Cours Optique
Cours Optique
Cours Optique
UE PHY 3100
OPTIQUE ET PHYSIQUE DES DISPOSITIFS
(4 crédits)
OPTIQUE GEOMETRIQUE
( 3 crédits )
Enseignants
Dr KAMAGATE Aladji
M. SORO Yahafehe
M. OULOBLY Stéphane
SOMMAIRE
Pages
Introduction
L’optique géométrique s’appuie sur une approximation et apparait de fait comme un cas
particulier mais fort intéressant de l’ensemble de l’optique.
Dans cette approximation, on ne s’intéresse plus au caractère ondulatoire de la lumière mais
cette dernière est décrite comme un ''rayon lumineux'' dont on cherche à comprendre la
propagation.
Le principe de Fermat constitue le fondement de l’optique géométrique et les lois de Snell-
Descartes en sont les conséquences.
I.1-NATURE DE LA LUMIERE
Qu’est ce que la lumière?
Pendant plusieurs siècles deux tendances se sont affrontées : onde et corpuscule.
Au 17ème siècle :
•Nature corpusculaire de la lumière pour expliquer le phénomène de la réflexion (Descartes,
Newton).
•Nature ondulatoire de la lumière pour expliquer le phénomène la diffraction (Grimaldi,
Huygens).
Du 17ème au 19ème siècle :
•Expériences validant l’aspect ondulatoire de la lumière (Fresnel, Maxwell)
•Expériences validant la nature corpusculaire de la lumière (Hertz, Einstein)
Au 20ème siècle:
•Dualité onde-corpuscule comme les électrons (Broglie, Heisenberg, Dirac)
Lumière = ondes et photons
Avec :
: la pulsation de l’onde (en rad.s-1)
S O : son amplitude
k : son nombre d’onde (en m-1)
2
de longueur d’onde CT (en m).
k
Cette onde présente la propriété d’avoir une double périodicité (temporelle, T et spatiale, ).
La vitesse de propagation d’une onde lumineuse monochromatique (V) dans un milieu
transparent donné est reliée à sa période temporelle T et à sa période spatiale dans ce
V
milieu par la formule: V T (I.2)
Remarques :
les ondes électromagnétiques sont différentes des ondes mécaniques (comme l’onde
qui crée une vague) en ce sens qu’elles n’ont pas besoin de support matériel pour se
propager. Dans le vide, elles se propagent toutes à la vitesse de la lumière :
C 299 792 458 m.s 1 3 108 m.s 1
C
Alors C T
Dans un milieu isolant, l’onde conserve sa fréquence mais sa vitesse V change, ce qui
entraine une modification de sa longueur d’onde car la relation (I.2) reste toujours
vérifiée.
En toute rigueur, les ondes purement monochromatiques n’ont pas une existence
réelle mais ont un intérêt essentiellement mathématique basé sur la théorie de Fourier.
Cette théorie démontre que la grandeur physique correspondant à la propagation de
l’onde lumineuse peut être décomposée en une somme discrète (série de Fourier) ou
La limite entre chaque type d’onde électromagnétique n’est pas franche, c’est-à-dire qu'il
n’existe pas de discontinuité entre les divers types d’onde.
La lumière visible ne représente qu’une bande très étroite du spectre des ondes
électromagnétiques. Le domaine visible correspond approximativement à l’intervalle de
longueur d’onde [400 nm, 800 nm] (dépend de l’œil de l’observateur) ; le maximum de
sensibilité se situe environ à 560 nm (jaune-vert).
Remarques :
Dans un milieu transparent, l’indice optique n est réel;
Dans le cas où le milieu est absorbant, l’indice optique est un nombre complexe;
Dans un milieu isotrope, l’indice optique est le même pour un rayon lumineux se
propageant dans n’importe quelle direction de l’espace, c’est-à-dire quelle que soit la
direction du vecteur de propagation;
Dans un milieu dit homogène, l’indice optique est indépendant de la position où on se
trouve dans le milieu c’est-à-dire n est constant (pour une fréquence ou une longueur
d’onde donnée).
Propriété et loi de Cauchy :
La vitesse de propagation d'une onde lumineuse dans un milieu matériel étant toujours
inférieure à sa vitesse dans le vide, on a: n > 1 (I.4)
La plupart des milieux T.H.I. vérifient la loi de Cauchy:
Conséquence 1
Comme V C (puisque n 1 ), la longueur d’onde d’une onde lumineuse dépend du milieu
dans lequel elle se trouve. Il faudra donc distinguer . milieu de vide :
C
milieu V .T .T vide puisque vide C.T milieu vide (I.5)
n n n
Propriété et convention : Comme n > 1, dans un milieu matériel, on aura toujours:
milieu < vide
Un milieu transparent autre que le vide comprime donc les longueurs d'onde. En général, on
définit une onde lumineuse à partir de sa longueur d'onde dans le vide.
