L'Infection Des Pertes

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université Ahmed DRAÏA - Adrar

Code :

Faculté des Sciences et de la Technologie


Département de Sciences de la Nature et de la Vie
Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme de Master en :

Filière : Sciences Biologique

Spécialité : Biochimie Appliquée

Thème :
L'infection des pertes chez les femmes

Préparé par :

ELKOUZANI Aziza
HANNI Hanane
SOUDANI Zahia

Membres de jury d’évaluation :

M. BOUSLAH Yahia Président MCB Univ. Adrar


M. MESSAOUDI Mohammed Encadreur MAB Univ. Adrar

M. ZAIDI Raouf Examinateur MCB Univ. Adrar


Année Universitaire : 2021/2022
Remerciement
Tout d'abord, nous voudrions remercier Dieu Tout-Puissant de m'avoir donné la santé, la volonté, le
courage et la patience pour compléter ma formation et pour la possibilité de faire ce travail de
recherche.

Nous tenons à adresser nos sincères remerciements à notre encadrant, le Dr MESSAOUDI


Mohammed pour sa gentillesse et son aide précieuse à notre égard et pour ses commentaires et
conseils avisés qui nous ont permis de mener à bien ce travail.

Nous remercions tous les membres du jury d'avoir accepté d'étudier ce travail.

Nous remercions également tout le personnel du laboratoire d'analyses biologiques et


microbiologiques

de l'hôpital Ibn SINA – Adrar

Merci beaucoup au Dr MEBARKI et à son épouse, le Dr Bouslimani, propriétaire du laboratoire

d'analyses médicales, pour les précieuses informations et l'assistance

Nous tenons également à remercier nos professeurs du Département des sciences naturelles et de la
vie et plus particulièrement la branche de biochimie

Enfin, un grand merci à tous ceux qui nous ont aidés de loin ou de près à accomplir ce travail.
Dédicace
Premièrement ,Je remercier dieu pour son crédit et son soutien

A ma mère FATMA Bouhamou qui réjouir de mon succès ; Merci beaucoup à tous les conseil
,pour l'encouragé à chaque pas dans travail . Dieu merci, Vous avez souhaité voir ce jour

A mon père AHMED qui m'élevé la meilleur moralité ,encourager-moi à apprendre et à travailler.
Que

Dieu les préserve et prolonge leur vie

A mes frères MOHAMED, ABD ALKARIM, ABD ALJALILE et HAMZA et mes sœurs
MARIEM et AICHA

qui étaient mon soutien tout le long de la consultation scolaire et tracer-moi un chemin ver le
succès.

Qu'Allah les guide et corrige leur erreur

A mes neveux et mes nièces merci pour votre amour et votre soutien. Que Dieu les bénisse et les
garde

A KALTOUM , SOUAD et FATIMA ZOHRA.que je chéris de tout mon cœur

A Zahia et Aziza, qui ont partagé avec moi les difficultés et les ennuis de ce travail.

A les familles HANNI,ZAGLAOUI, BOUHAMOU et A tout les personnes qui donne-moi une
aide, les conseils et le courage pour prendre la meilleur étudie

HANANE
Dédicace
A Mon père ABDALKADER Soudani!

Merci, mon père, ma source de sécurité et de stabilité. Merci pour vos sacrifices pour mes études
et

pour que mes rêves se réalisent. J'étais et je suis toujours mon soutien et ma sécurité.

A ma mère Bakhta Abdal wafi !

Ma mère et la source de tendresse et de sécurité. Tous les mots de remerciement et de gratitude ne

vous suffisent pas. Merci pour votre travail acharné et votre éducation. Grâce à vous, je suis ici
maintenant, que Dieu vous récompense de tout le meilleur. je t'aime maman

Frères Mehamed, Ahmed, Miloudi, MostafaetA

sœurs,Mabreka,Om alaid

merci pour votre amour et votre soutien à moi. Je vous aime

A mon mari, Faraji Tawfik

Merci beaucoup d'être à mes côtés, vous êtes mon soutien et ma force.

Et merci à la famille de mon mari pour leur amour pour moi, surtout mon père et ma mère

Je remercie particulièrement mon cousin et mon compagnon. Hafsa Abdel-Wafi. je t'aime ma


chérie

Zahia
Dédicace

Je remercie le dieu tout puissant qui m’a aidé à réaliser ce travail

Je dédie ce modeste mémoire, qui est le fruit de mes efforts tout au long de mes années d’études,
aux personnes que j’aime de tout mon cœur.

A la mémoire de mon cher père Mohamed

J’aurais tout aimé que tu sois présente ce jour, puisses ton âme repose en paix, que dieu le tout

puissant, le couvre de sa sainte miséricorde et t’accueille dans son éternel paradis.

A ma chère mère Fatima je ne peux jamais imaginer une vie sons toi, merci pour ta patience, pour
ton soutien infini pour tes conseils d’or tout long de ma vie.

A mes chers frères et sœurs qui m’ont énormément soutenu durant toutes ces longues années
d’étude.

Ames oncles et mes tantes sans oublier ma chère grand-mère.

Ames chères amies en mémoire Hanane HANNI et Zahia SOUDANI pour ses soutiens, ses aides et

ses compréhensions.

A tous les membres de ma famille, petite et grande.

Je dédie aussi ce travail à mon encadreur MESSAOUDI Mohammed à mes enseignants a tout qui
m’ont aidé a tracé le chemin de réussie.

A tous mes amies qui j’ai rencontrée à l’université et qui ont partagé mon temps doux et amer.

En fin à tous ceux qui ont participé de loin ou de près l’élaboration de ce modeste travail.

Merci

Aziza
Liste des abréviations
Ag: Antigène

AC: Anticorps

CCinf: concentration critique inferieure

CCsup: concentration critique Supérieure

D:Diamètre

DIF: Immunofluorescence direct

E. coli: Escherichia coli

ECB: Examen cytobactériologie

ED: Examen Directe

EIA: Essai immunoenzymatique

H2O2:Hydrogène péroxcide

Ig: immunoglobulines

G. Vaginalis: gonorrhoeae vaginalis

∅: diamètre de zone d'inhibition

O2:Dioxygène

OR: Odd Ratio

pH: potentiel hydrogène

R:Résestance

RPM: Rupture Primature de Membrane

S:Senssibles

SA: Semaines d'aménorrhée

SGB: Streptococcie de Groupe B

TAAN: Tests d'amplification des acides nucléique

T. vaginalis :Trichomonas vaginalis

I
Liste des Figures
Figure 1: Représentation de l’appareil reproductif de la femme (Natisens) .....................................3
Figure 2: les étapes d'inhibition de la prolifération des germes pathogènes par Flore vaginal
(Mabrouka, 2015) .........................................................................................................................6
Figure 3:la composition des pertes blanches (Betton, 2021) ...........................................................7
Figure 4: : Cervicite mucopurulente causée par Chlamydia (Bates, 2003) .................................... 13
Figure 5 l'amplification d'acide nucléique par techniques cationiques (TAAN) (Mabrouka, 2015) 13
Figure 6: testes par immunofluorescence directe (DIF) (Mabrouka, 2015) ................................... 14
Figure 7 :diplocoque à Gram négatif (Mabrouka, 2015)................................................................ 15
Figure 8 :Trichomonas vaginal présentant quatre flagelles caractéristiques et ondulant membrane.
(Bates, 2003) ................................................................................. Error! Bookmark not defined.
Figure 9:Trichomonas vaginal (Mabrouka, 2015) ......................................................................... 16
Figure 10:coloration de Gram d'une infection candida par frottis vaginal montrant des
pseudophyphes et des spores positifs (Bates, 2003) ...................................................................... 17
Figure 11: matériel utilisé pour les examen cytobactériologie des pertes ....................................... 30
Figure 12: Schéma représentatif d’un prélèvement vaginal par la méthode d’écouvillonnage
(Madani, 2012) ............................................................................................................................ 30
Figure 13:Auto prélèvement vaginale (Roche-Sur-Yon, Martin, & Fayette) .................................. 31
Figure 14: Méthode d'ensemencement (figure originale)................. Error! Bookmark not defined.
Figure 15: Identification bactérienne sur milieu chromogène (figure originale) ............................. 33
Figure 16: la méthode de lecture des antigrames (figure originale) ................................................ 34
Figure 17:Répartition des Prélèvements ECB des pertes vaginales................................................ 38
Figure 18: Répartition des ECB des pertes vaginales positifs selon l’âge ...................................... 39
Figure 19: Répartition des ECB des Prélèvements positifs selon le type des examens ................... 40
Figure 20: Répartition des ECB des pertes vaginales positifs selon les souches bactérienne isolée 41

II
Liste de tableau
Tableau 1 :Causes des pertes vaginales (Bates, 2003) ................................................................... 12
Tableau 2: Méthode diagnostiques des infection urogénitales à Chlamydia trachomatis (Mabrouka,
2015) ........................................................................................................................................... 14
Tableau 3: Caractéristiques comparées des principales infections vaginal (Webe & Boussougant,
1986) ........................................................................................................................................... 19
Tableau 4:Comparaison entre pertes normales et pertes anormale: (Betton, 2021) ......................... 20
Tableau 5 :Répartition des échantillons d’hôpital « Ibn Sina » Adrar ............................................ 36
Tableau 6:Répartition des échantillons laboratoire d'analyse médicales Bouslimani ..................... 37
Tableau 7: résultat la numération des leucocytes et des cellules épithéliales dans les sécrétion
vaginales selon les résultats de ECB ............................................................................................. 37
Tableau 8:Répartition des prélèvements vaginales selon les Services ............................................ 38
Tableau9 :Resistance aux Escherichia coli ................................................................................... 41
Tableau01 :Resistance aux Streptococcus spp .............................................................................. 42

III
Sommaire
Liste des abréviations……………………………………………………………………………..…

Liste des Figures…………………………………………………………………………………….

