Poly
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Poly
Les premières : ces états, dépressives’’ sont attribuées à l’action des esprits
maléfiques.
Hippocrate (l’antiquité) : disfonctionnement du cerveau, déséquilibre.
Excès de bile noire entraine déséquilibre des humeurs et après déséquilibre du
cerveau
Hippocrate s’inspire de la théorie de Pythagore et Empédocle : la théorie des
humeurs, qui restera un des principales modèles etiologiques
Ishaq Ibn Imran : mélancholie – un sentiment de découragement dans l’âme à
cause d’une chose que la personne croit réel alors qu’elle ne l’est pas
L’église propose un nouveau terme : acédie pour expliquer les troubles,
l’attention portée sur l’apathie et caractérisée comme de la paresse , avec la
nature de ,,pêché’’
La psychiatrie de Morel
Morel propose de sortir du principe de classification des troubles
basées sur la description des signes et se recentrer sur l’étiologie
comme principe de base. Il propose de fonder les classifications sur
une base théorique
Morel fonde sa théorie sur la théorie de l’évolution de Lamarck
La théorie de la dégénérescence
Les déviations maladies sont provoquées par les mauvaises
conditions/hygiènes de vie.
Sont transmis et progressive au fils des générations
Trois éléments créant un état d’aliénation :
- La prédisposition
- La cause déterminant (activant la prédisposition)
- La succession et la transformation des phénomènes pathologiques
Six catégories étiologiques :
- La folie héréditaire
- La folie par intoxication
- La folie liée a des transformations provoquées par d’autres maladies
- La folie idiopathique
- La folie sympathique
- La démence
Opposition de Delassiauve
Delassiauve critique Morel car pour lui il s’agit d’un biais d’observation et de généralisation
Morel ( démarche
Delassiauve (démarche prospective)
rétrospective)
Travaille avec des enfants
Travaille avec des personnes
(pédopsychiatre)
âgées.
Son travail lui permet de voir qu’il
: toutes les personnes âgées
existe plein de trajectoires et facteurs
avec des troubles mentaux que
possibles
voyait Morel avait eu une
dégénérescence, mais cela ne
représente pas toutes les
trajectoires possibles
Buchez défend Morel : il n’est pas suffisant de classifier les troubles mentaux en se
fondant sur leurs signes et leurs symptômes. Il fallait une vraie base théorique,
l’étiologie
Une autre difficulté de l’époque : certains considéraient déjà que des troubles
peuvent coexister et se succéder chez un même individu. Ils employaient des
termes contradictoires comme : mélancolies maniaques, la folie circulaire (ce
problème existe toujours)
Les critères de la SMP
Jules Falret propose qu’il faut utiliser des critères de classification d’autres
disciplines scientifiques
SMP propose 3 critères pour définir un trouble
1. Un trouble doit avoir une identité globale similaire
2. Organiser une hiérarchie
3. Evolution identique
SMP propose 8 critères pour classifier un trouble
1. Cause (étimologie)
2. Substrat (une localisation potentiellement anatomique)
3. Prise en charge (est-ce qu’on peut le soigner)
4. Actualité (est-ce que le trouble s’observe ailleurs dans le monde)
5. Phénoménologie (est-ce qu’il y a des aspects délirants)
6. Naturel (est-ce que ce sont des choses qu’on retrouve naturellement chez l’Homme et
qui s’exagèrent)
7. Psychologie (facultés mentales atteintes)
8. Evolution/prédictibilité (est-ce qu’il y a un cours évolutif connu ; est-ce qu’on peut
prédire ce cours évolutif)
Apparente simplicité
Kendell et Jeblensky : distingue différentes conditions nécessaires pour identifier une
maladie, qui mettent en avant le rôle du contexte
Qqch devient une maladie lorsque :
- La société lui en donne l’étiquette
- Elle empêche d’atteindre une idéal social ou santé parfaite
- Elle dévie statistiquement de la loi normale
Kendell et Jeblensky : souligne le problème de classification en psychiatrie à cause de
l’absence d’un objet directement observable. A cause de cela la psychiatrie a élaboré
ses classifications sur la base de groupements de syndromes observables
o Mais ces groupements syndromiques varient selon comment ils sont recueillis et
interprétées.
o Selon eux la psychiatrie est en position que la médecin était il y a 200 ans
Kraepelin
En 1883 la parution de son traité de psychiatrie permet distinguer 2 types de troubles :
1. Les psychoses maniaco-dépressives
2. Les demences-precoces
Il s’oppose aux classifications fondées sur les théories
Il propose que la seule manière de faire une classification est d’observer
rigoureusement les troubles au cours du temps et leur évolution.
o les classifications néo-kraepeliennes (ce sont des classifications qui portent sur
l’observation et l’évolution des troubles, pas sur des théories pour les
expliquer).
Origines de DSM
Diagnostical and statistical manuel
Pourquoi S?
