Mémoire Final
Mémoire Final
Mémoire Final
N° d’ordre :
Université de Ghardaïa N° de série :
MASTER
Domaine : Sciences et Technologies
Filière : Automatique
Spécialité : Automatique et systèmes
Thème
Par : NAILI Fayçal
Devant le jury :
Le plus grand merci à dieu qui est le seul à guider dans le bon sens
durant ma vie et qui a aidés à réaliser ce modeste travail
Je tiens à remercier vivement mon encadreur Mr Seif-Eddine Chouaba
pour sa disponibilité permanente tout au long de la réalisation de ce
mémoire, ainsi pour l’inspiration, l’aide et le temps qu’il a bien voulu me
consacrer et sans son aide, ce mémoire n'aurait pas vu le jour
Mes vifs remerciements vont également aux membres de jury de soutenance
qui m’ont honoré en acceptant de juger ce travail.
Je remercier tous les enseignants de la spécialité automatique et systèmes
de l’Université de Ghardaïa
Mes remerciements vont aussi à toute ma famille et à tous mes amis pour
leur aide et leur soutien.
i
Dédicace
À ma mère
À toute ma famille
À ma femme et ma petite fille Meriem Chahd
À tous mes amis
ii
Liste des tableaux
iii
Liste des figures
iv
Liste des abréviations
Liste des Abréviations
Abréviations Désignation
GP Génératrice Principale
AE Excitatrice Auxiliaire
ME Machine Excitatrice
GS Générateur Synchrone
AC Alternative Current
DC Direct Current
PMG Génératrice a Aimants Permanents
AREP Auxiliary winding Regulation Excitation Principle
PID Proportionnel, Intégral, Dérivé
CC Courant Continu
ABE Advanced Brushless Excitation
IGBT Insulated Gate Bipolar Transistor
MOV Varistance Oxyde Métallique
MSIB Machine Synchrone Inversée Bobiné
PD3 Pont Redressement de Diode Triphasé
CBE Conventionnel Brushless Excitation
FABE Fuzzy Advanced Brushless Excitation
ZnO Oxydes de zinc
SIF Système Inférence Floue
L
e L’inductance de l’inducteur de la ME (mH )
R
s La résistance du stator de la GP ()
L L’inductance de l’inducteur de la GP (mH )
f
R
f Résistance de l’inducteur de la GP ()
L
d L’inductance statorique directe de la GP (mH )
L L’inductance statorique transversale de la GP (mH )
q
R
D Résistance directe des amortisseurs de la GP ()
R
Q Résistance transversale des amortisseurs de la GP ()
L L’inductance directe des amortisseurs de la GP (mH )
D
L L’inductance transversale des amortisseurs de la GP (mH )
Q
M L’inductance mutuelle entre la roue polaire et l’enroulement statorique de l’axe
sf d (mH )
M L’inductance mutuelle entre la roue polaire et l’enroulement amortisseur de
fD l’axe d (mH )
M L’inductance mutuelle entre les enroulements statoriques et les enroulements
sD d’amortisseur selon l’axes d(direct) (mH )
v
Liste des abréviations
M L’inductance mutuelle entre les enroulements statoriques et les enroulements
sQ d’amortisseur selon l’axe q(transversal)
La vitesse angulaire électrique de la GP
ep
La vitesse angulaire électrique de la ME
ee
C Condensateur virtuel triphasé ajouté à la borne du GS
1
i Courant de charge dans le repère d ( A)
d1
i Courant de charge dans le repère q ( A)
q1
v La tension d'excitation de la ME (V )
exc
i Le courant d'excitation de la ME ( A)
exc
v La tension du générateur dans le repère d (V )
dp
v La tension du générateur dans le repère q (V )
qp
i Le courant du générateur dans le repère d ( A)
dp
i Le courant du générateur dans le repère q ( A)
qp
i Le courant direct des amortisseurs ( A)
D
i Le courant transversal des amortisseurs ( A)
Q
i Le courant de la roue polaire de la GP ( A)
f
v La tension aux bornes de la résistance variable (V )
Rd
Rd La résistance variable ()
KP Gain de l’action proportionnel
KD Gain de l’action dérivative
U eff La tension efficace (V )
U i La chute de tension (V )
U d Le dépassement de tension (V )
ti Le temps de réponse de la chute de tension ( ms )
td Le temps de réponse de dépassement de tension ( ms )
v Tension de protection (V )
ref
I Courant de référence ( A)
ref
τ Constante de temps du filtre passe-bas ( ms )
U mes Tension mesurée de l’alternateur (V )
U1ref Tension de référence du contrôleur H∞ (V )
U 2ref Tension de référence du contrôleur flou (V )
e Erreur
de dt Dérivé d’erreur
U Commande
vi
Table des matières
viii
Introduction générale
Introduction générale
Introduction générale
Depuis plusieurs décennies, les industriels portent un intérêt constant pour les machines en général
et pour la génératrice synchrone en particulier dont le rôle est de produire de l’électricité à partir de
l’énergie mécanique. Cette machine, au-delà de ses utilisations classiques dans des domaines tels
que la traction ferroviaire, la production dans les centrales nucléaires, hydrauliques et les groupes
électrogènes, est de plus en plus utilisées dans les systèmes embarqués tels que les navires à
propulsion électrique.
