PB50
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1
I.1 Soit α un nombre réel. Pour tout entier n ¾ 0 , on pose γn = [1 + α + α2 + · · · + αn ]
n +1
Calculer γn , étudier la convergence de la suite (γn ) , et en cas de convergence, préciser sa limite.
0 0 1
I.2 On prend p = 3 et A = 1 0 0
0 1 0
a) Calculer A2 et A3 . En déduire Ak pour tout entier k .
b) Pour tout entier q , calculer C3q , C3q +1 et C3q +2 . En déduire que la suite (Cn ) converge et préciser sa
limite C .
c) Soit (e 1 , e 2 , e 3 ) la base canonique de R3 et v l’endomorphisme de R3 canoniquement associé à C .
Déterminer le noyau F et l’image G de v . Prouver que v est le projecteur de R3 sur G parallèlement
à F.
1 2
!
3 3
I.3 On prend p = 2 et A = 1 1
2 2
On note w l’endomorphisme de R2 canoniquement associé à A .
1 0
a) Déterminer une matrice inversible P telle que A = P P−1 . En déduire Ak , pour tout entier
0 − 16
k ¾ 0.
1 k
b) Déterminer deux matrices U et V appartenant à M 2 (R) , telles que, pour tout k ¾ 0 , Ak = U+ − V.
6
c) Pour tout entier n ¾ 0 , exprimer Cn en fonction de n , U et V et déterminer la limite C de la
suite (Cn ) .
d) Prouver que l’endomorphisme v de R2 canoniquement associé à C est un projecteur dont on
précisera les éléments caractéristiques.
II.1 Soit (αk ) une suite r -périodique de nombres réels, c’est-à-dire telle que, pour tout entier k ¾ 0 , αr +k = αk .
1
On pose : γ = [α0 + α1 + · · · + αr −1 ] , et pour tout entier n ¾ 0 , on pose :
r
1
γn = [α0 + α1 + · · · + αn ] . (2)
n +1
1
a) Prouver que pour tout entier k ¾ 0 , γ = [αk + αk +1 + · · · + αk +r −1] .
r
b) Montrer que la suite de terme général βn = (n + 1)γn − (n + 1)γ est r -périodique. Montrer qu’elle est
bornée.
c) Montrer que (γn ) converge et préciser sa limite.
II.3 a) Soit (αk ) une suite de nombre réels r -périodique à partir d’un certain rang positif m . On définit γn
par la relation (2).
Prouver que (γn ) admet une limite que l’on précisera.
b) Soit A une matrice de M p (R) , r -périodique à partir d’un certain rang m , c’est-à-dire que, pour tout
entier k ¾ m , Ak +r = Ak .
Prouver que la suite (Cn ) admet une limite C que l’on précisera.
III.2 a) Montrer qu’une matrice M est déterministe si et seulement si tous ces coefficients sont égaux à 0 ou 1
et si chaque ligne de M contient exactement un coefficient égal à 1.
b) En déduire que Dp est un ensemble fini et préciser le nombre de ses éléments.
c) Montrer que le produit MN de deux éléments M et N de Dp appartient à Dp .
d) Soit A une matrice déterministe. Prouver qu’il existe un entier r ¾ 1 et un entier m ¾ 0 tels
que Am +r = Am .
En déduire que A est r -périodique à partir de ce rang m et que si de plus A est inversible, A est r -
périodique.
e) Soit A une matrice déterministe inversible. Prouver que A−1 l’est aussi.
EXEMPLES DE SUITES DE MATRICES – CAS DES MATRICES STOCHASTIQUES
III.4 Soient X et Y des éléments de Sp tels que XY = Ip . On se propose de montrer que X et Y sont déterministes
inversibles.
a) Prouver que Y est une matrice inversible et que X l’est aussi.
b) On pose X = (αi j ) , Y = (βi j ) et, pour tout j compris entre 1 et p ,
µ j = max{β1,j , β2,j , . . . , βp,j }
Prouver que µ j = 1 . Pour cela, on pourra calculer le coefficient a i ,j (XY) .
X p
p X p
X
c) Montrer que βi ,j = µj .
i =1 j =1 j =1
En déduire que tous les coefficients de Y sont égaux à 0 ou 1.
d) Prouver que X et Y appartiennent à ∆p .
e) Plus généralement, soient U et V deux matrices de Sp telles que le produit UV appartient à ∆p .
Prouver que U et V appartiennent à ∆p (on pourra utiliser le résultat de la question III.2.e).