Cours Special D'assurance Niveau 2

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Proposé par Mr LANGMIA SAMGWAH Charles

COURS D’ASSURANCE SUR FACULTÉ

OBJECTIF DU COURS

Le présent cours d’assurance vise, à l’ intention des étudiants du cycle BTS


Logistique et Transport, trois objectifs principaux :

 Donner à l’étudiant l’occasion de réfléchir sur une opération qui intègre


l’aspect sécurité dans la stratégie commerciale de l’entreprise dans un
environnement international certain.
 Donner à l’étudiant, futur opérateur économique, des outils de base
nécessaire à la résolution des problèmes d’assurance transport des
marchandises dans le cadre des échanges nationaux et internationaux.
 Préparer l’étudiant à affronter l’examen de BTS, par conséquent, son entré
dans la vie active

PROGRAMME D’ASSURANCE SUR FACULTÉ


Chapitre I : LE CONTRAT D’ASSURANCE

I/ Les éléments de l’assurance


a/ Le risque
b/ La prime d’assurance
c/ Le sinistre
II/ Les parties au contrat d’assurance

a/ Le souscripteur

b/ L’assuré
c/ L’assureur
d/ Le bénéficiaire

III/ La formation du contrat d’assurance


a/ La déclaration de risque

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b/ L’offre d’assurance

c/ L’établissement du contrat d’assurance


IV/ La vie du contrat d’assurance

Chapitre II : LE SYSTÈME CONVENTIONNEL D’ASSURANCE DES


FACULTÉS
A/ Les types de polices ou contrat d’assurance

1/ La police au voyage
2/ La police avec déclaration d’aliment
B/ Les risques couverts et l’étendu des garanties

1/ Les risques couverts


2/ L’étendu des garanties d’assurance
C/ La valeur d’assurance et les règles de tarification

1/ La valeur d’assurance
2/ Les règles de tarification

D/ Les marchandises et risques exclus de la garantie


E/ Le règlement des sinistres
1/ La déclaration des sinistres

2/ Les formalités à remplir


3/ Les pièces à fournir

4/ Le règlement en avarie et le règlement en délaissement


F/ La subrogation

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Chapitre I : LE CONTRAT D’ASSURANCE


Les opérations d’assurance sont matérialisées par un écrit qu’on appelle contrat d’assurance ou
police d’assurance. Ce contrat suscite plusieurs préoccupations dont trois nous paraissent
fondamentale :

 Quels sont les éléments de cette opération?


 Quelles sont les parties au contrat?
 Comment se forme ce contrat?

I/ Les éléments de l’assurance

L’opération d’assurance met en œuvre trois éléments principaux a savoir :

 Le risque
 La prime ou cotisation
 Le sinistre

a/ Le risque

En matière de d’assurance, le risque a une double perception. D’une part, le risque est un
événement dommageable pour une personne physique ou morale susceptible de se manifester ou
pas.

Exemple : l’accident de circulation routière, l’incendie dune maison, le naufrage


d’un navire, le vol dans un magasin.

A ce sujet, le risque est la matière première de l’assureur. D’autre part, le risque est un objet
susceptible d’être endommagé par un évènement quelconque.

Exemple : Une usine, une voiture, un individu.

b/ La prime d’assurance

La prime ou cotisation est le prix payé ou à payer par le souscripteur a l’assureur en contre
partie de l’engagement de ce dernier.

La prime peut être payée par toute personne ayant un intérêt au contrat d’assurance visé. Selon le
code des assurances et les États membres de la CIMA, le prime d’assurance est payable comptant et
d’avance.

Elle est payable au domicile de l’assureur ou de son mandataire désigné par lui et titulaire d’un
mandat écrit. La prime est payable en espèce, par cheque, par virement bancaire, par compensation
des créances dues par l’assureur.

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c/ Le sinistre

En matière d’assurance, il y a sinistre lorsque le risque couvert par un contrat d’assurance précis se
réalise dans les conditions qui entrainent pour l’assureur l’obligation de faire jouer sa garantie. Pour
cela, le sinistre doit être déclaré à l’assureur. Cette déclaration de sinistre est faite par l’assuré par
tout moyen qui laisse une trace écrite de preuve.