Bien que ces améliorations soient importantes et apportent de bonnes réponses aux préoccupations
des industriels, notons qu’avec les structures d’excitation classiques combinées avec les systèmes
de régulations traditionnels, certains phénomènes indésirables peuvent survenir lors du
fonctionnement des machines. À titre d’exemple, lors du délestage, le pont à diodes rend impossible
l’application de tensions négatives sur l’inducteur pour accélérer la réduction du courant
d’excitation et provoque par conséquent une surtension. Par ailleurs, compte tenu du type
d’excitation qui est utilisée, la qualité des signaux présente des taux de distorsion assez importants.
L’objet de ce travail de Master 2 est de proposer des voies d’amélioration pour les génératrices
synchrones. En effet, nous utiliserons une structure d’excitation classique combinée à un système de
désexcitation avancé pour les machines synchrones sans balais. Cette combinaison a pour objectif
d’assurer la capacité d’obtenir des tensions négatives et éviter tout phénomène de roue libre,
observé avec les structures classiques. Afin d’optimiser davantage les performances dues à notre
approche, une loi de commande floue plus évoluée, moderne et robuste sera utilisée. L’objectif
recherché avec cette loi, est d’obtenir le minimum d’influence des perturbations de charge sur la
tension délivrée par la Génératrice Principale (GP), lors du délestage.
Ce mémoire est devisé en trois chapitres :
1
Introduction générale
Dans le premier chapitre, une présentation des machines synchrones est donnée ainsi que les
différentes structures d’excitation utilisées actuellement.
Dans le deuxième chapitre, les deux structures utilisées dans ce travail (classique et avancée) de
la GP sont présentés en détaillant leurs composants. Autrement, une nouvelle loi de commande floue
capable de contrôler l’enroulement principal de champ principal de la GP avec des tensions
négatives est développée. L’approche de commande floue est décrite de façon théorique et ensuite
appliquée.
Le troisième chapitre est réservé à l’application du contrôleur flou développé dans ce travail.
Des validations par simulation sous Matlab/Simulink seront présentées et comparées avec une
machine industrielle équipée d’une structure d’excitation classique en vue de faire ressortir les
avantages de la nouvelle structure d’excitation combinée à la loi de commande floue.
2
Chapitre I
Généralités sur les
génératrices synchrones
et leurs systèmes
d’excitations
Chapitre I Généralités sur les génératrices synchrones
Chapitre I
3
Chapitre I Généralités sur les génératrices synchrones
1 Génératrices synchrones
Les génératrices synchrones sont les principaux générateurs de l’énergie électrique que nous
consommons. Ces machines constituent les plus gros convertisseurs électromécaniques au monde.
Elles transforment l’énergie mécanique en énergie électrique dans une gamme de puissance très
importante. La génératrice synchrone est une machine composée principalement de deux parties, à
savoir un inducteur généralement au rotor et d’un induit au stator. Le bobinage inducteur, grâce à
une alimentation appropriée, permet de générer un champ électromagnétique ayant pour
conséquence d’induire dans le bobinage induit, une tension triphasée récupérable via les bornes de
la machine. Plusieurs technologies d’alimentation de cet inducteur ont été développées depuis
plusieurs années afin d’améliorer les performances des machines et le choix de l’une ou de l’autre
des technologies dépend généralement de l’application que l’on souhaite faire des machines et
surtout des contraintes de fonctionnement de ces dernières. La particularité de la génératrice
synchrone, comme son nom l’indique, est de produire des tensions de sortie dont la fréquence est
rigoureusement liée à celle du champ tournant (champ inducteur). Ainsi, il devient aisé de fixer
cette fréquence grâce à une régulation adéquate de la vitesse de rotation de l’arbre d’entraînement
de la génératrice. [1]
Les génératrices synchrones peuvent être à pôles saillants ou à pôles lisses. Le nombre de pôles est
imposé par la vitesse du rotor et par la fréquence du courant à produire. Dans les centrales
électriques thermiques (nucléaires ou classiques), une turbine à vapeur ou une turbine à gaz tourne à
grande vitesse à 3000 ou 1500 tr/min sur les réseaux à 50 Hz. Par conséquent, les alternateurs
qu’elles entraînent comportent 2 ou 4 pôles. Dans les centrales hydrauliques, les turbines tournent
plus lentement. Comme les alternateurs sont raccordés directement aux turbines, on doit placer un
grand nombre de pôles sur le rotor. Les alternateurs à basse vitesse ont donc toujours un grand
diamètre, de façon à laisser l’espace nécessaire pour loger le nombre de pôles requis.
Les alternateurs sont encore utilisés en tant que générateur d’énergie électrique autonome (groupes
électrogènes). La plupart des groupes sont constitués d’un moteur thermique qui entraîne un
alternateur. Leur taille et leur poids peuvent varier de quelques kilogrammes à plusieurs dizaines de
tonnes. Les grands groupes électrogènes utilisent généralement un moteur Diesel à faible vitesse de
rotation. Dans ce cas, le rotor de l’alternateur ressemble beaucoup à celui d’un alternateur
hydraulique, avec un nombre élevé de pôles, un grand diamètre et un grand moment d’inertie
absorbant les variations de vitesse de rotation de l’arbre du moteur Diesel [2].
