Module: M207 Intitulé: Utilisation de L'automate Programmable Objectifs
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Module: M207 Intitulé: Utilisation de L'automate Programmable Objectifs
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Sommaire :
CH1 : Systèmes automatises
1. Introduction
2. Définitions
3. symboles généraux de schématisation
Ch2 : Automate programmable industriel
1) Introduction
2) Définition
3) Description des automates :
4) Les applications de l’automate :
5) Architecture matérielle des API
6) Raccordement des entrées sorties de l’automate
7) critère de choix de l’API
1) Introduction
2) Les modes de marche
➢ Marche manuelle
➢ Marche automatique avec grafcet auxiliaire
➢ Marche cycle par cycle ou semi-automatique
3) Les modes d’arrêt
➢ Arrêt d’urgence
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➢ Mode d’arrêt complet
➢ Mode d’arrêt fin cycle
➢ Mode d’arrêt momentané
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CH1 : Systèmes automatises
1. Introduction
Les automatismes sont réalisés en vue d’apporter des solutions à des problèmes de nature technique, économique ou
humaine. Telle que :
- Eliminer les tâches dangereuses et pénibles, en faisant exécuter par la machine les tâches humaines complexes
ou indésirables.
- Améliorer la productivité en asservissant la machine à des critères de production, de rendement ou de qualité.
- Piloter une production variable, en facilitant le passage d’une production à une autre.
- Renforcer la sécurité en surveillant et contrôlant les installations et machines.
2. Définitions
Un système automatisé ou automatique est un système réalisant des opérations et pour lequel l'homme n'intervient
que dans la programmation du système et dans son réglage.
Il est composé de trois parties :
❖ Partie relations : permet de recueillir des informations et de les transmettre à la partie commande a travers des
capteurs. Les capteurs sont choisis en fonction des informations qui doivent être recueillies (température, son,
lumière, déplacement, position).
▪ capteurs
Est un dispositif transformant l'état d'une grandeur physique observée en une grandeur utilisable, telle
qu'une tension électrique, une hauteur de mercure, une intensité ou la déviation d'une aiguille.
Principe de fonctionnement :
Exemple :
➢ Signal logique : Un capteur logique détecte un événement. On l'appelle aussi détecteur ou capteur TOR (Tout Ou
Rien). Le signal en sortie de ce capteur est de type logique : il ne prend que deux niveaux, ou deux états (vrai ou faux) qui
s'affichent par rapport au franchissement de deux valeurs.
Exemple :
- bouton poussoir
- contact de pressostat
- contact de thermostat
- flotteur
➢ Signal analogique :
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Les capteurs analogiques servent à transformer une grandeur physique en un autre type de variation d'impédance , de
capacité, d'inductance ou de tension. Un signal est dit analogique si l'amplitude de la grandeur physique qu'il représente
peut prendre une infinité de valeurs dans un intervalle donné.
Exemple :
- Débitmètre
- Pt100
- Thermocouple
- Génératrice tachymétrique
➢ Signal numérique :
Les capteurs numériques servent à transformer une grandeur physique en une information numérique sous forme de
trame de données.
Exemple :
- Codeurs absolu
- …
❖ la partie commande (PC): elle donne les ordres et reçoit les informations de l'extérieur ou de la partie relation. Elle
peut se présenter sous 3 manières différentes : un boîtier de commande, un microprocesseur (cerveau
électronique), ou un ordinateur.
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❖ la partie opérative (PO): c'est la partie d'un système automatisé qui effectue le travail. Autrement dit, c'est la
machine. C'est la partie qui reçoit les ordres de la partie commande et qui les exécute, par des actionneurs et qui
sont commandes par des pré actionneurs.
- Moteurs - Contacteurs
- Vérins - Distributeurs
- Lampes - Relais
- Les bobines - Variateurs de vitesses
- Résistances - Démarreur électronique
- … - …
- …
Exemple d’un système automatisé : - ….
