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DEPARTEMENT AGRO-MANAGEMENT
FORMATION DOCTORALE
Membres du Jury
Président du Jury : Sylvain RAMANANARIVO, Professeur Titulaire
Rapporteur : Romaine RAMANANARIVO, Professeur Titulaire
Examinateurs : Rolland RAZAFINDRAIBE, Professeur Titulaire
Professeur Jules RAZAFIARIJAONA
Patrice TALLA TAKOUKAM, PhD, Représentant de la FAO à
Madagascar, Comores, Maurice, Seychelles
DEPARTEMENT AGRO-MANAGEMENT
FORMATION DOCTORALE
Membres du Jury
Président du Jury : Sylvain RAMANANARIVO, Professeur Titulaire
Rapporteur : Romaine RAMANANARIVO, Professeur Titulaire
Examinateurs : Rolland RAZAFINDRAIBE, Professeur Titulaire
Professeur Jules RAZAFIARIJAONA
Patrice TALLA TAKOUKAM, PhD, Représentant de la FAO à
Madagascar, Comores, Maurice, Seychelles
REMERCIEMENTS
Nous ne saurions présenter ce document sans témoigner notre immense gratitude et notre
profonde reconnaissance à tous ceux qui nous ont aidés à l’achèvement de ce travail.
Nos sincères remerciements vont à l’endroit de :
- Monsieur Le Directeur de l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomique, Professeur
Jean RASOARAHONA
- Madame Le Directeur de la Formation Doctorale du Département Agro-Management,
et encadreur dans le cadre de la réalisation de cette étude, Romaine
RAMANANARIVO, Professeur Titulaire
- Monsieur Le Président du jury, Sylvain RAMANANARIVO, Professeur Titulaire
- Monsieur Le Représentant de la FAO à Madagascar, Comores, Maurice, Seychelles,
Patrice TALLA TAKOUKAM, PhD
- Monsieur Rolland RAZAFINDRAIBE, Professeur Titulaire
- Professeur Jules RAZAFIARIJAONA
- Tous les collègues de la Représentation de la FAO à Madagascar, Comores, Maurice,
Seychelles
- Tous les responsables des OSC, des institutions étatiques, des organismes
internationaux dont les bailleurs de fonds et du SMB-DR, toutes les personnes
ressources rencontrées au cours de la réalisation de l’étude
- Mon époux en reconnaissance pour sa patience, sa compréhension, son amour et pour
tous les sacrifices consentis, notre fils Ilo,
- Mes parents pour leur soutien indéfectible
- Ma famille et mes proches amis
- Tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de la présente étape.
RESUME
L’un des principaux éléments indispensables à la réalisation du développement durable est
une large participation du public à la prise de décisions. Dans le contexte plus spécifique de
l’environnement et du développement, on a vu surgir la nécessité de nouvelles formes de
participation. La réalisation effective des objectifs et des politiques ainsi que le
fonctionnement efficace des mécanismes que les gouvernements ont approuvés dans tous les
secteurs de programme seront fonction du degré d’engagement et de participation réelle de
tous les groupes sociaux. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et
l’agriculture (FAO) est consciente de cet enjeu et encourage ses démembrements au niveau de
chaque pays à adapter une stratégie améliorée de partenariat avec les Organisations de Société
Civile (OSC) œuvrant dans le cadre du développement rural en général. Il s’agit de déterminer
les efforts à fournir et les actions à mettre en œuvre pour que ces partenariats soient fructueux
pour chacune des parties ; ce qui signifie que par rapport aux pratiques antérieures, de
connaître les possibilités qui s’offrent et de réaliser des comparaisons par rapport aux autres
organisations internationales. Des ouvertures quant aux types de collaborations et aux types
d’appuis aux OSC se présentent au fil de la recherche. Ce qui est certain c’est que l’horizon
des possibles dans le cadre de l’optimisation de partenariats reste encore très vaste.
ABSTRACT
One of the fundamental prerequisites for the achievement of sustainable development is
broad public participation in decision-making. Furthermore, in the more specific context of
environment and development, we have seen arise the need for new forms of participation.
The effective achievement of objectives and policies and the effective functioning of the
mechanisms that governments have approved in all program areas will be based on the degree
of commitment and genuine involvement of all social groups. The Food and Agriculture
Organization of the United Nations (FAO) is aware of this issue and encourages its branches
in each country to adapt an improved strategy partnership with Civil Society Organizations
(CSOs) working in the rural development in general. This is to determine the effort required
and the actions to be implemented for such partnerships to be successful for both parties; that
means that compared to previous practices know the possibilities and make comparisons to
other international organizations. Openings in the types of collaborations and types of support
to CSOs come over research. Certainly, that the horizon of possibilities within the
optimization of partnerships is still very broad.
