Mémoire Arounan & Doukpo
Mémoire Arounan & Doukpo
Mémoire Arounan & Doukpo
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI
INSTITUT UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE DE LOKOSSA
DEPARTEMENT : GENIE MECANIQUE ET ENERGETIQUE
Option : Energétique
MEMOIRE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE
LICENCE PROFESSIONNELLE
THEME :
Lieu de stage et période: Usine de la SCB –Lafarge d’Onigbolo du 06 Mai au 05 Août 2014
10ème Promotion
Cahier des charges
Marc KOUZONDE
Résumé exécutif
Abstract
Réalisé par AROUNAN T. A. Oladélé & DOUKPO D. N. Cyrus UAC/IUT-LOK/GME Page iii
dedicaces
DEDICACE 1
Je dédie ce rapport à :
n’hésitez pas à traverser vents et marrées pour mon succès ; trouve ici un
Que cette œuvre soit une lumière pour toi et que la terre te soit légère ;
DEDICACE 2
Pour ton amour, ta détermination, ton soutien indéfectible, tes prodigieux conseils et
tes multiples sacrifices consentis quotidiennement pour l’éducation et
l’épanouissement de tes enfants qui, pour toi, est une priorité.
Homme dévoué qui lutte vraiment pour que nous ayons accès à une meilleure
formation possible pour notre avenir. Tu m’as inculqué ta rigueur, ton amour, ta
fierté, et ton sens du travail bien fait. Trouve ici la récompense de tes peines. Que ce
travail te réconforte et le Très Haut t’accorde la grâce de vivre encore longtemps à
mes côtés.
La famille DJIMASSE, votre amour et surtout vos édifiants conseils qui ont été
d’une grande utilité au cours de cet épineux parcours. Daignez trouver en ce travail la
satisfaction morale digne de votre générosité.
C &D
Cyrus D. N. DOUKPO
REMERCIEMENTS
Nul ne peut y arriver seul …
Ainsi, sans l’aide d’un certain nombre de personnes, nous ne serions pas venus à
bout non seulement de notre formation mais aussi du présent travail. C’est ce qui
suscite ce paragraphe destiné à adresser à ces personnes toute notre gratitude et nos
sincères reconnaissances. Il s’agit de :
L’Eternel Dieu tout puissant pour sa grâce infinie à notre égard et ses riches
béatitudes ;
Dr Aliou MOUSSA DJIBRIL et Dr Aristide Comlan HOUNGAN
respectivement Directeur et Directeur Adjoint de l’Institut Universitaire de
Technologie de Lokossa;
Docteur Latif FAGBEMI, Enseignant-chercheur à l’EPAC et maître du
présent mémoire. Vous qui avez accepté diriger ce travail malgré vos
nombreuses préoccupations, sachez que nous sommes touché par cette
acceptation puis séduit par votre expérience et rigueur scientifique ;
Tout le corps enseignant de l’Institut Universitaire de Technologie de
Lokossa en particulier celui du département de Génie Mécanique et
Energétique pour la bonne formation reçue de leur part ;
M. Valentin TOGBE, Directeur de l’Usine de la SCB – Lafarge d’Onigbolo
qui n’a ménagé aucun effort pour nous accepter dans l’usine ; merci
infiniment et puisse Dieu vous accorder longévité ;
M. Marc KOUZONDE, notre tuteur de stage, chef du service des Procédés
où s’est déroulé notre stage. Nous lui exprimons toute notre gratitude pour
avoir toujours été à notre écoute, pour ses apports et son grand soutien tout
au long de notre séjour au sein du service ;
Réalisé par AROUNAN T. A. Oladélé & DOUKPO D. N. Cyrus UAC/IUT-LOK/GME Page vii
Table des matieres
Dédicaces.......................................................................................................... iv
Remerciements ................................................................................................. vi
Réalisé par AROUNAN T. A. Oladélé & DOUKPO D. N. Cyrus UAC/IUT-LOK/GME Page xiii
Table des matieres
Conclusion ....................................................................................................... 28
Conclusion ....................................................................................................... 36
Réalisé par AROUNAN T. A. Oladélé & DOUKPO D. N. Cyrus UAC/IUT-LOK/GME Page xiv
Table des matieres
Introduction ..................................................................................................... 52
Conclusion ....................................................................................................... 67
Introduction ..................................................................................................... 68
Conclusion ....................................................................................................... 78
Introduction ..................................................................................................... 79
Conclusion ....................................................................................................... 84
ANNEXES ...................................................................................................... 87
Réalisé par AROUNAN T. A. Oladélé & DOUKPO D. N. Cyrus UAC/IUT-LOK/GME Page xvi
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
Plus rien comme infrastructure durable dans le monde ne se fait sans le ciment.
