Microndes 24
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Introduction Générale
Un système micro-ondes est un assemblage de composants micro- ondes passifs et actifs dans
le but d’accomplir une fonction utile. Les applications de la technologie micro- ondes sont
nombreuses, les plus importantes sont :
- Les systèmes d’antennes,
- Les systèmes de communication sans fil,
- Les systèmes radars,
- Les systèmes de radiométrie. 1
Chapitre I
Rappel sur Théorie des lignes de Transmission
Dans ce chapitre on introduit les concepts de la propagation des ondes électromagnétiques
dans des circuits à hautes fréquences. La théorie des lignes de transmission sert de relais entre
la théorie des champs et la théorie de base des circuits et elle est d’une importance
primordiale pour l’analyse des circuits et composants micro-ondes. Nous montrons que la
propagation des ondes électromagnétiques dans une ligne de transmission est décrite par des
équations de théorie des circuits similaires aux équations de Maxwell.
I. Modèle d’une ligne de transmission 2
La théorie des lignes de transmission permet d’analyser des circuits à hautes fréquences en
utilisant des termes familiers à l’analyse des circuits (tension, courant, impédance) au lieu des
champs électrique et magnétique. Aux micro-ondes, la longueur d’onde diminue et les
dimensions du circuit sont du même ordre de grandeur que la longueur d’onde. En
conséquence, des phénomènes qui pouvaient être négligés aux basses fréquences ne sont plus
négligeables en micro-ondes. La théorie des lignes de transmission répond à cette exigence.
Une ligne de transmission en micro-ondes est souvent représentée par un réseau de paramètres
distribués ou les voltages et courants peuvent varier en amplitude et en phase le long de la
ligne. Un tronçon infinitésimal ∆𝑧 de la ligne peut être représenté par un circuit à éléments
regroupés 𝑅, 𝐿, 𝐺 et 𝐶 définis comme suit :
1
𝐼(𝑧) = (𝑉 + 𝑒 −𝛾𝑧 − 𝑉 − 𝑒 +𝛾𝑧 ) (16)
𝑍𝑐
Ce qui permet de relier la tension et le courant sur la ligne de transmission avec la relation :
𝑉+ 𝑉− 𝑅+𝑗𝜔𝐿 𝑅+𝑗𝜔𝐿
𝑍𝑐 = = − 𝐼− = = √𝐺+𝑗𝜔𝐶 [𝛺] (17)
𝐼+ 𝛾
𝑉(𝑧, 𝑡) = 𝑉0+ 𝑒 −𝛼𝑧 (𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 − 𝛽𝑧) + 𝑗𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡 − 𝛽𝑧)) + 𝑉0− 𝑒 𝛼𝑧 (𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝛽𝑧) +
𝑗𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡 + 𝛽𝑧))
𝐼(𝑧, 𝑡) = 𝐼0+ 𝑒 −𝛼𝑧 (𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 − 𝛽𝑧) + 𝑗𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡 − 𝛽𝑧)) + 𝐼0− 𝑒 𝛼𝑧 (𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝛽𝑧) + 𝑗𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡 +
𝛽𝑧))
Ce qui donne :
Avec 𝑉0± , 𝐼0± : voltages (amplitudes) des ondes incidentes et réfléchies en tension et en
courant respectivement. Cette formulation permet de définir les constantes suivantes :
Et,
𝜔
𝑣𝑝 = [𝑚/𝑠]
𝛽
𝑅=𝐺=0
En remplaçant dans l’expression de 𝛾, on conclut qu’une ligne de transmission sans pertes
sera caractérisée par les paramètres suivants :
En pratique, les pertes sont généralement très faibles et la simplification de ligne sans pertes 5
est valide.
II. Terminaisons de ligne de transmission sans pertes
On applique une onde incidente 𝑉0+ 𝑒 −𝑗𝛽𝑧 provenant d’une source de tension située à un point
𝑧 < 0 sur une ligne de transmission sans pertes terminée par une charge 𝑍𝐿 quelconque. Cette
charge peut représenter une antenne, un transistor ou juste une impédance.
𝑉−
On appelle le rapport 𝑉0+ coefficient de réflexion à la charge.
0
Le coefficient de réflexion est le rapport de l’onde réfléchie à l’onde incidente. C’est une
grandeur complexe qui s’écrit en utilisant l’équation (18) :
𝑉0− 𝑒 +𝑗𝛽𝑧
Г(𝑧) = (21)
𝑉0+ 𝑒 −𝑗𝛽𝑧
Et on réécrit les équations (18) et (19) en fonction du coefficient de réflexion :
𝑉0− 𝑒 −𝑗𝛽𝑙
Г(𝑧 = −𝑙) = = Г(𝑧 = 0)𝑒 −𝑗2𝛽𝑙 = Г𝐿 𝑒 −𝑗2𝛽𝑙 (24)
𝑉0+ 𝑒 +𝑗𝛽𝑙
Avec, Г𝐿 le coefficient de réflexion au niveau de la charge.
