Science Politique Concepts Et Théories Par Roland Wild
Science Politique Concepts Et Théories Par Roland Wild
Science Politique Concepts Et Théories Par Roland Wild
Roland Wild
Année scolaire 2009-2010
Université de Lausanne
Concepts et théories SSP
Table of Contents
1. Survol historique............................................................................................................... 6
1.1. Introduction .......................................................................................................................... 6
1.2. La pré-histoire de la science politique......................................................................... 6
a. La philosophie politique ................................................................................................................. 6
b. Le droit public : théories de l’Etat .............................................................................................. 6
1.3. L’histoire de la science politique ................................................................................... 6
a. L’Etude des institutions (formalisme) (XIIX-XIXe : début de l’autonomie) ............... 6
b. Le behaviorisme (1930-1960) ..................................................................................................... 6
c. Le post-behaviorisme....................................................................................................................... 7
Analyse de texte 1 : Robert Bishop, The Philosophy of the Social Sciences...... 7
2. L’Epistémologie de la Science Politique ................................................................. 8
2.1. L’approche des sciences naturelles de la connaissance ........................................ 9
2.2. L’approche descriptive de la connaissance................................................................ 9
2.3. L’approche critique de la connaissance ...................................................................... 9
2.4 L’approche constructiviste .............................................................................................10
2.5 L’approche herméneutique ............................................................................................10
Analyse de texte 2, Tilly et Sawicki ........................................................................... 10
Texte 1 ...........................................................................................................................................11
Texte 2 ...........................................................................................................................................11
3. Concepts, théories et paradigmes. L’explication dans les sciences
sociales. Mono-causalité et pluri-causalité .............................................................. 11
3.1. Explication et lois générales (vision naturaliste) ..................................................11
3.2. L’explication dans ses rapports à la compréhension (vision culturaliste
historique et individualisante) .............................................................................................11
4. La double dimension Macro et Micrologique .................................................... 11
4.1. La loi de la baisse tendancielle du taux de profit ...................................................12
4.2. L’idéaltype au sens wébérien ........................................................................................12
5. Le statut de l’histoire dans l’explication ............................................................. 12
6. Les théories générales et les types de causalité ............................................... 12
6.1. Pourquoi le pluralisme théorique dans les sciences ............................................12
sociales. .........................................................................................................................................12
6.2. Thêmata, métathéories et postulats ...........................................................................12
6.3. Les types de causalité : individuelle fonctionnelle, structurelle, systémique,
diaclectique-matérialiste, etc................................................................................................12
7. LES DEUX TYPES DE THEORIE ................................................................................ 12
7.1. Les approches descriptives et explicatives ..............................................................12
7.2. Les approches prescriptives ou normatives. ..........................................................12
Cours du 19 octobre 2009 ............................................................................................ 13
Rappel de points importants .................................................................................................13
Présentation des paradigmes individualistes.................................................................13
La théorie du choix rationnel ................................................................................................13
Les six postulats de la Théorie du choix rationnel ................................................................ 14
Les limites de la théorie du choix rationnel selon Boudon :.............................................. 15
1. Survol historique
1.1. Introduction
Rapport de l’historique de la science politique par rapport aux objectifs du cours
b. Le behaviorisme (1930-1960)
C’est une rupture qui quantifie la société comme le devant être : on met de côté
l’histoire, les volontés des individus,… C’est synchronique, on observe l’Etat
actuel des choses. C’est une analogie avec les phénomènes naturels. On ne fait
plus du normatif mais de l’observation brute. On observe des données
extérieures aux individus. Des positivistes. Le behaviorisme a donc marqué la
discipline. On parle de mythe fondateur de la science politique. (Même si s’en est
pas un). Et, évidemment, il a donné lieu { des critiques. C’est par les critiques que
le savoir progresse.
L'équivalence entre fait social et fait naturel a donné lieu à des objections
Considerer que l'on peu étudier les acteurs en faisant l'impasse sur leurs
aspirations pour ce que focaliser sur ce qu'ils font. On fait du quantitatif
plus que du qualitatif.
Elle fait abstraction de l’environnement socio-économique des acteurs
c. Le post-behaviorisme
On suppose une rationalité diverse chez l’être humain. On n’est pas ultra
déterminé. Plusieurs niveaux de rationalité. L’approche descriptiviste est plus
individualiste.
manière objective. On doit choisir une orientation qui aura des conséquences sur
l’analyse.