Liste de tableau………………………………………………………………………………….….
Introduction …………………………………………………………………………………..…..01

Chapitre I : généralité des pertes vaginale

I.1. anatomie et physiologie de l'appareille féminine……………………………………….……..03

I.1.1. Vue d’ensemble de l’appareil reproducteur féminin…………………….………….………..03

I.2.Flore vaginale …………………………………………….…………………………………….04

I.2.1. Définition Flore vaginale ……………………………………..……………………………..04

I.2.2. Classification de micro-organismes de flore vaginale…………………………..……….…..05

I.2.3. Physiologie de la flore vaginale d’une femme en période d’activité génitale…………….….05

I.3. pertes vaginale……………………………………………………………………………..…06

I.3.1. définition des pertes vaginale…………………………………………………………...……06

I.3.2.Composition des pertes blanche………………………………………………………….…...06

I.3.2.1. glaire cervicale…………………………………………………………………….….….07

I.3.2.2. lubrification vaginale …………………………………………………………………....…07

I.3.3.causes de la sécrétion vaginale………………………………………………………...……07

I.3.4.variation des pertes vaginales……………………………………………………..……....….07

I.3.5.pertes vaginale pendant la grossesse………………………………………………...……..…08

I.3.5.1. TYPES pertes vaginale pendant la grossesse…………………………………………...….08

I.3.6. sécrétion vaginale et ménopause……………………………………………………….……09

Chapitre II : L'infection des pertes vaginale

IV
II.1. Les définition …………………………………………..…………………………………..…11

II.1.1. La définition de l'infection……………………………………………………….…….……11

II.1.2. La définition de l'infection des pertes………………………………………………….……11

II.2. Cause de l'infection des pertes vaginale…………………………………………...…..……....11

II.3. Types des l'infection des pertes……………………………………………….………….……12

II.3.1.Les infections sexuellement transmissibles………………………………………….………12

II.3.1.1. Infection à Chlamydia trachomatis…………………………………………………..……12

II.3.1.1. 1.Symptômes………………………………………………………………………..……..13

II.3.1.1. 2.Diagnostique…………………………….………………………………………………13
II.3.1.1. 3.Traitement ………………………………………………………………...……….……14
II.3.1.2. Infection à Gonorrhoeae……………………………………………………………...……15
II.3.1.2. 1.Symptômes……………………………………….…………..……………………….…15

II.3.1.2. 2.Diagnostique………………………………………………………………………..…...15
II.3.1.2. 3.Traitement ………………………………………………………………....................…15
II.3.1.3. Infection à Trichomonas……………………………………………………..……...…….16
II.3.1.3. 1.Symptômes………………………………………………………………..…………..…16

II.3.1.3. 2.Diagnostique………………………………………………………………..…………...16
II.3.1.3. 3.Traitement ……………………………………………………..…………………….….17
II.3.1.4. Génital herpes………………………………………………………………….………….17
II.3.2.Autre infection…………………………………………………………………………….....17

II.3.2.1.Vulvo-vaginite candidosique (infection à champignons)………………………………….17


II.3.2.1.1. Symptôme……………………………………………………………..………………...18
II.3.2.1.2.Diagnostique……………………………………………………………….………..…...18
II.3.2.1.3.Traitement ……………………………………………………………………….………18
II.3.2.2.Vaginose bactérienne……………...…………………………………………...……..……18
II.3.2.2.1. Symptôme………………………………………………………………….……………18
II.3.2.2.2.Diagnostique …………………………………………………………………….…..…..18
II.3.2.2.3.Traitement……………………………………………………………………........……..19
II.3.2.3.Vaginite atrophique…………………………………………………………………...……19
II.4.Caractéristiques des pertes vaginales en fonction du germe en cause ……………………..….19
II.5.Comparaison entre pertes normales et pertes anormale…………...……………………..…….20

V
II.6.Prévention des infections vaginales………………………………………..……………….….20

Chapitre III : L'infection des pertes chez les femmes enceinte

III.1. INFECTIONS VAGINALIS PENDANTS GROSSESSE…………………………………...…………23

III.2.SYMPTOMES…………………………………………………………………...………………23

III.3.Prélèvement…………………………………………………………………….……….…….23

III.4. DIAGNOSTIC…………………………………………………………………………..………24

III.5.LES RISQUES LIES AU PORTAGE ET AUX INFECTIONS VAGINALES OU ENDOCERVICALES POUR


LA MERE, LE FŒTUS ET LE NOUVEAU-NE……………………………………...…….......………….24

III.5.1.Retentissement sur l'évolution de la grossesse………..…………………………….………24


III.5.2 Retentissement sur le fœtus et le nouveau-né………………………………………..……...25

III.5.2.1Les complications fœtales………………………………………………………...………..25

III.5.2.2. Les complications néo-natales………………………………………………………...….26

III.6. Comment éviter les infection des pertes pondant la grossesse…………………………...…..27


III.7. Traitement…………………………………………………………………………………….27
Chapitre IV: Matériel et méthode

IV.1.période et lieu de stage………………………………………………………………...…..….29

IV.2. La population étudiées………………………………………………………….………...….29

IV.3.Matériel et produit…………………………………………………………………….……...29

IV.3.1. Matériel……………………………………………………………………………...……..29

IV.3.2. produit……………………………………………………………………………...……....30

IV.4. Prélèvement vaginal …………………………………………………………………..……..30

IV.5.Examen cytobactériologique des pertes………………………………………………………31

IV.5.1.Examen cytologique……………………………………………………………..……….…31

IV.5.1.1.Examen microscopique …………………………………………………………...……...31


Examen à l'état frais……………………………………………………………….………..………31

Examen de coloration de Gram………………………………………….…………………...……31

IV.5.2.Ensemencement……………………….………………………………………...…………..32

IV.6. Identification des bactéries……………………………………………………………...…....33

VI
IV.6.1.Test de catalase………………………………………………………………………….......33
IV.7. Étude de la sensibilité aux antibiotiques…………………………………………….…….....33
IV.7. 1.Ensemencement d'antibiogramme…………………………………………………..….…..33
IV.7. 2.Lecture et interprétation de l'antibiogramme…………………………….…………………34
Chapitre V: Résultat et la discussion
V.1.Résultat………………………………………………………………………….……………..36
V.1.1. la numération des leucocytes et des cellules épithéliales dans les sécrétion vaginales selon les résultats
de ECB………………………………………………………….………….……….....37
V.1.2.Répartition des prélèvements vaginales selon les services……………………………….…38

V.1.3. Répartition des ECB des pertes vaginales ………………………………………...…..……38

V.1.4. Répartition des ECB de pertes vaginales positives selon l’âge………………….……….....39

V.1.5. Répartition des ECB de pertes vaginales positives selon le type examens………….……...39

V.1.6. Répartition des ECB de pertes vaginales positives selon les souches bactériennes isolées..40

V.1.7. ANTIBIOGRAMME ……………………………………………………………………....41

V.1.7.1 Sensibilité bactérienne aux différents antibiotiques………………………………………41

V.1.7.1.1.Escherichia coli…………………………………………………………………….....….41

V.1.7.1.2.Streptococcus spp………………………………………………………..………...……42

V.2. Discussion………………………………………………………………………………...…...43
V.2.1.la numération des leucocytes et des cellules épithéliales dans les sécrétions vaginales selon les résultats
de ECB…………………………………………………………………….…………..43
V.2.2.Répartition des ECB des pertes vaginales……………………………………………....…...43
V.2.3.Répartition des ECB des pertes vaginales positifs selon l’âge……………………….……...43
V.2.4.Répartition des ECB de pertes vaginales positives selon les souches bactérienne isolée…...43
V.2.5. Sensibilité bactérienne aux différents antibiotiques…………………………..……..…..….44
V.2.5. 1.Escherichia coli …………………………………………………………………………...44

V.2.5. 2.Streptococcus spp ………………………………………………………………….……..44

Conclusion…………………………………………………………………..……………………...45

Résumé……………………………………………………………………………………………..

Référence……………………...……………………………………………………………………

Annexe……………………………………………………………………………………..……….

VII
Introduction

VIII
introduction

Le problème des pertes vaginales est une problème considérable pour de nombreuses femmes
causant de malaise , de l'angoisse affectant les femmes qualité de vie (Shazia A Khan, 2009) .Cette
pertes vaginales sont un liquide produit par les glandes de la paroi vaginale et du col de l'utérus ,
Leur quantité et leur apparence varient tout au long du cycle menstruel mais l'augmentation de
leur quantité , une odeur anormale du liquide ou une douleur qui accompagne les pertes vaginales
peuvent tous être des signes d'infection des pertes vaginales (Melissa Conrad Stöppler, 2021).

La vaginite est un terme médical qui décrit divers troubles qui provoquent l'infection ou
l'inflammation de votre vagin. L'infection causée par des micro-organismes comme des bactéries,
des levures ou des virus, Les irritations causées par les produits chimiques contenus dans les
crèmes, les vaporisateurs ou même les vêtements étroits (Clinic, 2021).

Il s'agit l'infection sexuellement transmissibles est Neisseria gonorrhoeae, chlamydia trachomatis et


trichomonas vaginalis et les autre infection candida albicans et Vaginose bactérienne qui résulte
par des équilibre des l'antibiose vaginale (ELMOGHAZLI, 2018).

L'objectif de notre travail est l'étude microbiologie de l'infection des pertes vaginales car l'infection
cause plusieurs maladie dangereuse .malheureusement, la plupart des femmes restent silencieuses
et ne reçoivent pas de traitement rapidement . dans cette mémoire représente Cinq chapitre,
chapitre I étudie généralité sur les pertes vaginales, chapitre II étudie l'infection des pertes
vaginales, chapitre III consacre à l'infection des pertes chez les femmes enceinte, Chapitre IV
consacre a l'étudie de matériel et méthode de les examen mycobactériologie des pertes vaginales et
le chapitre V étudie les résultat et la discussion.

1
Chapitre I :
généralité des pertes vaginale

2
Chapitre I : généralité des pertes vaginale

I.1. anatomie et physiologie de l'appareille féminine

I.1.1. Vue d’ensemble de l’appareil reproducteur féminin

L’appareil génital féminin est l’appareil de la reproduction chez la femme. Il produit les gamètes et
soutien l’embryon en voie de développement. Il comprend
rus et vagin (voire figure 1).
(GAOUAR, 2014-2015).

Figure 1: Représentation de l’appareil reproductif de la femme


(Natisens)

L'ovaires: ( VOIRE FIGURE 1)

3
Chapitre I : généralité des pertes vaginale

dans chaque cote (gauche et adroite) il y a deux ovaires situés dans la cavité pelvienne.ils
représente la glande génitale féminine qui responsable de la folliculogénèse et la sécrétion des
hormones sexuelles féminines (Natisens).

les trompes de Fallope:

la trompe de Fallope est un longe conduit l'environ 12 cm qui relie chaque ovaire à l'utérus il joui
de rôle plus important de la captation de l'ovocyte au moment de l'ovulation grâce au mouvement
des cils de son ampoule, d'assurer le transporte des spermatozoïdes de l'utérus vers l'ovaire, et
ensuite des l'œufs fécondés en sens inverse (Natisens).

L’utérus:

L’utérus est un muscle creux qui a la forme d’une petite poire et dont la hauteur est de 7 cm (50 cm
en grossesse). Il est composé de fibres musculaires lisses à commande involontaire. La cavité de
l’utérus est recouverte par une muqueuse glandulaire, également hormono-dépendante, qui va se
préparer à recevoir à chaque cycle un œuf, c’est l’endomètre (Tchelougou, 2012).

Le vagin:

C’est un conduit musculaire et membraneux. Il est particulièrement élastique (en profondeur et en


largeur) grâce à sa muqueuse en accordéon. La muqueuse vaginale est composée de cellules
épithéliales hormono-dépendantes. Ainsi, la desquamation des cellules superficielles, leur affinité
pour l’acide ou le basique et l’état de pycnose du noyau (cariopycnose), varient d’un jour à l’autre
du cycle.

