Rapport Activite Mission SML 2019

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MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

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CABINET DU MINISTRE
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CELLULE NATIONALE DE SURVEILLANCE
MULTILATERALE
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Rapport des Travaux


Production du Rapport Economique d’Exécution 2019 de Su
26/06/2020

LE PRESIDENT
CELLULE NATIONALE DE SURVEILLANCE MULTILATERALE
SOMMAIRE

I. CONTEXTE ET OBJECTIF.....................................................................................2
II. SITUATION DES CRITERES A FIN DECEMBRE 2019......................................3
II.1. Le solde budgétaire de référence.......................................................................3
II.2. Le taux d’inflation.............................................................................................3
II.3. Le taux d’endettement.......................................................................................4
II.4. La non-accumulation d’arriérés.........................................................................4
III. SITUATION DES INDICATEURS DE SURVEILLANCE MULTILATERALE A
FIN DECEMBRE 2019...................................................................................................4
IV. RESULTATS DE LA SURVEILLANCE MULTILATERALE A FIN 2019......6
ANNEXES......................................................................................................................7

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I. CONTEXTE ET OBJECTIF

Le Gabon, membre de l’Union Economique de l’Afrique Centrale (UEAC) doit,


aux termes de l’article 2 alinéa b de la convention de l’Union, assurer la
convergence vers des performances soutenables par la coordination de ses
politiques économiques et la mise en cohérence des politiques budgétaires
nationales avec la politique monétaire commune.

Aussi, conformément aux dispositions de la directive n° 01/16-UEAC-093-CM-


30 du 14 janvier 2016, relative à la mise en place de la surveillance multilatérale
des politiques macroéconomiques au sein des Etats membres de la CEMAC
notamment en ses articles 2, 3 et 4 de la présente directive, la cellule nationale de
surveillance multilatérale doit transmettre chaque année à la CEMAC, les
rapports suivants :

(1) un rapport d’exécution de surveillance multilatérale sur l’évolution de la


situation économique nationale avant la fin du mois de juin ;

(2) un rapport intérimaire de surveillance multilatérale de l’année en cours (art


4) avant la fin du mois de septembre de l’année ;

(3) un programme triennal de convergence (PTC) avant le 31 mars de l’année ;

(4) un document de suivi de la politique économique, recensant les décisions


récentes et évaluant leurs impacts sur le pays ;

C’est dans ce cadre que les membres de la cellule nationale de surveillance


multilatérale ont travaillé, sur instruction du Président de la cellule pour remplir
les obligations communautaire du Gabon en matière de suivi des critères de
convergence dans la zone CEMAC.

L’objectif global de ces travaux était de produire le Rapport Economique


d’Exécution de de surveillance multilatérale de 2019. De façon spécifique et
sur la base des recommandations méthodologiques proposées par la Commission
de la CEMAC, il s’agissait d’analyser les développements économiques,
financiers et sociaux intervenus au cours de l’année 2019.

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II. SITUATION DES CRITERES A FIN DECEMBRE 2019

Cette partie présente l’état des critères et indicateurs de la surveillance multilatérale à fin
décembre 2019. Rappelons que la liste des critères de surveillance multilatérale dans la
CEMAC, définit par la directive n°2/16-UEAC-093-CM-30 du 3 février 2016, comprend : le
solde budgétaire de référence, le taux d’inflation, le taux d’endettement public et l’absence
d’arriérés.

A fin décembre 2019, les quatre (4) critères de la surveillance multilatérale ont été respectés.
Aussi, l'état de la convergence se présente comme suit :

Tableau 1 : situation des critères de convergence


Norme 2018 2019 Observations

Solde budgétaire de référence


> ou = -1,5% -2,4% -1,4% Respecté
(%PIB)*
Taux d’inflation < ou = à 3 % 4,8% 2,0% Respecté

