementation, des amendes, un avertissement public, une
dégradation de l'image de ces banques, la suspension obligatoire des opérations ou, dans le pire des
cas, un retrait des agréments.
Ces changements pourraient inclure, mais sans s'y limiter, les aspects suivants :
les politiques monétaires, de taux d'intérêt et d'autres mesures des banques centrales et des
autorités de réglementation ;
une évolution générale des politiques gouvernementales ou des autorités de réglementation
susceptibles d'influencer sensiblement les décisions des investisseurs, en particulier sur les
marchés où le Groupe BPCE opère ;
une évolution générale des exigences réglementaires, notamment des règles prudentielles
relatives au cadre d'adéquation des fonds propres, telles que les modifications actuellement
apportées aux réglementations qui mettent en œuvre les exigences de Bâle III ;
une évolution des règles et procédures relatives au contrôle interne ;
une évolution de l’environnement concurrentiel et des prix ;
une évolution des règles de reporting financier ;
l'expropriation, la nationalisation, les contrôle des prix, le contrôle des changes, la confiscation
d'actifs et une évolution de la législation sur les droits relatifs aux participations étrangères ; et
toute évolution négative de la situation politique, militaire ou diplomatique engendrant une
instabilité sociale ou un contexte juridique incertain, susceptible d’affecter la demande de
produits et services proposés par le Groupe BPCE.
Le Groupe BPCE, dont la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche, est exposé à plusieurs
catégories de risques inhérents aux activités bancaires.
Les principales catégories de risques inhérentes aux activités du Groupe BPCE sont les :
risques de crédits
risques de marché
risques de taux
risques de liquidité
risques opérationnels
risques d’assurance
Les notations de crédit ont un impact important sur la liquidité de BPCE ainsi que celle de ses affiliés
maisons mères et filiales, dont « nom Etablissements », qui interviennent sur les marchés financiers.
Un abaissement des notations pourrait affecter la liquidité et la position concurrentielle du Groupe
BPCE, augmenter son coût de refinancement, limiter l’accès aux marchés de capitaux et déclencher
des clauses dans certains contrats bilatéraux sur des opérations de trading, de dérivés et de
refinancements collatéralisés. L’augmentation des spreads de crédit peut renchérir significativement le
coût de refinancement du Groupe.
Une augmentation substantielle des charges pour dépréciations d’actifs comptabilisées au titre
du portefeuille de prêts et de créances du Groupe BPCE est susceptible de peser sur ses
résultats et sa situation financière.
Dans le cadre de ses activités de prêt, le Groupe BPCE, dont la Caisse d’Epargne Loire Drôme
Ardèche, passe régulièrement des dépréciations d'actifs pour refléter, si nécessaire, les pertes réelles
ou potentielles au titre de son portefeuille de prêts et de créances, qui sont comptabilisées dans son
compte de résultat au poste « coût du risque». Le niveau global des dépréciations d'actifs du Groupe
BPCE repose sur l'évaluation par le groupe de l'historique de pertes sur prêts, les volumes et les types
de prêts accordés, les normes du secteur, les crédits en arriérés, la conjoncture économique et d'autres
facteurs liés au degré de recouvrement des divers types de prêts.
Bien que les entités du Groupe, dont la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche, s’efforcent de
constituer un niveau suffisant de provisions d'actifs, leurs activités de prêt pourraient être contraintes à
l'avenir d'augmenter leurs charges pour pertes sur prêts en raison d'une augmentation des actifs non
performants ou d'autres raisons, comme la détérioration des conditions de marché ou des facteurs
affectant certains pays ou bien encore des modifications d’ordre comptable. Toute augmentation
substantielle des dotations aux provisions pour pertes sur prêts, ou évolution significative de l'estimation
par le Groupe BPCE du risque de perte inhérent à son portefeuille de prêts non dépréciés, ou toute
perte sur prêts supérieure aux provisions passées à cet égard, auraient un effet défavorable sur les
résultats et la situation financière du Groupe BPCE.
La capacité de la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche et plus généralement du Groupe BPCE
à attirer et retenir des salariés qualifiés est cruciale pour le succès de son activité et tout échec
à ce titre pourrait affecter sa performance.
Les événements futurs pourraient être différents des hypothèses utilisées par les dirigeants
pour établir les états financiers du Groupe BPCE, ce qui pourrait l’exposer à des pertes
imprévues.
Conformément aux normes et interprétations IFRS en vigueur à ce jour, le Groupe BPCE, dont la
Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche, doit utiliser certaines estimations lors de l’établissement de
ses états financiers, notamment des estimations comptables relatives à la détermination des provisions
sur les prêts et créances douteuses, des provisions relatives à des litiges potentiels, et de la juste
valeur de certains actifs et passifs, etc... Si les valeurs retenues pour ces estimations par le Groupe
BPCE s’avéraient significativement inexactes, notamment en cas de tendances de marchés,
importantes et/ou imprévues, ou si les méthodes relatives à leur détermination venaient à être
modifiées dans le cadre de normes ou interprétations IFRS à venir, le Groupe BPCE s’exposerait, le
cas échéant, à des pertes non anticipées.
Les baisses prolongées des marchés peuvent réduire la liquidité de ces derniers et rendre
difficile la vente de certains actifs et, ainsi, entraîner des pertes.
Le montant des produits d’intérêts nets encaissés par le Groupe BPCE au cours d’une période donnée
influe de manière significative sur le produit net bancaire et la rentabilité de cette période. En outre, des
changements significatifs dans les spreads de crédit peuvent influer sur les résultats du Groupe BPCE.
Les variations des taux de change pourraient impacter de façon matérielle les résultats du
Groupe BPCE.
Les entités du Groupe BPCE exercent une partie significative de leurs activités dans des devises autres
que l'euro et pourraient voir leur produit net bancaire et leurs résultats affectés par des variations des
taux de change.
Toute interruption ou défaillance des systèmes informatiques du Groupe BPCE ou de tiers peut
entraîner des pertes notamment commerciales.
Comme la plupart de ses concurrents, le Groupe BPCE dépend fortement de ses systèmes de
communication et d’information, ses activités exigeant de traiter un grand nombre d’opérations de plus
en plus complexes. Toute panne, interruption ou défaillance dans ces systèmes pourrait entraîner des
erreurs ou des interruptions au niveau des systèmes de gestion de la clientèle, de comptabilité
générale, de dépôts, de transactions et/ou de traitement des prêts. Si, par exemple, le Groupe BPCE
connaissait une défaillance de ses systèmes d’information, même sur une courte période, les entités
affectées seraient incapables de répondre aux besoins de leurs clients dans les délais et pourraient
ainsi perdre des opportunités de transactions. De même, une panne temporaire des systèmes
d’information du Groupe BCPE, en dépit des systèmes de secours et des plans d’urgence, pourrait
avoir comme conséquence des coûts considérables en termes de récupération et de vérification
d’informations, voire une baisse de ses activités pour compte propre si, par exemple, une telle panne
intervenait lors de la mise en place d’opérations de couverture. L’incapacité des systèmes du Groupe
BPCE à s’adapter à un volume croissant d’opérations pourrait aussi limiter sa capacité à développer
ses activités.
Le Groupe BPCE est aussi exposé au risque d’une défaillance ou interruption opérationnelle de l’un de
ses agents de compensation, marchés des changes, chambres de compensation, dépositaires ou
autres intermédiaires financiers ou prestataires extérieurs qu’il utilise pour réaliser ou faciliter ses
transactions sur des titres financiers. Dans la mesure où l’interconnectivité avec ses clients augmente,
le Groupe BPCE peut aussi être de plus en plus exposé au risque d’une défaillance opérationnelle des
systèmes d’information de ses clients. Les systèmes de communication et d’information du Groupe
BPCE et ceux de ses clients, prestataires de services et contreparties peuvent également faire l’objet
de dysfonctionnements ou d’interruptions résultant d’actes cybercriminels ou cyberterroristes. Le
Groupe BPCE ne peut garantir que de tels dysfonctionnement ou interruptions dans ses systèmes ou
dans ceux d’autres parties ne se produiront pas ou, s’ils se produisent, qu’ils seront résolus de manière
adéquate.
Des événements imprévus peuvent provoquer une interruption des activités du Groupe BPCE et
entraîner des pertes substantielles ainsi que des coûts supplémentaires.
Certaines entités du Groupe BPCE sont exposées au risque pays, qui est le risque que les conditions
économiques, financières, politiques ou sociales d’un pays étranger affectent leurs intérêts financiers.
Les activités du Groupe BPCE et les revenus tirés des opérations et des transactions réalisées hors de
l’Union européenne et des États-Unis, bien que limitées, sont exposées au risque de perte résultant
d'évolutions politiques, économiques et légales défavorables, notamment les fluctuations des devises,
l’instabilité sociale, les changements de politique gouvernementale ou de politique des banques
centrales, les expropriations, les nationalisations, la confiscation d’actifs ou les changements de
législation relatifs à la propriété locale.
Les politiques et stratégies de gestion des risques du Groupe BPCE pourraient ne pas réussir à limiter
efficacement son exposition à tout type d’environnement de marché ou à tout type de risques, y compris
aux risques que le groupe n’a pas su identifier ou anticiper. Les techniques et les stratégies de gestion
des risques utilisées par le groupe ne permettent pas non plus de garantir une diminution effective du
risque dans toutes les configurations de marché.
Les stratégies de couverture du Groupe BPCE n’écartent pas tout risque de perte.