Conséquence 2
Puisque la loi de Cauchy nous dit que l’indice d’un milieu varie en rapport inverse avec le
carré de la longueur d’onde et que la longueur d’onde est inversement proportionnelle à la
La lumière n’étant jamais totalement monochromatique, elle sera caractérisée par la largeur
relative de l’intervalle de fréquences centré sur la fréquence qui la caractérise. Mais la
largeur relative d'un signal lumineux émis par un laser ( 10 10 ) est mille fois plus petit
que celle d’un signal lumineux émis par une source à spectre discret classique ( 10 7 ) !
Remarque :
Le fait que deux rayons peuvent se croiser sans s'influer a conduit à remettre en cause le
«principe» d’indépendance des rayons lumineux (Fresnel). Ceci parce que l’optique
géométrique n’est qu’une approximation de l’optique ondulatoire (ou optique physique).
Ainsi, lorsqu’on diminue la dimension du système optique (diamètre 𝑑 du diaphragme par
exemple), il apparaît le phénomène de diffraction dès que 𝑑 ∼ :
Si λ d , alors l’approximation de l’optique géométrique est valable (condition de
l'application de l'optique géométrique).
AB B
A
nds A
B C B ds
ds c0 A C A dt C.t AB
B
V V
Le chemin optique entre les points A et B est l’équivalent de la distance géométrique entre ces
points (distance équivalente à un parcours dans le vide), rapportée aux propriétés réfringentes
du milieu; c'est-à-dire cette distance multipliée par l’indice de réfraction n.
[AB] = n.(AB) (I.8)
où (AB) est la distance géométrique entre les points A et B.
La lumière se propage ''plus difficilement'' dans les milieux autres que le vide.
L’indice de réfraction du vide, généralement noté n0, est considéré comme l’indice de
référence et est égal à 1.
Exemple d’application :
Un rayon lumineux traverse une couche d’eau de 5 cm d’épaisseur. Parallèlement, un autre
rayon lumineux traverse 5 cm d’air. L’eau a pour indice de réfraction n = 1,33 et l’air un
indice sensiblement égal à celui du vide.
Calculer le chemin optique de la lumière dans chaque milieu.
Résolution :
Dans l’eau, le rayon lumineux parcourt le chemin optique L1 = 1,33x5 = 6,65 cm.
Dans l’air, ce rayon aurait parcouru une distance L2 = 1x5 = 5 cm.
Le rayon parcourt un chemin optique plus long dans l’eau que dans l’air.
Or par définition dL grad L .dr (cours de mécanique du point).
Par identification on a :
grad L nu (I.10)
Considérons un rayon incident IO rencontrant en O un dioptre séparant deux milieux (1) et (2)
d'indices de réfractions respectifs n et n' (figure I.2). Par convention, tous les angles sont
mesurés à partir de la normale au dioptre en O et en conséquence, ils sont tous compris entre 0
et 90°.
Les directions des rayons réfléchi OR et réfracté OT obéissent aux lois de Snell-Descartes:
1ère Loi: Le rayon incident, le rayon réfracté, le rayon réfléchi et la normale à la surface
réfractante ou réfléchissante au point d'incidence O sont dans le plan d'incidence
2ème loi: L'angle de réflexion r est lié à l'angle d'incidence i par la relation:
r = i (I.12)
ème
3 loi: L'angle de réfraction i' et l'angle d'incidence i sont liés par la relation:
I.2.2.3 Conséquences
Dans le cas de l’étude d’un système optique, cela signifie que l’on pourra étudier la
propagation de la lumière et le trajet des rayons lumineux sans se soucier du sens de
propagation.
Le rayon réfracté se rapproche de la normale lorsqu'un rayon lumineux passe d'un milieu
moins réfringent vers un milieu plus réfringent.
Pour une incidence rasante, c'est-à-dire le rayon incident est pratiquement tangent à la surface
du dioptre (i=90°), i' prend une valeur limite appelée angle de réfraction limite, donnée par
la rélation :
( )
Considérons la propagation d’un rayon lumineux de l’air (n = 1) vers le verre (n’ = 1,5). On a
la relation : sini = 1,5 sin i’. Pour certaines valeurs de i, on obtient le tableau suivant :
0 0
10 6,65
20 13,18
30 19,47
40 25,37
50 30,71
60 35,26
70 38,79
80 41,04
90 41,81
Pour i = 90°, on a i’ = 41,81°. Cette valeur est alors celle de l’angle limite de réfraction.
0 0
10 15,10
20 30,87
30 48,59
40 74,62
41,81 90
50 Impossible
60 Impossible
70 Impossible
80 Impossible
90 Impossible
Pour tout angle d’incidence i ≤ 41,81°, on a une réfraction. Mais pour i > 41,81°, on a le
phénomène de réflexion totale. L’angle ic = 41,81° est appelé angle critique ou angle
d’incidence limite pour avoir une réfraction.
Conclusion
Les rayons qui arrivent sous un angle d’incidence i supérieur à ic ne peuvent plus être
réfractés : ils subissent une réflexion totale et la surface de séparation des deux milieux se
comporte alors comme un miroir parfait.
Introduction
Le rôle des instruments d’optique est de permettre d’observer des reproductions aussi fidèles
que possible des objets appelées images.
