Memoire de Fin D'etude - Essa - At2d - VF
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ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES
AGRONOMIQUES
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Mention : Agriculture Tropicale et Développement Durable
Parcours : Bio fonctionnement des sols et environnement
REMERCIEMENTS
Avant tout, je remercie Dieu Tout Puissant qui m’a donné la force et la foi et de m’avoir
permis d’arriver à ce stade-là.
Au terme de cette étude, je tiens à adresser ma profonde reconnaissance à toutes les
personnes qui m’ont soutenu, aidé et encouragé tout au long de ce travail. Aussi, mes vifs et sincères
remerciements les plus respectueux à :
Monsieur Harilala ANDRIAMANIRAKA, Docteur en sciences agronomiques, Enseignant
Chercheur à l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques dans la mention Agriculture
Tropicale et Développement Durable, qui nous a donné des conseils précieux durant notre
formation au sein du Département Agriculture, et qui nous fait le grand honneur de présider le
jury de ce mémoire. Veuillez trouver mes plus profonds respects.
Monsieur Denis RANDRIAMAMPIONONA, Enseignant-chercheur à l’ESSA qui malgré
ses hautes fonctions, a bien voulu siéger parmi les membres du jury et m’a fait l’honneur
d’examiner ce mémoire.
Madame Mirana ANDRIANAIVO RAKOTOVELO, Ingénieur Agronome, Directeur
Commercial de la société AGRIVET, notre maître de stage, pour nous avoir consacré son temps,
pour la qualité de son encadrement et d’avoir accepté de siéger parmi les membres de jury.
Monsieur Benjamin RAKOTO, qui malgré ses lourdes responsabilités et nombreuses
occupations, a eu la patience de m’encadrer tout en me prodiguant toujours de bons conseils
pour mon travail. Veuillez recevoir nos plus sincères reconnaissances.
Monsieur Andry RANAIVOHERINIAINA, responsable d’expérimentation dans la société
AGRIVET, notre superviseur sur terrain, pour ses conseils et son aide précieuse dans la
réalisation de l’expérimentation.
Mes sincères remerciements vont aussi :
• A tout le corps enseignant et aux membres du personnels administratifs de l’ESSA, entre autres,
ceux du département Agriculture, pour la formation qu’ils nous ont dispensée et dont nous
pouvons en être fier ;
• A tous les paysans de Mandrevo Analavory, particulièrement la famille de Monsieur Norbert,
pour leur dévouement dans la réalisation pratique de l’expérimentation ;
Tout particulièrement, je remercie vivement mes très chers parents et mes sœurs qui ont été toujours
là, avec les soutiens moraux, matériels, financiers qu’ils m’ont apportés. Veuillez trouver ici ma
reconnaissance.
Un grand merci à toute la famille, collègues et ami(e)s qui n’ont pas cessé de m’encourager.
Enfin, très nombreux sont les gens qui, de près ou de loin, ont participé à la réalisation de ce travail.
Je leur exprime ma vive reconnaissance. Un grand merci à tous avec mes meilleurs vœux de bonheur
et de prospérité !!!
Mihaja
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RESUME
A Madagascar, le riz constitue une préoccupation vitale de tout un peuple. Cependant, cette
filière « riziculture » rencontre beaucoup de difficultés qui se traduisent finalement par une faible
production. La difficulté de la gestion de la fertilité du sol est l’une des enjeux majeurs de cette
défaillance de la production. Voilà pourquoi un produit biologique commercialement dénommé
« MIRACLE », de la société AGRIVET, qui contient des champignons mycorhiziens à vésicules et
à arbuscules, a été utilisé afin d'étudier ses effets sur la riziculture irriguée en cas de SRI, dans la
commune d’Analavory. Trois doses croissantes de mycorhize ont été utilisées conjointement avec
de l’engrais de fond NPK 11-22-16. Du fait de sa capacité de maximiser l’absorption des éléments
minéraux du sol, surtout le phosphore, au cours de tous les stades végétatifs du riz, le mycorhize
MIRACLE favorise la multiplication de tallage, le développement racinaire et assure la croissance
en hauteur du riz. Et tout ceci se traduit par une amélioration des composantes du rendement et
finalement par son accroissement. La dose optimale donnant le maximum de production et la
meilleure rentabilité économique, découverte lors de cet essai a été celle de 10 kg de mycorhize à
l’hectare. Malgré les quelques limites d’utilisation de ce produit, il s’avère être une opportunité pour
la riziculture malgache.
ABSTRACT
In Madagascar, rice is a vital concern for an entire people. However, this "rice growing"
sector encounters many difficulties which ultimately result in low production. The difficulty of
managing soil fertility is one of the major challenges of this production failure. This is why a
biological product commercially called "MIRACLE", from the company AGRIVET, which
contains mycorrhizal fungi with vesicles and arbuscules, was used to study its effects on irrigated
rice cultivation in the event of SRI, in the commune of Analavory. Three increasing doses of
mycorrhiza were used in conjunction with NPK 11-22-16 basal fertilizer. Due to its ability to
maximize the absorption of mineral elements from the soil, especially phosphorus, during all the
vegetative stages of rice, MIRACLE mycorrhiza promotes the multiplication of tillering, root
development and ensures the height growth of rice. And all this results in an improvement of the
components of the yield and finally in its increase. The optimal dose giving the maximum
production and the best economic profitability, discovered during this trial, was that of 10 kg of
mycorrhiza per hectare. Despite the few limits of use of this product, it turns out to be an opportunity
for Malagasy rice growing.
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
FINTINA
Ny vary dia anisan’ny miantoka ny fiainan’ny mponina manontolo eto Madagasikara.
Amin’ny ankapobeny anefa dia misedra olana maro ny famokarana azy izay mitarika hatrany
amin’ny fihenan’ny vokatra. Anisan’ny antony lehibe ao anatin’izany fihenan’ny vokatra izany ny
fahasarotana eo amin’ny fitantanana ny tsiron’ny tany. Noho izany indrindra no nahatonga ny
orinasa AGRIVET niroso tamin’ny fanandramana ny vokatra biolojika iray antsoina hoe
« MIRACLE », izay ahitana ny atao hoe « champignons mycorhiziens » amin’ny fambolem-bary
an-drano amin’alalan’ ny tekinika SRI tao amin’ny kaominina Analavory. Fatra telo saamihafa
amin’io vokatra io no nampiasaina izay nampiarahana tamin’ny zezika NPK 11-22-16.
Ankoatran’ny fahafahan’io vokatra io mampiakatra faran’izay avo ny fisintomana ireo singa
mineraly izay ilain’ny zavamaniry ao anaty tany indrindra ny « Phosphore », dia tsapa fa manatsara
ny fitomboan’ny isan’ny zana-bary sy ny fivelaran’ny fakam-bary ary ihany koa ny fitombon’ny
halavan’ny vary izy ary izany rehetra izany no mitarika makany amin’ny fiakaran’ny lanjam-bokatra
isaky ny hektara. Tao anatin’ny andrana no nahatsapana fa ny fatra 10 kg/ha amin’io vokatra no
tena nahazoana tombotsoa na eo amin’ny vokatra na eo amin’ara eokonomika. Azo lazaina fa
anisan’ny hirika tsara lehibe ho an’ny fambolem-bary eto Madagasikara ity vokatra ity na dia misy
ihany aza ny fetran’ny fampiasana azy.
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
I. INTRODUCTION
Encore classé parmi les pays en voie de développement, Madagascar possède néanmoins
des atouts susceptibles de la rendre prospère. La Grande Ile dispose d’une grande superficie
cultivable et d’une force de travail suffisante pour assurer le développement des activités agricoles,
y compris l’agribusiness. L’agriculture constitue indéniablement un secteur important pour
l’économie malagasy.
Par ailleurs, le sous-secteur « RIZ » constitue la principale filière du secteur agricole
malagasy. En 2012, 63,3% des ménages malagasy ont cultivé le riz (INSTAT/ENSOMD, 2012).
En termes de volume, la filière rizicole constitue la première activité économique de Madagascar
générant une valeur ajoutée de 532,2 milliards d’Ariary (MEI, 2010). Ce poids économique en fait
un pilier majeur du développement économique. D’autant plus que le riz constitue l’aliment de
base des Malagasy, ceux-ci sont en effet classés parmi les grands consommateurs de riz au monde,
il joue un rôle essentiel dans l’alimentation puisque elle fournit presque 50 % des apports
énergétiques en moyenne. La consommation annuelle par habitant s’élevant en moyenne à 105 kg
par an (FAO/PAM, 2013). En termes de production, la production rizicole a été estimée à 3
610 626 de tonnes en 2013 (FAO/PAM, 2013), mais elle n’arrive pas à satisfaire la totalité des
besoins de la population malgache avec un effectif de 22,8 millions. En effet, Madagascar doit
importer en moyenne 240000 tonnes du riz chaque année (INSTAT/ENSOMD 2012).
