Cours Philo Religion

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COURS PHILOSOPHIE

notion : la religion et raison.

I- Le phénomène religieux : une définition complexe

a) La transcendance

l’homme a toujours été religieux, de part la façon dont ils traitent les morts. On peut relier
l’universalité de la mort et de la religion dans les sociétés humaines.
La transcendance,fait référence à l’aspect de la nature et de la puissance de Dieu qui est totalement indépendant de
l’univers matériel, au-delà de toutes les lois physiques.
Elle contraste avec l’immanence, où un dieu est dit être pleinement présent dans le monde physique et donc accessible aux
créatures de diverses manières.

Tout n’est pas compréhensible et visible chez l’homme, nous se savons pas tout et ne pouvons pas
tout faire ce qui légitime la religion.

TRANSCENDANCE : (du latin transcendere= surpasser) : est transcendant ce qui dépasse le


monde sensible et le domine ; on identifie souvent le transcendant à un principe divin. La
transcendance désigne donc à la fois un au-delà et un au dessus de ce monde ci ; elle a pour fonction
de le justifier et de lui donner un sens.

Dans le principe de la science on peut tout relier et tout est explicable,cependant la transcendance
est axée sur le sens et la justification. La religion va s’enraciner grâce au mystère de la mort que la
science est incapable d’expliquer. Elle apporte des réponses injustifiable et irrationnelle à la mort.
La transcendance est aussi un moyen de donner un sens à son existence sur terre.

Les deux pôle de la religion :

aspect objectif :
- rîtes, cérémonies, prières
- adhésion à des vérités transcendantes
-communauté de croyant

aspect subjectif :
-actes de foi
-adhésion à des vérités
- enseignement morale

en théorie les religions doivent comporter ses deux pôles mais certaine ne n’en ont pas : on les
appelle les religions analogiques.

Dîtes religion de substitution, les religions analogique ressemble au traditionnelle mais ne le sont
pas. Des idéalogies révolutionnaires dont ils sont militants par exemple mais cela toujours en
communauté. Il y a aussi le culte de personnalité avec le dévouement à des personnes mortes ou
vivante ex : hippies

La secte (du latin « sequi » suivre) donc le fait de suivre une doctrine et d’y être adepte. Le terme de
secte a tout d’abord été utilisé pour désigner les chrétiens qui n’obéissaient à rien et qui ont donc été
persécuté. L’exemple des quakers, secte née au 17eme siècle en Angleterre, par roger williams, cette
religion considéré comme déviance va être chassée. L’idéalogie du quakerisme est défini par « la
conscience humaine est sacrée » par robert williams. Ainsi dieu serait en chacun de nous et il n’y a
pas de dogme ou d’obligation de lire la bible vu qu’elle est présente en eux. Ils resentent très
influant en amérique du nord.

Néanmoins beaucoup de secte proposent des messages assez similaires aux religions traditionelles.
Il est compliqué de faire la différence au niveau des doctrine des deux parties.
Mais les deux parties peuvent être séparés par l’absence de transcendance et le rapport
homme à homme de la secte. Une religion est supposé libre, on peut y rentrer et y sortir alors que la
secte on y rentre et on y reste. Les sectes sont aliénantes avec le conditionnement, l’absence de lien
sociales et l’escroqueries.

Le déisme est-il une religion ?


*txt de rousseau

jean jacques rousseau est un représentant du déisme apparu au 16eme siècle en philosophie. Le
déisme déborde des religions traditionnelles ne se limitant pas à une seule religion.
D’après le txt : les hommes sous entends et s’approprient en écrivant la religion dans des
livres (falsifiant la religion). Les hommes altèrent la parole divine en donnant à dieu des défauts et
des vices (ex colère contre l’homme). Selon rousseau il n’y a que la transcendance de vrai dans la
religion : les rites, les dogmes, les prières et l’aspect institutionnel , la communauté ne font pas
partie de la religion.

On distingue deux extrémités de la religion :


-à une extrémité la religion sans transcendance ( religion analogique) ou avec une fausse
transcendance (secte) (psychologie)
- à l’autre la transcendance sans culte ni église (le déisme) ( philosophie / morale)

ainsi il n’y a pas de définition propre à la religion pour cause son immense diversité.

