Les Convulsions Febriles Du Nourrisson Dans Le Service de Reanimation Pediatrique de L'Hopital Gabriel Toure
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Les Convulsions Febriles Du Nourrisson Dans Le Service de Reanimation Pediatrique de L'Hopital Gabriel Toure
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Un Peuple – Un But – Une Foi
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Faculté de Médecine de Pharmacie
et d’Odonto-Stomatologie-FMPOS
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Année Universitaire 2008 – 2009 Thèse N°__/2009
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CONVULSIONS FEBRILES DU NOURRISSON
ADMINISTRATION
M. Alou BA Ophtalmologie
M. Bocar SALL Orthopédie Traumatologie Secourisme
M. Souleymane SANGARE Pneumo-phtisiologie
M. Yaya FOFANA Hématologie
M. Mamadou L. TRAORE Chirurgie générale
M. Balla COULIBALY Pédiatrie
M. Mamadou DEMBELE Chirurgie Générale
M. Mamadou KOUMARE Pharmacognosie
M. Ali Nouhoum DIALLO Médecine Interne
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M. Siné BAYO Anatomie-Pathologie-Histoembryologie
M. Sidi Yaya SIMAGA Santé Publique, Chef D.E.R.
M. Abdoulaye Ag RHALY Médecine Interne
M. Boulkassoum HAIDARA Législation
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M. Massa SANOGO Chimie Analytique
1. PROFESSEURS
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M. Sambou SOUMARE Chirurgie Générale
M. Abdou Alassane TOURE Orthopédie Traumatologie, Chef de D.E.R
M. Kalilou OUATTARA Urologie
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M. Alhoussein Ag MOHAMED O.R.L.
Mme SY Aïssata SOW Gynéco-obstétrique
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M. Djibril SANGARE Chirurgie Générale
M. Abdel Kader TRAORE Dit DIOP Chirurgie Générale
2. MAITRES DE CONFERENCES
1. PROFESSEURS
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3. MAITRES ASSISTANTS
4. ASSISTANTS
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4. ASSISTANTS
DEDICACE
Je dédie ce travail :
-A Dieu Exalté soit-il de m’avoir accorder par sa grâce et sa grande
miséricorde la possibilité de réaliser ce travail.
Que la paix et la bénédiction soient sur Moha met, le sceau des prophètes,
sa familles ses compagnons, Amen,
Que la paix soit sur tous les prophètes, Amen,
-A mes parents,
Je n’aurais jamais suffisamment de mots pour vous exprimer ce que je
ressens pour vous et vous témoigner toute ma gratitude. Il est vrai qu’on ne
choisit pas ses parents,
Si c’était à faire chers parents soyez assurés que je ne serais que de vous
A toute ma fratrie
Vous avez toujours été présent dans ma petite existence vous m’avez
toujours accompagnés dans toute mes entreprises. Que l’éternel vous
accompagne.
Remerciements
A mes maîtres :
Dr Togo Boubacar, Dr sylla Mariam, Dr Fatoumata Dicko, Dr Broulaye
Traoré, Dr Diakité Abdoul Aziz, Dr Touré Ladji.
Travailler à vos cotés fut vraiment enrichissant! Merci de m’avoir fait profiter
de vos immenses connaissances médicals, pédagogiques et humaines!
A mes aînés
Dr Madou Traoré, Dr Nènè Tounkara, Dr Nathalie Grah, Dr Mariam
Maiga , Dr Maiga Belco, Dr Coulibaly Ouazoun, Dr Dembelé Bakary M.
dit Baron.
Cher maître, ce fut pour nous une grande fierté de compter parmi vos élèves.
Votre amour pour la profession, votre souci pour le travail bien et surtout
votre simplicité font de vous un maître respecté.
Vos encouragements, aides et suggestions ne nous ont jamais fait défaut.
Vos qualités humaines, intellectuelles et surtout l’excellent médecin que
vous êtes forcent l’admiration.
Soyez rassuré de notre profonde gratitude.
SOMMAIRE
I. INTRODUCTION – OBJECTIFS……………………………………18-20
II. GERALITES…………………………………………………………...21-52
IV. RESULTATS………………………………………………………….58-75
V. COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS…………………………….76-82
VII. ANNEXES……………………………………………………………..91-98
I.INTRODUCTION
OBJECIFS
Objectif Général
Objectifs Spécifiques
II.GENERALITES
1. Epidémiologie :
2 Aspects cliniques
2 1 Mode de survenue :
Il est variable
Le début peut être brutal survenant chez un enfant en pleine santé
apparente et la crise convulsive venant révéler une maladie fébrile.
Ailleurs c’est la survenue de crises convulsives chez un enfant fébrile
depuis quelques jours et cela sans signes prémonitoires.