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
RESUME
ABSTRACT
SOMMAIRE
LISTE DES ILLUSTRATIONS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES GRAPHES
LISTE DES ABREVIATIONS UTILISEES POUR LES TRAITEMENTS DE DONNEES
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION
1 ETAT DE L’ART ET CADRE CONCEPTUEL
1.1 SOCIETE CIVILE
1.2 PARTENARIAT
1.3 THEORIE DES INSTITUTIONS ET THEORIE DES ORGANISATIONS
1.4 DEVELOPPEMENT RURAL
2 MATERIELS ET METHODES
2.1 MATERIELS
2.2 METHODES
2.3 LIMITES DE L’ETUDE
2.4 CHRONOGRAMME DE TRAVAIL
3 RESULTATS
3.1 CARACTÉRISTIQUES DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE EN
PARTENARIAT AVEC LA FAO
3.2 FACTEURS D’INTERET DES OSC DANS LE CADRE DE PARTENARIATS POUR LE
DEVELOPPEMENT RURAL
3.3 PERFORMANCE DES AUTRES ORGANISATIONS INTERNATIONALES DANS LE
CADRE DE PARTENARIATS AVEC LA SOCIETE CIVILE POUR LE DEVELOPPEMENT RURAL
A MADAGASCAR
4 DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
4.1 DISCUSSIONS
4.2 RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBGRAPHIE
ANNEXES
LISTE DES ANNEXES
TABLE DES MATIERES
iv
INTRODUCTION
La Société Civile (SC) est l’un des trois principaux acteurs du développement au sein
d’une société donnée (Annexe 1), les deux autres étant l’Etat et le secteur privé. Plus
spécifiquement, elle est l’ensemble des organisations volontaires, sans but lucratif,
indépendantes vis-à-vis de la société étatique et du secteur privé, œuvrant au sein et auprès
des populations pour leur autopromotion sur les plans socio-économique, civique et culturel.
Les Organisations de la Société Civile (OSC) rassemblent en leur sein plusieurs individus
venant de différents horizons, de tendances religieuses et politiques diverses, d’origines
sociales et ethniques différentes mais dont les objectifs communs consistent à œuvrer
ensemble pour le bien-être des populations d’une ou de plusieurs localités, d’une ou de
plusieurs régions, pour la sauvegarde et la promotion de l’intérêt collectif local ou national
(BERNARDI, 2008).
Sur le plan mondial, la reconnaissance progressive, depuis deux décennies, du rôle capital
joué par l’ensemble des organisations de la société civile dans la défense des intérêts
fondamentaux des populations, c’est-à-dire dans le combat mené pour la réduction de la
pauvreté, le développement humain durable et la bonne gouvernance, aborde une nouvelle
phase en ce début du troisième millénaire en raison de la situation d’aggravation de la
pauvreté dans les différents pays et continents. En effet, les instances et conférences
internationales (Conférence des Nations Unies en faveur des Pays les Moins Avancés en
2001, Financement du Développement en 2002, Union européenne Pays ACP à Bruxelles en
2001, Cotonou 2001, etc.) multiplient leurs recommandations et résolutions quant au rôle
irremplaçable et incontournable de la société civile dans la promotion du développement et de
la bonne gouvernance. Plus encore, ces instances encouragent la société civile et la réorientent
à assumer pleinement sa mission à multiples faces pour la sauvegarde et la promotion des
intérêts des populations en difficulté (lutte contre la pauvreté, respect des droits humains
fondamentaux…) et soulignent la nécessité de traduire pleinement en actes cette
reconnaissance de la société civile en tant que force décisive et incontournable en matière de
développement et de bonne gouvernance, par l’établissement d’un partenariat authentique
entre l’Etat et la société civile, ainsi qu’avec les autres acteurs, dans les différents domaines,
phases et niveaux du développement. Pour pouvoir assumer pleinement sa mission à
caractère multi disciplinaire (acteur, interface, force de proposition, alerte, lobbying,
plaidoyer, etc.), la société civile doit être forte, unie tout en étant plurielle, autonome, bien
organisée et performante et devenir un interlocuteur véritablement incontournable dans le
2
1
Madagascar est devenu membre de l’Organisation des Nations Unie pour l’alimentation et l’agriculture en
1961
3
Au constat de ces réalités contrastées que représentent le contexte global dans lequel la
stratégie de 2013 a été élaboré au niveau du Siège et le contexte national au niveau duquel la
stratégie doit être mise en œuvre, ce document se propose de réaliser une étude sur la
problématique générale suivante :
Quelle stratégie adopter pour optimiser les partenariats de la FAO avec les OSC œuvrant pour
le développement rural à Madagascar ?
Le travail se focalisera sur les questions de recherche suivantes :
- Quels sont les types de partenariat qui lient les organisations de la société civile et la
FAO à Madagascar ?
- Que recherchent les OSC œuvrant dans le développement rural dans le cadre des
partenariats avec des organisations internationales telles que la FAO ?
- Quelles sont les approches de partenariat utilisées par les autres institutions et
organisations internationales œuvrant dans le développement rural à Madagascar dans le
cadre de partenariats avec les OSC ?