Est quelque peu relativiste. En effet, certains excès peuvent dériver la recherche
vers un relativisme absolu. L’idée qu’il n’y a pas de réalité sociale.
- La scopie quand { elle traite des objets que l’on étudie. Soit micro social, soit
macro social. Il y a un va et viens entre les deux. Rien n’est anodin. Le passage
d’un niveau { l’autre permet de mieux cerner l’enjeux.
- L’étude du PCF et de la SFIO dans le pas de Calais. Choisie parce que c’était la
federation la plus représentative pour analyzer le poid des configurations locales
et le lien entre le scial et le politique. Permet de mieux cerner les caractéristiques
des différents cas en trouvant les trait communs aux autres lieux.
3.Charles Tilly met l’accent sur la recherche des mécanismes causaux qui
expliquent les variations au sein des phénomènes observés : en quoi cette
approche se distingue-t-elle de l’approche naturaliste (des sciences naturelles)
décrite par Bishop dans le texte déjà étudié ?
- Tilly pose qu’il faut certaines conditions, X,Y,Z, pour qu’un phénomène A se
déclenche. Plus mathématique comme approche. Ce sont des invariance et non
des lois générales. Dans le naturalisme, on met en evidence ce qui se ressemble
dans différents phénomènes. On met l’accent sur les ressemblances entre les
différents phénomènes. Alors que l’approche de Tilly met aussi l’accent sur les
differences. On peu caser cette méthode dans l’approche interpretative.
Texte 1
Texte 2
Pour lui donc, il faut partir des individualités historiques même si l’objectif est de
déterminer des théories générales. Il a donc joué un certain rôle dans le
développement de cette théorie.
atteindre par cette voie le bonheur. Ce courant est incarné par « l’école autrichienne »
et Karl Menger. Certains des fondements de la TCR résident dans la tradition
contractualiste.
Postulat I : (l’individualisme)
(ADACC) Ce postulat veut que « tout phénomène social soit le produit de
l’action, de décisions, d’attitudes, de comportements, de croyances (ADACC)
individuels, les individus étant les seuls substrats possibles de l’action et de la
décision.
L’individualisme méthodologique
Il y a une certaine parenté entre la TCR et l’individualisme méthodologique. Elle met
l’accent sur l’étude des phénomènes sociaux par l’approche des comportements
individuels. Raymond Boudon est l’un des auteurs dont le nom y est associé. Par
méthode, il faut partir des individus. “Le principe de l’individualisme
méthodologique annonce que pour expliquer un phénomène social quelconque,
{…} il est indispensable de reconstruire les motivations des individus concernés
par le phénompène en question et d’interpréter ce phénomène comme le résultat
de l’agrégation des comportements individuels dictés par ces motivations”
Boudon. Il s’agit de considerer les conduites comme rationelles. Ce n’est qu’en cas
d’échec de cette perspective qu’il faut alors introduire des compsantes irrationelles
dans la description des comportements des acteurs sociaux.
a. Effet émergent: par hypothèse, les faits macro- sociaux doivent être
pensées comme étant les produits de l’agrégation des actions
individuelles : ce sont des effets émergents qui dépendent de la somme
des actions, des intentions et des préférences des individus : c’est
l’hypothèse de la rationalité sociale comme la somme des rationalités
individuelles
b. Effet pervers : par hypothèse, les faits macro- sociaux peuvent être des
non voulus, non recherchés, non attendus, ce sont des« effets pervers ».
Ces effets sont contraires, aux intentions et aux préférences des
individus pris séparément. Une circulation saturée tous les matins est
un exemple d’effet pervers : tout un chacun part tôt pour éviter la
surcharge, mais la conséquence, c’est que ces conduites individuelles
conduisent à un résultat social qu’aucun individu n’a recherché. En
partant tôt, on pense échapper au « bouchon », mais comme tous les
individus raisonnent de la même manière et ne se concertent pas : ils
produisent un phénomène non voulu et négatif. On peut aussi prendre
l’exemple de « la vache folle » : l’agriculteur individuel cherchant à
maximiser son profit donne des protéines animales à manger aux
vaches pour les engraisser rapidement ; la somme de ces conduites
individuelles a donné naissance au phénomène de vache folle avec une
hécatombe de vaches qui ont été brûlées (malades ou non malades pour
éviter la propagation de la maladie) : individuellement, les paysans
n’ont pas recherché ce résultat qui est contraire à leurs intérêts. Ils ont
voulu « maximiser leur utilité ».
qui nous plaît vraiment, Si on ne vote pas, c’est que personne ne peu nous convenir et
donc on utlise l’abstention pour se faire entendre, c’est un moyen utile pour exprimer
son désaccord.