Les frottis hormonaux permettent une étude de l’état d’un cycle Le vagin s’incère autour du col de
l’utérus en faisant des culs de sac vaginaux. La longueur du vagin est de 7 à 8 cm, au repos. Il est
aplatit, les parois sont appliquées l’une contre l’autre. Le vagin constitue un véritable carrefour
reliant une zone stérile, l'utérus, à une zone septique, la peau, avec l'anus pour voisin immédiat. La
colonisation microbienne est inéluctable. On y retrouvera donc, en dehors de toute pathologie, une
flore d'origine intestinale (lactobacilles) et cutanée (Tchelougou, 2012).

I.2.Flore vaginale

I.2.1. Définition Flore vaginale

4
Chapitre I : généralité des pertes vaginale

C'est l' ensemble de micro-organismes colonisant le vagin et formant un biofilm protecteur sur la
muqueuse vaginale empêchant la prolifération des germes pathogènes par le inhibition leur
croissance, leur adhésion et leur développement (Abbara, 2020).

I.2.2. Classification de micro-organismes de flore vaginale

Certains auteure classent les micro-organismes composant la four vaginale en trois groupes

 Micro-organismes sans pouvoir pathogène connu : Lactobacillus; Corynebacterium;


Neisseria autre que gonorrhoeae; Staphylocoques non aureus.
 Micro-organismes toujours pathogènes: Neisseria gonorrhoeae; Chlamydiatrachomatis
;Trichomonas vaginal ; Herpès virus.
 Micro-organismes commensaux éventuellement pathogènes :Candida albicans;
Gardnerella vaginale; Mobiluncus ssp; Mycoplasma ; Ureaplasma; Staphylocoques
aureus; Staphylocoques ssp; Anaérobies strictes; Entérobactérié; Papillomavirus (Abbara,
2020).

I.2.3. Physiologie de la flore vaginale d’une femme en période d’activité


génitale

La flore vaginale est dominée par la présence du bacille de Döderlein (108 à 112 bactéries par ml)
associé à de nombreuses autres espèces. En période d'activité génitale, le bacille de Döderlein
forme 95 % de la flore vaginale normale. Venu de l'anus (Tchelougou, 2012) .

lorsque la sécrétion de l'œstrogène, la glycogène accumuler dans la muqueuse exocervicale et il


transformer en acide lactique par lactobacille entraine la baisse de Ph vaginale avoin 4,5 (voire
figure 2) (Abbara, 2020).

5
Chapitre I : généralité des pertes vaginale

Figure 2: les étapes d'inhibition de la prolifération des germes pathogènes par Flore vaginal
(Mabrouka, 2015)
I.3. les pertes vaginale

I.3.1. la définition des pertes vaginale

Appeler les pertes blanche de leur nom scientifique leucorrhées, sont des sécrétions de couleur
blanche voir jaunâtre produites par le vagin et l'utérus. D'origine physiologique, ce phénomène
tout à fait naturel (sauf si les pertes sont anormale). Les pertes vaginales sont inodores, d'aspect
transparente ou légèrement laiteuse, blanche au jaune claire, plus ou moins abondantes ou épaisses
(Betton, 2021).

I.3.2.Composition des pertes blanche

Les pertes sont composées de la glaire cervicale, de cellule mortes de la muqueuse vaginale, des
germes et de bactéries. Elles permettent de nettoyer et protéger le vulve, le vagin et l'utérus des
l'infection et elle compose sueur , la cyprine et le liquide lié à l'excitation sexuelle (voire figure 3)
(Betton, 2021).

6
Chapitre I : généralité des pertes vaginale

Figure 3:la composition des pertes blanches (Betton, 2021)

I.3.2.1. La glaire cervicale

C’est une substance sécrétée au moment de l'ovulation au niveau du col de l'utérus qui permet
d'assurer la remontée des spermatozoïdes ver l'ovule lors de la fécondation (Betton, 2021).

I.3.2.2. La lubrification vaginale

Ce liquide sécrété par les glandes de Bartholin située de part et d'autre de la vulve. La quantité de
fluide produite varie de femme à l'autre. Certains médicaments, la grossesse et l'allaitement peuvent
influer sur cette lubrification naturelle (Ibanez, 2017).

I.3.3.Les causes de la sécrétion vaginale

Les sécrétions vaginales servent à protéger et équilibrer la flore vaginale en nettoyant naturellement
l'intérieur du vagin en expulsant des substances potentiellement nocive et les impuretés (Redon,
2019).

I.3.4.Les variation des pertes vaginales

une chronologie des sécrétion de glaire cervicale tout au long du cycle.

1.Début du cycle : les règles

Les taux d'œstrogènes déterminent la production de glaire cervicale. Au premier jour des cycles, les
taux d'œstrogènes et de progestérone sont faible, le col de l'utérus ne produit pas beaucoup de fluide
à ce moment-là en raison des règles, il ya aurait d'ailleurs peu de chance que vous le marquez
(Druet, 2021).

2.juste après les règles: absente, sèche

7
Chapitre I : généralité des pertes vaginale

Dans les jours qui suivent règle, les taux d'œstrogènes augmentent (l'œstrogènes sont produits par
le follicule qui se développe dans l'ovaire et se prépare à libérer un œuf lors de l'ovulation). Plupart
des personnes ne remarquent pas de glaire cervicale pendant quelques jours, jusqu'à ce que le taux
d'œstrogènes soit plus élevé (Druet, 2021).

3.Dans les jours qui précédant l'ovulation: fluide collant, blanc, crémeux, semblable à une lotion

Lorsque le taux d’œstrogènes augmente, le col de l'utérus produit de glaire cervicale. Au début, ce
fluide peut être épais et collant ou poisseux, comme la lotion. Il peut avoir un aspect blanchâtre et
trouble, voire jaunâtre (Druet, 2021).

4. Aux alentours de l'ovulation: gélatineuse, humide, glissante, claire, extensible

À l'approche de l'ovulation, la production de glaire cervicale est beaucoup plus important. Le vagin
commence à être beaucoup plus humide et le fluide devient plus glissant parce que la teneur de eau
augment. En quelques jours, la claire cervicale devient plus fluide et plus claire. 1à2 jours avant
l'ovulation, Au moment de pic de l’œstrogène, la glaire cervicale ressemble souvent à un blanc
d’œuf. Pendant la pic de sécrétion la glaire cervicale est composé d'environ 95% d'eau en poids et
de 54 % de solide (Druet, 2021).

5.Phase lutéale: collante sèche .

Pendant le jour ou les deux jours qui suivent l'ovulation, la quantité de liquide produite diminue
rapidement. La progestérone dominante de cette phase, agit pour inhiber la sécrétion de liquide par
les cellules épithéliale du col de l'utérus. Le fluide peut à nouveau devenir collant ou poisseux, ou
simplement sec et absent (Druet, 2021).

I.3.5.Les pertes vaginale pendant la grossesse

Lorsqu'une femme est enceinte, les pertes augmentent en raison du taux élevé des hormones
produits par le corps puis par le placenta. Elles sont très abondantes et fluides, ces sécrétoire
forment un enduit blanchâtre, parfois grumeleux et souvent glaireux (Betton, 2021).

I.3.5.1.les types des pertes pendent le grossesse

Voici quelque types de pertes vaginale peut être remarquée avant, pendant ou même après le
grossesse:

seLree seL liée à l'ovulation:

8
Chapitre I : généralité des pertes vaginale

Le volume de leucorrhée varié tout au long de cycle menstruel ce volume augment avant
l'ovulation, généralement une consiste légère et grasse. Apre l'ovulation ,le volume de mucus
secrétée diminue et s'épaissit mais devient plus difficile à remarque (ANAES, 2019).

Le bouchon muqueux:

Le bouchon muqueux est une accumulation épaisse de mucus qui remplit le col de l'utérus et le
bouche.

Il peut être transparent, légèrement rose ou légèrement rouge sang. Il est plus épais que les pertes
vaginale habituelle.il se forme pendant la grosse pour protéger le bébé des infection le bouche se
libère et est évacué du vagin juste avant le travail ou au cours de celui-ci lorsque le col de l'utérus
se dilate (ANAES, 2019).

La pertes des eaux:

Quelque heures avant le début du travail, la poche amniotique dans la quelle baigne le bébé peut se
déchirer, entrainant la perte du liquide amniotique (ANAES, 2019).

Les lochies:

Lochies est une pertes constituées de sang et de mucus qui sécrété dans les jours suivant
l'accouchement commencent par être rouge et épaisses, et ce change progressivement ver la colleur
rose puis finir a la colleur jaune ou blanche. Les femmes qui accouchent par césarienne pas
sécrétée beaucoup lochies comme les femme qui accouchent par voir basse. Cette lochies peut être
continuent pendant quatre à six semaines après l'accouchement (ANAES, 2019).

I.3.6. La sécrétion vaginale et ménopause

A la ménopause, il n'y a plus de secrétions vaginales et donc une possibilité de sécheresse et


d'inconfort, mais cela est variable d'une femme à l'autre. Les secrétions sont quelquefois ocres et
peu abondantes, synonyme d'atrophie vaginale. Cependant le vagin répond toujours à une
stimulation suffisante et au désir de la femme, entraînant une bonne lubrification même à la
ménopause (Redon, 2019).

9
Chapitre II : L'infection des pertes vaginale

11
Chapitre II : L'infection des pertes vaginale

II.1. Les définition

II.1.1. l'infection
C’est une maladie provoquée par des agents pathogènes vivants (bactéries, champignons ou virus)
(Tchelougou, 2012).
II.1.2. l'infection des pertes

Les infections vaginales sont une cause fréquente de détresse et d'inconfort chez les femmes. Les
infections vaginales sont souvent associées à la vaginite, une inflammation (enflure et irritation) du
vagin, caractérisée par des pertes et / ou du prurit (démangeaisons). La cause de la vaginite ne peut
pas être déterminée uniquement en se basant sur les symptômes ou l’examen physique. Les
symptômes peuvent aussi masquer une infection transmise sexuellement. De plus, des infections
mixtes ou multiples sont également possibles. Ainsi, des tests de laboratoire permettant une
évaluation des sécrétions vaginales à l’aide d’un microscope sont nécessaires pour obtenir un
diagnostic précis (Tchelougou, 2012).
II.2. Cause de l'infection des pertes vaginale

Les causes probables de pertes vaginales varient en fonction de l’âge.

