Memoire Andriamanampisoa Njaka Ingenieur
Memoire Andriamanampisoa Njaka Ingenieur
Memoire Andriamanampisoa Njaka Ingenieur
Promotion 2018
‘
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE
D’ANTANANARIVO
Membres du jury
Président : Monsieur RAJOELINANTENAINA Solofo, Maître de Conférences
Rapporteur : Monsieur RAHARIVELO Jean Marie
Examinateurs : Monsieur RANDRIANTSIMBAZAFY Andrianirina
Monsieur RALAIARISON Moïse
Monsieur RAZAFINJATO Victor
REMERCIEMENTS
Avant tout, je rends grâce à Dieu Tout Puissant qui m’a donné la santé, la force et le
courage pendant la réalisation de ce travail et durant toutes mes années d’études.
Je souhaite, à travers ce mémoire, remercier toutes les personnes qui m’ont accompagné
tout au long de ce projet de fin d’études et en particulier :
REMERCIEMENTS ................................................................................................................... i
INTRODUCTION ..................................................................................................................... 1
I.2.1. Relief..................................................................................................................... 4
CONCLUSION PARTIELLE.................................................................................................... 9
IV.6.1. Confort............................................................................................................. 15
VI.2. POUTRES............................................................................................................... 26
IX.5. ESCALIER.......................................................................................................... 80
WEBOGRAPHIE................................................................................................................... 134
ANNEXES .................................................................................................................................. I
INTRODUCTION
Pour mener à bien ces études, les quatre parties suivantes seront abordées successivement :
• Etudes préliminaires ;
• Etudes architecturales ;
• Etudes techniques ;
• Evaluation financière et étude d’impacts environnementaux.
Le projet sera implanté à IVANDRY qui fait partie de la Commune Urbaine d’Antananarivo.
Vers Analamahintsy
Ambassade de Russie
I.2.1. Relief
La Région d’Antananarivo fait partie de ce que l’on appelle les hautes terres par rapport à l’ensemble
de l’ile. Son relief se présente sous trois formes :
Les hauts plateaux, situés au Nord et à l’Ouest et dépassant l’altitude de 1500m, sont séparés par de
vastes vallées drainées par deux fleuves : Betsiboka et Ikopa ;
Le centre se caractérise par l’escarpement de la faille de l’Angavo et le paysage de collines de
l’Imerina Est. En effet, le centre est surtout dépeint par ses collines et ses plaines inondables ;
L’Est présente un paysage très varié où succède des collines coupées par un chaos de boules
granitiques ;
A l’Ouest, il y a les plaines d’Antananarivo, dont l’aménagement commençait au temps de la royauté
Merina ;
Le Sud a une altitude plus élevée. C’est une région volcanique comprenant plusieurs
bassins aménagés : Ambatolampy.
I.2.2. Géologie
Le sous-sol de la Région, de par sa situation au niveau de l’axe central de Madagascar, est
généralement constitué de :
- Granites et migmatites du Tampoketsa (Nord) ;
- Infra graphite du groupe Ambodiriana, caractéristique du Moyen Ouest de la région ;
Mois Janv Fev Mar Avr Mai juin juil Août Sept Oct Nov Déc
T°max 26,8 26,1 26,1 24,8 23,3 20,1 20,2 20,9 24,6 25,1 28,7 27,3
T°min
17,6 17,9 17,4 15,5 14,3 3 10,5 10,1 12 14,6 17 17,3
Source : Météo AMPANDRIANOMBY, 2016
I.2.5. Pluviométrie
Dans l’ensemble de la Région, le total annuel des précipitations pour chaque commune dépasse
1100 mm.
Dans la région de l’Imerina Centrale, la moyenne des pluies annuelles est de 1364 mm en 118 jours
avec un maximum de 1456,3 mm en 129 jours. Le tableau suivant nous montre la précipitation enregistrée
à Antananarivo à l’année 2016.
Tableau 2 : Variation mensuelle de la pluviométrie à l'année 2016 en [mm]
Mois Janv Fev Mar Avr Mai juin juil Août Sept Oct Nov Déc
Pluie 281,1 190,4 163,4 51,9 24,6 8,1 0 0,1 0,1 105,1 223,2 306,2
Nb
de jour 17 22 14 5 4 3 0 1 1 8 16 17
Source : Météo AMPANDRIANOMBY, 2016
I.3.1. GENERALITES
L’objectif de la réalisation d’un projet est le développement socio-économique de la région où l’on
implante le projet.
Une étude socio-économique permet de déterminer les différents acteurs économiques, puis
d’évaluer le comportement social d’une population au point de vue économique et enfin d’évaluer la
rentabilité du projet.
De plus, la potentialité économique de la région permettra de mettre en évidence le délai de récupération
du capital investi au projet.
I.3.2. ASPECTS HUMAIN
Aperçu démographique
La Région Analamanga se situe au centre de Madagascar et inclut sa capitale Antananarivo. Elle
comprend 3 822 809 habitants, soit 15% de la population nationale. Antananarivo est marquée par une forte
concentration de population (plus de 30% de l’effectif de l’ensemble de la région). La répartition inégale
de la population de la Région Analamanga se traduit par une densité de 9687 habitants par Km² à
Antananarivo Renivohitra, qui représente plus de 300 fois la moyenne nationale.
Evolution de la population
La population de la ville d’Antananarivo a été évaluée, en 2011, à habitants 1 230 915. En 2018, elle
s'évalue à 3 822 809 habitants. Cette forte croissance s'explique par le fait que la majorité de ces habitants
se trouvent dans cette zone. Au rythme actuel, avec un taux d’accroissement naturel de 2.85%, la ville
devrait rassembler 4 024 794 habitants en 2020 et plus de 5 091 092en 2030.
Répartition de la population
Celle-ci est fortement concentrée à Antananarivo Renivohitra. Selon la délimitation
6classant comme localité urbaine les communes qui sont les chefs-lieux de leur district
d’appartenance, moins de 3 individus sur 5 de la population totale d’Analamanga habitent en
milieu rural. Cette pression démographique au sein de la capitale résulte du phénomène
d’urbanisation, attirant la population des autres sous-préfectures.
Perspective démographique
Le bâtiment est supposé construit en 2020. Pour analyser l’évolution de la population dans les années à
venir, la population de l’année 2020 et de l’année 2045 c’est-à-dire 25 ans après, sera estimée. La formule
courante suivante permet de faire une projection du nombre de la population pour une année donnée :
𝑃(𝑡) = 𝑃(𝑡0 ). (1 + 𝛼)(𝑡−𝑡0 )
- P(t) : Effectif de la population à estimer à l’année t ;
Avantages du projet
La création de nouveaux sites d’habitation est une solution très efficace pour aérer la capitale surpeuplée ;
et le quartier d’Ivandry offre un potentiel d’évolutions et d’aménagements de première importance pour la
ville d’Antananarivo.
La construction de ces nouveaux appartements de haut standing va augmenter la cote du quartier et entraîner
une augmentation des besoins. Ainsi, pour y répondre correctement, de nouveaux établissements de
commerce s’édifieront et Ivandry sera beaucoup plus demandé en matière de logements.
CONCLUSION PARTIELLE
La ville d’Antananarivo en tant que Capitale de Madagascar est un centre administratif et
regroupe toutes les activités importantes que ce soit industrielles ou commerciales. Mais le problème
de logement augmente toujours et une part importante est vieillissant.
D’où la raison de l'implantation d'immeuble comme le nôtre est nécessaire dans la Région.
Cette première partie nous a permis de présenter le projet lui-même ainsi que de son
environnement aussi bien physique et social face aux différents paramètres, tant économique
qu’environnemental. En somme, l’accroissement de la population confronté à l’insuffisance de
logement et d’infrastructure a conduit à l’élaboration de ce projet. Par ailleurs, en insistant sur
ses traits caractéristiques, cette partie fournit un descriptif sommaire du projet.
III.1.1. IMPLANTATION
Selon les règles de l’urbanisme, l’emprise au sol d’une construction ne doit pas excéder les 30% à
50% de la surface totale du terrain. Dans le cas présent, la surface totale du terrain s’élève à 2400 m², la
surface au sol de notre bâtiment sera de 600 m², notre projet suit donc les normes imposées.
Travailler les composantes paysagères du programme améliore ses constructions, par leur situation,
leurs dimensions, ou l’aspect extérieur des bâtiments ou ouvrages à édifier, ne doivent pas être de nature à
porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains
ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales.
Forme générale
La forme du bâtiment peut être représentée par 2 rectangles assemblés à cause d’un « joint de
dilatation » qui sépare ces deux rectangles. Mais sa caractéristique est qu’elle conserve l’aspect d’un
château fortifié en plan.
Façades
La façade est le premier message que doit véhiculer l’intérieur. L’harmonie et la légèreté de la
façade permettent d’atténuer la massivité de l’équipement et par la même créent un climat de confiance
chez les occupants.
Par conséquent, les façades seront composées en général par des murs en agglo revêtue d’enduit bicouche
et constituées de grandes baies vitrées et des murs rideaux. Ce genre de façade participe non seulement à
la forme architecturale du bâtiment, mais aussi il offre à l’édifice un aspect attrayant, moderne et un
sentiment de sécurité à ses résidents.
III.1.3. Aménagement intérieur :
La communication entre les étages est assurée par des ascenseurs et des escaliers. Ces derniers
servent depuis la Rez-de-chaussée jusqu’au 6e étage.
ANDRIAMANAMPISOA Njaka Promotion 2018
11
E.S.P.A MEMOIRE DE FIN D’ETUDE INGENIORAT B.T.P
Escaliers
Notre immeuble sera constitué des escaliers balancés situés en face de l’ascenseur et des escaliers
de secours dans le façade latérale droite et gauche. L’escalier principal reliera le RDC à R+6, et une autre
reliera la R+4 à la R+5 pour faciliter le passage entre ces étages., l’emmarchement étant de 1,20m : largeur
minimale d’un escalier dans un immeuble à usage collectif.
Ascenseurs
L’immeuble est composé d’un (1) ascenseur. La cabine de l’ascenseur a pour dimensions 3.25 m x
1,70 m dont une capacité de 10 personnes.
On a choisi l’ossature en béton armé comme ossature de notre bâtiment car c’est la solution la plus adaptée
à notre projet.
La vue environnante offerte aux résidents est optimale, tout en assurant intimité et sécurité ;
L’exposition au soleil : la disposition et l’orientation des constructions doivent permettre un
ensoleillement et un éclairage raisonnable, afin de maximiser le confort thermique de l’habitation.
Ainsi, la façade principale est orientée vers l’Est, pour l’entrée des rayons du soleil à travers la baie
vitrée tout le matin.
IV.4. Des plans différents pour chaque étage
En effet, un même plan pour chaque étage est qualifié comme étant une paresse architecturale.
Le but est de diversifier le plan des étages afin d’obtenir une façade nuancée c'est-à-dire non monotone.
Ainsi, des plans différents ont été élaborés pour chaque étage.
L’architecture c’est l’art de bâtir les volumes nécessaires à l’homme pour vivre et exercer ses
Activités, en conciliant l’esthétique, les besoins fonctionnels et les contraintes techniques et
administratives. Ainsi, confort et architecture sont 2 termes inséparables.
IV.6.1.1 Isolation acoustique
Les sons et bruits en provenance de l’autre côté d’une paroi du bâtiment peuvent produire des
nuisances, comme exemple la difficulté de la communication.
La fréquence et l’intensité des bruits peuvent être atténuées par :
Le choix des murs en verre et en parpaing ;
Le bon encastrement des colliers à la structure atténue les bruits de vibration des tuyaux de descente.
IV.6.1.2. L’étanchéité à l’air et le renouvellement de l’air
Le confort commence par le contrôle de la surface habitable d’une pièce. Le volume d’air nécessaire
à une adulte est de 32m3, celui d’un enfant 15 m3. Mais comme, même les fenêtres fermées, la circulation
normale de l’air dans les bâtiments isolés est jusqu’à 2 fois plus importante. Les volumes d’air nécessaires
sont donc suffisants pour : 16 à 24 m3 pour adulte et 8 à 12 m3 pour un enfant. Ainsi, avec une hauteur
sous plafond de 2.80m et en considérant le cas défavorable pour adulte, on trouve une superficie de la
chambre à coucher supérieur ou égale à 6 à 9 m2 pour une bonne aération.
Pour les fenêtres leurs surfaces sont égales à 1/10ème à 1/8ème de la surface utile de la pièce.
Cependant l’aération n’est pas seulement le critère qui entre en jeu dans le dimensionnement d’une pièce.
Entrent également les différents meubles et équipements (certains sont indispensables, d’autres par choix),
ainsi que les distances nécessaires entre ces équipements pour un bon confort de circulation. Ce qui amène
au dimensionnement des différentes pièces suivantes.
IV.6.1.3. Chambre à coucher
Une chambre à coucher doit comporter en premier lieu un lit (double ou simple) avec, tout autour,
un espace d’au moins 60 cm. Ainsi, pour la plupart de nos chambres on prendra 65cm à 1m, mais dans tous
les cas, on ne descendra pas moins de ce 60 cm. Une table de nuit avec lampe et tiroirs de rangement doit
également exister (de chaque côté pour un lit double). La chambre doit également accueillir une armoire
ou possibilité de rangement d’au moins 1m par personne et un miroir qu’on supposera ici adhérer à
l’armoire formant une armoire à glace donc n’encombrera pas la pièce. A cette liste d’équipements
indispensables d’une chambre à coucher sera ajouté un bureau avec un dégagement de 60 à 75cm minimum.
Les dimensions de ces divers éléments prise en compte dans le dimensionnement des différentes pièces
sont définies dans l’annexe D.
ANDRIAMANAMPISOA Njaka Promotion 2018
15
E.S.P.A MEMOIRE DE FIN D’ETUDE INGENIORAT B.T.P
IV.6.1.4. Cuisine
La surface minimale d’un coin cuisine est de 5 à 6 m2, d’une cuisine de 8 à 10 m2 et d’une cuisine
avec coin repas de 10 à 12 m2. En effet, une surface minimale est nécessaire pour accueillir les éléments
de cuisines indispensables et, aussi, pour assurer une bonne fluidité des mouvements dans la cuisine.