John Hopkins critique kraepelin : classification fondée sur des symptomes n’est
pas satisfaisante car les symptomes se chevauchent
Paton : la seule manière rationnelle d’établir une classification est d’envisager
tous les faits envisagables qui pouvaient fonder l’existence d’un trouble
Wines : un rapport sur les « classes des défaillants, des dépendants et des délinquants
» 1888
Lors de la dixième recensement de la population américaine Wines s s’est retrouvé
perdu pour la difficulté à l’époque à établir une classification
Il avait besoin de classification car il se situait dans une logique d’aide de la
décision politique concernant l’organisation des soins et de leurs prises en
charges.
Après des consultations avec des aliénistes il propose 7 catégories de troubles
1. la manie
2. la mélancolie
3. la monomania
4. la folie paralytique
5. la démence
6. la dipsomanie (l'alcoolisme chronique)
7. L’épilepsie
pourquoi ? –
1. besoin politique
2. tout cela lui a permis de faire des hypothèses quant aux relations entre
les troubles mentaux et différents variables
le S vient des statistiques utilisées lors de l’origine du système de classification
Le recensement de 1910 et l’analyse de Hills preuve cette phénomène :
Théorie sur les troubles mentaux élevés chez les immigrées et le facteur de l’âge
L’organisation de la profession
Le bureau de recensement demande à L’AMPA de créer une classification générale
(besoin politique)
American Medico-Psychological association (ENSUITE L’APA) crée une comité de
nomenclatures
1918 première classification : statistical manual for the use of institutions for the
insane
22 catégories de troubles dont 20 avec une étiologie biologique, les deux restantes :
les psychoses non diagnostiquées et les patients sans psychoses (?)
https://archive.org/details/statisticalmanu00assogoog/mode/2up
diagnostic project
phase 1 de diagnostic project
objectif : déterminer les différences de diagnostiques entre GB et USA
- un projet lancé sous la pulsion de NIMH
- analyse comparative des diagnostiques entre GB et Etats Unis
outils standartisé :
résultats :
ETATS-UNIS et GB :les psychiatres du diagnostic projet posaient moins de
diagnostique de schizophrénie , et plus de diagnostique de trouble de l’humeur
La difference entre GB ET USA était significativement réduit en utilisant les methodes
standartisées
Significativement moins de diagnostique de schizophrenie diagnostiques en utilisant les
methodes standartisé et plus de diagnostique de trouble de l’humeur
Ce n’était pas suffisant de proposer une classification qui sera standartisée
qu sens d’une utilisation commune il fallait aussi imposé une procédure
d’evaluation des troubles standartisée, ainsi que la standartisation des
critères qui amène à ces diagnostiques
Car les études ont confirmé que les mêmes symptômes peuvent être interpretés
de different manière
les réponses positives des patients ont été additionnées pour chaque section de troubles
en additionnant les réponses positives pour chaque section de troubles ; les chercheurs ont
pu obtenir des profils symptomatiques pour chaque patient ; qui montraient les différentes
dimensions de troubles
les scores obtenus ont été standardisé sur l’ensemble de l’echantillon de patients provenant
des deux hôpitaux
analyse des données :
ils ont analysé les différences importantes entre les patients catégorisés sous l’étiquette
diagnostique de schiophrénie et de trouble de l’humeur
changement de paradigme
1970 situation similaire qu’au XIX , une multiplication des classifications et des etiquettes
Le changement de paradigme dans le DSM III ET IV
Abandon des principes étiologiques
Alors, retour aux principes kraepeliennes , qui considére que le seule manière de
décrire un trouble et de suivre/observer son evolution.
Le DSM III et IV sont des classification neo-kraepelliennes
Apport de l’experience du projet diagnostique : standartisation de critères de
classifications
La position psychanalytique
https://www.cairn.info/revue-le-journal-des-psychologues-2009-10-page-32.htm
- confusion entre ce qui est observable (symptome) et ce qui peut être cliniquement
pertinent( comment l’individu se situe par apport a ses angoisses,peurs,le sens qu’il
les attribue)
Donc critique de focalisation sur de symptomes
- Réification des diagnostiques (considérer qu’ils sont pas discutables): est-ce que
finalement on observe pas une fausse epidemie de depression ?
+Pour les psychanalystes Ce n’est que le reflet de nos ajustement à notre société
- Grande complexité : est-ce que les instrument diagnostiques sont fiables en ce qu’ils
mesurent ?
Pleins d’outils différents,mesures différents : finalement ils sont pas comparable, alors
ils créent des taux d’evaluation qui sont pas fiables,ni representatifs
- La medicalisation de la pensée
- Victimisation de l’individu : l’individu comme victime de son trouble
- Déresponsabilisation : chercher la cause à l’exterieur
- Les devoirs de la société envers ,,le malade,,
https://www.cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2010-2-page-109.htm