2016 02 04 Misser
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dans le Copperbelt
François Misser1
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Journaliste et chercheur spécialisé depuis une trentaine d’années sur l’Afrique centrale, les
ressources naturelles et leurs relations avec le pouvoir et les questions énergétiques.
2
Depuis le démembrement de cette ancienne province en quatre « provincettes », en
juillet 2015, le terme a perdu son contenu administratif. Nous l’employons ici dans un sens
politique et géographique.
96 Conjonctures congolaises 2016
3
En vertu d’un avenant à la convention de joint venture du 22 avril 2008, signé le
26 juin 2008, l’actionnariat de la Sicomines est composé comme suit : Gécamines 20 %,
Simco Sprl (filiale de Gécamines) 12 %, China Railway Group Hong Kong 22 %, China
Railway Resources Development 6 %, China Metallurgical Group Corporation 20 %,
Sinohydro Group 16 %, Sinohydro Harbour Co. 4 %.
98 Conjonctures congolaises 2016
a) L’électricité
Cela vaut pour le coût de l’énergie, renchéri par l’insuffisance de la capa-
cité de génération électrique qui limite l’essor de la production. La Chambre
estime, en effet, qu’il est « plus qu’urgent » de trouver des solutions, à court
et moyen terme, pour résorber la pénurie d’énergie électrique afin de per-
mettre aux miniers d’atteindre leurs objectifs de production. Les statistiques
de la Banque centrale du Congo (BCC 2016) révèlent, à cet égard, une ano-
malie spectaculaire. Alors que la production nationale de cuivre a plus que
doublé entre 2010 et 2014, passant de 497 537 tonnes à près de 1,03 million
de tonnes, durant la même période, la production d’électricité n’a progressé
que de 17 %, de 7,45 à 8,72 millions de MWh. En termes de capacité, on
constate que l’offre de la Société nationale d’électricité (SNEL) s’est accrue
d’un peu plus de 50 %, d’environ 400 MW à 600 MW, en 2014, alors que la
demande de l’industrie minière katangaise s’est, entre-temps, envolée d’en-
viron 480 MW à plus de 1100 MW, suivant à peu près l’accroissement du
volume de la production (FEC, Chambre des Mines 2015b). Conclusion :
l’écart s’est agrandi de 420 MW.
Dans un communiqué daté du 20 juin 2015, la chambre des Mines éva-
luait le déficit de génération pour l’industrie minière du Katanga à 600 MW,
même en prenant en compte, en plus de l’apport de la SNEL, celui des four-
nitures de la Zambian Electricity Supply Corporation (ZESCO), oscillant
entre 50 MW et 100 MW, qui se sont taries après 2015. Plus tard dans l’année,
la Chambre a averti que la baisse enregistrée en 2015 pourrait se poursuivre
jusqu’en 2020 si aucune solution n’est trouvée d’ici là pour la production et
la distribution d’électricité aux sociétés minières (FEC, Chambre des Mines
2015). La Chambre n’anticipait, en effet, un excédent de l’offre par rap-
port à la demande sur le réseau sud de la SNEL qu’après cette date (FEC,
Chambre des Mines 2015b).
Selon la Chambre, le déficit énergétique a été responsable, en 2015, d’une
perte de production de 50 000 tonnes par rapport à 2014, correspondant à
5 % du volume de la production, ainsi qu’à un surcoût de 1000 dollars/
tonne de cuivre pour la consommation de diesel (équivalent à 20 % du prix
de la tonne sur le marché international). Et la Chambre énumérait plusieurs
conséquences négatives : nombre élevé de pannes, longs délais de rétablis-
sement du courant et détérioration du service à la clientèle haute tension.
Dans son rapport 2014, la Chambre avait évalué à 210 millions de dollars la
perte en termes de chiffre d’affaires résultant de ce déficit, et à 65 millions
de dollars le manque à gagner pour l’État, en termes d’impôts non perçus.
Selon la SNEL, les causes du déficit sont multiples. Elles vont de la
demande croissante des industries minières à la capacité limitée des centrales
électriques existantes de Nzilo et de Nseke, provoquée par l’étiage sévère
du fleuve Congo et, d’autre part, au long délai requis pour l’exécution des
programmes de réhabilitation des groupes des centrales d’Inga et d’Inga II.