4
Chapitre I Généralités sur les génératrices synchrones
1.1 Bref historique sur les machines électriques
En 1869, le belge Zénobe Gramme réalisa les premières génératrices à courant continu en
imaginant le collecteur. Ses travaux furent présentés à l’Académie des Sciences de Paris et cette
première machine a reçu le nom de machine de Gramme dont une photo est donnée par figure 1.
L’invention du moteur asynchrone à courant triphasé à cage d’écureuil intervient en 1889 grâce à
l’électricien Russe Michail Ossipowitsch Doliwo-Doborwolski. Cette machine ne sera construite
industriellement que deux ans plus tard. La paternité de cette invention est contestée et souvent
attribuée à Tesla.
Depuis la découverte du transistor en 1948 et du thyristor en 1958, des progrès immenses ont été
effectués dans ce domaine conduisant à d’importants développements théoriques et technologiques.
Au-delà de leur conception qui est quasi standardisée, il convient de savoir dans quelle mesure ces
machines peuvent être exploitées au meilleur de leurs performances. Cela passe non seulement par
une meilleure connaissance du système mais surtout par une élaboration de lois de commande
adaptées
Parmi les applications des alternateurs à charge séparée (sans couplage au réseau) on cite : les
zones non couplées à un réseau d’énergie (îles, déserts, sites, etc.) ; les applications « secours »
5
Chapitre I Généralités sur les génératrices synchrones
(hôpitaux, industries, aéroports, centres informatiques, etc.) ; les applications embarquées (navires,
avions, véhicules électriques et hybrides, etc.).
2.1 Généralités
Un générateur synchrone (alternateur) est constitué de la génératrice principale (GP) et d’un
système d’excitation (figure 3). Ce dernier est composé de la structure d’excitation nécessaire pour
l’alimentation de l’inducteur de la GP et du régulateur de tension. Une source de puissance est
toujours nécessaire pour l’alimentation de la structure d’excitation GP.
6
Chapitre I Généralités sur les génératrices synchrones
fourniture d’énergie (hôpitaux par exemple). Pour cela, l’alternateur est toujours équipé d’un
système d’excitation qui a pour rôle de réguler la tension de sortie et de rejeter les perturbations
liées à la variation de la charge de l’alternateur.
Parmi les critères utilisés pour définir les différentes excitations des machines synchrones, les plus
importants sont le mode de régulation et le mode de prélèvement de l’énergie servant à alimenter
l’inducteur de la machine principale. De plus, le système d’excitation doit répondre aux exigences
de plusieurs applications :
• Stabilité ;
• Régulation performante avec une réponse rapide ;
• Grande fiabilité ;
• Grande disponibilité ;
• Exigences d’entretien minimales ;
• Construction robuste.
Il existe différentes structures d’excitation qui peuvent être classées en trois catégories : ([2], [3])
• Les excitations utilisant une source extérieure continue,
• Celles réalisant une auto excitation de la machine par prélèvement d’énergie sur les bornes
de cette dernière,
• Celles utilisant un autre alternateur monté sur le même arbre que l’alternateur principal
combiné à un redresseur.
Tableau 1: Structure d’excitation avec machine DC.
Auto-alimentation
9
Chapitre I Généralités sur les génératrices synchrones
2.2 Sources d’énergie pour l’excitatrice
Il existe trois principales méthodes pour produire la puissance nécessaire à l’alimentation de la
machine excitatrice ME :
2.2.1 SHUNT
La tension d’alimentation du régulateur de tension est prise en dérivation sur les bornes de sortie de
la GP. Le régulateur de tension génère et régule le courant d’excitation en fonction de la tension de
sortie de la GP. Le système SHUNT est simple de par sa conception et très adapté aux besoins
basiques, plus l’ajout d'une seule machine sur l'arbre principal de la turbine GS. Par contre, il
n’accepte pas de surcharges élevées et n’offre pas de capacité de court-circuit. Cette structure est
utilisée dans les applications de secours basiques, télécom., etc.
10
Chapitre I Généralités sur les génératrices synchrones
2.2.3 AREP (Auxiliary winding Regulation Excitation Principle).
À propos de l’excitation AREP (brevet de la société Leroy Somer), le régulateur est alimenté par
deux bobinages auxiliaires. La tension délivrée par le premier bobinage auxiliaire H1 est
proportionnelle à la tension de sortie de la GP. La tension délivrée par le second bobinage auxiliaire
H3 est proportionnelle au courant débité par l’alternateur en fonction de la charge appliquée. La
tension composée résultante permet l’alimentation du régulateur. Le système AREP dote
l’alternateur d’une capacité de surcharge élevée (impact de charge ou démarrage de moteurs
électriques) et une capacité de court-circuit de 300%. L’alternateur avec excitation AREP a un
encombrement moindre qu’avec une excitation PMG. Les structures PMG et AREP sont très
utilisées dans la marine, l’industrie, la construction, les hôpitaux, les banques, etc.