Le ciment est l’élément fondamental de construction des routes, des aéroports,
des bâtiments, des ponts… Aujourd’hui l’optimisation de sa production est
d’une importance capitale et d’une énorme compétitivité sur le marché ; ceci
passe par l’efficacité énergétique et qui justifie l’installation de nouvelles
cimenteries modernes.
Le déroulement du stage ;
Contenu
I- Présentation de l’Institut
Universitaire de
Technologie de Lokossa
(IUT/Lokossa)
Introduction
1.3. Historique
1.4. Formation
DIRECTEUR
Conclusion
Introduction
Ce chapitre présente l’usine à travers son historique et sa situation
géographique puis le processus de fabrication du ciment. Il y sera également
décrit le service Procédés, un des services de l’usine qui a servi de cadre de
travail. Vu l’importance de la sécurité à SCB-Lafarge, elle constituera la
dernière partie de ce chapitre.
A ce jour, l’usine traverse une transition dont elle ne connait pas encore la fin.
Notons que pour satisfaire sa clientèle, l’entreprise s’est fixée des objectifs
appelés KPI (Key Performance Indicator) pour chaque atelier.
2.3.2. Concassage
Il consiste à réduire l’argile et le calcaire en morceaux ayant pratiquement la
même granulométrie par deux concasseurs (un pour l’argile et l’autre pour le
calcaire). Après concassage l’argile et le calcaire sont mélangés sur une bande
transporteuse commune dans une proportion de 80 à 92 % pour le calcaire, et
8 à 20 % pour l’argile.
2.3.3. Pré-homogénéisation
Les matières concassées sont reparties longitudinalement par un jeteur en
deux tas d’environ 10000 tonnes chacun dans un hall appelé hall de pré
homogénéisation. La reprise du tas est faite par un pont gratteur qui augmente
de façon significative l’homogénéisation de ces dernières.
Four
Refroidisseur
En effet, pour une bonne production, les paramètres doivent être respectés,
maintenus et conformes aux valeurs requises. Le service Procédés se charge
du suivi de ces paramètres par des prises de mesures périodiques pour vérifier
s’il y a justesse ou dérive de ces valeurs. En cas d’anomalie, le service
Procédés fait des analyses critiques pour déceler les causes probables. Après
quoi il définit les actions possibles à exécuter pour résoudre ces problèmes.
Conclusion
Le ciment est fabriqué par la méthode de la voie sèche et son processus est
décrit dans ce chapitre. Quelques-unes des activités effectuées au service
Procédés ont été également mentionnées. Les règles de sécurité en vigueur à
l’usine et notamment l’actuelle procédure de consignation ont constitué
également le contenu de ce chapitre.
Contenu
Introduction
3.1. Définition
Eclairage : ∑
Climatisation : ∑
Force motrice : ∑ .
∑ avec
La facturation énergétique ;
3.3.1. Facturation
P active
0
φ
P réactive
P apparente
Pc
Pr1
Pa1
Pa2
Pr2
α
𝜑
( ) {
L’énergie thermique est une énergie qui provient des différents combustibles
solides, gazeux et liquides. Sa gestion concerne : l’approvisionnement, le
stockage, la conversion et la distribution.