Pendant l’enfance, les causes courantes sont :


 Infection liée à une bactérie dans l’appareil digestif

 Les produits chimiques présents dans les bains moussants ou les savons

 Corps étranger dans le vagin

 Manque des hygiènes (Goje, 2021)

Chez les femmes en âge de procréer, les pertes viennent généralement d’une infection vaginale.
Les plus courantes sont :
 Vaginose bactérienne
 Candidose (infection par des levures)
 Vaginite à Trichomonas ,sexuellement transmissible
 infection les pertes sont provoquées par des maladies sexuellement transmissibles
(la gonorrhée ou une infection à Chlamydia).
 La diminution des bactéries protectrices( lactobacilles) provoque la diminution l'acidité
dans le vagin donc les bactérie nocive augmente.
Les situations suivantes favorisent la prolifération des bactéries nocives (et par conséquent
augmentent le risque d’infections vaginales) :

11
Chapitre II : L'infection des pertes vaginale

 Prise d’antibiotiques (car ils peuvent réduire le nombre de bactéries protectrices)

 Sang menstruel ou le sperme dans le vagin (car ils réduisent l’acidité du vagin)

 Manque d’hygiène

 Douches vaginales fréquentes (car elles peuvent réduire l’acidité du vagin)

 Grossesse (Goje, 2021)

Après la ménopause, de nombreuses femmes souffrent de pertes anormales. Elles se produisent


en raison de la baisse des taux d’œstrogènes qui rend le vagin plus fin et plus sec. En cas
d’amincissement et de sécheresse modérés à sévères, on parle de vaginite atrophique. Un vagin
fin et sec est plus facilement sujet aux irritations et aux inflammations, ce qui entraîne des pertes
(Goje, 2021).
Les causes les plus fréquentes de pertes vaginales sont répertoriées dans le tableau 1.
Tableau 1 :Causes des pertes vaginales (Bates, 2003)

Les infections sexuellement transmissibles


Chlamydia, Blennorragie, Trichomonas, Infection par l'herpès simplex
Autres infections
Infection à Candida, Vaginose bactérienne, Syndrome de choc toxique, Vaginite inflammatoire
desquamative
Physiologique
Grossesse, Vaginite atrophique, Physiologique
iatrogène
Induit par la drogue, Corps étranger
Malignité
Cancer du col de l'utérus, Cancer de l'endomètre, Cancer du vagin
Autre
Fistule, Pyomètre, Conditions dermatologiques

II.3. Types des l'infection des pertes

II.3.1.Les infections sexuellement transmissibles

II.3.1.1. Infection à Chlamydia trachomatis (observer figure 4)

L'infection génitale à chlamydia est la bactérie la plus courante d’infection sexuellement


transmissible au Royaume-Uni. Dans la plupart cas, l'infection est asymptomatique (80 % d es
femmes, 50% des hommes) (Bates, 2003)

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Chapitre II : L'infection des pertes vaginale

Figure 4: Cervicite mucopurulente causée par Chlamydia (Bates,


2003)

II.3.1.1. 1.Symptômes

Le symptômes de l'infection à Chlamydia trachomatis est :


 un purulent des pertes vaginales
 saignements post-coïtaux ou inter menstruels
 douleurs abdominales basses
 dysurie et dyspareunie (Bates, 2003).
II.3.1.1. 2.Diagnostique (voire Tableau 2)
Chlamydia trachomatis est un organisme intracellulaire qui infecte l'épithélium cylindrique de la
cavité endocervicales de col urètre. Pour testes cette Bartier, Il existe plusieurs types de testes:
 Diagnostique direct
1-l'amplification d'acide nucléique par techniques cationiques (TAAN) ( figure 5). Spécimens
appropriés pour l'analyse des femmes comprennent les écouvillonnages endocervicaux, urétral
écouvillons et premiers échantillons d'urine de vide; les écouvillonnages vulvaires et vaginaux
autoproclamés peuvent fournir spécimens tout aussi fiables (Bates, 2003).

Figure 5 l'amplification d'acide nucléique par techniques


cationiques (TAAN) (Mabrouka, 2015)

13
Chapitre II : L'infection des pertes vaginale

2-Un test de dépistage alternatif est le dosage immunoenzymatique (EIA). Ils sont adapté à
l'analyse des écouvillonnages endocervicaux, et le taux de détection est augmenté de 10 à 20 % si
un écouvillonnage urétral est pris en plus. Bien que moins cher et automatisable, le taux de
détection est inférieur à celui observé avec les TAAN (Bates, 2003).
3-testes par immunofluorescence directe (DIF) (figure 6). Ces tests prennent du temps et sont ne
convient pas au criblage de grands nombres d'échantillons (Bates, 2003)

Figure 6: testes par immunofluorescence directe (DIF)


(Mabrouka, 2015)

Tableaur2: Méthode diagnostiques des infection urogénitales à Chlamydia trachomatis


(Mabrouka, 2015)

 Diagnostique sérologique
•Intérêt: infection des voies génitales hautes
•Titre Ig G ou Ig totales ≥ 64 : significatif d’une infection passée ou en cours
•Séroconversion (très rare) augmentation significative du titre d’AC (au moins 2 dilutions) entre 2
sérums prélevés à 3 semaines d‘intervalle permet le diagnostic d’une infection évolutive
•Igm: intérêt pneumopathies du nouveau-né
• Ig A: détection non standardisée (Mabrouka, 2015)
II.3.1.1. 3.Traitement

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Chapitre II : L'infection des pertes vaginale

Pour les infections à chlamydias: Azithromycine 1 g par voie orale 1 fois ou avec de
la doxycycline 100 mg par voie orale 2 fois/jour pendant 7 jours (Goje, 2021)
II.3.1.2. Infection à Gonorrhoeae
Neisseria gonorrhoeae est une bactérie appartenant au groupe gonocoque du genre Neisseria
de la famille des Neisseriaceae. Elle est un diplocoque Gram négatif (voire figure 7) en forme de
grain de café aérobie strict. C’est une bactérie fragile, sensible aux variations de température. Elle
est également oxydase et catalase positive. L’élément pathognomonique est la présence de germe
intra cellulaire au sein de polynucléaires neutrophiles (BERHONDE, 2015).

Figure 7 :diplocoque à Gram négatif (Mabrouka,


2015)

II.3.1.2. 1.Symptômes

Les symptômes comprennent:

 la dyspareunie, dysurie
 douleur
 saignements vaginaux irréguliers. (Bates, 2003)

II.3.1.2. 2.Diagnostique

le gonocoque détecté dans environ la moitié examinant une coloration de Gram prélèvement
prélevé sur l'endocol. Le diagnostic nécessite donc culture du gonocoque. Les spécimens
appropriés comprennent écouvillonnages endocervicaux et urétraux. La culture est un méthode de
détection de l'infection (sensibilité 495%), et permet également la détermination de l'antibiotique
sensibilité du gonocoque. (Bates, 2003)

II.3.1.2. 3.Traitement

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Chapitre II : L'infection des pertes vaginale

Le traitement de l'infection à Gonorrhoeae est représenté de Céfixime 400 mg en dose orale


unique ou ceftriaxone 250 mg par voie intramusculaire en dose unique et Un test de guérison n'est
pas systématiquement indiqué si un antibiotique suffisamment sensible a été administré, que les
symptômes ont disparu et qu'il n'y a aucun risque de réinfection (Spence Des, 2007).
II.3.1.3. Infection à Trichomonase ( voire figure 8 et figure 9)
La Trichomonase est causée par un parasite appelé Trichomonase Vaginalis qui peut vivre dans le
vagin et dans l’urètre (ouverture au pénis). Ce parasite peut survivre pendant une courte période à
l’extérieur du corps, mais il est habituellement transmis lors des contacts sexuels.
(SantePubliqueOttawa, 2018)

Figure 8 :Trichomonas vaginal présentant quatre flagelles


caractéristiques et ondulant membrane. (Bates, 2003)

Figure 9:Trichomonas vaginal (Mabrouka,


2015)

II.3.1.3.1.Symptômes

Plusieurs individus ne présentent aucun symptôme. Les symptômes possibles sont les suivants :

(SantePubliqueOttawa, 2018)
II.3.1.3.2.Diagnostique

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Chapitre II : L'infection des pertes vaginale

Les Critères de le examen de trichomonas est:


1. réalise l'observation directe de l'organisme par un frottis humide (solution saline normale) ou
une lame colorée à l'orange d'acridine du cul-de-sac vaginal postérieur (sensibilité 40 à 70ÿ%
des cas). La microscopie pour T. vaginalis doit être effectuée dès que possible après le
prélèvement de l'échantillon car la motilité diminue avec le temps.
2. Des milieux de culture sont disponibles et permettront de diagnostiquer jusqu'à 95ÿ% des cas.
3. Des tests d'amplification des acides nucléiques (TAAN) ont été mis au point et des sensibilités
et spécificités proches de 100 % ont été signalées (J Sherrard, 2011).
II.3.1.3.3.Traitement
Pour le traitement de l'infection de Trichomonas vaginalis consommer le Métronidazole 2 g par
voie orale en dose unique ou Métronidazole 400-500 mg deux fois par jour pendant cinq à sept
jours (Spence Des, 2007).

II.3.1.4. Herpes Génital


Infection des voies génitales par le virus de l'herpès simplex se présente habituellement avec une
douleur vulvaire, une ulcération et une dysurie. Dans l'herpès génital primaire, les lésions sont
étendues et bilatéral. Un écoulement vaginal est fréquemment rapporté et résulte de la cervicite
herpétique. La décharge se résout spontanément au fur et à mesure que l'épisode primaire s'atténue.
Concurrent infection à candida et infection bactérienne secondaire des lésions peuvent également
contribuer à la décharge. (Bates, 2003)

II.3.2.Autre infection

II.3.2.1.Vulvo-vaginite candidosique (infection à champignons)


Une infection à champignons résulte d’une prolifération de la flore normalement présente sur la
peau, dans le tractus gastro-intestinal et dans le vagin (figure10).
L’infection à champignons, bien que désagréable, n’est pas une infection transmissible
sexuellement (ITS) ni une infection grave. (SantePubliqueOttawa, 2018)

Figure 10:coloration de Gram d'une infection candida par frottis


vaginal montrant des pseudophyphes et des spores positifs
(Bates, 2003)

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Chapitre II : L'infection des pertes vaginale

II.3.2.1.1.Symptômes
Une infection aux levures peut provoquer :
• des démangeaisons ou des sensations de brûlure vaginales
• des rougeurs ou une enflure de la vulve
• un écoulement blanc épais du vagin
• une sensation de brûlure durant la miction (au moment d’uriner)
• des rapports sexuels douloureux (Koenig D, 2016)
II.3.2.1.2.Diagnostique
Identification du levure est soit par microscopie, soit par culture d'un haut écouvillon sur les médias
de Sabouraud. (Bates, 2003)
II.3.2.1.3.Traitement
Le traitement est également efficace avec l'imidazole topique ou des préparations orales de triazole
dans 80 à 95 % des cas, bien que la recolonisation du vagin par les levures soit courante à 1 mois
après le traitement. (Bates, 2003)
II.3.2.2. Vaginose bactérienne
Elle se caractérise par une multiplication de micro-organismes anaérobies (Gardnerella vaginalis,
Prevotella ssp., Mycoplasma hominis, Mobiluncus ssp.) dans le vagin entraînant un remplacement
des lactobacilles et une augmentation du pH vaginal. Chez certaines femmes, les lactobacilles sont
également diminués et le pH est élevé, mais la microflore aérobie dérivée de l'intestin, comme
Escherichia coli, les streptocoques du groupe B et Staphylococcus aureus, prédomine (J Sherrard,
2011).
II.3.2.2.1.Symptômes
Les symptômes, s’ils se développent, peuvent apparaître et disparaître avec les menstruations. Les
symptômes peuvent inclure :
 Pertes vaginales blanchâtres ou grises
 Odeur de poisson provenant du vagin
 Parfois de faibles démangeaisons ou une sensation de brûlure dans le vagin
(SantePubliqueOttawa, 2018)
II.3.2.2.2.Diagnostique
Le diagnostic de Vaginose bactérienne repose sur la Critères. Trois des quatre critères suivants sont
nécessaire pour confirmer la présence d'une Vaginose bactérienne :
• un pH vaginal élevé > 4,5 ;
• la présence d'un fin gris/blanc homogène décharge recouvrant les parois vaginales;
• la libération d'amines lors du mélange des pertes vaginales avec hydroxyde de potassium à 10 % ;
• la présence de cellules indicatrices sur préparation humide microscopie.

