Comment Se Présenter en 5 Minutes Lors D

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Comment se présenter en 5 minutes lors d’un entretien

d’embauche ?
En étant positif, souriant, synthétique et en mettant rapidement en avant des éléments
liés au poste ou à l'entreprise et qui vous présentent de manière avantageuse. Par exemple
: "j'ai l'esprit d'équipe et je suis très rigoureux" (lorsque l'entreprise indique dans l'annonce
qu'elle recherche une personne rigoureuse et dotée d'un esprit d'équipe). Autre
exemple : "j'attache beaucoup d'importance à la simplicité et à l'exigence, deux valeurs que
vous mettez en avant sur votre site Internet."
Par ailleurs, il faut montrer votre adaptabilité. En effet, on ne se présente pas de la même
façon pour un poste dans la finance qu'en communication. De même, on ne se présente
pas de la même manière en face d'un DRH, d'un patron de TPE ou d'un manager. Vous
devez donc vous adapter, soyez caméléon !
Il faut se présenter aussi en ayant votre montre avec vous et cela, afin de vérifier le timing
et montrer que vous respectez la consigne et votre interlocuteur : "voilà et pour finir
puisqu'il me reste 30 secondes, j'aimerais préciser que je viens de participer à mon premier
marathon ; une expérience très enrichissante, etc."
Quel doit être le déroulé de cette courte présentation ?
Il n’y a pas de recette magique. Il faut parler de soi (état-civil, âge, formation, expérience),
de ses qualités (ou de ce qu'on dit de vous), de vos goûts et centres d'intérêt et
du pourquoi vous êtes ici en entretien. C'est un bon prétexte pour montrer sa motivation
et son intérêt pour le poste et l'entreprise. Donc après avoir référencé votre parcours de
formation en une phrase du style « comme vous le constatez, je suis diplômé d’un master… »,
il faut tout de suite entrer dans la proactivité de votre présentation, en mettant en avant
votre expérience la plus significative, vos plus belles réalisations... Sur un parcours de 10
ans dans une même société, il faut être capable de dégager les deux ou trois succès qui
vous ont marqués et qui sont en rapport avec le poste. En dernier lieu, il ne faut pas
manquer l’opportunité de prendre date pour un prochain contact. Cela montrera votre
motivation.
Quelles sont les erreurs à ne pas commettre en entretien
de recrutement ?
Il ne faut pas répéter son CV, ni rentrer trop dans le détail. Lorsque vous offrez trop
d’informations ou de précisions à votre interlocuteur, vous donnez le bâton pour vous
faire battre. Ce sont les réalisations professionnelles que vous allez mettre en avant qui
feront comprendre à votre interlocuteur que vous possédez les qualités requises pour
occuper le poste. Il est donc important de ne pas oublier de faire de lien avec l'entreprise,
le poste et son/ses interlocuteur(s).
Autres impairs à ne pas commettre : se précipiter et réciter un discours sans regarder son
interlocuteur et observer ses éventuelles réactions ; ne pas s'être entraîné à parler de soi
en 5 minutes. Rappelez-vous que la préparation et l'entraînement restent la clé du succès.
1/ Noyer le recruteur sous les informations
Vous êtes senior, votre carrière est riche d’expériences et vous pourriez être tenté(e) de
vouloir tout raconter. Mais un entretien est un échange, pas un monologue. Il faut que le
recruteur en face de vous puisse poser des questions, rebondir sur vos expériences.
Alors ne déroulez pas votre CV de A à Z et commencez plutôt l’entretien en « pitchant »
votre carrière de façon courte, structurée et synthétique pour donner l’occasion au
recruteur de revenir sur certaines étapes.
Et puis, plus on en dit, plus on prend le risque de trop en dire ! Alors limitez les
informations et laissez le recruteur vous poser des questions
2/ Se disperser et ne pas structurer
Vous venez à un entretien pour un poste précis, alors concentrez-vous sur ce poste, votre
expérience et vos compétences professionnelles et extra-professionnelles qui sont en
rapport avec le poste. Structurez, argumentez, illustrez votre présentation avec des
exemples précis tirés de votre parcours. Et surtout faites le lien entre les aptitudes visées
et les vôtres.
Pour faciliter l’exercice, présentez de façon chronologique votre parcours, argumentez
vos choix et présentez vos résultats en détaillant ce que vos compétences ont apporté à
l’entreprise et les bénéfices qu’elle en a retiré.
3/ Se sous-estimer ou se surestimer
Que ce soit dans un sens ou dans l’autre, se surestimer ou se sous-estimer devant un
recruteur n’est jamais perçu positivement. Il faut donc savoir trouver le juste milieu. Un
discours bien argumenté et bien illustré ne sera jamais considéré comme de l’arrogance.
Alors, n’ayez pas peur de vous vendre, d’avoir confiance en vous. Il faut simplement être
juste dans votre façon de vous positionner, en avançant des arguments factuels qui
parleront d’eux-mêmes et porteront votre candidature.
4/ Ne pas être au juste prix en termes de prétention
salariale
Ce point sensible pour tout le monde est important pour ne pas dire crucial pour les
seniors. Il ne s’agit pas de se brader, une telle posture pourrait même vous décrédibiliser,
mais il faut être au prix du marché.
Plusieurs facteurs déterminent le niveau de la rémunération. Par exemple, les salaires sont
plus faibles en régions qu’à Paris et la fourchette des salaires peut fortement varier entre
une PME et une grande entreprise. Si l’annonce ne le précise pas, n’hésitez pas à vous
renseigner sur le niveau de salaire spécifique au métier et à la région. Dans le cas où le
salaire est indiqué dans l’annonce, n’essayez pas de négocier sur ce point.
Il faut aussi changer de paradigme. Cessez de penser que changement de poste rime
nécessairement avec augmentation de salaire. A un certain niveau d’expérience, ce n’est
pas systématiquement le cas ; c’est le prix de marché qui est déterminant. Il vous faut
simplement l’admettre et apprendre à vous ajuster.
Enfin, si vous craignez que votre expérience puisse faire peur aux recruteurs qui font
parfois l’amalgame entre senior et salaire trop élevé, n’hésitez pas à valider vos
prétentions salariales lors du pré-entretien téléphonique et ainsi à rassurer votre
interlocuteur.
5/ Arriver à l’entretien sans avoir préparé des questions
C’est une erreur très régulière des candidats que de venir à un entretien sans avoir préparé
des questions. Et pourtant, c’est un moment essentiel de l’entretien car les questions du
candidat permettent d’évaluer son intérêt pour le poste et l’entreprise et sa
motivation. Les seniors doivent se démarquer des profils un peu plus juniors en posant
des questions plus macro comme par exemple : quels sont les profils de l’équipe que je vais
intégrer ; quels sont les projets envisagés par l’entreprise pour les prochaines années en
termes de stratégie, de projection, etc... ; autant de questions qui montrent ce que vous
pouvez apporter à l’entreprise. D’ailleurs, n’hésitez pas à rebondir sur les réponses du
recruteur pour vous positionner et montrer la valeur ajoutée de votre profil par rapport
aux projets à venir.
Attention de ne pas vous fourvoyer en posant des questions trop matérielles (ticket
restaurant, type de voiture,...) même si elles sont légitimes, ces détails doivent avoir été
indiqués par le recruteur. Et si vraiment vous n’aviez pas de question à poser, réassurez
verbalement votre motivation à la fin de l’entretien.