3.4.1. Approvisionnement
L’approvisionnement en produits pétroliers doit pouvoir répondre à un certain
nombre de spécification comme : la volatilité, la fluidité, la teneur en
énergie et donc la composition.
Dans le cas de la volatilité deux caractéristiques sont importantes : la masse
volumique et le point éclair.
Dans les normes, la masse volumique doit être au moins 0.995Kg/m3 et le
point éclair (température) au moins à 66°C [1].
Dans le cas de la fluidité, la caractéristique la plus importante est la viscosité
mais aussi le point d’écoulement. Le point d’écoulement est la température à
partir de laquelle le fluide peut s’écouler librement (21°C) au minimum. La
viscosité est γ =180 cst maxi [1].
Concernant la teneur en Energie, la caractéristique la plus importante est le
pouvoir calorifique (PC)
Pour la composition du produit on a :
- La teneur en eau
- La teneur sédiment (0.25% environ)
- La teneur en soufre (4% environ)
3.4.2. Le stockage
Avant le stockage, les produits reçus doivent être nécessairement contrôlés
pour vérifier leur conformité.
Le stockage doit permettre de limiter les pertes et d’assurer la sécurité des
produits
3.4.3. La conversion
La conversion consiste à transformer les produits pétroliers en énergie
thermique. L’énergie thermique la plus utilisée dans l’industrie est la vapeur
dont la production est assurée par une chaudière qui utilise le plus souvent des
combustibles liquides. L’efficacité énergétique consiste donc à évaluer le
rendement du système énergétique et à le comparer par rapport à la norme.
Le mauvais rendement d’une chaudière est le plus souvent du à :
une mauvaise qualité des combustibles (sédiment);
une mauvaise combustion (brûleur);
une mauvaise qualité de l’eau (eau détractée);
un mauvais entretien des organes de la chaudière.
3.4.4. La distribution
La distribution de la vapeur dans l’industrie s’effectue à travers une circuiterie
définie comme le trajet que suit la vapeur de la chaudière jusqu’ au point
d’utilisation.
Dans le cas de l’efficacité énergétique, la circuiterie doit :
minimiser les pertes thermiques ; dans ce cas, on procède à
l’installation des isolants d’épaisseur convenable ;
minimiser les pertes de charge (linéaire, dynamique) ; dans ce cas la
circuiterie doit être placée la plus linéaire possible. Il faut éviter le
changement de direction, le changement de diamètre de tuyaux etc.
enfin, il faut éviter les fuites dans la circuiterie.
CONCLUSION
Introduction
4.1. Définition
La puissance à l’entrée
La puissance à l’entrée d’un moteur est mesurée à l’aide d’un appareil appelé
« le Wattmètre ». Elle est aussi donnée par la formule :
Moteur monophasé : ;
Moteur triphasé : 3 .
Le rapport de charge
: Puissance à la sortie ;
: Puissance nominale.
La puissance à la sortie :
Puissance à
× 𝐸𝑁
l’entrée
𝐸𝑚 𝐸𝑁 × 𝐹𝐶 𝑃𝑠 2 𝐸𝑚 × 𝑃𝑒 𝑃𝑠 1
Puissance sortie
𝐹𝐶 𝑓(𝑅𝐶) 𝑃𝑠
𝑅𝐶
𝑃𝑁
Elles représentent 2 des pertes totales du moteur. Ces pertes sont dues à
l’aimantation du noyau (pertes par hystérésis) et aussi dues à la création de
faible courant électrique qui travers le noyau (courant de Foucault). Ces pertes
sont directement liées à la nature des matériaux qui constituent le moteur.
Elles peuvent être réduites en diminuant l’épaisseur des feuilles de tôles du
noyau. De même, ces pertes peuvent être réduites en allongeant le noyau de
façon à réduire la densité magnétique.