2 2 Interrogatoire
Il recherchera
Les antécédents familiaux et personnels de l’enfant.
La notion de fièvre au moment des crises convulsives.
Des éléments d’orientation diagnostique : la notion de maladies
infectieuses contagieuses, de vaccination, d’intoxication
médicamenteuse, de prophylaxie antipalustre, et d’enfants
immunologiquement neuf en zone d’endémie palustre.
2 3 Examen physique :
En général, la crise :
Est de longue durée
Se répète plusieurs fois par 24 heures
Se manifeste par des signes unilatéraux focaux.
Apparaît souvent avant que l’enfant soit reconnu fébrile.
Ce type de crise est plus fréquent chez les enfants de moins d’un an (30%
des CFC ), avec des symptômes et ou des troubles du développement
psychomoteur antérieur.
Il semble lié à un risque d’épilepsie ultérieure plus important. Le risque
d’épilepsie sévère ne concerne que les CFC survenant avant l’âge de un an.
L’évolution est bénigne dans 98% des cas (quel que soit le tableau
clinique).
5 Physiopathologie
Les convulsions sont dues dans ces cas à l’atteinte du SNC par des germes.
Les infections ORL (oto-rhino-laryngologiques) sont considérées comme le
point de départ de l’infection méningée. Il s’agit surtout des
rhinopharyngites ; des otites avec mastoidites ; des sinusites. Ailleurs les
brèches au niveau de la barrière méningée favorisent les méningites par
inoculation directe du LCR (liquide céphalo-rachidien) par les agents
extérieurs, elles s’observent soit après un traumatisme crânien, soit au
cours de certaines malformations des enveloppes méningées.
La pénétration des bactéries dans les méninges déclenche une réaction
inflammatoire touchant l’endothélium des vaisseaux cérébraux. Cette
réaction inflammatoire est directement responsable de thrombose et
indirectement de la création d’un œdème cérébral avec comme conséquence
la chute du débit cérébral. Tous ces phénomènes se conjuguent pour créer
des lésions ischémiques. On sait cependant par des données anatomiques
que tomodensitométriques que l’atteinte encéphalique au cours des
méningites suppurées concerne outre les méninges, les vaisseaux cérébraux,
la circulation du LCR et le parenchyme cérébral lui-même.
- Est –ce la réponse immune générée par l’infection qui cause les lésions
cérébrales ?
Le virus est très rarement retrouvé dans le cerveaux du sujet décédé des
suite d’encéphalite aigue virale. [15 ;16] Il a été prouvé que les encéphalites
herpétiques sont dues à l’action directe et durable du virus au niveau des
cellules cérébrales. [17] L’isolement du virus herpès dans le cerveau serait
négatif dans 5% des cas chez les sujets décédés d’encéphalite herpétique
prouvé à l’autopsie.
La neuropathologie la plus proche est l’encéphalite allergique, celle-ci est
provoquée par l’injection d’antigène provenant du tissu cérébral
(essentiellement la protéine basique de la myéline ) et non par l’injection du
virus. L’infection virale suscite la formation d’anticorps ou de lymphocytes T
cytotoxiques qui sont capables de reconnaître certaines structures
antigéniques du SNC. Il existerait des structures antigéniques communes
aux virus et aux SNC notamment à la surface des virus et à la membrane
des cellules du SNC.
Les virus répondant à cette physiopathologie et fréquemment en cause sont
ceux de la rougeole, la varicelle, les oreillons la mononucléose infectieuse.
Evaluation du Contexte
- existence de la fièvre
- rechercher de sa cause
6. Diagnostic étiologique
6.1.Le Neuropaludisme
Agents pathogènes
- Les Anophèles :
-Les plasmodies :
Cycle Evolutif :
C’est chez lui que se déroule la phase asexuée et on y distingue deux stades.
Il est symptomatique.
Au cours de la piqûre infestant de l’anophèle, les sporozoïtes sont inoculés à
l’homme. Après un séjour de 30mn dans le courant sanguin, il gagne
rapidement la glande hépatique.Ces sporozoïtes deviennent des trophozoïtes
péerythrocytaires, se multiplient dans les cellules hépatiques pour former
des shizontes géants exoerythrocytaires ou corps bleus multinucléés. Ce
processus de multiplication aboutit à l’éclatement des hépathocytes.
Ces noyaux deviennent des merozoïtes qui passent dans les capillaires
sinusoïdes, puis dans la circulation.