Un dégagement minimal d’1.20m au plan de travail doit être prévu pour pouvoir se déplacer et se
servir correctement des appareils et des meubles.
Les éléments qu’on a pris pour le dimensionnement de nos cuisines sont résumé dans l’annexe D.
L’agencement de ces divers éléments dans la cuisine a été également étudié en fonction de
l’enchaînement logique des tâches facilitant le travail en cuisine. Ainsi, l’agencement retenu est la
suivante :
EVIER PLAN DE CUISINIERE PLAN DE LAVE PLAN DE
TRAVAIL TRAVAIL VAISSELLE TRAVAIL
b. Le système de rangement
Outre les éléments cités précédemment, des surfaces de rangements sont également prévues. Pour améliorer
l’exploitation de l’espace, des rangements supérieurs avec de faible profondeur pour ne pas gêner le plan
de travail sera choisi. Sa position par rapport au plancher a été ainsi normalisé pour ne pas être trop haut,
impossible à atteindre, ni trop bas gênant l’utilisation du plan de travail situé en dessous. Ces dimensions
sont récapitulées en annexe D.
Néanmoins des rangements encastrés sont également disponibles en dessous du plan de travail et de l’évier
pour les éléments trop grands ou trop lourds pour être situés en hauteur.
IV-6.1.5. Salle à manger ou coin repas
Le dimensionnement de surfaces destinées au repas adopté dans le projet dépendra du type d’appartement.
Pour un appartement F1 et F2, la table doit pouvoir accueillir 4 personnes, pour un appartement F3 ; 6
personnes et pour un appartement F4 ; 8 personnes. On doit prévoir, également, un dégagement d’au moins
80 cm autour de la table pour permettre aux personnes de se dégager.
La surface occupée par notre table à manger a été ajouté en annexe D.
IV.6.2. Sécurité
- Un paratonnerre, un parafoudre et une prise terre seront disposés pour protéger le bâtiment contre
la foudre et la surtension ;
- Un disjoncteur principal est indispensable pour bien sécuriser toutes les installations.
Etant donné les conditions d’habitabilité, les règles pour l’aménagement intérieur, on peut établir
des organigrammes fonctionnels qui sont indispensable avant de procéder à la réalisation des plans.
Niveau RDC
Niveau R+3
Niveau R+4
Niveau R+5
Niveau R+6
CONCLUSION PARTIELLE
L’objectif de la conception de ce bâtiment a été de satisfaire les besoins des usagers, en assurant
leur confort et leur sécurité tout en tenant compte du côté esthétique c’est-à-dire l’architecture. En outre,
les éléments de la structure qui composent un bâtiment doivent être en corrélation avec l’image reflétée
par l’ensemble et obéissent aussi bien à des principes d’ordres formels qu’à des impératifs d’ordre
technique ou des critères d’usage.
- DTU 60.11 (DTU P40-202) : « Règles de calcul des installations de plomberie sanitaire et
des installations d'évacuation des eaux pluviales »
V.2.1. Béton
Résistances
Que ce soit pour la superstructure ou pour l’infrastructure, le béton utilisé a la même caractéristique
mécanique :
Les calculs seront effectués dans l’hypothèse où la résistance caractéristique à la compression du
béton à 28 jours d’âge notée : fc28 , est prise égale à 25MPa pour un dosage de 350kg/m3.
Et la résistance caractéristique à la traction à 28 jours d’âge est donnée par la relation :
Modules de déformation
Quant au cas de charges de longue durée d’application, le module de déformation différée est :
D’où :
Contrainte de compression :
𝜎𝑏𝑐 = 15 [𝑀𝑃𝑎]
̅̅̅̅
V.2.2. Acier
Superstructure et infrastructure
La superstructure et l’infrastructure étant entièrement en béton armé (B.A), les aciers utilisés sont
des barres à hautes adhérence (HA) avec une limite d’élasticité garantie 𝑓𝑒 = 400 𝑀𝑃𝑎.
La contrainte admissible de l’acier à l’ELU et la contrainte de calcul à l’ELS dans le cas de fissuration
peu préjudiciable (FPP) sont données par la relation :
𝑓𝑒
𝜎𝑆 = 𝑓𝑒𝑑 = 𝛾𝑠 (5)
- c = 2,5 cm ; En superstructure,
- c = 4 cm ; En infrastructure
- La dalle pleine ;
Pour le présent projet, le type de plancher choisi est « la dalle pleine » coulée sur place. Au niveau
structure, ce type de plancher permet de mieux solidariser l’ossature du bâtiment. Les épaisseurs minimales
suivantes sont à respecter, dans le cas d’une dalle pleine, pour assurer une résistance au feu acceptable et
une isolation acoustique.
Tableau 5 Epaisseurs minimales d’une dalle pleine selon les normes indiquées
VI.2. POUTRES
Les poutres du présent projet sont en béton armé de section rectangulaire.
0,3ℎ ≤ 𝑏0 ≤ 0,6ℎ
0,3 ∗ 0,45 ≤ 𝑏0 ≤ 0,6 ∗ 0,45
0,14 ≤ 𝑏0 ≤ 0,27
Prenons la base de la poutre égale à 0,20 [m] même dimension que l’épaisseur du mur sans enduit.
Pour une bonne conformité de la structure et une raison architecturale, nous prendrons des dimensions
identiques pour les poutres longitudinales et transversales.
Soit : h =45 cm et b = 20 cm.
VI.3. POTEAUX
𝑁 = 𝑛∗ 𝑞∗𝑆 (12)
Avec :
B : Section du poteau
Dans toute la suite, l’étude se portera sur les poteaux de la file la plus chargée : axe n°3.
Etage n L [m] l [m] S [m²] N [MN] 𝜎𝑏𝑐 [MPa] B [m²] a [m] B/a [m] Section [cm²]
RDC 7 4,6 2,7 12,42 1,3041 14,17 0,10 0,25 0,41 25*50
R+1 6 4,6 2,7 12,42 1,1178 14,17 0,09 0,25 0,35 25*40
R+2 5 4,6 2,7 12,42 0,9315 14,17 0,07 0,25 0,29 25*30
R+3 4 4,6 2,7 12,42 0,7452 14,17 0,06 0,25 0,23 25*30
R+4 3 4,6 2,7 12,42 0,5589 14,17 0,04 0,25 0,18 25*25
R+5 2 4,6 2,7 12,42 0,3726 14,17 0,03 0,25 0,12 25*25
R+6 1 4,6 2,7 12,42 0,1863 14,17 0,01 0,25 0,06 25*25
VI.5. ESCALIERS
Ses dimensions doivent respecter la relation de Blondel : g + 2h = 60 à 64 cm
Après calculs, les caractéristiques des escaliers sont récapitulées dans les tableaux suivants :
Tableau 11.Caractéristiques de l’escalier de RDC
Hauteur de l’étage (m) 3.5
Hauteur des marches « h » (cm) 17.5
Giron « g » (cm) 27
Nombre des marches « n » 20
Emmarchement « E » (m) 1.30
Epaisseur de la paillasse « ep » (cm) 15
Effet de hauteur Kh
Le coefficient Kh tenant compte de l’effet de la hauteur H au-dessus du sol est donné par la relation
suivante :
𝑞 𝐻+18
Kh = 𝑞 𝐻 = 2,5 * 𝐻+60 (Selon N.V. 65 RIII 1241) (15)
10
Avec :
𝑞𝐻 : la pression dynamique agissant à la hauteur H au-dessus du sol exprimé en mètre ;
𝑞10 : la pression dynamique de base à 10 mètres de hauteur donnée dans le tableau 13.
D’où Kh = 1,23
Effet de site Ks
En fonction de la nature du site d’implantation, la valeur de la pression dynamique doit être multipliée
par un coefficient de site égal à :
- Ks = 0.8 pour le site protégé ;
- Ks =1 pour le site normal ;
- Ks = 1.2 pour le site exposé
Comme notre bâtiment se trouve en haut plateau présentant une faible dénivellation, nous prendrons
donc Ks = 1.
Effet de masque km
On admet qu’une construction est dite soumise à l’effet de masque lorsqu’elle est partiellement ou
totalement masquée par d’autres constructions. Dans notre cas, le bâtiment à construire n’est pas soumis à
cet effet mais par souci de sécurité, nous allons prendre 𝐾𝑚 = 1.
Pour une direction de vent donnée, le rapport de dimension λ est le rapport de la hauteur H de la
construction à la dimension horizontale de la face frappée. Suivant la face ces rapports de
dimensions ont pour expression :
H H
𝜆𝑎 = et 𝜆𝑏 =
𝑎 𝑏
- 𝜆𝑎 = 0,73
- 𝜆𝑏 = 1,17
Coefficient
𝑎
Ce coefficient est fonction de la direction du vent et des rapports de dimensions λ et du rapport 𝑏 et
𝑏
. La lecture de l’abaque R-III-5 du NV 65 donné à l’ANNEXE B.3 permet d’obtenir :
𝑎
𝑎
- pour le vent normal à grande face Sa : 0,5≤λa≤2,5 et 𝑏 = 1,60 d’où 𝛾0= 1
𝑏
- pour le vent normal à petite face Sb : 1≤λb≤2,5 et =0,63 𝛾0= 1
𝑎
Actions extérieures
Pour une construction, la face extérieure de ses parois est soumise à :
-des succions ou dépressions, si les parois sont dites « sous le vent »
-des pressions ou surpressions, si elles sont « faces au vent »
Ces actions, nommées « actions extérieures », sont caractérisées par le coefficient Ce. Pour les parois
verticales, on a :
Tableau 14.Valeurs du coefficient Ce
Actions intérieures
Les actions intérieures sont caractérisées par des coefficients Ci calculés en fonction de la perméabilité des
parois. Comme notre bâtiment est considéré comme entièrement fermé, on a :
Ces figures suivantes illustrent les différentes combinaisons d’actions (𝐂𝐞 − 𝐂𝐢)
Nous avons donc les valeurs maximales de (Ce − Ci) qui entreront dans le calcul des actions statiques
du vent :
Tableau 16.Valeurs maximales de (Ce − Ci)
Avec :
𝑙𝑥 : Longueur (a ou b) du bâtiment parallèle au vent en mètre.
Le tableau suivant donne les valeurs de T :
Tableau 19. Période d’oscillation de la structure dans la direction étudiée
Direction du vent Normal à Sa Normal à Sb
lx [m] 19,10 30,50
T [s] 0,46 0,36
G : Charges permanentes
Q : Charges d’exploitations
W : Action du vent
Il est à noter que les actions accidentelles (séismes, action du feu, etc.) ne sont à prendre en compte que
si le marché le prévoit.
POTEAU B3
Dimensions Charge unitaire Charge totale Charge cumulée
Désignation Hauteur Surface
Longueur[m] [m] [m²] Unité G Q G [daN] Q [daN] G [daN] Q [daN]
Niveau N0
Toiture
terrasse
inaccessible 4,6 25,3 daN/m² 491 100 12422 2530
Poutre 9,6 daN/ml 225 2160
Total 14582 2530 14582 2530
Niveau N1
Poteau
25*25 3,06 daN/ml 156 478
Plancher 4,6 25,30 daN/m² 575 250 14548 6325
Poutre 9,6 daN/ml 225 2160
Maçonnerie
agglos de 25 4,84 2,61 12,63 daN/m² 324 4093
Maçonnerie
agglos de 13 2,17 2,61 5,66 daN/m² 189 1070
Total 22349 6325 36931 8855
Niveau N2
Poteau
25*25 3,06 daN/ml 156 478
Plancher
courant 4,6 25,30 daN/m² 575 250 14548 6325
Poutre 9,6 daN/ml 225 2160
Maçonnerie
agglos de 25 7,1 2,61 18,53 daN/m² 324 6004
Maçonnerie
agglos de 13 5,8 2,61 15,14 daN/m² 189 2861
Total 26051 6325 62982 15180
Niveau N3
Poteau
25*40 3,06 daN/ml 250 765
Plancher
courant 4,6 25,30 daN/m² 575 150 14548 3795
Poutre 9,6 daN/ml 225 2160
Maçonnerie
agglos de 25 7,1 2,61 18,53 daN/m² 324 6004
Maçonnerie
agglos de 13 5,8 2,61 15,14 daN/m² 189 2861
Total 26338 3795 89320 18975
Niveau N4
Poteau
30*40 3,06 daN/ml 300 918
Plancher
courant 4,6 25,30 daN/m² 575 250 14548 6325
Poutre 9,4 daN/ml 225 2115
Maçonnerie
agglos de 25 4,84 2,61 12,63 daN/m² 324 4093
Maçonnerie
agglos de 13 4,1 2,61 10,70 daN/m² 189 2022
Total 23696 6325 113016 25300
Niveau N5
Poteau
40*40 3,06 daN/ml 400 1224
Plancher
courant 4,6 25,30 daN/m² 575 250 14548 6325
Poutre 9,3 daN/ml 225 2093
Maçonnerie
agglos de 25 4,84 2,61 12,63 daN/m² 324 4093
Maçonnerie
agglos de 13 2,17 2,61 5,66 daN/m² 189 1070
Total 23027 6325 136043 31625
Niveau N6
Poteau
45*45 3,06 daN/ml 506 1549
Plancher 4,6 25,30 daN/m² 650 250 16445 6325
Poutre 9,25 daN/ml 225 2081
Maçonnerie
agglos de 25 4,84 2,61 12,63 daN/m² 324 4093
Maçonnerie
agglos de 13 2,17 2,61 5,66 daN/m² 189 1070
Total 25239 6325 161282 37950
Niveau N7
Poteau
50*50 3,5 daN/ml 625 2188
Total 2188 163469 37950
Les résultats de calcul pour la descente des charges sont recapitulées dans le tableau suivant :
Tableau 26.Descente des charges verticales
Poteaux A3 B3 C3 D3 E3
G [kN] 985,97 1634,69 1596,95 1198,15 1294,60
Q [kN] 161,46 379,50 302,59 283,02 197,34
La distance horizontale du centre de gravité des poteaux par rapport à un point quelconque
pris comme point de repère est :
∑ 𝑆𝑖 ∗𝑋𝑖
𝑋𝐺 = ∑ 𝑆𝑖
(25)
Avec Xi : distance horizontale de l’axe de chaque poteau par rapport au repéré précédent.