II.1. Ondes Stationnaires
Le phénomène résultant de la propagation simultanée dans les sens opposés de l’onde
incidente et l’onde réfléchie de même fréquence et de même amplitude, dans le même milieu
physique, s’appelle onde stationnaire. Au lieu d’y voir une onde qui se propage, on constate
une vibration stationnaire d’intensité différente en chaque point observé.
L’onde stationnaire s’exprime par l’interférence de l’onde incidente et l’onde réfléchie selon
l’équation (13).
Cas particulier
Pour z=0 (au niveau de la charge) :
1 + |𝛤𝐿 |
𝑇. 𝑂. 𝑆 =
1 − |𝛤𝐿 |
𝜆
La distance entre deux maximums de l’onde stationnaire est , la distance entre deux
2
𝜆
minimums de l’onde stationnaire est , alors que la distance entre un minimum et un
2
𝜆
maximum est 4.
Et en utilisant les expressions (22) et (23) de courant et de tension pour 𝑧 = −𝑙, on obtient :
On développe :
𝑍 −𝑍
(𝑒 +𝑗𝛽𝑙 + 𝐿 0 𝑒 −𝑗𝛽𝑙 ) ((𝑍 +𝑍 )𝑒 +𝑗𝛽𝑙 +(𝑍 −𝑍 )𝑒 −𝑗𝛽𝑙 )
𝑍𝐿 +𝑍0
𝑍𝑖𝑛 = 𝑍0 𝑍 −𝑍 = 𝑍0 ((𝑍𝐿 +𝑍0 )𝑒 +𝑗𝛽𝑙 −(𝑍𝐿−𝑍0 )𝑒 −𝑗𝛽𝑙 )
(𝑒 +𝑗𝛽𝑙 − 𝐿 0 𝑒 −𝑗𝛽𝑙 ) 𝐿 0 𝐿 0
𝑍𝐿 +𝑍0
2𝑍 𝑐𝑜𝑠(𝛽𝑙)+𝑗2𝑍 𝑠𝑖𝑛(𝛽𝑙)
𝑍𝑖𝑛 = 𝑍0 2𝑍𝐿𝑐𝑜𝑠(𝛽𝑙)+𝑗2𝑍0𝑠𝑖𝑛(𝛽𝑙)
0 𝐿
𝑍 +𝑗𝑍 𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙)
𝑍𝑖𝑛 = 𝑍0 𝑍𝐿+𝑗𝑍0 𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙) (34)
0 𝐿
Cette équation est d’une grande importance, elle permet de déduire que la ligne de
transmission transforme la charge en hyperfréquences. Elle permet de distinguer plusieurs cas
particuliers.
Cas1 : 𝑍𝐿 = 𝑍0 (adaptation) 8
𝑍 +𝑗𝑍 𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙)
𝑍𝑖𝑛 = 𝑍0 𝑍0 +𝑗𝑍0 𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙) = 𝑍0 (35)
0 0
L’impédance d’une ligne de transmission terminée par une charge d’impédance adaptée est
indépendante de la longueur de la ligne de transmission(𝑙).
𝑍 −𝑍 1+|𝛤 |
Avec : Г𝐿 = 𝑍0 +𝑍0 = 0 et 𝑇. 𝑂. 𝑆 = 1−|𝛤𝐿| = 1
0 0 𝐿
Cas 2 : 𝑍𝐿 = 0 (court-circuit)
0+𝑗𝑍0 𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙)
𝑍𝑖𝑛 = 𝑍0 𝑍 = 𝑗𝑍0 𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙) (36)
0 +𝑗0𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙)
Le court-circuit est une charge purement réactive avec dépendance de la longueur de la ligne
de transmission(𝑙).
0−𝑍 1+|𝛤 |
Avec : Г𝐿 = 0+𝑍0 = −1 et 𝑇. 𝑂. 𝑆 = 1−|𝛤𝐿 | → ∞
0 𝐿
Cas 3 : 𝑍𝐿 =→ ∞ (circuit-ouvert)
𝑍0
𝑍𝐿 +𝑗𝑍0 𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙) 𝑍𝐿 1+𝑗𝑍𝐿 𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙) 𝑍
0
𝑍𝑖𝑛 = lim 𝑍0 𝑍 = lim 𝑍0 𝑍 𝑍0 = 𝑗𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙)
𝑍𝐿 =→∞ 0 +𝑗𝑍𝐿 𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙) 𝑍𝐿 =→∞ 𝐿 +𝑗𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙)
𝑍𝐿
Le circuit-ouvert est une charge purement réactive avec dépendance de la longueur de la ligne
de transmission(𝑙). Le circuit-ouvert est équivalent au court-circuit avec un déphasage de π.