Les études bibliographiques préalables ainsi que les entrevues informelles préliminaires
ont permis de dégager les hypothèses de travail suivantes :
- La majorité des types de partenariat entre la FAO et les OSC à Madagascar consistent en
des prestations de service de l’OSC pour le transfert de techniques agricoles dans le cadre
des projets de développement mis en œuvre au niveau du terrain ;
- Les OSC œuvrant dans le cadre du développement rural cherchent à mieux être impliquées
tout le long des processus de formulation, de réalisation et de suivi des projets financés par
les organisations internationales ;
- Les institutions et organismes œuvrant pour le développement rural proposent des
programmes de renforcement de capacité aux OSC pour affermir leurs partenariats avec
eux.
1.2 PARTENARIAT
D'après le dictionnaire Le Nouveau Petit Robert, le concept de partenariat vient du mot
anglais « partnership » qui signifie une « Association d'entreprises, d'institutions en vue de
mener une action commune ». Le Petit Larousse illustré en couleurs, quant à lui, définit le
concept de partenaire « partner » comme un « pays (qui) entretient avec un ou plusieurs
autres des relations politiques, économiques, etc. ». Selon la définition proposée par Guy
PELLETIER (1997), le partenariat est une « relation privilégiée basée sur un projet partagé
entre deux ou plusieurs organisations et se manifestant par l'échange formalisé de personnes,
d'informations ou de ressources ». Il ressort clairement de ces différentes définitions
6
recensées que le partenariat n'est pas une entreprise de domination d'une partie sur une autre,
mais une collaboration permettant aux deux parties ayant conclu un accord de pouvoir
atteindre des objectifs communs visés ou du moins une collaboration dans laquelle chacun des
partenaires trouve son compte même si les objectifs fixés ne sont pas toujours les mêmes.
C'est dans cette perspective qu’est comprise la définition donnée par SARE (1995) pour qui le
partenariat est une sorte de « collaboration entre les différents acteurs de développement ».
Ce type de partenariat permet de mieux se connaître, se comprendre et d'adopter une stratégie
commune face aux problèmes socio-économiques auxquels se confrontent les populations.
Ainsi, entendu, le partenariat favorise les échanges d'informations, d'expériences et de
méthodes d'intervention. Enfin, pour BERGER (1995), le partenariat signifie « l'expression
d'une coresponsabilité basée sur les convergences stratégiques qui conduisent (les
partenaires) à dépasser les relations d'aides et d'assistance. Le partenariat, poursuit-il,
devient à la fois participation aux risques et recherche d'alliances avec les acteurs capables
de produire des processus de développement ».
Ces définitions permettent de faire ressortir certaines caractéristiques essentielles du
partenariat : le partenariat s'inscrit dans une démarche d'un projet commun formalisé et
finalisé. Il se réalise dans un cadre spatio-temporel bien défini, c'est-à-dire qu'il a un début et
une fin et se déroule sur un territoire donné. Le partenariat repose sur des relations
privilégiées, non hiérarchiques, où les liaisons horizontales devraient être dominantes. Cela
voudrait dire que les partenaires sont égaux et libres. Le partenariat répond d'abord et avant
tout à une logique et aux besoins de l'action. En effet, on ne se met pas en relation partenariale
si les partenaires n'y trouvent pas chacun, dès le départ, une source d'intérêt. C'est donc un
processus évolutif où les attentes sont variables dans le temps et au fil des événements, et où,
en conséquence, les résultats nécessitent une évaluation continue.
2 MATERIELS ET METHODES
Trois étapes ont été envisagées dans le déroulement de l’étude : la phase préliminaire en
vue d’établir la démarche méthodologique, la phase de collecte des données et la phase de
traitement des éléments et informations recueillis.
La phase préliminaire a consisté en :
− La définition de l’objectif principal de l’étude et en la formulation de la question principale ;
− L’identification des enjeux et de la problématique ;
− La formulation des hypothèses ;
− L’identification des sources potentielles de données ;
− L’identification des principaux informateurs clés ;
− La planification des interviews.
La seconde étape qui est la phase de collecte de données s’est portée principalement sur les
enquêtes directes, par téléphone ou via e-mail, sur les rencontres avec les principaux acteurs,
sur les interviews et sur le traitement des données.
La troisième étape a été axée essentiellement sur l’exploitation des éléments de données
recueillis grâce à des outils informatiques et logiciels afin d’avoir les preuves scientifiques du
fondement de l’étude.
2.1 MATERIELS
C’est ainsi que la présente étude fournira des éléments essentiels à l’établissement de
cette stratégie adaptée au contexte de Madagascar.
pour les constructions graphiques. Il s’agit ici des outils les plus courants d’utilisation et
surtout les mieux adaptés relativement à la qualité des données disponibles obtenues dans le
cadre de l’étude.
2.2 METHODES
C’est ainsi que la collecte des données a été menée de plusieurs manières selon les typologies
des sources.
2
Analyse Factorielle Discriminante
3
Analyse des Composantes Multiples
12
Si cette première partie de l’étude confirme que les partenariats entre la FAO et les OSC sont
basés sur des services payants au bénéfice des populations sur terrain, alors l’hypothèse 1 sera
vérifiée suivant laquelle la majorité des partenariats entre la FAO et les organisations de la
société civile à Madagascar sont des prestations de service de transfert de techniques agricoles
dans le cadre des projets de développement mis en œuvre au niveau du terrain.