II.1.1 Objets
II.1.1.1 Définition :
On appelle objet la source des rayons lumineux dont on étudie la propagation à travers un
système optique donné.
Exemple : un oiseau observé à travers des jumelles, une fleur observée par l’œil, etc.
Remarques :
Un miroir, une lentille ou tout autre instrument d’optique n’est pas un objet. S’il est
parfait, il ne diffuse pas la lumière et on ne le voit pas.
Le plus simple des systèmes optiques est le dioptre
Définition 2 :
On distingue trois catégories de systèmes optiques :
- Les systèmes dioptriques : composés seulement des dioptres ; exemple : lunettes, œil.
- Les systèmes catoptriques : formés uniquement de miroirs. Exemple : le miroir plan.
- Les systèmes catadioptriques : constitués des dioptres et des miroirs ; exemple : les
télescopes.
Définition 3 :
On appelle système sphérique, tout système ayant la forme d’une sphère ou d’une portion de
sphère.
Exemple : un miroir sphérique, une lentille boule (bille de verre).
II.1.3 Images
Définition 1 :
Soient un système quelconque (SO) et une source ponctuelle de lumière placée en A. Si toute
la lumière issue de A vient converger en un point A’ (ou semble provenir d’un point A’) après
avoir traversé (S), on dit que A’ est l’image de A à travers (S).
Exemple : une image sur un écran de cinéma (l’objet est la pellicule du film et le système
optique est le projecteur). Par contre, une ombre portée n’est pas une image car il n’y a pas de
système optique à partir duquel elle se forme.
Pour un système dioptrique, l’espace objet réel est en avant de la face d'entrée et l’espace
image réelle se trouve après la face de sortie. L'espace image virtuelle se trouve en avant de la
face de sortie alors que l'espace objet virtuel est situé en arrière de la face d'entrée (figure
II.2a).
Figure II.2a : Caractère réel ou virtuel des objets ou des images (système dioptrique)
Figure II.3b : Caractère réel ou virtuel des objets ou des images (Système catadioptrique ou
catoptrique)
Une image est dite réelle si elle est située dans l’espace image réelle ; elle est alors formée par
l’intersection des rayons physiques issus de l’objet. Elle peut être obtenue sur un écran.
o Une image est virtuelle si elle est formée par l’intersection des prolongements de
rayons physiques. Dans ces conditions, elle se trouve dans l’espace image virtuelle.
Une telle image ne peut être obtenue sur un écran.
o Un objet est réel s’il existe physiquement (lampe, Soleil…). Il se trouve ainsi dans
l’espace objet réel.
Finalement,
La nature réelle ou virtuelle d’un objet (ou d’une image) est relative à sa position par rapport
au système optique.
II.2 STIGMATISME
II.2.1 Stigmatisme rigoureux
Définition :
Un système optique est rigoureusement stigmatique pour un couple de points A et A’ si
tous les rayons issus de A se coupent en A’ après traversée du système optique. A’ est alors
l’image parfaite de l’objet A par le système optique, et vice versa si l’on inverse le sens de
propagation de la lumière.
On dit alors que A et A’ sont conjugués par ce système.
Remarques :
En termes de chemin optique, quel que soit le rayon optique retenu, le chemin optique est
stationnaire : L(AA’)=constante. Le stigmatisme rigoureux signifie aussi que l’on transforme
une onde plane (infini) en une onde plane ou une onde sphérique en une onde sphérique.
Cette propriété est difficile à réaliser même pour des systèmes optiques très simples De plus,
mis à part le cas du miroir plan (Cf. Chapitre III), les surfaces correspondantes ne sont
Définition :
Un système optique présente un stigmatisme approché pour un couple de points A et A’ si
tous les rayons issus du point A qui entrent dans l’instrument en ressortent en passant tous très
près du point A’ à l’échelle du pouvoir séparateur du dispositif d’observation ; l’image du
point A est une tache de très petites dimensions centrées en A’.
On dit que A et A′ sont conjugués au sens du stigmatisme approché.
A A'
Figure II.4 : Condition de stigmatisme approché pour tout point de l’axe optique
(angles α petits).
(S.O.)
Figure II.5 : Aplanétisme d’un système centré
- A et A’ sont deux points de l’axe pour lesquels le système centré est rigoureusement
stigmatique.
- B et B’ sont deux points très proches de A et A’ respectivement et situés dans des
plans perpendiculaires à l’axe optique en A et A’ (plans de front).
Remarques :
a) La condition d’aplanétisme ne stipule rien sur les angles α et α’ : ils peuvent prendre
des valeurs élevées. Elle stipule seulement que AB et A’B’ sont petits
b) Si les rayons sont paraxiaux : sin , sin
En pratique, il y a aplanétisme approché pour les petits objets proches de l’axe optique de
tout système centré.
En définitive, un système optique est aplanétique s'il réalise le stigmatisme en A et dans son
voisinage. Ainsi une petite portion de plan AB aura une image nette A'B' car le stigmatisme y
sera réalisé pour chaque couple de points.