Pour être opérationnelle, la déclaration de sinistre doit apporter a l’assureur un minimum


d’information parmi lesquelles : La date, l’heure et le lieu du sinistre, ses circonstances, la
nature et l’ampleur des dommages, l’indication des personnes impliquées et des
témoins.

S’agissant des délais de déclaration de sinistre, l’assuré est obligé de déclarer le sinistre a l’assureur
dès qu’il en a connaissance. Généralement, le délais de déclaration de sinistre est de 5 jours, pour
tous sinistre de nature a entrainer la garantie de l’assureur. Ce délais est ramène a 48 heures en cas
de vol. Ce délai est précisé au contrat d’assurance. Lorsque le délai de déclaration de sinistre n’est
pas respecté, l’assureur court le risque de tomber dans la déchéance ou la prescription.

La déchéance est la perte du droit à garantir de l’assuré pour non respect de certaines obligations
contractuelle.

La prescription est la période au terme de laquelle expire le droit d’obtenir l’exécution dune
obligation contractuelle ou un droit de recourt.

A la réception de la déclaration de sinistre, l’assureur enregistre le dit sinistre et ouvre un dossier.


Ce dossier sera constitué de tous les documents et pièces nécessaires à l’examen du sinistre visé.
Pour l’essentiel, il s’agit :

 Du procès verbal de constat du sinistre délivré par l’autorité compétente; qui peut être la
police, la gendarmerie ou l’huissier de justice.
 Du rapport d’expertise des dommages matériels ou corporels subis par les victimes. Ce
rapport est délivré par l’expert technique assermenté. Suivant le cas ici, il existe une
grande variété d’expertise technique en fonction des branches d’activité.

Exemple : l’expert automobile, l’expert comptable, l’expert maritime.

 Des justificatifs des dépenses engagées ou de la perte des revenues suite au sinistre visé.
 De la preuve de légitimité de l’indemnité due en cas de sinistre survenu.

NB : l’étude des documents et pièces mentionnées si dessus s’accompagne de la


vérification.

La décision motivé de l’assureur de prendre ou de ne pas prendre en charge le


sinistre est transmise a l’assuré

Si la proposition de l’assureur est accepté celui-ci procède au règlement du sinistre


visé ou classe le dossier.

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Si la position de l’assureur est contestée, le réexaminement du dossier se fera au


besoin par une contre-expertise.

II/ Les parties au contrat d’assurance

L’opération d’assurance met en œuvre 4 parties :

Le souscripteur; l’assuré; l’assureur; le bénéficiaire du contrat

a/ Le souscripteur

C’est la personne physique ou morale qui signe le contrat d’assurance avec l’assureur et paye la
prime. Il doit avoir la capacité juridique pour agir soit en son nom propre, soit pour le compte
d’autuit. En dehors du payement de la prime, le souscripteur à l’obligation de bien déclarer le
risque a l’assureur. A ce sujet, les fausses déclarations sont sévèrement sectionnées par la loi.
Cependant, varient en fonction de la bonne et de la mauvaise fois du souscripteur.

 La mauvaise fois est sectionnée par l’annualité du contrat d’assurance c’est à dire que
le contrat est sensé n’avoir jamais existé. Dans ces conditions, l’assureur est dégagé de la
charge de tout sinistre présent, passé ou futur. Mais les primes payées reste acquise a
l’assureur. Ce dernier peut même demander le payement des dommages et intérêt en
justice.
 La bonne fois quoi est sanctionnée par la règle proportionnelle des capitaux en cas
de sinistre. Dans ce cas, le sinistre est règle dans la proportion existante entre la prime
payée et la prime qui aurait été payée si le risque avait été déclaré avec exactitude. Le
montant de l’indemnité se calcul alors avec la formule suivante :

I = D * (PP/PD) avec : I: indemnité à payer; D: dommage subit par l’assuré; PP : prime


payée; PD : prime due.

b/ l’assuré

C’est la personne physique ou morale qui, exposé a un risque déterminé, est protégé par l’assureur
a travers un contrat d’assurance précis. L’assuré n’est pas nécessairement le souscripteur.
L’obligation de l’assuré dans un contrat d’assurance est de se comporter en toutes circonstances, en
bon père de famille. A ce sujet, il doit éviter de provoquer le sinistre. Et si le sinistre survient, il
doit prendre les dispositions pour limiter l’ampleur des dommages.

c/ l’assureur.