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
satisfaction continue des besoins de l’homme pour les générations actuelles et à venir ainsi que la
protection de l’environnement. Elle valorise également l’importance des microbes telluriques qui
interviennent dans le cycle biogéochimique de la biosphère, offrant aux plantes et aux animaux les
éléments nutritionnels nécessaires.
Notre présente étude est basée sur ce thème de l’agriculture durable, thème issu de la
collaboration entre la Mention Agriculture Tropicale et Développement Durable de l’ESSA de
l’Université d’Antananarivo et la société AGRIVET qui est spécialisée dans la vente des intrants
agricoles, dans le but de faire un essai sur le mycorhize MIRACLE. D’où l’intitulé de cette
étude : « Utilisations de différentes doses du mycorhize MIRACLE en vue d’augmenter le
rendement de la riziculture irriguée – cas de la commune rurale d’Analavory. »
Une problématique se pose donc : « L’utilisation du mycorhize MIRACLE augmente-elle le
rendement du riz irrigué ? »
L’objectif global de cette étude est d’évaluer le potentiel des inoculants mycorhiziens à faire
face aux défis de l’agriculture moderne et de lancer l’utilisation du mycorhize dans l’agriculture
malagasy. Mais pour atteindre cet objectif principal, il est nécessaire de les subdivisés en trois
objectifs spécifiques :
- De déterminer les effets d’utilisation du mycorhize sur la phase végétative riz irrigué
- D’évaluer les impacts et la dose optimale sur la composante du rendement,
- D’identifier la dose optimale correspondant à la rentabilité économique.
Afin de répondre à cette problématique, les trois hypothèses suivantes sont à vérifier :
Hypothèse 1 : L’utilisation du mycorhize MIRACLE permet d’obtenir un surplus de rendement
par rapport au témoin absolu sans inoculation,
Hypothèse 2 : le rendement de la riziculture est optimal avec une dose de 5kg/ha mycorhize
MIRACLE apportée,
Hypothèse 3 : L’utilisation du mycorhize est rentable par rapport au rendement obtenu.
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
II.1. Matériels
Source : FTM
Figure 1: carte de délimitation géographique de la zone d'etude
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b. Topographie
Suivant la vocation agricole de la commune, Analavory est nettement divisé en deux parties
(RAZAFISOAZARA, 2013) :
- la partie Est, qui a un relief formé de plaine à vocation rizicole.
- la partie Ouest, qui est caractérisée par un relief mamelonné de collines volcaniques à
vocation de cultures vivrières, maraichères et fruitières.
c. Climatologie et pédologie
Cette zone détient des conditions agroclimatiques favorables à d'innombrables cultures (riz,
cultures vivrières, maraîchères, industrielles et fruits). Le sol volcanique y est très fertile et possède
une aptitude culturale élevée. De même, le relief est assez aéré avec des plaines et de larges vallées.
Quant au climat, il est du type tropical d'altitude dont les principales caractéristiques sont
l’alternance de deux saisons contrastées : chaude et pluvieuse et sèche et froide
(RAKOTOARISOA, 2010).
Pour Analavory, ce climat présente :
-d’Octobre à Avril : saison pluvieuse et chaude
-d’Avril à Octobre : saison froide et sèche
Les précipitations annuelles oscillent entre 800mm et 1000mm et la température moyenne
annuelle varie entre 7°C et 26,7°C. (RAKOTOMALALA, 2011)
Précipitation mm
Température °C
200 400
180 360
160 320
140 280
120 240
100 200
80 160
60 120
40 80
20 40
0 0
Mois
temperature °C précipitation en mm
Source : http://fr.climate-data.org/location/750618/
Figure 2:courbe ombrothermique de Gaussen de la commune rurale d'Analavory
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
d. Hydrographie
Mazy, Lily et Onibe constituent les principales rivières qui traversent la commune
d’Analavory. En complément de ce réseau hydrographique, Analavory présente également des
lacs, à savoir les lacs Itasy et Andranomena. (RAZAFISOAZARA, 2013)
Cet endroit a été choisi pour réaliser l’expérimentation du fait qu’il possède des conditions
favorables à la pratique du SRI telles que des systèmes d’irrigation permettant la maîtrise de l’eau,
nécessaire et indispensable à ce système. Un barrage hydraulique se trouve en amont et tout près
du site expérimental. En effet, une source d’eau permanente et l’aptitude au drainage font partie
des critères majeurs imposés. De plus, la parcelle d’expérimentation est située auprès de la route
nationale RN1 qui nous donne une facilité sur les entretiens et les observations nécessaires. La
figure suivante présente le plan du site d’expérimentation :
La variété X265 a été utilisée dans cette expérimentation. Également dénommée « Mailaka
», la variété X265 est originaire des Philippines. Elle a été sélectionnée par l’I.R.R.I surtout par sa
tolérance au froid en pépinière, d’où sa dénomination originale de « IRCTN 134 » (I.R.R.I Cold
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
Tolerant Nursery numéro de collection 134). Chez les paysans, X265 est une variété à capacité
moyenne de tallage. Suivant les conditions de culture et la région, ce pouvoir peut toutefois devenir
faible ne dépassant pas les 20 talles par pieds. En outre, elle est nettement appréciée par les
riziculteurs de par sa rusticité, et sa faculté à repousser. (ANDRIANASOLO, 2002)
Le mot « mycorhize », étymologiquement, vient des mots grecs, « myco » qui veut dire
champignon et « rhiza » qui veut dire racine. Le mycorhize résulte donc d’une association symbiotique
intime entre le champignon et la racine des plantes dont ils ne peuvent vivre indépendamment l’un de
l’autre.
Dans cette expérimentation, le mycorhize utilisé est de type vésiculaire et arbusculaire
(VAM) c’est-à-dire les hyphes forment une structure arbuscule et vésicule à l’intérieur des cellules
végétales, donc en contact direct avec la cellule. Les formes arbusculaires résultent des divisions
répétées d’un hyphe maître, à des ramifications très courtes de l’ordre de 1μ, intracellulaires. Ils
peuvent appartenir à plusieurs types tels les types simples ou terminaux, types composés ou
latéraux, et les corraloïdes. Les vésicules forment des renflements sphériques ou ovoïdes occupant
l’extrémité des hyphes. Ils peuvent être intra ou extracellulaires. Souvent, les vésicules sont
terminales, parfois intercalaires.
Le produit décrit sous le nom commercial MIRACLE. Il est constitué par des souches
fongiques appartenant au genre de Cigaspora spp et Glomus spp. Ces espèces sont naturellement
très répandues dans l’écosystème et ont comme avantage de coloniser une grande variété de plante
hôte (Dalpé and Monreal, 2004 ; Fortin et autre, 2008). Le produit contient 100 propagules par
gramme.
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Dans cet essai, le NPK 11-22-16 est utilisé comme engrais de fond, qui est un engrais ternaire dont
11 % d’azote (N), 22 % d’anhydride phosphorique (P2O5) et 16 % d’oxyde de potassium (K2O).
Le dispositif expérimental se réfère aux règles qui régissent la répartition des traitements
aux parcelles d'expérimentation. Convenablement fait, il permet des comparaisons valables parmi
les traitements et il contrôle la principale source de variation dans les expérimentations au champ
(hétérogénéité du sol). Dans le cadre de cette expérimentation, le dispositif utilisé est un bloc de
Fisher qui présente beaucoup d'avantages du fait de sa souplesse, simplicité et adaptabilité. Le site
est subdivisé en 4 blocs (répétitions) de 4 parcelles égales.
Les parcelles élémentaires ont les mêmes historiques. En effet, l’homogénéité des
caractéristiques des parcelles d’essais, en particulier la fertilité du sol, la topographie, le régime
hydrique ainsi que l’exposition à la lumière doivent être considérées (Cours d’expérimentation
agricole, 5ème année ESSA, Département Agriculture). Les parcelles élémentaires ont la forme
rectangulaire et leur dimension est de 5m x 3m. La randomisation est indispensable c’est-à-dire
que les traitements sont répartis au hasard à l’intérieur du site d’expérimentation pour équilibrer
l’hétérogénéité de la fertilité du sol pour chaque groupe de répétition.