𝑍𝐿 −𝑍0 1+|𝛤 |
9
Avec : Г𝐿 = lim = 1 et 𝑇. 𝑂. 𝑆 = 1−|𝛤𝐿| → ∞
𝑍𝐿 =→∞ 𝑍𝐿 +𝑍0 𝐿
𝜆
Cas 1 : 𝑙 = 2
2𝜋𝜆
𝑍𝐿 +𝑗𝑍0 𝑡𝑎𝑛( ) 𝑍 +𝑗𝑍 𝑡𝑎𝑛(𝜋)
𝑍𝑖𝑛 = 𝑍0 𝜆2
2𝜋𝜆 = 𝑍0 𝑍𝐿+𝑗𝑍0 𝑡𝑎𝑛(𝜋) = 𝑍𝐿 (38)
𝑍0 +𝑗𝑍𝐿 𝑡𝑎𝑛( ) 0 𝐿
𝜆2
𝜆
Pour : 𝑙 = 2 la ligne de transmission ne transforme pas l’impédance de charge.
𝜆
Cas 2 : 𝑙 = 4
𝑍𝐿
2𝜋𝜆 𝜋 𝜋 +𝑗𝑍0
𝑍𝐿 +𝑗𝑍0 𝑡𝑎𝑛( ) 𝑍𝐿 +𝑗𝑍0 𝑡𝑎𝑛( ) 𝑡𝑎𝑛( ) 𝑡𝑎𝑛(𝜋)
𝜆4 2 2 2
𝑍𝑖𝑛 = 𝑍0 2𝜋𝜆 = 𝑍0 𝜋 = 𝑍0 𝜋 𝑍0
𝑍0 +𝑗𝑍𝐿 𝑡𝑎𝑛( ) 𝑍0 +𝑗𝑍𝐿 𝑡𝑎𝑛( ) 𝑡𝑎𝑛( ) +𝑗𝑍𝐿
𝜆4 2 2 𝑡𝑎𝑛(𝜋)
2
𝑍
𝑍𝑖𝑛 = 𝑍0 𝑍0 (39)
𝐿
Si 𝑍𝐿 = 0 alors 𝑍𝑖𝑛 → ∞
Et,
si 𝑍𝐿 → ∞ alors 𝑍𝑖𝑛 = 0
Il s’agit d’un circuit transformateur quart d’onde qui présente une impédance infinie s’il est
court-circuité à son extrémité et présente une impédance nulle s’il est ouvert à son extrémité.
10
Une partie de l’onde incidente est donc réfléchie, et une seconde partie est transmise par le
biais de la deuxième ligne. Ceci introduit un coefficient de transmission 𝑇 :
𝑉(𝑧) = 𝑉0+ 𝑒 −𝑗𝛽𝑧 (1 + 𝛤(𝑧)) pour 𝑧 < 0 superposition d’onde incidente et onde réfléchie
Et,
Et on définit :
𝐼𝐿 = −20𝐿𝑜𝑔10 |𝑇| : Pertes d’insertion (accouplement).
III. Calcul de Puissance
La puissance active transmise est l’une des formes de puissance en sinusoïdal. Elle représente
la puissance moyenne sur la ligne. En un point 𝑧 d’une ligne de transmission sans pertes
(𝑍0 réelle) , et en utilisant les courants et tension efficaces, la puissance active s’exprime par :
1
𝑃𝑚𝑜𝑦 = 2 ℛ𝑒 (𝑉(𝑧). 𝐼 ∗ (𝑧)) (42)
∗
1 𝑉0+
𝑃𝑚𝑜𝑦 = ℛ (𝑉0+ (𝑒 −𝑗𝛽𝑧 + 𝛤𝑒 𝑗𝛽𝑧
). ( 𝑍 (𝑒 −𝑗𝛽𝑧
− 𝛤𝑒 𝑗𝛽𝑧
)) )
2 𝑒 0
1 𝑉0+ .𝑉0+∗
𝑃𝑚𝑜𝑦 = 2 ℛ𝑒 ( (𝑒 −𝑗𝛽𝑧 + 𝛤𝑒 𝑗𝛽𝑧 )(𝑒 𝑗𝛽𝑧 − 𝛤 ∗ 𝑒 −𝑗𝛽𝑧 ))
𝑍0∗
1 𝑉0+ .𝑉0+∗
𝑃𝑚𝑜𝑦 = 2 ℛ𝑒 ( (1 − |𝛤|2 + 𝑗2(ℛ𝑒 (𝛤)𝑠𝑖𝑛(2𝛽𝑧) + 𝔩𝑚 (𝛤)𝑐𝑜𝑠(2𝛽𝑧))))
𝑍0∗
Ainsi : 11
2 2 2
1 |𝑉0+ | 1 |𝑉0+ | 1 |𝑉0+ |
𝑃𝑚𝑜𝑦 = 2 (1 − |𝛤|2 ) = −2 |𝛤|2 = 𝑃𝑖 − 𝑃𝑟 (43)
𝑍0 2 𝑍0 𝑍0
12
𝑍
- Le point (1,0) correspond à une impédance normalisée adaptée (𝑧 = 𝑍 = 1),
0
0
- Le point (0,0) correspond au court-circuit (𝑧 = 𝑍 = 0),
0
- Le grand cercle est gradué de 0 à 0.5. Le sens ‘’vers le générateur’’ correspond à celui
des aiguilles d’une montre.