Le taux d’endettement public < ou = à 70 % 54,5% 54,4% Respecté

Non accumulation d’arriérés : Arriérés < 120 jours 2,0 Respecté

 Intérieurs Arriérés < 120 jours -

 Extérieurs Arriérés < 120 jours 2,0 -


Source : Cellule nationale de surveillance multilatérale

II.1. Le solde budgétaire de référence


En 2019, le solde budgétaire de référence a été respecté et s’est établi à -1,4% du PIB. Les
efforts de recouvrement des recettes combinés à la maitrise des dépenses publiques, ont
permis au Gabon de ramener cet indicateur au niveau de la norme communautaire. La hausse
des recettes (+21,3%) a été d’avantage observée dans le secteur pétrolier (+28,1%) contre une
progression de +14,4% dans le secteur hors pétrole. La hausse modérée des dépenses (+6,2%)
comparative au rythme de progression des recettes, s’explique notamment par la baisse des
dépenses de personnel (-1,7%) et la maitrise des charges d’intérêts de la dette (-0,1%) dans un
contexte de hausse des dépenses d’investissement (+13,5%) et de transferts (+22,5%).

II.2. Le taux d’inflation


Le critère sur l’inflation est respecté en 2019. Le taux d’inflation s'est situé à 2,0%, une
déflation de 2,8 points par rapport à 2018. Après avoir observé des tensions inflationnistes en
début d’année (5,3% au 1er trimestre 2019), les prix ont fortement ralenti au second semestre
2019. Plusieurs facteurs expliquent cette faible progression des prix dans un contexte de
reprise d’activité économique : (i) le ralentissement des prix des produits alimentaire (+1,9%
contre +3,7% en 2018), une tendance baissière des prix de transport (+2,2% contre +7,9% en
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2018), et un repli du rythme de progression des prix de communications (+3,5% contre
+15,8% en 2018). Ces évolutions sont liées au maintien de la politique de contrôle des prix
ainsi qu’à la baisse des prix brut gabonais dont le corolaire est le repli des prix de pétrole à la
pompe.

II.3. Le taux d’endettement


Le critère sur le taux d’endettement est respecté. A fin décembre 2019, le taux d’endettement
s’est établi à 54,4% du PIB, inférieur à la norme communautaire. Ce léger repli (-0,1 point)
par rapport au taux de 2018, montre le maintien des efforts faits par les autorités en matière
de paiement de la dette publique.

II.4. La non-accumulation d’arriérés


Le critère de non accumulation d’arriérés sur la gestion courante a été respecté à fin décembre
2019. Le pays n’ayant pas accumulé des arriérés aussi bien au niveau intérieur qu’extérieur.

III. SITUATION DES INDICATEURS DE SURVEILLANCE


MULTILATERALE A FIN DECEMBRE 2019

Tableau 2 : situation des indicateurs de convergence

Indicateurs Normes 2016 2017 2018 2019 Observations pour 2019

Taux de croissance du PIB Pas suffisant. Cependant, l'on observe un


réel >=7% 2,1% 0,5% 0,8% 3,9% regain d'activité en 2019 notamment
dans le secteur pétrole.
Taux d'investissement (% Conforme aux orientations de la
du PIB) >=20% 27,0% 21,4% 22,0% 22,2% CEMAC et en légère amélioration par
rapport à 2018

Taux de couverture En amélioration de 3,5 points en 2019


extérieure de la monnaie par rapport à 2018. Une évolution
(avoirs >=20% 55,7% 58,8% 71,6% 75,1% conforme aux orientations de la CEMAC
extérieurs/engagements à
vue de la BEAC)
Taux d'inflation en Non conforme aux objectifs de politique
moyenne annuelle <=3% 2,2% 1,5% 3,2% 3,2% monétaire

Solde budgétaire primaire Amélioration du solde primaire hors


hors recettes pétrolières (% pétrole, en lien avec les efforts de
du PIB hors pétrole) -9,5% -7,4% -7,8% -5,8% recouvrement des recettes et
d'ajustement des dépenses

Taux de pression fiscale Le niveau est en dessous du seuil


hors recettes pétrolières >=17% 13,5% 13,3% 15,1% 17,9% minimal fixé par la CEMAC. Le taux de
(recettes hors pétrole/PIB pression fiscale est en amélioration de
hors pétrole) 2,8 points par rapport à 2018

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Service de la dette/recettes La pression du service de la dette sur les
fiscales 52,5% 83,9% 76,8% 61,4% recettes budgétaires a baissé de 15,5
points par rapport à 2018.

