Wa0011.

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 2

Le narrateur-adulte met en évidence ses souffrances morales, il est dans un état insupportable marqué

par la solitude et l’isolement « Je ne dors pas. Je songe à ma solitude et j’en sens tout le poids. »,
« dresser un piège pour attraper un moineau….Il désire tant ce petit moineau……Il veut faire son
compagnon ».Puis, il évoque la maison où il habite à Fès « Nous habitions Dar Chouafa, la maison de la
voyante.», qui est une principale locataire, qui réserve le rez-de-chaussée et que le narrateur a décrit
longuement (sa réputation, ses rituels, sa valeur surtout chez ses clientes et ses voisines ». Ensuite, il
représente les locataires en espace et par identité commençant par tante Kanza(Chouafa) de rez-de
Chapitre I
chaussée, Driss EL Aouade, sa femme Rahma, et leur fille Zineb au premier étage, la famille du
narrateur (Sidi Mohammed, Lalla Zoubida, Si Abdeslam) et la famille de Fatma Bziouya et son mari Allal
le jardinier au deuxième étage. En outre, le narrateur montre qu’il est différent par rapport aux
bambins de l’école coranique ; lui, il vit dans un monde invisible, fantastique, mystérieux, fabuleux par
contre à ses camarades qui vivent dans un monde ordinaire. Il évoque ainsi le souvenir indésirable du
bain maure « je ne veux pas aller en enfer », et la dispute entre sa mère et Rahma le jour de lessive.
Par conséquent le narrateur s’évanouit.
Le narrateur évoque les jours néfastes, mornes, désagréables vécus à l’école coranique sous le contrôle
d’un fqih sévère, persécuteur. Puis, il a indiqué la visite de Lalla Aicha qui a fait de son mieux pour
convaincre Lalla Zoubida de rendre visite à Sidi Ali Boughaleb puisqu’elle et son fils souffrent de maux
physiques. D’ailleurs ils (Sidi Mohammed+Lalla Zoubida+Lalla Aicha) se rendent au catafalque du saint
Chapitre
pour lui prier, conjurer, invoquer. Cependant le narrateur se griffe par un matou.
II
De retour à la maison, l’enfant met en valeur le personnage Driss Le Teigneux « l’apprenti de son père »
il a double mission ; Driss fait le marché de la famille du narrateur et il fait les commissions à l’atelier
pour Si Abdeslam. Ensuite, il définit l’origine, le métier de son père « d’origine montagnarde,
tisserand ».
Le narrateur met en relief la lampe à pétrole qui éclaire la chambre de Fatma Bziouya « Oh ! merveille !
Au centre du mur, une lampe à pétrole était accrochée ». D’ailleurs, la mère du narrateur jalouse insiste
que son mari lui en achète une « elle ne dit rien jusqu’à l’arrivée de papa »,
Le lendemain, Si Abdeslam exauce le désir de sa femme « le lendemain, à mon retour du Msid …je
découvris …une lampe à pétrole identique à celle de notre voisin. », ensuite il met l’accent sur la
disparition de Zineb « Zineb s’était volatilisée, le sol l’avait engloutie » ; quand elle est partie avec sa
Chapitre mère (Rahma) au quartier Kalklyine pour assister au baptême de sa tante Khadija et il nous a montré
III comment sa mère et Fatma Bziouya ont réussi à la retrouver dans la maison des Idrissides. Et pour
cette occasion Rahma prépare un repas avec la participation de toutes les voisines « le jeudi suivant,
Rahma pour remercier Dieu de lui avoir rendu sa fille, organisa un repas pour les pauvres. Toutes les
femmes de la maison lui prêtèrent leur concours ». En dernier lieu, il présente les objets hétéroclites,
ordinaires de sa boite et le rôle qui joue chacun d’eux dans son imagination « cabochon de verre (palais
de rêve), les clous, les boutons, les épingles, les perles changés en princesse, en esclave, en
jouvenceaux ».
Dans les premiers jours de printemps, Lalla Zoubida et son fils se rendent chez Lalla Aicha «ma mère et
moi, nous allâmes rendre visite à Lalla Aicha », au cours de cette visite le narrateur met en comparaison
son père et sa mère « Moi, j’aimais mon père, je le trouvais très beau », «mon père, parlait peu et priait
beaucoup, mais ma mère parlait trop et ne priait pas assez », « A vingt-deux ans, elle se comportait
comme une matrone ». Sidi Mohammed saisit l’occasion pour jouer avec les enfants des voisins à la
Chapitre
mariée. « formaient un groupe de quatre garçons et de trois filles ». qui s’achève par une bagarre. Par
IV
ailleurs, Lalla Aicha raconte à son amie les ennuis de son mari avec son associé Abdelkader dans une
affaire de dot qui a fini très mal dont Abdelkader a escroqué si Larbi.
De plus, le narrateur met en valeur les contes fabuleux de Abdallah l’épicier rapportés par son
père « les histoires d’Abdallah durent parfois un quart d’heure et parfois une matinée. Il les raconte
sans sourire, au rythme solennel de son chasse-mouche »
La fête de l’Achoura s’approche, le Fqih annonce ses projets à ses élèves « Nous avions quinze jours