Traduction de la question pré-citée : " Vous avez trois minutes pour vous vendre. "
La question est à la fois cruciale et tout à fait courante, deux bonnes raisons d'en préparer
la réponse à l'avance.
- Il va vous falloir concentrer en trois ou quatre phrases les grands arguments qui font de
vous le candidat idéal. Là encore, inutile de tergiverser. Le moment est venu de placer un
condensé de votre argumentaire de vente.
- Passez rapidement sur les qualités que la plupart des candidats pourront présenter
(adaptabilité, disponibilité, mobilité, etc.). En revanche, insistez sur vos avantages
concurrentiels, les points forts dont vous estimez avoir la quasi-exclusivité. Ce sont ces
différences qui feront la... différence, justement. Votre objectif est simple, à l'issue de votre
réponse, votre interlocuteur doit se trouver convaincu de l'excellence de votre
candidature, rien de moins !
- N'omettez pas de valider vos arguments. Un exemple et une référence significatifs valent
souvent mieux qu'un long discours (" J'ai d'ores et déjà une bonne connaissance de la
parthénogenèse, mes nombreux stages dans ce secteur sont là pour le prouver. "). Montrez
surtout ce que vous pouvez apporter à l'entreprise (ne vous demandez pas ce que
l'entreprise peut faire pour vous mais ce que vous pouvez faire pour l'entreprise). Pas
question de fabuler, mais n'hésitez surtout pas à vous mettre en avant. C'est exactement
ce qui vous est demandé.
Nota Bene
Cette question pour le moins ouverte constitue une phase importante de l'entretien
d'embauche, le recruteur vous laisse alors toute latitude pour le convaincre. À tel point
que nous ne saurions trop vous conseiller d'amener vous-même le sujet sur le tapis au
détour de la conversation si d'aventure votre interlocuteur ne vous la posait pas de lui-
même.
À côté de la plaque
- " Je suis un peu gêné(e) de répondre à cette question... Demandez plutôt à mon
responsable de stage, il vous dira, lui. " Peut-être, mais c'est à vous que l'on pose la
question. Se connaître, c'est aussi connaître ses points forts, or il vous est demandé avant
tout de bien vous connaître. Et puis, comme dit le proverbe, on n'est jamais aussi bien
servi que par soi-même, non ?

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