Le bouddhisme est il une religion ?

Bouddha veut dire l’éveillé. Le bouddhisme est une religion sans dieu ni divinité paradoxalement
on la qualifie de religion athée. Selon Dahi lama chef spirituel, c’est une religion rationnelle « la
raison est toujours impliquée sur la foi fondée », c’est une science de l’esprit, une vision du monde
plutôt qu’une religion à part entière. Ils donnent par ailleurs une importance au déterminisme :
l’interdépendance des phénomènes. Le bouddhisme s’appuient sur des textes que les adeptent lisent
avec un esprit critiques et une posture rationnelle. Cela ce rapproche de la philosophie. Le
bouddhisme est caractérisé par l’enseignement morale (doctrine de la non violence), le soucis de
l’au delà, la recommandation de ne pas s’attacher au mode et au plaisir de la vie pour une possible
réincarnation. Du point de vue de la vision du monde c’est une philosophie mais du point de vue du
comportement humain c’est une religion. On appelle se mélange une spritualité.

* emile durkheim la distinction entre le religieux et le profane.


Approche durkhanienne en deux grandes idées :
1) la religion a pour but l’intégration social et la conservation de l’ordre sociale, ce qui peut
expliquer son universalité.
2) La religion est la distinction entre le sacré et le profane. Une religion va appliqué à une réalité un
côté profane, cad la vie ordinaire. Et puis le sacré qui est à distance, une ambivalence car il suscite
la fascination et le désir mais aussi ce qui nous repousse et nous garde à distance. Entrer en contact
avec le sacré se fait avec précaution et des rituels très codifiés. On appelle profanation le fait de
rendre profane une chose sacré, ex saccager une tombe. De la meme manière le basphéme est dire
de mauvaise parole du sacré, une chose sacré demeure visible avec une dimension invisible qui a
souvent une signification précise.
L’intégration sociale est liée au sacré, tout les membres d’une même communauté religieuse ont la
même représentation du sacré, c’est ce qui lie les croyants. Pour durkheim une société ne peut pas
se passer de religion car c’est ce qui fait la soudure de cette dernière.

DURKHEIM : « une religion est un système de croyances et de pratiques relatives à des choses
sacrées, c’est à dire séparées et interdites, croyances et pratiques qui unissent en une même
communauté morale ceux qui y adhèrent »

Comme toute les définition de la religion, celle de durkheim trouve des exceptions. Par exemple
l’animisme est une religion qui considère que tout est sacré et a une âme, sans profane. Ou encore le
protestantisme où seul dieu est sacré, tout est profane. Le sacré n’est pas un invariant culturel
comme durkheim a essayé de le montrer, levis strauss le démontre par l’inceste.

II- Religion, philosophie, politique

1) la source du conflit entre religion et raison.

Socrate a été condamné car les croyant prétendaient qu’il ne croyait point en dieu, cependant pour
socrate la religion n’était pas un sujet tabou, on pouvait donc le remettre en cause au sens critique,
ce que les croyant décrivent de blasphématoire.

PASCAL : « la dernière démarche de la raison est de reconnaître qu’il y a une infinité de choses qui
la surpassent » pensées

la raison ne s’impose pas, c’est en se remettant elle-même en cause qu’elle reconnaît qu’elle ne peut
pas tout comprendre. Une fois que la raison a essayé de tout comprendre dans la limite de ses
capacités elle prends conscience de ce qui la surpasse. Ainsi tout ce qui dépasse de domaine de la
raison entre dans le domaine de la foi qui elle ne peut pas être rationalisée tout comme la religion.

VOLTAIRE : « la foi c’est croire ce qui semble faux à notre entendement »

Si la foi pouvait être rationalisée elle relèverait de la science or ce n’est pas le cas.

Certains philosophes ont essayé de prouver l’existence de dieu par des arguments ontologiques or
la foi ne peut ni être démontrée, ni prouvée. De même l’existence n’est pas un concept mais un
constat, or l’existence de dieu n’est pas un concept, on ne peut pas démontrer une existence ni
démontrer qu’elle n’existe pas.