Le Groupe BPCE pourrait subir des pertes si l’un des différents instruments ou stratégies de couverture
qu’il utilise pour couvrir les différents types de risque auxquels il est exposé s’avérait inefficace. Nombre
de ces stratégies s’appuient sur les tendances et les corrélations historiques des marchés. Toute
tendance imprévue sur les marchés peut réduire l'efficacité des stratégies de couverture du groupe. En
outre, la manière dont les gains et les pertes résultant de certaines couvertures inefficaces sont
comptabilisés peut accroître la volatilité des résultats du Groupe.
La concurrence intense, tant en France, son plus grand marché, qu'à l'international, est
susceptible de peser sur les revenus nets et la rentabilité du Groupe BPCE.
Les principaux métiers du Groupe BPCE sont tous confrontés à une vive concurrence, que ce soit en
France ou dans d’autres parties du monde où il exerce des activités importantes. La consolidation, que
ce soit sous la forme de fusions et d’acquisitions ou d’alliances et de coopération, renforce cette
concurrence. Si le Groupe BPCE, dont la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche, ne parvenait pas à
maintenir sa compétitivité en France ou sur ses autres principaux marchés en proposant une gamme de
produits et de services à la fois attractifs et rentables, il pourrait perdre des parts de marché dans
certains métiers importants, ou subir des pertes dans tout ou partie de ses activités. Par ailleurs, tout
ralentissement de l’économie mondiale ou des économies dans lesquelles se situent les principaux
marchés du Groupe BPCE est susceptible d’accroître la pression concurrentielle, notamment à travers
une intensification de la pression sur les prix et une contraction du volume d’activité du Groupe BPCE et
de ses concurrents. Pourraient également faire leur entrée sur le marché de nouveaux concurrents plus
compétitifs, soumis à une réglementation distincte ou plus souple, ou à d’autres exigences en matière
de ratios prudentiels. Ces nouveaux entrants seraient ainsi en mesure de proposer une offre de
produits et services plus compétitive. Les avancées technologiques et la croissance du commerce
électronique ont permis aux établissements autres que des institutions dépositaires d’offrir des produits
et services qui étaient traditionnellement des produits bancaires, et aux institutions financières et à
d’autres sociétés de fournir des solutions financières électroniques et fondées sur Internet, incluant le
commerce électronique de titres. Ces nouveaux entrants pourraient exercer des pressions à la baisse
sur les prix des produits et services du Groupe BPCE ou affecter la part de marché du Groupe BPCE.
Les avancées technologiques pourraient entraîner des changements rapides et imprévus sur les
marchés sur lesquels le Groupe BPCE est présent.
La capacité du Groupe BPCE à effectuer ses opérations pourrait être affectée par la solidité financière
d’autres institutions financières et acteurs du marché. Les établissements financiers sont étroitement
interconnectés, en raison notamment de leurs activités de trading, de compensation, de contrepartie et
de financement. La défaillance d’un acteur du secteur, voire de simples rumeurs ou interrogations
concernant un ou plusieurs établissements financiers ou l’industrie financière de manière plus générale,
peuvent conduire à une contraction généralisée de la liquidité sur le marché et entraîner par la suite des
pertes ou défaillances supplémentaires. Le Groupe BPCE est exposé à diverses contreparties
financières telles que des prestataires de services d’investissement, des banques commerciales ou
d’investissement, des chambres de compensation et des contreparties centrales, des fonds communs
de placement, des fonds spéculatifs (hedge funds), ainsi que d’autres clients institutionnels, avec
lesquelles il conclut de manière habituelle des transactions, mettant ainsi en péril le Groupe BPCE si
En tant que groupe bancaire international menant des opérations complexes et importantes, le Groupe
BPCE est soumis à la législation fiscale dans un grand nombre de pays à travers le monde. La
modification des régimes fiscaux par les autorités compétentes dans ces pays pourrait avoir un impact
important sur les résultats du Groupe BPCE. Le Groupe BPCE gère ses activités dans l’optique de
créer de la valeur à partir des synergies et des capacités commerciales de ses différentes entités. Il
s’efforce également de structurer les produits financiers vendus à ses clients de manière fiscalement
avantageuse. Il ne peut être exclu que les autorités fiscales, à l’avenir, remettent en cause certaines
des interprétations du Groupe ce qui pourrait faire l’objet de redressement fiscal.
Les risques de réputation, de mauvaise conduite et juridique pourraient peser sur la rentabilité
et les perspectives d’activité du Groupe BPCE.
La réputation du Groupe BPCE est capitale pour séduire et fidéliser ses clients. L’utilisation de moyens
inadaptés pour promouvoir et commercialiser ses produits et services, une gestion inadéquate des
conflits d’intérêts potentiels, des exigences légales et réglementaires, des problèmes éthiques, des lois
en matière de blanchiment d’argent, des exigences de sanctions économiques, des politiques en
matière de sécurité de l’information et des pratiques liées aux ventes et aux transactions, ou toute autre
mauvaise conduite, pourraient entacher la réputation du Groupe BPCE. Pourraient également nuire à
sa réputation tout comportement inapproprié d’un salarié, toute fraude, détournement de fonds ou autre
malversation commise par des acteurs du secteur financier auxquels le Groupe BPCE est exposé, toute
diminution, retraitement ou correction des résultats financiers, ou toute action juridique ou réglementaire
à l’issue potentiellement défavorable. Tout préjudice porté à la réputation du Groupe BPCE pourrait
s’accompagner d’une perte d’activité, susceptible de menacer ses résultats et sa situation financière.
Une gestion inadéquate de ces aspects pourrait également accroître le risque juridique du Groupe
BPCE, le nombre d’actions judiciaires et le montant des dommages réclamés au Groupe BPCE, ou
encore l’exposer à des sanctions de toute autorité.
Les détenteurs de titres BPCE pourraient subir des pertes si BPCE devait faire l’objet de
procédures de résolution.
Une procédure de résolution pourrait être initiée à l’encontre du Groupe BPCE si (i) la défaillance de du
groupe est avéré ou prévisible, (ii) qu'il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure
puisse empêcher cette défaillance dans un délai raisonnable et (iii) qu’une mesure de résolution est
requise pour atteindre les objectifs de la résolution : (a) garantir la continuité des fonctions critiques, (b)
éviter un effet négatif important sur le système financier, (c) protéger les ressources de l’État par une
réduction maximale du recours aux soutiens financiers publics exceptionnels et (d) protéger les fonds et
actifs des clients, notamment ceux des déposants. Un établissement est considéré défaillant lorsqu’il ne
respecte pas les exigences attachées au maintien de son agrément, qu’il est dans l’incapacité de payer
ses dettes ou autres engagements à leur échéance, qu'il sollicite un soutien financier public
exceptionnel ou que la valeur de son passif est supérieure à celle de son actif.
Outre le pouvoir de renflouement interne, les autorités de résolution - actuellement l’Autorité de contrôle
prudentiel et de résolution (« ACPR ») et le Conseil de résolution unique - sont dotées de pouvoirs
élargis afin de mettre en œuvre d’autres mesures de résolution pouvant inclure, entre autres : la vente
intégrale ou partielle de l’activité de l’établissement à une tierce partie ou à un établissement-relais, la
séparation des actifs, le remplacement ou la substitution de l’établissement en tant que débiteur des
instruments de dette, les modifications des modalités des instruments de dette (y compris la
modification de l’échéance et/ou du montant des intérêts payables et/ou la suspension provisoire des
paiements), la suspension de l’admission à la négociation ou à la cote officielle des instruments
L’exercice des pouvoirs par les autorités de résolution pourrait entraîner la dépréciation ou la
conversion intégrale ou partielle des instruments de fonds propres et des créances émises par BPCE
ou est susceptible d’affecter significativement les ressources dont dispose BPCE pour effectuer le
paiement de tels instruments. En outre, si la situation financière du Groupe BPCE se dégrade ou que le
marché juge qu’elle se dégrade, l’existence de ces pouvoirs pourrait faire baisser la valeur de marché
des instruments de fonds propres et des créances émis par BPCE plus rapidement que cela n’aurait été
le cas en l’absence de ces pouvoirs.
1.10.3.1 Définition
Le risque de crédit est le risque encouru en cas de défaillance d’un débiteur ou d’une contrepartie, ou
de débiteurs ou de contreparties considérés comme un même groupe de clients liés conformément au
point 39 du paragraphe 1 de l’article 4 du règlement (UE) n° 575/2013 ; ce risque peut également se
traduire par la perte de valeur de titres émis par la contrepartie défaillante.
Le risque de contrepartie se définit comme le risque que la contrepartie d'une opération fasse défaut
avant le règlement définitif de l'ensemble des flux de trésorerie liés à l'opération.
Le Comité Exécutif des risques et le Comité des Risques de notre établissement, en lien avec la
définition de son appétit au risque, valide la politique de l’établissement en matière de risque de crédit,
statue sur les plafonds internes et les limites de crédit, valide le cadre délégataire de l’établissement,
examine les expositions importantes et les résultats de la mesure des risques.
Au niveau de l’Organe Central, la Direction des Risques, de la Conformité et des Contrôles
Permanents (DRCCP) Groupe réalise pour le Comité des Risques Groupe la mesure et le contrôle du
respect des plafonds réglementaires. Le dispositif de plafonds internes (des Etablissements), qui se
situe à un niveau inférieur aux plafonds réglementaires, est appliqué pour l’ensemble des entités du
Groupe. Un dispositif de limites Groupe est également mis en place sur les principales classes d’actifs
et sur les principaux groupes de contrepartie dans chaque classe d’actif.
