Bac 1ESI 090751
Bac 1ESI 090751
Bac 1ESI 090751
– Charge : qp = e = 1, 6 · 10−19 C
– Masse : mp = 1, 67∆10−24 kg
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Cours de physique 2 Partie I-II: Electrostatique-électrocinétique
Ainsi que les ions et les porteurs de charge dans les semi-conducteurs qui
peuvent être des électrons ou des trous (absence d’électrons).
On distingue :
1. La force électrostatique est dirigée selon la droite qui joint les deux
charges q1 et q2 .
2. Elle est proportionnelle au produit des charges : soit elle est attractive
si les charges sont de signe opposé soit elle est répulsive si les charges
sont de même signe.
Avec :
Où ~u est le vecteur unitaire porté par la droite (OM). On remarque que
1 Q
l’expression 4πε 0 r
2 ne dépend que de la charge Q et des coordonnées
du point M.
Cette expression définit une grandeur appelée champ électrique et qui
est produit par la charge Q placée au point O en tout point M de
l’espace, son expression vectorielle est :
1 Q
E~Q = ~u (2.1)
4πε0 r2
b. Lignes de champ
Le tracé des lignes de champ permet d’établir la topographie du champ
électrique dans une région de l’espace. La ligne de champ donne l’orientation
du champ électrique résultant en un point de l’espace. En tout point,
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Cours de physique 2 Partie I-II: Electrostatique-électrocinétique
c. Tube de champ
Un tube de champ est la surface imaginaire engendrée par l’ensemble
des lignes de champ qui s’appuient sur un contour fermé .
~
Avec E(M ) est le champ électrique crée par la charge Q au point O. On note
~ur le vecteur unitaire (~ur .~ur = 1)le long de la droite OM et r = OM et dl ~
est le déplacement élémentaire.
~ 1 Q
E(M )= ~u (2.3)
4πε0 r2
~ selon ~ur et selon une autre direction qui lui est perpendic-
On décompose dl
~ ur = 0) telle que :
ulaire (dl.~
~ = dr~ur + dl
dl ~⊥ (2.4)
~ selon ~ur
Figure 2.3: Décomposition du vecteur déplacement élémentaire dl
et selon une direction perpendiculaire
En tenant compte du fait que les vecteurs dl~ et ~ur sont perpendiculaires, ce
~ ur = 0, et ~ur est un vecteur unitaire, par conséquent ~ur · ~ur = 1,
qui donne dl.~
la circulation élémentaire devient alors :
avec:
~
dV (M ) = −E(M ~
) · dl
2. Relation locale :
−−→ →
−
dV (M ) = −gradV (M ) · dl
D’où on déduit :
~ −−→
E(M ) = −gradV (M ) (2.8)
~
D’après la relation (2.8), on conclut que le champ électrostatique E(M )
dérive du potentiel V. Si on se place à une seule dimension suivante
(OX), l’équation (2.8) devient :
~ dV (M )
E(M )=− ~ux (2.9)
dx
V (M ) = cte =⇒ dV = 0 =⇒ E ~ ·→
−
dl = 0 =⇒ E ~ ⊥→
−
dl (2.10)
Les surfaces équipotentielles sont des sphères centrées sur la charge. Comme
~
le champ électrostatique E(M ) dérive du potentiel sous la forme d’un gradi-
~
ent, E(M ) est toujours perpendiculaire aux surfaces équipotentielles.
D’autre part on a :
F~ (M ) = QE(M
~ ) (2.11)
A partir de la relation :
~ →
−
dV = −E(M ) dl (2.12)
F~ (M ) = q E(M
~ ) (2.13)
→
−
dl étant le déplacement élémentaire de la charge q, le travail total s’écrit
alors :
Ce qui implique
~ →
−
dV = −E(M ) · dl (2.16)
D’où :
Z P
Wexp = +q dV = q[V (1) − V (∞)] (2.17)
∞
Wexp = qV (P ) (2.18)
Dans ce cas, chacune des charges est soumise à l’action du champ électrostatique
créé par les autres charges. Initialement toutes les charges étaient éloignées
les unes des autres et se trouvent toutes à l’infini, on procède comme suit :