-Stade érythrocytaire :
Il conditionne les signes cliniques. Les mérozoïtes ainsi libérés, après une
durée de quelques minutes dans le sang pénètrent dans les hématies par
endocytose. Dans le globule rouge, le merozoïte devient trophozoïte
caractérisé par une volumineuse vacuole repoussant le noyau en
périphérique prenant ainsi un aspect en bague à chaton. Ce trophozoïte se
développe et son noyau se divise devenant ainsi un shizonte multiculée qui
se charge en pigment malarique ou hemozoïne provenant du métabolisme de
l’hémoglobine érythrocytaire par le parasite. La croissance des noyaux dans
l’hématie forme un corps en rosace qui arrive a maturité éclate et libère
selon les espèces 8 à 32 merozoïtes qui vont parasiter de nouvelles
hématies : c’est le départ d’un nouveau cycle shizogonique érythrocytaire.
La durée du cycle est de 48 heures ( fièvre tierce ). Lors de l’éclatement des
rosaces l’hémoglobine libérée est phagocytée dans le sang par les
polynucléaires neutrophiles, ou les monocytes, dans le foie par les cellules
de Kupffer, dans la rate et la moelle osseuse par les histiocytes.
Immunologie du paludisme :
-L’immunité humorale :
En zone endémique les enfants de 4 mois à 4 ans sont les plus concernés.
[18]
- Mode de début :
-Les troubles du tonus : L’hypotonie post critique est( la règle. Mais dans
les
formes sévères on peut noter une hypertonie permanente ou intermittente
donnant des crises de rigidité axiale et rhyzomelique qui serait de mauvais
pronostic.
-Les troubles moteurs : Les paralysies sont rares. On peut noter parfois une
exagération des réflexes avec un signe de babinski uni ou bilatérale.
L’abolition du réflexe rotulien est classiquement un signe de mauvais
pronostic (signe de LE DANTEC)
-Des signes digestifs : Ils sont dominés par les diarrhées et les vomissement
entraînant fréquemment une déshydratation avec désordres
hydroelectrolytiques. Plus que la classique splénomégalie, c’est
l’hépatomégalie qui est beaucoup plus fréquente chez l’enfant et serait de
mauvais pronostic.
-Des signes respiratoires :ce sont généralement des signes post critiques
dominés par la toux avec un encombrement broncho-pulmonaire. Une
hypoxie sévère avec détresse respiratoire peut être observée.
Diagnostic biologique :
-La ponction lombaire : si elle était faite devant des signes méningés
montre une hyper leucocytose avec hypeproteïnorachie modérée.
- Evolution :
Sont considérés comme élément de mauvais pronostic : la fièvre supérieure à
40°, le pouls à plus de 200/mn, le coma d’emblée, l’état de mal convulsif,
hypertonie paroxystique. L’abolition du réflexe rotulien, une anémie à moins
de 9 grammes d’hémoglobine/d1, des complications respiratoires
infectieuses, une hépatomégalie, une déshydratation. Par contre la présence
de la splénomégalie est un élément de bon pronostic. Quand à la densité
parasitaire, elle n’a de valeur pronostique, alors péjorative, que si elle est
élevée. L’évolution de l’accès pernicieux dépend de la rapidité et de la qualité
-Clinique :
Les convulsions associées à une fièvre sont un problème fréquent en
pédiatrie, par contre la méningite est de survenue relativement rare : parmi
les groupes les plus exposés l’incidence n’est que de 18,90 pour cent mille
selon Fraserdw porté par Alain JOFFE et Coll. [21] Selon SAMSON et
Ratcliffejc portés par Alian Joffe et coll. Seulement 10% à 20% des enfants
atteints de méningite présentent des convulsions et une fièvre, et l’incidence
des convulsions liées à une méningite est d’environ 3 à 4 pour cent milles,
rattacher la convulsion fébrile à une méningite est facile lorsqu’on est devant
un enfant présentant un syndrome méningé avec céphalées, vomissement,
fièvre, photophobie et à l’examen une raideur de la nuque, un signe de
kernig et un signe de Brudzinski. Mais le tableau n’est pas toujours typique.
Ainsi Alian Joffe et Coll.
Ont tenté de déminer 5 éléments anamnestiques, clinique pour différencier
les enfants atteints de méningite des enfants non atteints d’une convulsion
fébrile se sont : Une consultation préalable dans les 48 heures précédant la
crise convulsive, la survenue de convulsions à l’arrivée aux urgences, la
survenue d’une crise focales des signes cliniques évocateurs, des signes
neurologiques présents.