Elles représentent 3 des pertes totales du moteur. Ces pertes sont dues à
l’échauffement du stator lorsqu’il est traversé par un courant électrique. On
les appelle aussi des pertes par effet Joule. Elles peuvent être réduites en
augmentant la dimension des encoches du stator et en utilisant des
conducteurs plus gros.
Elles représentent 2 des pertes totales du moteur. Ces pertes sont dues à
l’échauffement du rotor lorsqu’il est traversé par un courant électrique. On les
appelle aussi des pertes par effet Joule. Il est possible de réduire ces pertes en
optant pour l’utilisation des barres et des bagues d’extrémité plus grosses qui
Elles représentent environ 1 des pertes totales du moteur. Ces pertes sont
instables, ce qui rend leur réduction plus difficile. Elles proviennent du flux
de fuite produit par le courant de charge et varient selon le carré du courant de
charge.
Il est à noter que les pertes dans le fer, les pertes par ventilation et les pertes
par frottement demeurent constantes à une tension et à une vitesse donnée.
Il existe une limite aux modifications que l’on peut apporter au moteur afin
d’accroître son rendement, car elles risquent éventuellement d’entrée en
conflit avec d’autres paramètres de conception. Le fabricant doit donc faire
des compromis :
Les moteurs à haut rendement sont donc conçus pour réduire ces pertes et
coûtent moins cher pour un bon fonctionnement.
Em
C sφ
A B C
0 50 80 100 RC
%
Conclusion
Introduction
P1P14
P1P11
Z1P51M1 Z1P51X1
G1P14
U1P31 G1P11
X
P1P15
Z1U18 Z1U20
U1P15
U
U1L17
U1L16 U1P24
U1L15
U1L14
U1L11
U1L13
P1L01K1
U1L12
P1L02K1 P1L04K1
1 U1P21 Z1U17
G1U03
P
U1U02 1 U1U08
6
Z1L02K1
Silo tampon Silo tampon Silo tampon
Z1L01K1
Z1L03K1
U1P25
U1U06
U1P26
U1U03 CALCAIRE CLINKER GYPSE Z1P41M1 Silo 3
Z1P41X1
U1U01 U1U04
X Silo 1 Silo 2
Z1P05
Z1P05S1 Z1U13
Z1U14
Z1U15
Z1U16
G1M01 Z1P41
M
Z1P12
G1U01
Z1P13
Z1M02
Z1M03
Légende : Z1M01 Z1U12
L’alimentation du broyeur
Elle se fait grâce à trois doseurs : les doseurs clinker (Z1B01), calcaire
(Z1C01) et gypse (Z1A01).Le doseur gypse étant un peu éloigné de l’entrée
du broyeur, le gypse tombe sur la bande de reprise (Z1A02) avant d’alimenter
le broyeur.
Le doseur est un alimentateur autorégulé. C’est une bande transporteuse
reposant sur des rouleaux de transport et d’un tablier de pesage auquel sont
solidaires deux cellules de pesage (pesons). Cet ensemble est entraîné par un
moteur commandé par un variateur de vitesse. Grâce à la prise de poids et de
vitesse, un module de traitement de régulation permet d’obtenir le débit
courant. Ce dernier comparé à la consigne de débit « opérateur » permet de
réguler l’alimentation en matière convenable. La consigne de débit reçue par
chaque doseur dépend de la consigne débit broyeur et des consignes de
pourcentage de chacune des matières.
Il y a une goulotte vibrante (Z1D01) à l’entrée du broyeur dont la vibration
évite les bourrages à l’entrée du broyeur. Notons aussi la présence de la
pompe adjuvant (Z1B01M2) qui est un actionneur mineur de la séquence.
Le groupe de virage
Il est surtout utilisé lors des travaux d’entretien pour tourner le broyeur à une
petite vitesse. Il ne peut tourner qu’en mode local et si le broyeur est à l’arrêt
et désaccouplé. Le groupe de virage est composé d’un moteur vireur
(Z1M04M1), d’un réducteur qui fournit en sortie une vitesse de 9,7 tr/minet
d’un dispositif d’embrayage.
