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Résumé : développer des outils en contrôle de gestion suppose d’assurer la collecte des données nécessaires à
leur construction. Il s’agit de la tâche du Système d’Information et plus précisément du Système d’Information
de Gestion. Cette communication fondée sur une enquête par questionnaire a pour objet de proposer des pistes
d’évolution du SIG pour faciliter le développement d’outils en contrôle de gestion dans une organisation
particulière : l’hôpital public de court séjour.
Abstract: Accounting Management Tools Implementation requires a Management Information System (MIS)
capable of providing data. This paper aims to propose some ways to ensure the MIS’s capabilities to make easier
the Accounting Management Tools Implementation in a particular organisation: the French Public Hospital.
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1. SIH et Contrôle de Gestion : une compréhension par la
littérature
Aborder les logiciels utilisés par les contrôleurs de gestion suppose tout d’abord de les situer
dans le SIH. Cela suppose tout d’abord d’aborder la notion de Système d’Information
Hospitalier (1.1). Ce premier travail réalisé, nous pourrons émettre des hypothèses sur les
caractéristiques d’un SIH qui permet le développement d’outils de contrôle de gestion en
milieu hospitalier (1.2).
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Tableau n°1 : Les besoins satisfaits par le SIH
Parties prenantes internes Parties prenantes externes
Besoins propres aux acteurs internes
Besoins en information des médecins de l'hôpital Besoins des médecins externes à l'hôpital
À des fins de diagnostic Afin d'accéder aux données de leurs patients hospitalisés
Afin de programmer les traitements Afin d'obtenir des données médicales
Afin d'évaluer les prestations médicales Afin d'acquérir des prévisions concernant l'hôpital
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fonctionnelle du SIH permet l’émergence d’un Système d’information de gestion. C’est
pourquoi, nous allons à présent aborder l’approche du ministère qui présente un point de vue
fonctionnel sur le SIH.
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1.2. SIH et contrôle de gestion hospitalier
Quelles caractéristiques permettent en effet à un SIG de favoriser l’émergence d’outils de
contrôle de gestion ? Cette section a pour objet de présenter les réponses à cette question par
la littérature. Ce travail nous permettra de constituer des hypothèses que nous testerons grâce
aux données collectées par notre enquête.
Certains auteurs ont ainsi étudié la capacité des systèmes d’information de gestion à répondre
aux besoins des contrôleurs de gestion. Meyssonnier et Pourtier (2006), Scapens et Jazayeri
(2003), Hyvönen (2002) et Grandlund et Malmi (2002) ont notamment analysé les capacités
des ERP à développer les outils du contrôle de gestion. Or tous ces auteurs concluent que les
ERP en tant que tel ont un impact limité sur le développement de ce type d’outils. Un SIH
capable de couvrir les besoins en information des contrôleurs de gestion n’est cependant pas
constitué obligatoirement d’outils logiciels de type ERP. Markus propose en effet trois types
d’homogénéisation du SIH possible grâce à la notion de SIG développée par Le Moigne
(1986). Parallèlement à l’ERP, qui vise à intégrer le système d’information, il est en effet
possible de fédérer les différentes applications via notamment un logiciel de type Enterprise
Application Integration (EAI). C’est ce type de solution qui est préconisé auprès des hôpitaux
(GMSIH , 2005). Or il n’existe à notre connaissance aucune étude qui étudie les liens entre les
outils de contrôle et ce type d’application. Aussi, il est impossible de savoir s’il existe une
influence de l’outillage informatique sur le développement des outils de contrôle en cas de
fédération des applications logiciels grâce à un EAI.
Par ailleurs, le Ministère de la Santé caractérise les logiciels mobilisés par les contrôleurs de
gestion en utilisant notamment un classement en quatre catégories : logiciel généraliste,
logiciel dédié à une fonction, logiciel dédié au milieu hospitalier et logiciel développé en
interne, c’est-à-dire (pour réemployer les termes du document) « logiciel maison ».