Chez le nourrisson le diagnostic est difficile car la symptomatologie peut-être
trompeuse. Après un début soit brutal, soit secondaire à une infection O.R.L
on peut noter un syndrome infectieux associant fièvre, troubles digestifs,
refus de téter, convulsion ; tension de la fontanelle, regard plafonné ,
-Etiologie :
- Méningite purulentes :
Elles constituent la cause la plus fréquente des convulsions avant l’âge de 6
mois. [22 ; 8] L’analyse du L.C.R d’aspect macroscopique eau de riz ou
trouble montre habituellement une hyperalbuminorachie avec une
glycorachie abaissée, une hypercellularité à prédominance de polynucléaires
plus ou moins altérés et la présence de germe à l’examen direct ou par les
tests d’agglutination détectant les antigènes bactériens solubles. La culture
du L.C.R et l’hémoculture permettent d’identifier le germe en cause et de
faire un antibiogramme. Si le meningoque continue à servir à l’état
endémoépidermique dans la ceinture meningococcique en particulier au
sahel, il est loin de conserver la place exclusive qu’on lui attribue
habituellement car toutes les études montrent une augmentation de la
fréquence des méningites à hemophilus influenzae après l’âge de trois mois
aussi bien dans les pays développés que dans les pays en voie de
développement. Le troisième germe rencontré est le pneumocoque. D’autres
germes ont été signalés dans la littérature comme responsables de
méningites purulentes ( streptocoque, salmonelles etc.….)
-Evolution :
Clinique :
Des signes généraux : domaines par une hyperthermie sévère avec des signe
neurovégétatifs ( tachycardie ou irrégularité du poule, troubles du rythme
respiratoire, trouble vasomoteur, tendance au collapsus).
Des signes neurologiques : qui sont faits de :
- Convulsions pouvant revêtir tous les aspects : crises cloniques, ou
tonico-cloniques, généralisées ou unilatérales. Elles peuvent rester
uniques mais ont tendance à se répéter évoluant vers l’état de ma
convulsif.
- Troubles de la conscience : ils sont constants mais variables : soit
confusion, obnibulation, coma à des degrés divers, désorientation
temporo-spaciale, agitation psychomotrice ou hallucination.
Le scanner : il est d’un grand intérêt car élimine un abcès du cerveau, une
thrombophlébite et montre des aspects évocateurs démyélinisation
périventriculaire, zone d’œdème hétérogène asymétrique. Il permet aussi de
suivre l’évolution.
- Evolution
Evolution à moyen terme elle est dominée par le risque de récidives estimé
à 50 – 70 % des cas [28]. Le risque de récurrence démunie avec l’âge et au
delà de 5 ans la probabilité en est pratiquement nulle. Est impossible de
Autres : d’autres étiologies peuvent être révélées par une convulsion avec de
la fièvre : abcès du cerveau, hémorragie cérébro méningée imposant des
examens neurologiques.
7. Diagnostic différentiel
Causes métaboliques :
Hypoglycémie
Hypocalcémie
Hypomagnésémie
Hypo ou hypernatrémie
Convulsion pyridoxine – dépendant
Aminoacidopathie
7.3 Intoxications
Médicamenteuse : théophylline, INH, Hexachlorophène
Oxycarbonisme aigu
Insecticides organophosphorés
Saturnisme aigu
Venin morsure de serpent, piqûre de scorpion
7.4 Autres :
Maladie épileptique
Syncope
Spasme du sanglot
Hystérie.
8. TRAITEMENT
La crise est le plus souvent brève, cède spontanément et ne nécessite pas de
traitement l’important est d’éviter qu’elle se prolonge ou se répète
Au cours de la crise
Il faut toujours :
mettre l’enfant en position de sécurité, en le couchant sur le côté, la
tête légèrement plus basse que le corps ( donc sans oreiller ),
lui libérer les voies aériennes en cas de vomissements ;
III. METHODOLOGIE
1 Cadre d’étude
Bamako : capitale du Mali, est un district qui couvre une superficie de
252km2 avec une population estimée à 1016167habitants. A Bamako, les
moins de 15ans représentent environ 45% de la population.
Un Service de pédiatrie
Un Laboratoire central et une pharmacie
Les Services sociaux et administratif
Les Services de traumatologie
Un Service de chirurgie
Un Service de gynécologie obstétrique
Toutes ces structure sont coordonnées et gérées par une Direction générale
assistée par une division médicale.
Le Service Pédiatrie
Le Bâtiment :
Le Personnel
Population d’ étude
Les nourrissons hospitalisés dans le service de réanimation pédiatrique de
Janvier 2004 à Décembre 2004 présentant une convulsion dans un contexte
fébrile.
Critères d’inclusion :
Taille de l’échantillon
IV. RESULTATS
Les patients dont l’âge se situait entre 2 à 5 mois étaient représentatifs avec
38,3% des cas et 73,9% des malades n’avaient pas plus de 10 mois.
Le sexe masculin était de 52,1 % avec un sex ratio égal à 1,08 en faveur du
sexe masculin.