Notons que les élévateurs Z1U13 et Z1U17 sont munis respectivement des
vireurs Z1U13M2 et Z1U17M2. Ils n’interviennent que pendant les travaux de
maintenance (mode manuel) pour faire tourner l’élévateur à vitesse réduite.
activités qui constituent dans ce paragraphe des travaux effectués. Il faut noter
ici :
Cloison intermédiaire
Cela survient lorsque les riblons viennent boucher les fentes de la cloison
intermédiaire. Au second compartiment, la cloison de sortie est bouchée à
plus de 80%. Voici donc une vue de cette cloison.
er
1 compartiment 2 ème compartiment
Les principales actions menées sont des travaux de maintenance aux arrêts du
broyeur. Il faut aussi rappeler les opérations de chargement de boulets dans le
1er compartiment. Aussi les fentes sont débouchées aux arrêts de maintenance.
Le bilan d’air faux aux cyclones permet de vérifier s’il y a entrée d’air
parasite dans le système. En effet, la tour à cyclones (4 étages de
préchauffeurs) fonctionne en dépression et les gaz chauds venant du four
cèdent leur chaleur à la matière. Ainsi les gaz s’appauvrissent en chaleur
tandis que les matières gagnent en chaleur. Ce phénomène appelé brassage
permet de porter la température de la matière à une valeur de pré-cuisson
avant la cuisson proprement dite dans le four. De ce fait, les entrées d’air
parasite ayant une température ordinaire baissent la température des gaz et
perturbent ainsi l’aéraulique du four. Les airs faux sont donc nuisibles pour le
système et méritent d’être supprimés au jour le jour. La quantité d’O2 admise
dans le système est ( ). Outre que çà, il faut soupçonner
systématiquement une entrée d’air faux qu’il faudra repérer et corriger le plus
vite possible. Cette mesure se fait à l’aide d’un analyseur de gaz dont la vue
est ci-dessous.
souvent et directement au dépoussiérage des machines, qui peut être fait pour
plusieurs raisons. Le dépoussiérage est souvent mis en place pour récupérer
les particules fines qui s’envolent. Il est aussi réalisé et dans la plupart des
cas à des fins purement environnementales afin de réduire les émissions
dangereuses dans l'atmosphère. Mais la vitesse de l’air influe sur la taille des
particules entraînées à partir du point d'attraction pouvant être ou non soumis
à la pression atmosphérique. Ainsi, le mapping reste un moyen qui permet de
juger de l’efficacité du filtre. Le mapping est une opération qui prend à un
instant quelconque la photo du fonctionnement du filtre. Les valeurs des
mesures comparées au design nous renseignent de l’efficacité de la filtration.
Cette opération débouche sur la maintenance de l’équipement qui peut
consister au soufflage des manches ou au débouchage des tuyaux
d’aspirations ou au besoin, de poser un calorifugeage sur le corps du filtre.
Or,
La figure 5.7 montre les différents points de piquage des deux filtres.
Conclusion
3ème Partie :
Contenu
Introduction
Stator
Rotor
Balais
Arbre de puissance
La puissance appelée par un moteur à courant continu ne se transmet pas
intégralement en bout d’arbre du moteur. Elle est donc calculée par la
formule :
Arbre de puissance
De même, pour un moteur asynchrone, la puissance absorbée par le moteur
ne se transmet pas intégralement en bout d’arbre. Elle est donc calculée
par la formule : √ ;
L’énergie devenant rare et chère, son comptage rentre largement dans les
habitudes de SCB-LAFARGE. Le comptage a deux (02) rôles principaux :
: Facteur de puissance.
√ ;
Temps de fonctionnement
88%
4%
5%
2%
1%
88%
4% 5%
2%
1%
Pour une production de 1 700 tonnes de ciment, ce 17 Mai 2014, avec 60 303
KWh d’énergie consommée, elle donne :
Cons spécifique =
Compte tenu de l’entretien qui se fait sur les moteurs de l’atelier et à défaut
des données, il sera pris 80% soit 0,8 comme efficacité nominale par défaut
[2]
.