Un contrôleur de gestion peut en effet utiliser des logiciels du commerce du type Microsoft
Excel (ou en « open source » tel que Open Office Calc). Il s’agit selon le ministère des
logiciels généralistes. Le second type correspond à des logiciels spécialisés dans une fonction
particulière tels Business Object pour l’extraction des données. Le troisième est spécifique au
monde hospitalier, comme DX-care ou Cpage. Le dernier type de logiciel correspond aux
logiciels développés en interne.
Ainsi, les outils informatiques mobilisés par les contrôleurs de gestion ne sont pas forcément
spécifiques au monde hospitalier et la fédération du SIH est susceptible de reposer sur un
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EAI. Le Système d’information de gestion hospitalier préconisé par le GMSIH (2005) ne peut
donc être considéré comme un cas particulier, puisqu’il s’inscrit dans la typologie des SIG
développée par Markus.et Tanis (2000) Il peut en outre très bien fonctionner sans intégrer
systématiquement des logiciels spécifiques à l’hôpital (Mission T2A, 2003). Ce qui nous
permet d’avancer l’hypothèse suivante :
H1 : le Système d’Information de Gestion Hospitalier (SIGH) peut tout à fait être composé
de logiciels non spécifiques au monde hospitalier.
En suivant toujours l’analyse du Ministère de la Santé, la vocation d’un SIGH (comme
n’importe quel SIG) est double. Il doit non seulement être capable, d’apporter des données
comptables et financières mais également des données d’activités dans le format et la
précision désirée à la direction financière de l’hôpital (Mission T2A, 2003). Ce qui suppose
que le SIH soit doté de logiciels d’extraction de deux types de données. En effet, il doit tout
d’abord, posséder des logiciels d’extraction de données comptables et financières. Ensuite,
afin de pouvoir déterminer des coûts, il doit aussi être doté de logiciels capables d’extraire des
données d’activité dans un format et un degré de précision suffisant pour permettre de croiser
les données comptables et financières avec l’activité.
Néanmoins, étant donné le faible état de développement du SIGH, les investissements en la
matière risquent d’être conséquents. Or, compte tenu de la situation des personnels qualifiés
de sous tension par Couanau (2003), mener conjointement deux implémentations susceptibles
de désorganiser durablement le travail de pratiquement tous les corps de métiers risque
d’aboutir à accroître encore ces tensions. En outre, la situation financière des hôpitaux est
fragile (Couanau, 2003).
Pour ces deux raisons majeures, l’hôpital ne peut se permettre de multiplier conjointement des
projets de grande ampleur. Il est ainsi amené à hiérarchiser ses choix. Comment dans ce cas
savoir quel axe de développement privilégier ? Faut-il plutôt investir dans des logiciels de
croisement des données comptables et financières ou plutôt dans des logiciels qui permettent
le croisement des données d’activité avec les données comptables et financières ? C’est dans
cet esprit que nous allons tester les deux hypothèses ci-dessous :
H2 : un SIG doté de logiciels d’extraction de données comptables et financières facilite
l’élaboration des outils de contrôle de gestion.
H3 : un SIG doté de logiciels permettant de croiser les données d’activité avec les données
comptables et financières facilite l’élaboration des outils de contrôle de gestion.
Il importe à présent d’évaluer le degré de pertinence de ces hypothèses. Pour réaliser cela,
nous allons comparer l’état du SIH avec les outils développés par les contrôleurs de gestion en
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milieu hospitalier. Ce qui suppose en guise de préalable de définir les outils utilisés par les
contrôleurs de gestion dans les établissements de santé.