D’autres exemples :
- Machine à laver
- Climatiseur 6
- Ascenseur
- Imprimantes
- Portes des magazines
- Robots
- …
Exercice :
3. Schémas électriques
a. Définition
Un schéma électrique représente, à l'aide de symboles graphiques, les différentes parties d'un réseau, d'une installation
ou d'un équipement qui sont reliées et connectées fonctionnellement.
Pour bien comprendre les cahiers des charges et les schémas d’un système automatise, nous allons voir quelque symbole des
capteurs et des actionneurs ou pré actionneurs.
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➢ Interrupteurs fonctionnant sous l’effet de la température :
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➢ Vérins
➢ Les distributeurs
Ce composant sert à commander le sens d’écoulement du fluide. Par le fait même, il commande donc le sens du
mouvement et le positionnement des organes de puissance.
F I G U R E E R R E UR ! I L N ' Y A P A S D E TE X T E R EP ON DA NT A C E S T YL E D AN S C E D OC U M EN T .-1 E XE M PL E
D E DI S T R I B UT E U R
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Ch2 : Automate programmable industriel
1) Définition
Un automate programmable est un appareil dédié au contrôle d’une machine ou d’un processus industriel, constitué
de composants électroniques. Il s’agit d’un calculateur logique, ou ordinateur, au jeu d’instructions volontairement
réduit, destiné à la conduite et la surveillance en temps réel de processus industriels.
2) Description des automates :
Le type monobloc possède généralement un nombre d’entrées et de sorties restreint et son jeu d’instructions ne peut
être augmenté. Bien qu’il soit parfois possible d’ajouter des extensions d’entrées/sorties, le type monobloc a pour
fonction de résoudre des automatismes simples.
Exemple 1 :
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b. Automate Modulaire:
Par ailleurs, le type modulaire est adaptable à toutes situations. Selon le besoin, des modules d’entrées/sorties
analogiques sont disponibles en plus de modules spécialisés tels: PID, comptage, position, etc. La modularité des
API permet un dépannage rapide et une plus grande flexibilité.
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3) Les applications de l’automate :
Les automates trouvent leur application en milieu industriel, domestiques. On cite quelques exemples :
- Les machines de perçage.
- Ascenseurs.
- Portes coulissantes.
- Chaudières
- Systèmes de pompage
- …
Un automate programmable industriel se présente sous la forme d’un ou plusieurs profilés supports (racks) dans lesquels
viennent s’enficher les différents modules fonctionnels :
✓ l’alimentation 110/220 VCA ou 24 VCC
✓ L’unité centrale de traitement à base de microprocesseur, (CPU : central processing unit)
✓ Des cartes d’entrées/sorties logiques (TOR),
✓ Des cartes d’entrées/sorties analogiques (ANA),
✓ Des cartes de comptage rapide,
✓ Des cartes de communication (CP),
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✓ Des cartes spécifiques
➢ Module d’alimentation
Permet de fournir à l’automate l’énergie nécessaire à son fonctionnement. Ils délivrent, à partir du 220 V alternatif,
des sources de tension nécessaires à l’automate tels que : +5V, 12Vet 24V en continu.
Exemple :
Les entrées/sorties TOR (Tout ou Rien) assurent l’intégration directe de l’automate dans son environnement
industriel en réalisant la liaison entre le processeur et le processus.
▪ Interface d’entrée
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▪ Interface de sortie
Le fonctionnement de l’interface de sortie (figure 4) peut être résumé comme suit :
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Les détecteurs 3 fils ou électronique sont de deux types PNP ou NPN.
Le principe de raccordement consiste à envoyer un signal électrique vers le préactionneur connecté à la sortie choisie de
l'automate dés que l'ordre est émis.
L'alimentation électrique est fournie par une source extérieure à l'automate programmable.
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1. Logique de câblage
Exercice 3 :
En fonction de la documentation ci-dessus, répondre aux
questions suivantes.