3m
T1 T0 T2 T3 N
T0 T3 T1 T2
5m
T2 T3 T1 T0 T1 T2 T0 T3
Figure 3: dispositif expérimental
Engrais de fond NPK (11-22-16) –
T0 Engrais de fond NPK (11-22-16) T2
250 kg/ha + Mycorhize 7.5 kg/ha
– 250 kg/ha
Engrais de fond NPK (11-22-16) –
Engrais de fond NPK (11-22-16) –
T1 T3
250 kg/ha + Mycorhize 10 kg/ha
250 kg/ha + Mycorhize 5 kg/ha
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a. Préparation de la pépinière
Pour obtenir des plants vigoureux, faciles à arracher et repartant immédiatement après
repiquage, une pépinière jardinée à la japonaise ou « Ketsa vohitra » a été utilisée. C'est une
pépinière à sec confectionnée toute proche de la rizière. En effet, en SRI, le rapport
pépinière/rizière doit être égal à 1/100.
En effet, en SRI, la dose de semence est de 6 à 12 kg/ha ; la dose de 12 kg/ha a été pris lors
de l'expérimentation pour prévenir l'attaque des ennemis tels que les rongeurs (les rats) et les
oiseaux. Les semences ont été passées par une phase de prégermination pour qu'elles puissent
bourgeonner rapidement. Pour ce faire, les semences sont mises d'abord dans de l'eau pour faire
flotter les grains vides et les éliminer. Après 24 heures de trempage des grains pleins dans l'eau,
les semences déjà gonflées sont mises dans un sac placé ensuite dans un trou préchauffé pendant
la même durée. A la fin de cette durée, la prochaine tigelle encore sous forme de pointe blanche
apparaît déjà sur les grains.
La plate-bande est un peu tassée pour éviter que les plants de riz ne s'enracinent
profondément et compliqueront ensuite le repiquage. Le semis doit être régulier et clair,
couvert d'une fine couche de fumure organique et ensuite de paillage pour le protéger contre
l'entraînement par les eaux d'arrosage quotidien et aussi contre les oiseaux et le soleil. Le paillage
est aussi nécessaire pour garder la chaleur et une certaine humidité. Les entretiens consistent à
l'arrosage une fois tous les soirs. Les semences ont besoin d'un sol humide, bien aéré, ensoleillé,
et chaud. L’ombrière a été enlevée petit à petit selon le développement des jeunes semis.
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
c. Gestion de l’eau :
Plus précisément, il s’agit de l’application d’une lame d’eau dont la hauteur varie de 2 cm
à 10 cm suivant les différentes étapes de la végétation du riz. Après le repiquage, le réglage des
vannes d’introduction d’eau et de drainage permet d’avoir seulement une épaisseur d’eau de 3 cm.
La gestion de l’eau est quelque peu minutieuse et improvisée. L’eau est introduite au petit matin
avec le niveau voulu, elle s’infiltre peu à peu pendant la journée, mais l’ouverture de la vanne de
drainage et la fermeture de la vanne d’ouverture permettent le retirement complet aux environs de
midi, occasionnant l’accès à l’air des racines. L’eau qui s’infiltre en effet, amène avec elle par les
pores une partie d’oxygène exploitée par les microorganismes et les racines. Toutefois, lorsque la
chaleur est torride à midi, ce retirement d’eau n’est effectué que le soir pour empêcher une trop
forte évaporation. L’alternance de submersion et d’assèchement est appliquée pendant le tallage
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
du riz. Pendant les jours de submersion, les opérations précitées sont effectuées avec une lame
d’eau de 5 cm de hauteur environ, et pendant les périodes d’assèchement, les vannes de drainage
sont complètement ouvertes et les parcelles ne sont pratiquement pas touchées jusqu’à l’apparition
de fentes sur le sol. La mesure de l’écartement de ces fentes permet de juger s’il est nécessaire ou
s’il est trop tôt de réintroduire l’eau. (ANDRIANASOLO, 2002)
Date Opérations
6 novembre 2014 Semis
11-12 novembre 2014 Préparation du sol
13 novembre 2014 Mise en place des parcelles élémentaires
14 novembre 2014 Repiquage et inoculation
24 novembre 2014 1er sarclage
14 décembre 2014 1 er sarclage manuel
29 décembre 2015 2ème sarclage mécanique et 2ème sarclage manuel
09 janvier 2015 3ème sarclage mécanique
26 Mars 2015 Récolte
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
d’agir sur les traitements, ou bien d’apporter des renseignements pour l’explication et
l’interprétation des résultats.
Il s’agit essentiellement des observations périodiques pour apprécier le comportement
extérieur de la culture : la couleur du feuillage, la vigueur, la longueur des différents stades de
croissance, le développement des organes de reproduction et l’observation de l’état sanitaire et des
dégâts éventuels causés par les ennemis de la culture, …Ces observations demeurent un outil
disponible pour identifier la cause d’un quelconque déséquilibre sur la plante.
Plants du riz
Bordure
c. Variables mesurées
Nombreuses variables sont valables mais une sélection s’impose pour la pratique. Comme
critère de choix, les variables doivent permettre l’évaluation des effets et impacts des traitements
sur la croissance et le développement du plant de riz ainsi que sur les rendements de la récolte.
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
➢ Paramètres de la croissance
• Nombre total de talles :
Le phénomène de tallage peut durer 40 jours à 60 jours à dater du repiquage, selon la variété
et la température. Le nombre de talles augmente jusqu’à un pic situé à peu près au milieu vers la
fin de la période de tallage, puis diminue jusqu’à la récolte où il n’y aura que les talles fertiles.
Cette diminution s’explique soit par la concurrence entre les talles ou leur fébrilité amenant à des
avortements. (ANDRIANASOLO, 2002)
L’obtention des nombres de talles se fait par simple comptage à la main et si possible sur
tous les plants des parcelles. Dans le cas contraire, une estimation s’avère nécessaire en choisissant
des échantillons représentatifs de la population, tout en estimant en parallèle leurs fréquences
respectives d’apparition. La moyenne calculée à partir de ces dernières donne à la fin le nombre
moyen de talles par plant (ANDRIANASOLO, 2002)
• Hauteur de la plante :
La plante atteint sa hauteur maximale lors de la maturation. Pour cela, les mesures sont
effectuées en cette période sur des échantillons représentatifs des plants de la parcelle. La mesure
se fait à l’aide d’une règle graduée, à partir du collet jusqu’à l’extrémité de la feuille la plus longue.
Ce procédé reflète l’analyse visuelle de l’aspect de la végétation, notamment les effets de
l’alimentation azotée de la plante (ANDRIANASOLO, 2002).
• Longueur de la racine
La longueur de la racine est un paramètre non négligeable sur la croissance d’une plante surtout
en riziculture. Elle est mesurée après la récolte en arrachant quelques pieds comme un échantillon
représentatif de chaque parcelle élémentaire.
➢ Composantes de rendement :
• Nombre de plants par m2 :
Comme l’écartement entre les plants adopté est de 25cm x 25cm, la densité est donc de 16
plants au m2.
• Nombre de panicules par touffe :
Etant l’une des premières composantes du rendement, sa connaissance permet une estimation
plus précise du niveau de rendement et de la capacité potentielle de production.
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rapport au nombre total de grains par panicule. Le dénombrement est exécuté sur les mêmes
échantillons de panicules comptés au stade de récolte. Comme il s’agit de l’avant dernière
composante de rendement, il traduit la capacité de production réelle. Il informe également sur la
nutrition générale du riz.
➢ Rendement
Le rendement d'une culture de riz est la production en grains de paddy par unité de surface. Il
est généralement donné en tonnes par hectare (t/ha). Ce rendement peut être décomposé en
différentes composantes dont la formule est la suivante :
Avec :
RDT : Rendement
Pl/m2 : Nombre de plants au m2
PAN/t : Nombre de panicules par touffe
Gr/pan : Nombre total de grains par panicule
%GP/pan : Pourcentage de grains pleins par panicule
P1000G : Poids de 1000 grains pleins
10-7 : Constante de conversion.
Une analyse économique a été effectuée afin de voir la possibilité d’application de cette
recherche au niveau paysannat et de vérifier la rentabilité des traitements. Deux principaux
paramètres ont été étudiés dont :
➢ Le rapport entre la valeur da production et le cout additionnel relatifs à l’utilisation du
produit MIRACLE : ce calcul a pour but d’identifier la dose du produit ayant le rapport
plus élevé c’est-à-dire la dose la plus rentable sur le plan économique. Le calcul a été fait
en suivant la formule suivante :
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III. RESULTATS
30
25
nombre de talle
20
T0
15
T1
10
T2
5 T3
0
20 30 40 50 60 70 80
Jours après répiquage
Les courbes de l’évolution des nombres de talles par touffes en fonction du temps (figure
6) présentent la même allure pour les quatre traitements. Les nombres de talle sont presque égaux
jusqu’au 30ème JAR (Jour Après Repiquage) environ 9 talles.