Puis ces variables ont été numérotées dans le questionnaire en vue de les uniformiser dans le
traitement des données et pour faciliter la compréhension des résultats lors de l’interprétation.
La codification des données est représentée dans le tableau 2.
du graphique, la projection de chaque point variable sur les axes permet d’identifier les
variables qui ont une plus forte corrélation avec les autres.
2.2.3.1 ECHANTILLONNAGE
Pour la formation de l’échantillon à interviewer, la méthode choisie est la méthode
d’échantillonnage aléatoire stratifié. La population (OSC intervenant dans le cadre du
développement rural à Madagascar) est divisée en strates suivant leur forme juridique. A
l’issue de l’obtention de ces strates, un échantillon aléatoire simple est sélectionné dans
chaque strate. La valeur de l’échantillon dépend de l’effectif de chaque strate suivant la
formule :
4
Analyse Factorielle des Correspondances
15
Environnement
12%
Education
Protection sociale
Genre
7% Développement économique
Santé
3% Eau et assainissement
Développement rural
29%
de la forme « non directif », c'est‐à‐dire permettant d’obtenir des réponses variables non
négligeables a été également établi afin de s’assurer de l’obtention de maximum
d’informations. Des interviews supplémentaires se sont imposées auprès de certaines
importantes organisations de la société civile en raison de leur influence particulière dans
l’ensemble de la société civile. Pour certains cas, l’interview s’est effectuée au téléphone, et
l’application « call recorder » a permis d’enregistrer la conversation. Les entretiens ont duré
entre 2 à 12 minutes en fonction de la volonté des enquêtés à répondre aux questions ou non,
ce qui donne entre 100 à 750 mots saisis par personne enquêtée. La principale question posée
a été : « Dans le cadre de partenariat avec les organisations internationales présentes et
intervenant à Madagascar, quelles seraient vos attentes ? ». Un dictaphone a servi à
enregistrer les conversations. La saisie des éléments audio a été réalisée sur Word.
Si les résultats de cette seconde partie de l’étude confirme le fait que l’aspect de participation
dans le cadre du cycle de projet constitue la principale attente des OSC, alors l’hypothèse 2
selon que les organisations de la société civile œuvrant dans le cadre du développement rural
cherchent à mieux être impliquées tout le long des processus de formulation, de réalisation et
de suivi des projets, sera vérifiée.
17
L’appréciation des résultats de collaboration obtenus et des appuis octroyés pour chacun des
organismes y compris la FAO s’est effectuée par scorification en attribuant 1 point par sous-
paramètre tel que présenté dans la liste suivante :
- Les appuis octroyés ont été représentés par l’ensemble :
A. Renforcement de capacité
B. Plaidoyer pour un environnement favorable aux OSC
C. Appui budgétaire ou octroi de subventions
D. Appui technique (mapping, projet des OSC, bases de données, …)
E. Appui à la création de forum, réseaux des OSC
F. Mise en relation avec d’autres partenaires potentiels (pays, organismes, ..)
- Les résultats obtenus des collaborations ont été constitués par l’ensemble :
I. Implication dans les cycles de projets
II. Participation aux réunions de réflexions stratégiques
III. Communication des OSC sur les partenariats avec les organisations
internationales
IV. Echange d’informations
V. Prestation de service sur terrain / réalisation de projet
VI. Sensibilisation des populations bénéficiaires des projets (intermédiation, …)
S’il s’avère que la majorité des organisations internationales se regroupent d’octroi d’appuis
élevé et que le total de score obtenu pour le sous-paramètre renforcement de capacité est élevé
pour l’ensemble de ces organisations, alors l’hypothèse 3 selon lequel les institutions et
organismes œuvrant pour le développement rural proposent des programmes de renforcement
de capacité aux organisations de la société civile pour affermir leurs partenariats avec eux,
sera confirmée.
Mois M J J A S O N D
Semaines 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4
Tri des documents utiles
Draft du protocole de
recherche
Création du répertoire
des partenaires
Création du répertoire
des partenaires potentiels
Recherche et
consolidation des
données de la FAO sur
les partenariats avec la
société civile sur 2
années
Organisation des données
Etablissement des
questionnaires
Demande de rendez-vous
auprès des personnes
ressources
Envoi des questionnaires
suivi d’appel pour accusé
de réception
Rencontre et interview
des personnes ressources
Saisie des interviews
Traitement et analyse des
données
Rédaction du document
de Mémoire
Préparation de la
soutenance
Correction pour le
document final
Source : Auteur, 2014
22
3 RESULTATS
Cette partie du document présente, décrit et donne les interprétations des résultats
obtenus des traitements de données. L’ensemble des données recueillies et utilisées dans le
cadre des résultats sont compilées en annexe.
3.1.1 IMPORTANCE DES RELATIONS ENTRETENUES AVEC LA FAO PAR TYPE D’OSC
D’après le graphe 2, les ONG sont les plus nombreuses à passer des contrats avec la
FAO, suivies des Associations qui œuvrent pour le développement et les organisations
confessionnelles. Le caractère commun entre ces 3 sortes d’OSC est le fait que le principal
objet de partenariat avec la FAO consiste en des prestations sur le terrain à destination des
bénéficiaires des projets et programmes de développement.
