ECU 51061 TECHNIQUES DE RECUEIL ET D'ANALYSE DES DONNEES - Récupéré
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UNIVESITAIRE
UFR CRIMINOLOGIE
Licence 2 / semestre 2
INTRODUCTION
Pour la découverte ou la compréhension des phénomènes sociaux, l’esprit scientifique suit
une démarche, un cheminement qui est une manière de progresser vers un but. Les savoir-
faire de base méthodologique pour l’élaboration du travail de recherche scientifique de terrain
de qualité englobent certaines stratégies de recherche. C’est l’ensemble des opérations par
lesquelles sont soumis à l’épreuve des faits, des modèles d’analyse. Ici, il est question de
déterminer et de définir selon le type de sujet les méthodes de recueil et les modèles d’analyse
des informations ou données.
Exposer les manières de parvenir aux données fiables d’un objet d’étude suit le cheminement
que ce cours permettra d’acquérir.
Il a donc pour objectif de :
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CHAPITRE I : METHODE D’ENQUETE
L’objectif de cette première partie est de présenter les différents éléments que devraient
comporter les techniques de recueil et leur utilité. Mais avant tout, il importe de savoir que
c’est l’énoncé du problème qui oriente les différents instruments de collecte. Ainsi, après
avoir été confronté à l’enquête exploratoire qui comprend les lectures et l’observation directe,
il convient de concevoir des instruments de collecte (questionnaire d’enquête , un guide
d’entretien ou d’interview ou une grille d’observation) capable de fournir des informations
adéquates et nécessaires pour tester les hypothèses. Une fois la question de recherche
énoncée, la collecte des données devient primordiale. A tous les niveaux, l’enquête doit être
conduite avec un souci de rigueur méthodologique pour réduire la part de subjectivité. Les
techniques de recueil des données sont donc des outils de recherche élaborés pour conduire
cette activité de collecte de données sur le phénomène que voulez étudier. Ce sont :
- Étude documentaire
- Observation (observation non participante, observation participante)
- Questionnaire (Questions fermées, Questions ouvertes)
- Entretien
Lorsqu’un chercheur entame un travail, il est peu probable que le sujet traité n’ait jamais été
abordé par quelqu’un d’autre auparavant, au moins en partie ou indirectement. On a souvent
l’impression qu’il n’y a « rien sur le sujet »mais cette opinion résulte généralement d’une
mauvaise information. Tout travail de recherche s’inscrit dans un continuum et peut être dans
ou par rapport à des courants de pensée qui le précédent et l’influencent. Il est normal qu’un
chercheur prenne connaissance des travaux antérieurs qui portent sur des objets comparables
et qu’il soit explicite sur ce qui rapproche et sur ce qui distingue son propre travail de ces
courants de pensée. Il est donc indispensable de prendre connaissance d’un minimum de
travaux de référence sur le même thème ou, plus largement, sur des problématiques qui y sont
liés. L’étude documentaire passe donc par des traces recueillies à travers des écrits divers, des
relevés statistiques ou des inventaires d’objets et de traités comme des faits de société.
Les lectures visent à assurer la qualité du questionnement à travers les documents existants
sur le problème de recherche (documents officiels : journal officiel, archives, articles de
presse, œuvres littéraires, documents statistiques, documents de référence, ouvrages
scientifiques, documents iconographiques comme les images, photos, films et même des
éléments sonores).
Concrètement, il s’agit de sélectionner très soigneusement un petit nombre de lectures et de
s’organiser pour en tirer le maximum. C’est-à-dire une revue de littérature bien sélectionnée
par les thèmes qui semblent les plus en rapport avec la question de départ, une revue en vue
de faire un état des lieux. C’est donc, une méthode d’organisation, de réalisation et de
traitement des lectures. C’est une méthode d’organisation, de réalisation et de traitement des
lectures. Elle permet ainsi de faire le point critique et évaluatif des publications scientifiques,
publications qui peuvent se rapprocher de votre étude ou qui permettent de faire des
comparaisons (similarité ou dissemblance). Une revue qui permet de formuler la
problématique, de fonder la légitimité de sa recherche par l’élaboration des hypothèses et des
questions de recherches, de conduire la méthodologie par rapport aux investigations les plus
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souvent utilisées (approche qualitative, quantitative), traitement des données et cadre
d’analyse et de préparer la discussion.