Si la raison ne peux pas résoudre l’existence de dieu, c’est préférable pour une croyant, quels
mérites aurait-il à croire quelque chose de vrai ?

JASPERS : « chercher à prouver l’existence de dieu ca serait traîner le transcendant dans la


poussière.
Il nous reste à présent seulement deux options : remettre en cause et dénoncer la religion (freud) ou
la légitimer (kant)

2) la position de FREUD : la religion dénoncée

Il s’intéresse à la religion à la fin de sa vie, et comme tout les phénomène culturels, il va la rattacher
à l’inconscient. « l’enfant en grandissant se crée des dieux ? Dont il a peur, et auxquels il attribue
cependant la tâche de le protéger » avenir d’une illusion 1927
La situation initiale de chaque enfant , c’est que nous avons tous été faible . L’adulte est le
descendant de l’enfant, ca veut dire qu’il ne disparaît pas. L’enfant étant impuissant éprouve un
besoin de protection et la peur d’être abandonné. C’est alors qu’en grandissant il se projette dans
l’au delà divin, avec un sentiment ambivalent d’amour et de crainte ( pareils que ses parents en
gros)
La religion va reproduire à l’échelle collective les relations de l’enfant à l’autorité paternelle, à la
fois protectrice et répressive. La religions est donc la transposition de besoins psychiques profonds
en la projetant. En somme, Marx et Freud réduisent la religion à une invention de l’homme.

Ce qui légitime la religion c’est qu’elle est partagée par des millions d’hommes ce qui lui confère
une certaine crédibilité. Ca relève d’une psychologie universelle, une thérapie à nos angoisse qui est
elle même un problème psychique. Freud considère que pour devenir réellement adulte , il faut
guérir de l’illusion religieuse . L’obsession vient du caractère répétitif des rituels dans la religion qui
existe aussi chez les patients névrosés. Il qualifie donc la religion d’angoisse et d’obsession à
l’échelle universelle.

Néanmoins, le premier bénéfice de la religion, elle permet à l’intérieur de notre psychisme de


trouver un équilibre, de gérer des conflits internes par les rituels. Le deuxième bénéfice de la
religion est de sublimer la figure du père en le rendant divin au-delà de l’enfance.

SUBLIMATION : processus psychique en grande partie inconscient qui consiste à deriver une
pulsion (dont le but initial est sexuel) vers un autre but culturellement plus valorisé. La sublimation
s’investit surtout dans la création artistique, la recherche scientifique, l’engagement religieux ou
moral.

L’ idée c’est que le psychique est malléable, la religion est donc une destinée possible de la pulsion
avec la sublimation elle caractérise un changement.
Freud réduit la religion à quelque chose qui n’est pas religieux. Les penseurs athée comme lui ont
tendance à faire ca, quelque chose de purement humain. Freud espère débarrasser l’humanité de la
religion en la dénonçant comme étant une illusion. Abandonner la religion c’est grandir, pouvoir
affronter la réalité tout seul.

2) la position de kant : la religion légitimée

Kant part de la connaissance humaine qui est limitée par le monde sensible. Tout ce qui dépasse le
monde sensible ne peut pas être connu et on ne peut rien en dire de crédible. La métaphysique est ce
qui est au-delà du monde sensible. Toute proposition sur dieu et l’âme n’est pas crédible. Il interdit
toutes connaissances métaphysique. Ca ne l’interdit pas de réfléchir dessus, l’humain à besoins de
se poser des questions et de concevoir, mais ca ne peut pas être des connaissances.

Kant va alors dégager la possibilité de l’existence de dieu.c’est parce qu’on ne peut pas trancher
sont existence par la métaphysique et qu’ilne le pourra jamais, qu’il laisse le champs libre à toute
les options humaines. Face à une question qui demeura toujours sans réponse, quel choix faut il
faire, au nom de quoi faire ce choix ?