Les dispositifs de plafonds internes et de limites groupe font l’objet de reportings réguliers aux
instances.
Enfin une déclinaison sectorielle de la surveillance des risques est organisée, au travers de dispositifs
qui se traduisent en préconisations pour les établissements du Groupe, sur certains secteurs sensibles.
La politique générale des risques de crédit de l’établissement reprend les éléments des politiques de
risques du Groupe (immobilier Retail, prêts à la consommation, LBO, professionnels de l’immobilier,
participations immobilières, etc.) dès lors qu’ils sont en lien avec son activité.
La fonction de gestion des risques s’assure que toute opération est conforme aux référentiels Groupe et
procédures en vigueur en matière de contreparties autorisées. Elle propose au comité compétent les
inscriptions en Watch-List des dossiers de qualité préoccupante ou dégradée. Cette mission est du
ressort de la fonction de gestion des risques de notre établissement sur son propre périmètre et du
ressort de la Direction des Risques, de la Conformité et des Contrôles Permanents Groupe BPCE au
niveau consolidé.
Au-delà des dispositifs décrits ci-dessus, la maîtrise des risques de crédit s’appuie sur :
une évaluation des risques par notation
Politique de notation
La mesure des risques de crédit et de contrepartie repose sur des systèmes de notations adaptés à
chaque typologie de clientèle ou d’opérations, dont la Direction des Risques et de la Conformité assure
le contrôle de performance.
La notation est un élément fondamental de l’appréciation du risque.
Dans le cadre du contrôle permanent, la DRCCP Groupe a, notamment, mis en œuvre un monitoring
central dont l'objectif est de contrôler la qualité des données et la bonne application des normes Groupe
en termes de segmentations, de notations, de garanties, de défauts et de pertes.
La fonction ‘gestion des risques’ de crédit de l’établissement dans le cadre de son dispositif d’appétit au
risque :
propose aux Dirigeants Effectifs des systèmes délégataires d’engagement des opérations, prenant
en compte des niveaux de risque ainsi que les compétences et expériences des équipes,
participe à la fixation des normes de tarification de l’établissement en veillant à la prise en compte
du niveau de risque, dans le respect de la norme Groupe,
effectue des analyses contradictoires sur les dossiers de crédit hors délégation pour décision du
comité,
analyse les risques de concentration, les risques sectoriels et les risques géographiques,
contrôle périodiquement les notes et s’assure du respect des limites,
alerte les Dirigeants Effectifs et notifie les responsables opérationnels en cas de dépassement
d’une limite,
inscrit en Watch-list les dossiers de qualité préoccupante et dégradée,
contrôle la mise en œuvre des plans de réduction des risques et participe à la définition des niveaux
de provisionnement nécessaires si besoin.
La fonction ‘gestion des risques’ étant indépendante des filières opérationnelles, en particulier elle ne
dispose pas de délégation d’octroi de crédit et n’assure pas l’analyse métier des demandes
d’engagement.
La fonction de gestion des risques de crédits de notre établissement met en application le Référentiel
Risques de Crédit mis à jour et diffusé régulièrement par la DRCCP Groupe de BPCE. Ce Référentiel
Risques de Crédit rassemble les normes et bonnes pratiques à décliner dans chacun des
établissements du Groupe BPCE et les normes de gestion et de reporting fixées par le Conseil de
Surveillance ou le Directoire de BPCE sur proposition du Comité des Risques Groupe (CRG). Il est un
outil de travail pour les intervenants de la fonction de gestion des risques au sein du Groupe et
constitue un élément du dispositif de contrôle permanent des établissements du Groupe.
La Direction des Risques de la CELDA est en lien fonctionnel fort avec la DRCCP Groupe qui est en
charge de :
la définition des normes risque de la clientèle
l’évaluation des risques (définition des concepts)
l’élaboration des méthodologies, modèles et systèmes de notation du risque (scoring ou systèmes
experts)
Répartition des expositions brutes par catégorie (risques de crédit dont risques de contrepartie)
en M€ 31/12/2016 31/12/2015
Standard IRB Total Total
Souverains 156 0 156 162
Etablissements 3 996 0 3 996 3 018
Entreprises 916 0 916 820
Clientèle de détail 16 5 319 5 336 4 950
Titrisation 2 0 2 2
Actions 38 398 435 458
Autres actifs 55 0 55 52
Total Risque de crédit 5 179 5 717 10 896 9 463
*Actions : dont Participations BPCE pour 344 M€ en valeur de bilan (277 M€ en valeur de marché)
2016 2015
poids des 20 poids des 20
Encours au Encours au
premières premières
31/12/2015 sur 31/12/2015 sur
Segment risque contreparties contreparties
le segment le segment
saines sur le saines sur le
e K€ e K€
segment segment
Retail - particuliers 4 276 047 0,4% 4 276 047 0,4%
Retail - professionnels (E.I. et Société) 669 100 3,0% 635 972 3,2%
Corporate - entreprise non financière 400 622 36,8% 338 965 40,8%
Corporate - entreprise non financiere immobilière 62 015 73,4% 65 296 92,6%
Corporate - financement specialisé immobilier 89 473 59,3% 83 137 67,5%
Corporate - economie sociale 84 604 71,4% 70 010 72,3%
Corporate - Secteur Public Territorial 869 239 44,0% 813 227 44,0%
Corporate - Etablissement Public de santé 117 682 99,5% 130 724 98,9%
Corporate - Autre Secteur public 208 677 89,8% 211 417 89,5%
L’exposition géographique des encours de crédit porte essentiellement sur la zone euro et plus
particulièrement sur la France qui concentre plus de 99% des expositions de la banque commerciale au
31/12/2016. Les trois départements où elle intervient concentrent près de 85% de ses expositions.
L’exposition géographique des encours sur les contreparties financières se répartit entre la France
(75.4 %), les autres pays de l’Espace économique européen (13.4%) et l’Amérique du Nord (11.2%).
L’exposition sur les pays sensibles de la zone euro (PIIGS) est limitée à 5 M€ (Italie).
Fournisseurs de protection
La prise en compte des garanties (ou techniques de réduction de risque) constitue un des facteurs
importants de réduction de l’exigence en fonds propres.
Le dispositif de contrôle de la prise des garanties, de leur validité, de leur enregistrement et de leur
valorisation relève de la responsabilité de notre Etablissement. L’enregistrement des garanties suit les
procédures en vigueur, communes à notre réseau. Nous assurons la conservation et l’archivage de nos
garanties, conformément aux procédures en vigueur.
Les services en charge de la prise des garanties (agences bancaires, production bancaire ou back-
er
office engagements) sont responsables des contrôles de 1 niveau.
La Direction des Risques effectue des contrôles permanents de second niveau sur la validité et
l’enregistrement des garanties.
3 1/ 12 / 2 0 16 R a ppe l 3 1/ 12 / 2 0 15
T o tal T o tal
S ûre t é s D é riv é s de T o t a l s ûre t é s S ûre t é s do nt do nt s ûre t é s s ûre t é s
pe rs o nne lle s c ré dit s pe rs o nne lle s phys ique s ré e lle s f ina nc iè re s pe rs o nne lle s phys ique s
So uverains
Clientèle de détail 3 569 584 3 569 584 831495 776 899 54 596 2 962 876 831584
T o tal 3 666 358 3 666 358 856 001 776 899 7 9 10 2 3 0 4 2 7 13 875 632
En 2016, la prise en compte des collatéraux reçus au titre des garanties et sûretés obtenues par
l’établissement dans le cadre de son activité de crédit, et la prise en compte des achats de protection
ont permis de réduire l’exposition de l’établissement au risque de crédit et ainsi celle de l’exigence en
fonds propres.
La DRCCP du Groupe BPCE réalise des simulations de crise relatives au risque de crédit du Groupe
BPCE et, par suite, incluant l’ensemble des établissements dont la CELDA. Les tests de résistance ont
pour objectif de mesurer la sensibilité des différents portefeuilles, à une situation dégradée, en termes
de coût du risque, d’actifs pondérés et de perte attendue.
Les tests de résistance sont réalisés sur base des expositions consolidées du Groupe. Ils tiennent
compte, au niveau des calibrages des paramètres de risques, des spécificités de chaque grand bassin
du Groupe (Natixis, CFF, Réseau Banque Populaire, Réseau Caisse d’Epargne). Ils couvrent
l’ensemble des portefeuilles soumis aux risques de crédit et de contrepartie, quelle que soit l’approche
retenue pour le calcul des encours pondérés (approche standard ou IRB). Leur réalisation se fonde sur
des informations détaillées cadrées avec celles alimentant le reporting prudentiel Groupe COREP et les
analyses de risque sur les portefeuilles. Ils intègrent les hypothèses suivantes sur l’évolution de la
qualité de crédit du portefeuille :
migration des notes des contreparties sur base de matrices de migration avec impact sur
les encours pondérés (RWA) en approche Standard ou IRB et les pertes attendues (EL)
pour l’approche IRB.
évolution du coût du risque par portefeuille, avec passage en défaut d’une partie des
expositions et dotation de provisions correspondantes, ainsi que, le cas échéant, dotations
complémentaires de provisions pour les expositions en défaut à la date de l’arrêté de
référence du test.
La Direction des Risques a continué à mener des contrôles de second niveau sur les risques de crédit.
Elle s’est assurée du respect du dispositif de limites et de la réalisation des plans d’actions en cas de
dépassement. Les travaux de reportings trimestriels auprès du Groupe ont été assurés dans le cadre
imparti.
