Définition Des Contrats D
Définition Des Contrats D
Définition Des Contrats D
Les contrats d'assurance se définissent comme des accords légaux entre deux parties : l'assuré et
l'assureur. Ils visent à transférer le risque d'un événement incertain d'une partie à l'autre. L'assuré
paie une prime périodique à l'assureur, en échange de l'engagement de celui-ci, en cas de sinistre, de
le protéger contre les pertes financières et les conséquences matérielles qui en découlent. Il s'agit
avant tout de la gestion concertée d'un risque, puisque le versement progressif d'une certaine somme
d'argent permet au souscripteur de toucher des indemnités en cas de sinistre, avec prise d'effet lors
de la souscription du contrat ou après expiration d'un délai précisé au contrat.
L'assurance habitation ;
L'assurance santé ;
L'assurance vie ;
L'assurance automobile ;
L'assurance scolaire ;
Le contrat d'assurance concerne les personnes ou les biens et fixe par ses conditions générales la
nature des sinistres garantis, les obligations des parties, les dispositions applicables et l'étendue des
garanties. Une franchise est le plus souvent exigée.
Une mutuelle ;
Un intermédiaire en assurance ;
Un courtier ;
Ces organismes peuvent être généralistes (assurance des personnes et des choses) ou spécialisés
(assurance-vie, assurance professionnelle, assurance scolaire, etc.).
La banque et l'assurance sont des secteurs exigeants qui nécessitent une parfaite connaissance du
Code des assurances et des enjeux. Asset management, conformité bancaire, DDA, gestion d'actifs
en finance durable ou gestion back office sont des notions complexes à appréhender. Lefebvre Dalloz
Compétences organise des sessions de formation continue pour les professionnels de la banque et de
l'assurance, sur des sujets comme les contrats d'assurance par voie électronique, les clauses
sensibles dans les contrats d'assurance et la gestion des sinistres et contrats d'assurance.
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De l’assurance …
Je m'interroge au sujet de
mon assurance vie: ai-je intérêt à
décéder tout de suite ou dois-je
attendre l'âge de la retraite? (Perles de
l’assurance)
Pourriez-vous me donner la
date d'expiration de mon assurance
incendie pour que je sache jusqu'à
quand je peux réclamer. (Perles de
l'assurance).
Les contrats d'assurance relèvent de la gestion des risques ("risk management" en anglais).
Les individus et les entreprises sont confrontés à une multitude de risques : accidents,
dommages matériels, perte de revenus, décès, catastrophes naturelles, etc. Les contrats
d'assurance permettent de transférer ces risques à des assureurs spécialisés, qui acceptent de
supporter les conséquences financières en cas de sinistre en échange du versement régulier
d'une prime d'assurance. Lorsque l'on souscrit à une police d'assurance, que l'on soit un
particulier ou une entreprise, il importe d'examiner attentivement les conditions générales du
contrat, ses dates de prise d'effet et d'échéance, le montant des primes exigibles, les modalités
de reconduction (tacite ou expresse), la possibilité de modification ultérieure du contrat, les
indemnités éventuelles, etc.
La responsabilité civile
L'assurance responsabilité civile protège l'assuré contre les réclamations de tiers en cas de
dommages corporels ou matériels causés par son comportement. Cela couvre les actes causés
involontairement par le souscripteur, mais également par ses enfants mineurs et ses animaux
domestiques. La responsabilité civile est obligatoire en France lorsque l'on exerce certaines
activités professionnelles, lorsque l'on est locataire d'un bien ou lorsque l'on possède une
voiture. Une attestation d'assurance peut être exigée.
L'opération d'assurance repose toujours sur un contrat par lequel une partie, dénommée le
souscripteur se fait promettre par une autre partie, dénommée l'assureur, une prestation en cas
de réalisation d'un risque, moyennant le paiement d'un prix appelé prime ou cotisation.
C'est le principe de l'actuariat. S'il ne s'est pas trompé, les primes collectées permettent
d'assurer la constitution de provisions techniques et de couvrir le remboursement des sinistres
des clients. Les primes constituent le revenu principal d'une compagnie d'assurance.
Le business model assurance a été imaginé depuis de nombreux siècles et il repose sur la
mutualisation des risques et leur prise en charge. Grâce à l’accumulation des primes versées par les
clients, les compagnies ont la possibilité de rembourser financièrement les demandes
d’indemnisation.
Comme toute entreprise, une compagnie d’assurance est tenue de présenter ses états financiers
annuels (compte de résultat, bilan et annexe). Du fait de leur activité particulière, elles sont
néanmoins régies par des techniques comptables spécifiques, définies dans le Code des
assurances, qui visent à mieux surveiller et garantir leur solvabilité.
La particularité des entreprises d’assurance est qu’elles fixent le prix de leur service (les primes
d’assurance) sans en connaître le coût réel futur (les indemnités versées pour sinistre) ; et donc
leur capacité à honorer leurs engagements. Elles sont ainsi soumises à des règles de gestion et
de comptabilité très spécifiques et réglementées.
Les provisions sont établies par les actuaires et certifiées par les commissaires aux comptes.
Leur calcul suit des règles très strictes, harmonisées aujourd’hui au niveau européen par la
directive Solvabilité II, afin que les assureurs ne gonflent pas leurs revenus en sous-estimant
leurs risques.
Le bénéfice courant de l’entreprise est ainsi égal à la somme des primes diminuée du montant
des indemnités versées et des provisions techniques. S’y ajoute le résultat des placements
financiers réalisés par l’assureur. En outre,
dans les primes, on distingue les primes non acquises qui se rapportent à une couverture en
dehors de l’exercice considéré – les contrats d’assurance étant rarement calqués sur l’exercice
comptable ;
les assureurs sont également amenés à céder certains contrats à des entreprises de
réassurance et à payer ainsi eux-mêmes des primes que l’on retrouve au compte de résultat.
L’assurance vie, qui est un produit d’épargne, dispose de règles spécifiques. Pour les contrats
d’assurance vie en euros, le Code des assurances oblige par exemple les sociétés d’assurance à
distribuer au minimum 85 % de participation aux bénéfices à leurs souscripteurs. Afin de lisser
leurs rendements d’une année à l’autre, elles peuvent néanmoins constituer des provisions sur
participation aux bénéfices plutôt que tout reverser aux assurés.
Le bilan, outil de contrôle de la solvabilité
Les provisions techniques constituent une sorte de dette due aux souscripteurs, et apparaissent
donc au passif. Très souvent, leur encours est nettement supérieur aux fonds propres. À l’actif,
on retrouve l’ensemble des placements financiers réalisés par la société. Ces placements sont
également réglementés afin de limiter le risque pris : on y trouve pour une grande partie des
obligations ou des parts d’organismes de placement collectif (OPC).
Afin d’assurer la solvabilité de l’entreprise, les actifs doivent être suffisamment sûrs, rentables et
liquides pour permettre de faire face à des sinistres importants et imprévus. Une marge de
solvabilité, définie par le décret n° 2019-576 du 12 juin 2019-art. 2 et correspondant à un ratio
minimum de fonds propres sur provisions, doit ainsi être respectée.