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favoriser la décentralisation du pilotage des établissements de santé. Cette procédure consiste
notamment à nouer des relations contractuelles entre les Pôles (i.e. un regroupement de
services) et la Direction sur certains domaines de gestion (Ressources Humaines,
Investissement et Exploitation). Des objectifs sont dans ce cadre fixés, ce qui suppose la mise
en place de tableaux de bord. Enfin, l’EPRD constitue un ensemble d’outils de gestion précis
destinés au pilotage interne des hôpitaux. La circulaire du 11 août 2006 précise intégralement
les différents aspects de l’EPRD. Il s’agit d’une procédure budgétaire glissante dont les
échéanciers sont à fournir à l’Agence Régionale de l’Hospitalisation tous les quatre mois. La
prévision des recettes réalisée par l’établissement sert de base pour l’allocation des moyens
financiers pour l’établissement. L’EPRD mobilise aussi des instruments d’analyse financière
qui viennent en complément des budgets prévisionnels. Ainsi, à partir des budgets et de
l’activité prévisionnelle (par le biais des dépenses) sont constitués des bilans prévisionnels sur
une période de cinq ans. Et ces bilans prévisionnels servent à déterminer la capacité
d’autofinancement. Des flux de trésorerie prévisionnels doivent également être calculés grâce
à la confrontation du fonds de roulement et du besoin en fonds de roulement issus tous deux
des bilans prévisionnels.
Tandis que la MainH et la MeaH sont des procédures facultatives, la Contractualisation et
l’EPRD sont des procédures obligatoires. C’est pourquoi, nous nous intéresserons en
particulier à ces deux dernières.
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d’établissement ou administratifs, voire des contrôleurs de gestion) qui recherchent un moyen
de lier plus étroitement les outils de pilotage aux pratiques professionnelles. Hors du champ
envisagé par les autorités de tutelles (ministère et ARH), les outils de pilotage qui sont le plus
souvent envisagés viennent de la sphère privée. Le grand problème réside dans leur
adaptabilité à un contexte qui peut être très différent.
Comment en effet savoir quels outils de pilotage sont adaptables ? Répondre définitivement à
cette question est impossible, néanmoins, certaines pistes peuvent être suivies. Ainsi, Ramsey
(1994) préconise l’Activity Based Costing (ABC). Cette idée a été reprise par un certain
nombre d’auteurs tels que Nobre (2004), Nobre et Biron (2001) ou Garrot (1995). De même,
le Balanced Scorecard constitue un candidat pertinent pour l’introduction d’outils de pilotage
de manière spontanée par capillarité à l’hôpital (Nobre, 2004 et Expert, 2006). D’autres
pratiques sont également envisageables comme le management par la qualité totale (Van
Harten, Casparie et Fisscher, 2002).
Cette rapide revue de la littérature nous montrent par conséquent que les outils transposables
au milieu hospitalier sont relativement diversifiés.
Apprécier les caractéristiques fondamentales d’un SIG adapté au monde hospitalier suppose
de mettre en relation le développement des outils en contrôle de gestion et les caractéristiques
du SIG que nous avons mis en évidence dans nos hypothèses (cf. 1.1). Ce travail de
confrontation fait l’objet de notre seconde partie.
2.1. Méthodologie
Nous présenterons dans cette première section les caractéristiques de notre échantillon (2.1.1.)
ainsi que les principales étapes qui nous ont permis de produire nos résultats (2.1.2.).
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collectées est celle de la Fédération Hospitalière de France (FHF), qui regroupe environ 430
établissements de ce type.
Par ailleurs, en suivant la typologie utilisée par le Haut Conseil de l’Assurance Maladie, notre
échantillon se rapproche en termes de proportion de la population totale des hôpitaux
interrogés (Tableau n° 2).
Tableau n°2 : comparaison de la composition de l’échantillon avec la population cible
Proportion dans Proportion dans la
Type d’établissement
l’échantillon population cible
CHU/CHR 4,17% 5,30%
CH 95,83% 94,70%
Légende :
CHU-CHR : il s’agit soit des Centres Hospitaliers Régionaux (CHR) ou des Centres Hospitaliers Universitaires
(CHU). Les CHR sont des hôpitaux à vocation régionale liée à une forte spécialisation. Ils peuvent établir une
convention avec l’université et dans ce cas prennent le titre de CHU. Tous ces établissements sont de type MCO.