L’explosion du tallage est la plus active pendant le deuxième mois de végétation du riz du
30ème JAR jusqu’au 70ème JAR. Dans cet intervalle, chaque traitement donne une évolution
croissante mais la courbe du traitement témoin T0 est inférieure par rapport aux autres (T1, T2,
T3) qui sont inoculés par le MIRACLE. Par rapport à la dose croissante de mycorhize, T1 (5 kg/ha)
et T2 (7.5kg / ha) donnent des courbes qui sont sensiblement confondues. La différence n’est pas
donc évidente entre ces deux traitements. Le traitement T3 (10 kg/ha) donne une courbe qui est
toujours supérieure par rapport aux autres traitements ayant 29 talles au 70ème JAR.
Après le 70ème JAR, le tallage des plants tend fortement à ralentir, voire à diminuer pour T0 à
cause des tallages tardifs qui disparaissent au fur et à mesure qu’on avance dans le temps.
D’après l’ANOVA ou Analyse de la variance, la différence est significative sur le nombre
de talle entre les différents traitements au seuil de probabilité 0.05. La figure suivante illustre la
moyenne de nombre de talle de chaque traitement.
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30,00 bc c
15,00
25,23
22,59
10,00 19,72
17,44
5,00
0,00
T0 T1 T2 T3
Traitement
10,00
9,00
8,00
Gain de nombre de talle
7,00
6,00
5,00
4,00 7,78
3,00
5,16
2,00
1,00 2,29
0,00
T0VST1 T0VST2 T0VST3
La figure 8 montre la variation ou gain du nombre de talle par l’utilisation des différentes
doses croissantes de mycorhize par rapport au nombre de talle de la parcelle témoin sans
mycorhize. On trouve des valeurs positives quelle que soit la dose utilisée. C’est dans l’utilisation
()
Les bâtons chapeautés par une même lettre constituent un groupe statistiquement homogène, au seuil de probabilité
0,05, selon le test de Newman-Keuls.
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
de la dose de 10 kg/ha de Mycorhize qu’on a trouvé le surplus de nombre de talle le plus élevé
atteignant jusqu’à 7,78.
120,00 c
118,00 b
116,00 b
114,00
Hauteur (cm)
a
112,00
110,00 117,58
108,00 114,42
112,75
106,00
108,53
104,00
102,00
T0 T1 T2 T3
Traitement
12,00
10,00
Gain de hauteur (cm)
8,00
6,00
9,05
4,00
5,89
2,00 4,22
0,00
T0VST1 T0VST2 T0VST3
Page 17
Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
Dans la figure 9, le traitement témoin est toujours inférieur par rapport aux autres
traitements. Le Traitement T1 et T2 ont des histogrammes ayant à peu près les mêmes niveaux
tandis que T3 tient le niveau supérieur avec une hauteur moyenne de 117,58 cm. L’analyse de la
variance de la hauteur à maturité montre qu’il y a une différence significative entre les traitements
au seuil de probabilité 0.05.
Concernant la variation ou gain sur la hauteur du riz à la maturité par l’utilisation des
différentes doses croissantes de mycorhize par rapport à celle du témoin (figure 10). Des valeurs
positives ont été trouvées quelle que soit la dose utilisée. L’utilisation de la dose de 10 kg/ha de
Miracle donne le gain élevé sur la hauteur du riz qui est égale à 9.05 cm.
30,00 b c
b
Longueur moyenne de la racine (cm)
a
25,00
20,00
15,00
26,99
24,05 24,91
10,00 20,20
5,00
0,00
T0 T1 T2 T3
Traitement
()
Les bâtons chapeautés par une même lettre constituent un groupe statistiquement homogène, au seuil de probabilité
0,05, selon le test de Newman-Keuls.
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
D’après l’histogramme, la longueur de la racine sur le traitement T0 est inferieure par rapport à la
longueur maximale de la racine sur les parcelles traitées par le mycorhize. T1 et T2 ont des
histogrammes de mêmes niveaux, alors que T3 tient la longueur de la racine très élevée atteignant
à 26.99 cm. L’analyse de la variance sur le paramètre observé indique qu’il y des différences
significatives entre les traitements sauf entre T1 et T2.
7,00
Gain en longueur de la racine (cm)
6,00
5,00
4,00
3,00 5,79
1,00
0,00
T0VST1 T0VST2 T0VST3
La figure 12 présente le gain de longueur de la racine pour les parcelles traitées par rapport
à la parcelle témoin. Les trois traitements traités ont tous des gains positifs par rapport à T0, T1 et
T2 ont des gains sensiblement égaux. T3 a le surplus le plus élevé ayant la valeur égale à 5.79 cm.
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
()
Les données dans la même colonne suivie par la même lettre ne sont pas significativement différentes selon le test de
Newman-keuls p<0,05
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
• Sur le pourcentage des grains pleins, la valeur varie de 83,13 (T0) à 83,79 (T3). L’analyse
de la variance montre qu’il n’y a pas de différence significative entre les différents traitements.
Par rapport à TO. T1, T2 et T3 ont tous de surplus mais en faible différence.
• Sur le poids de mille grains, la valeur est comprise entre 25,99 et 26,21 g. Les gains par
rapport à T0 sont toujours positifs mais la différence n’est pas significative.
9,00
8,00 c
b b
Rendement moyen (t/ha)
7,00 a
6,00
5,00
4,00
7,35
6,55 6,71
3,00
5,51
2,00
1,00
0,00
T0 T1 T2 T3
Traitement
Des différences significatives ont été marquées sauf entre T1 et T2 qui ont des rendements
sensiblement égaux à l’ordre de 6.55 t/ha pour T1 et 6.71 t/ha pour T2. T0 a le rendement le plus
bas ayant pour valeur de 5.51 t/ha. T3 offre le meilleur rendement théorique de 7.35 t/ha.
()
Les bâtons chapeautés par une même lettre constituent un groupe statistiquement homogène, au seuil de probabilité 0,05,
selon le test de Newman-Keuls.
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
La figure suivante montre le gain du rendement pour les parcelles traitées par rapport à T0
qui n’est pas inoculé. T3 a le gain le plus élevé à l’ordre de 1.85 t/ha (34 %) par rapport à TO.
2,50
2,00
Gain de rendement (t/ha)
1,50
1,00
1,85
1,20
0,50 1,04
0,00
T0VST1 T0VST2 T0VST3
2000000 0 5 7,5 10 8
t/ha
Ariary
1800000 7
1600000
6
1400000
valeur de
1200000 5
production ΔRDT
1000000 4 cout d'utilisation
800000 3 du mycorhize
600000 RENDEMENT
2
400000 (t/ha)
200000 1
0 0
0 5 7,5 10
Dose de Miracle
Figure 14: Courbe de réponse de riz
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
Valeur de
Dose de Rapport
Rendement ΔRDT Cout d'utilisation production Bénéfice
mycorhize valeur
(t/ha) (t/ha) du mycorhize (Ar) ΔRDT net (Ar)
(Kg/Ha) /cout
(Ar)
0 5,51 - - -
- -
5 6,55 1,04 325 000 728 897 403 897 2,24
7,5 6,71 1,2 425 000 840 512 415 512 1,98
10 7,35 1,85 525 000 1 292 869 767 869 2,46
(Base du calcul, cf. annexe 14)
D’après ce tableau, Le bénéfice net augmente suivant la dose du mycorhize. Il est
maximum à la dose de 10 kg/ha avec une valeur de 767.869 Ar. Par ailleurs, la dose du mycorhize
de 10 kg/ha a le rapport Valeur/Coût plus élevé qui est de 2,46.
TRAITEMENT T0 T1 T2 T3
VAN (ariary) 2 405 000 2 811 900 2 823 200 3 175 400
MO (Hj) 369,80 419,80 419,80 419,80
PRODUCTIVITE DU
TRAVAIL (Ar/Hj) 6503,51 6 698 6725,10 7564,07
(Base du calcul, cf. Annexe 14)
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IV. DISCUSSIONS
➢ Sous forme indirecte, les champignons sont en interaction avec les autres microorganismes
telluriques (Andrade et al. 1997 ; Baohanta, 2011). Les mycorhizes et en particulier les VAM qui
sont incorporés dans la racine du riz ont modifié la composition de l’exsudat racinaire par réduction
de la perméabilité de la membrane. Ceci a une grande influence sur la composition microbiologique
de la rhizosphère. D’après KATZNELSON et al, 1962, la formation mycorhizienne augmente 3
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
fois le nombre de bactéries et 10 fois le nombre des actinomycètes présents dans la rhizosphère
d’une racine mycorhizée. En effet, les microorganismes du sol interagissent entre elles tout en libérant
des éléments nutritifs comme l’azote pour la plante et de nombreux microorganismes interviennent
avec les champignons mycorhiziens par la production de substances qui stimulent la croissance du
riz par la solubilisation des azotes qui ne sont pas assimilables par la plante. (ANDRIANARISOA,
2004).