- Il fait une balance des intérêts, voter à un coût; du coup, il escompte quelque chose
lorsqu’il vote. De meme que si il s’abstient, pour lui cela à une utilité.
4. Qu’est-ce que R. Boudon entend par le modèle mécanique ou mécaniste
d’explication en sciences sociales?
- C’est le modèle naturaiste, holliste, explication pr des facteurs généraux en terme de
classes sociale. Critique de l’hollisme au profit de l’individualisme.
5. Pourquoi R. Boudon argumente-t-il en faveur d’un modèle rationnel général ; quels
sont ses arguments et quelles sont les différences entre ce modèle et la TCR?
- TCR assez lacunaire par rapport à une théorie rationnelle générale. Il pense que le
modèle deviens de plus en plus general. Même les modèles hollistes contiennent des
elements individualistes.
normes se comprend, selon Parsons, dès lors que l’on cherche à analyser des
situations concrètes dans lesquelles les acteurs sociaux sont plongés. Il y a ainsi, selon
T. Parsons, une interdépendance fonctionnelle (ou fonctionnalité) entre les normes et
les situations. Ce n’est donc pas une lecture individualiste de l’action sociale que
promeut T. Parsons. L’action sociale ne dérive pas de la seule agrégation des
préférences individuelles. Elle a une structure. Selon Parsons, chaque système se
caractérise quatre fonctions qui sont nécessaires à tous les systèmes : Le modèle
d’interprétation de l’action construit par T. Parsons et connu sous le sigle « AGIL » :
A : Fonction d’Adaptation : le système doit s’adapter à son environnement et
adapter son environnement, à ses besoins.
Goal attainment : un système doit définir ses buts premiers et les atteindre
I : fonction d’intégration : un système doit réguler les interrelations entre ses
différentes parties du système en particulier entre les trois autres fonctions.
Latency (pattern maintenance), autorise, à l’usage et en fonction des objets d’étude,
une lecture de ces tensions aussi bien qu’une lecture des fonctionnalités de tout
système d’action. Un système doit maintenir et renouveler la motivation des
individus et les schémas culturels qui créent et maintiennent ces motivations.
- Equivalent fonctionnel
Questions :
1. Qu’est-ce que le schéma AGIL de Parsons et quelle est la logique en arrière ?
Le schema AGIL de Peasron sert, dans une logique de comprehension des fonctions
latentes. Analyse les structures nécessaires à chaques système et les fonctions. Il
souligne la fonctionnalité des normes par rapport aux structures de l’action. C’est
dans une logique de concordance. Dans chaque système, il existe des elements
latents. Tous les elements sont interdépendants mais ils produisent des fonctions.
A : Fonction d’Adaptation : le système doit s’adapter à son environnement et
adapter son environnement, à ses besoins.
Goal attainment : un système doit définir ses buts premiers et les atteindre
I : fonction d’intégration : un système doit réguler les interrelations entre ses
différentes parties du système en particulier entre les trois autres fonctions.
Latency (pattern maintenance), autorise, à l’usage et en fonction des objets d’étude,
une lecture de ces tensions aussi bien qu’une lecture des fonctionnalités de tout
système d’action. Un système doit maintenir et renouveler la motivation des individus
et les schémas culturels qui créent et maintiennent ces motivations.
La strucure interagit. Ces interactions sont fonctions du système. Les normes ont une
fonction.qui permet à l’institution de fonctionner.
2. Quelles étaient les raisons principales pourquoi le fonctionnalisme structurel (fs)
était critiqué. En quel sens la théorie de conflit était complémentaire au fs ?
Cela marche uniquement dans les sociétés traditionnelles. De plus, elle met l’accent
sur le concordat. Elle ne permet pas de prendre en compte l’évolution des
phénomènes. Elle privilégie la stabilité. Parson accorde trop d’importance aux
facteurs culturels au detriment de la difference entre les individus.
