Diapos RDM Chap1 Generalite Traction 2021

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Aix Mrs

Nathalie Bergeon Magali Putero


[email protected] [email protected]

1
12h cours + 10h TD + 5h APP + 3h TP

MCC:

Max entre :
(0,25*CC1 + 0,25*CC2 + 0,1*TP + 0,15*APP + 0,25*DE)
ou
DE

2
 1. Introduction

 2. Approche de la déformation des matériaux :


cas de la traction
Essai de traction
Loi de l’élasticité en traction/compression

 3. Etude des sollicitations externes

 4. Torseur de cohésion et contraintes

3
 But : CONCEVOIR – DIMENSIONNER des pièces en
fonction des sollicitations
 Critères :
• Résistance : Supporter les charges extérieures
• Rigidité : Ne doivent pas subir de déformations excessives
• Stabilité : Conservent leur intégrité géométrique.

 Contexte :
• Equilibre statique
• Mécanique des solides déformables
 Hypothèses simplificatrices
• Matériaux continus et sans fissures
• Matériaux homogènes
• Matériaux isotropes
• Forces résiduelles négligées

5
 Méthode générale de résolution
1. Etude des forces externes auxquelles est soumise la
structure et application des conditions d’équilibre statique
2. Etude des forces internes résultantes -> Contraintes
3. Application des relations entre les contraintes et les
déformations : lois de l’élasticité
4. Vérification de la compatibilité géométrique : les déformations
et déplacements des différents éléments d'une structure
doivent être compatibles entre eux

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Tous les matériaux qui nous entourent sont déformables
(forces appliquées suffisamment importantes).
 Déformation réversible: elle disparaît et le solide reprend
sa forme initiale quand la sollicitation est supprimée.

ELASTICITE
En RDM, on cherche en général à concevoir des structures de
sorte que toute déformation soit réversible.
 On ne travaille que dans le domaine élastique

 Déformation irréversible: elle persiste et le solide ne


reprend pas sa forme initiale quand la sollicitation est
supprimée.
PLASTICITE
7
 L’essai de traction
▪ Un des essais de caractérisation des matériaux les + utilisés
▪ Permet d’obtenir de nombreux renseignements sur le comportement mécanique
▪ On soumet une éprouvette à un chargement uniaxial, on enregistre la déformation en
fonction de la force appliquée
section S0

éprouvette du matériau à tester

L0

F F
L0 +DL
DL = allongement
F

▪ Mesure de DL en fonction de F appliquée


 Tracé de F = f(DL)
Courbe de traction
?
Courbe de traction
DL
8
Courbe de traction typique
Comportement
ELASTIQUE Comportement PLASTIQUE
F/S0 Striction
=
contrainte

Rupture
domaine non-linéaire
RE
=
limite élasticité

domaine linéaire:
F DL

S0 L0
DL/L0
Allongement relatif
= déformation
Traction : arrêt avant rupture - domaine élastique
Domaine domaine linéaire: Domaine
ELASTIQUE F DL PLASTIQUE domaine non-linéaire:
réversible  irréversible
S0 L0
F/S0
F/S0
= contrainte

DL/L0 DL/L0
= déformation
déformation déformation élastique
pas de déformation après permanente (plastique) récupérée
l’essai après l’essai
→ retour à l’état initial
 Lois de l’élasticité en traction / compression
▪ Soit un barreau métallique, section constante S, longueur initiale Lx, soumis à une
traction ou compression F.
▪ On suppose que la F se répartit de façon homogène sur toute la section.
▪ Sous l’effet des forces appliquées, le barreau se déforme: allongement DLx

F F

z x Lx DLx

Définitions conventionnelles : liées aux dimensions INITIALES

DL x F
Déformation :  xx = Contrainte :  xx =
Allongement relatif Lx suivant l’axe de S
suivant x (direction traction
de traction)
sans unité Pa
(ou en %) (MPa, GPa)
Proportionnalité entre contrainte et déformation :
ELASTICITE LINEAIRE

Loi de Hooke : xx = E xx


E : module d’Young, caractéristique du matériau

Ly → Ly + DLy
Variation des dimensions transverses de la section :
Lz → Lz + DLz
avec : DLy et DLz < 0 si traction
DL y
 yy =
On définit les déformations Ly  yy =  zz = − xx
dans ces directions : DL z
 zz = : coefficient de Poisson
Lz caractéristique du matériau
Evidence : La déformation d’une structure dépend des
charges qui lui sont appliquées…

1ère étape: faire le bilan des sollicitations auxquelles


va être soumise la structure : charges et
moments appliqués au cours de son utilisation,
réactions aux appuis….

Définitions: Moment d’une force appliquée


Torseur des actions mécaniques

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 Moment en O d’une force F appliquée en M
Le moment d'une force est associé à une notion de rotation. Il traduit la
"tendance" à la rotation du point d'application autour du point de calcul
sous l'effet de la force. C'est un VECTEUR dont la direction donne l'axe de
rotation.