Tout système centré est utilisé dans les conditions de l'approximation de Gauss.
Ces conditions permettent d’obtenir une image convenable d’un objet et traduisent le
stigmatisme approché dans un petit volume. Elles sont les suivantes :
l’objet doit être plan, perpendiculaire à l’axe optique, de petites dimensions ;
il ne doit envoyer sur le système que des rayons paraxiaux (les rayons considérés
restent voisins de l'axe optique avec de faibles angles d'inclinaison).
L’image obtenue dans ces conditions est de bonne qualité, plane, perpendiculaire à l’axe.
Remarques
- Si (P) et (P′) sont les plans orthogonaux à l’axe optique contenant respectivement
l’objet et l’image, on dit que la relation de conjugaison lie la position des deux plans
conjugués par le système optique.
- Si le S.O. est un appareil photo, alors (P′) doit être le plan où se trouve la pellicule
photo. Et c’est la propriété d’aplanétisme qui fait que chaque point image de chaque
point objet du plan (P) se retrouve dans le plan (P′) (dans le cas contraire, la photo
serait de mauvaise qualité, avec, par exemple, la tête (B′) nette et les pieds (A′) flous !)
Le foyer image (noté F′) d’un système optique est l’image conjuguée de l’objet ponctuel
placé à l’infini(A∞) sur l’axe optique :
A S
.O.
F
Le foyer objet (noté F) d’un système optique est l’objet ponctuel dont l’image conjuguée est
un point A′∞ rejeté à l’infini sur l’axe optique :
F S
.O.
A
Remarque
Lorsque F′ est à distance finie, le système est dit focal. Cependant, si le foyer image est rejeté
à l’infini, on parle de système afocal.
MIROIRS ET DIOPTRES
III.1.1 Définition
Un miroir plan est une surface plane capable de réfléchir la quasi-totalité de la lumière qu’elle
reçoit, quelque soit l’angle d’incidence.
On obtient des miroirs de bonne qualité en taillant une surface de verre à la forme souhaitée et
en y déposant une pellicule métallique soit par voie chimique (miroirs à l'argent), soit par
évaporation sous vide (miroirs à l'aluminium ou au chrome).
A
A’
i r i r
H H
I I
A
A’
A réel, A’ virtuel A virtuel, A’ réel
AH HA'
Formule de conjugaison
III.2.1 Définition
Un dioptre plan est constitué par un ensemble de deux milieux transparents, homogènes et
isotropes, d’indices de réfraction différents, séparé par une surface plane.
Les deux milieux sont inégalement réfringents. C'est ainsi que par exemple, l'air et l'eau calme
d'une piscine ou d'un lac, constitue un dioptre plan.
Les rayons issus du point objet A situé dans le milieu d'indice n1 se réfractent en passant dans
le milieu d'indice n2. On cherche par un raisonnement purement géométrique, s'il existe un et
un seul point image A' de A.
n2 i2
H
Dioptre plan
I
n1 A’
i1
i1
+ A N n1 > n2
A’ est l’image de A et se situe sur l’axe (AH), H étant le projeté orthogonal de A sur le dioptre
plan. A est réel et A’ est virtuel.
Les triangles IHA’ et IHA sont rectangles en H :
tgi
1
HI et tgi
2
HI tgi1
HA'
HA HA' tgi2
HA
sini n
Or seul cte
1 2
d’après la 3ème loi de Snell-Descartes.
sini n 2 1
L’image A’ n’est pas fixe. Sa position dépend de l’angle d’incidence i1. Ce qui implique que
tgi1 HA'
cte
tgi 2 HA
Remarque : Le seul cas de stigmatisme rigoureux du dioptre plan est celui des points à
l’infini.
Formule de conjugaison
Remarque :
AA' AH HA '
HA' n n2
or 2 HA' HA
HA n1 n1
AA ' AH HA
n 2
n 1
n
AA' AH 1 2
n 1
Définition
Une lame à faces parallèles est constituée par un milieu transparent, homogène et isotrope
limité par deux faces planes et parallèles baignant dans un même milieu ou des milieux
différents.
i n'
I
d
r
e n n > n’
r'
H
i-r
I’ J
n'
i'
R’
(SI) // (JR’) car l’indice est identique à l’entrée et à la sortie de la lame. En effet :
r r'
i i'
n n n '
1 2
d = IH est le déplacement latéral du rayon (SI)
IH d
Dans le triangle IHJ, sin(i – r) =
IJ IJ
D’où d IJ sin( i r )
e e
Dans le triangle II’J, cosr = IJ
IJ cos r
e
d sin( i r )
cos r
sin( i r )
d e
cos r
1 n 1
I’
I
A1 A H A’ H’
Les formules de conjugaison sur les dioptres air-verre et verre-air sont respectivement :
HA HA1 H ' A1 H ' A'
et
1 n n 1
AA' AH HH ' H ' A'
HA1 H ' A1
e
n n
On a :
1
e H ' A1 A1 H
n
1
e H'H
n
1
e ( e)
n
1
AA ' e 1
n
Un miroir sphérique est une portion de sphère réfléchissante généralement en forme de calotte
sphérique.