CH : il s’agit d’établissements de santé qui selon l’article R6145-16 du Code de la Santé Publique ne sont ni des
CHU, ni des CHR. Ils sont par conséquent définis par. Notre population ainsi que notre échantillon ne prend en
compte que les CH de type MCO.
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Tableau n°3 : Coefficient moyen de développement des Outils en Contrôle de Gestion par groupe
Groupes Coefficient moyen de développement des Outils en Contrôle de Gestion par groupe
1 2,45
2 10,69
3 22,00
4 36,80
Suite à ce découpage, nous avons évalué le taux d’utilisation pour chacun des groupes des
différents types de logiciels mentionnés par nos hypothèses. Ce qui nous a permis d’obtenir
les coefficients de corrélation cités dans cette communication pour chacun des critères testés.
Ainsi, pour tester notre hypothèse n°1, nous avons déterminé le taux de possession de chacun
des types de logiciels au sein des différents groupes. Par exemple, pour le groupe 1, nous
avons constaté que le nombre total de logiciels spécifiques au monde hospitalier est de 14.
Sachant que le nombre d’individus du groupe 1 est de 22, le taux de possession est de 0,64
logiciels par établissements du groupe 1. Le même principe a été utilisé pour chacun des
groupes comme le montre le Tableau n°4.
Tableau n°4 : Confrontation des logiciels avec le coefficient moyen de développement des Outils (1/2)
Coefficient moyen de
Logiciels
développement des Outils
Groupes
en Contrôle de gestion
maison dédié hôpital dédié fonction généraliste
par groupe
1 2,45 0,64 0,00 0,50 0,14
2 10,69 1,66 0,06 1,11 0,80
3 22,00 1,56 0,12 1,26 0,59
4 36,80 2,20 0,60 1,00 2,40
Puisque tous les établissements répondants possèdent au plus un logiciel d’extraction des
données comptables et financières ainsi qu’un seul logiciel pour croiser les données
comptables avec les données d’activité, le taux de possession de ces logiciels se confond avec
le pourcentage des établissements qui possèdent ce type de logiciel. C’est pourquoi, nos
coefficients de corrélation pour tester les hypothèses 3 et 4 sont déterminés à partir du tableau
représenté par le tableau n°5.
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Tableau n°5: Confrontation des logiciels avec le coefficient moyen de développement des Outils (2/2)
CONTRACTUALISATION ?
NON OUI
GROUPE I GROUPE II
Cette distinction des hôpitaux recoupe celle présentée au point 2.1.2. Le groupe I englobe en
effet les groupes n°1 et 2 et le groupe II, les groupes 3 et 4 (figure n°2).
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Figure n°2 : état de développement des outils (1/2)
CONTRACTUALISATION ?
NON OUI
GROUPE 2 GROUPE 4
36,46% de l'échantillon 6,13% de l'échantillon
GROUPE 1 GROUPE 3
22% de l'échantillon 35,41% de l'échantillon
GROUPE I GROUPE II
Tandis que les hôpitaux du groupe 1 n’ont pratiquement pas développé d’outils de contrôle
interne, hormis les procédures budgétaires nécessaires pour réaliser l’Evaluation
prévisionnelle des Recettes et des Dépenses (EPRD), ceux du groupe 2 possèdent des
tableaux de bord ainsi que des méthodes de calcul des coûts introduits essentiellement par
catalyse réglementaire.
Les établissements du groupe 3 se sont non seulement engagés dans des procédures de
contractualisation, mais ont aussi développé un certain nombre d’outils supplémentaires par
rapport au groupe 2. Ainsi, par exemple leurs tableaux de bord sont plus fournis en
indicateurs. Enfin, le groupe 4 est composé d’un nombre restreint d’établissements ayant
développé un nombre conséquent d’outils produisant des informations de manière nettement
plus développées et systématiques que les groupes précédents. Ils sont par exemple tous dotés
de tableaux de bord par service et pour leur établissement et (pour 80% d’entre eux) de
tableaux de bord par pôle particulièrement étoffés puisqu’ils comportent jusqu’à sept types
d’indicateurs.