IV.2. Utilisation de l’abaque de Smith
𝑍
- Représentation d’une impédance normalisée correspondant à 𝑧 = 𝑍 ,
0
- Lecture d’un coefficient de réflexion,
- Lecture du taux d’ondes stationnaires, 13
- Une fois une impédance de charge est normalisée et localisée sur l’abaque de Smith,
on fait une rotation de 2𝛽𝑧 sur le cercle de |Г| pour trouver l’impédance en un point 𝑧
quelconque de la ligne de transmission car |Г| est constant pour une ligne sans pertes,
- Représentation d’un déplacement sur la ligne : une rotation complète sur l’abaque de
𝜆
Smith correspond à un déplacement de sur la ligne de transmission vers la charge
2
dans le sens positif (anti-trigonométrique / horaire), vers le générateur dans le sens
négatif (trigonométrique / antihoraire) :
𝜆
2𝛽𝑧 = 2𝜋 d’où 𝑧 = 2
14
Exemple
Sur une ligne coaxiale fendue d’impédance caractéristique 50 𝛀 et terminée par une charge
𝑍𝐿 inconnue, on mesure un 𝑇𝑂𝑆 = 1.5 et on visualise l’allure du champ électrique
suivante. Pour déterminer la valeur de 𝑍𝐿 , on procède comme suit :
Les minimums du court-circuit sont nettement définis (𝜑𝐿 = 𝜋, 𝑙𝑚𝑖𝑛 = 0) et on mesure les
valeurs des minimums de tension (voir figure) à :
𝑧 = 0.2 𝑐𝑚, 2.2𝑐𝑚, 4.2 𝑐𝑚
Ainsi,
𝑙𝑚𝑖𝑛 = 4.2 − 2.72 = 1.48 𝑐𝑚
𝜆
Les minimums des ondes stationnaires se répètent chaque 2 :
𝜆
= 4.2 − 2.2 = 2 ⇒ 𝜆 = 4𝑐𝑚
2
2𝜋
𝜑𝐿 = 𝜋 + 2𝛽 𝑙𝑚𝑖𝑛 = 𝜋 + 2 𝑙𝑚𝑖𝑛 = 1.5𝑟𝑑 = 86𝑜
𝜆
On commence par tracer le cercle qui passe par TOS=1.5, l’impédance de charge 𝑍𝐿
1.48 𝑐𝑚
doit être positionnée sur ce cercle, elle est à 1.48 cm (≡ =
𝜆=4𝑐𝑚
0.37 [ ]𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑛𝑜𝑟𝑚𝑎𝑙𝑖𝑠é𝑒) du minimum de tension, on se déplace sur le cercle à
partir du minimum de tension de 0.37 de distance normalisée vers la charge, on lit :
17
𝑅𝐿
𝜋
𝑅𝐿 +𝑗𝑍1 𝑡𝑎𝑛( ) 𝜋 +𝑗𝑍1
𝑡𝑎𝑛( )
2 2
𝑍𝑖𝑛 = 𝑍1 𝜋 = 𝑍1 𝑍1
𝑍1 +𝑗𝑅𝐿 𝑡𝑎𝑛( ) 𝜋 +𝑗𝑅𝐿
2 𝑡𝑎𝑛( )
2
𝑍2
𝑍𝑖𝑛 = 𝑅1 (45)
𝐿
𝑍1 = √𝑍0 𝑅𝐿 = 70.7 Ω
A l’entrée du circuit transformateur :
𝑍 −𝑍
Г𝑖𝑛 = 𝑍0 +𝑍𝑖𝑛
0 𝑖𝑛
Et,
𝑍0 −𝑍𝑖𝑛
|Г𝑖𝑛 | = | |
𝑍0 +𝑍𝑖𝑛
𝑍0 = 50 Ω
𝑅 +𝑗𝑍 𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙)
𝑍𝑖𝑛 = 𝑍1 𝑍 𝐿+𝑗𝑅1𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙)
1 𝐿
𝜆0 𝑣𝑝
𝑙= = 4𝑓
4 0
2𝜋 2𝜋𝑓
𝛽= =
𝜆 𝑣𝑝
D’où :
𝜋 𝑓 𝜋 𝑓
𝑅𝐿 +𝑗𝑍1 𝑡𝑎𝑛( . ) 100+𝑗70.7𝑡𝑎𝑛( . )
2 𝑓0 2 𝑓0
𝑍𝑖𝑛 = 𝑍1 𝜋 𝑓 = 70.7 𝜋 𝑓
𝑍1 +𝑗𝑅𝐿 𝑡𝑎𝑛( . ) 70.7+𝑗100𝑡𝑎𝑛( . )