Lumière Lumière
Ω
C S S C
et
et
La position de l’image A’ n’est pas fixe car dépendant de . Le miroir sphérique n’est donc
pas rigoureusement stigmatique pour tout couple de points objet-image.
De façon générale, le miroir comme le dioptre sphérique sera utilisé dans les conditions du
stigmatisme approché ; c'est-à-dire dans les conditions de Gauss.
Comme dans le cas du dioptre plan, le stigmatisme est réalisé dans les conditions de
l'approximation de Gauss (rayons paraxiaux). Donc l’angle est faible.
A’
A C S
B’
Le grandissement transversal (ou linéaire) du miroir sphérique est donné par la relation :
′
( )( ′)
( ′ ) ( )( ′)
′ ′ ′
′ ′
′ ′
′ ′
i
A’
A C S
i B’
′ ′
′
′ ′ ′ ′ ′ ′
′ ′ ′
′ ′
𝑑 𝑑
′
Soit une image A’ à l’infini sur l’axe. Ce point a pour conjugué le foyer objet F.
𝑑 𝑑
′
′
Si l’objet A se déplace d’une distance élémentaire dx, l’image A’ se déplace d’une distance
élémentaire dx’. Le grandissement axial du miroir sphérique est :
𝑑
𝑑
Posons :
𝑑
𝑑 𝑑 𝑑
𝑑
𝑑
( )
𝑑
𝑑
( )
𝑑
Les foyers sont donc réels. Ainsi, un miroir sphérique concave à une vergence négative ;
Les foyers sont donc virtuels. Ainsi, un miroir sphérique convexe à une vergence positive ;
III.4.1 Définitions
Ω : ouverture du dioptre
C : centre du dioptre
Ω
S : sommet du dioptre
C S
CS : rayon du dioptre
n n'
(CS) : axe principal
Considérons un point objet A et son image A’ donnée par le dioptre sphérique ci-dessous :
i'
I
i
ω
A A’ C S
CA IA IA sin i
Dans le triangle CIA : CA IA (1)
sin i sin( ) sin sin
(1) CA IA sin i
(2) CA' IA' sin i '
CA CA CA IA IA IA
; et n sin i n'sin i '
CA' CA' CA' IA' IA' IA'
CA n IA
Finalement , (3)
CA' n' IA'
Le stigmatisme rigoureux est réalisé pour les points du dioptre, ainsi que pour le centre C. les
autres points stigmatiques éventuels doivent satisfaire à la relation (3) quel que soit I.
On montre que le stigmatisme est rigoureux pour les points objet-image (A et A’) tels que :
Les deux points A et A’ sont appelés points de Weierstrass (ou points de Young). Ils sont de
natures opposées. Sur chaque diamètre du dioptre il existe un couple de points de Weierstrass.
Pour la plupart des couples de points objet-image, le stigmatisme n’est donc pas rigoureux.
L’étude se fait dans les conditions du stigmatisme approché (conditions de Gauss).
Dans les conditions de rayons paraxiaux, I tend vers S et la relation (3) devient :
CA n SA
CA' n' SA'
Cette relation est indépendante de I, donc de l’angle d’incidence car S est fixe. Dans ces
condition A et A’ sont conjugués.
nCA n'CA'
SA SA'
n(CS SA) n'(CS SA')
SA SA'
CS CS
n1 n' 1
SA SA'
CS CS
n n n' n
SA SA'
n n'
CS n'n
SA SA'
n n' n' n
SA SA' CS
Remarque
Si SC (cas du dioptre plan) n'
n
0
n'
n
SA' SA SA' SA
On retrouve la formule du dioptre plan ; le dioptre plan est donc un dioptre sphérique de rayon
infini.
n n' n n'
CA' CA CS
Formule de conjugaison
On appelle foyers dans les conditions de l’approximation de Gauss, les conjugués des points à
l’infini sur l’axe.
F C
n'
SF ' SC
n'n
n
SF SC
n n'
Remarques
SF n f n
o
SF ' n' f' n'
o SF SF ' SC f f ' SC
SC n' SC n
Ona: n' n
SA' SA
SC n' SC n
1
(n'n) SA' (n'n) SA
SF ' SF
1
SA' SA
SF ' SF
1
SF ' F ' A' SF FA
SF SF ' F ' A' SF ' SF FA SF FASF ' F ' A'
n n'
B I
F’ A’
A F C S
J B’
A' B '
Le grandissement transversal par définition est :
AB
n SA'
or
SA'
n' CA'
n' SA
SA n CA
FS
FS SJ
A' B'
FA AB AB FA
De même considérons les triangles SF’I et F’A’B’
′ ′ ′ ′ ′ ′ ′ ′ ′ ′
′ ′ ′
n'
d SA'
2
n
d SA
2
SA' SA
2
n SA'
g
n' SA
IV.1 DEFINITION
Un système centré dioptrique est formé par une succession de surfaces planes et/ou sphériques
séparant des milieux transparents. Les centres des faces sont alignés sur un même axe qui
constitue l’axe principal du système.