1ère itération
- Calcul de la puissance à la sortie Ps’
Ps’ = Pe
Ps’ = 1 766,5 KW
RC =
RC = ; RC =
- Facteur de correction
- Efficacité du moteur Em
Em = FC En
Em = 1 0,80 ; Em = 0,8
Ps’’ = Em Pe
Ps’’ = 1 766, 5 KW
1ère itération
- Calcul de la puissance à la sortie Ps’
Ps’ = Pe
RC =
RC = ; RC = 100,7
- Facteur de correction
- Efficacité du moteur Em
Réalisé par AROUNAN T. A. Oladélé & DOUKPO D. N. Cyrus UAC/IUT-LOK/GME Page 64
Chapitre 6
Em = FC En
Em = 1 0,80 ; Em = 0,8
Ps’’ = Em Pe
M= 100
Le principe étant le même, alors le calcul pour les autres moteurs sera
récapitulé dans les tableaux 6.4.
Conclusion
Introduction
Em =
Le Test de broyabilité est un test qui renseigne sur la qualité du clinker entrant
au broyeur et sa facilité au broyage. Il permet de faire correspondre à la
finesse recommandée par LAFARGE l’énergie nécessaire. Aussi permet-il
d’évaluer l’énergie nécessaire pour produire une tonne de ciment. Ce test est
capital, car son impact est direct sur la facture d’électricité. Si le clinker
produit n’est pas réactif c’est-à-dire facile au broyage, l’énergie consommée
pour produire la même quantité du ciment s’élève et donc le coût de revient
du ciment augmente. Ce test est indispensable aujourd’hui dans un
environnement aussi fortement concurrentiel où la tendance du prix de vente
du ciment est à la baisse. Il permet d’anticiper les risques de réduction du
débit donc de volume du ciment au cas où le clinker serait très dur à broyer.
Ainsi, on pourrait envisager la possibilité de faire des clinkers plus réactifs.
Ce test se fait à l’aide d’un broyeur industriel communément appelé BB10. Ce
type de broyeur n’existe pas à la SCB-Lafarge. Mais le broyeur artisanal dont
dispose le laboratoire permet d’obtenir le même résultat.
Ce test a été réalisé deux fois sur le clinker d’Onigbolo afin de se rassurer des
résultats obtenus. Les tableaux 7.3 présentent les résultats obtenus à l’issu de
ce test de broyabilité du clinker.
Kwh/t
140
120
100
80
60
40
20
0
1 870 2 037 2 327 2 457 2 770 2 973 3 183 3 367 3 552 3 666 3 807 3 900
Blaine (SBB)
140
120
100
80
60
40
20
0
1359 1564 1733 1911 2135 2357 2507 2670 2888 3250 3494 3601 3708 3792 3877
Commentaire
Le test de broyabilité réalisé le 19 Août donne pour une finesse de 3500 cm2/g
une énergie industrielle de 68,43KWh/t. Celui du 21 Août donne
67,03KWh/t pour un Blaine de 3500 cm2/g. Ces valeurs sont obtenues par
interpolation linéaire. Le débit du broyeur à ciment était à 80 t/h au cours des
deux tests.
Résumé
Consommation énergétique
Afin d’apporter des éléments de réponse aux anomalies constatées sur les
moteurs, des solutions suivantes sont proposées par ordre de priorité :
A court terme :
Renforcer la maintenance des moteurs.
Cette économie est évaluée à environ 67 659 966 FCFA par an.
A moyen terme :
Intervertir les emplacements des moteurs comme propose le tableau 7.3. Ceci
permet de garantir la durée de vie des moteurs. De même, il permet aussi de
réduire les pertes par échauffement du moteur et les consommations
excessives d’énergie.
A long terme :
Dans l’avenir, il faut procéder au remplacement des moteurs U1L14, U1L15,
Z1D01M1, Z1D01M2 contre des moteurs de 1,1KW pour éviter des
consommations excessives d’énergie et avoir un bon rapport de charge.