Bambara 30 41,1
Peulh 9 12,3
Malinké 11 15,1
Bozo 1 1,4%
Sonrhai 6 8,2
Sarakolé 5 6,5
Bobo 1 1,4
Senoufo 2 2,7
Dogon 5 6,8
Maure 1 1,4
Autres 2 2,7
Total 73 100,0
Mixte 15 20
Sevrage 6 8,2
Total 73 100,00
Parmi les nourrissons 48 ( 65,8 % )ont bénéficiés de l’allaitement maternel
tandisque ; l’allaitement artificiel était peu significatif avec ( 2,7 % )
Secondaire 11 15,1
Supérieur 7 9,6
Coranique 7 9,6
Analphabète 34 46,6
Total 73 100,00
Fréquence
22%
44% T° =38,5°C
T>38,5°C
T entre 37,5-38,4°C
34%
Parmi les nourrissons 3 soit (4,1% ) étaient dans un coma profond, par
contre 11 soit ( 15,1% ) étaient conscients.
fréquence
Fréquence
30%
Simple
Compliquée
70%
Le LCR avait été examiné chez tous les nourrissons inclus dans notre
étude. Et parmi les LCR analysés il y avait une présence de germes chez
22 nourrissons soit ( 30,1% ° DES CAS. Le pneumocoque représentait
59% tandisque l’hemophilus influenzae b représentait 41%.
L’ETF avait été demandée chez 13 de nos patients parmi eux 6 avaient une
ETF pathologique.
Parmi les nourrissons inclus dans notre étude 90,4% ont été perfusé, 12,3%
ont reçu du sang ; 35,6% ont été l’objet d’une corticothérapie ; 13,7% ont
bénéficié d’un traitement antitussif
Le métopimazine, le mebendazole, le fer, l’amphotéricine B , l’hydrosol
polyvitaminé, les antidiarrhéiques ont souvent été utilisés.
La transfusion sanguine n’était pas systématique en cas d’anémie. Elle
envisagée si le taux d’hémoglobine était inférieur à 6,0 g/dl et lorsque des
signes d’intolérance apparaissaient chez le patient
. L’anémie était en général assez bien tolérée dans les cas de malnutrition.
Dans les malnutritions, les parents recevaient de véritables cours de
sensibilisation au cours de laquelle des conseils dietétiques étaient
prodigués.
V. COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
Il faut interpréter nos résultats avec réserve car il s’agit d’une étude
rétrospective portant sur des données de coutumes hospitalières. Nous
avons observé beaucoup de données manquantes dans les dossiers.
Nous avons retenu 73 malades pour notre étude sur les 2754 patients
hospitalisés en Réa en 2004 présentaient des convulsions parmi lesquels
nous avons procédé à notre échantillonnage des taux supérieurs avaient
été rapportés par DIAWARA F.M.[9] qui avait recensé 108 convulsions
fébriles sur 601 hospitalisations dont la fréquence de la convulsion fébrile
était de 16, 58 % parmi les malades hospitalisés.
3- 1 - l’age.
L’age de nos malades est compris entre 2 mois et 24 mois mais les
nourrissons de moins de 10 mois étaient les plus touchés avec 73,9 %
parmi lesquels 38,3 % avaient entre 2 -5 mois. Les nourrissons dont l’age se
situaient entre 16 – 24 mois étaient les moins représentés avec 13. 7 % ce
qui signifierait que la fréquence des convulsions diminuait avec l’age.
La thèse de Diawara F.M [9] révélait que 82,4% des cas de convulsions
fébrile survenaient entre 0-60 mois avec un pic entre 1-36 mois.
Kéita M.[33] avait trouvé que 56,0% des enfants avaient moins de 12mois.
3 2 Le Sexe
Le sexe masculin était représentatif avec 52,1% des cas et un sexe ratio égal
à 1,08 en faveur des garçons.
Des résultats similaires ont été rapportés par des auteurs précédents
N’DIAYE K[34] qui avait trouvé que 54,7% des hospitalisés étaient du sexe
masculin.
3 3 L’ethnie
L’ethnie Bamanan était la plus représentée avec 30 malades soit 41,1%.
3 4 La résidence
Par rapport à la résidence 94,6% des malades résidaient à Bamako ; les
communes III et V (19,2%) étaient les plus représentatifs.
N’DIAYE Kadiatou[34] avait trouvé que 85,7% des malades résidaient à
Bamako avec 22,3% en Commune I.
Nous pouvons expliquer ces résultats par le fait que le service de pédiatrie
du CHU Gabriel Touré est unique en son genre, et que c’est le seul centre de
référence pédiatrique au niveau national.
L’éloignement des autres centres et les difficultés de transport sont des
facteurs non moins influents.
4 1 Le mode d’alimentation
L’allaitement maternel représentait 65,8% des cas
4 2 Le statut vaccinal
Parmi les nourrissons, 30, 1% avaient leur vaccination à jour et 52,1%
attendaient l’age pour compléter leur vaccination par contre 5,5% n’avait
aucun statut vaccinal ce qui est inconvenable de nos jours avec tous l’accent
que les autorités et les responsables socio-sanitaires mettent sur le rôle
prépondérant de la vaccination contre les maladies infectieuses chez les
enfants de 0 à 5 ans.