Les causes multiples du ralentissement de l’activité dans le Copperbelt 101
des groupes miniers qui se sont organisés pour évacuer le cuivre par camion
via Dar es-Salaam, en Tanzanie, ou via Durban (Afrique du Sud)
De façon générale, l’indice de performance des infrastructures congolaises
est très bas. Selon une étude de PricewaterhouseCoopers, les performances
logistiques ont même diminué entre 2010 et 2012. Le pays est tombé du 85e
au 143e rang sur 155 dans l’indice de la Banque mondiale (PwC 2013). En
2010, dans un rapport coparrainé par la Banque internationale pour la recons-
truction et le développement, la Banque mondiale relevait que le réseau de
la SNCC offrait des conditions de transport très mauvaises, avec des vitesses
moyennes de convois allant de 10 km/h à 35 km/h. Le coût du fret était alors
le plus élevé d’Afrique centrale avec 12,5 cents de dollar/tonne/km contre
10,7 cents sur le Chemin de fer Congo-Océan (Brazzaville-Pointe-Noire),
2,5 cents sur le réseau de la Société d’Exploitation du Trans-Gabonais, et
5,2 cents sur Camrail. Les tarifs SNCC sont aussi trois fois supérieurs à ceux
d’Afrique australe, relève la Banque (International Bank for Reconstruction
and Development/World Bank 2010).
Des progrès ont été accomplis, en 2016, dans l’évacuation des mine-
rais par chemin de fer, mais ils sont très lents (Africa Mining Intelligence
2016e). Quelque 45 000 traverses ont été posées entre les gares de Tenke et
de Kisanfu, distantes de 40 km, dans le cadre du plan de redressement de la
SNCC, pour le « Projet de transport multi-modal » financé par la Banque
mondiale, doté de 373,85 millions de dollars. La ligne était vétuste et de
surcroît endommagée par les déraillements intentionnels provoqués par les
creuseurs pour récupérer les minerais contenus dans les wagons renversés.
Selon un bilan datant de juin 2016, la réhabilitation des 1300 km vers la
frontière angolaise, vers le Kasaï et Kalemie ainsi que de 600 wagons est
en bonne voie. Mais le directeur des opérations de la Banque mondiale au
Congo, Moustapha Ndiaye estimait le rythme des décaissements trop lents,
lors d’une revue du portefeuille des projets de son institution, le 22 juin 2016.
Le résultat attendu de ce programme, qui doit être finalisé en deux ans, est la
réduction de 13 à 5 jours du temps de transport entre Kolwezi et la frontière
zambienne. Ces développements sont très attendus par l’industrie. Le pré-
sident provincial de la FEC de l’ex-Katanga, Eric Monga, estime, en effet,
que le rail demeure le moyen de transport le plus économique. Ivanhoe,
promoteur du projet Kamoa (cuivre et cobalt) attend la réouverture du trafic
ferroviaire entre Kolwezi et Dilolo pour évacuer ses marchandises vers le
port angolais de Lobito et délaisser ainsi celui de Durban.
En définitive, l’espoir exprimé en 2015 par les présidents des conseils
d’administration du port minéralier de Lobito, Anapaz Neto, et du Caminho
de Ferro de Benguela (CFB), José Carlos Gomes, d’une réouverture en
2016 du trafic entre le Copperbelt et l’Atlantique n’a pas été rencontré. La
remise en service, en février 2015, des 1340 km du CFB par China Railway
entre Lobito et le poste-frontière de Dilolo ne s’est pas encore accompagnée
Les causes multiples du ralentissement de l’activité dans le Copperbelt 103
4
http://www.rfi.fr/emission/20160910-albert-yuma-mulimbi-grand-invite-economie
(consulté le 21 septembre 2016).
Les causes multiples du ralentissement de l’activité dans le Copperbelt 107
5
http://www.rfi.fr/emission/20160604-rdc-ponyo-mapon-premier-ministre-situation-
economique-matieres-premieres (consulté le 21 septembre 2016).
6
Le Natural Resources Governance Institute est financé par les Fondations Bill & Melinda
Gates, Open Society (George Soros) et Ford, la Banque mondiale, le Department for
International Development britannique, la Gesellschaft für Zusammenarbeit allemande,
ainsi que par les gouvernements australien, suisse et norvégien.