2 𝑓0 2 𝑓0
sous matlab
z0=50;
x=[0, 0.25, 0.5, 0.75, 1, 1.25, 1.5, 1.75, 2, 2.25, 2.5, 2.75, 3, 3.25,
3.5, 3.75, 4, 4.25, 4.5, 4.75, 5]; %x=f/f0 19
zin=70.7*(100+j*70.7.*tan(pi.*x/2))./(70.7+j*100.*tan(pi.*x/2));
rin=abs((z0-zin)./(z0+zin));
subplot(1,2,1)
plot(x,rin,'r*-')
ylabel('module []')
xlabel('fréquence normaliséé f/f0 []')
subplot(1,2,2)
plot(x,10*log10(rin),'r*-'),grid;
ylabel('module [dB]')
xlabel('fréquence normaliséé f/f0 []')
Cette méthode d’adaptation d’impédance est limitée à des impédances de charge réelles, mais
il est à noter qu’une impédance de charge complexe peut être transformée en impédance réelle
à travers une longueur adéquate de la ligne.
Г1 est un coefficient de réflexion partielle d’une onde incidente sur la charge 𝑍1 et provenant
de la ligne d’alimentation 𝑍0 .
𝑍 −𝑍
Г2 = 𝑍0 +𝑍1 = −Г1 (48)
0 1
Г2 est un coefficient de réflexion partielle d’une onde incidente sur la charge 𝑍0 et provenant
de la ligne 𝑍1 .
𝑅 −𝑍
Г3 = 𝑅𝐿+𝑍1 (49)
𝐿 1
Г3 est un coefficient de réflexion partielle d’une onde incidente sur la charge 𝑅𝐿 et provenant
de la ligne 𝑍1 .
2𝑍1
𝑇1 = 𝑍 (50)
1 +𝑍0
1
Г = Г1 − 𝑇1 𝑇2 Г3 . 1+Г
2 Г3
Г1 +Г1 Г2 Г3 −𝑇1 𝑇2 Г3
Г= (53)
1+Г2 Г3
21
2(𝑍12 −𝑅𝐿 𝑍0 )
Г= 𝑅 −𝑍
𝑍 −𝑍
(𝑍1 +𝑍0 )(𝑅𝐿 +𝑍1 )(1+( 0 1 )( 𝐿 1 ))
𝑍0 +𝑍1 𝑅𝐿 +𝑍1
Г = 0 ⇒ 𝑍1 = √𝑍0 𝑅𝐿
qui montre que l’adaptation est atteinte lorsque la superposition de toutes les réflexions
partielles vaut zéro.
VI. Désadaptation de la source et de la charge
Dans ce paragraphe, on étudie le cas général ou la source (générateur) et la charge peuvent
tous les deux avoir des impédances désadaptées (différentes) de la ligne de transmission. La
A la mémoire de Zoair Mohamed Haydar Fadhéla Otmane
Institut d’Aéronautique et des Etudes Spatiales
Master 1 : CNS-ATM Micro-ondes 2023/2024
22
de sorte que :
𝑍𝑖𝑛 1
𝑉0+ = 𝑉𝑔 𝑍 . 𝑗𝛽𝑙 +𝛤 𝑒 −𝑗𝛽𝑙 )
(56)
𝑖𝑛 +𝑍𝑔 (𝑒 𝐿
𝑍0 𝑒 −𝑗𝛽𝑙
𝑉0+ = 𝑉𝑔 . 𝑍 . 1−Г −𝑗2𝛽𝑙 (57)
0 +𝑍𝑔 𝐿 Г𝑔 𝑒
Avec,
𝑍𝑔 −𝑍0
Г𝑔 = 𝑍 (58)
𝑔 +𝑍0
1+|𝛤 |
𝑇. 𝑂. 𝑆 = 1−|𝛤𝐿 |
𝐿
2
1 2 𝑍𝑖𝑛 1
𝑃 = 2 |𝑉𝑔 | . |𝑍 | . 𝑅𝑒 (𝑍 ) (59)
𝑖𝑛 +𝑍𝑔 𝑖𝑛
2 2 2
1 𝑅𝑖𝑛 +𝑋𝑖𝑛 𝑖𝑛 𝑅
𝑃 = 2 |𝑉𝑔 | . 2 2 . 𝑅2 +𝑋 2
(𝑅𝑖𝑛 +𝑅𝑔 ) +(𝑋𝑖𝑛 +𝑋𝑔 ) 𝑖𝑛 𝑖𝑛
1 2 𝑅𝑖𝑛
𝑃 = 2 |𝑉𝑔 | . 2 2 (60)
(𝑅𝑖𝑛 +𝑅𝑔 ) +(𝑋𝑖𝑛 +𝑋𝑔 )
Dans ce qui suit, l’impédance du générateur 𝑍𝑔 sera fixe et on considère trois cas
d’impédance de charge.