1) De combien d'entrée TOR dispose cette carte?
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7. Critères de Choix de l’API :
Pour créer un projet à base d’un API, des outils nécessaires comme :
➢ Un API de caractéristique compatible au système à commander : nombres d’entrée sorties ;
type d’entrées…
➢ logiciel de programmation adapté à l’API.
➢ Les ports de communications.
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CH3 : Langages de programmation
Il y a plusieurs langages de programmation pour les automates programmables industriels
(API).
Mais Les plus utilisés à la programmation des automates programmables sont :
▪ Mode ladder
▪ Mode grafcet
▪ Mode liste
▪ Langage c
▪ …
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Exemple 2 :
➢ les entrées (ou contact), qui permettent de lire la valeur d'une variable booléenne ;
➢ les sorties (ou bobines) qui permettent d'écrire la valeur d'une variable booléenne ;
➢ les blocs fonctionnels qui permettent de réaliser des fonctions avancées.
Si :
L’adresse X=0, alors le contact reste ouvert.
L’adresse X=1, alors le contact devient ferme.
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➢ Le contact normalement fermé (NF) (en: NC normally closed) :
Si :
L’adresse X=0, alors le contact reste ferme.
L’adresse X=1, alors le contact devient ouvert .
c. Les sorties (ou bobines)
Il existe des bobines :
Dans l'image ci-dessus,un appuie sur "contact" laisse passer le courant sur la ligne ce qui permet
d'exciter la bobine
➢ Le "ET logique"
Dans le cas du "ET logique",la bobine n'est active que si les contact A et B sont simultanément
fermés.Les deux contacts A et B sont placés en série.
➢ Le "OU logique"
Dans le cas du "Ou logique",la bobine est active soit par appuie sur le contact A soit pas par
appuie sur le contact B. Les deux contatcts A et B sont placés en parallèle.
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3. Adressage des entrées sorties de l’automate
Exemple 2:
Exercice 1 :
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On désire réaliser la commande d'une lampe L (220V) en utilisant le schéma de
fonctionnement suivant : lorsque l'on appuie sur le bouton-poussoir S1 (contact normalement
ouvert), la lampe s'allume et reste allumée jusqu'à ce que l'on appuie sur le deuxième bouton-
poussoir S2 (contact normalement ouvert).
Travail demande :
1. Donner la liste des entrées sorties de ce système.
2. Faire le schéma de câblage reliant les entrées sorties de l’automate.
3. Etablir le programme ladder.
Exercice 2 :
Un système automatisé est commandé par un moteur asynchrone triphasé, dont le
fonctionnement est décrit comme suit :
• En appuyant sur le bouton-poussoir "marche" (contact normalement ouvert), le moteur se met
en marche.
• Le bouton-poussoir "arrêt" (contact normalement ouvert) permet d'arrêter l'ensemble de
l'installation à tout moment.
• H1 et H2 représentent deux lampes de signalisation. La première indique le démarrage du
moteur, tandis que la seconde signale son arrêt.
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4. Blocs de temporisation
Les temporisateurs sont des composants essentiels dans le domaine de l'automatisation et du
contrôle, jouant un rôle crucial dans la gestion du temps au travail et au repos. Ils permettent
de réguler et de coordonner des opérations complexes en contrôlant la durée des actions et des
pauses programmées. Les temporisateurs sont indispensables dans de nombreuses applications
industrielles, contribuant à l'efficacité opérationnelle des systèmes automatisés. Dans ce
contexte, nous explorerons le fonctionnement et l'utilisation des temporisateurs, en mettant en
évidence leurs applications pratiques et leur importance dans divers secteurs de
l'automatisation et de la régulation.
Temporisation au travail et au repos
La temporisation au travail est une fonction qui modifie l'état logique de la sortie Q du bloc
S_severs après l'écoulement de la temporisation programmée. La syntaxe du bloc de
temporisation est définie en fonction du choix de l'API.