Et les valeurs de Si, Xi et di pour le niveau N8 sont récapitulées dans le tableau ci-dessous :
Tableau 27.Valeurs de Si, Xi et di des poteaux du niveau N8
Poteaux A3 B3 C3 D3 E3
Si [m²] 0,125 0,225 0,225 0,225 0,125
Xi [m] 0 5,4 11 14,7 18,9
di [m] 10,12 4,52 1,08 4,93 8,78
ℎ²
Le moment fléchissant à équilibrer à ce niveau est : 𝑀 = 𝑞. avec q= qc* L
2
Ni [kN]
Niveau I [m4] M [kN.m]
A3 B3 C3 D3 E3
R+6 14,088 71,50 3,21 1,43 0,34 1,56 2,79
R+5 14,088 247,25 11,10 4,96 1,18 5,41 9,63
R+4 15,809 528,66 21,15 15,11 3,61 16,49 18,35
R+3 18,971 915,72 36,64 26,18 6,26 28,56 31,79
R+2 20,807 1408,44 51,38 48,95 11,70 53,39 44,57
R+1 27,245 2006,82 74,54 67,42 16,11 73,53 64,67
RDC 33,913 2820,78 105,22 93,99 22,46 102,51 91,29
Poteaux A3 B3 C3 D3 E3
G [kN] 985,97 1634,69 1596,95 1198,15 1294,60
Q [kN] 161,46 379,50 302,59 283,02 197,34
W [kN] 105,22 93,99 22,46 102,51 91,29
ELU [kN] 1678 2870 2632 2145 2135
ELS [kN] 1228 2087 1917 1560 1562
pser = g + q (34)
Dalles D5 D6 D7 D8
g [kN/m²] 5,75 5,75 5,75 5,75
q [kN/m²] 2,50 2,50 2,50 2,50
Pu [kN/m²] 11,51 11,51 11,51 11,51
Pser [kN/m²] 8,25 8,25 8,25 8,25
Tableau 31.Charges appliquées sur les dalles D2, D6, D10, D14
Sens 𝑙𝑥 Sens 𝑙𝑦
Au centre Sur le bord Au centre Sur le bord
0,75M0x −0,5M0x 0,75M0y −0,5M0y
Tableau 33. Moments d’une dalle continue pour les panneaux de rive
Sens 𝑙𝑥 Sens 𝑙𝑦
Au centre Sur le bord extrême Sur le bord continu Au centre Sur le bord extrême Sur le bord continu
0,85M0x −0,3M0x −0,5M0x 0,85M0y −0,3M0y −0,5M0y
M0x et M0y ont les moments de flexion par unité de longueur qui se développent dans
chaque panneau considéré isostatique dans le sens de 𝑙𝑥 et 𝑙𝑦. Ces moments sont donnés par les
expressions suivants :
M0x = μx. 𝑙𝑥2 (35)
ANDRIAMANAMPISOA Njaka Promotion 2018
45
E.S.P.A MEMOIRE DE FIN D’ETUDE INGENIORAT B.T.P
μx et μy sont des coefficients pouvant être lus dans la table indiquée à l’ANNEXE F ; P est la charge
uniformément repartie évaluée à l’ELU ou à l’ELS.
Ainsi, les résultats des calculs sont donnés dans les tableaux ci-après :
Tableau 34. Moments fléchissant aux appuis et en travée des dalles D5, D6, D7 et D8 à l’ELU
Dalles D5 D6 D7 D8
lx [m] 4,4 4,4 3,5 4
ly [m] 5,2 5,4 4,4 4,4
α 0,85 0,81 0,80 0,91
μx 0,051 0,055 0,057 0,045
μy 0,677 0,620 0,586 0,800
M0x[ kN,m/m] 11,44 12,19 8,01 8,28
M0y[ kN,m/m] 7,74 7,55 4,69 6,63
Moment de flexion Suivant x
Mtx [kN.m/m] 9,73 9,14 6,01 7,04
Maex [kN.m/m] - -
Macx [kN.m/m] -5,72 -6,09 -4,01 -4,14
Moment de flexion Suivant y
Mty [kN.m/m] 6,58 5,66 3,52 5,63
Maey [kN.m/m] -2,32 - - -1,99
Macy [kN.m/m] -3,87 -3,78 -2,35 -3,31
Tableau 35. Moments fléchissant aux appuis et en travée des dalles D5, D6, D7 et D8 à l’ELS
Dalles D5 D6 D7 D8
lx [m] 4,4 4,4 3,5 4
ly [m] 5,2 5,4 4,4 4,4
α 0,85 0,81 0,80 0,91
μx 0,051 0,055 0,057 0,045
μy 0,677 0,620 0,586 0,800
M0x[ kN,m/m] 8,20 8,74 5,74 5,94
M0y[ kN,m/m] 5,55 5,41 3,36 4,75
Moment de flexion Suivant x
Mtx [kN.m/m] 6,97 6,55 4,31 5,05
Maex [kN.m/m] - -
Macx [kN.m/m] -4,10 -4,37 -2,87 -2,97
Moment de flexion Suivant y
Mty [kN.m/m] 4,72 4,06 2,52 4,04
Maey [kN.m/m] -1,66 - - -1,42
Macy [kN.m/m] -2,77 -2,71 -1,68 -2,37
ANDRIAMANAMPISOA Njaka Promotion 2018
46
E.S.P.A MEMOIRE DE FIN D’ETUDE INGENIORAT B.T.P
- Hauteur : h0 = 0.18 m ;
Fissuration : peu préjudiciable FPP (Non exposé aux condensations ni aux intempéries)
Ainsi, le calcul sera mené à l’ELU et les vérifications se feront dans la majorité des cas à l’ELS.
ELU ELS
Moment de flexion Suivant x
Mtx [kN.m/m] 9,14 6,55
Maex [kN.m/m] - -
Macx [kN.m/m] -6,09 -4,37
Moment de flexion Suivant y
Mty [kN.m/m] 5,66 4,06
Maey [kN.m/m] - -
Macy [kN.m/m] -3,78 -2,71
ρx ≥ ρ0 (38)
3−0.81
D’où : ρx ≥ x 0.0008 = 8.76 x 10-4
2
Les sections d’acier minimales 𝐴𝑥𝑚𝑖𝑛 et 𝐴𝑦𝑚𝑖𝑛 correspondant aux taux d’armatures dans les directions x
et y sont :
ANDRIAMANAMPISOA Njaka Promotion 2018
47
E.S.P.A MEMOIRE DE FIN D’ETUDE INGENIORAT B.T.P
Axmin = b0 x h0 x ρx (39)
Aymin = b0 x h0 x ρy (40)
Ainsi : Axmin = 100 x 18 x 8,76 x 10−4 = 1,57 cm2
Et les armatures réelles choisies sont 4HA8 par mètre correspondant à Aréel = 2,01 𝑐𝑚2/𝑚
Suivant x Suivant y
Appui continu Travée Travée Appui continu
Mu [MN.m/m] 0,0061 0,0091 0,0057 0,0038
Mser [MN.m/m] 0,0044 0,0066 0,0041 0,0027
γ 1,40 1,40 1,40 1,40
μbu 0,017 0,025 0,016 0,010
Pivot Pivot A Pivot A Pivot A Pivot A
ANDRIAMANAMPISOA Njaka Promotion 2018
48
E.S.P.A MEMOIRE DE FIN D’ETUDE INGENIORAT B.T.P
Suivant x Suivant y
Appui continu Travée Travée Appui continu
μlu 0,298 0,298 0,298 0,298
Conclusion SSA SSA SSA SSA
zb [m] 0,158 0,158 0,159 0,159
Au [cm²/m] 1,11 1,67 1,03 0,68
Ath [cm²/m] 1,53 1,67 1,53 1,53
4HA8 4HA8 4HA8 4HA8
Aréel [cm²/m]
2,01 2,01 2,01 2,01
st [cm] 25 25 25 25
Les conditions à remplir pour la lecture du tableau à l’ANNEXE I qui donne la valeur de μser,lim sont :
- Fissuration peu préjudiciable
- Aciers HA Fe E 400
- fc28 = 25 𝑀𝑃𝑎
- Valeur de μbu
Pour une valeur de μbu = 0,025 correspondant au moment fléchissant de service maximale en
Ce qui donne Mser,lim = 0,019 MN. m/m > Mser ; Ainsi la section rectangulaire est vérifiée à l’ELS.
Où : 𝑦1 = −𝐷 + √𝐷2 + 𝐸
15 𝑥 𝐴 30 x 𝐴 x 𝑑
𝐷= et 𝐸 =
𝑏0 𝑏0
𝑏0 x 𝑦13
𝐼= + 15x 𝐴(𝑑 − 𝑦1 )2
3
Suivant x
Appui continu Travée
A [ m²] 0,0002 0,0002
b0 [m] 1,00 1,00
d [m] 0,16 0,16
D [m] 0,003 0,003
E [m] 0,0010 0,0010
y1 [m] 0,028 0,028
I [ m4] 0,000061 0,000061
M [ MN,m] 0,004 0,007
Ϭbc [Mpa] 2,02 3,03
Ϭ adm [Mpa] 15,00 15,00
conclusion Vérifiée Vérifiée
Pour 𝛼 ≥ 0,40 :
𝑃𝑢∗𝑙𝑥
𝑉𝑢𝑥 𝛼 (43)
2(1+ )
2
𝑃𝑢∗𝑙𝑥
𝑉𝑢𝑦 = (44)
3
On a : 𝑃𝑢 = 11.51kN/m
𝑙𝑥 = 4,40 m et α = 0,81
Pour le présent projet, la dalle sera bétonnée sans reprise dans son épaisseur. Alors, les armatures d’âme
ne sont pas nécessaires si la relation ci-après est vérifiée :
𝑉 𝑓𝑐28
𝜏𝑢 = 𝑏 𝑢𝑑 ≤ 0.07 (45)
𝑜 𝛾𝑏
18.00
La contrainte tangentielle : 𝜏𝑢 = 1.00 𝑥 0.16 = 0,12 MPa
0.025
La contrainte tangentielle admissible : 𝜏𝑎𝑑𝑚 = 0.07 . 1.5
= 1.17 MPa.
Ainsi, les armatures d’âme ne sont pas nécessaires pour la dalle D6.
ANDRIAMANAMPISOA Njaka Promotion 2018
50
E.S.P.A MEMOIRE DE FIN D’ETUDE INGENIORAT B.T.P
Dans le présent cas, des contreventements par portique reprennent les charges horizontales.
{θ}: matrice colonne des rotations des nœuds 𝜃𝑖 et des poutres Ω𝑖𝑗
La finalité de la méthode est ainsi d’obtenir les rotations des nœuds et des poutres :
{θ} = [𝐾]−1 . {𝐹} (47)
Le nombre total de rotations inconnues n est donné par les relations suivantes :
n=N+d
d=N-C
N : nombre de nœuds en dehors des appuis du portique
C: nombre de contours
Dans notre cas :
N = 35 et C = 28 donc d = 35 – 28 = 7
n = 35 + 7 = 42
Les moments transmis par les nœuds i et j respectivement à gauche et à droite d’une poutre ij sont
donnés par les relations :
Pour une poutre ou un poteau ij, les relations suivantes sont à considérer :
(50)
(51)
6𝐸𝐼
Avec 𝜆 = 𝐺𝑆 𝐿2
𝑖
Les moments fléchissant en travée M(x) et les efforts tranchants V(x) dans la section d’abscisse
x sont obtenus par les relations suivantes :
𝑥 𝑥
M(x) = µ(x) + (1 + 𝐿 ) 𝑀𝑖𝑗 + 𝐿 𝑀𝑗𝑖 (52)
𝑀𝑗𝑖 −𝑀𝑖𝑗
V(x) = τ(x) + (53)
𝐿
μ(x) et τ(x) sont respectivement le moment fléchissant et l’effort tranchant appliqué à la poutre
isostatique associée à la poutre ij à l’abscisse x.
Vérification
Après avoir obtenu tous les moments Mij et Mji, il faut s’assurer que la somme de ces moments au
niveau de chaque nœud soit nulle.
IX.2.5. Transmission des charges
Sur les poutres
Les charges provenant des dalles, selon la méthode des lignes de rupture à 45°, peuvent être
transformées en charges uniformément réparties équivalentes sur les travées des poutres à partir
des relations suivantes :
Avec :
p : Charge au m² de dalle
PV : Charge uniforme produisant le même effort tranchant sur appui de la poutre de référence que la
charge apportée par la dalle
PM : Charge uniforme produisant le même effort fléchissant à mi- travée de la poutre de référence que la
charge apportée par la dalle
𝑙𝑥
𝛼= 𝑙𝑦
Le vent s’exerce sur une largeur d’impact Lw = 4,60 m. Il s’applique sur murs et est repris par le
portique. W = qc x Lw
Avec qc, étant la pression dynamique de calcul.
Q dominant
ELU ELS
1,35G+1,5Q G+Q
1,35G+1,5Q+Wg G+Q+0,77Wg
1,35G+1,5Q+Wd G+Q+0,77Wd
Ainsi, les schémas de calcul suivants sont donnés respectivement à l’ELU et à l’ELS dans le cas
de Q dominant :
Figure 14. Modélisation à l’ELU de calcul pour 1,35G+1,5Q ; 1,35G+1,5Q+Wg et 1,35G+1,5Q+Wd [kN/ml et kN.m]
Figure 15. Modélisation à l’ELS de calcul du portique pour G+Q et G+Q+0,77Wg et G+Q+0,77Wd [kN/ml et kN.m]
Les calculs ont été exécutés sous Excel pour optimiser la précision des résultats. Les courbes enveloppes des moments
fléchissants et des efforts tranchants à l’ELU et à l’ELS sont données à l’ANNEXE E.