Vu que le fonctionnalisme se base sur le concordat, la théorie du conflit en offre une
complémentarité, elle nuance le déterminisme fonctinnaliste.
3. Gabriel Almond considère que le concept d’Etat, dans le sens wébérien du terme,
est peu heuristique dans la mesure où il ne permet pas d’analyser le fonctionnement
du pouvoir politique dans des sociétés non occidentales : quels sont les arguments de
l’auteur et quelles sont les différences théoriques entre le concept d’Etat et celui de
système politique ?
Rejette Weber car l’Etat est une notion qui ne peut s’appliquer à toutes les sociétés. Il
préfère le terme système politique. Il préfère le terme de fonction à celui de pouvoir.
Préfère le terme de structure à celui de fonction. Tout gouvernement remplit un certin
nombre de fonctions. On ne regarde pas la forme d’Etat, il y en a plein mais qui
remplissent les memes fonctions. On peut cependant faire des omparaisons:
1. La difference ne se fait que dans le degree de specialisation politique
2. Il y a des fonctions qui sont utilisées dans tous les systèmes
3. Les systèmes poltiques peuvent etre compares selon le degree de specification
de la fonction dans la structure
4. Il n’y a pas de “Tout mederne” tout comme il n’y pas de “tout primitif”, les
systèmes sont un mix des deux.
4. Qu’est-ce qu’une fonction et quelles sont les fonctions politiques que met en
évidence G Almond dans son texte?
Il n’existe pas vraiment de definition de fonction, c’est une caractéristique du role
d’une structure. Une activité qui a une utilité.
Fonctions d’input:
- Socialisation politique,
- le recrutement politique,
- la fonction d’articulation des intérêts (donner forme au revendaîcations, les
partis),
- la fonction d’aggregation des intérêts (structurer les demandes pour en faire
une structure cohérente)
Fonctions d’output:
- Produire des règles
- Appliquer les règles
- Rule Adjucation
i. L’environnement intra-sociétal
A rapport { tout ce qui touche { l’intérieur de la nation, du peuple.
Problèmes internes (économie nationale)
ii. Output
Les outputs sont donc les règles émises par le système. Les
normes. Le résultat des interactions dans la boîte noire. Les
décisions matérielles ou symboliques.
iv. Gatekeepers
Toutes les exigences ne sont pas prises en compte par le système :
et toutes les demandes variables ne sont pas nécessairement
prises n compte : il y a le filtre des portiers du systèmes, ou les
« éclusiers » comme les partis politiques. Il y a aussi tout le travail
de politisation pour obliger en quelque sorte le système de
prendre en compte certaines demandes.
v. Feedback loop
Le feedback loop, c’est la boucle : Société qui demande -> input ->
système -> output -> Société qui à demandé.
Résumé
David Easton résume ici l’approche systémiste qu’il propose pour la science
politique. Le systémisme permet d’analyser le “système politique” comme entité
indépendante qui interagit avec son environnement, et qui vise à son autoperpétuation.
Une série de concepts essentiels sont introduits, notamment ceux d’inputs, outputs,
feedback, demands et supports.
Questions
1. Que désigne le concept de système politique et comment sont-ils théorisés les
rapports entre le système et la société? La séparation analytique entre système
politique et autres systèmes sociaux vous paraît-elle pertinente?
Le concept de système politique, c’est une sorte de boite noire soumise a des inputs
comme des demandes; une initiative qui aboutit et des soutiens, la légitimation, et qui
produit des outputs tels que des règles émises suite à la demande de l’initative ou
encore des politiques.
Il y a des demandes d’autorité, des decisions auto contraignantes de la société. C’est
ce qui caractérise le système poltique, c’est le fait que le système politque prend des
decisions à caractère contraignants.
La société est donc l’environnement duquel sont produites les demandes et le
soutiens, la légitimation, soumis et affirmés au système politique… L’environnement
est double : interne et externe : l’interne c’est tout ce qui vient de l’intérieur du pays
en question et l’externe, se sont les affaires étrangères.C’est de cet environnement
que sont émises les demandes et soutiens du système politique. C’est un modèle
d’analyse qui permet de rendre compte d’un certain nombre de faits.
C’est une distinction analytique qui permet d’établir une separation qui afin de mieux
étudier l’appareil politique, de le séparer des autres systèmes. De plus, elle permet de
voir d’ou vienne les demandes et quelles sont leurs sources. Cette separation est
souple. Il y a interaction.