Sauf cas très particulier un tel système ne permet pas de réaliser le stigmatisme rigoureux; on
cherche donc le stigmatisme approché en se plaçant dans les conditions de l’approximation de
Gauss.
Si ces conditions sont satisfaites, à un point objet correspond un point image; un élément d’un
plan de front admet une autre portion d’un autre plan de front comme image à travers le
système. Les deux plans sont dits conjugués.
Exemples : une lentille sphérique, une loupe, l’objectif d’un appareil photographique, un
microscope, la lunette astronomique, l’œil, etc.
Pour faire l’étude générale d’un système centré, nous allons partir d’un exemple simple : une
lentille biconvexe, ensemble de deux dioptres sphériques.
A (S1) Ao (S2)
A’
∞ F’1
une autre direction, (S1) en donne une
A’
∞ (S1 , S2) F’ image dans le plan focal image (P1’) et (S2)
en donne une image définitive contenue
dans (P’) conjugué de (P1’).
Le point A’, conjugué d’un point objet situé Le plan (P’) est le plan focal image du
à l’infini pour la lentille, est un foyer image système.
F’. En prenant un point objet à l’infini dans
On appelle plans principaux, les plans conjugués de grandissement linéaire unité : γ = +1.
A F1 F2 C2 C1 A’ F’2 F’1
∞ S1 S2
F’ Ao
Schéma 1 P’ P’1
F1 C2 C1 F’2
F2 B S1 F’1 B’
Bo S2 ∞
F
Schéma 2 P2 P
F1 C2 C1 F’2
F2 S1 H H’ F’1
A F A S2
F’ A’
A’
PPO PPI
Schéma 3
'
La position du foyer objet F est repérée par rapport au point principal objet H.
HF = f est alors la distance focale objet du système.
La position du foyer image F’ est repérée par rapport au point principal image H’.
H'F' = f’ est alors la distance focale image du système.
n n'
B I I’
α F’
F H H’ α'
B’
R ∞
Pour deux plans conjugués, on établit (pour de petits angles) la formule de Lagrange-
Helmholtz :
n AB n' A' B' '
FB F 'R
tg et ' tg '
HF H 'F '
(1) n
FB
n'
F 'R
or FB HI H ' I ' F ' R
HF H 'F '
n n'
D
HF H 'F '
+ PO PI
n n’
B I I’
A’
A F H H’ F’
HF = f
H’F’ = f’ K K’ B’
HFK
HF HK
1 or IB HA
HF HK
IBK IB IK HA IK
H ' F ' I '
H 'F ' H 'I '
2 or K ' B ' H ' A'
H 'F ' H 'I '
K ' B' I ' K ' B' K ' I ' H ' A' K ' I '
n' n
D 1ère formule
H ' A' HA
1
HK K ' I ' HK
A' B' HF H ' A'
n
D.H ' A'
2 IK H ' I ' H ' I ' AB HA H ' F ' D.HA n'
n' n
HA position objet * D
H'A' HA
H ' A' position image Formules de Descartes
A' B' n H ' A'
n n' *
AB n' HA
Remarque :
Un dioptre sphérique est un système centré dont les points principaux sont confondus au
sommet du dioptre. Donc les formules des systèmes centrés s’appliquent au dioptre sphérique.
F C F’
S
H H’
HA SA
HF SF
𝑑 ′ ′ ′ ′ ′ ′ ′ ′
( ) ( )
𝑑
( )
′ ′
′ ′ ′
′ ′
′
′ ′
( ) ( ) ( )
′ ′
𝑑 à
Les points nodaux d’un système optique sont deux points conjugués de l’axe optique notés N
et N’ pour lesquels les angles d’inclinaison des rayons par rapport à l’axe, entrant en N et
sortant en N’ sont identiques. N est le point nodal d’incidence (point nodal objet) et N’ est le
point nodal d’émergence (point nodal image).
Les points nodaux sont donc deux points conjugués de l'axe optique pour lesquels le
grandissement angulaire G = +1.
B
∞ L L’
α
N’ F’
F H N H’ α
K K’ B’
Envoyons un faisceau parallèle dont tous les rayons font un angle α avec l’axe optique. Ce
faisceau est transformé en un faisceau conique de sommet B’. Considérons le rayon dont
l’incidence et la réfraction font un même angle avec l’axe optique. Le rayon incident coupe
l’axe optique en N et son conjugué (le rayon réfracté) le coupe en N’.
Ainsi,
HN H ' N ' H ' F ' F ' N ' H ' F ' HF f f '
Les positions des points N et N’ dépendent donc des distances focales. Elles sont
indépendantes de l’angle α.
Considérons l'association de deux systèmes centrés. La déterminations des plans focaux ainsi
que des plans principaux est donnée ci-après.