Elle est assimilée à une poutre continue s’appuyant sur des poteaux. Les dimensions de la poutre
sont de 20x45 cm². Et conformément aux règles BAEL 91/99, les portées à considérer pour le
calcul des sollicitations sont prises entre nus d’appuis.
Les combinaisons considérées sont les mêmes que celles du paragraphe IX.1.1. Afin d’obtenir
les sollicitations les plus contraignantes, les différents cas de charges suivants ont été considérés
à l’ELU et à l’ELS :
Cas de charges 1 :
59
E.S.P.A
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE INGENIORAT B.T.P
Cas de charges 2 :
Cas de charges 3 :
Pour le calcul, les valeurs des chargements Pu et Pser respectivement à l’ELU et à l’ELS pour une
travée chargée ou déchargée sont données dans le tableau suivant :
Tableau 42.Charges à l’ELU et à l’ELS appliquées sur la poutre de la file D
• Travée de rive : L′ = L
Les relations donnant les moments sur appuis sont les suivantes :
• Appui de rive :
Mi = 0 (54)
• Appui intermédiaire :
𝑃𝑤 x 𝐿′3 ′3
𝑤 + 𝑃𝑒 x 𝐿𝑒
𝑀𝑖 = − (55)
8.5(𝐿′𝑤 +𝐿′𝑒 )
Efforts tranchants
A partir des moments sur appuis obtenus à partir des équations (54) et (55), les efforts tranchants
sont calculés par les relations suivantes :
• En travée :
𝑀𝑒 −𝑀𝑤
𝑣(𝑥) = 𝜏(𝑥) + (56)
𝐿
𝑀𝑒 −𝑀𝑤
𝑉𝑒 = 𝜏𝑜 + (58)
𝐿𝑒
Avec :
moment fléchissant sur la travée isostatique associée 𝜇(𝑥0 ), le moment fléchissant maximal en
travée est donné par la relation :
𝑥0 𝑥0
𝑀(𝑥) = 𝜇(𝑥0 ) + (1 + ) 𝑀𝑤 + 𝑀𝑒 (59)
𝐿 𝐿
Les courbes enveloppes à l’ELU et à l’ELS des moments fléchissant ainsi que des efforts
tranchants sont données à l’ANNEXE J.
Récapitulations des valeurs maximales des sollicitations
Appui 1 2 3 4
Travée 1-2 2-3 3-4
Mi [kN,m] 0,00 -101,50 -118,60 0,00
M(x0) [kN.m] 98,85 43,96 99,47
Vw[kN] Ve[kN] 106,10 -151,10 132,30 -138,10 163,10 -113,80
Appui 1 2 3 4
Travée 1-2 2-3 3-4
Mi [kN,m] 0,00 -74,01 -87,11 0,00
M(x0) [kN.m] 60,64 32,56 73,50
Vw[kN] Ve[kN] 76,50 -112,00 97,96 -78,04 123,10 -84,20
- Largeur : b0 = 20 cm
- Hauteur : h = 45 cm
Les caractéristiques des matériaux sont indiquées dans le chapitre IV, paragraphe IV.2.
1. Armatures minimales
Les sections d’armatures tendues doivent être au moins égales à la plus grande valeur donnée la
condition de non-fragilité et la règle de la millième suivante :
ANDRIAMANAMPISOA Njaka Promotion 2018
62
E.S.P.A
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE INGENIORAT B.T.P
𝑓𝑐28 𝑏𝑜 ℎ
𝐴𝑚𝑖𝑛 = max(0.23𝑏𝑜 𝑑 ; ) (60)
𝑓𝑒 1000
2. Sections d’armatures
L’organigramme de calcul en flexion simple à l’ELU est donné à l’ANNEXE G. Les résultats des
calculs sont récapitulés dans le tableau ci-après :
Armatures en travée
Appuis 2 3
Mu [MN.m] 0,11 0,11
Mser [MN.m] 0,08 0,08
γ 1,39 1,39
μbu 0,24 0,24
μlu 0,30 0,30
Conclusion SSA SSA
α1 0,45 0,45
Zbl [m] 0,33 0,33
Au [cm²] 9,08 9,08
6HA14 6HA14
Au réel [cm²] 9,24 9,24
Il est à noter que même si théoriquement, la méthode utilisée indique qu’il n’y a pas de moments
négatifs au niveau des appuis de rive, les bonnes dispositions constructives tenant compte de
l’encastrement partiel, imposent d’équilibrer un moment fléchissant de 0,30M0 au niveau des appuis
de rive.
ANDRIAMANAMPISOA Njaka Promotion 2018
63
E.S.P.A
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE INGENIORAT B.T.P
M0, étant le moment fléchissant maximal dans la poutre isostatique associée à la travée de rive.
Ce qui donne pour les travées 2-3 et 3-4 :
- A l’ELU : 0,30M0 =0,037 MN.m
Les contraintes maximales au niveau des aciers et du béton dans chaque section de la poutre
doivent vérifier les relations suivantes :
(61)
(62)
𝑀𝑠𝑒𝑟
Avec 𝐾 = ; ̅̅̅̅
𝜎𝑏𝑐 = 15𝑀𝑃𝑎 et 𝜎̅𝑠 = 𝑓𝑒𝑑 = 347,8 𝑀𝑃𝑎
𝐼
: Position de l’axe neutre (A.N.) par rapport à la fibre de béton la plus comprimée [m]
: Moment d’inertie des sections de béton comprimé, d’acier tendu et d’acier comprimé
Travée Appui
1-2 2-3 3-4 2 3
A [ m²] 0,0009 0,0003 0,0009 0,0009 0,0011
b0 [m] 0,20 0,20 0,20 0,20 0,20
d [m] 0,41 0,41 0,41 0,41 0,41
d' [m] 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05
D [m] 0,069 0,025 0,069 0,069 0,081
E [m] 0,0561 0,0206 0,0561 0,0561 0,0659
y1 [m] 0,178 0,120 0,178 0,178 0,188
I [ m4] 0,00109 0,00053 0,00109 0,00109 0,00121
Mser [ MN,m] 0,061 0,033 0,074 0,074 0,087
K 55,625 61,640 67,421 67,889 72,072
Ϭbc [Mpa] 9,88 7,42 11,97 12,05 13,54
Ϭ adm [Mpa] 15,00 15,00 15,00 15,00 15,00
conclusion 1 vérifiée vérifiée vérifiée vérifiée vérifiée
Ϭs [Mpa] 189,78 263,22 230,02 231,62 234,72
Ϭs adm [Mpa] 347,8 347,8 347,8 347,8 347,8
conclusion 2 vérifiée vérifiée vérifiée vérifiée vérifiée
ANDRIAMANAMPISOA Njaka Promotion 2018
64
E.S.P.A
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE INGENIORAT B.T.P
(63)
- Condition 2
(64)
Toutes les conditions sont vérifiées. Il est donc inutile de procéder au calcul des flèches
car la déformation des poutres n’est pas à craindre.
Vérifications aux appuis
Appuis de rive
(66)
(67)
a : Longueur d’appui de la bielle d’about telle que a= min (la –c-2cm ; 0,9d) [m]
Tableau 49.Vérifications des aciers et du béton au droit des appuis de rive de la poutre longitudinale
Appui 1=4
Vu [MN] 0,106
Vu/fed [cm²] 3,05
As [cm²] 3,39
Conclusion sur les aciers Aciers suffisants
Vu [MN] 0,106
la [m] 0,25
la-c-2cm 0,21
0,9d [m] 0,41
a [m] 0,21
𝑓𝑐28
0.4 𝑎 𝑏0 [MN]
𝛾𝑏 0,273
Conclusion sur le béton Vérifiée
Appuis intermédiaires
(68)
(69)
Les résultats des calculs sont donnés dans le tableau qui suit.
Tableau 50.Vérifications des aciers et du béton au droit des appuis intermédiaires de la poutre
longitudinale
Appui 2 3
Vu,w [MN] 0,112 0,078
Vu,e [MN] 0,098 0,123
Mu [MN.m] 0,102 0,119
Appui 2 3
As [cm²] 9,24 10,84
Aw,nec [cm²] -3,99 -6,18
Conclusion sur l'acier Vérifiée Vérifiée
Ae,nec [cm²] -4,39 -4,88
Conclusion sur l'acier Vérifiée Vérifiée
Vd-Vg [MN] 0,210 0,201
Sa [m²] 0,25 0,25
1. Dimension
La section des armatures transversales est représentée par . Et le diamètre de ces armatures
transversales doit respecter la dimension suivante, tout en restant inférieur à 12mm :
(70)
Avec :
Après calcul, on a
L’effort tranchant réduit est tiré de l’effort tranchant maximal sur les appuis.
Dans le cas des charges uniformément reparties , l’effort tranchant réduit est :
(71)
Appui 1 2 3 4
Travée 1-2 2-3 3-4
Vu,g [kN] 106,10 132,30 163,10
Vu,d [kN] 151,10 138,10 113,80
qu [kN/m] 66,83 66,83 66,83
Vu,0g [kN] 81,04 107,24 138,04
Vu,0d [kN] 126,04 113,04 88,74
Vérification du béton
(72)
La valeur de τu,0 est ensuite comparée aux deux cas présentés dans le tableau suivant :
Appui 1 2 3 4
Travée 1-2 2-3 3-4
Τu,0 g [Mpa] 0,90 1,19 1,53
Τu,0 d [Mpa] 1,40 1,26 0,99
0.07𝑓𝑐28
𝑀𝑖𝑛 ( ; 1.5)
𝛾𝑏 1,17 1,17 1,17
0.20𝑓𝑐28
𝑀𝑖𝑛 ( ; 5)
𝛾𝑏 3,33 3,33 3,33
Conclusion Ame verticale Ame verticale Ame verticale
La méthode de Caquot donne les dispositions relatives à 𝑠𝑡. Et l’espacement initial 𝑠𝑡0 ainsi que
l’espacement maximal st,max sont donnés respectivement par les relations suivantes :
(73)
(74)
Fissuration : peu préjudiciable FPP (Non exposé ni aux condensations ni aux intempéries)
Ainsi, le calcul sera mené à l’ELU et les vérifications se feront dans la majorité des cas à l’ELS.
a. Armatures minimales
Amin = 0,98 cm²
b. Sections d’armatures
Armatures en travée
ANDRIAMANAMPISOA Njaka Promotion 2018
69
E.S.P.A
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE INGENIORAT B.T.P
Appuis A B C D E
Mu [MN.m] 0,150 0,21 0,148 0,137 0,177
Mser [MN.m] 0,118 0,139 0,165 0,175 0,140
γ 1,27 1,49 0,90 0,78 1,26
μbu 0,323 0,444 0,319 0,294 0,381
Pivot Pivot B Pivot B Pivot B Pivot B Pivot B
μlu 0,298 0,298 0,298 0,298 0,298
Conclusion SDA SDA SDA SDA SDA
Ϭsce 212,16 261,05 127,32 101,32 209,81
Mlu [MN.m] 0,139 0,139 0,139 0,139 0,139
A'u [cm²] 1,51 7,25 2,10 -0,52 5,12
3HA8 3HA12+3HA14 3HA10 3HA8 3HA12+3HA10
A’ réel [cm²]
1,51 8,01 2,36 1,51 5,75
α1 0,455 0,455 0,455 0,455 0,455
zbl [m] 0,331 0,331 0,331 0,331 0,331
Au [cm²] 12,95 17,46 12,79 11,87 15,11
3HA20+3HA12 6HA20 3HA20+3HA12 3HA20+3HA12 3HA20+3HA16
Au réel [cm²]
12,81 18.85 12,81 12,81 15,45
Les sollicitations à droite de l’appui E, sur le porte-à-faux E, étant très faibles par rapport
à celles à gauche de E, les armatures longitudinales (chapeaux) à gauche de cet appui seront
prolongées dans le porte-à-faux.
D’après ce tableau, les deux conditions sont vérifiées d’où la vérification de la flèche n’est pas
nécessaire.
Vérifications aux appuis Appuis de rive
Appui A E
Vu [MN] 0,153 0,119
Vu/fed [cm²] 4,40 3,43
As [cm²] 14,32 21,2
Conclusion sur les aciers Aciers suffisants Aciers suffisants
Vu [MN] 0,153 0,119
la [m] 0,25 1,25
la-c-2cm 0,21 0,21
0,9d [m] 0,41 0,41
a [m] 0,21 0,21
𝑓𝑐28
0.4 𝑎 𝑏0 [MN] 0,273 0,273
𝛾𝑏
Conclusion sur le béton Vérifiée Vérifiée
Appuis intermédiaires
Vérification du béton
ANDRIAMANAMPISOA Njaka Promotion 2018
72
E.S.P.A
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE INGENIORAT B.T.P
La vérification du béton vis-à-vis des contraintes tangentes permet de donner les conclusions
suivantes :
Tableau 61. Nécessité des armatures d’âme pour la poutre transversale
Appui A B C D E
Travée A-B B-C C-D D-E
Τu,0 g [Mpa] 1,50 1,81 1,45 1,18
Τu,0 d [Mpa] 1,69 1,82 1,46 1,10
0.07𝑓𝑐28
𝑀𝑖𝑛 ( ; 1.5)
𝛾𝑏 1,17 1,17 1,17 1,17
0.20𝑓𝑐28
𝑀𝑖𝑛 ( ; 5)
𝛾𝑏 3,33 3,33 3,33 3,33
Ame verticale Ame verticale Ame verticale Ame verticale
Conclusion suffisante suffisante suffisante suffisante
Pour chaque travée, la méthode de Caquot donne les dispositions relatives à 𝑠𝑡.
st0 = 15 cm et st,max = 30 cm
IX.4. POTEAUX
L’étude porte sur le poteau B3 de la RDC au 6ème étage. C’est le poteau le plus chargé et il
appartient à un portique de contreventement. Il est donc soumis à la fois à un effort vertical de
compression et à un moment fléchissant induit par les forces horizontales (Vent) et verticales.