1. On amène la charge q1 de l’infini à A1 : W1 = 0 car E = 0.
1 q1 q2
q2 V 2 = (2.20)
4πε0 r1
1 q1 1 q2
V3 = + (2.21)
4πε0 r13 4πε0 r23
L’énergie de la charge q3 est alors :
1 q 1 q3 1 q2 q3
q3 V 3 = + (2.22)
4πε0 r13 4πε0 r23
Pour toutes les charges, l’énergie totale est donc :
Z
1
W = λ · V · dl (2.25)
2 C
Pour connaı̂tre l’effet électrostatique crée par ces deux charges autour
d’elles nécessite le calcul du champ électrostatique. Cela se fait soit par
l’application du principe de superposition en calculant la somme vectorielle
des deux champs, soit par le calcul du potentiel.
~ =
Pour calculer le champ électrostatique, il suffit d’utiliser l’expression E
−−−−→
−grad V en coordonnées cylindriques. On obtient alors :
on a:
Wdipole = q(VA − VB ) = −q · E · AB = − · P~ E
~ (2.26)
Equilibre du dipôle :
Remarque :
Remarque :
3.1 Conducteurs
3.1.1 Définition d’un conducteur
Un conducteur est un matériau dans lequel les charges se déplacent lorsqu’une
force électrostatique leur est appliquée. Dans les métaux, seules les électrons
sont mobiles. Le réseau de charges positives ne possède qu’une faible mobilité
et peut être considéré comme fixe. Dans les liquides et les gaz, les ions se
déplacent aussi.
~ = 0
1. Le champ électrostatique à l’intérieur du conducteur est nul E
~
parce que les charges ne bougent pas et Fext = 0.
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Cours de physique 2 Partie I-II: Electrostatique-électrocinétique
Q = CV (3.1)
Dans ce cas, on a :
Q2 = Q1 =⇒ C11 = −C21
3.2 Condensateurs
3.2.1 Définition
Q = C(V1 − V2 ) (3.4)
~→
−
Z
V1 − V2 = E dl (3.5)
Dans le cas où la charge n’est pas connue, ou si on n’utilise pas la charge
totale Q dans le théorème de Gauss de la première étape ci-dessus, on peut
la calculer en s’aidant du théorème de Coulomb. Celui-ci donne la densité
superficielle de charge σ. Où l’intégrale se fait sur toute la surface du con-
ducteur 1. La charge totale est alors :
V = V1 + V2 + V3 (3.6)
Q Q Q Q
= + + (3.7)
C C 1 C2 C3
D’où la relation pour des condensateurs en série :
1 1 1 1
= + + (3.8)
C C1 C2 C3
V = V1 = V2 = V3 (3.9)
Q = Q1 = Q2 = Q3 (3.10)
C = C1 + C2 + C3 (3.12)
dW = (q/C)dq (3.13)
Le travail total W, pour charger un condensateur non chargé avec une charge
Q s’obtient en intégrant :
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Cours de physique 2 Partie I-II: Electrostatique-électrocinétique
Elle est analogue à celle obtenue par une résistance unique dont la valeur
est : n
X
R= Ri
i=1
C’est à dire que l’ensemble des n branches est analogue à une résistance
équivalente exprimée par la relation suivante :
n
1 X 1
= (4.6)
R i=1
Ri
Le champ Em peut avoir des origines chimiques comme dans une pile où
dans un accumulateur ou des origines magnétiques (f.é.m. induite).
e=VA−VB >0
e = VA − VB = (R + r)I (4.7)
VA − VB = e + rI
loi des tensions de Kirchhoff (KVL). La loi des courants de Kirchhoff (KCL)
stipule que la somme des intensités des courants qui entrent par un nœud est
égale à la somme des intensités des courants qui en sortent. La première loi
de Kirchhoff est basée sur la loi de conservation de la charge, qui exige que
la somme algébrique des charges dans un système ne peut pas changer.