Exemple :
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➢ Le temporisateur de déclenchement (au repos)
Une temporisation au repos est une fonction qui modifie l'état logique de la sortie Q dès
l'activation du bloc, puis reprend son état initial après l'écoulement d'une temporisation
programmée.
Exemple :
Exercice :
Dans une installation industrielle, on dispose trois moteurs M1, M2 et M3. Commandées
respectivement par les contacteurs KM1, KM2 et KM3.
Fonctionnement :
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Le fonctionnement se déroule comme suit.
• Le moteur M1 démarre par l’action sur le bouton poussoir dcy (NO).
• 10 s après le moteur M2 se met en marche
• Apres 15s de démarrage du moteur M2, M3 démarre.
• S2 un bouton poussoir (NO) qui permet l’arrêt de toute l’installation a n’importe quel
moment.
Travail demandé
5. Fonction comptage
Dans les systèmes automatises commandés par automate programmable industrielle, le
comptage et décomptage des événements dans la programmation en ladder, est assuré par
Des blocs fonctions permettent :
- Le comptage d'événement
- Le décomptage d'événements
- Ces opérations pouvant être simultanées.
▪ Applications
La fonction de compteur-décompteur est définie par le bloc ZAEHLER. Ce bloc présente les
caractéristiques suivantes :
• L'entrée ZV : elle permet d'incrémenter la valeur du comptage.
• L'entrée ZR : elle permet de décrémenter la valeur du comptage.
• L'entrée S : elle permet d'initialiser le compteur à la valeur programmée via l'entrée
ZW.
• L'entrée ZW : cette entrée vous permet d'ajouter une valeur d'initialisation.
• L'entrée R : elle permet la remise à zéro du compteur.
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• La sortie Q (TOR) : cette sortie s'active lorsque la valeur courante du compteur est
différente de zéro.
• La sortie DUAL : cette sortie représente la valeur du compteur en format binaire.
• La sortie DEZ : cette sortie représente la valeur du compteur en format décimal (BCD).
Exemple :
6. Blocs de Comparaisons
Un bloc de comparaison pour le cas siemens présente :
- Une Entrée d’activation du bloc
- Une entrée IN1, IN2 à deux valeurs chargées pour la comparaison
- La sortie TOR Q s’active une fois que la condition de comparaison est vraie
Exemple :
Exercice :
Dans une installation industrielle, on dispose deux tapis roulants entraines par les moteurs M1et
M2 et un malaxeur commande par un moteur triphasé asynchrone M3. KM1 et KM2 deux
contacteurs moteurs commandant respectivement les moteurs M1 et M2.
Fonctionnement :
Le fonctionnement se déroule comme suit.
• Le moteur M1 démarre par l’action sur le bouton poussoir S1.
• 10 s après le moteur M2 démarre.
• après le passage de 20 paquètes détectés par le capteur « N », Le moteur M3 démarre.
• S2 un bouton poussoir qui permet le réarmement de fonctionnement et l’arrêt de toute
l’installation a n’importe quel moment.
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Travail demandé
1. donner un tableau d’adressage des entrées/sorties.
2. faire le schéma de câble reliant les entrées/sorties de l’automate.
3. établir le programme ladder qui gère le fonctionnement.
1. Définition
▪ Les ENTREES, c'est-à-dire les transferts d'informations de la Partie Opérative vers la Partie
Commande,
▪ Les SORTIES, transferts d'informations de la Partie Commande vers la Partie Opérative.
➢ Le GRAFCET comprend :
2. règles d’évolution
Suivant La normalisation
France NF C03-190 (juin 82)
INTERNATIONAL CEI 848 (Décembre 88)
Définit cinq règles d’évolution
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➢ Règle 1 : (Situation initiale)
Cette représentation indique que l'étape est initialement activée (à la mise sous tension de la
partie commande).
La situation initiale, choisie par le concepteur, est la situation à l'instant initial.