Charge adaptée à la ligne
Lorsque la charge est adaptée à la ligne de transmission, nous avons :
𝑍𝐿 = 𝑍0 ⇒ Г𝐿 = 0, 𝑇. 𝑂. 𝑆 = 1, 𝑍𝑖𝑛 = 𝑍0
Et la puissance délivrée à la charge s’écrit :
1 2 𝑍0
𝑃 = 2 |𝑉𝑔 | . 2 (61)
(𝑍0 +𝑅𝑔 ) +𝑋𝑔 2
des ondes stationnaires auront lieu sur la ligne puisque Г𝐿 n’est pas nul et la puissance
délivrée à la charge est :
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1 2 𝑅𝑔
𝑃 = 2 |𝑉𝑔 | . 4(𝑅2 +𝑋 2 ) (63)
𝑔 𝑔
Adaptation Conjuguée
Les deux cas précédents montrent qu’on est amené à optimiser 𝑍𝑖𝑛 pour atteindre un transfert
maximal de puissance à la charge pour une impédance 𝑍𝑔 donnée (fixe). Pour cela, on dérive
l’expression (60) par rapport aux parties réelle et imaginaire de 𝑍𝑖𝑛 :
2 2
𝜕𝑃 1 2 (𝑅𝑖𝑛 +𝑅𝑔 ) +(𝑋𝑖𝑛 +𝑋𝑔 ) −2𝑅𝑖𝑛 (𝑅𝑖𝑛 +𝑅𝑔 )
= 2 |𝑉𝑔 | 2 2 2
𝜕𝑅𝑖𝑛 ((𝑅𝑖𝑛 +𝑅𝑔 ) +(𝑋𝑖𝑛 +𝑋𝑔 ) )
24
𝜕𝑃 2 2
=0⇒ −𝑅𝑖𝑛 + 𝑅𝑔2 + (𝑋𝑖𝑛 + 𝑋𝑔 ) = 0 (64.a)
𝜕𝑅𝑖𝑛
𝜕𝑃
= 0 ⇒ 𝑅𝑖𝑛 (𝑋𝑖𝑛 + 𝑋𝑔 ) = 0 (64.b)
𝜕𝑋𝑖𝑛
D’où :
𝑍𝑖𝑛 = 𝑍𝑔∗ (65)
Cette condition est connue par l’adaptation conjuguée. Il en résulte un transfert de puissance
maximal vers la charge pour une impédance de générateur fixe. La puissance délivrée s’écrit :
1 2 1
𝑃 = 2 |𝑉𝑔 | . 4𝑅 (66)
𝑔
La puissance exprimée par l’équation (66) est supérieure ou égale aux puissances exprimées
par les équations (61) et (63). Il est à noter que les coefficients de réflexion Г𝐿 , Г𝑔 et Г
peuvent ne pas être nuls, mais dans certains cas les réflexions multiples sur une ligne
désadaptée peuvent s’ajouter en phase pour délivrer une puissance vers la charge supérieure à
celle délivrée par une ligne sans réflexions.
VII. Lignes de transmission avec pertes
Les lignes de transmission ont des pertes à cause de leur conductivité finie et/ou des
diélectriques à pertes. Généralement, ces pertes sont faibles et dans de nombreux problèmes
pratiques, elles sont négligées. Mais d’autres fois l’effet des pertes peut être très important, en
exemples l’atténuation sur une ligne de transmission, un bruit sur la ligne ou une dégradation
du facteur de qualité d’un circuit résonateur. Pour cela, on considère dans ce qui suit l’effet
des pertes sur le comportement d’une ligne de transmission.