Pour l’absorption du phosphore, certains hyphes de mycorhize peuvent se développer à plus
de 10 centimètres de la surface de la racine. Cette taille est près de 100 fois supérieure à celle des
poils absorbants des racines. Le réseau d’hyphe s’étend donc au-delà de la zone d’appauvrissement
de phosphore biodisponible qui se forme rapidement autour de la racine. (JOCHEMES, octobre
2014). La nutrition P de la plante par le partenaire fongique s’explique par :
➢ la mobilisation des sources de P insolubles inaccessibles aux plantes grâce à l’excrétion de
phosphatase, phosphodiaesterase, acides organiques. (FATIMA, 2013)
➢ la capacité à stocker le P sous des formes facilement mobilisables. (FATIMA, 2013) Et
d’après Durrieu en 1993, les plantes mycorhizées absorbent environ 4 à 15 fois plus de P que les
plantes non mycorhizées. Smith et Read en 1997 ont rapporté que 70 à 80 % du P de la plante
mycorhizée est absorbé et transporté par le mycorhize. L’inoculation du mycorhize a augmenté la
croissance en hauteur des plants de riz ; ce résultat est confirmé par Harley (1959), Smith et Read
(1997) sur la forte stimulation de la croissance des plantes mycorhizées.
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
la fertilité du sol, l’écartement entres les touffes, la hauteur du riz au fin tallage. (ANDRIANAIVO,
2010). Le nombre de panicule par pied du T0 est inférieur à celui des parcelles inoculées (T1, T2,
T3). Cela montre que l’activité mycorhizienne est assez élevée pour subvenir en partie à la
nutrition des plants, pas au point de les satisfaire mais de permettre une meilleure fertilisation des
talles par rapport aux témoins. Le Mycorhize, par son action, a permis à certaines talles de se
développer jusqu’à des hauteurs susceptibles d’engendrer une panicule. (ANDRIANARISOA,
2004)
La différence de nombre de grains par panicule entre chaque traitement peut avoir une
relation avec la hauteur de la plante à la maturité, c’est-à-dire que plus la plante est haute, plus la
panicule est longue et plus le nombre de grains est important (Randriamampianina, 2001). En plus,
l’absorption du phosphore est indispensable pendant la formation des grains (ANDRIANAIVO,
2010). L’action du mycorhize sur l’augmentation du taux du phosphore dans le sol et sa facilitation
de l’absorption par la racine expliquent donc les différences entres les nombres de grains par
panicule.
Sur le pourcentage de grain plein, la phase de remplissage du grain et de maturation va de
la fécondation des grains jusqu'à la maturité. Durant cette phase, on observe un remplissage des
grains par un mouvement des éléments nutritifs de la plante vers les grains. (RASAMIARIVELO,
2014). Le degré de remplissage des grains dépend de deux éléments : le nombre de grains à remplir et
le niveau possible d’alimentation de ces grains. (ANDRIANARISOA, 2004). Les plants inoculés
ont reçu de meilleure condition de nutrition avant l’épiaison car l’activité microbienne qui était en
son maximum juste avant la phase d’initiation paniculaire a permis de mettre à la disposition de la
plante au moment adéquat les éléments plastiques nécessaires pour l’élaboration du rendement
mais le nombre des grains à remplir est aussi nombreux. C’est pour cela que le pourcentage de
grain plein pour les 4 traitements est sensiblement identique.
Le poids des 1000 Grains est presque constant dans toute l’expérimentation. Le
rayonnement reçu par les feuilles des plantes joue un grand rôle sur le remplissage des grains par
l’activation de la photosynthèse (ANDRIANARISOA, 2004). Ainsi le fait que le site soit plat
permet à tous les plants de bénéficier de la même quantité de rayonnement du matin jusqu’au soir.
On note que les facteurs qui conditionnent le remplissage des grains ont agis de la même manière
sur chaque parcelle et cela a conduit à une absence de différence significative entre les traitements
pour la variable poids de 1000 Grains. Toutefois, l’inoculation n’affecte pas significativement sur
le poids de 1000 grains car il s’agit souvent d’un caractère variétal.
Le rendement en grain est dépendant des résultats sur le composant rendement. D’après les
résultats ci-dessus, le pourcentage de grain plein ainsi que le poids de 1000 grains sont
sensiblement égaux pour les 4 traitements ; le nombre de pieds par m2 est constant car il s’agit
d’une technique de SRI. Le rendement est donc en fonction de nombre de panicule par pied et de
nombre de grain par panicule. Et d’après Ranomenjanahary en 2011, ce sont le nombre de
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
panicules (ou talles fertiles) et le nombre de grains par panicule qui déterminent le rendement
d’une variété en SRI ce qui est vérifié dans notre étude.
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V. RECOMMANDATIONS
V.1. Expérimentation
Dans la pratique de l’expérimentation, le protocole était déjà formulé par le fournisseur du
produit, qui a donné les doses à appliquer. Mais d’après les résultats, le rendement maximum
théorique ne peut pas être trouvé c’est-à-dire à quelle dose le rendement commence-t-il à stagner ?
Statistiquement parlant, on peut estimer ce rendement en faisant une régression linéaire, qui
consiste à établir une formule entre le rendement et la dose à partir des données obtenues, mais
dans la réalité sur terrain les résultats de la régression linéaire ne sont pas toujours exacts. La
solution pour la société est donc de faire un petit essai pour voir la variation du rendement à la
dose du MIRACLE au-delà de 10 kg/ha. En effet, il est difficile de trouver le rendement maximum
économique mais dans cette expérimentation, la dose de 10 kg/ha est rentable.
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
➢ la première précaution se focalise sur l’utilisation des fongicides. Les fongicides ont
généralement une action répressive sur le développement des VAM (Kharwar, 1984). La fonction
de cette action dépend de la substance active, du mode d’action, de la dose utilisée et de la date
d’application (Boullard, 1968). L’effet des fongicides sur les VAM est plus important au stade
"jeunes plantes". Lorsque la mycorhization est bien installée, l’application des fongicides a moins
d’effets. Les herbicides ont généralement peu ou pas d’effet direct sur les VAM. Ils peuvent,
néanmoins, éliminer certaines plantes mycotrophes et par conséquent entraîner la réduction du
pouvoir infectieux dans le sol.
➢ Le travail intensif du sol a un effet significatif sur la charge mycorhizienne. Il entraîne une
fragmentation du mycélium extra racinaire (Boullard, 1968) et réduit la densité des spores
(Boullard, 1968) et la diversité en espèces. Ces effets causent une diminution de la charge
mycorhizienne dans le sol ce qui entraîne des répercussions sur la nutrition minérale et
conséquemment sur la croissance des plantes hôtes.
Les paysans doivent faire aussi une analyse du sol avant l’utilisation du produit pour avoir
une efficacité de production car l’action du mycorhize est influencée par quelques propriétés
chimiques du sol.
➢ La présence de sel sodique (NaCl) dans un sol influence la composition de la flore
endomycorhizienne, puisque le sel retarde la germination des spores des champignons à arbuscules
et réduit le taux d'élongation du mycélium (Boullard, 1968). La propagation du mycélium et la
colonisation des racines de la plante hôte sont significativement réduites (Mc Millen et al.1998 ;
Ruiz-Lozano et Azcon, 2000). La chute de la viabilité des mycéliums mycorhiziens sous stress
salin peut être un facteur critique dans la survie et la réussite de la mycorhization (Dixon et al.
1973).
Toutefois, certains champignons symbiotiques sont capables de se développer dans de
telles conditions (Pond et al. 1984). En effet, l'association endomycorhizienne a été observée dans
des environnements à forte salinité chez plusieurs espèces végétales (Van Duin et al.
1989 ; Cooke et Lefor, 1990). Certaines espèces de champignons mycorhiziens à arbuscules
possèdent une large tolérance à la salinité (Rosendahl et Rosendahl, 1991 ; Dixon et al. 1993).
➢ Les métaux lourds peuvent réduire et éliminer la colonisation des racines par les
champignons mycorhiziens ainsi que la germination des spores des champignons mycorhiziens à
arbuscules (Gildon et Tinker, 1981). Les concentrations les plus élevées en métaux lourds dans le
sol diminuent significativement le nombre total de spores, la taille et la diversité des populations
mycorhiziennes dans le sol (Del val et al. 1999). Les travaux de Boyle et Paul (1988) montrent
qu'il existe une corrélation négative entre la concentration de zinc et la colonisation des racines
par le champignon à arbuscules dans des sols traités par des boues industrielles.