18
Chapitre II : L'infection des pertes vaginale

En pratique, la culture d'anaérobies sur un fond vaginal élevé l'écouvillon sera le seul test
disponible en dehors d'un réglage urinaire. Cependant, l'isolement de G. vaginalis ne doit pas être
utilisé seul comme test de diagnostic pour les bactéries Vaginose entre 35 et 55% des femmes sont
porteuses de cet organisme. (Bates, 2003)

II.3.2.2.3.Traitement
La plupart des cas de Vaginose bactérienne sont faciles à traiter avec une dose unique de
Métronidazole ou une cure de crème vaginale à la clindamycine. Cependant, la condition peut
réapparaître spontanément après un traitement réussi. (Bates, 2003)
II.3.2.3.Vaginite atrophique
La vaginite atrophique est l'amincissement, l'inflammation et le rétrécissement du vagin causés par
de faibles niveaux d'œstrogène. Les taux d’œstrogènes peuvent diminuer après la ménopause,
l’accouchement, ou pendant la période d’allaitement. Elle peut provoquer un écoulement, des
démangeaisons et des brûlures. Uriner et les rapports sexuels peuvent devenir difficiles et
douloureux. (Health Information Translations., 2019)

II.4. Caractéristiques comparées des principales infections vaginal


le tableau suivante représente les Caractéristiques comparées des principales infections vaginal

Tableau 3: Caractéristiques comparées des principales infections vaginal (Webe & Boussougant,
1986)

Candida sp Trichomonas Vaginose


bactérienne
vaginalis

Irritation vulvaire Importante Modérée Pas ou peu

Douleur vulvaire Importante Présente Absente

Dysurie Oui Oui Non

Vagin Oui +vulve Oui Pas ou peu


Erythémateux

Couleur des pertes Blanc crème Verte Gris clair

Consistance des pertes Fine aqueuse, Aqueuse, Homogène,


/odeur Parfois aspect mousseuse, Liquide
«lait caillé » Nauséabonde
Ph <4.5 >5 >4.5

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Chapitre II : L'infection des pertes vaginale

Test à la potasse Négatif Parfois positif Toujours positif


Leucorrhées Modérées Profuses Modérées

Examen Microscopique ED : levures ou filaments ED : Trichomonas Gram : «clues cells


mycéliens très mobile », amas
bactérien de
bacilles Gram
négatif
Leucocytes /champ ˃5 ˃ 10 ˂5

II.5.Comparaison entre pertes normales et pertes anormale

Le Tableau suivante représente la comparaison entre les pertes blanches normales et anormales :

Tableau 4:Comparaison entre pertes normales et pertes anormale: (Betton, 2021)

Pertes blanches normales


Pertes blanches anormales

blanches ou transparentes jaunâtres, verdâtres, rosées


Couleur

Aspect fluides ou épaisses grumeleuses, mousseuses,


crémeuses

Odeurs Inodores odeurs désagréables (poisson,


moisi)

Symptômes Aucun brûlures, démangeaisons,


irritations, fièvre

II.6.Prévention des infections vaginales


En cas d’infection vaginale récurrente, suivez ces conseils d’aide à la prévention :

• Évitez la transmission de microbes allant du rectum au vagin. Après être allée à la selle, essuyez-
vous de l’avant vers l’arrière, en direction opposée du vagin.
• Nettoyez bien les lèvres du vagin et veillez à maintenir cette zone sèche autant que possible.

21
Chapitre II : L'infection des pertes vaginale

• Évitez les savons ou les détergents irritants, les pulvérisateurs d’hygiène féminine.
• Nettoyez les diaphragmes et les applicateurs de spermicide avec de l’eau chaude savonneuse et
rincez bien.
• Pas de douche vaginale.
 Utiliser une douche vaginale peut éliminer les bonnes bactéries et entraîner davantage
d’infections vaginales.
 Une douche vaginale après un rapport sexuel n’empêche pas de tomber enceinte.
 Votre écoulement vaginal aura une odeur différente pendant votre cycle mensuel. C’est
normal. Si vous constatez une odeur qui ne disparaît pas après vous être lavée, parlez-en à
votre médecin ou à votre infirmière.
 Les femmes qui utilisent des douches vaginales sont davantage exposées à un risque de
maladie inflammatoire pelvienne.
• N’utilisez pas de remèdes maison. Les remèdes maison ne font que dissimuler le problème.

• Utilisez des préservatifs pour vous protéger des maladies sexuellement transmissibles (MST).
(Health Information Translations., 2019)

21
Chapitre III :

L'infection des pertes chez les femmes enceinte

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Chapitre III : L'infection des pertes chez les femmes enceinte

III.1. INFECTIONS VAGINALES PENDANT GROSSESSE


La Vaginose bactérienne, retrouvée chez 10 à 30 % des femmes enceintes, est asymptomatique
dans près de 50 % des cas. infections génitales sont implique dans la survenue de morts fœtales,
d'accouchements prématurés et d'endométrites du post-partum . Des protocoles de dépistage et de
traitement de la Vaginose bactérienne sont à l'étude dans l'espoir de réduire la morbidité maternelle
et surtout fœtale associée à cette pathologie. Ces mesures indiquées en début de grossesse chez les
femmes ayant des antécédents d'accouchement prématuré. Chez ces patientes, elles induisent une
réduction du risque de rupture prématurée des membranes et du nombre d'accouchements
prématurés (L. Simon, 2002).
III.2.SYMPTOMES
Dans 50 de cas, la Vaginose ne donne pas des symptômes. lorsque les symptômes sont présents, il
sont facile à repérer:
o On a pertes vaginales abondantes, blanchâtre ou jaunâtres.
o Ces pertes sentent mauvais (odeur poisson avarié)
o Certaine femmes enceintes ressentent des démangeaisons en cas de Vaginose. (Marie-bé
Sabourin, 2021)
III.3. Prélèvement
Recherche du portage vaginal de Streptocoques agalactiae (Streptocoque B) :
Ce prélèvement est réalisé vers la 34ème- 35ème semaine d’aménorrhée. La pose d’un spéculum
n’est pas nécessaire. Le prélèvement s’effectue par écouvillonnage de l’ensemble de la paroi du
tiers vaginal inférieur (C2 – INS 10 Version 5, 2015).
En cas d’antécédent d’accouchement prématuré :
Effectuer un prélèvement vaginal en début de grossesse (à la recherche d’une Vaginose)
En cas de menace d’accouchement prématuré ou de rupture prématurée des membranes:
Effectuer un prélèvement vaginal dans lequel seront recherchés les germes à risque pour l’enfant
ou toute autre bactérie en culture pure avec disparition de la flore normale (C2 – INS 10 Version 5,
2015).
Suspicion d’infection chorio-amniotique ascendante:
Cette infection débutant par une colonisation de l’endocol, il est nécessaire d’effectuer un
prélèvement endocervicales en évitant toute contamination par les sécrétions vaginales. Pour cela,
nettoyer l’exocol avec un tampon stérile imbibé de sérum physiologique, puis écouvillonner
l’endocol et retirer l’écouvillon sans toucher les parois vaginales. Ce prélèvement est
habituellement réalisé en établissement de soins par le gynécologue obstétricien (C2 – INS 10
Version 5, 2015).

23
Chapitre III : L'infection des pertes chez les femmes enceinte

III.4. DIAGNOSTIC
La Vaginose bactérienne est caractérisée par une diminution des lactobacilles fréquemment
associée à une prolifération de Gardnerella vaginalis. Le diagnostic de cette affection est fait après
prélèvement vaginal et examen direct des sécrétions vaginales par coloration de Gram. On trouve
une flore bactérienne déséquilibrée avec présence de bactéries anaérobies. Les critères
diagnostiques sont les mêmes, peu importe la présence d’une grossesse ou non. (AMSEL R,
1983)
III.5.LES RISQUES LIES AU PORTAGE ET AUX INFECTIONS VAGINALES OU
ENDOCERVICALES POUR LA MERE, LE FŒTUS ET LE NOUVEAU-NE
Les relations entre une infection vaginale et les différentes complications maternelles et périnatales
sont variables en fonction des bactéries impliquées, de la notion de portage ou d'infection et du
stade de la grossesse (CNGOF, 1997).
III.5.1.Retentissement sur l'évolution de la grossesse
A. Relation entre infection cervico-vaginale et prématurité
Les infections cervico-vaginales peuvent être responsables d'une chorio-amniotite.
L'existence d'une béance cervico-isthmique peut favoriser l'ascension des germes dans
l'endocol. Une chorio-amniotite ou une endocervicite implique dans la production de cytokines
(IL1,
IL6, TNFÉ) responsable de rupture des membranes et/ou d'une production de prostaglandines
locales à l'origine d'une maturation cervicale et de contractions utérines. La chorio-amniotite
survient dans 1 à 10 % des grossesses. Ses conséquences périnatales (prématurité, mort in utero,
sepsis, endométrite) sont bien connues. Malheureusement, son diagnostic est parfois tardif dans la
mesure où elle est paucisymptomatique dans au moins 30 % des cas. Les ruptures prématurées des
membranes surviennent dans 4 à 7 % des grossesses. Dans 30 % des cas, elles sont responsables
d'un accouchement prématuré (CNGOF, 1997).
B. Les conséquences sont différentes selon les germes
 Streptococcus agalactiae (SGB)
Le portage de SGB est responsable d'infections périnatales graves. La prévalence du portage est de
8 à 20 % chez les femmes enceintes. La relation entre portage pendant la grossesse et portage à
l'accouchement est imprévisible.
La relation entre portage maternel vaginal de SGB et accouchement prématuré est démontrée en
cas de forte colonisation maternelle vaginale avec un Odd ratio (OR) de 1,5. Dans ce cas ce risque
est réduit par le traitement antibiotique uniquement.