La réponse peut être contenu dans une prase selon kant :

« Il est moralement nécessaire d’admettre l’existence de dieu » critique de la raison pratique


La possibilité de croire va se transformer chez kant en devoir de croire. La conviction profonde
c’est qu’on possède en nous mm la loi morale ( on sait ce qui est juste ou pas) c’est ce qu’il appelle
l’autonomie . La morale dépends entièrement de notre capacité à utiliser notre raison. Or la raison
est universelle. La morale est donc universelle elle mm.
Deux possibilités : l’autonomie et l’hétéronomie

hétéronomie= état de dépendance de la conscience à l’égard d’un impératif extérieur


autonomie= soumission libre de la volonté à la loi morale, c’est à dire à la raison, intérieur à la
conscience.

Il y a un lien entre rationalité et immoralité, le mensonge est mal car immoral car contre la raison
mais si tout le monde mentait il n’existerait plus. Ainsi celui qui obéit à la loi morale est vertueux
mais pas forcément heureux. On dissocie la vertus et le bonheur car il est difficilement accessible.
Le rôle de la religion est de concilié bonheur et vertus ( ce n’est possible que dans un autre monde).
La religion permet donc la satisfaction morale et sensible. Ce qui légitime la religion est le désir
humain d’être heureux et le devoir moral. La religion est donc validée car elle donne raison à nos
aspiration profondes.

Si on est juste c’est seulement pour la récompense qu’il y a après, la religion et dieu nous donne une
raison d’être juste. C’est la morale qui conduit à la religion et non l’inverse. La croyance religieuse
n’est pas incompatible à la raison. La philosophie de kant protège la science et un autre espace est
dégagé pour la religion, ce qui évite le conflit entre les deux, chacun à sa place. Aux yeux de kant,
ce qui fait la qualité de l’homme c’est la qualité morale et non les connaissances ou le physique. Au
delà des imperfections dans le monde, on est légitime à l’aspiration au bonheur en suivant la
morale.
La philosophie de kant a aussi l’avantage qu’une croyance religieuse n’est admissible que si elle est
compatible avec la raison et la morale. (exemple abraham et isaac son fils tué par son père)

depuis l’exemple : Kant trouve cela immorale, il trouve que c’est la caricature de la religion. Ce
n’est pas moral de suivre une religion pour cela. Les limites d’une religion c’est de respecter la
rationalité scientifique et morale. Si un dogme nous demande d’accomplir des actes immoraux, ce
n’est pas une religion légitime, c’est du fanatisme religieux. C’est la religion qui doit être
subordonnée à la morale et non le contraire.

AGNOSTIQUE : impossibilité ou refus de se prononcer sur l’existence ou l’inexistence de dieu


ainsi que sur toutes les questions qui concernent l’absolu. L’agnostisme est une variante du
scepticisme concernant la métaphysique et la religion.

La loi civile peut-elle entrer en concurrence avec la loi religieuse ?

À l’antiquité il y avait une harmonie car le polythéisme grec était presque une religion d’etat. Le
premier à faire de sa religion officielle le christianisme est l’empereur théodore et celui qui en a fait
la religion d’état est l’empereur constantin.
D’un côté il y a l’appartenance à la religion et de l’autre l’appartenance à l’état. Il y a une division
dans la société pour savoir lequel est le plus important et a le plus de poid que l’autre ?

Spinoza opte sur le respect de la loi civile qui est plus important que la religion. La religion
chrétienne s’est doté d’un pouvoir temporel. Le christianisme est devenu lui mm un pouvoir
temporel. Après etre devenu une religion persécutée, elle est ensuite devenue une religion
persécutrice. Temporel= sur terre, terrestre, de ce monde ci.

Le père de charlemagne a donné au pape un territoire, c’est grâce à lui que le pape a eu un pouvoir
temporel. Depuis la france a eu une place importante pour le pape, considérée comme la défense
naturelle de la religion. Les rois en europe ne pouvaient rien faire sans l’eglise, elle avait donc plus
de poid que l’etat. Historiquement les deux pouvoirs ont collaborés, on ne peut plus contester le
droit politique lorsqu’il est sous la protection du droit divin. On va d’avantage craindre le pouvoir
politique si il est renforcé par dieu.
*txt de spinoza

Les hommes ont crée la republique et les lois.