➢ Des niveaux excessifs de phosphore empêcheraient également la germination des spores et
inhiberaient la croissance des mycéliums issus des spores germées ainsi que le développement des
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
mycéliums externes (Abbott et al., 1984). Plenchette et Morel en 1996 ont étudié l’évolution du
taux d’infection mycorhizienne des racines du soja (Glycine max) cultivé dans un luvisol suivant
la dose d’engrais phosphaté apportée. Ils ont observé qu’à partir de 0,102 mg l-1 de P soluble dans
le sol, le taux de mycorhization est faible.
Toutefois, l’analyse du sol reste encore un obstacle majeur dans l’agriculture malgache
parce que les paysans n’ont pas d’accès et des moyens pour la faire. Et même dans les grandes
exploitations, l’analyse du sol reste encore négligeable. Ce problème accentue donc la difficulté
sur la vulgarisation d’utilisation du mycorhize.
Les paysans doivent choisir l’engrais de fond à utiliser avec le mycorhize. Dans notre essai
l’engrais de fond était le NPK 11-22-16 qui a une teneur assez élevée du phosphore alors que le
mycorhize est sensible à l’abondance du phosphore. Il a été démontré que l’activité et la diversité
des mycorhizes diminuent lorsque la quantité de P disponible provenant du fertilisant NPK dans
la solution du sol agricole est élevée (Smith et Read, 1997; Helgason et al. 1998). Et L’INCA de
Cuba a évalué que l’usage de mycorhize permet aujourd’hui d’économiser entre 25 et 50 %
d’utilisation de NPK. (JOCHEMS, 2014). L’efficacité du mycorhize dans notre expérimentation
permet de dire donc que le sol est pauvre en phosphore et l’apport du phosphore par le NPK 11-
22-16 ne dépasse pas le taux minimum qui peut empêcher la symbiose. L’utilisation des matières
organiques comme engrais de fonds est donc une alternative car il améliore l’état physico-
chimique du sol d’une part et facilite la symbiose mycorhizienne d’autre part. Et d’après
ANDRIANARISOA en 2004, chez les graminées, la formation du complexe est sous la
dépendance de la teneur en matière organique.
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de la restitution qui consiste à laisser les pailles sur la rizière afin de restituer les éléments minéraux
exportés par la récolte.
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VI. CONCLUSION
Cette recherche a été menée dans le but d’étudier l’effet d’utilisation du mycorhize Miracle
sur le rendement du riz irrigué dans la commune rurale d’Analavory dans la région Itasy avec la
société AGRIVET. Trois doses du mycorhize ont été installées sur SRI afin de déterminer la dose
optimale tant pour le rendement que pour la rentabilité économique. Divers aspects ont été mis en
évidence et ont montré l’importance de l’inoculation du mycorhize sur la culture du riz.
Sur la croissance et développement du riz, l’inoculation du mycorhize a augmenté le nombre
de talle, la hauteur ainsi que la longueur de la racine par rapport au témoin T0. Cette augmentation
est due à la capacité du mycorhize de donner à la plante la meilleure nutrition en termes d’éléments
nutritifs tels que l’azote et le phosphore.
Cette stimulation de la croissance est en corrélation positive sur les composantes de
rendement. Le nombre de talle élevé avec le surplus de la longueur du riz par rapport à T0 permet
à la plante d’emmètre beaucoup plus de talle fertile c’est-à-dire un gain sur le nombre de panicule.
Le développement racinaire a augmenté l’acquisition du phosphore pendant le cycle végétatif
surtout à partir de la floraison et à la formation des grains. Cela augmente donc le nombre de grain
par panicule. Le pourcentage de grain plein pour les quatre traitements est sensiblement identique
car le nombre de grain à remplir est proportionnel à la source des éléments nutritifs. Le poids de
1000 grains ne présente pas des différences significatives entre les traitements car il s’agit d’une
caractéristique variétale.
Le rendement en grain se joue donc sur le nombre de panicule par pied ainsi que le
nombre de grain par panicule, ce qui donne un surplus de rendement sur les parcelles traitées. Le
traitement T3 donne le meilleur résultat atteignant jusqu’à 7.35 t/ha et qui un gain positif de 1.85
t/ha (33%) par rapport à T0. Ce qui fait que la première hypothèse affirmant que : l’utilisation
du mycorhize MIRACLE permet d’obtenir un surplus de rendement par rapport au témoin
absolu sans inoculation est confirmée.
Dans cette expérimentation, la dose du mycorhize de 10 kg/ha(T3) donne l’écart le plus élevé
entre les valeurs de production sur le gain de rendement et le cout d’utilisation du produit. Mais
cela ne permet pas de conclure que cette dose donne le rendement maximum économique car
l’évolution du rendement au-delà de dose de 10 kg/ha n’est pas trouvée. Ce qui fait que la
deuxième hypothèse affirmant que : le rendement de la riziculture est optimal avec une dose
de 5kg/ha mycorhize MIRACLE apportée est partiellement confirmée. Par rapport au calcul
de productivité de travail, tous les traitements avec l’inoculation de mycorhize présentent des
montants supérieurs par rapport au T0. Ce qui fait que la troisième hypothèse affirmant que :
l’utilisation du mycorhize est rentable par rapport au rendement obtenu est confirmé.
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
BIBLIOGRAPHIE
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
WEBOGRAPHIE
• fr.climate-data.org consulté le mois de mai 2015
• www.agroguy.com consulté le mois d’août 2015
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ANNEXES
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➢ Systématiques :
Règne : Végétal
Sous-règne : Eucaryotes
Embranchement : Phanérogames
Sous-embranchement : Angiospermes
Classe : Monocotylédones
Ordre : Glumiflores
Famille : Graminées
Sous-famille : Pooideae
Tribu : Orizeae
Genre : Oryza Linn
Section : Sativa ROSCHEV
Espèce : Oriza sativa
Type : Oriza sativa indica
Oryza sativa japonica
➢ Espèces et variétés
Il existe deux espèces de riz cultivées :
• Oriza sativa, d’origine asiatique
• Oriza glaberrima, d’origine africaine
L’espèce sativa est divisée en trois types selon leur répartition géographique :
• Type indica : variété à haute paille dont les grains sont très longs et le rapport
Longueur/largeur (L/l) est supérieur à 3 ;
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
❖ Phase reproductive : La durée de cette phase est constante : 35jours quelle que soit
la longueur du cycle. Elle comprend trois stades :
• Montaison : gonflement de la partie basale de la talle due à la formation de
l’ébauche de la panicule (primordial paniculaire) à l’intérieur de la talle juste
au-dessus du nœud.
• Epiaison : sortie de la panicule hors de la gaine foliaire
• Floraison : peu de temps après la sortie de la panicule, il y a ouverture des
glumelles permettant la pollinisation entre étamine et ovaire. La fécondation
s’effectue ainsi dans les heures qui suivent tandis que les glumelles se
referment et les étamines laissées à l’extérieur se dessèchent et tombent.
❖ Phase de maturation : la durée de cette phase est aussi constante : 30jours. C’est la
période de remplissage des grains. Le grain de paddy se transforme par passage successif
aux trois stades : laiteux, pâteux et vitreux. La maturation est caractérisée par le
durcissement des glumelles et leur jaunissement ainsi que des feuilles paniculaire. La
rizière prend la couleur dorée, caractéristique de la moisson.
➢ Cycle végétatif
Cette période allant du semis à la récolte varie de 100 à 210jours avec une moyenne de 140 à
150jours à Madagascar.
➢ Ecologie
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
La limite de la zone de culture du riz se situe à moins de 2000m d’altitude sous l’Equateur.
Pour le cas de Madagascar, elle se trouve moins de 1800m.
L’exigence édaphique du riz est variable mais il a besoin d’un sol assez plastique retenant bien
l’eau. Il préfère les sols à texture fine à plus ou moins perméable à plus de 40% d’argile, aéré
avec un pH entre 4,5 et 8 dont l’optimum se situe entre 5 et 6.
Le riz est une plante qui aime la chaleur. La température optimale de l’air durant le cycle
végétatif est de 25 à 30°C mais le besoin varie selon le stade de développement.
Ses besoins en eau sont très variables selon la longueur du cycle végétatif et la latitude. Les
besoins mensuels sont évalués à 160 à plus de 200mm pour un cycle de six mois. Rappelons que
le riz n’est pas une plante aquatique.
➢ Itinéraire technique
• Préparation du sol à savoir : labour, hersage, planage, etc.