C’est l’entreprise qui garantie les risques des particuliers ou des entreprises moyennant des prîmes
ou cotisations. Ses obligations dans un contrat d’assurance sont de deux sortes :

 Informer ses clients sur l’étendu des garanties qu’il offre d’une part;
 Payer le sinistre survenu d’autre part;

Le non respect de ses obligations expose l’assureur a des sanctions en justice et même a la longue au
retrait de son agrément par l’autorité de tutelle.

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d/ Le bénéficiaire

Dans un contrat d’assurance, c’est la personne qui reçoit de l’assureur l’indemnité ou capital prévu
au contrat d’assurance. Le bénéficiaire d’un contrat d’assurance n’est pas nécessairement le
souscripteur ou l’assuré. Dans certains cas le bénéficiaire peut être connu et désigné à la
souscription du contrat d’assurance visé. Dans d’autre, le bénéficiaire n’est pas connu d’avance.

III/ La formation du contrat d’assurance

Le contrat d’assurance se forme en trois étapes principales :

 La déclaration de risque
 L’offre d’assurance
 L’établissement du contrat d’assurance.

a/ La déclaration de risque

La déclaration de risque est faite par le souscripteur. Elle est faite a la souscription du contrat et
éventuellement en cours de contrat s’il y a des modifications. Ici, le souscripteur doit déclarer de
manière exact a l’assureur toutes les circonstances connues de lui et qui sont de nature à permettre
a l’assureur de mieux apprécier les risques qu’il prend désormais a sa charge. A ce sujet, il doit
répondre exactement aux questions posées par l’assureur. Une fausse déclaration de risque est
sévèrement sanctionnée comme mentionné plus haut.

b/ L’offre d’assurance

Elle est faite par l’assureur âpres avoir reçu la déclaration de risque. A ce sujet l’assureur procède a
l’analyse des informations contenues dans la déclaration de risque, puis il détermine la prime à
payer par le souscripteur par rapport aux garanties sollicitées par le souscripteur ou proposée par
lui (l’assureur). Il peut alors faire une offre d’assurance au souscripteur. Cette offre d’assurance
cour droit aux négociations. Si les parties ne s’entendent pas, le processus s’arrête. Au cas
contraire, on passe à l’établissement du contrat.

c/ L’établissement du contrat d’assurance

Il suppose le payement de la prime ou cotisation et la signature des documents contractuels.


S’agissant de la prime, elle est payable au comptant et a l’avance.

Pour ce qui est des documents contractuels, il s’agit des conditions particulières, des
conditions générales et éventuellement des annexes.

 On entant par condition particulière, un formulaire destiné à recueillir les


informations permettant de personnaliser un contrat d’assurance spécifique et de le
modeler en fonction du souscripteur visé. Cette personnalisation porte notamment sur les
noms et domicile du souscripteur et de l’assuré, l’identification de l’assureur, les
caractéristiques du risque assuré, les garanties proposées, la franchise prévue, les modalités
de règlement des sinistres, les dates d’effets et d’expirations du contrat d’assurance visé, le

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détail de la prime, le montant des capitaux, les signatures de l’assureur et du souscripteur,


la liste des documents annexes.
 Les conditions générales d’assurance sont un ensemble de clause consignée sur un
imprimé et qui sont commune a toutes les polices d’assurance d’une branche donnée.

Exemple : condition générale d’assurance transport des marchandises, condition


générale d’assurance automobile et condition générale d’assurance incendie.

Ces clauses ont trait a l’objet et a l’étendu des garanties, aux exclusions et déchéances, aux
obligations des parties au contrat, aux modes de renouvellement du contrat, a la résiliation, a la
prescription, aux sanctions de l’inexécution des obligations.

 Les annexes sont des documents qui ont pour vocation de compléter ou de préciser les
conditions particulières, ou d’apporter des dérogations aux conditions générales. Cela –
dit, les conditions générales et les annexes ont valeurs contractuelle. Ils sont opposables a
l’assureur et a l’assuré dès lors que les conditions particulières font mention de leur
appartenance au contrat.