Dans cet extrait à aucun endroit on ne parle de religion, pourtant c’est de cela que parle le texte. Les
seules opinions vraiment dangereuses sont des opinions religieuses. Les hommes pouvent parler de
l’etat mais sans que ca ne découle sur des lois contraires à l’etat. On peut penser ce qu’on veut mais
on ne peut pas agir selon ce qu’on veut, il y a donc une limitation du droit d’agir, c’est une liberté
limitée. Si on n’a le droit que de penser mais pas d’agir, ce n’est plus la liberté.

Dans quelle mesure la liberté de penser et de croire est-elle compatible avec l’autorité de l’etat ?

Pourquoi l’ etat ? Jusqu’où l’etat peut-il s’étendre ? Quelle est la mission principale de l’etat ?

C’est un texte précurseur du principe de laïcité, sans pour autant que ce texte la défende. Ce texte
pose les premières bases d’un esprit laïque sans être tout à fait le cas.

1) respect de la nature humaine : amour de la liberté et recherche du vrai ; s’exprime à travers la


religion ; l’attachement à ce que j’estime vrai , l’attachement de la liberté.

2) cependant, limitation de cette liberté dans le cadre du pacte social.

3) réciproquement, limitation du pouvoir de l’etat

conclusion : fondement de la tolérence républicaine

Spinoza a vécu dans un contexte politico-religieux hollandais avec un forte influence des pasteurs
calvinistes, suffisament importante pour nécessiter une reflexion sur le pouvoir de l’etat par
spinoza .Il s’agit indirectement de repenser la place du citoyen dans la religion et l’etat en faisant
cohabiter les deux. L’etat n’est pas là pour dire ce qu’on devrait penser mais seulement le droit
d’agir.

Pour spinoza, le passage de l’état de nature à l’etat civil, laisse à l’être humain de penser
philosophiquement. Mais le droit de régner l’ordre et de sanctionner est le rôle de l’état droit.

SUITE DU COURS SE BASANT SUR L’EXPLICATION DU TXT DE SPINOZA DE LA LIGNE


10 à LA FIN DU TXT NON REDIGEE ICI.

La liberté reliigieuse ne doit pas aller jusqu’à remplacer l’etat, empiéter sur la liberté civile ou
prétendre imposer à autrui selon la religion. La ddhc a des inspirations philosophiques dont fait
partie spinoza.

À part ce cas là toutes les opinions sont admissible et l’etat se doit d’avoir la plus grande tolérence.
A son profit car si un etat est respectueux de la liberté de pensée on sera plus respectueux de cette
état.Selon spinoza l’état ne doit pas s’identifier à une conviction religieuse ce qui est nouveaux pour
son époque dans le mm procédé la religion ne doit pas exercer d’autorité politique mais seulement
spirituelle.

En conclusion :
cette tolérence permet à l’état d’exiger, en contrepartie, l’obeissance à ces lois fondamentales et
l’adhésion à des valeurs communes.
En autorisant les convictions, il faut obeir aux loi. L’etat ne peut faire respecter son autorité qu’en
autorisant la liberté de conscience.

Progressivement va s’autonomiser les consciences, la différenciation des domaines politiques et


religieux, privé et public vont se séparer.

LAÏCITÉ : régime constitutionnel qui garantit la séparation du civil et du religieux, la non-


intervention de la religion dans la vie civile la neutralité de l’etat vis à vis des religions qui sont
traitées sur un pied d’égalité. Se distingue d’une notion proche : la sécularisation .

La différence entre laicité et tolérence c’est que la laicité empêche l’emprise du groupe, la tolérence
laisse l’influence des religions. La laïcité voit l’individu en tant que citoyen et non comme memebre
d’une communauté.
La sécularisation est un concept culturel alors que la laïcité est un terme juridique/

exemples :

pays laïque et sécularisé : la france

pays laïque et non sécularisé : la turquie

pays non laïque et non sécularisé : l’iran

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