2. Quels sont les éléments constitutifs de tout système politique et quelle est la
différence entre « système politique » et « régime politique ».
Les éléments :
- La communauté politique:
o Le régime
o Les autorités
- Les elements dynamiques :
o Inputs
Ce sont les exigences en provenance de l’environnement
écologique, économique, culturel, etc. Les demandes varient
d’une société à une autre, d’une époque à une autre à
l’intérieur d’une même société.
o Outputs
Règles
Politiques
o Gatekeepers
o Feedback loop
o Feedback positifs et négatifs
La différence :
La notion de régime et celle de systèmes sont deux termes différents. Un régime
politique est une structure formelle ou traditionnelle d’organisation des pouvoirs et
d’agencement des différentes instances ou institutions qui participent de
l’organisation des pouvoirs et de la prise de décision qui concerne le passé, le présent
et l’avenir d’une société donnée, et qui définit les conditions de participation. C’est
donc le producteur de règles.
Le système, C'est un système de variables, qui peut être défini comme un ensemble
d'interractions. Il évolue dans un environnement qui est double : intra sociétal et
extra sociétal
3. Il existe deux grandes catégories d’inputs d’après Easton. Quelles sont-elles? Que
recouvrent-elles et comment fonctionnent-elles?
- Soutient affectif
- Soutient utilitaire
4. L’approche systémique permet-elle de décrire et d’expliquer les crises politiques,
voire les révolutions politiques : comment ?
Oui, car, à partir de la surcharge du système, on peu constater que les filtres ne
fonctionnent pas. Parfois la surcharge donne des réponses inadaptées qui vont
entrainer de nouvelles demandes et donc une paralysie.
Le phénomène révolutionnaire est donc la limite de cette approche car elle repose sur
l’hypothèse d’un système stable ou les valeurs sont communément partagées. En
effet, une revolution, c’est le changement des valeurs, l’approche systèmique ne
permet pas de rendre ompte de changement aussi brusques.
Sa ramène au rôle des portiers, des Gatekeepers, si il ne le font pas bien, il y a crise.
Cela peut aussi venir des elements extérieurs au système. Des acteurs pérophériques
au système qui vont forcer le système pour quelque chose qu’il ne supporte pas, pour
lequel les filtres n’ont pas étés conçus
Cela renvoie aussi { l’information : Un système se maintient dès lors qu’il est
capable de savoir ce qui ce passe autour de lui.
Dans la prise de décision, il y a des acteurs qui sont dans des institutions qui joue
leurs rôle
23)1.
I. 1. La communauté politique
David Easton part d’une définition anthropologique de la communauté
comme un ensemble d’hommes et de femmes partageant des activités
communes et liées entre eux par des relations multiples, de telle sorte
que les buts de chacun des membres de la communauté ne peut être
réalisé sans la participation des autres : interdépendance. Le soutien
d’un membre à la communauté s’exprime par sa volonté d’agir pour le
maintien d’une structure politique à travers laquelle il peut jouer un
rôle.
I. 3. La structure d’autorité
Ce sont les modèles formels et/ou informels selon lesquels est organisé
et réparti le pouvoir, en ce qui concerne la prise et l’application des
décisions -les rôles et leurs rapports, par lesquels l’autorité est répartie
et exercée. Les buts, les normes et la structure de l’autorité limitent et
valident à la fois les actions politiques et fournissent de cette façon ce
qui tend à devenir un contexte pour les interactions politiques (Easton
1974 : 182).
Petite Conclusion
Dans son livre L’analyse du système politique, Easton écrit : « Les
perspectives d’une analyse de la vie politique en termes de systèmes nous
oblige à nous interroger sur la question suivante : comment un système
politique quelconque peut-il persister dans un monde stable ou en changement.
C’est une question comparable à celle qui consiste à se demander en ce qui
concerne la vie biologique : comment les êtres humains parviennent à vivre ?
Ou encore, quels processus doivent être préservés si une vie quelconque doit
subsister, spécialement lorsque l’environnement peut par moments être
extrêmement hostiles » (Easton 1974 : 16).
Le concept de système est un outil d’analyse
Le concept est universel : utilisable pour les sociétés à Etat et société sans Etat
ou avec Etat faible
Il permet de décrire les rapports entre le lieu où se prennent les décisions
politiques et l’environnement social.