IV/ La vie du contrat d’assurance

Une fois le contrat d’assurance souscrit, il peut être modifié, il peut être renouvelé a l’échéance, il
peut être résilié avant le terme prévu. L’initiative de la modification, du renouvellement ou de la
résiliation appartient aux parties au contrat (l’assureur et le souscripteur). La modification, le
renouvèlement ou la résiliation sont constatés par Avenant (tout document signés des parties au
contrat d’assurance et qui modifie les conditions de base).

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Chapitre II : LE SYSTÈME CONVENTIONNEL DASSURANCE DES


FACULTES OU MARCHANDISES.
Ce système conventionnel d’assurance peut être analysé sur plusieurs points

A/ les types de police ou contrat d’assurance

En matière d’assurance des facultés transportées, on distingue 2 principaux types de police :

 La police au voyage
 La police avec déclaration d’aliment.

1/ La police au voyage

Elle est généralement souscrite pour des expéditions occasionnelles. Le souscripteur va alors
fournir un certain nombre d’information à l’assureur pour lui permettre de déterminer la prime
par rapport a l’expédition visé. Il s’agit de :

La nature, la quantité et la valeur des facultés à assurer, l’expéditeur et le


destinataire de ces facultés, les points d’embarquement et de débarquement des
facultés visées, les moyens de transport utilisé et le trajet emprunté.

Au vue de ces informations, la prime est déterminée par l’assureur en fonction des garanties
sollicitées par le souscripteur. Cette prime est alors payée au moment de l’établissement de la
police.

2/ La police avec déclaration d’aliment.

Elles sont généralement souscrites pour des expéditions échelonnées. Ces polices peuvent prendre
la forme d’une police alimentée, dune police d’abornement, dune police tiers
chargeur.

 Police a alimentée

C’est un contrat d’assurance ou police transport des marchandises par lequel l’assureur fait une
promesse de garantie a l’assuré sur des expéditions échelonnées.

La police a alimenté porte sur la valeur totale des expéditions sur une période indéterminée
d’avance. C’est donc a la fin de chaque mois que l’assuré paye la prime sur les expéditions du mois
considéré.

 Police d’abornement

Elle couvre automatiquement toutes les expéditions effectuées par le même assuré sur une période
déterminée, quelques soit les marchandises, le mode de transport des lieux d’expédition. En contre
partie de l’automaticité de la garantie, l’assuré s’engage a déclarer la marchandise. Cette police
convient aux commerçants qui importent ou exportent fréquemment des marchandises de nature

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variée et des pays différents. Cette police d’abornement est généralement souscrite sur une année
renouvelable. Elle porte sur des expéditions dont la valeur totale n’est pas déterminée d’avance.

 La police tierce chargeurs

Elle est généralement souscrite par des sociétés de navigation, les commissionnaires de transport et
autres transitaires pour le compte de leur client. Le souscripteur n’est chargé d’affréter à sa police
que les expéditions dont les clients l’ont chargé d’assurer.

B/ Les risques couvert et l’étendu des garanties

1/ Les risques couverts.

Les risques liés au transport des marchandises se classent en deux catégories principales :

 Les risques ordinaires


 Les risques exceptionnels

 Les risques ordinaires de transport.

Ce sont des événements susceptibles de survenir dans les conditions normales de transport tout en
affectant les marchandises transporté. Il s’agit entre autres :

Naufrage, heurte du véhicule transporteur contre un corps fixe du navire,


chavirement du navire, incendie.

 Les risques exceptionnels de transport

Ce sont des événements qui endommage les marchandises en court de transport et qui ne sont pas
caractéristique de l’activité de transport. Il s’agit de :

Les guerres, les actes de sabotage ou de terrorisme ayant un caractère politique ainsi
que les actes assimilés : Grèves, les émeutes, les mouvements populaires.

2/ l’étendu des garantie d’assurance

On distingue généralement deux types de garanties :

 La garantie tous risques


 La garantie FAP sauf ou accident caractérisés.

 La garantie tous risques.

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Elle couvre tous les dommages et pertes matérielles ainsi que les pertes de poids ou de quantité
survenues aux marchandises assurées pendants le transport indiqué, en moins que ses pertes ne
soient due a un des risques expressément exclu et limitativement énuméré dans la police
d’assurance.

 La garantie FAP sauf ou accident caractérisé.

Cette garantie couvre les dommages et les pertes matérielles ainsi que les pertes de poids ou de
quantité survenues aux marchandises transportées par un ou plusieurs événements limitativement
énuméré dans la police d’assurance.