IX.4.1. Sollicitations de calcul
A partir du calcul de portique, les sollicitations maximales de la courbe enveloppe sont
récapitulées dans le tableau qui suit. Il faut noter que les moments fléchissants ci-après sont les
moments maximaux obtenus en tête ou en pied des poteaux de chaque niveau.
Il est à noter que le poteau B3 de l’axe n°3 est un poteau voisin de rive, donc la charge totale supportée
par ce poteau est à majorer de 10%.
ANDRIAMANAMPISOA Njaka Promotion 2018
73
E.S.P.A
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE INGENIORAT B.T.P
0 𝑙
Avec : 𝑒𝑎 : Excentricité additionnelle telle que 𝑒𝑎 = max{2𝑐𝑚; 250}
Niveau Mu [kN.m] Nu [kN] Mu/Nu [m] lo [m] lo/250 [m] ea [m] e1 [m]
R+6 10,73 259,87 0,04 3,06 0,012 0,02 0,06
R+5 19,75 699,99 0,03 3,06 0,012 0,02 0,05
R+4 40,73 1202,38 0,03 3,06 0,012 0,02 0,05
R+3 46,36 1668,28 0,03 3,06 0,012 0,02 0,05
R+2 62,55 2149,58 0,03 3,06 0,012 0,02 0,05
R+1 73,55 2616,21 0,03 3,06 0,012 0,02 0,05
RDC 127,76 3124,59 0,04 3,50 0,014 0,02 0,06
Si l’inégalité suivante est vérifiée, le poteau est calculé en flexion composée, dans le cas contraire, le
poteau doit être vérifié à l’état limite ultime de stabilité de forme (flambement).
lf e
≤ max {15; 20 h1 } (77)
h
Niveau lo [m] lf [m] h [m] lf/h 20.e1/h Max( 15; 20e1/h) Calcul
R+6 3,06 2,14 0,25 8,568 4.90 15,00 En flexion composée
R+5 3,06 2,14 0,25 8,568 3.86 15,00 En flexion composée
R+4 3,06 2,14 0,40 5,355 2.69 15,00 En flexion composée
R+3 3,06 2,14 0,40 5,355 2.39 15,00 En flexion composée
R+2 3,06 2,14 0,40 5,355 2.45 15,00 En flexion composée
R+1 3,06 2,14 0,45 4,760 2.14 15,00 En flexion composée
RDC 3,50 2,45 0,50 4,900 2.44 15,00 En flexion composée
𝜑 : rapport de déformation finale due au fluage à la déformation instantanée sous la charge considérée
(𝜑=2).
𝑀
𝛼 = 10(1 − 1,5𝑀𝑢 ) et 0 < 𝛼 < 1
𝑠𝑒𝑟
Ainsi, l’excentricité totale est 𝑒 = 𝑒1 + 𝑒2 . L’effort normal Nu restant inchangé, le moment de flexion
devient :
𝑀𝑢 = 𝑁𝑢 . 𝑒 (79)
Les résultats sont donnés dans le tableau suivant :
Type de la section
L’organigramme de calcul est donné à l’ANNEXE K. Le calcul permettant de conclure que la section
est entièrement ou partiellement comprimée, les résultats sont présentés dans le tableau suivant :
Tableau 66. Type de la section
Niveau Nu [MN] fbc [MPa] ψ1 ζ χ 𝑒𝑁𝐶 [m] 𝑒𝑟é𝑒𝑙 [m] Etat de la section
R+6 0,26 14,17 0,29 0,16 0,040 0,077 SPC
R+5 0,70 14,17 0,79 0,14 0,035 0,066 SPC
R+4 1,20 14,17 0,85 0,262 SPC
R+3 1,67 14,17 0,98 0,201 SPC
R+2 2,15 14,17 0,95 0,217 SPC
R+1 2,62 14,17 0,91 0,202 SPC
RDC 3,13 14,17 0,88 0,232 SPC
Pour le dimensionnement des armatures, nous allons suivre les étapes décrites par
l’organigramme de la flexion simple à l’ELU de l’annexe G en prenant
ℎ
𝑀𝑢 = 𝑀𝑢𝐴 = 𝑁𝑢 x (𝑒 + 𝑑 − 2) En adoptant cette méthode, les résultats trouvés sont les suivants :
Les calculs se poursuivent comme s’il s’agit de la flexion simple en considérant ce moment de flexion
fictif 𝑀𝑢𝐴 . On a :
R+5 0,648 1,378 0,298 0,053 0,11 236,11 9,30 0,16 348 -6,80 2HA8 1 4HA16+2HA10 10,3
R+4 0,590 1,378 0,298 0,137 0,11 236,02 13,74 0,29 348 -13,93 2HA8 1 6HA16 12,06
R+3 0,664 1,375 0,298 0,164 0,11 235,32 22,76 0,29 348 -15,66 2HA8 1 6HA20+2HA16 25,13
R+2 0,645 1,375 0,298 0,219 0,11 235,41 28,84 0,29 348 -20,69 2HA8 1 6HA25 29,45
R+1 0,595 1,376 0,298 0,312 0,11 235,57 32,61 0,33 348 -27,55 2HA8 1 4HA20+4HA25 39,27
RDC 0,594 1,376 0,298 0,428 0,11 235,54 41,05 0,37 348 -30,82 2HA8 1 8HA25+4HA10 42,41
Les détails de calculs, exposés par l’organigramme à l’ANNEXE L, donnent les résultats ci-dessous :
Tableau 69. Vérification des contraintes de la section partiellement comprimée du poteau B3
Avec :
(83)
(84)
(85)
Niveau [mm]
R+6 10
R+5 10
R+4 10
R+3 10
R+2 10
R+1 12
RDC 12
IX.4.5.2. Espacement
En zone courante, les espacements des armatures transversales doivent respecter la formule
suivante :
(86)
Avec :
Niveau [cm]
R+6 25
R+5 25
R+4 30
R+3 30
R+2 30
R+1 30
RDC 30
Le plan de ferraillage du poteau étudié niveau RDC est donné en ANNEXE Z.4.
IX.5. ESCALIER
La présente étude porte sur l’escalier du RDC qui permet d’accéder au 1er étage. La hauteur
plancher-plancher y est de 3,50 m. Les caractéristiques de l’escalier sont déjà définies dans les
paragraphes VI.5 et sont récapitulées dans le tableau suivant :
Modélisation de la structure :
ly
bord libre
Figure 18. Schémas de modélisation des paillasses sur 3 appuis
𝑙𝑥 représente le rayon de courbure R tandis que 𝑙𝑦 est prise approximativement égale à la longueur
d’arc correspondant à la mi- portée du rayon de la dalle :
𝑅Ɵ
𝑙𝑦 = (88)
2
𝑃𝑖 𝑙𝑥3
𝑀0𝑦 = 24
{ 𝑃 𝑙2 18𝑙𝑦 −7𝑙𝑥
(89)
𝑀0𝑋 = 𝑖2 𝑥 (18𝑙 −4.5𝑙 )
𝑦 𝑥
: La charge uniformément répartie le long du coté par unité de longueur de ce dernier, donné par
la formule :
𝑃𝑖 = 𝑝𝑖 x𝑙𝑦 (90)
Ils sont obtenus en utilisant la méthode forfaitaire pour le cas des dalles partiellement
encastrés. Cette approche consiste à appliquer des coefficients forfaitaires sur les moments
isostatiques de référence, tout en respectant la règle des fermetures des moments à 1,25M0 dans
les 2 directions. Autrement dit, ces coefficients doivent vérifier l’inégalité :
𝑀𝑒 +𝑀𝑤
𝑀𝑡 + ≥ 1.25 (91)
2
Pour les encastrements partiels, la valeur de ces coefficients est choisie telle que :
𝑀0 𝑎𝑝𝑝𝑢𝑖 = 0.3𝑀0
{ (92)
𝑀0 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑒𝑒 = 0.95𝑀0
ANDRIAMANAMPISOA Njaka Promotion 2018
82
E.S.P.A
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE INGENIORAT B.T.P
𝑃𝑖 𝑙𝑥2
𝑀0𝑥 =
{ 8 (93)
𝑀0𝑦 = 0
Ils sont calculés par la même méthode que celle utilisée pour le cas des dalles sur 3 appuis.
Résultats de calculs des sollicitations
Les résultats des sollicitations sont résumés dans le tableau suivant :
Suivant x Suivant y
Volée
𝑀𝑡 [MN.m] 𝑀𝑎 [MN.m] 𝑀𝑎 [MN.m] Ma [MN.m]
1 0,0041850 0,0013216 0,00 0,00 1,30 1,51
2 0,0000069 0,0000022 0,00120098 0,00037926 1,30 2,70
3 0,0041572 0,0013128 0,00 0,00 1,30 1,50
Pour ce cas, les armatures sont calculées suivant et . Le ferraillage sera étudié pour une
bande de 1m de largeur, similaire au cas d’une poutre rectangulaire soumise à la flexion simple
selon l’organigramme fourni en ANNEXE G. La condition de non fragilité impose une valeur
minimale des armatures longitudinales tel que :
3−𝛼
- Suivant lx : 𝐴𝑚𝑖𝑛 = ( ) 8ℎ
2
- Suivant ly : 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 8ℎ
Les armatures longitudinales sont les aciers disposés suivants lx. Leur quantité est déterminée par
la méthode de calculs d’une poutre rectangulaire de largeur 1m soumise à la flexion simple donnée à
l’ANNEXE G. La section minimale d’armature est donnée par la formule :
𝑓𝑡28
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0.23𝑏ℎ (95)
𝑓𝑒
On aura également des armatures suivant dîtes armatures de répartition et qui sont obtenus par la
formule :
𝐴𝑠
𝐴𝑟 = (96)
4
Volée 2
Suivant x Suivant y
[MN.m] 0,000007 - 0,00120098 -
[MN.m] - 0,000002 - 0,000379
d [m] 0,135 0,135 0,135 0,135
b [m] 1,00 1,00 1,00 1,00
[Mpa] 14,17 14,17 14,17 14,17
0,00000001 0,0000085 0,0000015 0,001469
0,392 0,392 0,392 0,392
Conclusion SSA SSA SSA SSA
[m] 0,135 0,135 0,135 0,135
[cm²/m] 0,001 0,0005 0,256 0,081
[cm²/m] 1,51 1,51 1,20 1,20
A choisies 1,51 1,51 1,20 1,20
4HA8 pm 4HA8 pm 3HA8 pm 3HA8 Pm
[cm²/m] 2,01 2,01 1,50 1,50
Volée 1 Volée 3
Suivant x Suivant y Suivant x Suivant y
[MN.m] 0,004185 - - - 0,0041572 - - -
[MN.m] - 0,001322 - - - 0,0013128 - -
d [m] 0,135 0,135 0,135 0,135 0,135 0,135 0,135 0,135
b [m] 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00
[Mpa] 14,17 14,17 14,17 14,17 14,17 14,17 14,17 14,17
0,0162 0,0051 - - 0,0161 0,0051 - -
0,392 0,392 0,392 0,392 0,392 0,392 0,392 0,392
Conclusion SSA SSA SSA SSA SSA SSA SSA SSA
[m] 0,134 0,135 0,135 0,135 0,134 0,135 0,135 0,135
Volée 1 Volée 3
Suivant x Suivant y Suivant x Suivant y
A𝑢 [cm²/m] 0,900 0,282 - - 0,894 0,280 - -
Amin [cm²/m] 1,81 1,81 1,81 1,81 1,81 1,81 1,81 1,81
A choisies 1,81 1,81 1,81 1,81 1,81 1,81 1,81 1,81
𝐀𝒓é𝒆𝒍 [cm²/m] 2,01 2,01 2,01 2,01 2,01 2,01 2,01 2,01
𝟎, 𝟎𝟎 ≤ 𝐪𝐝 ≤ 𝟑, 𝟎𝟎 𝐌𝐏𝐚
𝟐, 𝟎𝟎 ≤ 𝐪𝐝 ≤ 𝟐, 𝟓𝟎 𝐌𝐏𝐚
𝟒, 𝟎𝟎 ≤ 𝐪𝐝 ≤ 𝟖, 𝟎𝟎 𝐌𝐏𝐚
ANDRIAMANAMPISOA Njaka Promotion 2018
86
E.S.P.A
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE INGENIORAT B.T.P
Les résultats obtenus de la coupe du sol établie lors du sondage à la tarière manuelle couplé
d’essai pressiometrique sont :
De 0,00 à 3,20m :
𝟎, 𝟓𝟔 ≤ 𝐄 ≤ 𝟗, 𝟑𝟔 𝐌𝐏𝐚
𝟎, 𝟐𝟐 ≤ 𝐩𝐥 ≤ 𝟎, 𝟕𝟎 𝐌𝐏𝐚
De 3,20 à 5,00m :
𝟎. 𝟕𝟎 ≤ 𝐄 ≤ 𝟐, 11 𝐌𝐏𝐚
𝟎, 𝟏𝟔 ≤ 𝐩𝐥 ≤ 𝟎, 𝟐4 𝐌𝐏𝐚
De 5,00 à 12,00m :
𝟏, 𝟔𝟗 ≤ 𝐄 ≤ 𝟓, 𝟔𝟑 𝐌𝐏𝐚
𝟎, 𝟏𝟔 ≤ 𝐩𝐥 ≤ 𝟎, 𝟑𝟕 𝐌𝐏𝐚
Les détails des résultats obtenus sur le site sont consignés en ANNEXE M.
L’emploi des fondations semi-profonde ou profonde est rejeté car cela demande des grands
diamètres pour pouvoir supporté les charges venant de la superstructure et la mise en œuvre des
pieux exige des profondeurs au-delà de 12m afin de trouver un substratum résistant.
