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0 - CRD Ayoub

Ce document décrit une visite à un centre de recherche et développement (CRD) pour les laboratoires pétroliers. Le programme de la visite comprenait la boue de forage, la pétrophysique, les tests PVT, l'assurance d'écoulement et la miscibilité. Le document fournit des détails sur les activités et équipements de chaque laboratoire.

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Ce document décrit une visite à un centre de recherche et développement (CRD) pour les laboratoires pétroliers. Le programme de la visite comprenait la boue de forage, la pétrophysique, les tests PVT, l'assurance d'écoulement et la miscibilité. Le document fournit des détails sur les activités et équipements de chaque laboratoire.

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République Algérienne démocratique et populaire

Ministère d’enseignement supérieur et de la recherche scientifique


Université de M’hamed Bougara Boumerdes
Faculté des Hydrocarbures et de la Chimie
Département Gisements Miniers et Pétroliers

Compte rendu du :
Visite a CRD

Réalisé par :
OTMANI Mahamed Ayoub

GHERROUS Mohamed

Groupe LAPH19

Encadré par : Mr Mourad GARECHE


Mr BENYOUNES Khaled
Mr AREZKI Ghout

Année Universitaire: 2020/2021

1
Introduction :
Dans le cadre de notre visite aux laboratoires de centre de recherche et développement « CRD »
durant une journée, un programme a été établi à la division de recherche. Elle représente également
l'outil scientifique et technique nécessaire à la prospection, l'exploitation et le développement des
hydrocarbures, ayant pour but de s’imprégner et de mieux s’informer sur les missions de différents
activités des laboratoires précisément et afin d’enrichir nos connaissances dans l’amont pétrolier tel que
les études thermodynamiques, la caractérisation des produits pétroliers, les études de colmatage, les
études de stimulation et de récupération assistée «EOR», les études de compatibilité des eaux, les études
environnementales, les études de corrosion, réaliser des missions d'échantillonnage, des analyses, des
études et des expertises sur fluides et milieux poreux, spécifier les propriétés pétro-physiques et géo-
mécaniques des roches, déterminer les paramètres thermodynamiques de fluides …. etc.

Programme de la visite :
1. La boue de forage / colmatage / récupération
2. Petro physique
3. PVT
4. Flow assurance
5. Miscibilité
1. La boue de forage :
La boue de forage est le fluide qui circule de haut en bas à l'intérieur des tiges et de bas en haut dans
l'annulaire (espace entre le train de tiges et le trou foré) pendant un forage pétrolier. Le rôle de la boue
de forage est multiple : permettre la remontée des déblais de forage en surface, assurer l'équilibre du
trou en maintenant par sa densité une contrepression un peu supérieure à la pression des formations
traversées, limiter l'invasion des réservoirs par les fluides de forage grâce à la formation d'un "cake"
protecteur, et contribuer par sa pression de débit au niveau de l'outil de forage au démantèlement des
roches traversées.
Les propriétés de la boue de forage :
 Densité
 Gel
 Net point
 Rhéologie
 Viscosité

2
Colmatage :
Le colmatage est le phénomène par lequel un système poreux ou filtrant se retrouve obstrué, bouché,
jointés, empêchant le passage du fluide qui pouvait le traverser.
Il est par exemple question de colmatage pour les lits des cours d'eau lentiques ou pour décrire
l'évolution d'un système percolant. Le degré de colmatage peut être évalué au moyen de la Loi de Darcy.

le phénomène de colmatage concerne différents types de milieux, en particulier :

 les structures poreuses ou d'infiltration (noue, puits, bassin d’infiltration, chaussées à structure
réservoir, etc.).
 les ouvrages de prétraitement (grilles, filtres, etc.).
 les lits des rivières ou leurs berges, ce qui diminue les échanges entre la rivière et sa nappe
alluviale et peut perturber l'écosystème.
L’appareille de colmatage par la carotte :
1. Porte un échantillon et placer dans l’appareille (cellule pour boue)
2. L’injection de l’huile après boue
3. L’injection des acides après l’eau
4. Puis il circule
5. Finalement on calcule la différence de perméabilité par la mesure de perméabilité après chaque
injection