Masse salariale /recettes Le ratio reste au-dessus du seuil


fiscales hors pétrole communautaire. Cependant, la tendance
baissière observée depuis 2016 s'est
<=35% 80,2% 79,1% 73,3% 57,7% poursuivie en 2019. Le ratio est en baisse
de 15 points par rapport à 2018, une
orientation conforme à la volonté du
Gouvernement de poursuivre les efforts
de maitrise des dépenses de personnel
Dépenses de Les dépenses de fonctionnement restent
fonctionnement/recettes encore élevées comparativement aux
fiscales (salaires+biens et 155,0% 145,8% 135,4% 110,6% recettes fiscales. Toutefois, l'on observe
services+transferts+interet un repli de 24,8 points du ratio en 2019
dettes)/recettes fiscales par rapport à 2018, traduisant les efforts
du Gouvernement dans la maitrise des
dépenses de fonctionnement de l'Etat.
Dépenses en capital Une légèrement amélioration des
(en % du PIB) 5,0% 1,8% 2,9% 3,0% dépenses en capital de 0,1 point par
rapport à 2018

Solde du compte courant Une amélioration du solde du compte


de la BDP (en % du PIB) >=-5% -1,7% -2,2% -2,1% -2,1% courant. Le taux reste conforme aux
objectifs de la CEMAC
Service de la dette Un Cadre de Viabilité de la Dette (CVD)
extérieure 12,8% 13,6% 10,9% 10,9% inférieur à la moyenne de 20%,
(% des exportations) traduisant la fragilité des performances
économiques (politique moyenne¨: 20%
et politique bonne : 25%)

Source : cellule nationale de surveillance multilatérale

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IV. RESULTATS DE LA SURVEILLANCE MULTILATERALE A FIN 2019

Tableau 3 : résultats de la surveillance

RÉSULTATS PROVISOIRES DE LA SURVEILLANCE MULTILATERALE DANS LA CEMAC AU 31 Nombre de pays respectant le


CRITÈRES DE CONVERGENCE
DÉCEMBRE 2019 critère
Guinée
Cameroun Centrafrique Congo Gabon Tchad CEMAC 2019
Équatoriale
Solde Budgétaire de Référence en % du PIB
- 3,5 3,0 -0,5 -0,8 -1,0 -3,9 -2,4 4
1 (norme ≥ -1,5)
Taux d’inflation annuel moyen
2 2,5 2,8 2,3 2,0 1,4 -1,0 2,0 6
(Norme ≤ 3 %)
Stock de la dette publique totale rapporté
3 40,2 40,6 79,3 56,7 70,4 44,5 50,9 4
au PIB nominal (norme ≤ 70 %)
Non accumulation d’arriérés de paiements
intérieurs et extérieurs au cours de la
gestion courante (en milliards de Francs
4 CFA) 0
Apurement du stock d’arriérés de paiement
existant conformément au plan validé et
publié (en milliards de Francs CFA)
Nombre de

respectés
par pays

2019 2 3 2 3 2 2 2
critères

Fait à Libreville, le

Le Président de la Cellule Nationale de Surveillance Multilatérale

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LENDJOUNGOU Francis Lynis

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ANNEXES

1) Liste des participants

Nom Prénom Fonction


Président Cellule Nationale,
LENDJOUNGOU Lynis Francis Conseiller Financier du Ministre de
l'Economie et des Finances
Coordonnateur Technique,
EBANG EBANG Prosper
Directeur Prévision (DGEPF)
OLLIANG ANGONE Bertrant Josaphat Directeur Prépa Budget (DGBFIP)
Directeur Adjoint Prépa Budget
MANOMBA Natcha
(DGBFIP)
MBADINGA MBADINGA Ulrich DOMF (DGCPT)

MBANG ESSONO Virginie Prisca Chargée d’Etudes (DGBFIP)

ONDO MEGNE Jean Jacques DCN (DGS)

OBAME NZE Clotaire Directeur Stratégie (DGD)

ZEMBI Hermann Chef de Service (DGBFIP)

OMANI Ghislain Directeur Exécution Budget (DGEPF)

IWANGOU IWANGOU Armand BEAC

NKOGHE OBAME Didier Chargée d’Etudes (DGEPF)

Représentant Résident (LBV) CEMAC Représentant Résident (LBV) CEMAC

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