• Préparation des semences : se fait en deux étapes : trempage dans de l’eau pendant
24heures pour séparer les grains pleins des grains vides ; incubation : placer les semences
contenues dans des sacs dans un endroit sombre et chaud pour avoir des grains germés.
• Pépinière : pour assurer la phase de développement du riz dans un milieu contrôlé.
• Elle est établie à proximité de la rizière. La dose de semis varie suivant les techniques
culturales utilisées :
- 6 à 12kg/ha de rizière en SRI
- 45 à 50kg/ha en SRA
- 80 à 120kg/ha sur semis direct à sec de riz pluvial
De même pour la surface de la pépinière :
- En SRA, 1/20 de la rizière, soit 5ares de pépinière pour 1ha de rizière
- En SRI, 1/100 de la rizière, soit 1are de pépinière pour 1ha de rizière
La durée de séjour en pépinière a une influence déterminante sur les rendements. Plus l'âge du
plant à repiquer est jeune, plus le rendement à l'hectare est bon.
• Arrachage et repiquage
• Entretiens à savoir : l’irrigation, le sarclage ou la lutte contre les mauvaises herbes, la
fertilisation, la protection des cultures contre les maladies et ravageurs.
- Récolte : lest travaux de récolte comprennent : la coupe, le battage et le séchage. Pour
une bonne conservation et pour le respect de la norme commerciale, il faut abaisser la
teneur en eau du paddy à 14%.
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IDENTITES VARIETALES
Dénomination Mailaka (X265)
Nature génétique Ligné introduite
Origine Philippines
Code IR155579-24-2
Obtenteur IRRI FOFIFA
Reference collection (FOFIFA) 3914
Année d’introduction (collection 1986
Mainteneur FOFIFA
CARACTERES MORPHOLOGIQUES
Longueur de panicule Moyenne
Type de la panicule Intermédiaires
Angle de la feuille paniculaire Intermédiaires
Couleur du paddy Jaune paille
Couleur de l’apex Jaune paille
Longueur du paddy 8,4 mm
Couleur du caryopse Blanc
Longueur du caryopse 6,1 mm
Longueur du grain usiné 5,9 mm
Translucidité Moyennement translucide
CARACTERES AGRONOMIQUES
Région de culture Dans toute l’ile
Saison de culture Pluviale
Aptitude culturale Irrigué
Hauteur de plant Demi-naine
Rendement à l’usinage 70 %
Cycle végétatif (à maturité) 155 – 160 jours
Poids de 1000 grains (paddy) 27,8 g
Tallage Moyen
Rendement moyen 4 – 5 t/ha
Verse Résistant
Egrenage Moyen
Résistance à la pyriculariose Résistant
Résistance aux insectes Faible attractivité au borer
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
Opération Photos
Préparation des
parcelles
élémentaires
Tirage aléatoire
et marquage des
parcelles
élémentaires
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Traçage des
lignes de
repiquage à
l’aide du
rayonneur
Inoculation de la
mycorhize
MIRACLE
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Repiquage
Sarclage
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
Piquetage des
points pour la
collecte de
données
Comptage de
talle
Mesure de la
hauteur du riz au
stade de fin
tallage
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Mesure de la
hauteur de riz à
la maturité
Collecte des
échantillons pour
les données sur
les composantes
de rendement
Séchage des
échantillons
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Comptage de
1000 grains
Pesage de 1000
grains
Collecte des
échantillons pour
la mesure de la
longueur de la
racine
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Mesure de la
longueur de la
racine
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
16 2 6,90
16 3 7,35
16 4 6,33
16 1 6,90
16 2 7,48
16 3 7,23
T3 16 4 7,80
Traitements / Newman-Keuls (SNK) / Analyse des différences entre les modalités avec un
intervalle de confiance à 95% :
Modalité Moyenne de nombre de talle Groupes
estimée
T0 17,44 A
T1 19,72 A B
T2 22,59 B C
T3 25,23 C
Traitements / Dunnett (bilatéral) / Analyse des différences entre les modalités et la modalité
témoin Traitements-T0 avec un intervalle de confiance à 95% :
Différence par Différence Valeur Différence
Modalité rapport à T0 standardisée critique critique Pr > Diff Significatif
T0 vs T3 7,78 4,02 2,81 5,44 0,008 Oui
T0 vs T2 5,16 2,66 2,81 5,44 0,063 Non
T0 vs T1 2,29 1,17 2,81 5,44 0,531 Non
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Traitements / Newman-Keuls (SNK) / Analyse des différences entre les modalités avec un
intervalle de confiance à 95% :
Traitements / Dunnett (bilatéral) / Analyse des différences entre les modalités et la modalité
témoin Traitements-T0 avec un intervalle de confiance à 95% :
Différence Valeur Différence
Modalité Différence standardisée critique critique Pr > Diff Significatif
T0 vs T3 9,05 9,83 2,81 2,04 0,000 Oui
T0 vs T2 5,89 5,49 2,81 2,04 0,001 Oui
T0 vs T1 4,22 4,05 2,81 2,04 0,239 Oui
Traitements / Newman-Keuls (SNK) / Analyse des différences entre les modalités avec un
intervalle de confiance à 95% :
T0 20,20 A
T1 24,05 B
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T2 24,91 B
T4 26,99 C
Traitements / Newman-Keuls (SNK) / Analyse des différences entre les modalités avec un
intervalle de confiance à 95% :
Modalité Moyenne estimée Groupes
T0 14,38 A
T1 16,44 B
T2 17,66 B
T3 19,17 C
Traitements / Dunnett (bilatéral) / Analyse des différences entre les modalités et la modalité
témoin Traitements-T0 avec un intervalle de confiance à 95% :
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Traitements / Newman-Keuls (SNK) / Analyse des différences entre les modalités avec un
intervalle de confiance à 95% :
Moyenne de nombre
Modalité de grain estimée Groupes
T0 86,91 A
T2 116,18 B
T1 116,86 B
T3 126,90 C
Traitements / Dunnett (bilatéral) / Analyse des différences entre les modalités et la modalité
témoin Traitements-T0 avec un intervalle de confiance à 95% :
Différence
par rapport à Différence Valeur Différence
Modalité T0 standardisée critique critique Pr > Diff Significatif
T0 vs T1 29,27 5,03 2,81 16,73 0,002 Oui
T0 vs T2 29,95 4,91 2,81 16,73 0,002 Oui
T0 vs T3 40 6,71 2,81 16,73 0,000 Oui
Traitements / Newman-Keuls (SNK) / Analyse des différences entre les modalités avec un
intervalle de confiance à 95% :
Modalité Moyenne estimée Groupes
T2 83,13 A
T0 83,16 A
T1 83,55 A
T3 83,79 A
Traitements / Dunnett (bilatéral) / Analyse des différences entre les modalités et la modalité
témoin Traitements-T0 avec un intervalle de confiance à 95% :
Différence Valeur Différence
Modalité Différence standardisée critique critique Pr > Diff Significatif
T0 vs T2 0,042 -0,08 2,81 0,81 1,000 Non
T0 vs T3 0,66 2,1 2,81 0,81 0,134 Non
T0 vs T1 0,03 1,36 2,81 0,81 0,423 Non
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Traitements / Newman-Keuls (SNK) / Analyse des différences entre les modalités avec un
intervalle de confiance à 95% :
Traitements / Newman-Keuls (SNK) / Analyse des différences entre les modalités avec un
intervalle de confiance à 95% :
Modalité Moyenne estimée Groupes
T0 5,51 A
T1 6,55 B
T2 6,71 B
T3 7,35 C
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
Traitements / Dunnett (bilatéral) / Analyse des différences entre les modalités et la modalité
témoin Traitements-T0 avec un intervalle de confiance à 95% :
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
Quantité PU
Consommations Intermédiaires Montant (Ar)
(par ha) (Ar)
Semence 12kg 2 000 24 000
Mycorhize 0 kg 40 000 0
NPK 250kg 2 000 500 000
TOTAL CI (3) 524 000
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
Quantité PU
Consommations Intermédiaires Montant (Ar)
(par ha) (Ar)
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
Quantité PU
Consommations Intermédiaires Montant (Ar)
(par ha) (Ar)
Semence 12kg 2 000 24 000
mycorhize 7,5 kg 40 000 300 000
NPK 250kg 2 000 500 000
TOTAL CI (3) 824 000
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Quantité
Consommations Intermédiaires PU (Ar) Montant (Ar)
(Par ha)
Semence 12kg 2 000 24 000
Mycorhize 10 kg 40 000 400 000
NPK 250kg 2 000 500 000
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
I. Historique
L’entreprise INTERKEM qui avait commercialisé des produits pour l’agriculture et pour
l’élevage est devenue AGRIVET vers la fin de l’année 2002. Comme son nom l’indique, le mot
AGRIVET est l’ensemble de deux mots : AGRI, venant du mot Agriculture, et VET du mot
Vétérinaire.