Le terme FAP sauf ou franc d’avarie particulière sauf celles expressément listé dans la
police d’assurance est utilisé dans le cadre du transport maritime et fluvial.

Le terme accident caractérisé de transport ne concerne que le transport Aérien et terrestre.

NB : l’assureur ne couvre pas les freintes de route c’est à dire les pertes inévitable
indépendant de tout aléas de transport que subissent certaines marchandises en raison de leur
nature ou de leur emballage. Ainsi donc, en transport maritime, l’assurance doit être souscrite aux
conditions minimales de la garantie c’est à dire la garantie FAP sauf. Toute fois, le souscripteur
peut négocier avec l’assureur des garanties complémentaire ou même la garantie tous risques.

En ce qui concerne les autres modes de transport, la garantie exigée est la couverture perte
totale. Toute fois le souscripteur peut négocier avec l’assureur une garantie plus large.

Souscrire a une garantie c’est couvrir votre expédition ou votre faculté pendant une certaine durée.
Les facultés transportées doivent être assurées aunions depuis le port ou aéroport d’embarquement
jusqu'au port ou aéroport de débarquement. Le souscripteur et l’assureur peuvent cependant
convenir d’une couverture portant sur les risques préliminaires ou complémentaires au voyage
maritime, aérien ou terrestres visé.

L’avarie commune

Ici on considère que le navire et la cargaison courent ensemble une aventure commune. L’avarie
commune est une règle ancienne qui repose sur la vieille idée de solidarité. La communauté
d’intérêt qui lie le navire et la cargaison. L’expression : Avarie commune signifie donc en réalité
contribution commune à l’avarie. D’où l’avarie commune c’est l’ensemble des sacrifices et
dépenses extraordinaires, intentionnellement ou raisonnablement encourus pour le salut commun,
afin de préserver d’un péril les biens engagés dans une même expédition maritime.

Exemple :

Le feu a pris dans une cale, le capitaine décide d’inonder la cale pour éteindre le feu, sauvant ainsi
le navire et la cargaison des autres cales. Il est équitable que, à la fois le navire et la cargaison
sauvée, indemnisent les propriétaires des marchandises sacrifiées par l’inondation de la cale. Pour
permettre cette indemnisation, les marchandises sauvées ne seront délivrées a leur destinataire que
contre paiement ou engagement de payement de leur part de la contribution pour l’indemnisation.

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Pour qu’il y ait avarie commune, 4 conditions doivent en principe être réunies :

1) Le sacrifice est volontaire


2) Un danger réel
3) Un intérêt commun (menace de faire périr le navire et la cargaison)
4) Un résultat utile.

L’avarie particulière

Les avaries particulières sont considérées comme des risques ordinaires de transport car elles sont
les plus fréquentes. Il s’agit des détériorations, manquants ou pertes subie par la
marchandise au cours de son transport.

L’avarie particulière est un ensemble de pertes et dépenses que doit supporter le propriétaire de
la chose qui a souffert le dommage. (Quitte à celui-ci à se retourner contre une tierce civilement
responsable)

Comment s'effectue le règlement des avaries communes :

La perte résultant des avaries communes doit être répartie entre toutes les personnes
intéressées à l'expédition au prorata des valeurs mises en jeu. Cette répartition s'appelle
contribution et les opérations qui y conduisent sont appelées règlement d'avarie ou
dispache.

Le règlement doit être fait, soit dans le port de déchargement, soit dans le port tête de ligne,
à condition que les estimations aient été faites au port de déchargement.

Le règlement est fait par des experts assermentés appelés dispacheurs ou experts
répartiteurs. Ils pourront être adjoints d'un Co-dispacheur nommé par les chargeurs et se
feront aider par des sapiteurs (experts en estimations des valeurs comme les courtiers de
marchandises).

Éléments du règlement :
Il y a détermination de deux comptes séparés qui forment la masse active et la masse
passive.

 La masse active ou créancière :

C'est le montant des dépenses et dommages à répartir. Elle comprendra les:

Avaries dommages à la cargaison: le jet à la mer (bien qu’impossible ou presque, de façon


volontaire à ce jour), les marchandises sacrifiées à l'ennemi, les pertes de marchandises placées sur
des allèges, les autres dommages causés par un acte volontaire du Capitaine (incendie éteint par
noyade de la cale). Les pertes ou avaries à la marchandise réglées au lieu de déchargement, soit par
différence (valeur au neuf - valeur avariée à l'arrivée), soit par quotité (différence entre
valeur au neuf et valeur avariée au jour de la vente).