ONG : ONG
ASSDEV : Associations de développement
OCB : Organisations communautaires de base,
OP : Organisations paysannes
CORPRO : Corporations professionnelles
MVM : Mouvements
INST : Sociétés savantes, académies, instituts...
ORGCONF : Organisations confessionnelles
AUTRES : Autres
Graphe 2 : Fréquence de partenariat avec chaque forme juridique d’OSC
Source : Auteur, 2014
23
FJ : Forme Juridique
DC : Domaine de Collaboration
CT : Contractualisation du partenariat
MT : Contrepartie de la collaboration
Graphe 3 : Typologie des OSC en partenariat avec la FAO
Source : Auteur, 2014
- Les institutions de recherches et les organisations régies sous d’autres formes de statut
juridique entretiennent des partenariats dans le cadre d’activités normatives ou
d’utilisation de ressources de manière conjointe dans les situations d’urgence quand
surviennent les catastrophes naturelles. Ces partenariats se font sous forme de
Memorandum of understanding (MoU) ou protocole d’accord de type 3.
- Les associations se tournent plus dans les activités de sensibilisation et de communication
surtout au niveau des bénéficiaires sur terrain au moyen de LoA d’une contrepartie de
types 4 et 5.
La proximité des mots par rapport à l’origine du graphe démontre leur importance dans le
discours. Ainsi, les OSC sont solidaires (nous) entre eux (plateforme) et tiennent à marquer
leur présence en tant qu’acteurs dans le cadre du développement du pays. Dans le cadre de
leurs partenariats avec les bailleurs, les OSC veulent avoir des rôles bien définis et souhaitent
que ces partenariats soient entamés par des documents tels que des chartes de coopération.
Le graphe 5 montre une position similaire de la FAO à d’autres organisations telles que
le PAM, l’UNESCO, l’UNFPA caractérisés par la limitation de leur partenariat avec les OSC
à la mise en œuvre pour la réussite des projets de développement sur terrain. Les
27
organisations comme l’UE, la Banque Mondiale s’impliquent plus dans les appuis aux OSC et
obtiennent de meilleures contributions de leur part telles que des informations etc.
Graphe 6 : Corrélation entre les appuis octroyés et les résultats obtenus des
collaborations
Source : Auteur, 2014
28
4 DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
4.1 DISCUSSIONS
Cette stratégie adoptée au niveau du Siège de la FAO représente les résultats d’études
menées au niveau international et il apparaît que de nouvelles activités sont proposées pour
mieux affermir les relations avec les OSC. Au niveau pays, les résultats ont montré que la
plupart des OSC travaillant avec la FAO sont des ONG spécialisés (techniques) qui
collaborent pour la réalisation d’une ligne d’activité dans le cadre d’un projet donné, sous
forme de prestation de services. La première hypothèse de travail est vérifiée.
- elles ont aussi des rôles de régulateurs socioculturels. Ainsi, elles participent souvent
au règlement de différends sociaux et à la recherche de la paix dans des conflits ou
d’assistance en cas de catastrophes naturelles ;
- des sentinelles pour le contrôle citoyen de l’action publique, jouant un rôle de veille
sur la gestion des affaires publiques.
Les OSC ont acquis une utilité sociale certaine qui en fait des acteurs incontournables
des processus socio-économiques. Ainsi, elles ont droit de prendre part à la conduite des
affaires publiques à tous les niveaux, sans discrimination (PNDL, 2011).
a. FORCES
Une société civile diversifiée et présente
Les OSC depuis près de 20 ans jouent un rôle déterminant dans la vie du pays, en particulier
dans le retour et l’ancrage du système démocratique national. Ceci a contribué à la
reconnaissance du rôle des OSC et à leur croissance exponentielle. Des OSC sont aujourd’hui
présentes sur l’ensemble du territoire national et dans toutes les couches de la population
(CVETEK, 2009).
b. FAIBLESSES
Un déficit d’identité et de clarification des domaines de compétences des OSC
Les OSC manquent de clarté sur leur nature et leur domaine de compétence. Elles ont
tendance à multiplier les champs d’intervention et à adapter leur nature juridique en fonction
des opportunités plus que sur la base de leur projet institutionnel (PARENTEAU, 2004).
c. OPPORTUNITES
Les évolutions des contextes nationaux et internationaux sont autant de potentialités qui
s’expriment à différents niveaux :
d. MENACES
La reconnaissance de la légitimité des actions des OSC
Les activités de la société civile doivent nécessairement contrecarrer les agissements de
certains segments de la sphère politique ou économique qui violent leur mission fondamentale
consistant à veiller au respect de l’Homme et à pourvoir équitablement aux véritables besoins
humains. Compte tenu du rôle légitime de la société civile qui est la conscientisation de la
société pour un développement durable par le biais de la lutte contre la pauvreté et de la
promotion des droits fondamentaux, et compte tenu des enquêtes menées, il est constaté que
les organisations de la société civile dans leur renforcement structurel faillent à leur mission
(ZUFFEREY, 2011).
de certains membres de certains organismes s’écarte de ce qui doit justifier la société civile ;
leur motivation devient la recherche de profit. Mais tous ne sont pas dans ce lot même si leurs
activités nécessitent énormément de budget. Néanmoins, le problème qui persiste est la
dépendance vis-à-vis des bailleurs. Cependant, confronté à un pays marqué et affaibli par des
crises cycliques, l’extérieur se repositionne sur l’engagement même de la société civile
(TORDJMAN, 2012).
