Chap 3 Modeles Classiques de Latome
Chap 3 Modeles Classiques de Latome
Chap 3 Modeles Classiques de Latome
Chacune de ces ondes est caractérisée par sa longueur d’onde ou son nombre d’onde
= C.T
Figure 3.3 Types de rayonnement électromagnétique. Les rayons gamma ont la longueur
d'onde la plus courte ; les ondes radio ont la longueur d'onde la plus longue. La lumière
visible va d'une longueur d'onde de 400 nm (violet) à 700 nm (rouge).
Figure 3.4 Schéma d'un métal exposé à la lumière d’une certaine fréquence. Des électrons
peuvent être éjectés de la surface du métal (effet photoélectrique).
Puisque l’effet photoélectrique ne peut pas être expliqué par la théorie ondulatoire de la
lumière, Einstein a suggéré qu’un faisceau de lumière est en réalité un flux de particules. Ces
particules de lumière sont appelées photons. S'appuyant sur la théorie du rayonnement
quantique de Planck, Einstein en déduit que chaque photon doit posséder l'énergie E, donnée
par l'équation :
E = h
où est la fréquence de la lumière.
EXEMPLE 3.1
Un photon a une fréquence de 6,0 x 104 Hz. Convertissez cette fréquence en longueur d'onde
(nm). Cette fréquence se situe-t-elle dans la région visible ?
Solution
x=c = c/
= 3.00 x 108 m/s / 6.0 x 104 Hz = 5.0 x 103 m = 5.0 x 1012 nm
EXEMPLE 3.2
Calculer l'énergie (en joules) of (a) d'un photon ayant une longueur d'onde de 5.00 x 104 nm
(region infrarouge).
Solution
𝑐
𝐸= ℎ
6.63 𝑥 10−34 𝑥 3.00 𝑥 108
𝐸= = 3.98 x 10-21 J
5.00 𝑥104 𝑥10−9
(b)
Figure 3.5 (a) Un dispositif expérimental pour étudier les spectres d'émission. La lumière
émise est séparée en ses composants par un prisme. Chaque couleur composante est focalisée
à une position définie, en fonction de sa longueur d'onde, et forme une image colorée de la
fente sur la plaque photographique. Les images colorées sont appelées raies spectrales. (b) Le
spectre d'émission de raies des atomes d'hydrogène.
3-2-3 Interprétation du spectre optique
Lorsqu'un atome absorbe de l'énergie, les électrons sont excités et se positionnent à différents
niveaux d'énergie (Figure 3.6). Lorsque ces électrons reviennent à des niveaux inférieurs, de
l’énergie est libérée et des photons sont émis. Une émission de rayonnement lumineux se
produit.
Figure 3.6 : Schéma des transitions électroniques ; (a) Absorption (b) Emission
Après les découvertes de Planck et d'Einstein, Niels Bohr a présenté une explication du spectre
d'émission de l'atome d'hydrogène. Selon les lois de la physique classique, un électron se
déplaçant sur l’orbite d’un atome d’hydrogène subirait une accélération vers le noyau en
rayonnant de l’énergie sous forme d’ondes électromagnétiques. Ainsi, un tel électron entrerait
rapidement en spirale dans le noyau et s’annihilerait avec le proton. Cela n’arrive pas puisque
les atomes d’hydrogène existent. Pour expliquer pourquoi cela ne se produit pas, Bohr a postulé
que l'électron ne peut occuper que certaines orbites d'énergies spécifiques. En d’autres termes,
les énergies de l’électron sont quantifiées. Un électron sur l’une des orbites autorisées ne
spiralera pas dans le noyau et ne rayonnera donc pas d’énergie. Bohr a attribué l'émission de
rayonnement par un atome d'hydrogène sous tension au fait que l'électron s'est déplacé d'une
orbite autorisée d'énergie supérieure à une orbite inférieure et a émis un quantum d'énergie (un
photon) sous forme de lumière (Figure 3.6). Bohr a montré que les énergies qu'un électron peut
occuper dans un atome d'hydrogène sont données par :
1
𝐸𝑛 = 𝑅𝐻 ( 2 ) (3.3)
𝑛
où :
RH, la constante de Rydberg pour l'atome d'hydrogène, a la valeur 2.18 x 10 -18 J.
Le nombre n est un nombre entier appelé nombre quantique principal ; il a les valeurs
n = 1, 2, 3, . .
Pour l’électron de l’hydrogène, lorsque n est supérieur à 1, on dit que l’électron est dans un
état excité. Le rayon de chaque orbite circulaire dans le modèle de Bohr dépend de n2, ce qui
signifie que l’augmentation de n augmente le rayon de l’orbite.
Lorsque l’atome absorbe l’énergie rayonnante, l’électron passe d’un état d’énergie inférieur
(caractérisé par une valeur n plus petite) à un état d’énergie plus élevé (caractérisé par une
valeur n plus grande). À l’inverse, lorsque l’atome émet de l’énergie rayonnante (sous forme
de photon), l’électron passe d’un état d’énergie supérieur à un état d’énergie inférieur.