La récupération du pétrole :
La récupération désigne un ensemble de techniques permettant d’augmenter la quantité d’hydrocarbures
extraits d’un gisement pétrolier. La récupération assistée du pétrole (RAP), est l’ensemble des
techniques destinées à accroître les quantités d’hydrocarbures extraites d’un gisement
Récupération secondaire
Au cours de la durée de vie du puits, la pression va chuter, et à un moment donné, la pression
souterraine sera insuffisante pour forcer la migration du pétrole vers la surface. Les méthodes de
récupération secondaire sont alors appliquées. Elles s’appuient sur la fourniture d’énergie externe dans
le réservoir en d’injectant des fluides pour augmenter la pression du réservoir.
Les techniques de récupération secondaire augmentent la pression du réservoir par :
1/ Injection d’eau
2/ Extraction par injection de gaz
3/ Injection du gaz de formation
Récupération tertiaire
La « récupération tertiaire » désigne un ensemble de techniques visant notamment à diminuer la viscosité du
fluide de formation, ou à améliorer la diffusion à l’intérieur du gisement. La mise en œuvre de l’une ou l’autre
méthode dépend des caractéristiques du gisement, mais également des ressources disponibles localement. On peut
citer :
 Injection de gaz
 Injection de chaleur
 Injection de vapeur
 Injection de polymère
3
 Injection chimique … etc
2. Pétro physique :
La pétrophysique est le lien entre les objets géologiques et les méthodes géophysiques d’étude des

diagraphies de puits .
La pétrophysique des roches sédimentaires comprend l’étude de diverses occurrences de la porosité,
les propriétés de saturation des fluides et l’aptitude des roches à laisser les fluides traverser les
interstices, ainsi que la détermination de la composition minéralogique et granulométrique des roches.
Ces propriétés pétrophysiques sont individuellement ou collectivement liées à des paramètres physiques
spécifiques. Ceux-ci incluent la conductivité électrique ou la résistivité électrique, la capacité
d’adsorption, la densité, la concentration en hydrogène et la radioactivité naturelle.
L’interprétation quantitative des données de diagraphie de puits basée sur la pétrophysique comprend
la détermination de la composition lithologique des roches, leur porosité et leur perméabilité, les
propriétés des fluides et les propriétés physiques de base mesurées à l’aide de méthodes géophysiques,
telles que la résistivité électrique, la lenteur (temps de parcours), la densité, la radioactivité naturelle,
l’activité de diffusion et d’adsorption et les propriétés magnétique nucléaires des mêmes carottes. Des
études spéciales visant à mesurer la perméabilité à la phase et à la perméabilité relative, la saturation en
eau et en huile résiduelle, la salinité des eaux en formation, etc. sont réalisées dans une moindre mesure.
Dans les laboratoires on a des carottes échantillonnages et on mettre dans un sale de lavage de l’huile,
dans cette sale on a l’élimination du sel après on passe a un 2 eme lavage avec le méthanol, puis on
chauffe et après la distillation et l’échantillon circule.
2eme chose on a le séchage, finalement pesée et le début de l’analyse
Des mesures pétrophysiques doivent être effectuées pour les carottes prélevées dans les premiers
puits forés sur le champ. La carotte doit être échantillonnée à courts intervalles, mais la récupération
doit être complète. Cela est nécessaire pour comparer les propriétés du réservoir mesurées dans la
carotte et celles fournies par les données de diagraphie, ainsi que pour contrôler la fiabilité des mesures.
Les tâches de modélisation pétrophysique comprennent :
 L’analyse des données et le contrôle de la qualité des diagraphies de puits, les tests dynamiques
de puits, les tests géophysiques du champ, les relevés géotechniques et la carotte
 La correction des données de diagraphie, en apportant des corrections pour les conditions de
forage du puits
 La correction et la restauration des données de la méthode d’exploration sonique et de la densité
 L’étude lithologique et stratigraphique de la coupe
 L’analyse faciale basée sur les résultats d’études sédimentologiques
4
 Le développement de dépendances pétrophysiques afin de justifier les paramètres de calcul pour
l’évaluation des réserves d’hydrocarbures
 L’interprétation complète des données de diagraphie et l’étalonnage des résultats pétrophysiques
sur la base des résultats d’analyse de la carotte
 La détermination des propriétés de porosité et de perméabilité des formations de réservoir
 La détermination de l’indice d’argile
 La détermination de l’indice de porosité avec les méthodes de sondage sonique, de diagraphie ,
de densité , de diagraphie gamma et neutron et de diagraphie par résonance magnétique
 La détermination de l’indice de perméabilité
 La détermination de l’indice de saturation en hydrocarbures
 La séparation des réservoirs, l’analyse de la sensibilité afin d’établir des valeurs seuils pour la
porosité, la mouillabilité, la saturation en hydrocarbures, la perméabilité
3. PVT :
Avant et durant l’exploitation d’un gisement plusieurs études Pétrophysique s’effectuent sur les
cavettes afin d’analyser les échantillons de réservoir. Ces études désignent l’ensemble des mesures
massiques, volumétriques et viscosimétrique, ainsi la détermination de la pression de saturation du
mélange d’hydrocarbures (son GOR) et l’analyse des phases liquide et gazeuse recueillies lors de la
détente de ce mélange aux conditions standards (14,7Psia, 15°C).