AGRIVET fait partie du GROUPE SMTP appartenant à trois frères : Mr Danil
Ismaël, Mr Feride Ismaël et Mr Richard Ismaël. Ce groupe d’entreprises est constitué
actuellement par douze entreprises, à savoir SMTP, AGRIVET, EUROPAINTS, SOCOLAIT,
DISCOI, ABC CONSTRUCTION, IDC, IDF, SPSM, AES.SECURITY, AGRIFARM et
AGRIVAL. Il est nécessaire de porter une brève description pour chacune de ces sociétés.
IDC (International Distribution Company) est une entreprise distributeur exclusive des
voitures neuves de la marque JAC. Elle vend des accessoires pour automobiles telles que les filtres
à huile, les liquides de frein, les disques d’embrayage ainsi que des fournituresélectroniques
comme les machines à calculer. Elle est implantée au même endroit que la société ABC
CONSTRUCTION.
SOCOLAIT est réputée par la production et la vente de produits laitiers. Son siège social
se trouve à Ambohimena, route d’Ambositra Antsirabe. Il existe à Ambohibao un magasin de vente
et de stockage des produits finis de cette société afin de ravitailler la grande ville en yaourt,
fromage, chips. Elle est à la fois une entreprise industrielle et commerciale car elle se sert du lait
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
du Vakinankaratra comme matière première pour ses propres produits, mais elle achète également
des marchandises auprès de ses fournisseurs pour les revendre.
Quant à IDF, elle est une entreprise prestataire de service par la location immobilière. Les
grands immeubles utilisés par la plupart des sociétés membres du groupe lui appartiennent.
DISCOI se spécialise dans la vente des pièces et accessoires pour les véhicules industriels
appelés « poids lourds ». Elle possède quatre succursales à Madagascar, à savoir la DISCOI
Isotry, Besarety, Ivandry et Tamatave. Pourtant, son siège social se situe à Ambohibao.
La société de pêche, SPSM opère à Sainte Marie. La pêcherie, le traitement et la vente des
produits de mer font partie des activités principales de cette société.
L’AES.SECURITY est une entreprise prestataire de service qui assure la sécurité interne
de ses clients. Nouvellement créée, elle est en train de développer sa clientèle. Les entreprises
intergroupes ont confié à cette société la sécurité de leurs endroits d’implantation.
Notons que ce grand groupe d’entreprise est siégé à Ambohibao et que la tenue de
la comptabilité, le classement des documents, les achats locaux, le paiement des fournisseurs de
toutes ces sociétés y est centralisé. La transaction intergroupe la fortifie car toutes les sociétés
membres s’entraident.
Une société à responsabilité limitée, AGRIVET a un capital de départ de 20 000
000 d’Ariary. Malgré les différentes crises politiques et économiques que subissent le pays et les
entreprises qui s’y investissent, Agrivet ne cesse pas de s’épanouir. Elle possède une quarantaine
de réseaux de grossistes et beaucoup plus de revendeurs qui se répartissent dans toute la grande
Île.
Les coordonnées de la société s’énoncent comme suit :
- Raison sociale : AGRIVET
- RCS : 2002 B 00252 du 05/09/2002 ;
- NIF : 20 000 22 164 du 20/01/2011 ;
- STAT : 24123 11 2002 0 10011 du 10/03/2006 ;
- CIF : 017 4296/DGI/B du 24/08/2010 ;
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
Madagascar. C’est une des raisons pour lesquelles Agrivet a choisi de s’y investir par le
biais des importations des marchandises à l’étranger. De ce fait, elle fournit des semences, des
engrais comme le NPK, fongicides, herbicides, insecticides foliaires, insecticides terricoles,
matériels agricoles, machinismes agricoles. Ces produits sont conçus non seulement pour la culture
vivrière mais également pour les jardins et espaces verts.
b. L’élevage
D’après les données de l’INSTAT, 75% des Malgaches sont constitués par des
agriculteurs et des éleveurs. L’élevage est une activité qui touche beaucoup la vie quotidienne du
pays parce que, en ne prenant comme exemple que l’élevage bovin, les ménages consomment
presque chaque jour de la viande. L’élevage pourtant nécessite un suivi et un traitement de la santé
animale. En effet, des produits de traitement des animaux sont recherchés sur le marché. Ayant
pris conscience ces besoins, Agrivet a décidé de continuer les activités d’INTERKEM. De ce fait,
Agrivet fournit, pour les professionnels et également pour les ménages qui pratiquent de l’élevage
des animaux domestiques, des médicaments vétérinaires, adjuvants alimentaires, vaccins,
désinfectants, instruments vétérinaires et des matériels d’élevage. Dans ce domaine, Agrivet
importe des poussins d’un (01) jour à revendre à Madagascar, notamment pour les éleveurs pour
attirer l’attention de ceux-ci à acheter les produits, nourritures et matériels de traitement.
c. La santé environnementale
Il s’agit ici de l’hygiène publique qui concerne la santé humaine. En sachant que la
santé publique est menacée par l’abondance des différentes maladies, Agrivet a songé à s’investir
dans ce domaine et réalise maintenant le projet. La protection de l’environnement est une œuvre
soutenue par l’union internationale. De ce fait, nombreux sont les organismes qui concourent à la
protection de cet environnement. Pour cela, Agrivet commercialise des produits pour la lutte anti-
vectorielle, la lutte contre les nuisibles (les insectes, rats, …). Ces produits respectent
l’environnement et la santé humaine également d’après l’explication fournie par les responsables
de ventes de ces produits.
d. La chimie industrielle et alimentaire
Les industriels comme les producteurs de savons, bougies, …font partis des cibles
de la société car elle fournit des produits chimiques industriels pour servir de base pour la
fabrication de ces produits de ménage. Du fait de la liberté de la concurrence, plusieurs entreprises
s’implantent dans le pays pour fabriquer et vendre ces produits de ménage pour satisfaire les
besoins du marché. Toutefois, les matières premières nécessaires à cette production sont d’origine
étrangère et ces entreprises doivent les importer. Pour les entreprises de taille petite ou moyenne,
les charges y afférentes s’avèrent plus lourdes. En effet, elles doivent optimiser leurs ressources
en faisant des achats locaux. D’où, Agrivet commercialise également ces matières pour satisfaire
également les besoins de ces industriels.
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
Agrivet vend des résines et fibres de verre pour la fabrication des bateaux, les acides
(sulfurique, chlorhydrique, nitrique), les colorants alimentaires et artisanaux, les additifs
alimentaires.
De ces activités découle l’organigramme qui nous montre l’organisation interne et
la structure de la société.
- Le service « Import » est chargé de la relation avec les fournisseurs étrangers d’Agrivet. Il
a pour rôle d’assurer l’arrivée des marchandises commandées au siège local, de définir les coûts
de revient des marchandises de la société, d’assurer la bonne relation avec les sociétés
transitaires et les transporteurs.
- Le département « stocks » assure la sortie et l’entrée des marchandises, l’inventaire des
stocks, donne les informations sur les marchandises détenues en stock au département
commercial. Il est chargé de protéger les biens détenus en stock contre les risques potentiels, à
savoir le détournement, le vol et la dépréciation des marchandises.
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Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention de diplôme d’ingénieur au grade de Master II
- Le Responsable de Site a pour rôle de vérifier la solvabilité des clients avant toute
expédition des marchandises. Il supervise le recouvrement des créances effectué par le service
concerné. Sans approbation de ce responsable, toute facture ne sera pas valide pour toute
expédition ou livraison. Il collabore étroitement avec le Département commercial, le service «
comptabilité » qui est chargé de la comptabilisation de toutes les pièces comptables et le service
« recouvrement » qui assure l’encaissement des créances. Il bloque les commandes par
lesquelles les clients se sont avérés insolvables.
- La Direction Commerciale a pour rôle de fixer les objectifs des ventes, définir les stratégies
et politiques de ventes, diriger et commander l’équipe commerciale sous sa direction, contrôler
et approuver la sincérité des factures de vente. Les trois sous départements comme le
Département Elevage, Agriculture, Hygiène et Chimie assurent les ventes des produits qui leur
sont propres tandis que le Département Marchés spéciaux et Développement s’occupent des
grands projets et les grands marchés.
Nous pouvons en déduire que la société offre un nombre important de produits. Donc, elle
pourrait encourir à des risques inhérents au cycle ventes/clients et elle devrait songer à mettre un
dispositif de contrôle interne plus efficace afin de les détecter en temps utile. Nous verrons dans
le chapitre suivant les théories sur le contrôle interne notamment celles qui concernent notre thème.
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