Lors de l'émission, l'électron passe d'un état initialement excité caractérisé par le nombre
quantique principal ni à un état d'énergie inférieure caractérisé par le nombre quantique
principal nf (les indices i et f désignent respectivement les états initial et final). Cet état
d'énergie inférieure peut être soit un état moins excité, soit l'état fondamental.
Parce que cette transition se traduit par l’émission d’un photon de fréquence et d’énergie
h, on peut écrire :
1 1
𝐸 = ℎ = 𝑅𝐻 ( − ) (3.5)
𝑛𝑖2 2
𝑛𝑓
Figure 3.7 : Lorsqu'un électron descend d'une orbite d'énergie n vers une orbite d'énergie
(n-1) (par exemple de n=3 à n=2) un photon d'énergie h est émis et le processus est appelé
émission. La valeur de h est égale à la différence d'énergies des deux orbites occupées par
l'électron.
Lorsque ni nf, il y a émission et E est négatif (de l’énergie est perdue dans l’environnement).
Par contre, Lorsque ni nf, il y a absorption d'énergie et donc E est positif. Chaque raie
spectrale du spectre d'émission correspond à une transition précise. Lorsqu'on utilise un grand
nombre d'atomes d'hydrogène, on observe toutes les transitions possibles et donc les raies
spectrales correspondantes. La luminosité d'une raie spectrale dépend du nombre de photons
de même longueur d'onde émis. Le spectre d'émission de l'hydrogène comprend une large
gamme de longueurs d'onde allant de l'infrarouge à l'ultraviolet.
Rydberg a proposé alors une équation empirique qui permet de relier la longueur d’onde λ
aux niveaux d’énergie n par la relation
avec :
n: numéro de la raie qui prend les valeurs successives 3, 4, 5, 6, …;
λ : longueur d'onde correspondante
RH : constante de Rydberg pour l’hydrogène, trouvée expérimentalement =109677,6 cm-1
Les sept raies visibles observées constituent le visible de la lumière blanche et forment la
série de Balmer pour laquelle n1= 2 et n2 >2.
Ritz a généralisé cette relation empirique pour trouver les longueurs d’onde de toutes les raies
des différentes séries observées selon la relation :
Avec : n1 et n2 nombres entiers positifs (n1 > 0 et n2 > n1). L’exploration de tout le spectre
montre l’existence d’autres séries de raies de part et d’autre du domaine visible.
EXEMPLE 3.3
Quelle est la longueur d'onde d'un photon (en nm) émis durant la transition ni = 5 à nf = 2
pour l'atome d'hydrogène (Rh = 2.18 x 10-18 J).
Solution
1 1
E = 𝑅𝐻 ( 2 − 2 )
𝑛𝑓 𝑛𝑖
1 1
E = 2.18 𝑥 10−18 ( − )
52 22
E = − 4.58𝑥 10−19 J
Le signe (-) montre que c'est une émission
E
E = ℎ =
ℎ
c 𝑐ℎ
= =
𝐸
(3.00 𝑥 108 (𝑚/𝑠))(6.63 𝑥 10−34 𝐽𝑠
=
4.58 𝑥10−19
= 4.34 𝑥 10−7 𝑚
10−7
= 4.34 𝑥 −9 = 434 𝑛𝑚
10
D’après Rutherford, l’atome est constitué d’un ensemble d’électrons au nombre de Z et d’un
noyau au centre. Ces électrons tournent autour du noyau en décrivant des orbites circulaires
de rayon r et de vitesse uniforme v. A chaque instant ces électrons sont soumis à deux forces
Fa et Fc.
Fa : Force d’attraction électrostatique qui s’exerce entre les deux charges (+e) et (-e)
D’après la deuxième loi de Newton, si une particule de masse m, animée d’une vitesse v,
tourne autour du noyau, on a :
Pour que l’électron soit stable sur une orbite circulaire, il faut que:
D’un autre côté, l’énergie mécanique de l’électron sur une orbite donnée peut être calculée
par la somme de l’énergie cinétique Ec et de l’énergie potentielle Ep,
Soit:
E = Ec + Ep
𝒆𝟐
𝑬=𝒌
𝟐𝒓
Hypothèses de Bohr
Premier postulat : l’énergie de l’électron est quantifiée, c’est-à-dire qu’elle ne peut
prendre que certaines valeurs, appelées aussi niveaux d’énergie. A chaque valeur de
l’énergie lui correspond une trajectoire circulaire stable.
Deuxième postulat : Bohr admet que l’orbite de l’électron est circulaire et que le
moment cinétique de l’électron (me.v.r) était quantifié :
On se basant sur ces hypothèses, Bohr a pu retrouver toutes les raies du spectre de l’atome
d’hydrogène.
D’après les deux premiers postulats de Bohr, seules les orbites dont les rayons sont définies
Par :
permettent à l’électron de graviter sans émission de rayonnement autour du proton.
Calcul de l'énergie
3-5-2 Cas de l'hydrogénoide
Pour chaque série de raies, il existe une raie limite qui correspond à la transition électronique
du niveau n→∞ au niveau n1 de chaque série.