Il existe plusieurs tests de laboratoire utilisés pour l’analyse des échantillons de réservoir

d’hydrocarbures elles sont effectués systématiquement pour caractériser le fluide

5
Viscosimètre
chromatographie en phase gazeuse

Dispositif expérimental pour la mesure directe des flux de liquide et de gaz au sein

4. Flow assurance :
Il veut dire en Français la « Garantie de l'écoulement ». Il recouvre de nombreuses thématiques
hydrauliques, thermiques et chimiques, dont le but est d'assurer l'arrivée des hydrocarbures depuis le
réservoir jusqu'au consommateur. Il comprend aussi bien les méthodes de détection efficaces des
problèmes au niveau des installations.
Le « Flow assurance » traite des problèmes extrêmement divers tels que la formation d'hydrates,
les dépôts paraffiniques et autres dépôts solides, les bouchons dans les lignes de production, la
corrosion, l'érosion, le moussage, l'émulsionnage, la cavitation, le rendement du puits et des gisements.
Les solutions à mettre en œuvre doivent tenir compte de la composition des hydrocarbures, de la
profondeur du gisement, des conditions de température et de pression dans le réservoir etc.
Les hydrates :
ce sont des structures cristallines ressemblant à de la glace. Ils sont constitués de molécules d'eau
formant des structures en cage, et y piégeant d'autres molécules. Les molécules enfermées peuvent être
du méthane, de l'éthane, du propane, du butane, du diazote, du dioxyde de carbone, du sulfure
d'hydrogène...
Conditions de formations
Conditions de température et de pression convenables (On mentionne que les conditions
exactes d'apparition des hydrates dépendent de la composition du mélange et de sa
salinité).
6
Une température en dessous du point de rosée des gaz concernés est un facteur
favorisant.
La présence d'eau liquide favorise très fortement la formation d'hydrates.
La turbulence du milieu, la présence de sites de nucléation et la possibilité
d'agglomération de ces structures cristallines.
Les solutions
La meilleure protection reste de retirer l'eau liquide du mélange avant de le faire
remonter dans le riser.
Garder la pression du mélange en dessous de la pression critique.
Garder la température au-dessus de la température critique de formation des cristaux.
L'injection d'inhibiteurs thermodynamiques : Ces inhibiteurs comme le méthanol vont
faire décroître la température de formation des hydrates jusqu'en dessous de la
température du système.
L'injection d'inhibiteurs cinétiques
L'injection d'anti-agglomérants
Le raclag
Les dépôts de paraffine (wax paraffin) :
Ce sont des dépôts de solides organiques très fréquemment rencontrés dans l’industrie pétrolière. Les
paraffiniques sont de lourdes molécules d'hydrocarbure pouvant être contenues et solubles dans certains
bruts sous les conditions du réservoir. Ce sont des alcanes linéaires peu ramifiés, comprenant plus de 15
atomes de carbone par molécule.
Plusieurs méthodes sont employées pour remédier à ce problème :
Méthodes thermiques
Chauffage des conduites : Nettoyage à chaud : Cette méthode nécessite un arrêt de production.
Les méthodes mécaniques : Ces méthodes comprennent essentiellement le raclage des
conduites.
Les méthodes chimiques
Les dépôts d’asphaltènes :
Contrairement aux paraffines et aux hydrates, ces composés de couleur sombre ne se dissolvent pas dans
le brut. Ils tendent aussi à encrasser et à boucher les conduites La définition du mot « asphaltènes » reste
controversée. Il s'agirait des molécules métalliques polyaromatiques ayant une très importante masse
molaire, retrouvées dans certains types de brut. Ce sont les dépôts solides dont on connaît le moins le
comportement et la cinétique de formation. Ces molécules se déposent également dans le réservoir
poreux et font chuter son rendement.
Les méthodes chimiques pour les traiter sont très coûteuses. On procède généralement à l'injection de
solvants tels que le benzène ou le toluène, ou même à l'utilisation d'acides.

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