VII.1. Ligne de transmission à faibles pertes
Lorsque les pertes sont faibles, quelques approximations peuvent être faites pour simplifier les
expressions des paramètres 𝛾 et 𝑍0 d’une ligne de transmission. L’expression générale de la
constante de propagation 𝛾 est :
𝑅 𝐺
𝛾 = √𝑗𝜔𝐿𝑗𝜔𝐶 (1 + 𝑗𝜔𝐿) (1 + 𝑗𝜔𝐶 )
𝑅𝐺 𝑅 𝐺
𝛾 = 𝑗𝜔√𝐿𝐶√1 − 𝜔2𝐿𝐶 − 𝑗 (𝜔𝐿 + 𝜔𝐶) (68)
25
Avec l’hypothèse des faibles pertes, on peut supposer 𝑅 ≪ 𝜔𝐿, 𝐺 ≪ 𝜔𝐶 et 𝑅𝐺 ≪ 𝜔2 𝐿𝐶 et on
écrit :
𝑅 𝐺
𝛾 ≅ 𝑗𝜔√𝐿𝐶√1 − 𝑗 (𝜔𝐿 + 𝜔𝐶)
𝜔√𝐿𝐶 𝑅 𝐺
𝛾≅ (𝜔𝐿 + 𝜔𝐶) + 𝑗𝜔√𝐿𝐶 = 𝛼 + 𝑗𝛽
2
tel que :
1 𝐶 𝐿 1 𝑅
𝛼 = 2 (𝑅√𝐿 + 𝐺√𝐶) = 2 (𝑍 + 𝐺𝑍0 ) (69.a)
0
𝛽 = 𝜔√𝐿𝐶 (69.b)
et,
𝐿
𝑍0 = √𝐶 (70)
𝑅2 2𝑅
𝛾 = 𝑗𝜔√𝐿𝐶 √1 − 𝜔2𝐿2 − 𝑗 𝜔𝐿
𝑅
𝛾 = 𝑗𝜔√𝐿𝐶 (1 − 𝑗 𝜔𝐿)
𝐶
𝛾 = 𝑅√𝐿 + 𝑗√𝐿𝐶𝜔 (72)
𝐶
Avec, 𝛽 = √𝐿𝐶𝜔 est une fonction linéaire de la fréquence. 𝛼 = 𝑅√𝐿 ne dépend pas de la
fréquence, ce qui signifie que toutes les composantes fréquentielles d’un signal à transmettre
seront atténuées de la même quantité.
Ainsi, la ligne de transmission sans distorsions est une ligne à pertes capable de propager une
enveloppe de modulation (un signal) sans distorsion. L’obtention d’une ligne de transmission
satisfaisant la condition (71) nécessite souvent que 𝐿 soit augmentée (renforcée) par l’addition
de séries de bobines espacées périodiquement le long de la ligne.
VII.3. Ligne de transmission à pertes avec terminaison
On considère une ligne de transmission à faibles pertes, de longueur 𝑙 et terminée sur une
charge d’impédance 𝑍𝐿 . On suppose pour cette ligne une constante de propagation
𝛾 complexe et une impédance caractéristique 𝑍0 approximativement réelle.
Les expressions des courants et voltages pour ce cas s’écrivent selon les équations (22) et
(23) :
𝑉(𝑧) = 𝑉0+ (𝑒 −𝛾𝑧 + Г𝐿 𝑒 𝛾𝑧 ) (73.a)
𝑉0+
𝐼(𝑧) = (𝑒 −𝛾𝑧 − Г𝐿 𝑒 𝛾𝑧 ) (73.b)
𝑍0
1 𝑉0+ 𝑉0+∗
𝑃𝑖𝑛 = 2 ℛ𝑒 ( (𝑒 2𝛼𝑙 + Г𝐿 𝑒 −𝑗2𝛽𝑙 − Г∗𝐿 𝑒 𝑗2𝛽𝑙 − Г𝐿 Г∗𝐿 𝑒 −2𝛼𝑙 ))
𝑍0
2
1 |𝑉0+ |
𝑃𝑖𝑛 = 2 ℛ𝑒 ( (𝑒 2𝛼𝑙 − |Г𝐿 |2 𝑒 −2𝛼𝑙 + 𝑗2𝐼𝑚 (Г𝐿 )𝑐𝑜𝑠(2𝛽𝑙) − 𝑗2𝑅𝑒 (Г𝐿 )𝑠𝑖𝑛(2𝛽𝑙)))
𝑍0
D’où :
2
1 |𝑉0+ |
𝑃𝑖𝑛 = 2 (𝑒 2𝛼𝑙 − |Г𝐿 |2 𝑒 −2𝛼𝑙 )
𝑍0
2
1 |𝑉0+ |
𝑃𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠 = 𝑃𝑖𝑛 − 𝑃𝐿 = 2 ((𝑒 2𝛼𝑙 − 1) + (1 − 𝑒 −2𝛼𝑙 )|Г𝐿 |2 ) (78)
𝑍0
Avec, le premier terme qui correspond aux pertes en puissance de l’onde incidente et le
second terme qui correspond aux pertes en puissance de l’onde réfléchie. Les deux termes
augmentent avec l’atténuation 𝛼.