Cette dépendance économique vis‐à‐vis des financiers fait peser le doute sur la crédibilité des
organisations de la société civile dans la mesure où leur capacité d’actions dépend de
l’assiduité du financement des bailleurs. Etant donné l’instabilité politique à Madagascar, les
bailleurs étrangers deviennent de plus en plus réticents à intervenir dans cette voie, d’où
l’affaiblissement des acteurs de la société civile faisant entrave à la société civile elle‐même
(PNUD et al. 2011). Suivant ces rôles conférés aux OSC, les partenariats avec eux doivent
aller bien au-delà de la prestation de services. Suivant les attentes identifiées dans le cadre des
résultats obtenus, les organisations de la société civile œuvrant dans le cadre du
développement rural tiennent à ce que leur rôle et leur place soient considérés dans le cadre de
charte de coopération avec les bailleurs. La seconde hypothèse n’est pas vérifiée.
enquête : ainsi les populations bien informées n’hésiteront plus à demander des comptes
aux pouvoirs publics ;
• Que les donateurs puissent disposer des preuves que leurs aides aient été réellement utilisés
pour la réalisation d’actions de développement. Il est impératif de prendre toutes les
dispositions pour l’atteinte des objectifs fixés.
Une illustration de cette position du bailleur : une ONG affirme ne pouvoir s’impliquer dans
l’élaboration des politiques s’ils ne disposent pas de cadres de haut niveau et compétent pour
défendre leurs intérêts dans l’élaboration de ces politiques. Les bailleurs se doivent
d’accompagner les OSC dans cette nouvelle action à travers le recrutement de nouvelles
compétences et le renforcement des capacités de son personnel. Ces propos, bien que reflétant
d’une manière globale l’opinion de nombreux responsables des OSC, sont toutefois à nuancer
car tous les bailleurs n’ont pas adopté la même démarche pour le financement des OSC,
certains bailleurs ont adopté des dispositions adéquates permettant d’accompagner les OSC
dans le cadre d’une stratégie cohérente d’influence des politiques.
Sans remettre en cause les propos des responsables publics, il faut se rendre à l’évidence de
par leur pratique :
- que les bailleurs ont leurs exigences avant d’accorder leur financement à un projet donné ;
- que le recrutement des cadres « familiers » avec les pratiques d’un bailleur n’est pas
fortuit ;
- que l’acceptation de l’implantation d’un bailleur dans certaines localités parle d’elle-
même.
Toutefois, les débats s’ouvrent et continuent sur l’influence des bailleurs de fonds dans le
financement du développement.
39
4.2 RECOMMANDATIONS
Les cadres de programmation par pays seront le principal instrument utilisé pour
mettre en œuvre la stratégie, assurer la liaison avec les représentants de la FAO au niveau
national et les bureaux régionaux, et aider les pays à identifier les partenaires potentiels parmi
les organisations locales (FAO, 2013). Une bonne connaissance des normes de la part des
OSC pourtant pourrait renforcer leur capacité en vue de revendiquer un statut digne de leur
mission d’intérêt général. Le fait que certaines OSC ne maîtrisent pas assez leur cadre
juridique peut mettre en doute leur crédibilité car faisant partie de la société civile, elles se
doivent d’être au courant de leurs propres droits et obligations en vue de mieux défendre leur
promotion du bien-être social (PNUD et al. 2011).
40
Selon l’expérience (LAVERGNE, 2008) une société civile solide est partie intégrante du
développement démocratique, économique et social. Cette réalité est clairement établie par les
garanties de liberté de pensée, de croyance, d’opinion, d’expression, d’organisation et
d’association. Tous ces droits sont essentiels au succès d’une société démocratique où les
gens doivent être libres de discuter de la politique sociale, critiquer les gouvernements et
proposer leurs propres solutions aux problèmes. Cela est d’autant plus vrai avec la présence
des OSC dans pratiquement toutes les communautés, offrant ainsi des services en
complémentarité de ceux offerts par le gouvernement ou le secteur privé et représentant les
efforts des gens pour s’organiser et élever leur voix collectivement sur des enjeux
d’importance. Ainsi, alors que les OSC sont reconnues pour contribuer substantiellement à
l’éradication de la pauvreté et au développement durable, leur renforcement peut aussi être vu
comme un objectif de développement en lui-même.
savoir par la pratique et assureront des résultats de développement. Ces résultats seront entre
autres le renforcement de la société civile et des OSC, ce qui pourrait être considéré comme le
premier objectif d’une initiative. L’intégration du développement des capacités est fortement
ciblée dans les politiques actuelles relativement aux partenariats avec la société civile
(SAXBY, 2003). Cette perspective de développement des capacités suppose que des résultats
à long terme durables dépendent de l’existence d’une structure institutionnelle solide.