L’exercice a été marqué par des évolutions en matière de politique d’octroi de crédit ; les principales
évolutions portent sur l’accompagnement des entreprises innovantes et l’élargissement de l’offre de
Le coût du risque avéré au titre de l’activité commerciale s’est établi à 12.4 M€ avec un taux de risque
globalement stable à 0.19%. Les évolutions ont été peu marquées sur les différents marchés, le taux de
risque demeurant plus élevé que la moyenne sur le marché des professionnels de l’immobilier et sur le
marché des professionnels, et plus modeste sur les marchés des particuliers et des entreprises.
Le taux de couverture des encours douteux et douteux compromis a progressé légèrement sur la
banque commerciale (taux de couverture de 50.5%). Les règles générales de provisionnement sont
demeurées inchangées, consistant à couvrir la part résiduelle des créances douteuses après
valorisation des garanties. Ces règles n’appellent pas, à isopérimètre, à des efforts de couverture
supplémentaires en 2017.
Les provisions collectives et sectorielles sur encours sains ont été ajustées à la baisse suite à
l’évolution des modèles de provisionnement initiés par BPCE d’une part, et à la disparition des encours
de crédits structurés sensibles d’autre part (reprises nettes de dotations aux provisions de 4.6 M€ en
2016).
Les normes IFRS 9 relatives aux provisions sur risques de crédit conduiront à horizon 2018 à modifier
sensiblement les pratiques de couverture des engagements. Le ratio de solvabilité élevé de la CELDA
permet d’envisager sereinement ces évolutions.
1.10.4.1 Définition
Les risques de marché se définissent comme les risques de pertes liés aux variations des paramètres
de marché.
Les risques de marché comprennent trois composantes principales :
le risque de taux d’intérêt : risque que fait courir au porteur d’une créance ou d’un titre de dette,
une variation des taux d’intérêt ; ce risque peut être spécifique à un émetteur particulier ou à une
catégorie particulière d’émetteurs dont la qualité de la signature est dégradée (risque de spread de
crédit) ;
le risque de change : risque qui affecte les créances et les titres libellés en devises détenus dans
le cadre des activités de marché, du fait des variations du prix de ces devises exprimé en monnaie
nationale ;
le risque de variation de cours : risque de prix sur la position détenue sur un actif financier
déterminé, en particulier une action.
Le périmètre concerné par le suivi des risques de marché porte sur l’ensemble des activités de marché,
c’est-à-dire les opérations de trésorerie, ainsi que les opérations de placements à moyen-long terme
sur des produits générant des risques de marché, quel que soit leur classement comptable.
Depuis le 31/12/2014 et en respect des exigences réglementaires de la loi bancaire française de
séparation et de régulation des activités bancaires, le Groupe BPCE a clôturé les Portefeuilles de
Négociation des Réseaux des Etablissements du Réseau des Caisses d’Epargne et des Banques
Populaires (hors BRED).
Les activités de ce périmètre ne sont pas intégrées à la fonction de gestion de bilan.
La cartographie des activités de marché du Groupe BPCE a été actualisée au 31 décembre 2016.
Sur cette base, le Groupe BPCE calcule, à fréquence trimestrielle, les indicateurs requis conformément
à l’article 6 de l’arrêté du 9 septembre 2015.
En parallèle aux travaux relatifs à la loi de régulation et de séparation bancaire, le programme renforcé
de mise en conformité avec la Volcker rule (sous-section de la loi américaine Dodd-Frank Act) a été
certifié au 31 mars 2016 pour la première fois sur le périmètre de BPCE et de ses filiales (qualifié de
9
petit Groupe ).
Dans une approche plus large que la loi française, ce programme vise à cartographier l’ensemble des
activités du petit groupe, financières et commerciales, afin de s’assurer notamment que celles-ci
respectent les deux interdictions majeures portées par la réglementation Volcker que sont l’interdiction
des activités de Proprietary Trading, et l’interdiction de certaines activités en lien avec des entités
couvertes au sens de la loi américaine, dites Covered Funds.
Afin de préciser les différents éléments requis par l’arrêté du 09 septembre 2014 portant application de
la loi SRAB, les travaux de cartographie des unités internes, de documentation et de contrôle des
mandats seront finalisés en 2017 au sein de notre établissement.
Les limites globales de risque de marché sont fixées et revues, autant que nécessaire et au moins une
fois par an, par les Dirigeants Effectifs et, le cas échéant, par l’Organe de Surveillance en tenant
compte des fonds propres de l’entreprise et, le cas échéant, des fonds propres consolidés et de leur
répartition au sein du Groupe adaptée aux risques encourus.
9
Petit Groupe BPCE : BPCE SA et ses filiales, Natixis et ses filiales + Sociétés détenues à 25%
Le Comité Gestion de Bilan trimestriel est l’organe décisionnel responsable de la gestion financière du
portefeuille bancaire à l’intérieur des limites définies par le Comité Exécutif des Risques et validées
annuellement en Conseil d’Orientation et de Surveillance. Les dépassements de limite et les plans
d’action associés donnent lieu à information trimestrielle en Comité des Risques.
Le dispositif de suivi en risques de marché est fondé sur des indicateurs de risques qualitatifs et
quantitatifs. La fréquence de suivi de ces indicateurs varie en fonction du produit financier contrôlé.
Les indicateurs qualitatifs sont composés notamment de la liste des produits autorisés et de la
Watch-List. Le terme Watch-List est utilisé pour dénommer la liste des contreparties, fonds, titres …
sous surveillance.
Pour compléter cette surveillance qualitative, le suivi du risque de marché est réalisé au travers du
calcul d’indicateurs quantitatifs complémentaires.
Le stress test consiste à simuler sur le portefeuille de fortes variations des paramètres de marché afin
de percevoir la perte, en cas d’occurrence de telles situations.
Depuis 2009, la DRCCP Groupe s’est attachée à définir et à mettre en œuvre des stress scenarii, en
collaboration avec les entités du Groupe.
Suite aux crises successives des marchés financiers, le Groupe BPCE a mis en place deux types de
Stress Test afin d’améliorer le suivi de l’ensemble des risques pris dans les portefeuilles du Groupe :
6 stress « scenarii globaux hypothétiques » ont été définis. Ce sont des scenarii macro-
économiques probables définis en collaboration avec les économistes du Groupe. Ils sont
calculés à fréquence hebdomadaire. Ces stress portent sur des composantes actions, taux,
crédit, change ou matières premières.
11 stress « scenarii historiques » ont été définis et sont calculés à fréquence hebdomadaire.
Les stress scenarii historiques sont des scenarii ayant été constatés par le passé.
Ces deux types de stress sont définis et appliqués de façon commune à l’ensemble du Groupe afin que
la DRCCP Groupe de BPCE puisse en réaliser un suivi consolidé.
De plus, des stress scenarii spécifiques complètent ce dispositif, soit au niveau du Groupe, soit par
entité afin de refléter au mieux le profil de risque spécifique de chacun des portefeuilles.
La fonction gestion des risques réalise des contrôles spécifiques, répondant notamment aux bonnes
pratiques du rapport Lagarde. Le suivi des points recommandés dans ce rapport est présenté
trimestriellement au comité des risques de marché Groupe après travaux de consolidation et de suivi
des plans d’actions par la DRCCP Groupe.
La Direction des Risques a continué à mener des contrôles de second niveau sur la conformité des
opérations de marché réalisées par le Front office (respect des limites, des décisions des comités, des
délégations des opérateurs,…). Elle s’est assurée du respect du dispositif de limites et de la réalisation
Il n’existe pas de stratégie d’investissement visant à renforcer les expositions en titrisation et les
positions sont, en règle générale, gérées de manière extinctive. Cette politique s’est poursuivie en
2016, les investissements se résumant à une opération en faveur d’un fonds de titrisation de créances
de PME. Cet investissement de 0.2 M€ a été considéré comme un risque bancaire compte tenu de la
garantie à première demande de Bpifrance.
1.10.5.1 Définition
Les risques structurels de bilan se traduisent par un risque de perte, immédiat ou futur, lié aux
variations des paramètres commerciaux ou financiers et à la structure du bilan sur les activités de
portefeuille bancaire, hors opérations pour compte propre.
Les risques structurels de bilan ont trois composantes principales :
Le risque de liquidité est le risque pour l’établissement de ne pas pouvoir faire face à ses
engagements ou de ne pas pouvoir dénouer ou compenser une position en raison de la situation du
marché ou de facteurs idiosyncratiques, dans un délai déterminé et à un coût raisonnable. (Arrêté
du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne).
Le risque de liquidité est également associé à l’incapacité de transformer des avoirs illiquides en
avoirs liquides.
Le risque de taux d’intérêt global est le risque encouru en cas de variation des taux d'intérêt du
fait de l'ensemble des opérations de bilan et de hors bilan, à l'exception, le cas échéant, des
opérations soumises aux risques de marché (arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne).
Le risque de change est le risque qui affecte les créances et les titres libellés en devises, il est dû
aux variations du prix de ces devises exprimé en monnaie nationale.
La fonction risques financiers assure le contrôle de second niveau des risques structurels de bilan.