Il permet de décrire les décisions de manière relativement objective (pour
autant qu’on accepte les postulats du systémisme)
Le néo-institutionnalisme
Approche récente, date du début des années 80, n’a pas encore apporté tout ce
qu’elle peut apporter.
Ce retour doit être replacé dans une situtation ou le systèmisme se voulait une
alternative { l’Etat (pour Easton, l’analyse des isntitution n’était pas improtant,
ce qui importait, c’était l’analyse de l’ensemble). Qu’est-ce uqe le pouvoir ?
Comment se prennent les décisions ? Qui prend les décisions ?
Il est important d’analyser l’Etat, mais sur des nouvelles bases, ils incorporent
des analyses sociologiques, importance de l’histoire aussi.
« est fait social ou institution toute manière de faire fixée ou non susceptible
d’exercer sur l’individu une contrainte extérieure… » … suite sur claroline
« Une institution sociale est une organisatoin sociale dont les activités sont
régies par des règles et des procédures écrites et non écrites qui lui assurent
une continuité, une durabilité et dans une certaine mesure une certaine
stabilité ».
Une institution peut aussi être rattachée à Weber. Mais à Durkheim en vertu de
la différenciation sociale, les sociétés évoluent par la compexification et la
division des tâches. Différenciation des fonctions et des structures. C’est une
des origines des néo-institutionnalistes, et le texte de Berger et Luckman se
réfère parfois à Durkheim.
que la société attend d’elle. Mais elle peut être utile { l’institution en tant que tel.
Il n’y a pas de linéarité entre la décision et l’attente de la société. Les décisions
sont dans l’intérêt de l’institution.
4 postulats du néo-institutionalisme :
L’institution politique est une organisation sociale qui a pour but de
contribuer au fonctionnement du pouvoir dans une société.
Cette organisation a une histoire. Ce facteur a son importance, car ça va
jouer dans l’identité de l’évolution.
Elle a ses normes et ses valeurs propres.
L’institution, comme organisation, est dotée d’acteurs qui agissent en
fonction de l’histoire et des normes de l’institution. Donc les acteurs
sont situés et leur marge de manœuvre est limitée.
Questions
Commentez la citation suivante: "In other words, although no existing social order
can be derived from biological data, the necessity for social order as such stems from
man's biological equipment" (Berger & Luckmann, 1966:50). Comment les deux
auteurs expliquent- ils le phénomène d’institutionnalisation?
L’hypthèse ici est que la société n’a rien a voir avec la biologie. Ce qui implique que
l’on ne peu pas faire de determinisme social, de naturaliser les choses. Les institutions
obéïssent a des logiques socio culturelles et non biologique. Ceci repose sur deux
elements :
- l’extériorisation: l’humain ne peu exsiter que dans la mesure ou il a un rapport
avec l’extérieur.
- L’équipement biologique: la capacité d’adaptation de l’humain, c’est une
donnée biolgique que d’interagir afin de produire des solutions de survie dans
un premier temps ensuite d’organisation sociale.
Il faut bien faire la Remarque suivante à ce stade la : la constance biologique procède
de la definition de ce qu’est l’eêtre de nature : un homme biologiquement social.
Les individus vont donc naturellement s’organiser pour survire dans un premier
temps, puis pour assurer la pérenité du groupe. Le tout en racionalisant et en
routinisant leurs interactions de gouvernance. Ce qui va peu à peu produire des
institutions. Il y a ici deux elements :
- ils extériorisent quelque chose, boire une fois un café avec des anciens
collègues. Puis, se disant que c’est bien, il vont decider de se réunir
régulièrement, ils vont meme peut etre fonder une caisse commune. Ce groupe
s’objectivise, s’organise par des choses extérieures à eux.
- Puis, ce groupe initial va peut-être disparaître, le fondateurs mourir, Mais, du
fait que se soit connu, d’autres auront peut etre intériorisé le fait que les
ancienc collègues de telle boite se retrouvent à telle date à tel endroit. Du
coup, cela devient une institution
p. 57 berger et luckman
Activité -> répétiton (extériorisation) -> formes codifiée (objectivation) ->
pratique régulière (intériorisation).
Cela devient une manière de faire, une interacion spécifique. Ce qui va peu à peu
créer une institution. Deux elements minimum:
». Quelles sont leurs critiques et que cherchent-ils à montrer par rapport au néo-
institutionnalisme ?