- La sélection des sources en lien avec le sujet (diversité des sources : bibliothèques
scientifique, académique, numérique ; logiciel infosphere, persée, revues.org, Google
scholar…)
- Rapporter les informations retenues (citer, paraphraser, reformuler.)les critiquer
(opposer et comparer les résultats de la recherche et les classifier selon le choix du
thème de recherche) et les sauvegarder en vue de les confronter aux réalités du terrain
par les techniques de recueil choisies.
Observer, c’est se rendre sur un terrain pour étudier, pour s’informer, pour contrôler les dires
et les informations en vue de la vérification des hypothèses.
Aussi appelée « travail de terrain, l’observation est une méthode essentielle dans la démarche
en sciences sociales car elle permet toujours de récolter des matériaux concrets tels que des
réponses aux questions posées dans un questionnaire, des données statistiques, des propos
recueillis dans le cadre des entretiens ou observer directement les lieux de vie des personnes
étudiées.
L’observation comprend ainsi l’ensemble des opérations par lesquelles le modèle d’analyse
(constitué d’hypothèses et de concepts avec leurs dimensions ou variables et leurs indicateurs)
est soumis à l’épreuve des faits, confronté à des données observables.
L’étape de l’observation est une démarche qui se construit autour de trois questions (grille
d’observation) auxquelles le chercheur doit répondre :
- Observer quoi ? Les données pertinentes utiles à la vérification des hypothèses qui
sont déterminées par les indicateurs de variables.
- Sur qui ?circonscrire le champ d’analyse empirique dans l’espace géographique et
social ainsi que dans le temps et selon le cas le chercheur pourra étudier soit
l’ensemble de la population considérée, soit seulement un échantillon représentatif ou
significatif de cette population.
- Comment ? Renvoie aux instruments d’observation et de la collecte des données.
(grille d’observation).
Lorsque l’observateur se retrouve sur le terrain pour étudier le fait, il regarde ce qui se
passe, interroge des informateurs et essaie de contrôler leurs dires par des vérifications
à partir d’une grille d’observation préalablement constituée. L’observation peut être
participante ou non, engagée ou non engagée.
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sujets en se faisant oublier. Elle peut se faire à l’insu ou avec l’accord des personnes
concernées ou encore être réalisée sans ou avec l’aide de grilles d’observation détaillées. La
particularité et l’avantage de l’observation non participante sont que les informations
recueillies par le chercheur sont «brutes» dans le sens où elles n’ont pas été spécialement
aménagées voire arrangée pour lui. Les sujets observés n’interviennent pas dans la production
de l’information recherchée. Celle-ci est directement prélevée par l’observateur. Elle est la
seule méthode de recherche sociale qui capte les comportements au moment où ils se
produisent sans l’intermédiaire d’un document ou d’un témoignage.
- Observation participante
Malgré ces différents avantages, l’observation présente certaines limites à savoir les
difficultés couramment rencontrées pour se faire accepter comme observateur par les groupes
concernés, le problème des traces (le chercheur ne peut se fier à sa seule mémoire), le
problème de l’interprétation des observations (superficielles et mécaniques). Il faut donc
utiliser en complément d’autres techniques précises comme le questionnaire ou l’entretien.
1-3- Questionnaire
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- Questions fermées
Une question fermée est une question pour laquelle la personne interrogée se voit proposer un
choix parmi les réponses préétablies. Une question fermée peut donner le choix entre deux
modalités de réponses (question dichotomique 2 réponses qui recouvrent toute son
extension) ou proposer un nombre d’éventualités plus important. La question fermée peut
imposer de ne retenir qu’une seule réponse (choix unique) ou encore laisser la possibilité de
donner plusieurs réponses (questions à choix multiple). Exemple : Dans votre foyer possède-
t-on un DVD ? Oui/Non ou Écoutez – vous la radio que ce soit chez vous, en voiture,
ailleurs ? Tous les jours / Environ 3 ou 4 jours par semaine /Plus rarement /Pratiquement
jamais
Les questions fermées facilitent le traitement des réponses mais nécessite une
connaissance préalable des réponses adéquates, sous peine d’avoir un grand nombre de
réponses sous le choix « autre ».Elles ont l’avantage de permettre les comparaisons et
d’être faciles à administrer et à traiter. C’est pourquoi, bien que plus difficile à mettre au
point, elles constituent l’essentiel des questionnaires destinés à l’analyse statistique.