A ce titre, elle est notamment en charge des missions suivantes :
l’instruction des demandes de limites ALM internes, en respectant les limites définies au niveau du
Groupe
la définition des stress scenarii complémentaires aux stress scenarii Groupe le cas échéant
le contrôle des indicateurs calculés aux normes du référentiel gap groupe
le contrôle du respect des limites à partir des remontées d’informations prescrites
le contrôle de la mise en œuvre de plans d’action de retour dans les limites le cas échéant
Notre établissement formalise ses contrôles dans un reporting de contrôles des risques de second
niveau. Il comprend des données qualitatives sur le dispositif d'encadrement des risques, le respect des
limites et le suivi du retour dans les limites si nécessaire, ainsi que l'analyse de l'évolution de bilan et
des indicateurs de risques.
Ces missions sont menées en lien avec la DRCCP Groupe, qui est avec la Finance Groupe, en charge
de la revue critique ou de la validation :
Notre établissement est autonome dans sa gestion de bilan, dans le cadre normalisé du Référentiel
GAP Groupe, défini par le Comité GAP Groupe et validé par le Comité des Risques Groupe et le
Comité GAP Groupe.
Les établissements du Groupe BPCE partagent les mêmes indicateurs de gestion, les mêmes
modélisations de risques intégrant la spécificité de leurs activités et les mêmes règles de limites
permettant une consolidation de leurs risques.
Ainsi, les limites suivies par notre établissement sont conformes à celles qui figurent dans le Référentiel
Gestion Actif-Passif Groupe.
L’élaboration de scénarii est nécessaire à la bonne évaluation des risques de taux et de liquidité
encourus par l’établissement considéré individuellement, et par le Groupe dans son ensemble.
Afin de permettre la consolidation des informations sur des bases homogènes, il a été convenu de
développer des scénarii « Groupe » appliqués par tous les établissements.
Le Comité de Gestion de Bilan et le Comité Financier traitent du risque de liquidité. Le suivi du risque
de liquidité et les décisions de financement sont prises par ce comité.
Notre Etablissement dispose de plusieurs sources de refinancement de l’activité clientèle (crédits) :
L’épargne de nos clients sur les livrets bancaires non centralisés, les plans et comptes d’épargne
ainsi que les comptes à terme
Les comptes de dépôts de nos clients
Les émissions de certificats de dépôt négociables
Les emprunts émis par BPCE
Le cas échant, les refinancements de marché centralisés au niveau Groupe optimisant les
ressources apportées à notre établissement.
Les emplois clientèle sont couverts par des ressources clientèle : au 30/09/2016, le CERC (coefficient
emplois ressources clientèle) s’affichait à 96.5% (soit un encours de crédits clientèle de 8 419.1 M€, y
compris centralisation en face duquel les ressources clientèles s’élevaient à 8 721.4 M€). La structure
de cette collecte clientèle s’établissait de la manière suivante : Ressources à terme (301.1 M€), livrets
y compris centralisation (4678.1 M€), Plans d’Epargne Populaires (22.6 M€), Plans d’Epargne
Logement (1 695.7 M€), Dépôts à vue (1 329.4 M€), Emprunts réseau (582.2 M€), ressources affectées
à un emploi clientèle (112.3 M€).
Il est utilisé pour la communication financière (benchmark de place). Cet indicateur n’a pas été
retenu comme un indicateur de gestion même si la limite règlementaire de 20% le concernant
doit être respectée. Il est accompagné dans le dispositif d’encadrement ALM par un indicateur
de gap statique de taux.
• En dynamique, la sensibilité de la marge d’intérêt (MI) est mesurée sur les deux
prochaines années glissantes.
Sur un horizon de gestion, en deux années glissantes, nous mesurons la sensibilité de nos résultats
aux aléas de taux, de prévisions d’activité (activité nouvelle et évolution des comportements de la
clientèle) et de marge commerciale.
A partir de l’arrêté du 31 décembre 2016, de nouvelles mesures du gap statique de taux fixé et de la
sensibilité de la marge d’intérêts vont rentrer en vigueur. A cette occasion, le niveau de limites
associées a été modifié. Pour les établissements des réseaux, la limite de sensibilité de la marge
d’intérêts sera suivie sur 4 ans.
A partir de ce même arrêté, un seuil d’information, mesuré sur 4 ans, sera associé au gap d’inflation.
C’est à partir de l’arrêté du 31 décembre 2017 qu’une limite sera associée au gap d’inflation.
Les limites sur les indicateurs de taux (gap de taux et indicateur Bale 2 pour la partie statique,
sensibilité de la marge d’intérêts pour la partie dynamique) ont été respectées tout au long de l’exercice
2016.
Les nouveaux travaux sur le risque de taux et de liquidité en 2016 ont été concentrés sur :
- le renforcement des contrôles sur les ratios réglementaires (LCR, COREP, Ratio de levier)
- la poursuite des contrôles sur les créances éligibles au collatéral pour les dispositifs suivants :
SFH, EBCE IMMO, TRICP.
- l’organisation des contrôles en ce qui concerne l’alimentation de l’outil Fermat/Féérie : dans une
vision statique avec le contrôle rapprochement compta-Fermat ; dans une vision dynamique
1.10.6.1 Définition
La politique de gestion du risque opérationnel de la CELDA est en lien avec les normes et
méthodes définies pour l'ensemble du Groupe.
Les travaux sont présentés au Comité Exécutif des Risques qui se réunit chaque trimestre. Ce
dernier décide de la mise en œuvre de la politique de maîtrise des risques opérationnels,
s'assure de l'efficacité du dispositif, suit le niveau des risques et les principaux incidents, prend
connaissance des risques majeurs et récurrents, valide le périmètre des risques à piloter et
approuvent le suivi des plans d'actions de réduction des risques.
Les dirigeants effectifs sont ainsi informés des principaux éléments leur permettant de décider des
moyens à mettre en œuvre pour assurer l’efficacité du dispositif de prévention des risques
opérationnels. Une synthèse des incidents et plans d’actions menés est présenté tous les trimestres au
Comité des Risques.
L’établissement utilise aujourd’hui l’outil PARO afin d’appliquer les méthodologies diffusées par la
DRCCP Groupe et de collecter les informations nécessaires à la bonne gestion des risques
opérationnels.
Cet outil permet :
l’identification et l’évaluation au fil de l’eau des risques opérationnels, permettant de définir le
profil de risque de la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche
la collecte et la gestion au quotidien des incidents générant ou susceptibles de générer une
perte
la mise à jour des cotations des risques dans la cartographie et le suivi des plans d’actions
La Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche dispose également via cet outil d’éléments de reporting, et
d’un tableau de bord Risques Opérationnels généré trimestriellement sur la base des données
collectées.
Enfin, dans le cadre du calcul des exigences en fonds propres, le Groupe BPCE applique la méthode
standard Bâle II. A ce titre, les reportings réglementaires Corep sont produits.
Au 31/12/2016 l’exigence en fonds propres à allouer au titre de la couverture du risque opérationnel est
de 27.4 M€.
Les missions du Département Risques Opérationnels de notre établissement sont menées en lien avec
la DRCCP Groupe qui veille à l’efficacité des dispositifs déployés au sein du Groupe et analyse les
principaux risques avérés et potentiels identifiés dans les établissements, notamment lors du Comité
des Risques Opérationnels Groupe.
Les litiges en cours au 31 décembre 2016 susceptibles d'avoir une influence négative sur le patrimoine
de la CEP Loire Drôme Ardèche ont fait l'objet de provisions qui correspondent à la meilleure estimation
de la CEP sur la base des informations dont elle dispose.
« La fonction Conformité participe au contrôle permanent du Groupe BPCE. Elle regroupe l’ensemble
des fonctions Conformité telles que définies dans la Charte Conformité du Groupe BPCE et disposant
de moyens dédiés, dont les entreprises du Groupe sont dotées. La fonction Conformité est intégrée à la
Direction des Risques, de la Conformité et des Contrôles Permanents (DRCCP) du Groupe BPCE.
En matière d’organisation du contrôle interne du Groupe BPCE, l’article L 512-107 du code monétaire et
financier confie à l’Organe Central la responsabilité « 7° De définir les principes et conditions
d'organisation du dispositif de contrôle interne du groupe et de chacun des réseaux ainsi que d'assurer
le contrôle de l'organisation, de la gestion et de la qualité de la situation financière des établissements
et sociétés affiliés, notamment au travers de contrôles sur place dans le cadre du périmètre
d'intervention défini au quatrième alinéa de l'article L. 511-31 ;
Dans ce contexte, le périmètre du Groupe BPCE conduit à identifier plusieurs niveaux d’action et de
responsabilité complémentaires, au sein de la fonction Conformité, aux principes d’organisation
spécifiques:
- BPCE en tant qu’Organe Central pour ses activités propres ;
- Ses affiliés et leurs filiales directes ou indirectes ;
- Ses filiales directes ou indirectes.
La fonction Conformité assure le contrôle permanent de second niveau qui, en application de l’article 11
a) de l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque,
des services de paiement et des services d’investissement soumises au contrôle de l’Autorité de
contrôle prudentiel et de résolution (ci-après l’arrêté du 3 novembre 2014), est en charge du contrôle de
la conformité des opérations, de l’organisation et des procédures internes des entreprises du Groupe
BPCE aux normes légales, réglementaires, professionnelles ou internes applicables aux activités
bancaires financières ou d’assurance, afin :
- de prévenir le risque de non-conformité tel que défini à l’article 10-p de l’arrêté du 3 novembre
2014: « … risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière
significative ou d’atteinte à la réputation, qui naît du non-respect de dispositions propres aux
activités bancaires et financières, qu’elles soient de nature législative ou réglementaire,
nationales ou européennes directement applicables, ou qu’il s’agisse de normes
professionnelles et déontologiques, ou d’instructions des dirigeants effectifs prises notamment
en application des orientations de l’organe de surveillance ».