1. Il vise l’explication marxiste des institutions. Il vise aussi les géographes. C’est ca le
contextualisme.
2. Il critique aussi l’im car pour lui sa réduit le fonctionnement des nstitutions au role des
individus. Les preferences individuelles ne suffisent pas pour expliquer le role et le pourquoi
d’une institution.
Les concepts formels. Ils sont formels dans le sens où ils permettent de décrire
un ensemble de phénomène et de les décrire,s mais l’implication de ces
phénomènes n’implique aucune théorie politique ou aucun régime de meilleur
gouvernement. Ex : fonction, système politique, structure, interdépendance,
interaction, etc. Leur utilisation n’engage pas de théorie politique dans le sens
d’une meilleure organisation politique de la société.
à compléter
.... sont en compétition pour des ressources rares, nous avons à la fois ce qui est,
la compétition pour des ressources rares, mais en disant « individus» nous
disons des êtres masculins c’est du moins ainsi que cela a été interprétée par les
féministes.
L’axe effectif/affectif
3. La dimension effective signifie que le concept peut introduire un changement
dans le monde politique. Penser la globalisation en termes de nations peut
amener certain à revendiquer une nation pour eux pour être accepté dans la
globalité des nations, de même que cela conduit d’autres { contester un pouvoir
oppressant. Ce n’est ni une dimension de reflet ni d’évaluation mais c’est une
dimension qui change la réalité de la situation.
1.- Que la science politique utilise des concepts « formels » comme « système »,
« structure », « interaction », « champ », et des concepts polysémiques à contenu
politique et normatif. Le politologue doit donc être conscient de ce fait et doit
opérer un choix raisonné entre des définitions multiples car les concepts
politiques ont des significations différentes et parfois contradictoires (exemples :
2.- Que la science politique se situe aussi sur le terrain pragmatique, celui de
l’action politique d’où un double écueil :
b.- Ne pas confondre les théories et les idéologies (les concepts politiques sont
aussi des catégories de la pratique) : le politologue doit apprendre à gérer son
rapport { l’empirique et à la pratique.
3.- Parce qu’elle traite de l’action et des pratiques politiques, la science politique
ne peut se désintéresser de la finalité du politique et des enjeux des décisions
politiques, d’où la nécessité d’intégrer consciemment, lucidement et de manière
raisonnée cette dimension, d’autant plus qu’elle est présente de facto dans les
catégories que nous utilisons. Il faut assumer et gérer le rapport aux valeurs
plutôt que vouloir nier ce rapport.
1John Rawls, Théorie de la justice, Paris, Seuil, 1987 : 68 ; Le libéralisme politique, Paris,
PUF, 1995 (Political Liberalism, New York, 1993, pp. 173-212).
2H. Arendt est souvent associée à cette forme d’humanisme civique ; cf. aussi, J. G.A.
Pocock, The Machiavellien Moment, Princeton 1975.
mais tels qu’ils doivent être. D’où une option qui peut dégénérer en une dictature
de la vertu de type jacobin, ou conduire à une inquiétante valorisation de la
fonction coercitive et éducative de la loi.
Conclusion
La discussion philosophique sur les mérites respectifs du libéralisme et du
républicanisme se développe depuis quelques années dans un contexte de crise
des théories et des pratiques classiques, surtout dans les systèmes pures de
démocratie représentative. Cette discussion fait émerger depuis un certain
temps des revendications soient libérales soient communautaristes, qui sont
trop facilement contrecarrées par une sorte de “ réflexe républicain ”, comme le
dit Renaut (2005 : 12), qui semble rendre difficile la discussion publique de ces
thèmes ; discussion pourtant nécessaire. Alain Renaut montre qu’il existe “ une
autre manière d’être modernes, c’est-à-dire démocrates” qui d’ailleurs
n’implique pas de faire table rase des intuitions républicaines.
3 Alain Renaut, Qu’est-ce qu’un peuple libre ? Libéralisme ou républicanisme, Grasset, 2005.
Un modèle alternatif
Pour Charles Taylor, la philosophie moderne souffre de l’absence de modèles
alternatifs de comment les gens doivent être ensemble dans la différence sans
s’abstraire de leurs différences. Mais ce modèle existe dit-il. Il faut d’abord
penser la différence et de penser que les gens peuvent tenir ensemble en dépit
de leurs différences, dans le sens de la complémentarité. Cette idée de
complémentarité peut être basée sur une théorie puissante de la liberté
individuelle qu’on retrouve dans la théorie humboldtienne de l’Etat4 (153).
