Rome

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II La Méditerranée antiques : les empreintes romaine

A-Rome , des origines modestes à la puissance sans égale en Méditerranée


-753 : fondations mythique de Rome (légende de Romulus et Rémus), en fait un village de quelques
huttes de berges sur une colline non loin du Tibre. Les 1eres traces écrites remontent au VII
siècle.Rome est une toute petite monarchie.
-509 : Rome devient une république suite à une « révolution ».a partir du IIIe siècle av J-C,
l’influence romaine s‘accroît considérablement, tout d’abord dans les environs immédiats puis dans
la péninsule italique.
Cet accroissement de l’influence romaine est dû à une réforme militaire qui permet de faire
la guerre à grande distance et toute l’année : les guerriers amateurs traditionnels ne partent plus à la
guerre et s’occupent de leur cité ; ils sont remplacés par des soldats professionnels organisés en
légions.
Cette nouveauté est un avantage stratégique : la plupart des autres cités ne peuvent faire la
guerre que quelques semaines par an puisque les citoyens soldats doivent faire vivre la
cité( agriculture, commerce, artisanat)

La république romaine en est bien une car il s’agit d’un système politique reposant sur des
représentants issus du peuple, sans que personne n’arrive à son poste par la naissance.
Ce système est en revanche discutable du point de vue démocratique car les élections ne voient
voter le plus souvent que moins de la moitié des électeurs selon un système de quorum.

Les élections sont l’occasion d’acheter les votes des électeurs pour les candidats avec des
cadeaux privés ou collectifs( grands monuments, jeux du cirque-courses de chevaux, spectacles,
combats de gladiateurs…). les candidats ne financent pas ces largesses avec leur propre argent mais
avec celui de conquêtes militaires à mener. Les élections étant annuelles, Rome est presque tout le
temps en guerre.

Le système républicain prévoit la possibilité de sa propre suspension si un dictateur est


nommé. En principe, c’est une mesure seulement exceptionnelle mais des Romains ambitieux se
servent de cette possibilité pour exercer le pouvoir à titre personnel. Le plus fameux d’entre eux est
Caius Julius Caesar (-100, -44) qui parvient à être dictateur à vie grâce a la conquêtes de la Gaule,
tout au moins jusqu’à son assassinat en plein Sénat en -44.

A cette époque, Rome s’est rendue maîtresse de toutes les rives de la Méditerranée. Débute
alors une phase de guerres civiles entre Romains, opposant les partisans de la République aux
héritiers de César puis les héritiers de César entre eux. Cette phase s’achève en -27 avec la victoire
définitive du dernier fils adoptif de César : Octave.
Ce dernier rétablit une fiction de république à Rome mais l’essentiel du pouvoir est désormais entre
les mains de celui qui ne porte plus le titre de dictateur à vie( trop négativement connoté) mais
celui, nouveau, « d’empereur »(« imperium » en latin =commandement).

B-La construction de l’Empire romain

L’Empire romain, comme la République précédente, a besoin de la guerre de conquête pour


son fonctionnement politique interne. Les conquêtes territoriales de la République romaine étaient
déjà gigantesques (tout le pourtour méditerranéen que les Romains appelaient « Mare Nostrum »
Notre Mer ».L’Empire les étend encore : de l’Ecosse au nord Ouest à l’Iran au Sud Est, du Sud de la
Russie au Nord Est au Maurétanie au Sud Ouest, près de 77 états actuels au début du IIIe siècle
ap.J-C

1-L’Empire et l’empereur
A Rome, l’empereur est apprécié s’il fait des gratifications à la population (« panem et
circenses »-du pain et des jeux), ce qui se traduit par la construction de monuments grandioses( le
Colisée, les thermes de Caracala, les marchés de Trajan…) entre autres…

2-Dans les provinces


Les territoires conquis sont occupés par des garnisons de l’armée romaine qui aménagent le
1er réseau routier presque continental pour faciliter les déplacements des militaires mais aussi des
administrateurs romains et des commerçants et voyageurs. Les peuples conquis doivent payer des
impôts à Rome proportionnés au niveau de résistance opposé aux armées romaines.
La sécurité des peuples des provinces , à eux la « pax romana »-la paix romaine !
Il est également possible de devenir citoyen romaine en s’engageant dans l’armée romaine
notamment et donc de pouvoir par la suite s’installer à Rome ou dans les multiples colonies
romaines qui parsèment l’Empire

3-Cités et citoyens de l’Empire


Les autorités romaine, après la conquête, se bornent le plus souvent au maintien de l’ordre et à
encaisser les impôts dans les provinces conquises, le peuple soumis conservent le plus souvent leurs
propres lois. Ceux-ci sont mis en présence du mode de vie romain avec les citoyens romains
installés sur place et la qualités et le confort de ce mode de vie sont de puissants vecteurs de
romanisation,
Les carrières au sein de l’État romain étaient ouvertes aux citoyens romains, mêmes s’ils étaient
romains de «fraîche date ».Plusieurs empereurs romains étaient ainsi surnommés en référence à leur
origine non romaine plus ou moins lointaine : Claude « le Gaulois », Dèce « l’Arabe »

C-Le Brassage culturel et religieux dans l’Empire romain, le chemin vers la


chute.

1-Le brassage religieux

Les romains sont traditionnellement polythéistes mais leur divinités s’accroissent de


celle qu’ils adoptent des peuples vaincu. La religion romaine est donc un syncrétisme, un
assemblage de croyance très diverses, sans rejet d’aucune en particulier sauf d’un
monothéisme oriental : le judaïsme.
Les juifs refusent, pour des raisons religieuses propres, le syncrétisme romain et s’opposent,
par la guérilla, à l’occupation militaire romaine de leur territoire : la Judée, continuellement,
depuis la conquête romaine du Ier siècle av.J-C.
Dans cette province de Judée en proie au désordre et à l’insécurité, un juif, Yoshua
une nouvelle approche dérivée du judaïsme : un monothéisme qui conseille de regarder
l’autre comme soi-même et donc de cesser les violences, avec comme récompense une vie
meilleure après la mort.
Mal vu d’une partie des juifs, considéré comme un agitateur par les Romains, Yoshua
finit cloué sur une croix mais sa croyance se répand, sous le nom de christianisme (la
croyance de celui qui est mort sur la croix).
La foi nouvelle séduit ceux qui dans l’Empire ont une vie terrestre de souffrance : les
esclaves, les plus pauvre…
La croyance nouvelle est d’abord clandestine, les autorités romaines lui sont hostiles :
elles y voient une remise en cause de l’Empire, il est vrai que les chrétiens, au nom de leur
monothéisme, refusent de pratiquer le culte impérial. Malgré les persécutions ( les chrétiens
jetés aux lions les martyrs chrétiens devenus les saints du calendrier), le christianisme
gagne des adeptes, tant et si bien que ce sont les autorités romaines elles-mêmes qui
finissent par s’y convertir. En 313, l’empereur Constantin devient chrétien.

2-Le recul de la puissance romaine


Le prémisse : adoption du christianisme par Constantin en 313 (Empereur)
- esclavage
+ citoyenneté pour tout le monde donc plus de
raison de rentrer dans la légion.

Ceci entraîne une forte baisse de l’économie et de la puissance militaire romaine.

Conclusion :;
Attention ! Le plan énoncé doit traiter de la problématique, sans s’en éloigner !

Méthodologie : La conclusion de rédaction au lycée

La conclusion à pour mission de répondre à la question de la problématique de


l’introduction.
Elle n’est donc plus le lieu d’exposé détaillé de connaissances déjà vues en
développement.

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