′ ′
𝑑
′
′
′ ′
′ ′ 𝑑
′
′
′ ′ ′ ′
H ' F ' A' ' H 'F' H ' A' ' t H 'F' H 1 ' F1 '
H ' 2 F2 ' B' H 2 ' F2 ' H 2 ' B' t' H 2 ' F2 ' F2 F1 '
H '1 F1 ' A' H 1 ' F1 ' H 1 ' A' t
F2 F1 ' B F2 F1 ' F2 B t' H ' F ' f ' ; H 2 ' F2 ' f 2 '; H 1 ' F1 ' f 1 '; F2 F '1
f1 'f 2 '
f'
f1 f 2
En considérant le rayon qui sort parallèle à l’axe optique, on a : f
f1 f 2 f1 ' f 2 '
f et f'
S1 f1 '
N
; S 2 f2 '
n'
; S1S 2 f '
n'
D1 D2 D
N n' 1 D1 D2
f ' D
D1 D2 N
D1 D2
D e= H1 ' H 2 est l’épaisseur du système.
N
N N
F1 ' F2 F1 ' H 1 ' H 1 ' H 2 H 2 F2 f1 'e f 2 e
D1 D2
N N D1 D2
D
e D1 D2
e D D
D D2 N 1 2
N
1
e D1 D2
D D1 D2 Formule de Gullstrand
N
n' D1 n' e D1
D’où H 2 ' H ' e
D N DN
En considérant le rayon qui sort parallèle à l’axe optique, on obtient l’expression de H1H
n e D2 n' e D1
H1 H
ND
; H '2 H
DN
La lentille est une association de deux systèmes centrés ; chaque face étant considérée comme
un système centré.
Dans ce cas, l’épaisseur e du système est égale à l’épaisseur de la lentille H1 ' H 2 = S1S 2 =e
H1 H = S1 H et H' 2 H' = S 2 H '
IV.9.1 – Définition
Soit l’association de deux systèmes centrés tels que : = F' F 1 2
=0
(S1) (S2)
n N n'
A
∞ H2 H’2
F1 F’1F2 F2'
A’
∞
N
(S1) (S2)
n N n'
B I I’
H’1 H2 H’2 A’
F1 A H1 F’1F2 F2'
K’
K B’
(Q) (Q’)
(S1S2)
AB A' B'
Dans un système afocal, le grandissement linéaire ou transversal est le même pour tous les
plans conjugués.
D1
D2
Lentilles minces
Une lentille est un milieu transparent homogène et isotrope, limité par deux dioptres
sphériques ou un dioptre sphérique et un dioptre plan.
Remarques : les deux faces baignent dans un même milieu. n désigne l’indice de réfraction de
la lentille.
90
C2 C1 C2
S1 S2 S1 S2 S1 S2
90
C1 C2
S1 S2 S1 S2 S1 S2
V.1.2- Propriétés
Le centre optique d’un système optique est le point de l’axe de révolution « appartenant » au
milieu d’indice n par lequel passe le rayon réfracté correspondant à un rayon incident qui
émerge du système suivant une direction parallèle à la direction incidente (voir figures ci-
dessous).
On montre que :
OC1 OS1 R1
où R1 S1C1 et R2 S 2 C 2
OC 2 OS 2 R2
Remarque : le point O « appartient » toujours au milieu d’indice n mais ceci n’implique pas
qu’il soit obligatoirement situé entre S1 et S2.
e R1
e R2
e R1 R2
On montre que le centre optique O et les points principaux H et H’ sont confondus ; les plans
principaux sont alors confondus avec la lentille mince.
Comme tout système centré une lentille a évidemment une distance focale objet et une
distance focale image ′.
Mais puisqu’il s’agit d’un système centré avec milieux extrêmes identiques d’indice égal à 1,
il est convenu que la distance focale d’une lentille est sa distance focale image que l’on
notera ′.
La formule de conjugaison suivante est utilisée pour déterminer l’image A’ d’un objet
ponctuel A placé sur l’axe optique :
1 1
n 1
1 1
OA ' OA 1
R R 2
1 1
n 1
1 1 1
On montre également que :
f OF H F R1 R2
1
n 1
1 1 1 1
et
f OF HF R1 R2
Remarque : f f
Les lentilles minces convergentes sont représentées comme le montre la figure ci-dessous :
F O F’
OF = f OF’ = f’
f = -f’
′= ′>0
Les lentilles minces divergentes sont représentées comme le montre la figure ci-dessous :
F’ O F
OF’ = f’ OF = f
f = -f’
′= ′<0
F O F’ F’ O F
F O F’ F’ O F
Tout rayon incident parallèle à l’axe optique passe par le foyer image F′.