Enfin, procéder progressivement au remplacement des moteurs de grande
puissance tels que : U1U07M1, U1P14M1, U1P24M1, U1U06M1,
G1M01M1, Z1P05M1, Z1U12M1, Z1U17M1, S2P01et Z1M03M1 par des
Réalisé par AROUNAN T. A. Oladélé & DOUKPO D. N. Cyrus UAC/IUT-LOK/GME Page 77
Chapitre 7
moteurs à haut rendement. Ceci permet de réduire les pertes et par conséquent
réduire la consommation électrique. Il permet également de réduire les frais
d’entretien du moteur. Les investissements et bénéfices seront abordés au
prochain chapitre.
Conclusion
Enfin, l’énergie absorbée par les moteurs de l’atelier du broyeur à ciment est
abondante par rapport au besoin réel. Cela est dû aux différentes pertes et
mauvaises habitudes de gestion de l’énergie dans cet atelier. Des solutions ont
été proposées pour lutter contre ce phénomène.
Introduction
A travers ce chapitre, il sera abordé au premier aspect, les analyses financières
de notre étude. Le second aspect fait des propositions des mesures
d’amélioration globale de la consommation électrique tant à l’atelier du
broyeur à ciment que dans tous les autres ateliers de l’usine.
L’économie réalisée représente les pertes d’énergie corrigées par l’emploi des
moteurs économes. Elle est donnée par la formule suivante :
Avec :
: Economie réalisée en F CFA ;
: Temps de fonctionnement annuel du moteur en h (soit t = 8000h);
Prix = 68 FCFA / KWh (Donnée usine) ;
: Puissance économisée en KW. Elle est la différence entre l’ancienne
puissance absorbée et la nouvelle puissance absorbée.
Les calculs sont présentés dans le tableau suivant :
8.1.2. Investissement
L’investissement représente ici l’ensemble des prix d’achat des moteurs à
haut rendement. Le fournisseur SOREC S.A.S propose ses moteurs à haut
rendement de classe IE2 aux prix mentionnés dans le tableau ci-dessous. Les
diverses informations sur les différents moteurs sont présentées en annexe.
8.2.2. Sensibilisation
Evoquée dans les mesures, la sensibilisation, compte tenu de son importance est
encore abordée dans les mesures générales. Un programme d'économie
d'énergie dans l’usine est éphémère et voué à un échec certain si les
Responsables de SCB-LAFARGE, les opérateurs et même les prestataires de
services ne sont pas sensibilisés à l’utilisation efficace de l’énergie. Il a été
souvent remarqué qu'au passage du calcaire, les filtres dédiés au passage du
clinker fonctionnent. En effet, la sensibilisation permet de rappeler et de
corriger certains comportements néfastes.
Conclusion
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Mesures
Economie Economie Ratio Economies/
d’économie Investissement
annuelle Annuelle Coût annuel de la TRI*
(FCFA)
(kWh) (FCFA) consommation
Arrêt des filtres 1,78%
359600 7 340 015,63
Remplacement
14 855 917,42 12 207 000 1,08% 0,83
des moteurs
218560
Maintenance 1007828 5%
67 659 966
Total
1585988 89 855 899,05 7,87%
TRI : Temps de retour sur investissement
Méthodologie :
Gain .
Nouvelle consommation
Consommation spécifique .
Consommation spécifique
Consommation spécifique
ASPECT SECURITE
MATERIELS
PLAN D’ACTION
Tableaux 5 : Caractéristiques des différents moteurs installés dans l’atelier de broyage de clinker.
Figure 4.1 : Palier du moteur U1P14 Figure 4.2 : Palier du moteur U1P24
Figure 4.3 : Palier du moteur U1U01 Figure 4.4 : Palier du moteur U1U05
Figure 4.5 : Palier du moteur Z1U13 Figure 4.6 : Palier du moteur Z1P05