4 3 Le traitement à domicile
Les patients qui avaient déjà reçu un traitement représentaient 71,2%.
D’autres études ont trouvé que 76,3% de la population recouraient d’abord à
un traitement à domicile Traoré A M[35].
KONE[36] rapporte qu’à Banconi, quartier sub-urbain de Bamako que 85,4%
des mères effectuaient une automédication en cas de maladies d’enfants.
Ceci reflète toute l’importance de l’automédication.
Les malades qui avaient reçu un traitement traditionnel représentent 20,5%
DICKO et KONE[37,36] avaient respectivement trouvé 16,7% et 19%.
Notre étude a montré que la convulsion simple était de loin la plus fréquente
(69,9%) des cas et essentiellement à type de convulsion tonico clonique.
Alors que la convulsion compliquée était représentée par 22 cas soit (30,1%).
Ces résultats repeignent ceux de DIAWARA FM [9] qui avait trouvé 97,20%
et des auteurs sénégalais [38] ont fait aussi la même remarque, et cela est
rapporté par d’autres auteurs [39,40,41,42,43,44,8]
La goutte épaisse était positive chez 48% des nourrissons. Diawara M [9]
avait trouvé 33,3% de goutte positive.
Il y avait présence de germe dans 22 LCR examinés soit 30,1% des cas.
La radiographie du thorax a été demandée chez 63 patients mais elle n’a été
réalisée que chez 50, (68,5%) parmi eux (27,4%) révélait une pathologie.
Donc 17,8 % des ratdiographies demandées n’ont pas pu être réalisées faute
de ressources matérielles.
La NFS a été réalisé dans 56 cas (76,7 %) et elle représentait une anémie
dans 68,5 % des cas.
L’échographie transfontanellaire réalisée chez 15 patients (18,2%) s’avère
anormale chez 8,6 % des cas.
influencéé par le paludisme). KEITA MM [33] avait trouvé 63,0% entre Juillet
–Novembre contre 37,0% entre Décembre Juin.
Les cas de méningite représentaient 30,2%, essentiellement à pneumocoque
et hemophilus.
Elle était observée au cours de toute l’année avec 41,6% pendant la saison
sèche et chaude, était observée à 35,6% entre Novembre Février (saison
sèche et froide) alors que sa prévalence était de 23,3% pendant l’hivernage.
Les quelques cas d’IRA observées représentaient 8,2% des pathologies de
notre étude. DIAWARA FM [9] a rapporté 13 cas sur 108 soit 12,03%.
Au Mali, 1998 les IRA étaient la deuxième cause d’hospitalisation et de
mortalité des enfants de moins de 5 ans. En Amérique latine les IRA sont à
l’origine de 30 à 40% de décès chez les enfants de 0 à 1 an.
Les IRA représentent environs 1/3 des décès chez les enfants de moins de 5
ans à travers le monde en 1994.
La diarrhée représentait aussi 8,2% des diagnostics au Mali les dernières
études (thèses) ont trouvé qu’en 2000 (18,5%) des enfants reçus dans le
service de pédiatrie de l’HGT présentaient une diarrhée parmi lesquels 12,1%
étaient hospitalisés N’DIAYE K [34] avait trouvé des résultats simulaires
avec 12,7% de diarrhée .
Elle sévissait pendant toutes les saisons.
La rétrovirose représentait (2,7%) de nos diagnostics. Un seul cas
d’encéphalite a été observé à 24 mois et le patient s’est évadé.
7 La prise en charge
8 Le devenir
Conclusion
Les nourrissons de moins de 10 mois étaient les plus touchés parmi lesquels
38,3% avaient entre 2 – 5 mois. Le sexe masculin était prédominant. Les
bamanans étaient majoritaires avec 41,1%. Des cas – l’allaitement maternel
était pratiqué chez 65,8% des nourrissons.
Les nourrissons étaient correctement et complètement vaccinés à 30,1%
cliniquement tous les nourrissons convulsaient à l’entrée parmi lesquels
69,9% présentaient une convulsion de nature simple et 30,1% présentaient
une convulsion de nature compliquée ; et que la convulsion généralisée dans
64,4% des cas et partielle dans 35,6%.
La convulsion était tonico clonique dans 80,8% ; clonique dans 8,2% tonique
dans 5,5 % et hypotonique dans 5,5% des cas.
Tous les nourrissons pressentaient de la fièvre également, parmi lesquels
43,7% avaient une température comprise entre 38,5o - 39,4 o 22% des
nourrissons avaient une température comprise entre 37,5 o – 38,4 o c.