Une transition est validée lorsque toutes les étapes immédiatement précédentes sont
actives. Le franchissement ne peut produire :
Que lorsque cette transition est validée Et que la réceptivité associée est vraie
▪ Activation de l’action
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➢ Règle 4 : (Evolution simultanées)
3.1. Etape
Une étape symbolise un état ou une partie de l’état du système automatisé. L’étape possède
deux états possibles : active ou inactive. L’étape i, représentée par un carré repéré
numériquement, possède ainsi une variable d’état, appelée variable d’étape Xi. Cette variable
est une variable booléenne valant 1 si l’étape est active, 0 sinon.
A chaque étape est associée une action ou plusieurs, c’est à dire un ordre vers la partie
opérative ou vers d’autres grafcets. Mais on peut rencontrer aussi une même action associée à
plusieurs étapes ou une étape vide (sans action).
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3.3. Transition
Représente un état transitoire entre deux étapes, et son franchissement dépend de l’activation
de la réceptivité associée.
La réceptivité qui est une information d'entrée qui est fournie par :
Remarque : Si la réceptivité n’est pas précisée, alors cela signifie qu’elle est toujours vraie.
(=1)
La gestion du temps dans l’automatisme, définit dans un grafcet par la syntaxe (Tn/ Xi /
temps)
Exemple :
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L'ordre est émis, de façon continue, tant que l'étape, à laquelle il est associé, est active.
Une action conditionnelle n’est exécutée que si l’étape associée est active et si la condition
associée est vraie. Il ya plusieurs types d’actions conditionnelle en citant :
➢ actions mémorisées
Lorsqu’une action doit être maintenue pendant plusieurs étapes, il suffit d’utiliser les symboles
S (Set) et R (Reset) ou de la répéter dans toutes les étapes
concernées.
Un Grafcet de niveau 1 est un Grafcet dans lequel l'ensemble des conditions de transition ainsi
que les actions sont représentés de manière documentée. Ainsi, un Grafcet de niveau 1 est un
Grafcet descriptif qui facilite la compréhension du fonctionnement d'un système automatisé.
Exemple :
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5.2 Grafcet niveau 2
Un Grafcet de niveau 2 est un Grafcet dans lequel l'ensemble des conditions de transition ainsi
que les actions sont représentés par leur code mnémonique, défini en réponse à un cahier des
charges spécifique.
Exemple :
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Exercice 1 :
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Travail demande :
Exercice 2 :
Un poste de dosage est équipé de :
- Deux transporteurs T1 et T2 entrainés par deux moteurs respectivement M1 et M2
- Une trémie de dosage avec un capteur de niveau C
Le moteur M1 et M2 est un moteur triphasé asynchrone 380/660V à bague à démarrage direct
Travail demandé :
2) Donner un tableau d’affectation des entrées/sorties
Entrées Sorties
• Notion de Séquence :
Une séquence, dans un Grafcet, est une suite d'étapes à exécuter l'une après l'autre.
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• Aiguillage entre deux ou plusieurs séquences (Divergence/convergence en OU)
Une sélection de séquence est un choix d’évolution entre une ou plusieurs séquences possibles
à partir d’une ou plusieurs étapes.
Il est impérative de ne sélectionner qu’une seule évolution et ceci en utilisant des conditions
logiques exclusives.
Le saut d'étapes permet de sauter une ou plusieurs étapes lorsque les actions associées sont
inutiles à réaliser, La reprise de séquence (ou boucle) permet de reprendre, une ou plusieurs
fois, une séquence tant qu'une condition n'est pas obtenue.
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• Parallélisme entre deux ou plusieurs séquences (ou séquences simultanées ou
divergence-convergence en ET) :
Les séquences simultanées permettent à partir d’une ou plusieurs étapes d’évoluer vers
plusieurs séquences simultanément.
Exemple :
Deux ou plusieurs séquences peuvent être simultanément activées à partir de la même
transition.