Par conséquent, la meilleure solution pour ce projet est donc le système de fondation
superficielle sur radier général afin d’assurer la stabilité de l’ouvrage ; c’est le cas qui sera étudié.
IX.2.1. Fondations superficielles en assise sur radier général
Le radier nervuré ;
Le radier nervuré est de loin le plus économique et plus facile à mettre en œuvre ; c’est le cas
retenu pour la fondation du bâtiment.
- Le radier est considéré comme rigide c’est à dire moins déformable par rapport au sol de
la fondation ;
- La structure ne présentant pas de dissymétrie excessive, la résultante des charges venant
de la superstructure est voisine du centre du radier.
IX.2.1.3. Prédimensionnement du radier
i) Epaisseur du radier
(97)
Ainsi, h0 = 0.50 m
(98)
Ainsi, h = 1,00 m et la largeur prise égale à la plus grande largeur des poteaux : b = 0.50 m.
(99)
(100)
Avec :
E : module de déformation du béton : E = 121 x 105 Kn/m2 ( pour un ciment de classe 42,5 et
un dosage du béton de 350 kg/m3)
b : largeur de la semelle
𝑏ℎ3
𝐼= moment d’inertie de la semelle.
12
ℎ ≥ 52 𝑐𝑚 ⇒ ℎ = 100 𝑐𝑚 (Vérifié)
Par conclusion, on peut dire que le radier est bel et bien rigide.
Le radier occupe une surface égale à celle du bâtiment plus celles des débords : 0,30 m
dans le sens longitudinal et transversal. Soit donc une surface S = 612 m²
Le schéma suivant montre une coupe sur l’axe 3 du radier nervuré.
Le radier est modélisé comme étant une semelle de grande largeur. Ainsi, la contrainte admissible au
poinçonnement de l’essai au pressiomètre Ménard est donnée par la relation :
𝑘𝑝
𝑞𝑎 = 𝑞′0 + 𝑝∗ 𝑙𝑒 (101)
3
ℎ
𝑞′0 = ∫0 𝛾. ℎ − (ℎ − 𝑧𝑤 )𝛾𝑤 (102)
(103)
Ainsi :
∗ 12
𝑝𝑙𝑒 = √0,70x0,22x0,24x0,21x0,16x0,27x0,29x032x0,34x0,37x0,37x0,37
∗
𝑝𝑙𝑒 = 0,30 MPa
• Encastrement équivalente De
1 𝐷
𝐷𝑒 = 𝑝∗ ∫𝑑 𝑝𝑙∗ (𝑧). 𝑑𝑧 (104)
𝑙𝑒
Sachant que :
𝑑=0
𝑝𝑙∗ (𝑧) : Obtenu en joignant par des segments de droite sur une échelle linéaire les différents
mesurées [MPa].
Ainsi, 𝐷𝑒 = 1.17𝑚
• Facteur de portance 𝑘𝑝 :
Puisqu’on a un sol « Limon argilo sableux rougeâtre » donc il est de classe A, par conséquent :
𝐵 𝐷𝑒
𝑘𝑝 = 0,8 [1 + 0,25. (0,6 + 0,4 𝐿 ) ] (105)
𝐵
D’où, 𝑘𝑝 =0.825
• La contrainte admissible du sol au poinçonnement 𝑞𝑎
𝑞𝑎 = 0.100 MPa
Pour les sondages au pénétromètre dynamique, on peut évaluer la contrainte admissible par la formule
suivante :
𝑞𝑑
𝑞𝑎 =
6
Par interpolation, qd = 0.92 , pour 1m de profondeur.
0.92
Ainsi, 𝑞𝑎 = = 0.153 𝑀𝑃𝑎
6
Un remblayage de tout-venant 0/40 sur la partie supérieure de la dalle dont les caractéristiques du
sol sont les suivantes : φ = 40°, C = 0 et γ = 20.5 kN/m3.
La contrainte provenant de la structure est récapitulée dans le tableau suivant :
Superstructure [MN] 𝐺𝑟𝑎𝑑𝑖𝑒𝑟 [MN] 𝐺𝑛𝑒𝑟𝑣𝑢𝑟𝑒 [MN] 𝐺𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑦𝑎𝑔𝑒 [MN] 𝑄𝐸𝐿𝑆 [MN] S [m2] 𝜎𝐸𝐿𝑆 [MPa]
32,66 7,66 5,80 2,84 48,94 600,00 0,08
Ainsi, 𝜎𝐸𝐿𝑆 < 𝑞𝑎 alors le poinçonnement du sol de fondation n’est pas à craindre.
b. Tassement
Le tassement du sol est donné par la relation :
𝑠 = 𝑠𝑐 + 𝑠𝑑 (106)
Avec :
(𝑞−𝜎𝑣 )𝜆𝑐 .𝐵.𝛼
𝑠𝑐 = : Tassement volumique
9𝐸𝑑
𝜆 𝐵 𝛼
2(𝑞−𝜎𝑣 )𝐵𝑜 ( 𝑑 )
𝐵𝑜
𝑠𝑐 = : Tassement déviatorique
9𝐸𝑑
𝐸𝑐 = 𝐸1 (107)
3.2 1 1 1
= + + (108)
𝐸𝑑 𝐸1 0.85𝐸2 𝐸3.5
8 1 1 1 1 1 1 1 1
= + + + + + + + D’où 𝐸1 = 1,39 MPa
𝐸3.5 9.36 0.56 1.07 0.70 2.11 1.69 5.63 4.21
5 1 1 1 1 1
= + + + + D’où 𝐸1 = 3,09 MPa
𝐸2 4.21 2.85 2.92 2.92 2.92
Ainsi,
𝐸𝑐 = 1,39 MPa
𝐸𝑑 = 1,57 MPa
Les résultats du calcul de tassement sont ensuite récapitulés dans le tableau suivant :
0,08 0,02 1,2 1,53 19,7 0,6 0,5 56,69 36,12 92,81
Ainsi, s = 92,81 mm est acceptable étant donné que le tassement total admissible est de 100 mm pour
les radiers général.
IX.2.1.5. Dimensionnement des armatures du radier
a. Dalle
La dalle est considérée continue, il faut déterminer pour chaque panneau les moments fléchissant
en travée (selon les directions lx et ly) et sur appuis.
L’hypothèse de base est que chaque panneau de la dalle est partiellement encastré aux nervures.
L’étude porte sur le panneau de dalle qui a la plus grande dimension Elle a pour épaisseur 50 cm et
pour dimensions lx = 4.40 m et ly = 5.40 m
En appliquant les formules (33) et (34), on trouve :
Pu = 20,63 kN/m2
Pser = 15,00 kN/m2
En appliquant les formules d’une dalle continue pour les panneaux courants, les sollicitations de la
dalle sont données dans le tableau suivant :
Suivant x Suivant y
Appui
Travée Travée Appui continu
continu
Mser [MN.m/m] 0,00794 0,01191 0,00738 0,00492
ᾱ1 0,53 0,53 0,53 0,53
Mrb [MN.m] 0,660 0,660 0,660 0,660
Conclusion SSA SSA SSA SSA
µs 0,00019 0,00029 0,00018 0,00012
Zb1[m] 0,42 0,42 0,42 0,42
Aser [cm²/m] 0,94 1,41 0,87 0,58
Amin [cm²] 5,43 5,43 5,43 5,43
A choisi [cm²/m] 5,43 5,43 5,43 5,43
Suivant x Suivant y
5HA12 5HA12 5HA12 5HA12
A réel[cm²]
5,65 5,65 5,65 5,65
Les sections d’acier sont calculées sur une bande de dalle de 1,00 m de largeur dans les deux
directions.
• Dispositions constructives
Diamètre maximal :
ℎ
Φ ≤ 100 = 50mm est vérifiée
Les espacements maximaux stmax des armatures sont donnés par les relations suivantes :
Ferraillage du panneau
Le calcul du ferraillage du radier se fera comme celui d’une dalle mais la disposition des
armatures se fera comme une dalle renversée (acier principaux en partie supérieure en travée et
en partie inférieure sur appui).
b. Nervures
Poutre à étudier : file 3 du radier (Poutre à 4 travées)
Pour cette méthode, les sollicitations hyperstatiques sont déduites des sollicitations isostatiques au
moyen de coefficients.
Les nervures sont considérées comme des poutres doublement encastrées.
Calcul des sollicitations
Moment fléchissant :
Les valeurs des moments fléchissants retenues sont :
Les nervures servent d’appuis pour la dalle du radier, donc la transmission des charges s’effectue
en fonction des lignes de ruptures (trapézoïdale et rectangulaire).
Tableau 82. Charges uniformes directement appliquées sur les poutres
Calcul d’armatures
1. Armatures longitudinales
Comme le calcul des poutres déjà étudiées, les armatures longitudinales sont calculées suivant
l’organigramme de calcul en flexion simple mais cette fois-ci à l’ELS [ANNEXE H].
La section d’acier est de plus imposée par la condition de non fragilité et la règle du millième.
Appui A B C D E
2. Armatures de peau
Pour h ≥ 60 cm des armatures de peau sont nécessaires. Dans notre cas (h=100cm) ils seront choisi
2 cm²/ml et disposées le long des parements verticaux.
3. Armatures transversales
L’espacement se fait suivant la répartition de la méthode de Caquot avec un espacement initial 𝑆𝑡0 .
1. Débits bruts 𝑄𝑏
Les valeurs des débits minimaux à prendre en considération pour le calcul des installations
d’alimentation sont indiquées dans le tableau suivant.
Tableau 86. Valeurs des débits de base
0.8
K : Coefficient de simultanéité tel que 𝐾 =
√𝑁−1
Le tableau suivant récapitule les résultats des calculs. Un tableau à l’ANNEXE P complémente ce
Tableau 92.
Tableau 87. Récapitulations des débits probables 𝑄𝑝
3. Vitesse d’écoulement
La vitesse est choisie de façon à éviter le « coup de bélier » : c'est un phénomène perçu
par un bruit de claquement sec engendré par la brusque fermeture d'un robinet avec une
circulation d'eau à vitesse élevée, entraînant une onde de choc qui se propage dans les tuyauteries.
Prenons alors la vitesse est égale à 1,5m/s.
4. Dimensionnement de la conduite
La détermination des diamètres de canalisation ainsi que les pertes de charge se fait à
l'aide de l'abaque de « DARIES » donné à l’ANNEXE Q. Cet abaque est en fonction du débit
probable et de la vitesse d'écoulement dans les canalisations.
Le résultat est donné dans le tableau suivant :
Avec la même vitesse d’écoulement de 1,5 m/s, nous allons utiliser des conduites en acier galvanisés
de 90 mm de diamètre.
X.2. ASSAINISSEMENT
L’assainissement consiste à évacuer trois types d’eaux :
Les diamètres intérieurs des tuyaux de chute d’eaux usées sont choisis dans le tableau ci-dessous.
Tableau 91. Diamètres intérieurs des tuyaux de chute d’eaux usées
En tenant compte des mêmes considérations que précédemment, les tuyauteries des eaux
vannes seront également constituées de PVC 𝜙100.
X.2.2. Evacuation des eaux pluviales
L’évacuation des eaux pluviales sera assurée par les tuyaux de descente avec entrées d’eau à moignon
cylindrique. Les entrées d’eaux pluviales sont généralement constituées de deux parties : la platine et
le moignon en plomb d’épaisseur 2,5 mm, assemblées entre elles par soudure ou tout système
d’assujettissement étanche.
I : débit de base par mètre carré de projection horizontale de la toiture, égal à 0,05 l/s/m²
N : nombre de DEP
1. Pente minimale
Leur pente minimale est, selon chaque cas :
4. Diamètre
En utilisant des tuyaux demi-pleins pour un réseau séparatif, le tableau de l’ANNEXE T
permet de trouver le diamètre adéquate en fonction de la vitesse d’écoulement comprise entre 1
et 2 m/s pour éviter les dépôts solides, et la pente fixée à 2 cm/m. Ainsi, ϕ = 200 mm.
XI.2.4. Fosse septique
Le système de traitement et d’évacuation adopté est présenté dans la figure suivante :
HABITATION
EV
EP EU
FOSSE SEPTIQUE
REGARD
EGOUT
- Le comportement décantation ;
- Le comportement d’épuration ou simplement le filtre (qui constitué par de couche superposée
de matière filtrante : mâchefer).
La forme géométrique de la fosse septique est comme l’indique la figure suivante :
1. Dimensionnement
Le dimensionnement de la fosse septique dépend essentiellement du nombre des usagers, le
volume est fixé règlementairement à 250 litres par usager. Sa profondeur utile doit être supérieure
à 1 m.
Pour notre cas, on estime le nombre des usagers à 90 personnes. Ainsi, deux fosses septiques
identiques seront placées avec une capacité de N=45 personnes chacune.
Volume de la fosse septique
2𝑉
Volume du compartiment de chute : 𝑉1 = = 7500 [l]
3
1𝑉
Volume du compartiment décantation :𝑉2 = = 3750 [l]
3
En considérant une profondeur et une largeur respective h = 1,70 m et l = 1,50 m, les longueurs de
chaque compartiment sont les suivants :
𝑉
𝐿1 = ℎ.𝑙1 = 2,94 𝑚 Soit L1= 2,95 m
𝑉
𝐿2 = ℎ.𝑙2 = 1,47 𝑚 Soit L2= 1,50 m
Pour le filtre, pour un nombre d’usagers N et une hauteur de l’épurateur H’=1,50 m, la surface du lit
bactérien S est :
𝑁 45 𝑠
𝑆 = 10 𝐻′² = 10∗1.50²=2,00 m² et L3= = 1.33 soit L3 = 1.35 m.
𝐻′
X.3. ELECTRICITE
A partir du réseau de distribution, l’alimentation en énergie électrique d’un bâtiment comprend :
Un branchement placé sous le contrôle de la JIRAMA ;
- Une prise de terre capable de faire écouler dans un temps très court un courant de foudre dans
le sol.