4Wilhelm von Humboldt, On the Limits of State Action, London: Cambridge University Press,
1969.
« discrimination positive »
Le voile de l’ignorance
La notion de voile d’ignorance permet { Rawls d’expliquer pourquoi les acteurs
arrivent à conclure un accord sur des valeurs communes :
Les critiques
Rawls et les « libertariens »
Les libertariens est une tendance proche des « ultra-libéraux » qui transposent
dans le champ politique les conceptions plus ou moins extrêmes de l’économie
néo-libérale. Ennemis acharnés de l’Etat, mais chauds partisans du régime
capitaliste, les libertariens américains sont définis à la fois comme des
individualistes anarchistes et des anarcho. Ils sont passionnément anti-marxistes
et défenseurs les plus ardents de toutes les libertés individuelles. Trois ans après
la publication de la Théorie de la justice, Robert Nozick, le principal représentant
de ce courant, publie son ouvrage, Anarchy, State and Utopia (1976), dans lequel
il remet en question l’aspect redistributif du principe de différence de Rawls et
soutient l’idée d’un Etat minimal. La position de Robert Nozick est la suivante : il
considère que les mesures sociales préconisées par Rawls sont un viol des droits
fondamentaux de la personne. Il défend le type d’Etat minimal, veilleur de nuit
de la tradition libérale, dont les fonctions se limitent à assurer la sécurité des
citoyens en les protégeant contre la contrainte. Ainsi, Nozick s’attaque au
deuxième principe (qui concerne la justice distributive), en défendant ses
propres positions relatives à la théorie des droits de propriété légitimes
(entitlement theory) qui prône un critère unique de justice, celui du droit de
propriété absolu, seul capable d’assurer la seule valeur qui compte pour les
libertariens.
Questions :
1 Quelle est la définition que donne Berlin de la liberté positive et de la liberté
négative. Quels sont les penseurs auxquels il rattache ces deux conceptions de la
liberté?
Liberté négative : Etre libre de toute contrainte, espace non –entravé par des
forces extérieures, minimum de lois, maximum de choix individuel, liberté
naturelle -> Locke, Mill, Constant, Tocqueville
Liberté positive : Etre son propre maître dans le corpus commun de la société,
l’instrument de sa propre volonté et non de celle des autres -> Kant, Rousseau
La liberté positive consiste en le désire d’un individu d’être son propre maître
selon le droit, librement sans entraver celle des autres alors que la liberté
négative représente le droit pour les individus d’agir librement { l’intérieur d’un
espace délimité.
Les penseurs qu’il associe { la liberté négative sont les utilitaristes et libéraux,
dont la conception est limitée.
2 Quelle évaluation Berlin fait-il de la raison, telle qu’elle est issue des Lumières
notamment ?
Il faut prendre en compte les volontés des autres, c’est dans l’auto-
accomplissement rationnel que se réalise la liberté.
Dans cette circonstance ont doit laisser le moi supérieur en charge des
opérations. Création de la volonté générale par le moi supérieur. Il y a une
délégation du moi supérieur à la société commune par le biai du contrat social.
D’où le danger de virer au despotisme si on over délègue sans limites.
Berlin montre bien cette dérive despotique car c’est la raison qui donne des
petits groupes d’illuminés qui tyrannisent la population qui « a raison »
dominent les autres sans leurs avis législatifs.
Constant et Mill défendent la liberté négative car se sont les droits humains. Les
droits naturels.
Il considère que la démocratie peut tout autant priver ses citoyens de liberté
qu’un autre régime. Il prend l’exemple du terrorisme révolutionnaire en France
ou les droits de l’homme furent sacrifiés au nom de la démocratie. Il craint une
tyrannie de la majorité.
4 En quoi le contexte politique (1958 et plus généralement celui des années 1950)
permet-il de comprendre le texte de Berlin ? Par ailleurs, la prise en compte du
contexte est-elle suffisante pour rendre compte des positions théoriques de l’auteur
? Peut-on dire que ses positions théoriques sont plus contextuelles que
philosophiques, ou l’inverse ?