Le renforcement de la société civile dans cette optique se traduira dans la pratique par le
renforcement individuel des OSC, quoique lorsque envisagé dans une perspective globale de
la société civile comme l’un des trois piliers du développement, l’impact général escompté
demeure sur la société civile en entier (CONSOLO, 2013).
- La mise en vigueur, la réforme ou l’adoption des politiques précises relativement aux OSC
(ex.: les lois sur les OSC/ONG, les règlements relatifs à l’impôt,…) ;
- L’élaboration de moyens formels pour faciliter le dialogue entre les OSC et le
gouvernement, entre les OSC et les représentants élus et entre les OSC, les donateurs et les
institutions multilatérales qui représentent les gouvernements ;
- Les campagnes de sensibilisation sur la contribution des OSC à la société et sur leur mérite
- L’élaboration de politiques incitatives de levée de fonds pour encourager le financement
local, comme les banques et les entreprises du secteur privé.
sensibiliser les acteurs clés et les institutions comme le Parlement ; favoriser l’accès
des informations et des résultats d’analyse au grand public), interpellation (accroître la
sensibilisation : impacts sociaux, économiques, politiques), mobilisation (accroître
l’engagement des parties prenantes : éthique, intégrité, efficacité ; partager les
informations) ;
- contribution à l’élaboration de stratégies ;
- communication intensive et diffusion large des informations ;
- coordination.
Au-delà de la coopération avec les autorités nationales et locales, les interventions des PTF
doivent également reposer sur une forte participation de la société civile, dont le maillage, tant
au niveau national qu’à la base, en fait un acteur essentiel du développement économique et
social et du renforcement de la gouvernance. L’intervention des PTF […] doit donc aussi
contribuer au renforcement des capacités d’analyse, de mobilisation et d’action de la société
civile afin qu’elle puisse jouer pleinement son rôle de contrôle citoyen (CNSC et al. 2013).
précisant par des cibles et indicateurs adaptés aux capacités institutionnelles. Le suivi de
l’agenda devrait, comme sa formulation, être effectué à deux niveaux, celui de la FAO et celui
du pays, en veillant à l’association des sociétés civiles locales et des populations les plus
vulnérables, ce qui permettrait de combiner une pression par les pairs et l’exigence de
responsabilité locale (PIROTTE, 2014).
Une revue périodique permettrait d’évaluer régulièrement les avancées, d’actualiser si
besoin l’agenda et de maintenir la mobilisation des acteurs. Ceci visant l’association de la société
civile au processus décisionnel et au suivi des politiques publiques, avec une attention
particulière au plus démunis. Une meilleure implication de la société civile dans le cadre de
réunions régulières et dans des plateformes thématiques jouerait un rôle majeur pour mobiliser
les acteurs du développement et relancer l’action des bailleurs, et permettra d’évaluer les progrès
réalisés, et contribuera à sensibiliser et à mobiliser l’opinion publique. Cela offre aux sociétés
civiles du pays un cadre de référence pour le suivi des politiques. En bref, l’objectif de tout
programme de développement, incluant ceux en partenariats avec les OSC consiste en la
réalisation de résultats de développement.
4.2.3.3 REDEVABILITE
Les OSC doivent composer avec une véritable toile de responsabilités notamment envers
leurs donateurs, la société (leurs membres ou leurs donateurs plus particulièrement), leur conseil
d’administration, leurs pairs et envers tous les individus et organisations avec qui elles travaillent
ou représentent et qui constituent leurs principaux participants. Cela signifie les communautés et
les individus qui seront ultimement les bénéficiaires de l’aide.
Les modèles de gestion axée sur les résultats s’avèrent plus efficaces lorsqu’ils sont utilisés
de manière à promouvoir la responsabilisation envers les principaux participants des OSC et
lorsqu’ils prennent en considération la nature complexe et non linéaire du développement. La
gestion axée sur les résultats est également plus efficace lorsqu’elle est accomplie de façon à
reconnaître le développement en tant que processus et lorsqu’elle encourage l’apprentissage de
sorte que les acquis sont appliqués dans la prise de décision et les programmes sont envisagés de
manière itérative.
Pour un donateur, il s’avère également important de suivre et de collecter les résultats de
ses partenaires des OSC et aussi de ses propres efforts pour renforcer la société civile de façon à
montrer qu’ensemble cela permet d’arriver à des résultats qui ont de la valeur et un effet réel.