Il est essentiel alors de mener une étude du projet d’éclairage ayant pour but de déterminer le
nombre de sources lumineuses nécessaires pour chaque local, conformément à sa destination et à
son niveau d’éclairement souhaité.
1. Choix des luminaires
Pour la présente étude, on utilisera exclusivement des lampes « tubes fluorescents ».
Les éclairages étant directs ou semi-directs ou mixtes, l’indice du local est donné par les relations
suivantes.
a∗b
𝐾 = h(a+b) (112)
Avec :
Rapport de suspension J
Le rapport de suspension est donné par :
H−h
J= (113)
H
Où H : hauteur sous-plafond
Facteur de réflexion
C’est un facteur qui tient compte des couleurs des pièces dont les valeurs sont données dans le
tableau à l’ANNEXE V.
Pour le présent projet, les teintes choisies sont claires pour le plafond, les murs et le sol.
Facteur d’utilisation U
Donné par les tableaux de l’ANNEXE W, U est en fonction de J, K, des facteurs de réflexion et
de la classe photométrique des luminaires.
Facteur de dépréciation d
Niveau d’éclairement
Le niveau d’éclairement est déterminé suivant l’usage et la nature du local. Voici un tableau qui
montre quelques exemples de niveau d’éclairement avec le local correspondant :
Tableau 97. Niveau d’éclairement
C’est à partir du flux lumineux total qu’on obtient le nombre de luminaire nécessaire pour le local
étudié. Son expression est :
𝐸.𝑆.𝑑
𝐹= (114)
𝜂.𝑈
Avec :
E : éclairement moyen du local considéré en [lux] ;
S : surface de la pièce en [m2] ;
Nombre de luminaires
Ainsi, f étant le flux lumineux d’une unité de luminaire, le nombre de luminaires est :
𝐹
𝑁=𝑓 (115)
Application à un appartement
Tableau 98. Nombre de luminaires dans chaque pièce de l’appartement 1 du 4ème étage
CONCLUSION PARTIELLE
En guise de conclusion, les études techniques regroupent trois éléments principaux :
L’évaluation des charges ainsi que des sollicitations, le calcul des éléments du gros œuvre et l’étude
du second œuvre. Ces derniers ayant tous leur importance, les deux premiers assurent la stabilité et
la pérennité de l’ensemble de la construction et le second œuvre permet de satisfaire à la demande
de confort et d’hygiène des futurs occupants.
ANDRIAMANAMPISOA Njaka Promotion 2018
110
E.S.P.A
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE INGENIORAT B.T.P
le devis descriptif, le coefficient de majoration des déboursés K1, les prix unitaires de chaque tâche
par le biais des sous-détails de prix et le détail quantitatif et estimatif.
XI.1. DEVIS DESCRIPTIF
Le devis descriptif est un document établi par le maître d’œuvre décrivant et localisant
les ouvrages pour chaque corps d’état intervenant dans la construction, il précise la nature et la
qualité des matériaux à utiliser. Les travaux seront exécutés conformément aux différentes
qualités énumérées dans le devis descriptif. Ce devis est résumé dans le tableau suivant :
Tableau 99. Devis descriptif
8.02 CHENEAUX
Fourniture et mise en œuvre relevé Chéneaux
d'étanchéité
8.03 DESCENTE D’EAU PLUVIALES EN PVC ml
Fourniture et pose de tuyaux de descente en PVC
de diamètre 100 et 150 mm assemblés par colle
spéciale, posés sur collier à contrepartie Evacuation d'eaux pluviales
boulonnée tous les 2m, y compris toutes
sujétions.
8.04 FAUX PLAFOND SUSPENDU
Fourniture et mise en œuvre de faux- Plafonnage des différents
plafonds à simple parement en plaques de locaux
plâtre
9. ASSAINISSEMENT
9.01 TUYAU DE CHUTE POUR EAUX VANNES ET EAUX USEES ml
Fourniture et pose de tuyau de chute en PVC Ensemble des canalisations
100 des eaux vannes et des eaux usées, y d'évacuation des eaux usées et
compris coudes, colliers, accessoires et toutes eaux vannes de l'appareil
sujétions jusqu'au premier regard ou à
la fosse septique
9.02 REGARD DE VISITE U
Fourniture et mise en œuvre de regard de visite en
maçonnerie de briques pleines, de parois 20 cm
d'épaisseur, hourdées au mortier dosé à 350 kg de
ciment reposant sur un radier en béton dosé à 250 kg
de ciment de 10 cm d'épaisseur, les parois verticales
et le fond sont enduites au mortier de ciment dosé à
Le regard d'assainissement
350 kg de ciment, dalle de couverture en béton armé
de 7 cm d'épaisseur posée en feuillure, avec anneau
de levage de 6 cm de diamètre scellé au coulage
10. PEINTURE
10.01 BADIGEONNAGE m²
Badigeonnage à la chaux grasse alunée à 2 Les surfaces enduites intérieures
couches avant la peinture définitive, y du bâtiment sauf
compris toutes sujétions celles revêtues en carreaux
de faïence
10.02 PEINTURE ACRYLIQUE POUR INTERIEUR m²
Peinture plastique pour intérieur de première Surface des murs et cloisons à
qualité, appliqué en 2 couches croisées, y l'intérieure, sauf local sanitaire et
compris travaux préparatoires et toutes sujétion cuisine
10.03 PEINTURE VINYLIQUE POUR EXTERIEUR m²
Peinture plastique pour extérieur, appliquée en 2 Surface enduites extérieures de
couches croisées, y compris travaux de bâtiment
préparation et toutes sujétions
10.04 PEINTURE A L'HUILE m²
Peinture à l'huile de première qualité, appliqué Les murs des locaux en 2
couches croisées, y compris travaux sanitaires et cuisine sauf
préparatoires et toutes sujétions ceux revêtus en carreaux de faïence
13.05 WC à l'anglaise U
Fourniture et pose de WC à l'anglaise
comprenant cuvette en céramique émaillée, à
chasse directe, à action siphonique, un abattant
double en matière plastique, un réservoir de Toilettes et WC
chasse en céramique de capacité 13 litres,
complet et muni de tous ses accessoires, avec
robinet d'arrêt, y compris toutes sujétions
13.06 DISTRIBUTEUR DE PAPIER HYGIENIQUE U
Fourniture et pose de distributeur de papier
WC
hygiénique en céramique, y compris toutes
sujétions
13.07 PORTE SERVIETTE U
Porte serviette double barre en laiton chromé Salle de bain et lavabo
13.08 PORTE SAVON EN CERAMIQUE U
Fourniture et pose de porte savon en Lavabos
céramique
13.09 BAIGNOIRE U
Fourniture et pose de baignoire comprenant Salle de bain de chaque
robinet, toute visserie appartement
chromée, y compris toutes sujétions
13.10 EVIER U
Evier double bacs avec égouttoir, en acier Cuisines
inoxydable
13.11 RECEVEUR DE DOUCHE U
Fourniture et pose de receveur de douche et Salle de bain
accessoires
14. PROTECTION INCENDIE
14.01 BOUCHE D'INCENDIE U
Bouche d'incendie en fonte à poser en sol avec Dispositif d'urgence
boitier, couvercle, robinet à croisillon et prise à d'incendie à côté de la cage
raccord symétrique, diamètre 90 y compris d'escalier pour chaque niveau
vanne d'incendie en bronze à volant
14.02 EXTINCTEUR U
Extincteur à eau pulvérisée avec additif, Pour chaque niveau
capacité 9kg compris toutes sujétions diverses
15. ELECTRICITE
15.01 TABLEAU DE DISTRIBUTION U
Fourniture et pose de tableau général de Tableau compteur
distribution, y compris toutes sujétions
15.02 TABLEAU SECONDAIRE DE DISTRIBUTION U
Fourniture et pose de tableau secondaire de La distribution de l'électricité
distribution, y compris disjoncteur, fusibles et à chaque niveau, à chaque
toutes sujétion appartement
15.03 PARATONNERE U
Fourniture et pose de paratonnerre, y compris L'ensemble de la construction
mise à la terre et toutes sujétions
16.03 CLIMATISEUR U
Fourniture et pose de climatiseur y compris Appartement
toutes sujétions de mise en œuvre
XI.2. COEFFICIENT DE MAJORATION DES DEBOURSES
Le coefficient de majoration des déboursés K1 est donné par la relation :
𝐴1 𝐴2
(1+ )(1+ )
100 100
𝐾1 = 𝐴3 𝑇𝑉𝐴
1−[( )(1+ )]
100 100
Avec :
Dans le cas réel, les valeurs des indices 𝑎𝑖 sont choisies forfaitairement par l’Entreprise. Dans ce
projet, des valeurs approchées sont prises forfaitairement et données par le tableau ci-dessous afin de
calculer les paramètres Ai.
𝐴3 = 𝑎9 = 0 est nul dans le cas d'une entreprise ayant son siège social à Madagascar
La signification de «𝑎𝑖 » et les valeurs des « 𝐴𝑖 » sont données dans le tableau suivant :
Tableau 100. Valeurs des coefficients Ai
DECOMPOSITION A L'INTERIEUR DE INDICE DE COMPOSITION DE
ORIGINE DES FRAIS
CHAQUE CATEGORIE DE FRAIS CATEGORIE
Frais généraux Frais d'agence et patente a1 5,0
proportionnels aux Frais de chantier-supervision a2 10,0
A1 19,0
déboursés Frais d'études et de laboratoire a3 3,0
Assurance a4 1,0
Bénéfice brut et frais Bénéfice net et impôts sur les bénéfices a5 14,0
financiers proportionnels Aléas techniques a6 2,0
A2 21,5
aux prix de revient Aléas de révision de prix a7 1,5
Frais financiers a8 4,0
Frais de siège à Madagascar et travaux à
A3 0
Frais proportionnels Madagascar a9 0,0
aux prix de règlement
avec TVA
TVA 20%
Nous entendons par :
ANNEXE X.
122
E.S.P.A
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE INGENIORAT B.T.P
Arrêté le montant estimé des travaux à la somme de « CINQ MILLIARDS CENT DIX NEUF
MILLIONS TRENTE DEUX MILLE QUATRE VINGT TROIS ARIARY » (5 119 032 483 Ar),
y compris la taxe sur les valeurs ajoutées au taux de vingt pour cent (TVA = 20 %) pour un montant de
HUIT CENT CINQUANTE TROIS MILLIONS CENT SOIXANTE DOUZE MILLE QUATRE
VIGNT ARIARY (853 172 080 Ariary)
Soit le montant du coût au mètre carré bâti à la somme de UN MILLION TROIS CENT QUATRE
VINGT QUATORZE SOIXANTE DOUZE ARIARY (1 394 072 Ar).
123
E.S.P.A
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE INGENIORAT B.T.P
- L’indice de profitabilité IP ;
- Le taux de rentabilité interne ou TRI qui doit être supérieur au taux d’actualisation ;
- Le délai de récupération du capital investi ou DRCI.
L’analyse de ces paramètres permettra de conclure si le projet est rentable ou non et qu’il puisse
implicitement être adopté ou non.
XII.1. COUT D’INVESTISSEMENT
Ses composants essentiels sont : le prix de l’ouvrage et la prestation du Maître d’œuvre.
Le coût total de la construction s’élève à 5 119 032 483,85 Ar. A cela s’ajoute le prix d’acquisition
du terrain qui est de 190 000 Ar/m², soit un montant total de 265 905 000,00 Ar.
Ainsi, le prix total de l’ouvrage est de 5 384 937 482,85 Ar.
La recette annuelle engendrée par la location est ainsi estimée à 538 680 000 Ar, la
première année d’exploitation. Toutefois, ce prix croit de 12 % par an à cause de l’inflation et
de l’actualisation de la devise monétaire.
XII.3. CHARGES
Les charges d’exploitation sont considérées comme les dépenses ou les coûts futurs de maintenance
et d’exploitation de l’ouvrage. Il s’agit dans ce Projet :
• Les charges annuelles : ce sont les charges liées à l'exploitation et à la maintenance de la
construction et sont estimées forfaitairement à 5% de la recette ;
• Des impôts et taxes à verser à l’Etat et à la commune dont il appartient (CUA) ; les impôts
sont estimés à 20% de la recette (bénéfice fiscal).
XII.4. PARAMETRES COMPLEMENTAIRES
XII.4.1. Le coefficient d’actualisation
La valeur actuelle nette permet de mesurer la création de valeur du projet. Il faut qu’elle soit
positive pour que le projet soit dit rentable.
L’indice de profitabilité doit être supérieur à 1 pour que le projet soit considéré comme rentable. Il
est donné par la relation :
𝑉𝐴𝑁
𝐼𝑃 = 1 +
𝐼0
XII.5.3. Le taux de rentabilité interne TRI
Le taux de rentabilité interne correspond à un taux d’actualisation pour laquelle VAN vaut nulle. Le
projet est adopté si le TRI est supérieur au taux d’actualisation fixé pour l’analyse de la rentabilité du
projet.
Nous définirons deux taux d’actualisation r1 et r3, correspondant respectivement à une
VAN(1) < 0 et une VAN(3 )> 0, encadrant la valeur pour laquelle la VAN2 = 0. Puis pour déterminer le
TRI (r2), nous procèderons par interpolation.
XII.5.4. Délai de récupération du capital investi DRCI
C’est le délai pour lequel la somme des cash-flows après actualisation est égale au décaissement dû
à l’investissement. Il doit être inférieur à la durée de vie du projet.
XIII.5.5. Résultats et analyses des indicateurs de rentabilité
XII.5.5.1. VAN
Le Tableau ci-après donne la somme des flux nets de trésorerie actualisés tels que les différents
paramètres sont comme suit :
Montant d’amortissement annuel : A 5% I0 290 786 624 Ar
127
E.S.P.A
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE INGENIORAT B.T.P
𝐹(𝑝)
D’après ce tableau ∑𝑛𝑝=1 (1+𝑎)𝑝 = 7 937 480 288 Ar
VAN= 7 937 480 288-5 815 732 481,47 = 2 121 747 806 [Ar]>0
Ainsi, pour un taux d’actualisation de 11 %, la VAN est positive et le projet permet de
récupérer l’investissement initial, de le rémunérer au taux de 11 % pendant 20 ans et de dégager un
excédent de liquidité, la création de valeur est de Ar 2 121 747 806.
