U.E. 4.2 S3 Soins Relationnels PIAZZI MANNINO SABRINA
U.E. 4.2 S3 Soins Relationnels PIAZZI MANNINO SABRINA
U.E. 4.2 S3 Soins Relationnels PIAZZI MANNINO SABRINA
Présenté par :
Introduction Page 1
Conclusion Page 9
Bibliographie Page 10
Introduction
Le soin, la relation, la relation de soin, la relation de confiance….tant de mots qui font
écho et qui nous paraissent évident voir facile à « appliquer ». Mais entre la théorie et la
pratique, qu’en est-il vraiment sur le terrain ? comment établir une relation de confiance
ou tout simplement, une relation, quand l’autre n’en veut pas ou du moins semble au
première abord ne pas en vouloir ? La situation à laquelle j’ai été confronté m’a mise en
difficulté dès mon premier stage et m’a posé nombres de questions. C’est pourquoi j’ai
décidé de l’analyser pour prendre du recul sur ce qui s’est passé dans un premier temps
mais aussi pour pouvoir améliorer ma posture professionnelle à l’avenir.
I) Présentation du contexte
1.1 Présentation de la structure
J’ai effectué mon premier stage de première année (Semestre 1) dans un EHPAD privé
(USLD) de 80 résidents situé à 20 minutes au sud d’Aix en Provence.
Dans cet EPHAD on y retrouve notamment des unités spécifiques comme une unité
Alzheimer composé de 11 chambres (Cantou) et un PASA (pôles d'activités et de soins
adaptés) qui a pour but d’accueillir durant la journée les résidents de l’EHPAD atteints
de la maladie d’Alzheimer ou apparentée souffrant de troubles modérés du
comportement. Des activités sociales et thérapeutiques y sont proposées dans un
environnement spécialement aménagé pour être rassurant et apaisant.
Lors des échanges de groupes j’ai fait le choix de recentrer mon questionnement sur une
problématique unique qui est :
C’est pourquoi j’ai voulu revenir sur certains points de cette situation en m’appuyant de
concept ci-dessous :
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de façon plus sereine ? Comment établir cette fameuse relation de confiance en aussi peu
de temps ?
Je n’avais pas d’autres choix à ce moment-là que de me montrer authentique avec elle
pour qu’elle puisse voir en toute neutralité qui j’étais car après tout la relation soignant-
soigné vise avant tout le bien-être et la santé tant physique que moral.
L’analyse de cette situation m’a poussé à aller plus loin dans mes recherches afin de
mieux connaitre la place de nos ainés dans différentes cultures. En effet la culture
influence considérablement notre manière de penser et d’interagir entre génération.
Au détour de recherche je me suis aperçu que plus le pays était industrialisé moins l’image
de la personne âgée était positive. En effet dans nos pays occidentaux, personnes âgées
rime avec maladie, dégénérescence, laideur du corps, déclin….ce qui est clairement en
opposition avec l’image que veut véhiculer la société de la beauté et la jeunesse à tout
prix ainsi que de la performance. La personne âgée nous renvoie alors une chose
inéluctable : la vieillesse et la mort qui nous attend.
En résumé, dans nos pays occidentaux « Pour qu'elles constituent une véritable force
dynamique dans la société, les personnes âgées doivent, en outre, pouvoir bénéficier
d'une formation continue, y compris aux nouvelles technologies, et des opportunités
d'emploi sur le marché du travail. A cet égard, l'accent a également été mis sur le fait
qu'une vieillesse réussie dépend des choix faits dans la jeunesse. Pendant toute sa vie,
l'individu doit veiller à préserver sa santé physique et mentale, conserver ses biens
familiaux et sociaux, prendre soin d'épargner et actualiser ses compétences
professionnelles si nécessaire, afin d'assurer son bien-être jusqu'à la vieillesse ».
Tant disque dans les pays non industrialisés, le rapport avec la vieillesse est au plus juste,
il est respecté. En Afrique et en Asie par exemple où les « vieux » sont considérés comme
des sages bienveillants, où leur mort est vécu comme une perte inestimable. Il n’est alors
pas question de biens à léguer mais plutôt de savoir et de sagesse transmise.
On peut par ailleurs constatés un nombre moindre de personnes âgées noir en EHPAD
que de blancs. Les enfants préférant souvent prendre soin eux-mêmes de leurs parents,
mettre une personne âgée en institut est perçu pour eux comme une démission de la
famille ou de la société.
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Conclusion
Pour conclure, ce travail m’a permis de comprendre une situation qui me semblait
complexe et qui sur le moment m’échappait. Il m’a permis aussi de comprendre à l’aide
de concept ce qui a été mis en jeu à ce moment-là et de pouvoir analyser la situation de
façon plus détaché, sous un œil plus professionnel et de prendre du recul quant à celle-ci.
Les échanges lors des groupes de paroles m’ont permis d’étoffer mon sujet et d’y voir
pour certains aspects, des éléments de façons plus clairs et d’avoir aussi le ressenti des
autres étudiants sur ce qui m’a posé problème.
D’innombrables facteurs à mon sens sont à prendre en considération en ce qui concerne
la notion de relationnelle, il s’agit avant tout de respect de la personne, de son intégrité,
de conserver ce qu’elle est avec ses croyances et ses valeurs profondes. En effet se mettre
à la place de cette personne qui a eu une vie, une histoire, une jeunesse et dont le temps
est passé certes mais y a laissé des marques plus ou moins profondes quels soient physique
ou psychologique. Ces hommes et ces femmes qui ont perdus parfois leur mari/ femmes,
parfois même des enfants, qui étaient autrefois à notre place, beau, avec une totale
jouissance de leur corps et de leurs vies et qui se retrouvent dans un corps qu’ils ne
reconnaissent plus et qu’ils subissent pour certains. En tant que futur soignante je voudrais
avoir toujours à l’esprit ce devoir et cette situation enrichissante qui donne tout son sens
à la phrase suivante d’un de nos formateurs de l’IFSI : « il faut prendre toujours en compte
le patient dans sa fonction holistique si vous voulez devenir un bon soignant »
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Bibliographie
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