46
CONCLUSION
La réussite repose sur la solidité des partenariats. S’engager aux côtés des OSC est
devenu une démarche fondamentale que la FAO initie depuis ces dernières années. Cette
étude marque une étape de ce processus au niveau de Madagascar. Des changements
significatifs dans la manière d’entretenir les partenariats avec les OSC vont être apportés à la
stratégie. Il y donc eu lieu de remise en question importantes relatives à ce type de partenariat
dans le cadre du contexte local. Le but de l’étude était d’apporter les améliorations nécessaires
pour relever le niveau de qualité des partenariats de la FAO avec les OSC œuvrant dans le
développement rural à Madagascar. La référence à plusieurs documents (dont plusieurs ont
inspiré la réflexion dans le cadre de l’étude même si elles n’ont pas été citées dans le texte),
ainsi que les rencontres et discussions menées auprès de quelques représentants des OSC, et
des autres organisations internationales intervenant dans le développement rural ont permis
d’identifier et de vérifier des hypothèses sur les éléments indispensables à une meilleure
stratégie de partenariat.
Confrontée à l’épreuve des faits, la recherche a confirmé la première hypothèse, a infirmé la
seconde et a partiellement vérifié la troisième tout en y apportant des éléments nouveaux. En
effet, la majorité des partenariats entre la FAO et les organisations de la société civile à
Madagascar sont des prestations de service de transfert de techniques agricoles dans le cadre
des projets de développement mis en œuvre au niveau du terrain, les organisations de la
société civile œuvrant dans le cadre du développement rural veulent que leur rôles soient
compris et mentionnés dans les chartes de coopérations qui matérialiseraient leur partenariat,
et les institutions et organismes œuvrant pour le développement rural ne proposent pas que
des programmes de renforcement de capacité aux organisations de la société civile pour
renforcer leurs partenariats avec eux mais les appuient sur d’autres aspects tels que leur
fonctionnement, leur gestion, leur expansion et leur développement proprement dit ; ceci pour
renforcer progressivement leur capacité, leur légitimité et leur indépendance.
Tout au long de cette étude, nous avons essayé d’observer du recul et de présenter les choses
de manière « objective ». Cela n’a pas toujours été possible compte tenu de notre profession
d’acteur de développement. Des biais ont certainement été involontairement introduits et nous
espérons que d’autres études viendront corriger ces imperfections et étendre les recherches sur
des OSC présentes au niveau des autres Régions du pays.
47
BIBLIOGRAPHIE
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http://www.theses.fr/2012IEPP0013, visité le 11/08/2014.
-1-
ANNEXES
III. LA MISSION DE LA SC
La société civile existe et œuvre en tant que pilier du système de bonne gouvernance
(démocratie participative, Etat de droit, décentralisation, transparence, intégrité…) car il n’y a
pas de Bonne Gouvernance sans une Société Civile forte, structurée et organisée, étroitement
liée aux populations des différentes régions, notamment aux plus pauvres, et en tant que force
-4-
de proposition, d’alerte, d’interface entre les populations et les décideurs aux différents
niveaux et dans les différents domaines pour l’existence effective d’une synergie et d’une
coordination harmonisée entre les différents acteurs en vue du développement durable du pays
Principes mutuels
a) Un partenariat est une association volontaire d’acteurs partageant un intérêt commun. Il est
fondé sur le respect mutuel et sur la reconnaissance des capacités de chacune des
organisations impliquées, tient compte de leur avantage comparatif et de leurs connaissances
respectives et ne compromet pas les points de vue, les opinions et la nature de l’un
quelconque des partenaires.
b) Le respect des principes des Nations Unies, des droits de l’homme, de la dignité humaine,
de l’égalité des sexes et, en particulier, de la réalisation progressive du droit à une
alimentation adéquate dans le cadre de la sécurité alimentaire nationale.
Les données suivantes ont été directement codées car certaines informations n’ont pas
été autorisées à être communiquées, alors qu’elles étaient nécessaires à l’étude. Il s’agit des
partenariats avec des OSC contractés sur la période 2012-2013. Il est à noter que certains
partenariats et certains organismes ne sont pas sur cette liste car n’ont pas été partagés à notre
niveau.
Organisations
I II III IV V VI A B C D E F Axe X Axe Y TOTAL
internationales
BAD 1 1 0 1 0 1 0 0 0 1 0 0 1 4 5
UE 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 5 6 11
PNUD 1 1 1 1 1 1 1 0 1 1 1 0 4 6 10
UNESCO 1 1 0 1 1 0 1 0 0 0 0 0 1 4 5
UNFPA 1 1 0 1 1 1 1 0 0 0 1 0 2 5 7
Banque
Mondiale 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 1 1 5 6 11
ACP 0 1 1 0 0 0 1 1 0 0 1 1 4 2 6
USAID 1 1 0 1 1 1 1 0 1 0 0 0 2 5 7
GIZ 1 1 0 1 1 0 1 1 0 0 0 0 2 4 6
AFD 0 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 1 5 6
Helvetas 0 1 1 1 0 1 1 0 0 1 0 0 2 4 6
FIDA 0 1 1 1 1 1 1 0 0 1 0 0 2 5 7
JICA 1 1 0 1 1 1 1 0 0 1 0 0 2 5 7
ONUDI 0 1 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0 1 2 3
PAM 1 1 0 0 1 1 1 0 0 0 0 0 1 4 5
FAO 1 1 0 0 1 1 1 0 0 0 0 0 1 4 5
Source : SMB-DR, 2014
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