VII.4. Calcul de l’atténuation par la méthode de perturbation
La méthode de perturbation est une technique standard et utile pour déterminer la constante
d’atténuation 𝛼 sur une ligne de transmission à faibles pertes. Elle est fondée sur l’hypothèse
que les champs d’une ligne de transmission à pertes ne sont pas très différents des champs 28
d’une ligne sans pertes d’où le nom de ‘’perturbation’’. En absence de réflexions, la puissance
en un point 𝑧 sur une ligne de transmission à pertes s’écrit :
2
1 1 𝑉0+ 1 |𝑉0+ |
𝑃(𝑧) = 2 ℛ𝑒 (𝑉(𝑧). 𝐼 ∗ (𝑧)) = 2 ℛ𝑒 ((𝑉0+ (𝑒 −𝛾𝑧 )). (𝑒 −𝛾𝑧 )∗ ) = 𝑒 −2𝛼𝑧
𝑍0 2 𝑍0
de la forme :
𝑃(𝑧) = 𝑃0 𝑒 −2𝛼𝑧 (79)
Avec 𝑃0 est la puissance au plan 𝑧 = 0 et 𝛼 la constante d’atténuation. Pour déterminer 𝛼, on
définit les pertes en puissance par unité de longueur sur la ligne de transmission par :
−𝜕𝑃(𝑧)
𝑃𝑝 (𝑧) = = 2𝛼𝑃0 𝑒 −2𝛼𝑧 = 2𝛼𝑃(𝑧)
𝜕𝑧
Ainsi,
𝑃𝑝 (𝑧) 𝑃𝑝 (0)
𝛼= = (80)
2𝑃(𝑧) 2𝑃0
𝑃𝑝 peut être calculée à partir des équations des champs sur la ligne de transmission sans
pertes. Elle peut correspondre aux pertes du conducteur et aux pertes du diélectrique.
VIII. Matrice de dispersion S
La matrice de dispersion S composée de paramètres 𝑆𝑖𝑗 est le moyen le plus commun pour
effectuer l’analyse d’un réseau hyperfréquences :
- 𝑖 ≡ port de sortie,
- 𝑗 ≡ port d’entrée.
On appelle réseau hyperfréquences un dispositif composé d’un ou plusieurs ports. Chaque
port peut transmettre (faire passer), absorber ou réfléchir de l’énergie hyperfréquences.
Exemples :
- Une antenne est un dispositif à un port,
- Un filtre et un amplificateur sont des dispositifs à deux ports,
- Un coupleur directionnel et un mixeur sont des dispositifs à trois ports.
Un réseau hyperfréquences peut être analysé par injecter de l’énergie hyperfréquences dans
un port donné et mesurer le niveau d’énergie qui apparait au même port (énergie réfléchie) ou
bien aux autres ports (dans le cas d’un dispositif multiports) dans une bande de fréquences.
Souvent un signal est injecté dans un port en un temps donné sauf dans certains cas
particuliers. Cette analyse s’effectue en utilisant des instruments appelés analyseurs de
réseaux.
𝑏
𝑆11 = 𝑎1 | 𝑙𝑜𝑟𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑎2 = 0
1
𝑆11 est une mesure de réflexion à l’accès 1, qui représente un coefficient de réflexion (𝑆11 =
𝛤1) lorsque l’accès 2 est connecté à une charge adaptée.
𝑏
𝑆12 = 𝑎1 | 𝑙𝑜𝑟𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑎1 = 0
2
𝑆12 est une mesure de réflexion à l’accès 1, qui représente un coefficient de transmission
(𝑆12 = 𝑇1) de l’accès 2 vers l’accès 1.
𝑏
𝑆21 = 𝑎2 | 𝑙𝑜𝑟𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑎2 = 0
1
𝑆21 est une mesure de réflexion à l’accès 2, qui représente un coefficient de transmission
(𝑆21 = 𝑇2 ) de l’accès 1 vers l’accès 2.
𝑏
𝑆22 = 𝑎2 | 𝑙𝑜𝑟𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑎1 = 0
2
𝑆22 est une mesure de réflexion à l’accès 2, qui représente un coefficient de réflexion (𝑆22 =
𝛤2 ) lorsque l’accès 1 est connecté à une charge adaptée.
Propriétés
- Les paramètres S peuvent être représentés par une matrice NxN, avec N le nombre de
ports,
- Les paramètres S sont complexes avec module et phase,
- Les coefficients de réflexion 𝑆𝑖𝑖 peuvent être tracés sur l’abaque de Smith,
- Les paramètres S peuvent être cascadés pour prévoir la réponse d’un système global.