11
Chapitre I Généralités sur les génératrices synchrones
durant l’application et le délestage d’une charge linéaire. Avant l’application de la charge, la tension
composée est réglée à 320V. Durant l’impact, on assiste à une chute de tension. Lors du délestage,
le pont de diodes ne permet pas d’obtenir une tension négative aux bornes de la roue polaire pour
accélérer la réduction de son courant lors du délestage de la charge et provoque par conséquent une
surtension en sortie de la GP. Cette structure indirecte limite grandement la dynamique du système
par rapport à une structure d’excitation qui contrôlerait directement l’inducteur de la GP ;
Plusieurs facteurs peuvent limiter la performance de ce système d’excitation (brushless) :
– Le temps de réponse de la machine excitatrice ;
– L’impossibilité d’alimenter la roue polaire par une tension négative ;
– La limitation des performances du régulateur utilisé car il ne prend en compte ni les
paramètres de la machine excitatrice ni ceux de la machine principale.
Figure 7: Influence de la variation de charge sur la tension composée générée aux bornes de
l’alternateur.
Dans le but d’améliorer encore plus les performances de la génératrice synchrone, d’autres
structures d’excitation brushless avancée sont proposées récemment, à titre d’exemple la nouvelle
structure avancée proposée par [8], [9] qui permet de commander directement l’inducteur de la GP
avec des tensions positives et négatives. Dans ce contexte, l’objectif de ce travail de master, dans un
premier temps, est de valider la nouvelle structure d’excitation/désexcitation proposée par [8] et
dans un deuxième temps, d’intégrer une nouvelle stratégie de contrôle avancée (floue) pour le
système de désexcitation pour l’amélioration de la régulation de tension lors du délestage de la
charge.
12
Chapitre I Généralités sur les génératrices synchrones
4 Conclusion
13
Chapitre II
Commande floue pour
la structure de
désexcitation
Chapitre II Commande floue pour la structure de désexcitation
Chapitre II
14
Chapitre II Commande floue pour la structure de désexcitation
Dans cette approche, l’alternateur est équipé d’une excitatrice (machine inversée) montée sur le
même arbre de rotation. Elle est connue sous le nom brushless excitation. Le schéma de principe
peut être résumé par la figure 8.
Générateur
Composants rotatifs synchrone
Machine Mesure de
Excitatrice Redresseur
Hacheur tension
Charge
vexc ME GS
variable
Umes
Régulateur
de tension U1ref
principal
Arrêter les ordres
15
Chapitre II Commande floue pour la structure de désexcitation
système par rapport à une structure d’excitation qui contrôlerait directement l’inducteur de
la GP ;
Afin de remédier et diminuer le problème de surtension, la structure d’excitation utilisée par la suite
est une structure avancée avec un système de désexcitation qui alimente la roue polaire par une
tension négative. Ce travail de master tente de proposer une solution en termes d’une nouvelle
structure combinée à une méthode de commande floue qui permet de garantir la stabilité et les
performances de la régulation de la tension de la GP.
Arrêter
Contrôleur PD-FLOU
Contrôle de l'excitation négative
Excitation négative
U2ref
16
Chapitre II Commande floue pour la structure de désexcitation
comme une perturbation à rejeter. Ainsi, le régulateur d'excitation positive H∞ contrôle la tension
d'excitation de la ME pour maintenir une tension de référence (𝑈1𝑟𝑒𝑓 ) constante du générateur
indépendamment de la charge du générateur Par conséquent, la tension de référence (𝑈1𝑟𝑒𝑓 ) du
contrôleur est généralement établie égale à la tension nominale du générateur. La loi de commande
H∞ utilisée pour concevoir le régulateur de tension positive pour la structure CBE et aussi utilisée
pour le régulateur positif pour la structure FABE, car H∞ est connu pour sa robustesse aux
perturbations externes qui peuvent être définies comme des entrées exogènes
diD di f didp
0= RDiD + LD + M fD − M sD (1.7)
dt dt dt
diQ diqp
0= RQiQ + LQ − M sQ (1.8)
dt dt
Avec, a = k4k3Ldeee + R f .
17
Chapitre II Commande floue pour la structure de désexcitation
l’inducteur de la GP ;
Ld et Lq sont respectivement l'inductance statorique directe et transversale de la GP.
statorique de l’axe d (direct), inductance mutuelle entre la roue polaire et l’enroulement amortisseur
de l’axe d.
M sD et M sQ inductances mutuelles entre les enroulements statoriques et les enroulements
les variables vdp , vqp , idp et iqp sont les tensions et courants du générateur dans le repère dq
Où :
0 ( lorsque l ' IGBT est ferme )
v Rd = (3)
- Rd i f ( lorsque l ' IGBT est ouverte )
Par conséquent, le modèle du GS avec l'ABE est alors décrit par les équations. (1,1) à (1,8) combiné
avec l'équation (2), et peut être représentée par
.
U = R X +M X (4)
c c
L’équation (4) peut être écrit dans la forme de modélisation d'espace d'états comme suit
X = AX + BU (5)
19
Chapitre II Commande floue pour la structure de désexcitation
Figure 10: Schéma fonctionnel du système global sous forme d'espace d'états.
La méthode de modélisation proposée présente deux avantages :
Premièrement, vRd est exprimé comme une entrée exogène ; ainsi, la stabilité de la régulation de la
20
Chapitre II Commande floue pour la structure de désexcitation
En régime permanent, l'IGBT est contrôlé par un contrôleur d'excitation négative de type PD-Flou
basé sur la tension mesurée aux bornes de la GS, pour être en position fermée. Cependant, pendant
les états transitoires, Le contrôle dynamique de la structure de désexcitation utilise un système de
décharge auto-actionnable par contrôleur négatif de type PD-Flou, basé sur la surveillance en
continu du niveau de la tension référence (𝑈2𝑟𝑒𝑓 ).
