Electricite Generale
Electricite Generale
Electricite Generale
HEIM
ELECTRICITE
GENERALE
ELECTRICITE GENERALE :
ELECTROSTATIQUE
( + ) alors que celle portée par le drap est dite charge négative ( - ) .
On constate également que deux ( 2 ) charges de même signe se
repoussent, alors que deux charges de signe contraire s'attirent.
2 - Interprètation électronique
Nous savons que tous les corps sont formés par des particules
extrèmement petites appelées "ATOME".
Chaque élément chimique à son atome spécifique ; ainsi, l'atome
d'hydrogène est différent de celui de cuivre.
Un atome est formé d'un noyau qui est chargé positivement ; autour du
noyau gravitent des élétrons qui sont chargés négativement .
C'est ainsi qu'électriser un corps consiste à lui fournir d'électrons ou à lui
en prendre.
3 - Conducteurs et isolants
Certains électrons périphériques de certains atomes sautent continuellement
d'un atome à un autre et dans toutes les directions, ceci parce que ces électrons
sont très peu retenus par leur noyau : ils sont appelés électrons libres par
opposition à ceux qui restent fortement liés au noyau.
Les corps formés uniquement d'atomes possèdant d'électrons libres
abandonnent très facilement leurs électrons et en acceptent facilement d'autres,
constituant ainsi d'excellents véhicules d'électrons : ces corps sont appelés des
CONDUCTEURS.
Exemple : le cuivre, l'aluminium, l'argent.
Par contre, certains corps comme le caoutchou ont tous leurs électrons
retenus énergiquement par leur noyau. Ils n'ont pratiquement pas d'électron
libres. Ces corps sont appelés des ISOLANTS.
Un isolant parfait interposé entre deux conducteurs s'oppose à tout
échange entre eux.
I I - ESPACE - CHAMP ELECTROSTATI QUE
1 - Définition
Un champ électrostatique est une région de l'espace où une charge
électrique est soumise à une force.
Chaque point de l'espace champ électrostatique est caractérisé par un
vecteur appelé champ électrostatique E
Pour déterminer E en un point Μ d'un espace électrostatique, on y met
une charge ponctuelle, portant une certaine charge q.
Soit F la force à laquelle est soumise cette charge ponctuelle :
F =q E ⇒
E= F
q
- origine : le point M.
1 Q
E=
εο 4 Πr 2
1 kQ
Si k = alors E=
4Πεο Γ2
F
M
0
Q
- Caractéristiques de E
- direction OM
Q
E= 9.109 u
r2
Q2, ......... Qn est la somme des champs E1, E2, .......En créés séparement par
Q3 < 0
E
E
3
E2
Q1 > 0
M E1
Q2 > 0
Définition :
E3
E2
E1 M3
M2
M1
Un ensemble de lignes de champs appartenant à un même champ est appelé
SPECTRE DE CE CHAMP.
REMARQUES
A l'intérieur d'un conducteur chargé ou non, le champ électrostatique est
nul S'il ne l'était pas, les charges électriques mobiles ( électrons libres ) seraient
mis en mouvement et il n'y aurait pas équilibre électrique.
Ceci confIrme que les charges portées par un conducteur sont reparties sur
la surface de ce conducteur.
Un champ électrique est dit uniforme lorsque le vecteur champ E est
le même en tout point.
Exemple : E est un champ électrostatique unifrome créé par deux ( 2 ) plaques
métaliques parallèles portant respectivment des charges.
- Q et + Q
-Q
1 Q
E= . U
Πεο
4Π Γ2
1QQ'
F = Q'E = U Or U = -U d'ou F' = - F et
.
Πεο Γ2
4Π
1 Q Q
F = F' = .
Πεο
4Π Γ2
Loi du coulomb
La loi F qui s'exerce sur deux charges ponctuelles q et q' distants de r est
donnée par :
q q'
F=k où
Γ 2
mètre k = 9.109Nm2/coul2 .
les charges induites dans le milieu diminuent la force résultante s'exerçant sur les
1 q q'
F= .
Πε
4Π Γ2
Pour l'air, ε diffère très peu de εo et dans beaucoup de cas, on le prend égal à εo.
Pour d'autres substances ( l'huile par exemple ) on a :
1 q q
F= .
Πεrεεo Γ2
4Π
B
W AB = ∫ A F. dl
F
dl
Qe
A
La différence de potentiel entre les points A et B est par définition égale à :
W AB
VA - VB =
Qe
B F . dl
VA - VB = ∫ A Qe
B
= ∫A E. dl
B
VA - VB = ∫A E. dl en volt ( V )
Cette dernière relation montre l'identité entre la ddp et la tension
B
électrique qui par définition est égal à : ∫A E. dl
Remarque :
La ddp VA - VB ne depend ni de la charge électrique Qe, ni du chemin parcouru
entre A et B mais seulement des coordonnées de A et de B.