En un nœud d’un circuit, la somme algébrique des courants est nulle car
il y’a pas de cumul de charges électrique.
X
Ik = 0 (4.8)
k
Pour une maille d’un circuit, la somme algébrique des f.é.m. est égale à
la somme algébrique des d.d.p dans la maille.
X X
ek − Rk Ik = 0 (4.9)
k k
D’autre part :
Figure 4.5: Symboles pour les sources indépendantes de tension : (a) pour
une source de tension constante ou variable en temps ; (b) pour une source
de tension constante continue (c.c.) ; (c) symbole de source indépendante de
courant.
Une source indépendante idéale est un élément actif qui assure à ses
bornes une différence de potentiel ou un courant bien précis qui, en plus est
complètement indépendante des autres éléments du circuit.
Une source dépendante idéale (ou contrôlée) est un élément actif. Le
paramètre de sortie de cette source (courant ou différence de potentiel) est à
son tour déterminé par un autre courant ou différence de potentiel.
Figure 4.6: Symboles pour : (a) une source dépendante de tension ; (b) une
source dépendante de courant.
v = iR = 0 (4.12)
Figure 4.9: Résistors fixes : (a) de type bobiné, (b) chimique (fi lm de
carbone).
Figure 4.10: Symboles utilisés pour : (a) un resistor variable en général, (b)
un potentiomètre.
Une grandeur utile dans l’analyse des circuits est l’inverse de la résistance
R, connue sous le nom de conductance et désignée par G,
1 i
G= = (4.13)
R v
La conductance est une mesure de la propension d’un matériau à laisser
passer le courant électrique. L’unité de conductance est le mho (ohm épelé à
l’envers) ou ohms réciproques, avec le symbole oméga inversé. Bien que les
ingénieurs utilisent souvent le mho, dans ce livre, nous préférons utiliser le
siemens (S), qui est l’unité SI de la conductance :
Ainsi :
La conductance est la capacité d’un élément à laisser passer un courant
électrique ; elle est mesurée en mhos ou en Siemens (S).
Le même résistor peut être exprimé en ohms ou siemens. Par exemple,
10Ω est la même que 0,1S. On peut écrire
i = Gv (4.15)
La puissance dissipée par un résistor peut être exprimée à l’aide des équations
ci-dessus par :
v2
p = vi = i2 R = (4.16)
R
De même, en faisant appel à la notion de conductance, on obtient :
i2
p = vi = v 2 G = (4.17)
G
une résistance en série à une source de courant ayant une résistance en par-
allèle. La transformation de source est donnée a la figure ci-dessous. Pour
que les deux circuits soient équivalents, il faut qu’un voltmètre mesure la
même tension entre les bornes a et b, et qu’un ampèremètre mesure le même
courant qui sort de la borne a (pour entrer dans la borne b).
Si on place un voltmètre aux bornes du circuit de gauche, la tension
mesurée sera vs.
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Cours de physique 2 Partie I-II: Electrostatique-électrocinétique
WG = qE = CE 2 (5.3)
Dans le circuit fermé de décharge, la somme des tensions est nulle. Dans
ce cas on obtient :
q(t) dq q(t)
Ri(t) + =R + =0 (5.4)
C dt Cn
qui est une équation différentielle du 1 èr ordre sans second membre. En
tenant compte de la condition initiale Q 0 = EC, on peut utiliser la méthode
de séparation de variable pour résoudre.
Préalables :
Mots clés : • Champ magnétique • Loi de Biot et Savart • Théorème d’Ampère • Force de Lorentz, force de
Laplace • Effet Hall.
Objectifs : • Connaı̂tre et savoir utiliser la loi de Biot et Savart et le théorème d’Ampère • Déterminer le
champ magnétique créé par un circuit filiforme de géométrie simple • Savoir utiliser les propriétés de symétrie et
d’invariance d’un circuit filiforme pour déterminer la direction du champ magnétique créé par ce circuit parcouru
par un courant • Connaı̂tre quelques effets mécaniques d’un champ magnétique : force de Lorentz, force de
Laplace, effet Hall.