La goutte était positive chez 48,0% des nourrissons.
Il y’avait une présence de germes dans 30,2% des LCR analysés.
Parmi les affections, le paludisme (47,9%) la méningite (30,2%) les IRA et
diarrhées (8,2%) prédominaient.
Recommandations
Aux Autorités
A la Population
Eviter l’automédication.
2. AICARDI J.
Convulsion et épilepsie chez l’enfant. Ency. Med. Chir. Paris Pédiatrie, 4091
A10 , 9, 1981.
5. WARIURU C, APPLETON R.
Febriles seizures: an update Arch Dis child 2004, 89: 751-6
10. DULAC O.
Convulsion et épilepsie du nourrisson. Neurologie pédiatrique. Flammarion
1998.
12. Anonyme
Traitement de la fièvre de l’enfant. Vol 13, n°6, 2002,S 45-49.
13. ADANHO G.
Méningites purulentes du nouveau-né et du nourrisson à propos de 688 cas
observés en 10 ans. (1961-1970)
Thèse. Med. Dakar 1975-4.
16. TARDIEU M.
Encéphalites virales aigues, conceptions actuelles et implications
thérapeutiques. Arch. Fr Péd. 1986. 43 4, 283-290
20. NOUHOUAYI A.
Aspects neurologiques du paludisme à Plasmodium falciparum d’après une
expérience hospitalière dakaroise. Thèse med. Dakar 1967, 5.
23. PILLY E.
Méningites à liquide clair. Maladies infectieuses par l’association des
professeurs et maîtres de conférences de pathologies infectieuses. Editions C
et R 8ème édition 1984, 486-491.
25. FLORET D.
Méningites suppurées du nourrisson et de l’enfant. Quelle antibiothérapie ?
Pédiatrie, 43 (1988), n°5, 389-392.
Elsevier Paris.
30. LOISEAU P.
Etude des antiépileptiques actuellement utilisées. Revue du praticien. Tome
XXIX. Décembre 1979, 29, n°59, Paris. 4461-4477.
34 N’DIAYE K.
Etude rétrospective de la fièvre chez l’enfant de 0-5 ans à propos de 300 cas
observés à la pédiatrie III du CHU Gabriel Touré. Thèse de med., Bamako,
2003.
35 TRAORE A. M.
Analyse de la situation du paludisme au Mali et des stratégie de prise en
charge des formes graves et compliquées dans le service de pédiatrie du CHU
Gabriel Touré . Thèse med, Bamako, 01 M-121. 2001.
36 KONE MT :
Connaissace, attitudes pratiques des mères et diagnostic du paludisme chez
les enfants de 0-5 ans dans le centre de santé communautaire peri-urbain
de Bamako –Mali.
Thèse de Médecine, Bamako, 2000 ; N° 128.
38. SALL MG., KUAKUVIN., NG MBAYE SL. MARTIN., LAHLOU L., FALL
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Les convulsions hyperpyrétiques au CHU de Dakar à propos de 140 cas en 2
ans. Médecine d’Afrique noire : 1992, 39 (2)
39. AICARDI J.
Les convulsions hyperpyrétiques de l’enfant. Arch. Fr. ped. 1972, 29, pp5-9.
41. COLLOMB. H., GUERINEAU P., BAYLET J., GREHER L., MIGNAND I.
L’épilepsie hyperpyrétique de l’enfant à propos de 100 cas observés à Dakar.
BULL. soc. Med. Afri . Nouv. Ligue française. 1963, 8, PP403-412.
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Med. Afr. Noire, 1982, 29, 3, pp187-190.
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Convulsions fébriles simples de l’enfant.
Revue prescrire juillet/août 2001/ Tome 21, n°219, pp534-37
FICHE D’ENQUETE
QUESTIONNAIRE
Convulsions fébriles du nourrisson dans le service de réanimation
pédiatrique de l’hôpital GABRIEL TOURE
A Identification du malade
N° Fiche /___/___/___/ Date : /___/___/___/___/
Q1 : Nom_______________________________
Q2 : Prénom_______________________________
Q3 : Age /___/___/ (mois)
Q4 : Sexe /___/ (1 :M ; 2 :F)
Q5a : Ethnie /___/ 1-Bambara,2-Peulh, 3-Malinké, 4-Bozo, 5-Sonrhaï,6-
Sarakolé, 7-Bobo,8-Sénoufo, 9-Dogon, 10-Maure, 11-Autres.
Q5b : Autres Ethnies___________________________
Q6a : R2sidence : /___/ (1 à 6 pour commune I à VI)
Q6b : Autres résidences_________________________
Q7 Origines : /___/ ( 1 : Externe, 2 : Référé, 3 : Autres)
Q8a : ATCD Médicaux : ATCD de convulsion fébrile /___/ (O/N) si oui
préciser la cause (1-palu, 2-méningite, 3-pneumopathie, 4-rougeole, 5-
affection ORL , 6-diarrhées, 7-épilepsie, 8-autres).
