Copie Economie Du Gabon
Copie Economie Du Gabon
Copie Economie Du Gabon
L’exploitation des ressources du sous –sol gabonais tourne essentiellement autour du manganèse et du
pétrole
1) L’exploitation minière
L’activité minière a connu une légère embellie ses dernières années. Elle est essentiellement basée sur
l’exploitation du manganèse et de l’or. Les autres minerais du pays n’étant pas encore exploite. La Compagnie
Minière de l’Ogooué (COMILOG) extrait 90 % (4millions de tonnes de manganèse) et assure une première
transformation dans son Complexe Métallurgique de Moanda. Ce centre métallurgique produit du manganèse
métal électrolyte et du syloco-manganèse utilise dans la production de l’acier. Le reste de la production est
effectué par la Compagnie Chinoise Industrielle des mines Hangzhou (CICMHZ) et de l’entreprise indienne
Nouvelle Gabon Mining (NGM). En dehors du manganèse, le Gabon exploite de l’or en petite quantité soit 2
tonnes par an. L’activité minière est détenue principalement par la société Marocaine Managem. Le reste étant
attribuable aux mineurs artisanaux.
2) L’exploitation pétrolière et gazière
Avec plus de 70 millions de barils en 2021, le Gabon est le 5e producteur de pétrole et le 13 e de gaz en
Afrique subsaharienne, malgré le ralentissement de l’activité du secteur pétrolier (baisse de la production
nationale et recul des exportations). L’exploitation pétrolière et gazière se concentre le long du littoral
atlantique (Ogooué Maritime, Moyen –Ogooué, Ngounie et Nyanga). Cette activité est assurée par de
nombreuses entreprises étrangères comme le groupe Total energy, Perenco, Addax petroleum, Maurel and
Prom etc. L’essentiel de la production pétrolière est exporté. La Société Gabonaise de Raffinerie (SOGARA)
produit du fuel, du bitume, du gasoil, de l’essence, du kérosène et d’autres hydrocarbures comme le pétrole
lampant et le gaz liquéfie. La distribution locale est assurée quant à elle par la Société Gabonaise d’entreposage
des Produits Pétroliers (SGEPP), Petro Gabon, etc.
La vivacité de ses deux secteurs de l’économie repose sur de nombreux atouts
Les nombreuses difficultés de ces secteurs tentent d’être résorber afin de renforcer leur apport dans le
développement économique du pays.
1) Les limites des secteurs miniers et pétroliers
Le secteur pétrolier fait face :
- A la chute de la production (lié au vieillissement des anciens champs pétroliers ; à l’absence et ou à la
mise en exploitation de nouveaux champs ; au désengagement de certaines grandes entreprises
pétrolières comme Total Energy, Shell);
- A la faiblesse de la capacité de transformation des industries pétrolières et minières. D’où la
nécessité de s’approvisionner à l’extérieur pour satisfaire à la demande locale en gasoil.
- A la faiblesse en offre d’emploi directe, à cause du haut niveau de technologie utilisé dans le secteur
pétrolier.
- Aux problèmes environnementaux (pollution des eaux, des cours d’eaux, de l’air, des sols,
déforestation. Et au gaspillage (plus de 90 % de la production de gaz est réinjecté dans le sous-sol ou
brulé faute de débouchées économiques) ;
- A la fluctuation des prix (cours du pétrole);
- A la fluctuation de la demande
Le secteur minier rencontre également des faiblesses :
- Difficultés d’acheminement des minerais (lié au mauvais état des infrastructures routières et
ferroviaires qui occasionnent des pertes ;
- Une bonne partie de l’activité minière échappe au contrô le de l’É tat (selon le gouvernement gabonais en
2021, environ 4 tonnes d’or sont illégalement exporté chaque année ;
- Le Gabon ne dispose pas d’une expertise locale, des équipements adéquats et des capitaux pour
exploiter son potentiel minier d’où sa dépendance vis-à -vis des entreprises étrangères.
NB/ comme pour le secteur pétrolier, le secteur minier fait aussi face à des problèmes conjoncturels .
Conclusion
Le sous-sol gabonais est riche en ressource minière et énergétique. Ce potentiel est l’atout majeur du
développement économique du Gabon. Cependant, les secteurs pétroliers et miniers sont encore
embryonnaires avec des activités essentiellement extractives. Pour mieux tirer avantage de ces secteurs, l’É tat
gabonais devrait entreprendre de nombreux investissements dans les équipements et la formation du
personnel.
La redynamisation des secteurs miniers et pétroliers suffit-elle à développer l’économie gabonaise ?