108 Conjonctures congolaises 2016
7
Entretien avec l’auteur, le 8 septembre 2016.
Les causes multiples du ralentissement de l’activité dans le Copperbelt 109
8
China Minmetals détient à travers sa filiale MMG (anciennement Minerals and Metals
Group) la concession de Kinsevere qui a produit en 2014 580,169 tonnes de cathodes de
cuivre.
110 Conjonctures congolaises 2016
9
752 millions de tonnes d’une teneur de 2,67 %.
Les causes multiples du ralentissement de l’activité dans le Copperbelt 111
3.3. Kinshasa veut avoir son mot à dire dans les transactions
offshore
Les autorités congolaises, à défaut de pouvoir infléchir la tendance
lourde à la prise de contrôle d’un nombre croissant d’actifs par des sociétés
chinoises, souhaitent toutefois avoir leur mot à dire dans le choix de leur
partenaire.
En mai 2016, tombe la nouvelle de la vente à la China Molybdenum Co.
(CMOC) par l’Américain Freeport-McMoran de sa participation majoritaire
(56 %) dans Tenke Fungurume, scellant l’abandon d’un des derniers pans de
l’industrie du Katanga encore détenu par une société occidentale, dont les
réserves, estimées à 3,74 millions de tonnes de cuivre et 864 000 tonnes de
cobalt10, en font le projet le plus important en cours d’exploitation. Selon des
insiders, le motif de la cession a peu de rapport avec l’évolution du marché
du cuivre, mais serait plutôt inspiré par le besoin de compenser des décisions
malencontreuses de l’ancien patron de Freeport, Jim Moffet, responsable
d’investissements infructueux dans le secteur pétrolier des Caraïbes (La
Libre Belgique 2016). Le montant réel de la transaction concernant le rachat
des parts de Freeport dans la Société minière de Tenke-Fungurume (SMTF)
dépasserait les 4 milliards de dollars. Car l’accord prévoit la cession, avant
la fin de 2016, de ces participations pour 2,65 milliards de dollars et la
reprise par CMOC de 2 milliards de dollars de dettes de la filiale à 70 % de
Freeport, TF Holding, immatriculée aux Bermudes, détentrice de 80 % des
parts de SMTF, et dont l’actionnaire minoritaire est Lundin Mining.
Mais la Gécamines, qui possède 20 % dans STMF, ne souhaite pas être
mise devant le fait accompli. Dans un communiqué, elle se déclare « éton-
née » d’apprendre la nouvelle de la cession de sa participation dans le
gisement par Freeport dans la presse et décide « de faire examiner par ses
conseils les termes annoncés de l’opération au regard de ses droits en vertu
des accords la liant directement ou indirectement à Freeport-McMoran »
(Africa Mining Intelligence 2016b). L’entreprise d’État congolaise entend
faire jouer un droit de préemption sur les parts que Freeport voudrait céder.
Freeport conteste, arguant que la vente porte sur les actions de TF Holdings,
société enregistrée aux Bermudes, mais qu’elle ne change pas la structure de
l’actionnariat de la SMTF. En fait, indique un insider à La Libre Belgique,
la Gécamines essaie de négocier un dédommagement, dans une conjoncture
difficile, marquée non seulement par la baisse des cours du cuivre, mais
aussi par les résultats très décevants de l’ancienne société paraétatique dont
la production propre a dépassé à peine 16 000 tonnes de cuivre en 2015
contre plus de 36 000 tonnes en 2012, selon la Banque centrale du Congo.
10
www.lundinmining.com/i/pdf/summary_report_tenke_fungurume.pdf (consulté le
20 septembre 2016).
112 Conjonctures congolaises 2016
11
http://www.rfi.fr/emission/20160910-albert-yuma-mulimbi-grand-invite-economie
(consulté le 19 septembre 2016).
Les causes multiples du ralentissement de l’activité dans le Copperbelt 113
12
www.forrestgroup.com/fr/congo-energy.html (consulté le 23 septembre 2016).
Les causes multiples du ralentissement de l’activité dans le Copperbelt 117
13
http://fr.africatime.com/articles/zambie-northwest-rail-company-sassocie-grindrod-pour-
developper-le-chemin-de-fer (consulté le 23 septembre 2016).