Les deux traits parallèles mettent en évidence l’activation simultanée des étapes 2 et 4 ou 2 et 5
à partir de la réceptivité a=1, lorsque l’étape 1 est active.
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Exercice 1
Feux de croisements
Deux voies de circulation d’importance inégale sont contrôlées par des feux de croisement devant
satisfaire les diagrammes de V1, O1, R1, V2, O2, R2 suivants.
Par sécurité, R2 et R1 doivent rester allumés ensemble pendant 1 seconde avant chaque passage à V2
ou àV1.
R2 O2 V2
R1
O1
V1
R2
O2
3s
V2
16 s
R1
O1
3s
V1
8s
secondes
0 5 10 15 20 25 30
Début
Fin cycle
cycle
Travail demandé
1. Donner les adresses des entrées et des sorties de l’automate sur la feuille de réponse.
7. Fonction Comptage
➢ Introduction
Il est souvent nécessaire de compter un nombre de cycle ou de pièces, d'événements dans un
grafcet.
Un cycle de comptage comprend en général:
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• Une initialisation de la variable de comptage. Ci = n. ( n,i : variable entier variable
avec n valeur initiale et i numéro du compteur).
• Une incrémentation (Ci+) ou décrémentation (Ci-) de cette variable
• Des réceptivités qui testent la valeur de la variable de comptage.
Un compteur peut être utilisé pour réaliser un cycle d'un certain nombre de fois. Le
compteur peut être incrémenté (+ 1) décrémenté (- 1) mis à zéro ou mis à une valeur
donnée.
EXERCICE :
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Cahier de charge :
➢ Ce wagonnet (chariot) doit aller chercher des produits aux endroits matérialisés par les
capteurs S4, S3 et S5 puis revenir à son point de départ.
➢ À la position S4, le wagonnet doit attendre 5s puis continuer sur son chemin.
➢ chaque nouvel appui sur S1 relance un nouveau cycle si wagonnet à la position S2.
➢ Le wagonnet doit réaliser 3 cycles.
Travail à faire :
1. Donner un tableau d’adressage des entrées/sorties.
Exercice :
EVE
BMa
BPa
MALAXEUR
BPb
EVF
M1 BPc
BPDis
C3
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BPDis. Le cycle suivant se produit alors :
- Ouverture d’EVA, EVB ou EVC pendant 5 secondes suivant le choix de l’utilisateur.
- Ouverture d’EVE pendant 7 secondes pour permettre l’écoulement de 200 cm3 d’eau chaude
en provenance du bac de chauffage.
- Mise en marche du malaxeur M1 pendant toute la phase d’écoulement d’eau chaude pour
obtention d’un mélange homogène.
- Ouverture de l’électrovanne EVF pendant 7 secondes pour permettre le remplissage du verre.
- Un nouveau cycle ne doit pas pouvoir être lancé si le verre plein n’a pas été retiré.
Travail demandé :
➢ Transitions
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➢ Exemple
L’action est un ordre vers la partie opérative, l’activation de cette action dépend de l’activation
de l’étape associe et la condition de l’action.
➢ Exemple
▪ Reset (remise à zéro) : Affecter à une ou plusieurs variables une valeur prédéfinie, souvent
zéro.
Dans le cas de siemens cette fonction représentée par la bobine suivante :
Exemple :
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- Si E0.0 = 1 → A0.0 = 1
- Si E0.0 = 0 → A0.0 = 1
- Si E0.1 = 1 → A0.0 = 0
❖ Exemple d’application :
Tr1= ………………………….
Tr2 = ………………………….
Tr3 = ………………………….
2. Complétez les deux tableaux :
• Equation SET et RESET
- Equations des étapes
X1 …………………………. ………………………….
X2 …………………………. ………………………….
Km2 ………………………….
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H1 ………………………….