2° ) Le potentiel électrique
En choisissant un point de reférence 0, nous pouvons définir le potentiel V
en un point quelconque P. En effet nous aurons :
o
V p - Vo = V - Vo = ∫p E. dl
o
V = Vo + ∫p E. dl
3° ) Surface équipotentielle
Une surface équipotentielle est l'ensemble des points d'un champ
électrostatique qui sont au même potentiel.
Propriétés
1
Deux surfaces équipotentielles, de potentiel différents V1 et V2 ne peuvent se
couper.
Preuve
Si elles se coupaient, en chaque point de leur intersection, le potentiel
prendrait simultanément deux valeurs différentes V1 ; V2, ce qui est impossible.
2
En chacun de ses points une surface équipotentielle est perpendiculaire
à la ligne de champ passant par ce point.
Preuve
Soient 2 points A et B quelconques appartenant à la même surface
équipotentielle.
B
On a : V A - V B = 0 ⇒ V A - V B = ∫ E. dl =
A
∫A E. dl = E.dl = o ⇒E ⊥ d
3
La surface d'un conducteur en régime statique est une surface équipotentielle.
Preuve
Prenons deux points A et B de la surface d'un conducteur. La ddp
B B
V A - V B = ∫ E. dl = ∫ A 0. dl = 0 parce qu'à l'intérieur d'un conducteur E =
A
O d'où V A - V B = 0 ⇒ V A = V B
E = + E xi + E yj + Ezk
dl = + d xi + d yj + dzk
∂v ∂v ∂v
∂v = dx + ∂y + ∂z
∂x ∂y ∂y
∂v ∂v
∂y + ∂ ∂z
v
∂v = ∂x +
dx dy dz
En prenant 1 et 2, on obtient :
∂v ∂v ∂v
Ex = - ; Ey = - ; E =-
∂x ∂y ∂z
∂v ∂v ∂v
E= - ( i + j +k )
∂x ∂y ∂z
on note : E = - grad V = - U V
I V- LES CONDENSATEURS
1- Définition :
Un condensateur est constitué de 2 conducteurs métalliques ( plomb ou
cylindre ) séparés par une couche d'isolant d'épaisseur constante. Les deux
Condensateur
polarisé
Condensateur
non polarisé
2 - Capacité d'un condensateur
La capacité C d'un condensateur est la possibilité d'emmagasiner une
charge. Q. la charge portée par l'une des armatures A d'un condensateur est égal
QA = C x U
QA : en coulomb ( C )
C : en Farad ( F )
U : en Volt ( V ) .
Α Β
Ι
Les charges électriques portées par les armatures d'un condensateur sont égales
et opposée
qA = - qB = q
εο S
C=
d
avec
εr = permitivité du vide, Si l'isolant n'est pas le vide on a :
εο εr S
C=
d
souvent :
condensateurs.
C = C1 + C2 + ........... + Cn
5-2 Association en série
L'inverse de la capacité C du condensateur équivalent à l'association de
plusieurs
condensateurs en série est égale à la somme des inverses des capacités des
condensateurs en série.
1 1 1 1
= + + ............ +
C C1 C2 Cn
1 1 2 1 Q2
W = QU = CU =
2 2 2 C
I1
Noeud
I2
I4 I3
Un noeud est un point du circuit où aboutissent plusieurs conducteurs.
La somme des courants arrivant à un noeud est égale à la somme des ourants qui
en partent.
Dans la figure ci-dessus: I1 + I3 = I2 + I4
A B C
U AB U BC
U AD U BE UCF
1 2
D E F
Une maille est un circuit fermé. Dans le montage ci- dessus, on peut définir 3
mailles :
maille 1 : A, B, E, D
maille 2 : B, C, F, E
maille 3 : A, B, C, F, E, D
Dans une maille la somme algébrique des tensions est nulle.
Dans la maille 1: on peut écrire : U AD - U AB - U BE = 0
Dans la maille 2 : U BE - U BC - UCF = 0
Dans la maille 3 : U AD - U AB - U BC - UCF = 0
Méthode de Thévenin
Tout montage électrique, à base d'élements linéaires, compris entre deux points A
et B est équivalent à un dipôle actif correspondant au modèle équivalent de
THEVENIN
- La source de tension présente une force électromotrice ETH égale àla tension à
vide aux bornes du dipôle.
- La résistance R TH est égale à la résistance équivalente au dipôle lorsque les
sources de tensions du circuit ont été court-circuitées, ( pour les calculs relier le
potentiel des masses au potentiel positif ) et toutes les sources de courant
remplacées par une résistance infinie.
Exemple :
On souhaite déterminer les éléments du générateur de Thévenin équivalent au
circuit ci-dessous :
Ω
R 1 = 1 kΩ
A
E=5v Ω
R 2 = 1 kΩ
charge
B
Calcul de ETH :
ETH est égale à la tension U AB lorsque le montage fonctionne à vide, c'est à dire la
charge est déconnectée.
Ω
R 1 = 1 kΩ
A
E=5v Ω
R 2 = 1 kΩ ETH
E. R2
ETH = + 2, 5v
R1 + R2
Le montage donne :
Calcul de RTH :
La résistance R TH est la résistance équivalente au montage entre A et B. Pour le
calcul, la charge doit être déconnectée et la source de tension, court-circuitée.
