TP de DH
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O. INTRODUCTION
L' espace Grand Kasaï a été le théâtre des conflits armés Kamuina
Nsapu de 2016 à 2019.
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2. Élargissement de la Rébellion
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De plus, lors de leur arrivée dans une région, ils y proscrivent l'école
et le travail, même celui de la terre, brûlent les édifices religieux,
réquisitionnent la nourriture et réquisitionnent les enfants pour en
faire des soldats. Ils se créent des « tribunaux » expéditifs où les
condamnés sont aussitôt exécutés. Aussi, l'arrivée de ces groupes
amène souvent la fuite des habitants dans la forêt, certaines
personnes restant cachées pendant plusieurs mois. Même le départ
des miliciens est vécu comme un traumatisme, car l'arrivée de
l'armée est parfois suivie de représailles contre la population civile.
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Dans la nuit du 14 au 15 mars 2017, les FARDC ont lancé une attaque
planifiée sur les trois biota (foyer initiatique où brûle un feu sacré) de
Nzanga où dormaient des centaines ( environ 200 par tshiota )de
miliciens Kamuina Nsapu, en majorité des enfants. Elles ont ouvert le
feu et fait usage de lance-roquettes contre les miliciens pendant leur
sommeil. Les militaires ont ensuite achevé des enfants blessés,
parfois à l'arme blanche.
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Ils ont entassé la plupart des cadavres dans des camions avant de les
emporter, rendant le nombre de victimes difficile à déterminer. Des
témoins estiment qu'entre 40-100 miliciens auraient perdu la vie
dans l'un des trois biota.
Des corps ont été enterrés par les habitants dans des fosses
communes et d'autres ont été transportés dans des camions par les
FARDC pour être enterrés dans des fosses communes vers l'Académie
militaire. Un témoin a identifié 51 personnes qui auraient été tuées,
un autre a participé au ramassage des corps dans le quartier Nganza-
Nord a comptabilisé au moins 50 personnes tuées de tous âges, y
compris des bébés et des femmes enceintes. La MONUSCO a
également documenté le cas du viol d'une fille de 12 ans.
Ces attaques ont été inhumaines du fait que les principes du droit
international humanitaire n'étaient pas respectés. Notamment le
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le droit de savoir ,
le droit à la justice,
le droit à la réparation et
Sur les 200 cas, M. Kambala indique que 17 incidents jugés graves ont
été classés pour être pris en charge par la justice.
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rapport des experts internationaux cite parmi les auteurs, les FARDC,
la milice Kamuina Nsapu et la milice Bana Mura.
V. CONCLUSION
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