24
Chapitre III : L'infection des pertes chez les femmes enceinte

La relation entre bactériurie à SGB et accouchement prématuré est plus évidente ; le traitement
antibiotique sur la réduction du risqué d'accouchement prématuré dans ce contexte confirme le rôle
du streptocoque dans cette pathologie. En fait, la présence d'une bactériurie asymptomatique
maternelle à SGB est reconnue comme liée à une forte colonisation vaginale.
La relation entre rupture prématurée des membranes et colonisation à SGB est incertaine. La
survenue d'une chorio-amniotite serait plus fréquente (OR = 3,6), ceci indépendamment de la durée
d'ouverture de la poche des eaux, de la durée du monitorage interne et du nombre de touchers
vaginaux (CNGOF, 1997).
 La Vaginose bactérienne :
il n'y a pas d'inflammation locale mais l'étude de la flore vaginale montre une nette diminution des
lactobacilles et une contamination par de nombreuses bactéries : Gardnerella vaginalis,
Mycoplasma hominis et bactéries anaérobies (dont Mobiluncus spp).
 Ureaplasma urealyticum et Mycoplasma hominis
Le portage est fréquent dans les voies génitales féminines. La prévalence d'Ureaplasma
urealyticum au niveau du vagin et de l'endocol est respectivement de 72 % et 81 % ; celle de
Mycoplasma hominis est de 23 et 50 %.en dépit de l'isolement d'Ureaplasma urealyticum au niveau
des membranes choriales et du liquide amniotique, aucune étude n'a pu confirmer le rôle propre de
cet agent infectieux dans la survenue d'une rupture prématurée des membranes ni l'intérêt du
dépistage ou du traitement.
Le portage vaginal à Haemophilus influenzae ou para-influenzae s'associe à un risque accru
d'accouchement prématuré : l'OR est de 5,5.
Le portage vaginal d'Escherichia coli a récemment été corrélé avec une majoration du risque
d'accouchement prématuré (< 34 SA) (RR = 1,7). Ce risque est majeur pour les fortes colonisations
vaginales (RR = 2,7) (CNGOF, 1997).
III.5.2 Retentissement sur le fœtus et le nouveau-né
III.5.2.1Les complications fœtales
Deux types de complications fœtales peuvent être envisagés dans le cadre d'une infection génitale
maternelle : un mortes in utero ou un retard de la croissance fœtale.
Les conséquences sont différentes selon les germes :
Le lien entre portage maternel de SGB et perte fœtale est loin d'être certain à partir de l'analyse
des données de la littérature.
Le portage génital d'Escherichia coli a été corrélé avec la naissance d'enfants hypotrophies et ce,
indépendamment du terme de naissance (RR = 1,9). Lorsque la colonisation vaginale est
importante, ce risque s'élève à 2,4.

25
Chapitre III : L'infection des pertes chez les femmes enceinte

Le portage de Mycoplasma hominis n'est pas corrélé avec certitude avec la naissance d'enfants de
faible poids de naissance (< 2 500 g).
La Vaginose bactérienne est associée à la naissance d'enfants de " faible poids ", mais il s'agit le
plus souvent d'analyses uni variées ; les études avec analyse multi variée ne confirment pas ces
résultants (CNGOF, 1997).

III.5.2.2. Les complications néo-natales


Deux types de complications néo-natales sont décrits : les contaminations néo-natales et les
infections néo-natales. D'autres complications sont plus rares : l'insuffisance respiratoire chronique
du prématuré et les lésions cérébrales ischémiques du prématuré. La transmission de la mère à son
nouveau-né peut se faire au travers des membranes intactes, avant ou pendant l'accouchement, par
le liquide amniotique colonisé avec ou sans rupture des membranes .
Les conséquences sont différentes selon les germes.
Streptococcus agalactiae (SGB) est le principal agent responsable d'infections néo-natales graves
(septicémies, méningites et pneumonies). Le taux de nouveau-nés colonisés est beaucoup plus
élevé au sein d'une population de mères colonisées.
Sont associés à un risque accru d'infections néo-natales précoces à SGB :
- un antécédent d'un enfant ayant eu une infection à SGB ;
- l'âge maternel inférieur à 20 ans ;
- une bactériurie à SGB pendant la grossesse (OR=5), témoignant d'une forte colonisation génitale ;
- le portage maternel : colonisation légère : OR = 20, versus forte colonisation : OR = 50 ;
- le faible taux d'anticorps maternels anti-SGB ;
- la fièvre maternelle intra-partum : OR = 11,9 ;
- la RPM (rupture avant le début des contractions dans la plupart des études) : OR = 8,7 ;
- une ouverture prolongée de la poche des eaux supérieure à 12 ou 18 heures ;
- un accouchement prématuré ;
- les facteurs obstétricaux suivants : nombre de touchers vaginaux > 6, durée prolongée du
monitorage interne.
Pour l'Escherichia coli, le sérotype capsulaire K1 est le plus redoutable, puisqu'il est responsable
de 80 % des méningites néo-natales et de la moitié des septicémies à Escherichia coli.
Haemophilus influenzae est considéré actuellement comme la 3ème cause de sepsis néo-natal
d'origine maternelle après SGB et E. coli. En cas de portage génital, le taux de colonisation
néonatale serait de 50 %.

26
Chapitre III : L'infection des pertes chez les femmes enceinte

Pour l'Ureaplasma urealyticum, le taux de colonisation néo-natale est d'au moins 50 % chez des
nouveau-nés à terme et les prématurés. Ce taux ne diffère pas quelle que soit la voie
d'accouchement. L'infection du fœtus est possible in utero (CNGOF, 1997).

III.6.Comment éviter les infections vaginales pendant la grossesse

Les femmes enceintes ne peuvent pas prendre n'importe quel médicament pour soigner les
infections des parties intimes. Voilà pourquoi il est indispensable de les prévenir grâce à
quelques règles d'hygiène élémentaires et en faisant des contrôles réguliers. Pendant la grossesse, Il
est recommandé de se rendre chez le gynécologue et de faire une analyse d'urine au moins une fois
par mois pendant les 8 premiers mois, et tous les 15 jours le dernier mois.

Vous devez boire beaucoup d'eau et marcher au moins 30 min par jour. Votre hygiène intime doit
être irréprochable, avec des toilettes fréquentes à l'eau tiède. Vous pouvez utiliser du savon, mais il
ne devra pas être anti-bactérien, ni contenir des substances agressives. Si vous continuez d'avoir
des rapports sexuels pendant la grossesse, il est préférable d'utiliser un préservatif pour éviter une
éventuelle transmission de bactéries. Votre partenaire aussi doit avoir une hygiène intime
irréprochable (CARDENAS, 2014).

III.7.Traitement

Les problèmes intimes liés aux voies urinaires nécessitent souvent un traitement antibiotique : les
médecins prescrivent souvent de la pénicilline ou de la céphalosporine.

En fonction du type d'infection, le traitement peut durer entre 1, 7 ou 14 jours, même si ce genre de
problème réapparait souvent pendant la grossesse. Dans ce cas, le traitement se prolonge durant les
neuf mois, à intervalles réguliers (CARDENAS, 2014).

27
Chapitre IV:
Matériel et méthode

28
Chapitre IV: Matériel et méthode

IV.1.période et lieu de stage


il s'agit d'une étude descriptive menée dans le laboratoire d'analyse médicale de l'hôpital IBN
SINA d'adar et laboratoire d'analyse médicales Bouslimani à la période de 1janver à 15 mars 2022.
Pour l'étude le prévalence des infection des pertes vaginales dans la province d'Adrar.

IV.2. La population étudiées

Dans cette étude nous avons pris de prélèvement de 30 femmes de défirent âge se plaignant des
infection des pertes dont 15 patients Adultes analysées au niveau de l'hôpital Ibn Sina d'Adar et 15
patient analysées au niveau de laboratoire d'analyse médicales Bouslimani .

IV.3.Matériel et produit
Pour le travail en utilise le matériel et le produit suivant:

IV.3.1. Matériel

Les 2 écouvillon Bec Bunsen La jarre à CO2 Milieux de Sabouraud

Chapman Gelose nutritionné Hektoen


gélose au sang cuit

29
Chapitre IV: Matériel et méthode

fil de boucle
Etuves Lame

Figure 11: matériel utilisé pour les examen cytobactériologie des pertes

IV.3.2. Produit

o l'eaux physiologique
o violet de gentiane
o Lugol
o Alcool
o Fuschine
o eaux oxygène

IV.4. Prélèvement vaginal :


le prélèvement est effectué de préférence pas dans la période menstruelle et sans utilisé un douche
vaginal avant le prélèvement . Pour le prélèvement on utilise 2 écouvillons une pour examen direct
et une pour l'ensemencement, en introduire l'écouvillon dans le vagin puis on tourne les écouvillons
gauche et droite en fin remettre l'écouvillon dans le tube (voir les figure 12 et 13) .

Figure 12: Schéma représentatif d’un prélèvement vaginal par la


méthode d’écouvillonnage (Madani, 2012)

31
Chapitre IV: Matériel et méthode

Figure 13:Auto prélèvement vaginale (Roche-Sur-Yon, Martin, & Fayette)

IV.5.Examen cytobactériologique des pertes

I.5.1.Examen cytologique

IV.5.1.1.Examen microscopique
Examen cytologique est une examen direct constitue par examen à l'état frais et l'examen de
coloration

 Examen à l'état frais:

Examen à l'état frais utilisé pour rechercher les leucocytes, les cellules épithéliales, les hématies,
les Bactérie, les levures, Trichomonas vaginal. pour le travail en suivez les étapes suivant

1. Mettre l'eaux physiologique préchauffe à 37C° dans l'écouvillon.


2. En vider le contenue totale de coton de l'écouvillon sur la lame, puis déposer lamelle sur la
lame.
3. En mettre une lame sur le microscope optique à l'objectif X40 et observer le résultat.
(ANGLET D. Y.-A., 2016)

 Examen de coloration de Gram:


Examen de coloration de Gram réaliser par les étapes suivant:

1. Déposer une goutte d'eaux dans la lame.


2. A l'aide de fil à boucle stérilisé ajouter le frottis de bactérie puis en sécher la lame.

31
Chapitre IV: Matériel et méthode

3. Verser le violet de gentiane sur la lame pour coloré tout le bactérie soit Gram+ soit Gram-
, en rincer la lame après 1minute.
4. Recouvrir de Lugol sur la lame et après 1minute laver la lame.
5. Tenir la lame inclinée et faire couler pendant 5 secondes de l'alcool à 95° jusqu'à
écoulement incolore
6. Verser la fuschine sur la lame et après 1minute rincer la lame puis en chauffer la lame par
le papier filtre.
7. En déposer la lame sur le microscope à l'objet X100 pour l'observation (ANGLET D. Y.-
A., 2016).

IV.5.2.Ensemencement
L'ensemencement effectue dans le milieu chromogène pour le identification directe des germes
pathogène. Il est réalisé dans différente culture : Hektoen, Chapman, Sabouraud, gélose au sang
(voir le figure 14).
Hektoen: milieux sélective pour isolement des bacelle Gram- ( entérobactéries)
Chapman: milieux sélective pour staphylocoque
Sabouraud: milieux sélective pour le champignon comme candida albicans.
gélose au sang cuit: milieux sélective pour les bactérie Gram+ exigent.
A l'aide d'écouvillon en fait l'ensemencement dans les différent milieux cultures A cote de Bec
Bunsen pour éviter la contamination puis en prendre le milieux de gélose au sang cuit dans la jarre
sous CO2 enfin Poser la jarre et les autre milieux de culture dans les étuve à37°C pendant 24 à48
heur et 72 heur pour le gélose Sabouraud. (Dr. BOUSSENA, 2020)

Figurer14 :Méthode d'ensemencement (figure originale)

32
Chapitre IV: Matériel et méthode

IV.6. Identification des bactéries:


Après la croissance des Bactéries il est identifié par l'observation de colore de souche bactérien et
l'étude leurs caractères morphologique et biochimique (figure 15). Il est effectué la coloration des
Gram et après l'observation microscopique il est observé soit les bactérie de colore rose qui
distingue les bactéries Gram- soit les bactérie de colore violette qui distingue les bactéries Gram+.