Chapitre pour préparer la fête. », « Le Fqih nous recommanda de mettre nos parents au courant ».
V De retour à la maison, le narrateur trouve sa mère absente, en visite à Lalla Aicha ; cette dernière a
vendu tous ses biens(bijoux et mobiliers) pour aider son mari dans cette période difficile.
Ainsi, des cris, des pleurs annoncent le décès de Sidi Mohammed Ben T ahar « le coiffeur du quartier »,
Sidi Mohammed assiste à tout dès l’ablution rituelle jusqu’à l’enterrement » ce qui va naitre chez lui
des cauchemars mais son père va lui trouver une histoire pour le soulager, le consoler.
Huit jours avant la fête, les préparatifs de l’Achoura commencent au Msid ; les élèves nettoient,
blanchissent, frottent, balayent dans une ambiance festive marquée de joie et de spontanéité. « Sidi
Mohammed fut nommé chef des frotteurs ».En effet, Lalla Zoubida emmène Sidi Mohammed à la
Chapitre
Kissaria pour lui acheter des habits pour l’occasion « une chemise neuve, un gilet, dejellaba blanche,
VI
babouches neuves ».
En outre, Sidi Mohammed écoute avec plus d’attention le récit de Rahma qui rapporte les
mésaventures(les malchances) de Khadija et son vieux mari l’oncle Othman.
La veille de l’Achoura, tout le monde se prépare à la célébration , Sidi Mohammed joue à la trompette
puis sur la demande du Fqih, il rejoint ses camarades au Msid afin de participer à l’équipement des
Chapitre lustres. Le narrateur évoque la séance du coiffeur (je n’aimais pas Si Abderrahman). Le jour de
VII L’Achoura, Sidi Mohammed porte ses vêtements neufs et part au Msid.
Le programme du jour n’était pas respecté car pendant le déjeuner Lalla Aiche fait à la famille une
visite imprévue, surprise.
C’est l’été, le Msid( étroit, jugé chaud)est déplacé dans un petit sanctuaire, ce qui contribue dans la
progression de Sidi Mohammed (le père et le Fqih lui espéraient devenir un savant ».
De même, Si Abdeslam accompagne sa femme, son fils et sa voisine Fatma Bziouya au souk des
Chapitre bijoutiers pour lui acheter des bracelets mais tout tourne mal à cause d’un courtier malicieux, rusé qui
VIII veut jouer un tour sur la famille du narrateur, et les vendre les bracelets d’un prix plus coûteux ce qui
déclenche une bagarre entre le père et le della(ignorants,montagnards).
A la maison, Lalla Zoubida superstitieuse n’accepte pas les bracelets croyant qu’ils portent malheur
« mauvais augure ».
La santé de Sidi Mohammed est de pire en pis, il souffre de la fièvre… les ennuis de la famille ne cessent
pas de se reproduire ; le père annonce qu’il a perdu son capital, tout son maigre capital au souk des
enchères aux haiks, et comme solution, il va quitter sa famille pour travailler comme moissonneur aux
Chapitre environs de Fès.
IX Lalla Aicha suggère à Lalla Zoubida un Fqih réputé qui fait des miracles, les deux en avaient des
problèmes familiaux ; Lalla Aicha est délaissé, abandonnée par son mari (il s’est remarié une seconde
fois, la fille du coiffeur si Abderrahman ), et Lalla Zoubida souffre beaucoup car son mari sera en
voyage.
Le narrateur évoque le départ malheureux de son père, pour eux : il représente beaucoup de
choses « la force, l’aventure, la sécurité, la paix », « le prestige moral ». d’ailleurs, lalla Zoubida a
intention de garder son fils près d’elle, ensemble et quotidiennement ils priaient sous la coupole d’un
saint.
Chapitre
En fait, lalla Aicha, lalla Zoubida et Sidi Mohammed consultent Sidi El Arafi ; un voyant aveugle réputé
X
pour la guérison des âmes tourmentées, ce dernier leur comble de ses bénédictions et des prédictions
souhaitables.
De retour à la maison, Lalla Zoubida reçoit une visite d’un messager de la part de son mari, qui lui
apporte de provisions et des bonnes nouvelles de Si Abdeslam.
Lalla Zoubida rend visite à Lalla Aicha, cette dernière attend une visite de Salama « la marieuse
professionnelle » elle vient pour leur raconter son rôle dans le mariage de Moulay Larbi (il veut avoir
Chapitre
des héritiers). Elle affirme qu’il éprouve des ennuis avec sa nouvelle épouse. Une voisine(Zhor que Sidi
XI
Mohammed trouve d’une beauté considérable) leur rejoint, elle confirme les propos de Salama. « le
couple sera bientôt séparé, décomposé).
Après un mois d’absence, Si Abdeslam rentre chez lui , chez ses bien-aimés. Driss EL Aouad le rejoint, il
lui fait part du divorce de Moulay Larbi avec la fille du coiffeur. Sidi Mohammed se sent encore de sa
Chapitre
solitude, de la monotonie dans le monde des adultes mais il rend compte que lui aussi a ses amis dans
XII
un autre univers. l’incipit comme l’excipit. Le narrateur souffre constamment de la solitude mais le seul
remède, c’est sa boite à merveilles.

Vous aimerez peut-être aussi