- de préserver l’image et la réputation du Groupe BPCE auprès de ses clients, ses collaborateurs
et partenaires.
Dans ce cadre, la fonction Conformité conduit toute action de nature à renforcer la conformité des
opérations réalisées au sein des entreprises du Groupe BPCE, de ses affiliés et de ses filiales, dans le
respect constant de l’intérêt de ses clients, de ses collaborateurs et de ses partenaires.
LAB-FT
Le réseau commercial est responsable du traitement quotidien des alertes reçues de Vigiclient, ces
alertes relevant des critères de risques définis par la Direction Sécurité Groupe. Le SLAB (Service Lutte
anti-blanchiment) assure des contrôles soit de 1er niveau s’agissant par exemples des transferts
internationaux, des personnes politiquement exposées, soit de second niveau tel que celui concernant
le contrôle de la qualité de traitement des alertes.
Le nombre d’alertes a baissé en 2016 par rapport en 2015 (cf tableau ci-dessous). Cette évolution
s’explique par la mise en œuvre de nouvelles règles de déclenchement définies suite à des travaux
menés au niveau national.
Le nombre de dossiers remontés au SLAB par le réseau reste bien orienté confirmant ainsi la pérennité
de la sensibilité du réseau sur cette thématique. Par ailleurs, le nombre de déclarations reste conforme
à taille de notre établissement et à la typologie de sa clientèle.
Il convient de noter que la fraude fiscale reste un motif de déclaration prépondérant (74 % des
déclarations sont liées à ce motif).
Le dispositif repose sur l’animation d’une organisation mise en place depuis plusieurs années.
La sensibilisation des commerciaux s’effectue notamment au travers de statistiques qui leur sont
adressées mensuellement. Ces tableaux de bord font apparaitre les points d’attention et sont
accompagnés de consignes.
Notre dispositif spécifique de détection des risques de fraude a été maintenu et amélioré en 2016. Il
consiste en l’automatisation d’envoi d’email au réseau commercial afin d’effectuer des contrôles
notamment sur le donneur d’ordre des ajouts de RIB ou des demandes de virements.
Cette démarche a permis de réduire considérablement ces fraudes en 2016. Le montant global des
fraudes subies est ainsi passé de 386 k€ en 2015 à 241 k€ en 2016. Le taux de fraudes déjouées est
quant à lui ainsi passé à 59 % (vs 76% en 2015) avec 162 fraudes déjouées pour un montant estimé à
980 k€.
Ce domaine couvre la conformité avec tous les autres domaines législatifs et réglementaires, bancaires
et financiers, la diffusion des normes, la mise en œuvre des processus d’agrément des nouveaux
produits conçus et distribués par le groupe BPCE ou par la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche.
La conformité bancaire fait l’objet de contrôles permanents au travers de l’outil Pilcop et du Dispositif de
Maîtrise des Risques (DMR) pour les collaborateurs du siège.
Le nombre de dossiers contrôlés par rapport aux échantillons prévus est désormais stabilisé à un
niveau satisfaisant 96 % en 2016 vs 97 % en 2015.
Les contrôles de second niveau réalisés en 2016 par la direction de la conformité ont permis de
constater un taux d’exactitude des réponses apportées supérieur à 90 % des cas. Aucune situation
particulière n’a été relevée en 2016.
Au cœur du dispositif de contrôle des mises en marché et de validation des procédures, la Direction de
la conformité a validé, en 2016, 259 procédures (des mises à jour pour leur grand majorité), 32
communications commerciales (affiches, supports, …) et 28 nouveaux produits et services.
Les évolutions réglementaires font par ailleurs l’objet d’informations régulières adressées au réseau
commercial.
Par ailleurs, la CELDA a dispensé au travers de modules de e-learning des formations sur les règles de
conformité bancaire comme par exemple la LAB-FT, la notation bâle2, la connaissance client,…etc. Ce
sont ainsi plus de 2980 formations réglementaires qui ont été suivies en 2016 par 1219 collaborateurs
de la CE LDA.
Concernant la protection de la clientèle, les contrôles opérés attestent d’un bon respect des procédures,
puisque les anomalies sont marginales.
Nous avons par ailleurs assuré le suivi de la mise en œuvre des 12 mesures figurant dans la charte
d’inclusion bancaire.
Les rares situations pouvant relever de défaut de conseil, font systématiquement l’objet d’une
régularisation.
Le respect des délais sur les réclamations liées aux instruments financiers s’est dégradé en 2016 en
passant à 65 % (vs 82 % en 2015 et 94 % en 2014) essentiellement en raison de difficultés de
ressources humaines. A noter toutefois que la fin d’année a connu un redressement de la situation avec
un taux de 95 % au 31/12/2016 sur toutes les natures de réclamations incluant les réclamations liées
aux instruments financiers.
Les contrôles opérés sur les ventes de produits d’assurances s’appuient notamment sur le dispositif de
contrôle permanent Pilcop utilisé par les responsables d’agences.
Le taux d’archivage des pièces réglementaires MIF (Devoir de Conseil qui détermine les objectifs du
client et le Questionnaire Connaissance Client qui définit le profil investisseur) est en baisse sur l’année
2016 pour atteindre en moyenne 82 %. Pour autant, aucune inadéquation n’a été observée en 2016
pour la vente d’UC en assurance vie.
Concernant les contrats d’assurance vie, les documents transitent par un back office de la production
bancaire qui opère une série de contrôles sur les documents reçus (présence de toutes les pièces,
signature…) alors que la CNP contrôle elle-même les contrats qui lui sont adressés.
La DRH vérifie régulièrement que les collaborateurs chargés de la vente d’assurances disposent des
cartes appropriées alors que la Direction de la Conformité, au titre de ses contrôles de second niveau,
s’assure que ce contrôle est effectué selon la périodicité prévue et vérifie régulièrement la sincérité des
réponses.
L’ensemble des collaborateurs du réseau commercial doit également disposer d’un certificat
d’honorabilité pour vendre des produits d’assurance. Ceci permet d’habiliter chaque salarié à
commercialiser des contrats d’assurance.
En 2016, plusieurs formations liées à l’assurance ont été délivrées en CELDA. Elles ont concerné :
• 35 personnes ont suivi le parcours habilitation à l’assurance vie
• 44 personnes ont suivi le module assurance vie
• 44 personnes ont suivi le module IARD
Par ailleurs, sur la commercialisation des contrats d’assurance vie du groupe BPCE, la formation
« Assurément 2016 » (2 jours en présentiel) a été suivies par 689 collaborateurs et 49 collaborateurs
de la production bancaire (back office).
La gestion PUPA du Groupe BPCE est organisée en filière, pilotée par le pôle sécurité et continuité
d’activité (SCA) Groupe.
Le Responsable SCA et le RCA Groupe, assurent le pilotage de la filière continuité d’activité,
regroupant les Responsables PCA-PUPA (RPCA/RPUPA) des Banques Populaires, des Caisses
d’Epargne, des GIE informatiques, de BPCE Sa, de Natixis, et des autres filiales.
Les RPCA/RPUPA des établissements du Groupe sont rattachés fonctionnellement au RCA Groupe.
Le pôle sécurité et continuité d’activité Groupe définit, met en œuvre et fait évoluer autant que de
besoin la politique de continuité d’activité Groupe.
La « Charte de sureté, sécurité et continuité d’activité Groupe BPCE », révisée en 2015 et publiée en
2016, vise à renforcer les liens entre les deux filières sécurité et continuité d’activité ; deux filières
mobilisées dans la gestion des situations d’urgence et de poursuite d’activité.
La gouvernance de la filière PUPA est assurée par trois niveaux d’instances, mobilisées selon la nature
des orientations à prendre ou des validations à opérer :
- le COPIL PUPA Groupe, dont les missions sont d’informer et de coordonner l’avancement des
travaux PUPA, des processus Groupe et de valider le périmètre à couvrir par les dispositifs
PUPA ainsi que la stratégie de continuité ;
- le comité filière de continuité d’activité, instance de coordination opérationnelle ;
- la plénière de continuité d’activité Groupe, instance plénière nationale de partage
d’informations et de recueil des attentes.
Une instance de validation et d’orientation des travaux de CA (le Comité Interne de Sécurité et
de la Continuité d’Activité – CISCA)
Un Groupe de Traitement des Incidents (GTI) regroupant la DOSI, le DSPB et la DCCP a été
créé afin qu’une expertise tripartite puisse être apportée pour le traitement et la résolution des
incidents ;
La réalisation annuelle d’exercices de repli physique de CPCA sur le site de repli de la Caisse
pour s’assurer régulièrement de l’opérationnalité de ce dernier.
L’année 2016 a permis de finaliser le PCA de la CELDA par la refonte des Procédures Dégradées
Manuelles, qui correspondent au PCA du Réseau. D’autre part, une partie du dispositif PCA Siège mis
en place a été éprouvé par le biais du premier test de repli physique sur le site de la Voulte-sur-Rhône
le 25/11/2016.
Les différents exercices de gestion de crise, tests techniques et test de repli ont été l’occasion de
former l’ensemble des acteurs de la Continuité d’Activité de la Caisse à l’outil GoPCA (outil de gestion
du PCA de la CELDA).
Ces exercices contribuent en outre à améliorer au fil de l’eau leur préparation et leur déroulement. Ils
font l’objet d’un plan d’actions suivi au sein de la Direction de la Conformité et présenté au CISCA.