F O F’ F’ O F
Pour construire l’incident ou l’émergent d’un rayon quelconque, on peut utiliser l’une des
méthodes suivantes :
(P’)
(P’)
A’
A F A F’ O
∞ ∞
O F’ F
A’
OU OU
(P’) (P’)
A A’
∞
F A F’ O F
O F’ ∞ A’
(P) (P)
A’
∞
A A
O A’ F’
∞
O F
F F’
OU OU
(P) (P)
A’
∞
A A’
∞ A
F O F’ O
F’ F
(Q) (Q’)
B I
F’ A’
A F O
K
B’
KOF
OF OK
OF OK
1
KIB IB IK OA IK
OF ' I
OF '
IO
OF '
IO
2
KB ' I KB ' IK OA' IK
OF ' IO IK KO KO OF
* 1 1 or OF ' OF
OA' IK IK IK OA
OF ' OF ' 1 1 1
1 (1ère formule)
OA' OA OA' OA OF '
*
1 OF
OA'
OK
IK
A' B'
OA'
2 OA OF ' IK IO AB OA
( ) ( )
Connaissant les distances focales de la lentille mince, on peut déterminer la puissance par la
relation suivante :
VI.1. Définition
Au cours de ce qui précède, nous avons vu que les principes de l’optique géométrique et
l’utilisation des lois de Snell-Descartes nous permettent de tracer la marche d’un rayon
lumineux à travers un système optique et de construire l’image réelle ou virtuelle d’un objet
dans l’approximation de Gauss. Ce travail s’avère relativement simple lorsque le système
optique considéré est simple et constitué d’un ou de deux dioptres (miroir, lame à faces
parallèles, ...). Mais lorsqu’il est formé d’une série de dioptres ou d’une association de sous-
systèmes, la détermination du trajet du rayon lumineux issu d’un objet à travers un tel système
s’avère extrêmement complexe, voire impossible, sans l’utilisation de l’outil informatique.
Dans ces cas il est intéressant d’utiliser l’approche matricielle qui consiste à associer à chaque
élément du système une matrice dite matrice de transfert. Le système global sera alors
caractérisé par une matrice de transfert égale au produit des matrices de chacun de ses
éléments et donnant simplement les relations entre l’espace objet et l’espace image.
Cette approche qui ne se substitue nullement à l’étude et à l’utilisation des principes et lois de
l’optique géométrique, est efficace d’un point de vue pratique pour sa rapidité dans la
résolution de problèmes où on s’intéresse à la détermination de la position de l’image, du
grossissement de l’objet et de la performance d’un appareil ou d’un instrument d’optique.
Dans cette démarche, le système, caractérisé par les matrices de transfert de ses éléments, est
considéré comme une "boite noire" où on s’intéresse principalement à l’espace image et non à
la marche des rayons lumineux à travers les dioptres. Cette démarche évite, en plus,
lorsqu’elle est bien comprise, un gros effort de mémoire et un gain de temps dans la résolution
de multiples problèmes.
Au rayon est associée la matrice colonne [ ]qui les coordonnées d’un rayon dans un
espace d’indice .
Un rayon lumineux, passant de l’espace objet à l’espace image d’un système centré, rencontre
en et deux plans de front et coupantl’axe optique en et .
les coordonnées [ ] et [ ] des rayons incident et émergent sont liées par des relations
linéaires que l’on peut écrire sous forme matricielle
[ ] ̅̅̅̅̅ [ ]
a. Matrice de translation
C’est la matrice de transfert entre deux plans de front et situés dans un même milieu
homogène et isotrope.
̅̅̅̅̅̅ [ ]
et[ ] [ ][ ]
b. Matrice de réfraction
Dans le cas d’un dioptre plan séparant deux milieux d’indices et . Soit le point
d’incidence. Les plans et sont confondus avec le dioptre plan. On a alors
[ ] [ ][ ]
Dans le cas d’un dioptre sphérique avec pour sommet et lesplans et tangents en se
point, et de rayon ̅̅̅̅ , séparant deux milieux d’indices et . Les points et sont
confondus avec .
et d’où
Ces relations peuvent être remplacées par une seule relation matricielle :
[ ] [ ][ ]
̅̅̅̅̅̅ [ ] [ ]
[ ] et [ ]
[ ] ̅̅̅̅̅ [ ]
La matrice de réflexion sur un miroir plan s’obtient en remarquant que le rayon de courbure
d’un miroir plan st infini et par la suite :
̅̅̅̅̅̅ [ ]
Soit un système centré constitué d’une suite de surfaces séparées par des espaces homogènes
et isotropes d’indices . Et soit la matrice de transfert de
chacun des éléments et [ ] et [ ]les coordonnées d’un rayon dans l’espace image et
dans l’espace objet du système centré, il vient
[ ] [ ]
La matrice de transfert de l’espace objet à l’espace image la plus générale s’écrit alors
̅̅̅̅̅̅ [ ]
représente la vergence du système centré, et le déterminant de la matrice est égale à 1
comme toutes les matrices de transfert dont elle est le produit.
Si[ ] et[ ]sont les coordonnées des raisons dans l’espace image d’indice et dans
[ ] [ ][ ] [ ]
𝑑 𝑑
̅̅̅̅̅̅ [ ]
et
Ou encore
et 𝑑
Pour la relation de conjugaison avec origine aux foyers (formule de Newton) on écrit :
Pour la relation de conjugaison avec origine au sommet S d’un système centré mince
on écrit :
𝑑
La matrice de transfert des deux points et s’écrit :