En position ouverte, la résistance de décharge induit une tension d'excitation négative dans
l'enroulement de champ de l’inducteur de la GP, et par conséquent, le générateur est rapidement
désexcité.
Un dispositif IGBT est sélectionné car il est largement utilisé dans les applications d'alimentation, et
nous n'avons besoin que d'une sortie numérique pour contrôler l'ouverture et la fermeture de l'IGBT.
Concernant la résistance de décharge, nous avons utilisé une résistance non linéaire car elle est
généralement utilisée pour arrêter rapidement l'excitation de la GS.
En s'inspirant de différents schémas de commande des systèmes d'excitation, il est possible
d'envoyer les ordres d'ouverture et de fermeture à l'IGBT rotatif via une communication sans fil, un
système à bague-balais, les performances de la structure FABE seront évaluées en considérant le
système de transmission des ordres d'ouverture et de fermeture à l'IGBT rotatif comme un filtre
passe-bas avec constante de temps.
Cependant, avec un contrôleur PD-Flou, nous surveillons la valeur efficace de la tension du
générateur et la vitesse de sa variation.
2.2.1 Conception du contrôleur d'excitation négative
La génératrice synchrone est utilisée pour la production d’énergie électrique dans divers domaines
tels que l’industrie automobile, les centrales électriques, l’industrie navale, etc. Du fait de son
importance, il est primordial de maîtriser son fonctionnement grâce à des lois de commande
performantes. Un régulateur PD -Flou est choisi en raison de sa sensibilité et est réglable en
fonction de l'application, l’entrée du régulateur est la différence entre la référence de tension valeur
(𝑈2𝑟𝑒𝑓 ) et la tension d'alternateur mesurée (𝑈𝑚𝑒𝑠 ), la référence de tension (𝑈2𝑟𝑒𝑓 ) est fixée à 105%
de la tension nominale du générateur, en régime permanent, la tension d'alternateur mesurée est
régulée par le contrôleur positif à 𝑈1𝑟𝑒𝑓 qui est généralement fixé à 100%.
Nous allons maintenant illustrer les principes de la conception du contrôleur flou.
Pour synthétiser un contrôleur flou, cinq étapes sont nécessaires [10], que nous allons détailler
successivement
1. La première consiste à choisir la structure et le type contrôleur a utilisé.
21
Chapitre II Commande floue pour la structure de désexcitation
Avec 𝑇𝑑 = 𝐾𝑑 ⁄𝐾𝑝 la constante de temps dérivée. Si e et e sont des variables floues alors 𝑈𝑃𝐷 de
l’équation précédente Représentera la commande PD-Floue, 𝐾𝑝 et 𝐾𝑑 représentent les facteurs
d’échelle où les gains d’entrée de l’erreur et de son dérivé, on fait varier ces facteurs jusqu'à ce
qu’on trouve un phénomène de réglage convenable, Ils permettent aussi de changer la sensibilité du
régulateur flou sans en changer sa structure, L’évaluation des gains provient de l’expérience, ces
valeurs font partie de la procédure d’évaluation par simulation, en effet ces derniers ont un grand
effet sur les performances statique et dynamique de la commande.
On a choisi la structure PD-Floue à cause de ces bonnes performances pendant le fonctionnement
dynamique contrairement à la structure PI-Floue qui donne une mauvaise performance pendant
l’état transitoire traduite par un temps de montée grand et un handicap pour la compensation rapide
des perturbations, malgré que cette dernière structure est connue pour être très pratique à
l’élimination de l’erreur en régime statique[11], mais pour notre cas, en régime permanent la
tension d'alternateur mesurée est régulée par le contrôleur positif H∞ à 𝑈1𝑟𝑒𝑓
22
Chapitre II Commande floue pour la structure de désexcitation
Figure12 : Structure de réglage par un contrôleur PD-Flou de la tension de dépassement d’un GS.
Une règle de bonne pratique est de fixer 5 à 9 intervalles par univers de discours.
Il faut également prévoir un plus grand nombre de zones à proximité du point de fonctionnement
optimal pour en faciliter l’approche régulière.
Pour chaque variable linguistique, nous avons choisi sept (7) valeurs linguistiques sont nommées :
NG (négatif grand), NM (négatif moyen), NP (négatif petit), EZ (égal zéro), PP (positif petit), PM
(positif moyen) et PG (positif grand).
L’univers du discours est réparti donc en sept pour les variables d’entrées et de sortie ; c’est-à-dire
sept ensembles flous pour chaque entrée et sortie, l’intervalle de l’univers de discours des variables
linguistiques et sélectionné par les valeurs maximales de la plage de variation réel de chaque
grandeur, ces intervalles sont centrés sur zéro.
On a choisi la forme des fonctions d’appartenances triangulaire à cause de leur simplicité de mise
en œuvre
2.2.1.4 La 4éme étape Définition du comportement du contrôleur flou
Cette étape concerne l’élaboration de la base de règle (réglé d’inférence) du contrôleur par
l’analyse du comportement dynamique du système pour détermination du jeu de règles du
contrôleur flou et choisir l’engin d’inférence (agrégation des règles) qui permet de définir la
stratégie de contrôle en utilisant les implications floues qui lient les différentes variables de chaque
règle.
