Fiche
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La mère malade.
Ma mère était malade. Nous n’avions pas d’argent pour payer les honoraires1 d’un
médecin et elle refusait de se rendre à l’hôpital. L’absence d’une bonne nourriture
ajoutait à son mal qui empirait2 de jour en jour.
Une fois, alors qu’elle était couchée, tremblante de fièvre, elle dit dans son
délire3 : « Ma bouche est si amère… J’aurais tant aimé manger une pomme. Oui…
Une belle pomme… Peut-être que ce goût amer s'en irait-il de ma bouche ! ».
Ma sœur Aziza, à son chevet4, pleurait d’impuissance. Elle savait que nous
n’avions pas les moyens de satisfaire ce désir. Alors, je sortis de la maison et me mis à
courir dans la rue. Sans réfléchir, sans savoir comment, je me retrouvai au marché. Je
me dirigeai droit sur les étalages de fruits. Et là, faisant semblant de jouer, je me
glissai parmi les acheteurs et chipai5, sans être vue, une belle pomme comme en rêvait
ma mère.
Je quittai le marché, toute heureuse, et m’engageai sur la chaussée6. Je n’éprouvai
aucun sentiment de culpabilité7. Au contraire, il me semblait même avoir accompli un
devoir ! Mais, tout à coup, des pneus crissèrent sur l’asphalte8… et ce fut le choc !
Quand j’ouvris les yeux, je vis plusieurs personnes penchées sur moi. « Ça va, dit
quelqu’un. Elle revient à elle. ». J’essayai de bouger. Je ne ressentis aucun mal,
aucune douleur. On me releva et, tout à coup, affolée, je repensai à la pomme. Je me
tranquillisai en la sentant sous mes doigts : je ne l’avais pas lâchée une seule minute.
Ce soir-là, ma mère me posa pour la troisième fois la même question :
- C’est vrai que tu l'as trouvée ?
- Oui maman… je l’ai trouvée, répondis-je invariablement.
- C’est Dieu qui l’a mise sur ton chemin. Dieu est si bon, ma fille … La pomme,
ajouta-t-elle, la pomme était délicieuse. Merci !
2. Le narrateur est :
- Un personnage de l’histoire
- Un personnage extérieur de l’histoire.
- Cet événement n’avait pas changé significativement le déroulement de l’histoire. Parce que
Hafsa ne sentait aucune douleur, la pomme était toujours dans sa main et elle est retournée à
la maison
7.Quels sont les personnages présents dans le texte ?
-Hafsa (la narratrice), la mère malade, Aziza, des acheteurs, plusieurs personnes.
-Oui, c’est une histoire réaliste sans introduire d'éléments fantastiques ou inhabituels. .
Pour caractériser un lieu, un objet ou un processus, on fait appel à des moyens de la caractérisation.
- Un enfant intelligent.
- Une voiture rapide.
* L'adjectif attribut du sujet relié au nom par un verbe d'état (être, paraître,
sembler, rester, demeurer, devenir, .... Ou une locution verbale " avoir l'air »).
* L'adjectif attribut du complément d'objet direct (COD) utilisé avec des verbes transitifs
comme juger, estimer, déclarer, rendre, choisir, trouver ....
II - Le complément de nom : constitué d'une préposition (de, des, en, à.…) + nom
1. « Ma mère était malade. Nous n’avions pas d’argent pour payer les honoraires1
d’un médecin et elle refusait de se rendre à l’hôpital. L’absence d’une bonne
nourriture ajoutait à son mal qui empirait de jour en jour. »
2. « Alors, je sortis de la maison et me mis à courir dans la rue. Sans réfléchir, sans
savoir comment, je me retrouvai au marché. Je me dirigeai droit sur les étalages
de fruits. »
1) Le passé simple / le passé composé : c’est le temps principal (1er plan) qui exprime
des actions passées achevées et brèves qui se succèdent parfois.
Support :
La mère malade.
Ma mère était malade. Nous n’avions pas d’argent pour payer les honoraires d’un
médecin et elle refusait de se rendre à l’hôpital. L’absence d’une bonne nourriture
ajoutait à son mal qui empirait de jour en jour.
Une fois, alors qu’elle était couchée, tremblante de fièvre, elle dit dans son délire:
« Ma bouche est si amère… J’aurais tant aimé manger une pomme. Oui… Une belle
pomme… Peut-être que ce goût amer s'en irait-il de ma bouche ! ».
Ma sœur Aziza, à son chevet, pleurait d’impuissance. Elle savait que nous n’avions
pas les moyens de satisfaire ce désir. Alors, je sortis de la maison et me mis à courir
dans la rue. Sans réfléchir, sans savoir comment, je me retrouvai au marché. Je me
dirigeai droit sur les étalages de fruits. Et là, faisant semblant de jouer, je me glissai
parmi les acheteurs et chipai5, sans être vue, une belle pomme comme en rêvait ma
mère.
Je quittai le marché, toute heureuse, et m’engageai sur la chaussée. Je n’éprouvai
aucun sentiment de culpabilité. Au contraire, il me semblait même avoir accompli un
devoir ! Mais, tout à coup, des pneus crissèrent sur l’asphalte… Et ce fut le choc !
Quand j’ouvris les yeux, je vis plusieurs personnes penchées sur moi. « Ça va, dit
quelqu’un. Elle revient à elle. ». J’essayai de bouger. Je ne ressentis aucun mal,
aucune douleur. On me releva et, tout à coup, affolée, je repensai à la pomme. Je me
tranquillisai en la sentant sous mes doigts : je ne l’avais pas lâchée une seule minute.
Ce soir-là, ma mère me posa pour la troisième fois la même question :
- C’est vrai que tu l'as trouvée ?
- Oui maman… je l’ai trouvée, répondis-je invariablement.
- C’est Dieu qui l’a mise sur ton chemin. Dieu est si bon, ma fille … La pomme,
ajouta-t-elle, la pomme était délicieuse. Merci !
- Un personnage de l’histoire
- Un personnage extérieur de l’histoire.
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1. Déroulement des
évènements(péripéties
)
2. Dénouement
3. Situation finale