La sécurité des systèmes d’information du Groupe BPCE est organisée en filière, pilotée par la
Direction de la sécurité des systèmes d’information Groupe. La Direction définit, met en œuvre et fait
évoluer les politiques SSI Groupe. Elle rapporte de manière fonctionnelle à la DRCCP du Groupe.
Dans ce cadre, la DSSI-G :
- anime la filière SSI regroupant : les RSSI des affiliées maisons mères, des filiales et des GIE
informatiques ;
Le Groupe BPCE a élaboré une politique de sécurité des systèmes d’information Groupe (PSSI-G).
Cette politique définit les principes directeurs en matière de protection des systèmes d’information (SI)
et précise les dispositions à respecter d’une part, par l’ensemble des établissements du Groupe en
France et à l’étranger et, d’autre part, au travers de conventions, par toute entité tierce dès lors qu’elle
accède aux SI d’un ou plusieurs établissements du Groupe.
La PSSI-G matérialise les exigences de sécurité du groupe. Elle se compose d’une charte SSI, de 430
10 11
règles classées en 19 thématiques et 3 documents d’instructions organisationnelles . Elle fait l’objet
d’une révision annuelle dans le cadre d’un processus d’amélioration continue. Ces documents et leurs
révisions ont été régulièrement approuvés par le Directoire ou le comité de Direction Générale de
BPCE, puis circularisés à l’ensemble des établissements du Groupe. Les révisions entreprises sur
l’exercice 2016 n’ont pas apporté de changement.
La PSSI-G constitue un socle minimum auquel chaque établissement doit se conformer. À ce titre, la
CELDA a mis en place en novembre 2013 sa Charte SSI locale (déclinaison de la Charte SSI Groupe)
qui s’applique également à toute entité tierce, par le biais de conventions, dès lors qu’elle se connecte
aux SI de la CELDA. À cette Charte SSI se rattachent les 430 règles de sécurité issues de la PSSI-G.
La PSSI de la CELDA fait l’objet d’une révision annuelle dans le cadre d’un processus d’amélioration
continue.
10
Authentification des clients pour les opérations de Banque à Distance et de Paiement en ligne ; Sécurité des
accès à Internet ; Sécurité de la messagerie électronique ; Contrôle des accès logiques ; Sécurité des réseaux
informatiques ; Lutte contre les codes malveillants ; Sécurité de la téléphonie ; Sécurité du poste de travail ;
Sécurité des développements informatiques ; Gestion des traces informatiques ; Sensibilisation et formation à la
SSI des ressources humaines ; Sécurité des systèmes et des équipements ; Sécurité des prestations sous-traitées
ou externalisées ; Gestion des sauvegardes, des archives et des supports amovibles ; Sécurité de l'exploitation et
de la production informatiques ; Sécurité des réseaux informatiques sans fil, ; Sécurité de l’informatique
nomade ; Sécurité de l’information numérique confidentielle ; Authentification des clients pour les opérations de
Banque à Distance et de Paiement en ligne, Sécurité des Locaux Informatiques.
11
Fonctionnement de la filière SSI du Groupe BPCE, Contrôle permanent SSI, classification des actifs sensibles
du SI.
Le Groupe BPCE, à l’instar des autres acteurs européens et français, doit faire face aux risques induits
par son environnement. Il apporte une attention accrue aux nouveaux risques émergents.
La situation internationale est une source de préoccupation, marquée par des ralentissements
économiques notables dans les pays émergents renforcés dans certaines régions par une instabilité
politique et budgétaires, notamment à travers les prix des matières premières qui se situent encore à
des niveaux bas. En Europe, le Brexit, ainsi que le contexte sécuritaire et migratoire, font peser des
risques sur la stabilité de l’Union Européenne et sur sa monnaie, constituant une source potentielle de
risques pour les établissements bancaires.
Le contexte actuel de taux particulièrement bas, négatifs sur certaines maturités, génère un risque
potentiel pour les activités de banque commerciale, notamment en France avec une prépondérance de
prêts à taux fixe, et pour les activités d’assurance-vie.
Depuis 2016, la politique générale des risques de crédit inclut également le risque lié au changement
climatique et intègre la responsabilité sociale et environnementale comme thème d’évolution majeure
des risques. Le risque climatique est également intégré dans les travaux d’élaboration de la
cartographie des risques des établissements menés en 2016.
Le risque de mauvaise conduite (misconduct risk) est surveillé dans le cadre du suivi des risques
opérationnels et fait l’objet de chartes de déontologie et de gestion des conflits d’intérêts aux différents
niveaux du groupe BPCE.
12
i-BP, BRED-BP, Crédit Coopératif, CASDEN-BP, Natixis, Banque Palatine, IT-CE, BPCE, BTK, BMOI,
Banque des Mascareignes, BCP Luxembourg, Banque de Madagascar, BICEC, BNC, BDSPM, S-money.
Le risque lié au changement climatique est intégré dans la gestion des risques sous plusieurs formes :
Le groupe BPCE participe comme tous les autres groupes bancaires français au travail de l’ACPR
(autorité de contrôle prudentiel et de résolution) dans le cadre de la disposition V de l’article 173 de la
loi de transition énergétique pour la croissance verte.
Depuis 2016, la politique générale des risques de crédit inclut le risque lié au changement climatique et
intègre la responsabilité sociale et environnementale comme thème d’évolution majeure des risques. Le
risque climatique est également intégré dans les travaux d’élaboration, menés en 2016, de la
cartographie des risques des établissements.
Le Groupe BPCE a par ailleurs formalisé une démarche RSE Groupe, validée par le Comité de
Direction Générale, intégrant la réduction de ses impacts environnementaux directs et indirects. Des
mesures ont ainsi été déployées par BPCE afin de réduire ces risques dans toutes les composantes de
son activité, comme par exemple :
• L’instauration pour les secteurs les plus sensibles chez Natixis, des politiques RSE à usage interne,
intégrées dans les politiques risques des métiers travaillant dans les secteurs concernés (défense,
nucléaire, énergies/mine et huile de de palme). Natixis a également pris le 15 octobre 2015
l’engagement de ne plus financer de centrales électriques au charbon et de mines de charbon
thermique dans le monde entier, en l’état actuel des technologies ;
• Une offre fournie de produits verts d’épargne et de crédit à destination de ses clients.
Néant
En 2017, malgré la poursuite du ralentissement chinois, la croissance mondiale (environ 3,2 %) serait
un peu plus forte qu’en 2016, en raison des sorties de récession russe et brésilienne et probablement
d’un sursaut outre-Atlantique, après une année médiocre. En particulier, la conjoncture bénéficierait du
déploiement progressif du programme de Donald Trump. Cela pourrait en effet porter à court terme le
PIB américain vers 2,3 %. Dans un univers de remontée graduelle mais contrainte des prix du pétrole
vers 60 dollars le baril et désormais de redressement généralisé mais modeste des taux d’intérêt,
l’Europe connaîtrait une progression de l’activité toujours sans ressort véritable : celle-ci serait
légèrement plus défavorable à 1,4 % l’an, même si la dépréciation récente de l’euro face au dollar
prolongeait une forme de soutien. Mis à part les Etats-Unis, le plus probable est que la croissance
s’oriente vers des rythmes tendanciels d’activité, celui de la France étant autour de 1 %. Cependant, les
risques de rechute globale ne sont pas totalement à écartés. Au plan international, ils renvoient, d’une
part, au durcissement progressif mais certes prudent des taux directeurs américains, avec l’éventualité
induite d’un krach obligataire et d’une déstabilisation financière des économies émergentes, d’autre
part, à l’épuisement chinois de la relance. A l’échelle européenne, ces risques tiennent à la tentation de
« fuite en avant » de la BCE, pour préserver la stabilité de la construction européenne, sans parler des
impacts de la crise politique et bancaire italienne et des contingences électorales françaises et
Autre changement majeur, la sortie des baisses passées du prix du pétrole dans le calcul du glissement
annuel des prix à la consommation devrait provoquer une hausse de l’inflation moyenne vers 2,4 % aux
Etats-Unis et, a minima, vers 1,2 % en Europe et en France, sans qu’aucune mécanique inflationniste
ne soit enclenchée. Comme le spectre déflationniste s’éloignerait, les taux longs dits «valeur refuge»
remonteraient de manière très graduelle, vers 1,2 % pour l’OAT 10 ans en moyenne en 2017, contre
0,5 % en 2016. On risque même d’assister à un accroissement de la volatilité, venant de leur niveau
encore excessivement faible, d’une amorce anticipée de normalisation monétaire et d’une contagion,
même atténuée, avec la hausse modérée des rendements obligataires américains. Ces derniers
seraient en effet tirés par trois hausses consécutives de 25 points de base des taux directeurs, en
raison des germes inflationnistes du programme de Donald Trump. Les taux longs français resteraient
toutefois bornés par la mollesse de la croissance nominale et par une politique monétaire de la BCE
désormais beaucoup plus ultra-accommodante que celle de la Fed. La BCE refuserait de normaliser
rapidement sa politique monétaire, reportant au-delà de mi-2018 la première hausse de son taux
directeur, induisant ainsi une dépréciation de l’euro à environ 1,02 dollar.