118 Conjonctures congolaises 2016
a été mis sur pied. Ce couloir est considéré comme une option suffisamment
sérieuse par les compagnies minières du Copperbelt congolais pour que soit
envisagée la création d’un secrétariat permanent du corridor à l’horizon
décembre 201714. Il présente deux options : celle d’une liaison routière tout
le long des 2500 km du parcours et celle d’un transport ferroviaire jusqu’à
Livingstone (Zambie), avec une rupture de charge pour effectuer la liaison
par camions jusqu’à Grootfontein (Namibie), d’où les produits miniers sont
expédiés par voie ferrée jusqu’à Walvis Bay.
b) La Chine ouvre la voie de l’Est
Comme dans le domaine de l’énergie avec Sinohydro, la Chine s’impose
dans le domaine de la logistique en tant que partenaire crucial. Il s’agit,
en effet, pour la Chine de prendre en main la réhabilitation et la gestion
du mythique « Tanzania-Zambia Railway » (Tazara) ou « Uhuru railway »,
construit dans les années 1970 et reliant le port de Dar es-Salaam à la ville
zambienne de Kapiri-Mposhi, en vertu d’un accord conclu en mai entre des
représentants des trois pays (Chine, Tanzanie et Zambie) dans la capitale
tanzanienne (Afrique Asie 2016).
Comme en Angola, la mise en œuvre est confiée à China Railway, égale-
ment représentée dans le capital de Sicomines. Au-delà d’une réhabilitation,
il est question de l’expansion du projet, avec la construction de plusieurs bre-
telles reliant la voie ferrée originale au nouveau port tanzanien de Bagamoyo,
mais aussi au Malawi, au Rwanda et au Burundi. Le Gouvernement tanza-
nien travaille déjà avec la Chine sur le projet de construction du port de
Bagamoyo et de sa zone économique spéciale (ZES), laquelle sera reliée
par une ligne de 40 km au Tazara. L’un des principaux défis du chantier de
la réhabilitation sera l’installation d’un écartement homogène sur la tota-
lité des 1860 km de la ligne, actuellement divisée en deux tronçons (l’un
à écartement métrique et l’autre de 1,067 m, comme dans les autres pays
d’Afrique australe).
14
http://www.transportworldafrica.co.za/2016/06/20/wbnldc-member-states-sign-transport-
agreement/ (consulté le 22 septembre 2016).
120 Conjonctures congolaises 2016
Conclusion
Les efforts réels des principaux acteurs privés du secteur minier du
Copperbelt de se doter des infrastructures nécessaires à satisfaire les besoins
de l’industrie et des projets d’expansion, combinés à l’importance des gise-
ments et à la qualité de leurs teneurs, font croire à la capacité de générer une
nouvelle croissance dans l’exploitation minière au Katanga. Mais toute la
question est celle des délais. Dans la meilleure des hypothèses, la construc-
tion des barrages et des voies ferrées envisagés prendra plusieurs années.
Entre-temps, l’industrie minière devra continuer à supporter le coût d’une
énergie chère et parfois erratique ainsi que des délais de transport trop longs
et érodant la compétitivité. Si les cours continuent à se situer au-dessous
des 5000 dollars/tonne de cuivre, le pari sera difficile. En outre, si le Congo
ne renoue pas rapidement avec la stabilité politique, il est à craindre que
les investisseurs ne se ruent pas pour mener à bien leurs projets miniers ou
d’infrastructures, et attendent des jours meilleurs. Un arbitrage définitif sur
le Code minier contribuerait aussi à clarifier la situation et à mettre fin aux
spéculations inhibitrices de décisions d’investissement.
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la route de Richard Muyej ».
15
Dans une analyse publiée en mai 2008 sous le titre « République démocratique du Congo.
La bonne gouvernance dans le secteur minier comme facteur de croissance », la Banque
mondiale relève qu’en 2002, la productivité de la Gécamines de 0,83 tonnes/an de cuivre
par employé, était plus de cent fois inférieure à celle de la Codelco (96,42 tonnes/employé).
Les causes multiples du ralentissement de l’activité dans le Copperbelt 123
Africa Mining Intelligence. 2016b (17 mai). « La Gécamines tique sur la cession de
Tenke à China Molybdenum ».
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chemin de fer vers Lobito ».
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