- Questions ouvertes
Les questions ouvertes sont celles où les personnes interrogées sont libres de répondre comme
elles le veulent. Elles donnent en général des informations riches et diversifiées. Ainsi, elles
renseignent la connaissance d’une population sur ses conditions et ses modes de vie, ses
comportements et ses pratiques, ses valeurs ou ses opinions. Par exemple : Quelles sont vos
inquiétudes en ce qui concerne les cinq prochaines années ? Les questions ouvertes, à
l’inverse des questions fermées, privilégie les catégories dans lesquelles les individus
perçoivent le monde social et, leurs opinions permettent d’établir de nombreuses analyses de
corrélations. Ainsi, une question sur le dernier livre lu peut faire ressortir plusieurs variables :
le titre, la date de parution, le niveau de lecture (difficile ou non).
Cependant, des biais peuvent se constater dans la formulation des questions (claire, précise et
univoque) mais aussi dans l’administration de celles-ci.
1-4- Entretien
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montre qu’il écoute et comprend sans être indifférent. Il instaure ainsi une confiance qui
permet d’obtenir des informations riches.
- L’entretien semi-directif ou semi-dirigé, est certainement le plus utilisé en recherche sociale.
Il est semi-directif en ce sens qu’il n’est ni entièrement ouvert, ni canalisé par un grand
nombre de questions précises. Il combine une attitude non-directive pour favoriser
l’exploitation de la pensée dans un climat de confiance et une attitude directive pour obtenir
des informations sur des points définis à l’avance dans une série de questions guide
répertoriant les thèmes à aborder. Dans ce type d’entretien, l’interviewé peut parler
ouvertement dans les mots qu’il souhaite et dans l’ordre qui lui convient. Le chercheur
s’efforcera simplement de recentrer l’entretien sur les objectifs chaque fois qu’il s’en n’écarte
et de poser les questions au moment le plus souvent approprié et de manière aussi naturelle
que possible.
- Le guide d’entretien
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Exemple de guide d’entretien sur la criminalité
La technique de recueil des données répond à la question du ‘’ comment ‘’. Elle constitue un
moyen d’atteindre un but (comment faire pour atteindre les objectifs de l’étude menée). Ainsi
perçue, la technique représente les étapes d’opérations liées à des éléments pratiques, adaptées
à un but défini.
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CHAPITRE II – METHODE DE RECHERCHE
Les méthodes de recherche sont les paradigmes qui expliquent et analysent le fait social en
vue de sa compréhension. Pour Guilbert (1997) un paradigme peut se définir « comme un
système de croyances fondamentales ou une vision du monde guidant le chercheur non
seulement pour le choix d’une approche méthodologique, mais aussi sur les aspects
ontologiques et épistémologiques de sa recherche ». Elle est un ensemble d’opérations
intellectuelles qui visent à rendre accessible la réalité à saisir. Le paradigme guide le regard
du chercheur autant dans le positionnement d’une problématique que dans son traitement
méthodologique et sa résolution : il est ainsi un “ exemple ” ou encore un modèle de pensée à
suivre.
Les méthodes de recherche sont choisies selon le cadre de l’étude. Quelques exemples :
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2-4- Approche systémique
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CHAPITRE III – METHODES D’ANALYSE DES DONNEES
L’analyse quantitative désigne l’ensemble des méthodes et des raisonnements utilisés pour
analyser des données standardisées (c’est-à-dire des informations dont la nature et les
modalités de codage sont strictement identiques d’un individu ou d’une situation à l’autre).
Ces données résultent souvent d’une enquête par questionnaire mais peuvent également être
produites par le codage de documents d’archives, de dossiers administratifs, de sources
sonores ou visuelles.
S’appuyant sur des méthodes statistiques (qui sont conçues comme des outils d’analyse des
grandes séries de données), l’analyse quantitative produit des informations chiffrées
(pourcentages, probabilités, effectifs, ratios, classifications, indicateurs de liaison, graphiques
…). Ces chiffres ne constituent toutefois pas une fin en soi : le sociologue les utilise pour
étayer son raisonnement, pour identifier des faits… Les chiffres ne sont que des
intermédiaires ou des étapes dans le cheminement qui va de l’enquête à la présentation des
résultats de l’enquête. Ils permettent de saisir des régularités dans les comportements (ou
attitudes ou opinions), des liens entre des variables (décrivant des comportements, attitudes,
caractéristiques sociales des situations ou des individus), d’estimer la fiabilité d’un résultat
établi sur un échantillon, de classer des individus ou des situations, de hiérarchiser les facteurs
concourants à la production d’un fait social.
L’analyse quantitative offre au chercheur, au même titre que l’analyse qualitative, des outils
pour l’accompagner dans son raisonnement, dans sa démarche empirique, dans sa recherche et
son analyse des données d’enquête.