Le nombre des ensembles flous pour chaque variable linguistique (l’erreur (e), le dérivé d’erreur
(de) et la sortie (u)) de notre régulateur floue est sept donc il faut 7x7=49 règles d'inférence.
Sachant qu'il n'existe pas une loi bien définie pour la détermination de la décision de chaque règle.
L'expérience humaine, dans ce cas joue un rôle très important. Les règles d'inférence pour notre
système sont représentées par une matrice d'inférence selon le tableau 7
Parmi le mécanisme d’inférence les plus utilisés : MAX-MIN, MAX-PROD et SOM-PROD.
Le raisonnement utilisé pour le mécanisme d’inférence floue est celui de SOM-PROD
Les règles d'inférence utilisées sont de type :
Si (e) est (x1) Et (de) est (x2) ALORS (U) est (x3) (implication de MAMDANI) ou x1, x2, x3 sont
des valeurs linguistiques des variable linguistique e , de dt et U respectivement.
En décrivant point par point le comportement du processus et l’action de variation de commande à
appliquer, on en déduit la table suivante (tableau 6) (table du contrôleur flou de base) qui
correspond en fait à une table des règles
24
Chapitre II Commande floue pour la structure de désexcitation
e de dt Action U
L’erreur est positive (pas de dépassement de tension à la sortie du GS) et tend à
+ + devenir encore plus positive, il faut assez augmenter le signal de commande +
pour IGBT reste fermé.
L’erreur est positive (pas de dépassement de tension) et ne change pas, il faut
+ 0 +
augmenter le signal de commande pour IGBT reste fermé
L’erreur est positive (pas de dépassement de tension) et son changement est
+ - +
négatif, il se rapproche du zéro, la correction doit être faible positive
L’erreur est nulle, mais tend à s’éloigner du zéro vers l’augmentation au valeurs
0 + positives (pas de dépassement de tension), il faut augmenter un peu le signal de +
commande pour fermer l’IGBT.
L’erreur est nulle et ne change plus (régime permanent), le signal de commande
0 0 0
doit être maintenu à sa valeur actuelle
L’erreur est nulle mais tend à s’éloigner du zéro vers les valeurs négatives
0 - (dépassement de tension), il faut diminuer le signal de commande pour ouvrir -
l’IGBT.
L’erreur est négative (dépassement de tension) et son changement est positif,
- + comme il se rapproche de la consigne, la correction doit être faible négative pour -
ouvrir l’IGBT.
L’erreur est négative (dépassement de tension) et ne change pas, il faut apporter
- 0 -
une correction moyenne négative pour ouvrir l’IGBT
L’erreur est négative (dépassement de tension) et tend à devenir encore plus
- - -
négative, il faut beaucoup diminuer la commande pour ouvrir l’IGBT.
Cet ensemble de règles regroupe toutes les situations possibles du système évaluées par les
différentes valeurs attribuées à e et à sa variation de/dt et toutes les valeurs correspondantes de la
commande u.
Tableau 7: Matrice d'inférence pour la variation de la commande en fonction de (e) et (de).
de dt
NG NM NP EZ PP PM PG
e
NG NG NG NG NP PP PP PP
NM NG NG NG NP PP PP PP
NP NG NG NM NP PP PP PM
EZ NG NM NP EZ PP PM PG
PP NM NP NP PP PM PG PG
PM NS NP NP PP PM PG PG
PG NS NP NP PP PG PG PG
25
Chapitre II Commande floue pour la structure de désexcitation
26
Chapitre II Commande floue pour la structure de désexcitation
3 Conclusion
Dans ce chapitre, on a présenté un nouveau système de désexcitation utilisant une loi de commande
floue pour améliorer la régulation de la tension de la GS lors des tests de délestage de la charge. Le
système global est basé sur la structure d’excitation brushless associée avec une loi de commande
H∞. Le chapitre suivant va présenter les réponses et les performances du système d’excitation
avancé en utilisant des essais de simulations basés sur des impacts, des délestages de différentes
charges.
27
Chapitre III
Analyse & Validation
des résultats
Chapitre III Analyse & Validation des résultats
Chapitre III
ans les deux chapitres précédents, une étude des structures d’excitation de
28
Chapitre III Analyse & Validation des résultats
U eff = v a 2 + vb 2 + vc 2 (8)
Dans ce chapitre, on va comparer les différents résultats en utilisant les deux structures. Des tests
d’impact/délestage sont réalisés. Le tableau 8 montre les charges (R, L) utilisées durant l’impact.
P est la puissance active ; Q est la puissance réactive ; S est la puissance apparente ; FP est le
facteur de puissance.