Figure 15: Identification bactérienne sur milieu chromogène (figure originale)

IV.6.1.Test de catalase
en réalisé le test de catalase pour identifié les types des bactéries streptocoque ou staphylocoque
parce que le staphylocoque synthétise les enzymes de catalase qui transforme le peroxyde de
hydrogène (H2O2) en dioxygène (O2) avec libération de l'eaux.
Pour le manipulation en mettre une goutte de l'eaux oxygène H2O2 sur la lame puis à l'aide de fil
de boucle stérile en gratter une bonne quantité de bactérie. Enfin, déposer les bactéries sur une
goutte de l'eaux oxygène. Si en observé une bulle de l'air, les bactéries est produit le enzymes de
catalase . Si ne en observé pas une bulle de l'air , les bactérie ne produit pas les Enzyme de catalase.
(PHE, 2019)
IV.7. Étude de la sensibilité aux antibiotiques
IV.7. 1.Ensemencement d'antibiogramme
Réaliser l'étude de la sensibilité aux antibiotiques par l'utilisation des boites pétrés contenant le
milieu Mueller –Hinton car cette milieu de culture permette de croissance de la majorité des micro-
organismes. l’ensemencement doit se faire par les étapes suivent:

33
Chapitre IV: Matériel et méthode

 frictionner les écouvillon sur la surface entière de la boite, en faisant tourner la boite d'environ
60 ° C entre les stries pour assurer une distribution uniforme.
 A l'aide de pince stérile appliquer des disque sur la surface de gélose , ensuite incube les boites
à 37° pendant 24H. (MWL, 2022)

IV.7. 2.Lecture et interprétation de l'antibiogramme


Aprè 24h d'incubation on observer l'apparition de croissance des microbienne et des disques et
zone d'inhibition entouré les disque des antibiotique c'est à dire les disque diffusion des
antibiotique et arrêter le croissance microbienne (figure 16). (MWL, 2022)

La lecture fait par la mesure de diamètre de zone d'inhibition et comparer avec le diamètre de
concentration critique inferieure et supérieure.si:

∅ mesuré ≥ D(CCinf)Sensible

(S)∅ mesuré < d(CCsup)Résistant (R)

d(CCsup) ≤ ∅ mesuré < D(CCinf)Intermédiaire (I). (MWL, 2022)

Figure 16: la méthode de lecture des antigrames


(figure originale)

34
Chapitre V:
Résultats et discussion

r
r
r
r

35
Chapitre V: Résultats et discussion

V.1. Résultat
Tableau 5 :Répartition des échantillons d’hôpital « IBN SINA» Adrar

Patients Examen cytologique Examen


bactériologie
Cellule Leucocyte Trichomonas Hématies Bactérie
épithéliale Vaginales

1 ++ r+ ++ ++ - AGP
2 + r +++ - - + AGP
3 + r+ - - - AGP
4 + - ++ - + r AGP
5 ++ ++ - - + Candida
albicans
6 - ++ - + + AGP
7 + - - - - Candida
albicans

8 r ++ - - - - Staphyloccus
aureus
9 +++ +++ r- - + AGP
10 +++ - - +++ - Candida
albicans
11 r- + - - - Candida
albicans
12 +++ r+ - r- +++ Candida
albicans
13 + - - - ++ Candida
albicans
14 ++ - + - ++ Staphyloccus
Aureus
15 r+ - - r- - AGP
+Rare ++nombreux +++Assez nombreux - Absence

36
Chapitre V: Résultats et discussion

Tableaur6:Répartition des échantillons laboratoire d'analyse médicales Bouslimani

patient age Examen cytologique Examen bactériologique examen mycologique


cellule épithéliales leucocytes Hémties trichomonase vaginalis bactéries levures
1 22 Assez N Assez N Assez N Absence présence Absence Négative Négative
2 25 Assez N N Assez N Absence présence Absence Positive Escheria coli Négative
3 26 N Assez N Absence Absence présence Absence Négative Négative
4 27 Assez N Assez N Absence Absence Absence Absence Négative Négative
5 28 Assez N Assez N Rares Absence présence présence Négative Positive candida albican
6 30 Quelque Absence Absence Absence présence N Négative Positive candida albican
7 30 N Assez N Absence Absence présence Absence Négative Négative
8 31 N N Absence Absence présence N Négative Positive candida albican
9 33 Assez N Assez N Absence Absence présence Absence Négative Négative
10 35 N Quelque Absence Absence Assez N Absence Positive streptococcus ssp Négative
11 39 N Assez N Absence Absence présence Absence Négative Négative
12 40 N N Quelque Assez N N Absence Positive streptococcus ssp Négative
13 40 Assez N Absence Absence Absence présence Absence Négative Négative
14 42 Assez N Rares Absence Absence présence Assez N Négative Positive candida albican
15 44 Assez N N Quelque Absence Assez N Absence Positive streptococcus ssp Négative

N:nombreaux

V.1.1. la numération des leucocytes et des cellules épithéliales dans les


sécrétion vaginales selon les résultats de ECB:
Le résultat la numération des leucocytes et des cellules épithéliales dans les sécrétion vaginales
selon les résultats de ECB remarque dans le tableaux suivent :

Tableaur7: résultat la numération des leucocytes et des cellules épithéliales dans les sécrétion
vaginales selon les résultats de ECB

Leucocyte ECB positive Fréquence ECB négative Fréquence


Absence 7 39% 2 17%
Assez N 1 6% 8 67%
Nombreux 5 28% 1 8%
Rare 5 28% 1 8%
Totale 18 100% 12 100%
Epithéliale ECB positive Fréquence ECB négative Fréquence
Absence 1 6% 1 8%
Assez N 6 35% 5 38%
Nombreux 6 35% 4 31%
Rare 4 24% 3 23%
Totale 17 100% 13 100%

37
Chapitre V: Résultats et discussion

V.1.2.Répartition des prélèvements vaginales selon les services:

Pour comprendre la situation de l’infection des pertes vaginal chez les femmes nous avons fait d'un
étude d'un échantillon de 30 femmes in Wilaya d’Adrar (Tableau8 ):

 15patientes ont été étudiés à Laboratoire interne de l’hôpital « IBN SINA »avec un taux de
50%
 15 patientes ont été étudiés à laboratoire médicales de Bouslimani avec un taux de 50%

Tableau 8:Répartition des prélèvements vaginales selon les Services

Services Effectifs
Fréquence%
Laboratoire interne de l’hôpital « Ibn Sina » 15 50%
l’hôpital Privé 15 50%
Totale 30 100%

V.1.3. Répartition des ECB des pertes vaginales :

D’après les résultats(figure 17) nous avons que :

37% des femmes ont été exposées des prélèvements à culture Négatifs et 63% des femmes qui ont
été exposées des prélèvements à culture positifs.

fréquence

37%
positive
négative
63%

Figure 17:Répartition des Prélèvements ECB des pertes vaginales

38
Chapitre V: Résultats et discussion

Au cours de notre étude 30 examens des prélèvements vaginaux, ont été réalisés dont 19 étaient
positifs avec un taux de 63 % .

V.1.4. Répartition des ECB de pertes vaginales positives selon l’âge:


D'aprè le résultat qui obtienne dans laboratoire médicales de Bouslimani nous remarque les femme
de l'âge 22-30ans représente 25% de l'infection des pertes vaginales et nous avons noté le
prédominent de taux 38% représente sur les femme a l'âge 30-40ans et 40-42 ans. Le résultat
représente dans le figure 18

Fréquence
40%
38% 38%
30%
25%
20%
Fréquence 10%
0%

22-30 ans 30-40 ans 40-42 ans

Figure 18: Répartition des ECB des pertes vaginales positifs selon l’âge

V.1.5. Répartition des ECB de pertes vaginales positives selon le type


examens:
D'aprè la répartition des ECB des Prélèvements positifs selon le type des examens ( figure19 ) nous
avons 47% des femmes réalise d'examen mycologique positive , 32 des femmes réalise d'examen
Bactériologique positive et 21 des femmes réalise d'examen cytologique positive.

39
Chapitre V: Résultats et discussion

Figure 19: Répartition des ECB des Prélèvements positifs selon le type des examens

V.1.6. Répartition des ECB de pertes vaginales positives selon les souches
bactériennes isolées

Examen à l’état frais :


A l’examen à l’état frais on a noté la visualisation de beaucoup de leucocytes, avec la présence de

Trichomonas vaginalis dans 4 prélèvements sont présents avec des pourcentages 21.05%.

Examen direct de coloration de Gram :

L’examen direct de coloration de Gram a montré la présence des Coccis à Gram positif
(streptococcies ssp et Staphylococcus aureus ) étaient dans 26.32%, les levures (candida albicans)
47.37% et la présence des bactéries à Gram négatifs (Escherichia coli) dans 5.26%. Les résultats
sont présentés dans la Figure 20

41
Chapitre V: Résultats et discussion

50%
45%
47% les souches bactériennes isolées
40%
35%
30%
25%
21%
20%
15% 16%
10% 11%
5% 5%
0%

candida albican trichomonase streptococcus ssp sthaphylococcus Escheria coli


vaginalis aureus

Figure 20: Répartition des ECB des pertes vaginales positifs selon les souches bactérienne isolée

V.1.7. ANTIBIOGRAMME :

V.1.7.1 Sensibilité bactérienne aux différents antibiotiques:


Dans notre travail, nous avons étudié la sensibilité des bactéries

V.1.7.1.1.Escherichia coli :

Le taux des Escherichia coli étaient de 5%, et présentaient un taux de sensibilité de 100% à la
Cefazoline, Cefalexine, Cefotaxime, Gentamicine et Colistine par contre taux élevés de résistance à
la Amoxicilline, Amoxicilline + AC Clavulanique, Ciprofloxacine et
Trimethoprime/Sulfamethoxazole. Le résultat représente dans le Tableau 9

Tableau9r:Resistance aux Escherichia coli

Antibiotique Nombre
Amoxicilline 0%
Amoxicilline+AC Clavulanique 0%
Cefazoline 100%
Cefalexine 100%
Cefotaxime 100%
Gentamicine 100%
Ciprofloxacine 0%
Colistine 100%
Trimethoprime/Sulfamethoxazole 0%

41
Chapitre V: Résultats et discussion

V.1.7.1.2.Streptococcus spp :
Le taux des Streptococcus spp représentaient 16%et ont monté un résistance à la Clindamycine et