Elle est donc une approche extensive impliquant une grandeur, une étendue ; basée sur une
étude statistique, réalisée à partir d’un questionnement fortement structuré et prend en compte
un échantillon élevé.
- Analyse qualitative / analyse de contenu
L’analyse qualitative peut être définie comme une démarche discursive de ré- formulations,
d’explication ou de théorisation de témoignages, d’expériences ou de phénomènes. L’analyse
qualitative est une activité de l’esprit humain tentant de faire du sens face à un monde qu’il
souhaite comprendre et interpréter, voire transformer. Elle ne nécessite ni comptage ni
quantification pour être valide même si elle n’exclut pas de telles pratiques. L’analyse des
données de terrain (témoignages, notes, images, vidéos…) permet d’extraire le sens plutôt que
les transformer en pourcentage ou en statistiques. Elle met en profit les capacités naturelles de
l’esprit du chercheur et vise la compréhension et l’interprétation des pratiques et des
expériences plutôt que la mesure de variables à l’aide de procédés mathématiques. Elle
occupe une place essentielle dans la recherche sociale car elle offre la possibilité de traiter de
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manière méthodique des informations et des témoignages qui présentent un certain degré de
profondeur et de complexité.
Les approches qualitatives et quantitatives ne sont pas en concurrence. Elles répondent à des
problématiques différentes. L’approche quantitative vérifie une hypothèse à travers un
décompte forcement réducteur (positivisme). L’approche qualitative recherche une hypothèse
ou aboutit à une classification qui pourra ensuite être explorée par l’approche quantitative
(constructivisme). L’approche qualitative diffère ainsi de l’approche quantitative où le
protocole d’étude est définie en début d’étude et les données ne sont exploitées qu’à la fin du
recueil. L’approche quantitative cherche à corroborer une hypothèse à travers une série de
mesures, souvent dans un contexte expérimental. Les données servent alors à déduire une
conclusion sur la vérification éventuelle de l’hypothèse. Le chercheur met à l’épreuve une
hypothèse par un raisonnement déductif. Sa méthode vise à conférer aux résultats un certain
niveau de fiabilité́ et de reproductibilité́. La recherche qualitative observe les interactions
sociales et interprète les perspectives individuelles. Elle explicite les motivations et étudie ce
qui peut les amener à modifier les comportements.
En conclusion, l’analyse des informations est l’étape qui traite l’information obtenue par
l’enquête pour la présenter de manière à pouvoir comparer les résultats observés aux résultats
attendus par les hypothèses. Cette étape comprend trois opérations qui sont toujours
nécessaires et inévitables et seront vues alternativement avec l’analyse quantitative et avec
l’analyse qualitative.
- La première consiste à préparer les données et informations selon les
Hypothèses, les variables et indicateurs testés sur le terrain.
- La deuxième consiste à mesurer les relations entre les variables conformément à la
manière dont les relations ont été prévues par les hypothèses.
- La troisième consiste à comparer les relations observées aux relations théoriquement
attendues par hypothèse et à mesurer l’écart entre les deux.
L’analyse des données est l’étape qui traite les données obtenues par l’observation du terrain
(à travers l’enquête) pour la présenter de manière à pouvoir comparer les résultats observés
aux résultats attendus par hypothèse. Cette étape comprend trois opérations
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Analyse qualitative : retranscrire et organiser
- Retranscrire, c’est restituer intégralement et parfaitement les discours.
- Organiser les variables en les mettant en parallèle ou en les regroupant selon les
finalités voulues par le chercheur.
Chaque hypothèse de recherche lors de sa construction exprime les relations que l’on pense
correctes et qui devraient être confirmé par l’enquête de terrain et l’analyse. La comparaison
des résultats observés et des résultats attendus par hypothèse conduit la discussion.
- Y-a-t-il divergence entre les résultats observés et les résultats attendu ?
- Les Hypothèses sont-elles infirmées ou vérifiées ?
- Ainsi donc, Si l’écart est nul ou très faible, on pourra conclure que l’hypothèse est
confirmée sinon, il faudra examiner d’où vient l’écart et tirer des conclusions
appropriées.
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CONCLUSION
Ce cours met en exergue d’une part les différents instruments ou techniques de recueil
capables de fournir les informations ou données adéquates et nécessaires pour tester les
hypothèses. Et d’autre par le choix des différentes méthodes de recherche et d’analyse des
données. C’est la phase la plus importante de la recherche car la vérification, la confirmation
ou non des hypothèses émises.
Lectures conseillées
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