Mnémoniques Opérande
▪ Programme ladder
▪ Programme d’initialisation sur OB100
▪ Programme OB1
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Exercice :
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9. Modes de marches et d’arrêts (GEMMA)
1. Introduction :
Cependant, les systèmes automatisés sont pratiquement sujets de pannes, de réparations et
d’arrêts. Ces situations inévitables dans la vie d’une usine et conduisant aux modes de marches
particuliers, doivent être considérées lors de la conception et au cours de l’exploitation de chaque
automatisme.
➢ Marche manuelle
L’exécution d’une action est alors directement liée a un ordre manuel (bouton poussoir).cette
exécution est généralement asservie a certaines securités.la marche manuelle autorise l’operateur
à se substituer à l’automatisme.
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Exemple :
S1 et S2 deux boutons poussoirs.
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➢Marche cycle par cycle ou semi-automatique
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Les arrêts d'urgence peuvent être présentés par l'ensemble des options qui permettent d'interrompre
brusquement le fonctionnement d'un système automatisé. L'interruption du fonctionnement peut être
envisagée lors d'un incident de production tel le mauvais positionnement d'une pièce ou les incidents
de la machine comme la défaillance mécanique d'un organe. De plus et surtout, l'incorporation des
arrêts d'urgence dans l'automatisme est faite dans le but d'assurer la sécurité des personnes en cas de
mauvais fonctionnement.
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Le mode d’arrêt complet est un mode qui permet un arrêt instantané, principalement total d’un
automatisme pour la raison d’avoir une sécurité humaine et matérielle, malgré l’inconvénient
qu’il se présente dans l’initialisation des systèmes automatisés.
Le mode complet est défini par une syntaxe d’action de forçage Gi {n} définit à une étape
d’arrêt d’un grafcet auxiliaire.
Avec i : numéro du grfcet et n : le type de figeage
Exemple 1 : avec action d’initialisation
Au : bouton d’arrêt complet (bouton a accrochage mécanique)
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Structuration par forçage d’un GRAFCET partiel
Cet état permet de conduire le système à un arrêt en fin d'un cycle de production. Le système va
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continuer de produire et s'arrêter lorsque le cycle de production sera terminé. Cet état est
utilisé lorsque l'on souhaite réalimenter en matière première un système.
Exemple : arrêt fin de cycle avec bouton poussoir ar
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• mode d’arrêt momentané
Vis-à-vis l’inconvénient de mode complet, le mode momentané apporte une sécurité humaine et
matérielle avec mémorisation d’état d’arrêt.
Il est généralement défini par une syntaxe d’une action conditionnelle définit au niveau d’un
grafcet auxiliaire, qui permet de tester à chaque étape les conditions d’étape de marche d’un
grafcet principale momentané.
Exemple :
Exercice 1:
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Travail demande
1. Identifier dans le tableau ci-dessous les entrées et sorties de ce système automatisé
Exercice 2
Etude de la séquence d'allumage d'un four
EV 1 Air de
combustion
EV 2 Gaz FOUR
pf
EV 3
Fuel
FLAMME
Air de
bruleur
EV 4
balayage
B
Dispositif
d’allumage
Fonctionnement :
Toute combustion nécessite un carburant (gaz, fuel) et un comburant (air).
Pour des raisons de sécurité, on doit ventiler le four pendant 5 s avant toute introduction de
gaz dans le brûleur. Pour enflammer le fuel, carburant difficilement inflammable, on utilise une
flamme "veilleuse" à gaz.
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Un appui temporaire sur le bouton poussoir (m) provoque le cycle d'allumage automatique
suivant :
❖ On commence par ventiler le four pendant 5 s par l'arrivée de l'air de balayage (EV4).
❖ Ensuite, on introduit dans le brûleur l'air de combustion (EV1) et le gaz (EV2) pendant 4 s.
❖ Puis, une étincelle est maintenue pendant 2 s par le dispositif d'allumage B.
❖ On utilise un détecteur pf tel que pf = 1 en présence de flamme.
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