Compte tenu de ce classement, nous allons à présent pouvoir comparer l’état de
développement des outils en contrôle de gestion avec les hypothèses sur le SIH qui permettent
selon la littérature de faciliter le développement des outils de contrôle.
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2.2.2. Analyse des hypothèses
Cette section a pour objet de valider ou invalider, voire de moduler les hypothèses qui ont été
élaborées à partir de la littérature dans la première partie de cet article.
La première hypothèse que nous proposons de tester est la suivante :
H1 : le Système d’Information de Gestion Hospitalier (SIGH) peut tout à fait être composé
de logiciels non spécifiques au monde hospitalier.
Si H1 est validée, alors le type de logiciel qui anime le SIGH conditionne sa capacité à
développer les outils pour le contrôle de gestion.
En analysant les coefficients de corrélation (Tableau n°6) entre le taux de possession des
différents logiciels utilisés par les répondants et le développement des outils de contrôle de
gestion, nous constatons que le développement des outils en contrôle de gestion est plus
fortement corrélé avec les logiciels spécifiques à une fonction, au milieu hospitalier ou à un
hôpital en particulier (« logiciel maison ») qu’avec les logiciels « généralistes ». .
Tableau n°6 : coefficient de corrélation entre les logiciels spécifiques et les outils de contrôle
Il semble donc qu’il existe une correspondance entre la spécificité des logiciels et l’état de
développement des outils de contrôle. Ainsi, le SIGH peut certes être composé de logiciels
non spécifiques au monde hospitalier, mais le fait d’en posséder constitue un atout dans le
développement des outils pour le contrôle de gestion hospitalier.
Les deux autres hypothèses que nous avions formulées étaient les suivantes :
H2 : un SIG doté de logiciels d’extraction de données comptables et financières facilite
l’élaboration des outils de contrôle de gestion.
H3 : un SIG doté de logiciels permettant de croiser les données d’activité avec les données
comptables et financières facilite l’élaboration des outils de contrôle de gestion.
Le tableau n°7 présente les coefficients de corrélation entre le nombre des outils de contrôle
de gestion et la présence de logiciels d’extraction de données comptables et financières et
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celle de logiciels de croisement entre les données comptables et financières et les données
d’activité.
Tableau n°7 : coefficient de corrélation entre les logiciels spécifiques et les outils de contrôle
16
Conclusion
Au terme de cette étude, notre enquête apporte certains éléments susceptibles de guides la
constitution d’un SIGH.
Ainsi, doter le Système d’Information de Gestion Hospitalier (SIGH) de logiciels spécifiques
au monde hospitalier ou développés en interne a, semble-t-il, une influence certaine sur la
capacité des hôpitaux à développer leurs outils en contrôle de gestion. De même, le fait de
pouvoir croiser des données comptables et financières avec des données d’activité est à
prioriser par rapport au développement d’un logiciel d’extraction de données comptables et
financières.
Ce travail de recherche peut être poursuivi dans de multiples directions. Dans le cadre de nos
futurs travaux, nous avons opté pour deux directions possibles. Premièrement, il nous semble
tout d’abord que le classement des différents établissements en fonction du développement de
leurs outils en contrôle de gestion mériterait certains approfondissements. En effet, nous nous
sommes limités à une analyse quantitative. L’utilisation et la richesse des outils mobilisés ne
peut en effet être qu’imparfaitement prises en compte.
Deuxièmement, comme notre travail n’a étudié que des corrélations entre le SIH et les outils
du contrôle de gestion, nous n’avons pas pu savoir si c’est l’évolution du SIH qui permet la
transformation des outils du contrôle ou l’inverse. Il serait par conséquent intéressant de
compléter cette vision statique par une vision dynamique de la relation entre le SIH et la
transformation du système de contrôle que connaissent actuellement les hôpitaux publics.
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