Les paramètres de la GP et de la machine excitatrice sont donnés dans le tableau suivant :
LD LQ M fD M sD M sQ RD RQ
9.9e-4
0.0685 0.0236 6.7 2 0.9 8.6e-4
EM
Pôles Rse Re Le Lde M se Lqe
8 0.26 24.5 1750 5.8 89 3.1
29
Chapitre III Analyse & Validation des résultats
Dans ce chapitre, on va comparer les différents résultats en utilisant les deux structures (CBE &
FABE). Des tests d’impact/délestage sont réalisés, le tableau 8 montre les charges (R, L) utilisées
durant l’impact. Avant l'application de la charge, le GS est déchargé, après l'impact de la charge,
lorsque le système atteint à nouveau son état stationnaire, un test de délestage est effectué pour
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Chapitre III Analyse & Validation des résultats
ramener le générateur à son état initial (c'est-à-dire déchargé). Les figures :13, 14, 15, 16, 17, 18, 19
et 20 montrent les réponses des deux systèmes (CBE, FABE) lors des tests d'impact et délestage.
Les courbes vertes se réfèrent à la réponse du système utilisant le système d'excitation sans balais
classique (CBE) ; les courbes bleues se réfèrent au système FABE avec une stratégie de contrôle de
rétroaction PD-Floue pour la désexcitation lors de délestage de charge.
Figure 13: Tension efficace du générateur lors de l'impact et délestage d'une charge qui consomme
100% de la puissance apparente du GS avec un facteur de puissance de 0.8.
Figure 14: Zoom lors de délestage d'une charge qui consomme 100% de la puissance apparente du
GS avec un facteur de puissance de 0.8.
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Chapitre III Analyse & Validation des résultats
Figure 15: Tension efficace du générateur lors de l'impact et délestage d'une charge qui consomme
100% de la puissance apparente du GS avec un facteur de puissance de 0.3.
Figure 16: Zoom lors de délestage d'une charge qui consomme 100% de la puissance apparente du
GS avec un facteur de puissance de 0.3.
Figure 17: Tension efficace du générateur lors de l'impact d'une charge qui consomme 100% de la
puissance apparente du GS avec un facteur de puissance de 0.6.
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Chapitre III Analyse & Validation des résultats
Figure 18: Zoom lors de délestage d'une charge qui consomme 100% de la puissance apparente du
GS avec un facteur de puissance de 0.6.
Figure 19: Tension efficace du générateur lors de l'impact et délestage d'une charge qui consomme
150% de la puissance apparente du GS avec un facteur de puissance de 0.8.
Figure 20: Zoom lors de délestage d'une charge qui consomme 150% de la puissance apparente du
GS avec un facteur de puissance de 0.8.
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Chapitre III Analyse & Validation des résultats
Lors d'un impact de charge, les différentes figures montrent une chute de tension du générateur due
à la réaction d'induit. Le régulateur de tension positive H , pour les deux structures CBE et
FABE, contrôle le courant d'excitation de l'ME pour réguler la tension à sa valeur nominale (1 p.u ) .
Nous pouvons voir sur les figures que les systèmes CBE et FABE donnent approximativement les
mêmes résultats en termes de stabilité, de chute de tension et de temps de réponse. Ceci est attendu
car le contrôleur d'excitation négative du système (FABE) ordonne la fermeture de l'IGBT.
Lors des tests de délestage avec différentes charges, lorsque la tension du générateur augmente,
l'IGBT du système FABE s'ouvre et introduit la résistance de décharge pour désexciter rapidement
le générateur. Cependant, le système CBE ne peut pas effectuer cette désexcitation rapide car le
pont tournant n'est pas capable de fournir des tensions négatives. De plus, nous devons considérer le
temps de réponse de la machine excitatrice qui réduit la dynamique du système CBE. Pour cela, le
dépassement de tension du générateur et le temps de réponse obtenus avec le système CBE sont
supérieurs à ceux obtenus avec les systèmes FABE.
Les résultats obtenus montrent également que le contrôleur d'excitation négative PD-Flou donne
une réponse stable et rapide lors des tests de délestage, par rapport au système CBE.
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Chapitre III Analyse & Validation des résultats
Figure 21: Tension efficace du générateur lors de délestage d'une charge 100_0.8 pour différentes
constantes de temps du filtre passe-bas.
Figure 22: Tension efficace du générateur lors de délestage d'une charge 100_0.3 pour différentes
constantes de temps du filtre passe-bas.
Figure 23: Tension efficace du générateur lors de délestage d'une charge 100_0.6 pour différentes
constantes de temps du filtre passe-bas.
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Chapitre III Analyse & Validation des résultats
Figure 24: Tension efficace du générateur lors de délestage d'une charge 150_0.8 pour différentes
constantes de temps du filtre passe-bas.
Tout d'abord, nous pouvons voir que le système FABE effectue pour différentes charges (1000.8 ,
1000.3 , 1000.6 et 1500.8 ), une récupération rapide de la tension nominale du générateur (tension de
référence U 1ref , cependant, si les temps de réponse de la structure de transmission du signal de
commande augmentent, les dépassements de tension (valeur de crête) augmente et les temps des
réponses aussi. Par conséquent, il est nécessaire d'utiliser un système de transmission rapide afin de
maintenir les performances du système FABE.
tension obtenus lors des tests de délestage, le temps de réponse est mesuré à 0.5% de la valeur de
consigne, ajoutant à cette comparaison, pour le tableau les différents constantes de temps des
structures de transmission du signal de commande
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Chapitre III Analyse & Validation des résultats
20
18 17,01
Depassement de tension en %
16 15,12
14 13,27
12
12
10
8 6,1
6
4 2,78 2,7
2,09
2
0
Test:100_08 Test:100_06 Test:100_03 Test:150_08
CBE 12 13,27 15,12 17,01
FABE 2,09 2,78 2,7 6,1
Figure 25: Dépassement de tension en (%) obtenu avec CBE et FABE par rapport à la valeur
nominale (tension de référence).