Ainsi, l’investissement génère 1,36 [Ar] par Ariary investi et crée 0,36 [Ar] par Ariary investi.
XII.5.5.3. Le taux de rentabilité interne TRI
Tableau 105. Calcul du taux de rentabilité interne TRI
Après avoir effectué le cumul du CFB actualisé du tableau 100, I0 se situe entre le 15ème
et la 16ème année. Ainsi, l’investissement initial est récupéré au bout d’un délai de 15 ans 10
mois et 6 jours.
Conclusion :
Le projet possède des indicateurs de rentabilité satisfaisant (VAN 2 121 747 806 [Ar] > 0,
IP = 1,36 > 1 et TRI = 12.5% > 11%). Ainsi, le présent projet est considéré rentable
financièrement.
RECEPTEUR
MILIEU PHYSIQUE
RECEPTEUR
MILIEU BIOLOGIQUE
ECOSYSTEME Modification possible de - Répertorier, à un stade précoce de la préparation
l’équilibre de l’écosystème du projet, les principaux biotopes et espèces
naturel associées existants, afin de proposer des mesures
permettant d'éviter les interventions
dommageables sur le milieu
biologique
MILIEU HUMAIN
Augmentation des risques - Planifier un plan d’action conjoint du Maître
de transmission d’éléments d’œuvre du projet et des autorités publiques pour
pathogène exercer une surveillance sanitaire et une lutte
contre les maladies transmissibles.
Nuisances causées par - Eviter ou limiter l’accumulation de tous types de
l’utilisation de produits déchet hors et sur le site des travaux et prévoir des
SOCIAL polluants et contaminants lieux pour leur dépôt ou traitement
- Etablir une gestion adéquate des produits
polluants
Accidents des ouvriers et des - Doter les ouvriers d’équipements de sécurité
populations riverains adéquats (casques, bottes, gilets…) ;
- Utiliser des signalisations réglementaires ;
- Bien clôturer le chantier.
CONCLUSION PARTIELLE
Cette dernière partie a été consacrée aux études financières et aux impacts du projet sur
son environnement. La détermination des différents indicateurs de rentabilité a été effectuée et
a stipulé que le projet est rentable pour le maître d’ouvrage. En outre, les impacts sur
l’environnement que ce soit positif et négatif ont été étudiés et l’analyse a conduit à
l’optimisation des impacts positifs et à l’atténuation de ceux qui sont négatifs.
CONCLUSION GENERALE
Ce mémoire nous a permis de faire l’étude de construction d’un bâtiment à usage d’habitation R+6
sis à IVANDRY, nous avions l’occasion de consolider les connaissances acquises en classe et les
connaissances pratiques en matière de construction de bâtiment.
L’analyse socio-économique dans la justification du projet nous montre que, vu la croissance des
activités économiques et l’évolution de la population, l’insuffisance de logement est toujours un
problème dans la ville d’Antananarivo. Pour y remédier, notre projet peut résoudre en partie ce
problème tout en respectant les normes de sécurité et de confort grâce à la conception architecturale.
En outre, l’application des techniques en vigueur et le respect des règles de l’art pour la réalisation
des différents calculs des éléments de la structure selon les règles BAEL 91 modifié 99 permettent à
l’ouvrage d’avoir une sécurité suffisante vis-à-vis des conditions du milieu et à des actions auxquelles
il est soumis.
Par ailleurs, l’étude financière nous prouve que ce projet est rentable. En tout cas, pour la création
de richesse, aucun projet ne doit être réalisé que s’il est économiquement rentable dans un délai prévu
comme nous l’avons vue auparavant. Il faut aussi noter que notre projet répondra aux exigences de
l’environnement.
Le travail de ce mémoire nous a surtout appris non seulement comment utiliser les
facultés et les connaissances acquises pendant nos cinq années de formation mais aussi les
procédures d’étude d’un bâtiment tout en utilisant plusieurs logiciels tels que : AutoCAD,
ArchiCAD, Excel, Robot-bat et d’autres logiciels concernant le bâtiment.
Ainsi, la réalisation de ce mémoire nous paraît très instructif et nous a permis de concilier
théorie et pratique.
BIBLIOGRAPHIE
[1] FRANK, R., Fondations superficielles (C 246), Technique de l'ingénieur. Traité
Construction.
[2] Neufert E., Les éléments des projets de construction 7ème et 8ème édition.
[6] PERCHAT, J., ROUX, J., Pratique du BAEL 91, Eyrolles, 1999.
[7] Thonier H., Conception et calcul des structures de bâtiment, Tome 1, Tome 2, Tome 3,
Tome 4, Tome 5, Tome 6, Presses de l’école nationale des ponts et chaussées, 1999.
WEBOGRAPHIE
https://www.immoconseilmada.com
https://www.cours-genie-civil.com https://www.pinterest.fr/
https://www.google.com/maps/place/Ivandry,+Tananarive/@-
17.89214568,47.519456,341m/data=!3m1!1e3!4m5!3m4!1s0x21f080b24c732983:0xbd5bb07
2a6bba5f6!8m2!3d-18.891573!4d47.5214534
ANNEXES
POTEAU A3
Dimensions Charge unitaire Charge totale Charge cumulée
Désignation Hauteur Surface
Longueur[m] Largueur[m] [m] [m²] Unité G Q G [daN] Q [daN] G [daN] Q [daN]
Niveau N0
Toiture terrasse 0.14cm 4,6 2,7 12,42 daN/m² 491 100 6098 1242
Acrotère 4,6 0,1 0,9 daN/m² 1035 4761 0
Poutre 6,8 daN/ml 225 1530
Poteau C3
Dimensions Charge unitaire Charge totale Charge cumulée
Désignation
Longueur[m] Hauteur [m] Surface [m²] Unité G Q G [daN] Q [daN] G [daN] Q [daN]
Niveau N0
Toiture terrasse inaccessible 4,6 21,39 daN/m² 491 100 10502 2139
Poutre 8,75 daN/ml 225 1969
Total 12471 2139 12471 2139
Niveau N1
Poteau 25*25 3,06 daN/ml 156 478
Plancher 4,6 21,39 daN/m² 575 250 12299 5348
Poutre 8,75 daN/ml 225 1969
Maçonnerie agglos de 25 6,2 2,61 16,18 daN/m² 324 5243
Maçonnerie agglos de 13 6,45 2,61 16,83 daN/m² 189 3182
Total 23171 5348 35642 7487
Niveau N2
Poteau 25*25 3,06 daN/ml 156 478
Plancher mezzanine 4,6 14,03 daN/m² 491 150 6889 2105
Poutre 8,75 daN/ml 225 1969
Maçonnerie agglos de 25 6,2 2,61 16,18 daN/m² 324 5243
Maçonnerie agglos de 13 9,07 2,61 23,67 daN/m² 189 4474
Total 19053 2105 54695 9591
Niveau N3
Poteau 25*40 3,06 daN/ml 250 765
Plancher courant 4,6 21,735 daN/m² 575 150 12498 3260
Escalier 2,3 1,925 4,4275 daN/m² 647 250 2865 1107
Poteau D3
Dimensions Charge unitaire Charge totale Charge cumulée
Désignation
Longueur[m] Hauteur [m] Surface [m²] Unité G Q G [daN] Q [daN] G [daN] Q [daN]
Niveau N0
Toiture terrasse inaccessible 4,6 18,17 daN/m² 491 100 8921 1817
Poutre 8,05 daN/ml 225 1811
Total 10733 1817 10733 1817
Niveau N1
Poteau 25*25 3,06 daN/ml 156 478
Plancher 4,6 18,17 daN/m² 575 150 10448 2726
Poutre 8,05 daN/ml 225 1811
Maçonnerie agglos de 25 6,25 2,61 16,31 daN/m² 324 5285
Maçonnerie agglos de 13 2,17 2,61 5,66 daN/m² 189 1070
Total 19093 2726 29826 4543
Niveau N2
Poteau 25*25 3,06 daN/ml 156 478
Plancher de mezzanine 3,3 13,04 daN/m² 575 150 7495 1955
Poutre 5,25 daN/ml 225 1181
Maçonnerie agglos de 25 3,95 2,61 10,31 daN/m² 324 3340
Maçonnerie agglos de 13 2,17 2,61 5,66 daN/m² 189 1070
Total 13565 1955 43391 6498
Niveau N3
Poteau 25*40 3,06 daN/ml 250 765
Plancher courant 4,6 18,17 daN/m² 575 150 10448 2726
Poteau E3
Dimensions Charge unitaire Charge totale Charge cumulée
Désignation
Longueur[m] Largueur[m] Hauteur [m] Surface [m²] Unité G Q G [daN] Q [daN] G [daN] Q [daN]
Niveau N0
Toiture terrasse 0.14cm 4,6 3,3 15,18 daN/m² 491 100 7453 1518
Acrotère 4,6 0,1 0,9 daN/m² 1035 4761 0
Poutre 7,4 daN/ml 225 1665
1ère ETAGE
(4appartements)
TYPE APPARTEMENT 1 (A1) DESIGNATION PIECE SURFACE (m2)
Ch1 18,18
Ch2 14,00
Cuisine + coin repas 20,81
Salle de séjour 30,00
A1 F3
WC 4.08
Salle de bain 9.20
Débarras 3.71
TOTAL 92.19
Ch1 18,18
Ch2 14,00
Cuisine + coin repas 20,81
Salle de séjour 30,00
A2 F3
WC 4.08
Salle de bain 9.20
Débarras 3.71
TOTAL 92.19
Ch1 15,15
Ch2 15.82
Ch3 14,12
Cuisine +coin à manger 22.47
Dressing 3.72
A3 F4
Salle de séjour 34,42
WC 3,66
3 SDE 13.52
DGT 9.29
TOTAL 67.35
Ch1 15,15
Ch2 15.82
Ch3 14,12
Cuisine +coin à manger 22.47
A4 F4 Dressing 3.72
Salle de séjour 34,42
WC 3,66
2 SDE 9,31
TOTAL 67.35
Début
Fin
ANNEXE M : GEOTECHNIQUE
Maçonnerie d'agglos de
Désignation
20x20x50
Rendement R 10 m2/j
Composants de prix Coûts directs Dépenses directes TOTAL [Ar]
Désignation Uté Qté Uté Qté PU (Ar) MO Matériaux Matériels
1. Main d’œuvre Chef de chantier Hj 1 h 1 3 000 3 000
Chef d'équipe Hj 1 h 2 2 000 4 000
Ouvrier
Hj 4 h 8 1 800 57 600
Spécialisé
Manœuvre Hj 4 h 8 1 000 32 000
Total main d'œuvre 96 600,00
2. Matériaux Ciment 42,5 kg 12 kg 120 600 72 000
Agglo de 20 cm U 12,5 Uté 125 2 500 312 500
Sable m3 0,04 m3 0,4 25 000 10 000
Eau l 5 l 50 10 500
Total matériaux 395 000,00
3. Matériels Outillage
Fft 1 Fft 1 10 000 10 000,00
manuel
Total matériels 10 000,00
K1= 1,446 Déboursés Sec (DS) 501 600,00
PVHT =K1 (DS/R) 72 531,36
Arrondi à 72 550,00
Maçonnerie d'agglos de
Désignation
10x20x50
Rendement R 12 m2/j
Composants de prix Coûts directs Dépenses directes TOTAL [Ar]
Désignation Uté Qté Uté Qté PU (Ar) MO Matériaux Matériels
1. Main d’œuvre Chef de chantier Hj 1 h 1 3 000 3 000
Chef d'équipe Hj 1 h 2 2 000 4 000
Ouvrier
Hj 4 h 8 1 800 57 600
Spécialisé
Manœuvre Hj 4 h 8 1 000 32 000
Total main d'œuvre 96 600,00
2. Matériaux Ciment 42,5 kg 12 kg 144 600 86 400
Agglo de 20 cm U 12,5 Uté 150 2 500 375 000
Sable m3 0,04 m 3 0,48 25 000 12 000
Eau l 5 l 60 10 600
Total matériaux 474 000,00
3. Matériels Outillage
Fft 1 Fft 1 10 000 10 000,00
manuel
Total matériels 10 000,00
K1= 1,446 Déboursés Sec (DS) 580 600,00
PVHT =K1 (DS/R) 69 962,30
Arrondi à 70 000,00
Décapage et nettoyage du
Désignation
sol
Rendement R 55 m2/j
Composants de prix Coûts directs Dépenses directes TOTAL [Ar]
Désignation Uté Qté Uté Qté PU (Ar) MO Matériaux Matériels
1. Main d’œuvre Chef de chantier Hj 1 h 1 3 000 3 000
Chef d'équipe Hj 1 h 2 2 000 4 000
Ouvrier
Hj 1 h 8 1 800 14 400
Spécialisé
Manœuvre Hj 2 h 8 1 000 16 000
Total main d'œuvre 37 400,00
2. Matériels Outillage
Fft 1 Fft 1 13 000 13 000,00
manuel
Total matériels 13 000,00
K1= 1,446 Déboursés Sec (DS) 50 400,00
PVHT =K1 (DS/R) 1 325,06
Arrondi à 1 350,00
Abstract
The present memory consists on a R+6 building study with parking on the ground floor.
There are 25 luxury apartments. wich is located in Ivandry.
The construction of this building will enhance the value of the neighborhood due to
the techniques and means used and will help resolve the population's problem regarding the
high demand for housing.
In this book were developed the project environment, the architectural study followed
by the technical part and ended with the financial evaluation as well as the environmental
impact study.
Keywords: Building, reinforced concrete, high standing, metal profile, general raft.