1
Chapter 1
FORCE DE LORENTZ
Le champ magnétique est défini à partir de son action sur une particule chargée, de charge q, se déplaçant à la
vitesse ~v dans un référentiel.
Force de Lorentz
~ est
Une particule, de charge q, se déplaçant à la vitesse ~v dans un référentiel où règne un champ magnétique B,
~ ~
soumise à la force F = q · ~v ∧ B.
Remarques
• Si la vitesse ~v a la même direction que le champ magnétique, la particule ne subit pas de force.
~
• Dans les autres cas de figures, la force subie par la particule est perpendiculaire à la fois à ~v et à B.
• L’intensité de la force est proportionnelle à la charge q, à la norme v de sa vitesse et à l’intensité B du
champ magnétique et au sinus de l’angle entre ~v et B. ~
• L’unité compatible avec le système international pour mesurer l’intensité des champs magnétiques est le
tesla (T). On utilise cependant couramment un sous-multiple, le gauss (G) : 1G = 10−4 T .
→
−
δW = F~ · dl (1.1)
La force de Lorentz étant par définition, à tout instant t, perpendiculaire à la vitesse ~v de la particule (propriété du
→
−
produit vectoriel), elle est aussi perpendiculaire, à tout instant t, au vecteur déplacement élémentaire dl = ~v · dt,
ce qui entraı̂ne dW = 0 quel que soit le déplacement élémentaire.
2
Cours de physique 2 Partie III.Magnetostatique
→
−
I · dl (P ) ∧ ~u
Z
~ µ0
B(M )= (1.2)
4π r2
→
−
où dl (P ) est un vecteur tangent à C en un point P quelconque du circuit, orienté dans le sens du courant,
−−→
r = |P M | et ~u est un vecteur unitaire selon la direction PM, orienté de P vers M.
~ ·−→
Z Z
B dS = 0 (1.3)
L’intensité I est comptée positivement si elle est dans le sens d’orientation de la normale à S (l’orientation de
cette normale se déduisant de l’orientation du contour G).
Selon les sens respectifs des courants, les conducteurs s’attirent ou se repoussent
Ce phénomène est utilisé par exemple dans les sondes à effet Hall qui permettent de mesurer un champ
magnétique.
1.5.5 Comparaison des champs électrostatique et magnétique
On peut établir certaines analogies entre une distribution de charges électriques, immobiles ou se déplaçant
très lentement, sources d’un champ électrostatique, et un circuit filiforme fixe parcouru par un courant
permanent qui créé un champ magnétique (tableau ci-après).
1.6 Electromagnétisme
Z Z
Φ= ~ S
Bd ~ (1.5)
S
Loi de Lenz
La création d’un courant induit est toujours liée à une variation dans le temps du flux magnétique à travers
le circuit. La loi de Lenz indique que le sens du courant induit est tel qu’il tend à s’opposer aux causes qui
lui ont donné naissance.
Ainsi le champ magnétique induit (créé par le courant induit) tend à s’opposer à la variation de flux
magnétique qui a créé le courant induit.
Loi de Faraday
La force électromotrice (f.é.m.) induite dans un circuit est égale à l’opposé de la dérivée par rapport au
temps du flux magnétique à travers le circuit .
Z Z
dΦ ~ S ~
e=− avec Φ = Bd (1.6)
dt S
f.é.m est mesurée en volts, le flux magnétique F en weber (Wb). Elle tend à s’opposer à la variation de flux
magnétique (d’où le signe négatif dans cette relation).
Deuxième exemple
Une boucle de cuivre de rayon R est placée dans un champ magnétique variable (orthogonal au plan de
l’anneau) ; la variation du champ magnétique est obtenue par le déplacement d’un aimant perpendiculaire-
ment au plan de la boucle.
Lorsque l’on déplace l’aimant par rapport à la boucle, le galvanomètre G dévie, montrant la présence d’un
courant induit. Seul le mouvement relatif de l’aimant par rapport à la boucle importe.