90
77 78,5
80
Temps de réponse en ms
70 66
60
49,7
50
40
30
20
10 4,3 4,7 5 6,3
0
Test:100_08 Test:100_06 Test:100_03 Test:150_08
CBE 49,7 66 77 78,5
FABE 4,3 4,7 5 6,3
Figure 26: Temps de réponse obtenu avec CBE et FABE à 0.5% de la valeur de consigne (tension
de référence).
Selon les figures 25 et 26, le système d'excitation FABE donne les meilleurs résultats et améliore
considérablement les performances de régulation de tension du GS.
Par exemple, lors du test de délestage de1000.8 , le dépassement de tension est d'environ 2.09% dans
FABE et de 12% dans le CBE, de plus le temps de réponse est réduit de 49.7 ms pour CBE à 4.3 ms
pour FABE.
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Chapitre III Analyse & Validation des résultats
À l’issue de ces essais d’impact/délestage de charge, il en ressort que la nouvelle approche est très
intéressante en termes de qualité de signaux de sortie. Un meilleur avantage peut être tiré de cette
structure avancée en lui adjoignant une loi de commande performante telle que la commande floue.
L’avantage de cette structure comme nous l’avons spécifié dans le chapitre précédent est la
possibilité d’alimenter directement la roue polaire par des tensions positives et négatives, ce qui
rend la commande très efficace sur tout en moment du délestage de la charge de la GP, cependant,
une structure de transmission de signal de commande lente peut détériorer les principaux avantages
du système FABE lors d'un rejet de charge. Enfin, pour ce qui est du réglage du contrôleur flou, un
bon compromis entre rapidité et stabilité est obtenu avec le réglage des paramètres du contrôleur
flou (les gains, l’expression des règles, la méthode d’implication, la méthode d’inférence...), et le
réglage des paramètres de la varistance (tension de protection, courant de référence par bloc,
nombre de bloc).
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Chapitre III Analyse & Validation des résultats
7 Conclusion
La validation et la comparaison des deux structures d’excitation (classique et avancée floue) ont été
faites à l’aide des essais d’impact/délestage de charge. Il en ressort que la structure d’excitation
avancée floue que nous avons mise en place présente de réels avantages en termes de temps de
réponse et dépassement relatif durant les tests de délestages, par rapport à la structure
conventionnelle d’excitation. Ces résultats ont été obtenus en utilisant un meilleur réglage du
contrôleur flou.
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Conclusion générale
Conclusion générale
Conclusion générale
À l’issue de ce travail plusieurs perspectives s’ouvrent, il serait alors intéressant de valider notre
technique de commande floue expérimentalement.
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Références bibliographiques
Références bibliographiques
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Capability International Review of Electrical Engineering (IREE) Vol. 14, No. 2, 2019.
[9] E. Rebollo, F. R. Blanquez, C. A. Platero et al,. Improved high-speed de-excitation system for
brushless synchronous machines tested on a 20 MVA hydro-generator. IET Electric Power
Applications (Volume : 11, Issue : 4 , pp495-503, 2017.
[11] A. Daoud, A. Midoun, Commande Floue de la Charge d’une Batterie dans une Installation
Photovoltaique Rev. Energ. Ren. : ICPWE (2003) pp.67-72.
ix
Résumé
Résumé
La structure d’excitation et la loi de commande associée sont deux éléments principaux qui
influencent le comportement dynamique des générateurs synchrones. Afin d’améliorer les
performances de la régulation de tension en termes de stabilité. Le but de ce projet est de
développer une nouvelle loi de commande capable de contrôler l’enroulement principal de champ
du générateur synchrone avec des tensions négatives. Motivés par la capacité des systèmes flous
pour la commande des systèmes très complexes à analyser et commander par les techniques
conventionnelles, et en se basant sur des modèles de type Mamdani un contrôle dynamique de la
structure de désexcitation est étudié avec un contrôleur négatif de type PD-Floue. Enfin, une
comparaison avec une structure d’excitation conventionnelle a été faite afin d’évaluer aussi bien
quantitativement que qualitativement l’apport effectif de ce travail. Ainsi en termes de dépassement
de tension et temps de réponse, la nouvelle approche combinée à une loi de commande floue
apporte une meilleure réponse par rapport aux structures classiques.
Mots clés : Générateur synchrone, structure d’excitation/désexcitation, Modélisation, Commande
floue, Performances.
Abstract
The excitation structure and the associated control law are two main elements that influence the
dynamic behavior of synchronous generators. To improve the performance of voltage regulation in
terms of stability. This project aims to develop a new control law capable of controlling the main
field winding of the synchronous generator with negative voltages. Motivated by the ability of
fuzzy systems to control very complex systems to analyze and control with conventional
techniques, and based on Mamdani type models, dynamic control of the de-excitation structure is
studied with a negative controller type PD-Fuzzy. Finally, a comparison with a conventional
excitation structure was made to assess both quantitatively and qualitatively the actual contribution
of this work. Thus, in terms of voltage overshoot and response time, the new approach combined
with a fuzzy control law provides a better response compared to conventional structures.