Q8b : Autres ATCD médicaux__________________________
Q9 : Allaitement /___/ 1-maternel, 2-artificiel, 3-mixte.
Q10a Hospitalisation avant /___/ (O/N)
Q10b : Si oui diagnostic________________________________
Q11 : Vaccination________ (1-correcte complète, 2-correcte incomplète, 3-pas
de carte, 4-incorrecte complète, 5- incorrecte incomplète)
D : EXAMEN CLINIQUE
Q25 : température/___/
Q26 : poids /___/___/
Q27 : PC : /___/___/
Q28 Taille /___/___/
Q29 Etat général /___/ (bon, 2 : mauvais )
Q30 Anémie /___/ (O/N)
Q31 Déshydratation/___/ (O/N)
Q32 Râles /___/ (O/N)
Q33 hépatomegalie /___/ (O/N)
Q34 Splénomégalie /___/ (O/N)
Q35 Diarrhée /___/ (O/N)
Q36 Candidose /___/ (O/N)
Q37 Vomissements /___/ (O/N)
Q38 Conscience conservée/___/ (O/N)
Q39 Score de Blantyre/___/ (1.2.3.4.5)
E HYPOTHESES DIAGNOSTIQUES
F EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Q52 GE /___/ ( 1= positive ; 2= négative)
Q53 ECB / LCR /___/ ( 1= culture stérile, 2= présence de germes)
Q54 Si germes préciser________________________________________________
G PRISE EN CHARGE
Q63 Moyens physiques /___/ ( 1= env; 2= déshabillage)
Q64 Anticonvulsifs /___/ (O/N)
Q65 Si oui préciser___________________________________
Q66 Antipyrétique /___/ (O/N)
Q67 Réhydratation /___/ (O/N)
Q68 Antibiotiques1___________________________________
Q69 Antibiotiques 2__________________________________
Q70 Antibiotiques 3__________________________________
Q71 Antipaludéens___________________________________
Q72 Autres produits /___/ ( 1= mucolytiques ; 2= Corticoides 3= AINS ; 4=
antidiarrhéiques 5= antitussifs ; 6= anti-viraux)
Fiche Signalétique
Nom : POMA
Prénoms : Hachimi A.
Titre de la thèse : Convulsions fébriles du nourrisson dans le service de
réanimation pédiatrique de l’hôpital GABRIEL TOURE
Secteur d’intérêt : Pédiatrie
Pays : Mali
Ville de soutenance : Bamako
Année de Soutenance : 2008-12-02
Lieu de dépôt : Bibliothèque de la FMPOS
Résumé
Il s’agit d’une étude rétrospective ayant porté sur 73 nourrissons de 2 mois à
24 mois admis au service de réanimation pédiatrique de l’hôpital GABRIEL
TOURE pour convulsion avec fièvre.
Une analyse détaillée de nos résultats a permis les précisions suivantes :
Les nourrissons dont l’âge se situait entre 2 à 5 mois étaient les plus
concernés (38,3%)
Les garçons étaient les plus touchés (52, 1%)
Les manifestations cliniques étaient dominées par les crises
convulsives généralisées (80,9%)
Les examens complémentaires les plus demandés étaient : la goutte
épaisse, examen cytologique du LCR, la NFS
Les causes les plus fréquemment rencontrées étaient : le paludisme, la
méningite, les convulsions hyperpyrétiques.
Le traitement étiologique était spécifique pour l’affection en cause.
Serment D’HIPPOCRATE
En présence des maîtres de cette faculté, de mes chers condisciples,
devant l’effigie d’HIPPOCRATE, je promets et je jure, au nom de l’Être
suprême, d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité dans l’exercice
de la médecine.
Je donnerai mes soins gratuits à l’indigent et n’exigerai jamais un salaire
au-dessus de mon travail, je ne participerai à aucun partage clandestin
d’honoraires.
Admis à l’intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s’y
passe, ma langue taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne
servira pas à corrompre les mœurs, ni à favoriser le crime.
Je ne permettrai pas que des considérations de religion, de nation, de
race, de parti ou de classe sociale viennent s’interposer entre mon devoir
et mon patient.
Je garderai le respect absolu de la vie humaine dès la conception.
Même sous la menace, je n’admettrai pas de faire usage de mes
connaissances médicales contre les lois de l’humanité.
Respectueux et reconnaissant envers mes maîtres, je rendrai à leurs
enfants l’instruction que j’ai reçue de leurs pères.
Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes
promesses.
Que je sois couvert d’opprobre et méprisé de mes confrères si j’y manque.
Je le jure !