Moment en O d'une force appliquée en M : M F (O) = OM  F


x Fx yFz − zFy
M F (O) = OM y  F Fy = zFx − xFz
z Fz xFy − yFx

 dimensions et unités ?
 Torseur des actions mécaniques
Un torseur = outil mathématique permettant de décrire un champ de
vecteurs.
Cadre de ce cours = solides à l’équilibre statique soumis à des actions
mécaniques extérieures appliquées ainsi qu’à des actions de liaison.
Description des actions mécaniques d’un ensemble mécanique quelconque
(E) sur un solide (S) par un torseur, qui s’écrit lorsqu’il est réduit au point
O:

 Rx M O x 

 RE/S 
T ( E →S )  =  


= Ry M O y 


M 0 E / S 
O R M 
 z O z O

éléments de réduction au point O: leurs composantes dans le


- résultante des forces exercées: R E / S repère (x,y,z)
- résultante des moments en O: M O E / S
 3.2. Lois de l’équilibre statique
Prenons un ex : identification des réactions aux appuis sur une poutre
encastrée.

les réactions des appuis varient en fonction des charges appliquées.


Il faut donc pouvoir les déterminer

 lois de l'équilibre statique

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 Lois de l’équilibre statique (à connaître par cœur…)

« Pour qu'un système matériel soit en équilibre, il faut et il suffit que le


torseur des actions extérieures qui lui sont appliquées soit équivalent à
zéro » , soit:


 RE/S 
T ( E →S )  = 


 = 0O  en tout point O

M 0 E / S 
O
Ce qui est équivalent à:

   
 Fext = 0 et  M ext = 0 en tout point
 Exemple: calcul des réactions aux appuis

18
 4.1. Torseur de cohésion
Lié à la notion de cohésion du solide, il comprend 2 termes:
▪ la résultante des forces internes
▪ la résultante des moments internes

 Le solide complet est en équilibre sous l’action des forces


extérieures
 Chaque portion du solide est elle-même en équilibre sous l’effet:
▪ du torseur des actions mécaniques extérieures directement
appliquées à cette portion
ET
▪ sous l’effet du torseur des actions mécaniques extérieures
appliquées aux autres portions mais transmises à cette portion

Le torseur de cohésion  influence du reste du matériau en un point


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 Comment déterminer en tout point du solide le torseur de
cohésion auquel il est soumis?
F2

Soit un solide S en équilibre.


F1
Coupons le fictivement par le plan P. II
Les deux portions 1 et 2 sont en équilibre.
I
Equilibre de 1  lié aux forces F3
- Directement appliquées sur 1
- ET aux forces qu’exerce 2 sur 1.
F4
On isole 1:
dF II/I ▪ En chaque point de S, on peut définir dF2/1
= résultante des forces appliquées par 2 sur le petit
F1 dS
n élément dS
M
▪ Sur toute la surface, on obtient:
I G - R2/1= résultante des forces appliquées par 2 sur 1 =
résultante des forces internes sur 1
- M2/1 = un moment résultant de 2 sur 1 = moment
F4
résultant interne sur 1

R 2 /1 =  dF 2 /1 M 2 /1 (G ) =  GM  dF 2 /1
S S
20
▪ Sur toute la surface, on obtient le torseur de cohésion pour 1:


 R 2 /1 
T ( 2→1)  =  


M G 2 /1 
G
 On détermine les composantes du torseur de cohésion en utilisant les
lois de l’équilibre statique:


T ( 2→1) + T (ext →1)  = 0 G 
Chaque portion du solide est elle-même en équilibre sous l’effet:
du torseur des actions mécaniques extérieures directement appliquées à cette portion
ET

▪ sous l’effet du torseur des actions mécaniques extérieures appliquées aux autres
portions mais transmises à cette portion

R2 /1 + F ext.sur1 = 0 M 2 /1 (G ) + M ext .sur1 = 0


 4.2. Contraintes
Soit un corps soumis à Fi forces et Ci couples :
y
F2 dF2/1

F1
F1 état de forces
M
internes d’un point
du solide ?
II x
M dS
I
I z
F3

F4 F4

1. On coupe en deux, selon une facette ⊥ x et passant par M


2. On exprime les forces internes au point M suivant cette facette:
y
dF2/1

F1
M dFx
dF 2 /1 = dFy
x
dS
I
z
dFz
F4

22
 Le vecteur contrainte C ( M , x ) est défini comme les forces
internes en M, par unité de surface, s’exerçant sur une facette
⊥à x
dFx
=  xx contrainte normale
dS
dFy
C ( M , x) =  xy
dS
dFz contraintes de cisaillement
=  xz tangentielles
dS
facette direction de la force

   
 On définit les vecteurs contraintes C (M , y) et C (M , z ) en
 
coupant le corps suivant une facette ⊥ à y et z

 yx  zx
   
C ( M , y )  yy C ( M , z )  zy
 yz  zz
 Les composantes tangentielles croisées sont égales:
 xy =  yx
 xz =  zx
 zy =  yz

 Vecteur contrainte sur facette quelconque


 définition de l’état de contrainte sur une facette d’orientation
quelconque :
Ԧ
𝐶(𝑀, 𝑛)
nx
    
n ny  C ( M , n ) = C ( M , x )nx + C ( M , y )n y + C ( M , z )nz
nz

𝑛
M
dS  C x    xx    yx    zx  C x =  xx nx +  yx n y +  zx nz
        
 C y  =   xy nx +   yy n y +   zy nz C y =  xy nx +  yy n y +  zy nz
        C =  n +  n +  n
C
 z     yz   zz 
xz  z xz x yz y zz z
Vecteur contrainte sur facette quelconque, écriture tensorielle:

  xx  yx  zx 
    
C (M , n) =  n avec  =   xy  yy  zy 
   
 xz yz zz 

 
z C (M , x )  C (M , z )
C (M , y)
zz
facette ⊥ z
zx zy
yz
xz yy
xy yx
y
xx
facette ⊥ y
x
facette ⊥ x

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