Tetracycline, Alors que un sensibilité à la Ampiciline, Cefotaxime, Erythromycine, Ofloxacine,


Vancomycine , Chloramphénicol, pénicilline et Levoncomycine. Le résultat représente dans le
Tableau 10

Tableau01r:Resistance aux Streptococcus spp

Antibiotique Nombre Fréquence


Pénicilline 2 66,67%
Ampicilline 3 100%
Cefotaxime 2 66,67%
Erythromycine 1 33,33%
Clindamycine 0 0%
Tetracycline 0 0%
Ofloxacine 3 100%
Levoncomycine 3 100%
Vancomycine 3 100%
Chloramphénicol 3 100%

42
Chapitre V: Résultats et discussion

V.2. Discussion:
V.2.1.la numération des leucocytes et des cellules épithéliales dans les
sécrétions vaginales selon les résultats de ECB:
Dans notre étude, nous avons observé que l'absence de leucocyte à était 39% dans ECB positive et
dans ECB négative à était 17%et nous observer Assez nombreux de leucocyte dans ECB positive à
était 6% mais dans ECB négative représente 67% et les cellules épithéliales représente avec de taux
variable dans ECB positive et négative. Ce résulta conformer avec (TAMBOURA, 2004) qui
obtienne l'absence de leucocyte dans ECB positive avec de taux 77,8% et dans ECB négative
présente 22,2%.
V.2.2.Répartition des ECB des pertes vaginales :
Dans notre étude, la prévalence de l'infection des pertes vaginale à été 63% ce taux rapproche de
64% signalés au Département de Gynécologie Obstétriques Hôpital Railway à Pakistan Rawalpindi
par (Shazia A Khan, 2009) mais ce qui est inferieur au 68,5% trouve au Yaoundé par (Nsagha, et
al., 2015) et 70,5% trouver au l’hôpital de District de Bonassama (Ngaba, et al., 2014). ce variable
peut être cause par la différenciation des périodes, le nombre d'échantillons étudiés , par l'utilisation
de déférente types des technique pour isolement et identification des germes pathogène et elle
causé par l'absence et la présence de matériel et le produit pour faire les analyse.
V.2.3.Répartition des ECB des pertes vaginales positifs selon l’âge:
D'aprè le résulta de laboratoire médicale de Bouslimani on montré que l'infection vaginale toucher
les femme entre les âge 22-42ans avec une prédominante des femmes d' âge de 30-40ans et 40-
42ans de taux 38% ce résultat cohérence avec (Nsagha, et al., 2015) qui obtienne de nombre plus
élevé des femmes a l'âge 26 à 40 ans .
Ceci explique que la période d’activité sexuelle intense dans cette tranche de l'âge et dans la même
période que la majorité des femmes en âge de procréer expriment le désir de maternité qui
provoque la transmissible des maladie sexuelle. (Tchelougou, 2012)
V.2.4.Répartition des ECB de pertes vaginales positives selon les souches
bactérienne isolée:
Nous avons candidat albicans plus fréquente au 47% ce résulta similaire de taux 46%qui trouver en
France par (Bohbot, Sednaoui, Verriere, & Achhammer, 2012) mais ce qui supérieur au 26%
rapporté par (Nsagha, et al., 2015).la prévalence de Trichomonas vaginalis à était de 21%,ce qui
rapproche de 20% de (Ryan, Zekeng, Roddy, & SS, 1998) et ce qui plus élève de 1,2%rapporté par
(Nsagha, et al., 2015)

43
Chapitre V: Résultats et discussion

La prévalence de streptococcie ssp à était 16%,ce qui supérieure au 1,96% rapporté au Bonassama
(Ngaba, et al., 2014).le Staphylococcus aureus à était 11% rapproche de taux 8,82%rapporté par
(Ngaba, et al., 2014) et ce qui supérieur de 5,49%réalise à Centre Hospitalier Régional de
SOKODE (Tchelougou, 2012). enfin, nous avons la prévalence de E. coli plus faible 5%,ce qui
inferieur de 12,90%retrouve dans CHU-YO de Ouagadougou (TAMBOURA, 2004)
La prévalence le plus fréquent de candida albicans peut être lie par de facture des risque suivent : le
modification hormonales lorsque la grossesse, le diabète, utilisation des vêtement trop serrés, humidité et la
prise des antibiotique (Deiller, 2021).

V.2.5. Sensibilité bactérienne aux différents antibiotiques:


V.2.5. 1.Escherichia coli :

D'aprè le résulta, nous obtenue de résistance de E. coli avec de taux 100% par Cefazoline ,
Cefalexine, Cefotaxime, Gentamicine et Colistine .ce résulta conforme par (AZZAOUI, 2019)

V.2.5. 2.Streptococcus spp :

Dans notre étude, nous obtenue le résistance de Streptococcus spp par Ampiciline, Levoncomycine
Ofloxacine, Vancomycine , Chloramphénicol avec de taux 100%, pénicilline et Cefotaxime avec de
taux 66,67%,et Erythromycine avec de taux 33,33%.donc les antibiotique Ampiciline,
Levoncomycine Ofloxacine, Vancomycine , Chloramphénicol est le plus efficace pour le
traitement. suivre pénicilline et Cefotaxime efficaces pour le traitement.

44
Conclusion

45
CONCLUSION

Les infections vaginales sont des problèmes inquiétants affectant la majorité des femmes et
souffrent de fausses couches avant et après le mariage à la suite de rapports sexuels
Il est normal pour chaque femme de sentir les sécrétions vaginales, mais parfois elles sont
anormales à la suite d’une augmentation des champignons ou des bactéries vaginales et causent des
sécrétions démangeaisons et malodorantes et peuvent causer des douleurs pendant la miction ou les
rapports sexuels.
Notre étude a mis en évidence la grande diversité qui provoque des infections de sécrétion
vaginale par inflammation principalement due à des champignons "candida albicans" et
principalement vaginite germinale "Gardnerella vaginalis" mais aussi une proportion de vaginite
bactérienne par "E. coli et Streptococcus spp
Les maladies transmises sexuellement doivent être confirmées par des études sur la Chlamydia
trachomatis et Gonorrhoeae plus Trichomonase vaginalis et autres
L’antibiothérapie n’est pas toujours la solution idéale mais doit être prise en compte des
conditions de prévention et d’hygiène en maintenant l’hygiène vaginale en la nettoyant à l’eau
chaude et en utilisant une lotion vaginale recommandée par le médecin. Utilisez des vêtements en
coton non léger avec soin pour sécher soigneusement chaque fois de l’avant au dos pour éviter que
n’atteigne le vagin

46
Résumé

Résumé
L'infection des pertes vaginales est considérée comme des maladie plus dangereuse et plus plaindre
par plupart des femmes adulte qui provoque inconfort et anxiété. nous avons mené une étudie sur
30femme dont 15 dans l'hôpital de IBEN SENA d'Adrar et 15 dans laboratoire médicale
Bouslimani pour étudie la prévalence de l'infection des pertes dans la région d'Adrar.

D'aprè notre étude, nous avons montré que candida albicans plus fréquente dans notre région avec
de taux 47,37%suivi Trichomonase vaginalis à été21%, Streptococcus spp à été 16%,
Staphylococcus aureus 11% et taux plus faible de E. coli a été 5%.nous obtenu de résistance de
Streptococcus spp par Ampiciline, Levoncomycine Ofloxacine, Vancomycine , Chloramphénicol
avec de taux 100%, pénicilline et Cefotaxime avec de taux 66,67% et Erythromycine avec de taux
33,33% et nous obtenue de résistance de E. coli avec de taux 100% par Cefazoline , Cefalexine,
Cefotaxime, Gentamicine et Colistine.

Nomes clé: L'infection des pertes vaginales, candida albicans, Streptococcus spp, Staphylococcus
aureus, Trichomonase vaginalis, E. coli, l’antibiorésistance.
Résumé

r Abstract
Vaginal discharge infection is considered to be the most dangerous and complaining disease by
most adult women which causes discomfort and anxiety. we conducted a study on 30 women
including 15 in the IBEN SENA hospital in Adrar and 15 in the Bouslimani medical laboratory to
study the prevalence of infection of losses in the Adrar region.

According to our study, we have shown that Candida albicans more frequent in our region with a
rate of 47.37% followed by Trichomonase vaginalis at 21%, streptococcus spp at 16%,
Staphylococcus aureus at 11% and a lower rate of E. coli was 5%. We obtained resistance of
streptococcus spp by Ampiciline, Levoncomycine Ofloxacine, Vancomycine, Chloramphénicol
with rate 100%, penicillin and Cefotaxime with rate 66.67%, and Erythromycin with rate 33.33%
and we obtained resistance of E. coli with 100% rate by Cefazoline, Cefalexine, Cefotaxime,
Gentamicine and Colistine

Key words: vaginal infections, candida albicans, Streptococcus spp, Staphylococcus aureus,
Trichomonase vaginalis, E. coli, antimicrobial resistance.
‫‪Résumé‬‬

‫ملخص ‪r‬‬
‫تعتبر عدوى اإلفرازات المهبلية من أخطر األمراض التي تشكو من قبل معظم النساء البالغات والتي تسبب االنزعاج والقلق‪.‬‬
‫أجرينا دراسة على ‪ 01‬امرأة من بينهن ‪ 01‬في مستشفى ‪ IBEN SENA‬في ادرار و ‪ 01‬في مختبر بوسليماني الطبي لدراسة‬
‫انتشار اإلصابة بالفقد في منطقة ادرار‪.‬‬

‫وفقًا لدراستنا ‪ ،‬فقد أظهرنا أن ‪ candida albicans‬أكثر شيوعًا في منطقتنا بنسبة ‪ ٪74.04‬تليها ‪Trichomonase vaginalis‬‬
‫بنسبة ‪ ، ٪10‬و‪ Streptococcus spp‬بنسبة ‪ ، ٪01‬و‪ Staphylococcus aureus‬بنسبة ‪ ، ٪00‬وانخفاض معدل اإلصابة ‪E.‬‬
‫‪ coli‬بنسبة ‪ .٪1‬حصلنا على مقاومة ‪ Streptococcus spp‬بواسطة ‪، Levoncomycine Ofloxacine ، Ampiciline‬‬
‫‪ Chloramphénicol، Vancomycine‬بنسبة ‪ pénicilline ، ٪011‬و‪ Cefotaxime‬بنسبة ‪ ٪11.14‬و‬
‫‪ Erythromycine‬بنسبة ‪ ٪00.00‬وحصلنا على مقاومة ‪ E. coli‬بنسبة ‪ ٪011‬بواسطة ‪Cefazoline , Cefalexine‬‬
‫‪Cefotaxime, Gentamicine et Colistine.‬‬

‫الكلمات المفتاحية‪ :‬االلتهابات المهبلية ‪candida albicans, Streptococcus spp, Staphylococcus aureus,‬‬
‫‪ ,Trichomonase vaginalis, E. coli,‬مقاومة المضادات الحيوية‪.‬‬
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Fiche des enfermation des maladie


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