Sans nouvelle impulsion extérieure, la croissance française fléchirait vers son rythme tendanciel de 1 %
l’an, inférieur en 2017 à celui de la zone euro. Cette progression, très dépendante de la faiblesse sous-
jacente des facteurs d’offre, qu’il s’agisse de l’investissement ou de l’emploi, serait naturellement
insuffisante pour diminuer davantage le chômage et le déficit public. De plus, le contexte des élections
présidentielles pourrait entraîner des phénomènes traditionnels d’attentisme, notamment dans
l’immobilier. L’érosion persistante de la compétitivité continuerait d’entraîner une augmentation des
importations pour répondre à la demande domestique. La consommation et, dans une moindre mesure,
l’investissement productif seraient les moteurs essentiels. Cependant, le rattrapage de ce dernier
resterait limité par la faiblesse des débouchés et l’absence d’amélioration fondamentale des résultats
des sociétés. La consommation n’apporterait qu’un soutien progressivement plus modeste à l’activité,
car le pouvoir d’achat augmenterait plus faiblement, compte tenu du rebond mécanique mais modéré
de l’inflation et d’une stabilisation du taux d’épargne.
En milliers d'euros
Nature des indications 31/12/12 31/12/13 31/12/14 31/12/15 31/12/16
I. Capital en fin d'exercice
a) Capital social 231 102 231 102 231 102 231 102 231 102
capital versé (1) 231 102 231 102 231 102 231 102 231 102
capital non versé (1) 0 0 0 0 0
b) Certificats & Primes d'émission coopératifs d'investissement (sans droit de vote) existants 118 044 0 0 0 0
c) Nombre de parts ordinaires existantes 11 555 075 11 555 075 11 555 075 11 555 075 11 555 075
d) Nombre de certificats coopératifs d'investissement (sans droit de vote) existants 2 888 769 0 0 0 0
e) Nombre maximal de parts futures à créer :
- par conversion d'obligations
- par exercice de droits de souscription
II. Opérations et résultats de l'exercice
a) Chiffre d'affaires hors taxes (PNB avant retraitements SIG) 215 144 211 184 220 483 219 767 212 445
b) Résultat avant impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements et provisions 55 443 52 519 59 599 63 830 61 165
c) Impôts sur les bénéfices -30 695 -24 704 -19 616 -21 660 -13 440
d) Participation des salariés due au titre de l'exercice 1 100 1 425 1 250 1 785 974
e) Résultat après impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements et provisions 16 823 20 489 32 832 34 096 40 731
f) Résultat distribué 11 056 9 359 6 055 4 183 4 044
III. Résultats par part ou certificat coopératif d'investissement (en euros)
a) Résultat après impôts, participation des salariés, mais avant dotations aux amortissements et provisions 1,64 2,37 3,42 3,50 4,05
b) Résultat après impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements et provisions 1,16 1,77 2,84 2,95 3,52
c) Intérêt net moyen attribué à chaque part souscrite 0,64 0,54 0,52 0,38 0,36
d)Intérêt net attribué à chaque certificat coopératif d'investissement souscrit au 31 décembre 1,26 1,09 NC NC NC
IV. Personnel
a) Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice 1 167 1 181 1 206 1 242 1 252
b) Montant de la masse salariale de l'exercice 46 378 45 445 47 747 49 245 48 858
c) Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux de l'exercice 24 572 24 491 28 836 28 672 27 918
s urit so iale, œuvres so iales, et …
1.12.4 Tableau des mandats exercés par les mandataires sociaux et membres du COS
Début Fin
NOM Prénom Société Fonction du du
Mandat Mandat
GIE IT-CE (Ex GCE Technologies) Membre du Conseil de Surveillance 17/06/2015 2020
La Caisse d'épargne Loire Drôme Ardèche respecte la réglementation sur les délais de paiement aux
fournisseurs conformément à la loi LME du 4 août 2008 qui prévoit le règlement des fournisseurs dans le
délai maximal de 45 jours fin de mois, ou 60 jours à compter de la date d'émission de la facture. Cette
disposition s'applique à tous les accords en vigueur depuis le 1er janvier 2009.
Les dettes fournisseurs au 31/12/2016 s’élevaient à 221 milliers d’euros contre 2.236 milliers d’euros au
31/12/2015. Les factures en litige représentaient 36 milliers d’euros pour 25 factures contre 584 milliers
d’euros pour 30 factures en 2015.
Néant
Néant
Au sein de la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche, les rémunérations fixes sont préalablement
définies au regard de minimums par classification fixés par accord au niveau de la branche Caisse
d’Epargne.
Par ailleurs, les collaborateurs peuvent bénéficier, en fonction des résultats de la Caisse d’Epargne, d’un
niveau d’intéressement et de participation dont le montant maximum cumulé est plafonné par accord
d’entreprise à 15 % de la masse salariale.
Le comité des rémunérations est chargé de formuler des propositions au Conseil d’Orientation et de
Surveillance (cf 1.3.2.4). Ce comité est composé exclusivement de membres indépendants, membres de
l’organe de surveillance et ne faisant pas partie des dirigeants effectifs de l’entreprise.
A ce titre, le comité établit des propositions concernant :
o le niveau et les modalités de rémunération des membres du Directoire de la Caisse d’Epargne
dans le cadre des barèmes et modalités fixés par BPCE, à savoir :
o le niveau de part fixe ;
o le niveau de part variable ;
o les avantages en nature ;
o ainsi que toutes dispositions relatives à leur régime de retraite et de prévoyance.
A cette fin, le comité des rémunérations tient compte des objectifs de l’année en cours ainsi que des
éventuelles incidences sur le risque et la gestion des risques au sein de la Caisse d’Epargne. En outre, le
Les modalités de répartition des indemnités compensatrices à allouer aux membres du conseil
d’Orientation et de Surveillance et, le cas échéant, aux membres des comités du conseil, ainsi que le
montant de l’enveloppe globale soumis à la décision de l’assemblée générale de la Caisse d’Epargne, et
ce dans le cadre des barèmes fixés par BPCE.
Sur la base des nouvelles règles fixées par les Directives CRD III et CRD IV, définition par l’Autorité
Bancaire Européenne des critères d’appartenance à la population preneurs de risques (règlement
délégué du 4 mars 2014), et en lien avec les directions principalement concernées par ce dispositif, les
collaborateurs sont identifiés comme preneurs de risques par 15 critères qualitatifs et 3 critères
quantitatifs, ciblant leur niveau de responsabilité et leur fonction, de délégation en termes de risques de
crédit ou de risque de marché, de rémunération totale accordée l'année précédente.
La qualification au titre d’un de ces 18 critères induit l’appartenance à la population des preneurs de
risques.
Pour l’année 2016, cette population est composée de 61 personnes appartenant principalement aux
fonctions suivantes :
- Dirigeants effectifs
- Membres de l’organe de direction dans sa fonction de surveillance
Dirigeants effectifs
le système de rémunération des personnels du contrôle des risques et de la conformité est fondé
sur des objectifs propres, et en aucun cas directement sur les performances des professionnels
contrôlés ou sur les profits de l’activité contrôlée ;
Le niveau de rémunération fixe lié au niveau de compétence, de responsabilité et d’expertise est suffisant
pour disposer de responsables des fonctions de contrôle qualifiés et expérimentés.
Rémunération variable
Dirigeants effectifs
Le dispositif est basé sur des critères qui se décomposent en :
30 % de critères Groupe BPCE et 70 % de critères entreprises ;
50% de critères nationaux communs et 50% de critères à l’initiative du conseil de surveillance.
Reposant sur un minimum de critères qui assure l’équité, il a pour but de rémunérer les performances,
les efforts d’amélioration, la croissance ainsi que la maîtrise des risques.
Au sein de la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche, en application de l’article L511-83 du Code
monétaire et financier, il a été décidé par l’organe de surveillance sur proposition du comité des
rémunérations, que la part de rémunération différée ne serait versée que si le ROE (rapport entre le
résultat net et les fonds propres de l’établissement) était supérieure ou égale à 4%.
Les règles de régulation des rémunérations variables ne s’appliquent que lorsque le montant de la
rémunération variable attribuée au titre d’un exercice par l’établissement est supérieur ou égal à un seuil
fixé actuellement à 100 K€.
Dans le cas où le montant de la rémunération variable attribuée au titre d’un exercice est strictement
inférieur au seuil, la totalité de la rémunération variable est versée dès qu’elle est attribuée.
Dans le cas où le montant de la rémunération variable attribuée au titre d’un exercice est supérieur ou
égal au seuil, les règles de régulation de la rémunération variable, décrites ci-après, s’appliquent à la
totalité de la rémunération variable.
Lorsque la rémunération variable attribuée par l’établissement au titre de l’exercice N est supérieure ou
égale au seuil :
- 50% du montant sont acquis et versés dès l’attribution ;
er
- 50% du montant sont différés et sont versés par tiers au plus tôt les 1 octobre des années N+2,
N+3 et N+4, soit 16,66% pour chacune des 3 années.
L’acquisition définitive et le versement de chacune des 3 fractions différées sont subordonnés à une
er
condition de présence au 1 octobre et à la réalisation d’une condition de performance qui, si elle n’est
pas réalisée, entraîne la perte définitive de la fraction correspondante (application du malus).
Les conditions de performance applicables aux fractions différées d’une même part variable sont
arrêtées, sur proposition du comité des rémunérations, par l’organe de surveillance de l’établissement qui
attribue la part variable, en même temps que son attribution.
1.12.9 Informations relatives aux comptes inactifs (articles L312-19, L312-20 et R.312-21 du
Code monétaire et financier)
2.1.3 Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
2.2.3 Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes individuels
2.2.4 Conventions réglementées et rapport spécial des commissaires aux comptes
Date :