R1 et R2 sont en parallèle, soit :
R 1. R 2
RTH = = 500 Ω
R1 + R 2
Modèle équivalent :
Le montage suivant est donc équivalent au montage de départ.
Ω
RTH = 500Ω
A
Ω
ETH = 500Ω charge
Modèle équivalent B
E TH . CHARGE
UAB =
RTH + CHARGE
Remarque :
Le théorème s'applique également lorsque R TH et E TH sont des expressions
complexes.
R1 R2
A
R3
1. On court circuite E2 :
Le générateur E2 est remplacé par une résistance nulle. Les deux résistances R2
et R3 sont alors en parallèle, leur équivalent est une résistance R = 500 ohms.
R1 A R2
R3
E 2 est
E 1 = 6v UAB2
court circuité
B
En appliquant la règle du diviseur de tension on obtient la valeur de UAB2 :
E 1. R
UAB2 = = 2 volts
R + R1
2. On court circuite E 1 :
Le générateur E1 est à son tour circuité. Les deux résistances R1 et R3 sont alors
en parallèle, leur équivalent est une résistance R = 500 ohms.
R1 A R2
R3
E1 est E2 = 9 v
U AB1
court circuité
E 2. R
UAB 1 = = 3 volts
R + R2
3. Synthèse :
La tension UAB du circuit étudié est la somme des deux tensions partielles, soit
UAB = UAB 1 + UAB 2 = 3 + 2 = 5 volts
ZS IS
IA ZA ZB
IM
VS
ZM
VA
VB
VM
1 1 1 1
VA . + VB . + VM . + VS .
ZA ZB ZM ZS
VN =
1 1 1 1
+ + +
ZA ZB ZM ZS
- Remarques
La loi des noeuds doit être vérifiée pour les branches envisagées ! Il faut donc
s'assurer que la somme algébrique des courants arrivant au point de jonction des
branches est effectivement nulle.
Il peut arriver que l'une des bornes soit reliée à la masse ( par exemple : la borne
M ) , aussi VM = 0 mais YM existe et la relation devient :
VA . YA + VB . YB + VS . YS
VN =
YA + YB + YM + YS
~~ ~ ~~ ~ ~ ~ DIRIGES
TRAVAUX ~ ~~ ~ ~ ~ ~~
1° ) INTENSITES ET TENSIONS DANS UNE MAILLE
Calculer l'intensité I et la tension U dans les deux mailles présentés ci-dessous.
I0
I0
→ R U
E↑ U R
I
I
(
(a)
R1
R2 U
E
I2
R
(a)
I1
R R
I3 = ?
E2
R
(b)
R R
E1
I3 = ?
I1 = ? I2 = ?
( I0
R1
E R2 R3 R4
I3 = ?
4- DUALITE THEVENIN-NORTON
En utilisant la dualité des représentations de Thévenin et de Norton, rechercher le
générateur de Thévenin équivalent aux associations de dipôles présentées
ci-dessous :
E E
R 2R
(
2E
R
I1 I2
(b)
R1 R2
E E
( R
I0
c) I0
R R
5- DUALITE THEVENIN-NORTON
Calculer I en utilisant la dualité des représentations de Thévenin et de Norton :
R I
I0
R 2R
6- THEOREME DE SUPERPOSITION
Déterminer l'expression de l'intensite I du courant qui traverse la résinstance
R 2 en utilisant le théorème de superpositiopn. Retrouver ce résultat en utilisant
7- THEOREME DE THEVENIN-NORTON
En utilisant le théorème de Thévenin-Norton, donner le générateur de Thévenin
équivalent entre A et B, du montage présenté ci-dessous :
E
•A
I0
R R R
R I0
E
•B
8- QUADRIPOLE EN TREILLIS
1- On relie une résistance R aux bornes d'une source de tension de fém E par
l'intermédiaire d'un quadripôle "en treillis".
R1
I
R2
E R
R'1
R'2
Quadripôle
en treillis
a- Calculer, par application du théorème de Thévenin, le courant I à travers la
résistance R.
b- A quelle condition a-t-on I =0?
9 - EXERCICE RECAPITULATIF
Calculer I en fonction de E1, E 2 , E 3, et R par les différentes méthodes proposées
ci-dessous :
E3
R I=?
R
E1 R
E2
4- Théorème de superposition ;
5- Théorème de Tévinin ;
6- Théorème de Norton ;
10- LE PONT DE WHEATSTONE
On considère la montage en pont présenté ci-dessous :
A Milliampéremètre
R1 • de résistance r
R3
I
•
C mA D •
R
R2 •
B
E
1- En appliquant le théorème de Thévenin à l'ensemble du circuit extérieur à la
branche AB, explimer I.
2- On dit que le pont est équilibré lorsque l'instensité du courant dans la branche
centrale est nulle. En déduire la valeur de R ( en fonction de R 1 , R 2 et R 3 qui
équilibre le pont.
3- Obtenir directement la condition d'équilibre du pont, sans le théorème de
Thévenin.