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Avaries dommages au navire: destruction et perte des agrès et accessoires, échouement


volontaire, dommages volontaires au navire (avarie de machine uniquement pour un
renflouement), forcement de la machine (déséchouement uniquement). Les réparations au
navire, soit provisoires (dépenses substituées), soit définitives (avec déduction du vieux au
neuf). Les frais de chômage du navire, gardiennage, et assurances ne sont plus acceptés en A.C.
durant les réparations

Avaries frais :

Dépenses à caractère anormal : frais d'assistance, de renflouement, d'allégement, de rançon et


de composition (piraterie), de rémunération pour limitation et prévention des dommages à
l'environnement (on ne prend pas en compte l'indemnité spéciale prévue à l'article 14 de la
convention sur l'assistance, Londres 1989).
Dépenses dues à un événement exceptionnel : frais de relâche, frais de remorquage après
avarie commune, salaire et frais de nourriture de l'équipage.
Dépenses substituées : Remplacement des frais d'avarie commune pour un meilleur résultat
final sans pour autant donner droit à dépassement du montant des frais initiaux (remorquage
vers un port mieux outillés que le plus proche).
Dépenses de règlement : arbitrage et contestation.

 La masse passive ou débitrice ou contribuable :

Elle représente la valeur sauvée et détermine quels sont ceux qui doivent contribuer et le
montant de leurs contributions. Elle comprendra :

 La valeur nette de toutes les marchandises au port et au jour de débarquement


(même celles perdues, et toutes exemptes de taxes et imputations).
 La valeur du navire et du fret au jour de la fin de l'expédition.
 Le fret à la condition qu'il soit "non acquis à tous événements " (cas
d’affrètement).

 Particularités :

 Objets qui ne contribuent pas au règlement en A.C. quand ils sont sauvés, mais
peuvent y prétendre en cas de sacrifice :
 Effets et bagages personnels des équipages et des passagers (bagages de cabine).
 Envois postaux de toute nature.
 Objets qui ne donnent pas lieu à répartition en cas de sacrifice mais
contribuent quand ils sont sauvés :
 Marchandises sans connaissements ni reçus (cargaison clandestine).
 Marchandises chargées en ponté (sauf petit cabotage).
 Objets qui ne sont pas admis en avaries communes :
 Marchandises chargées en pontée de manière irrégulière et qui sont jetées à la mer.
 Éléments particuliers qui contribuent aux avaries communes.

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 Les boutiques à bord des navires à passagers font partie du règlement en A.C.
 Les voitures sur les transbordeurs sont considérées comme marchandises transportées et
contribuent aux A.C.
 Les dépenses de protection de l'environnement ne sont pas bonifiées en A.C.
 L'union d'intérêt entre navire et marchandises n'est effective que pendant le temps
normal de présence à bord. Une marchandise débarquée lors d'une escale précédente ne
contribuera pas à l’A.C. en cas d'événements ultérieurs à sa mise à quai
 L'assistance imposée est en avarie commune car on la suppose faite pour le salut commun

Répartition et paiement :

Montant de la contribution : la loi de 1967 indique que les avaries sont supportées au marc le
franc de la valeur (% des avaries par rapport à la valeur totale). La contribution pourra
être réglée à l'amiable entre les assureurs ou par la nomination d'experts répartiteurs par le tribunal
de commerce ou de grande instance. En cas d'insolvabilité, il y a répartition de ce montant entre les
personnes solvables. Le montant bénéficie d'un privilège de 4ème rang (sauf convention de 1993
pas encore en vigueur), comme la rémunération d'assistance. Le plus souvent, c'est l'armateur qui
est le créancier des chargeurs et il demandera avant de délivrer les marchandises une caution ou
deposit (réglée souvent par les assureurs) ou contribution provisoire aux avaries
communes.

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Exemple de calcul :

 Navire porte conteneur

Valeur navire (corps) 300 000 000


Valeur marchandises 1 500 000 000
Valeur des conteneurs (corps) 38 000 000
Soutes (carburants) 6 000 000

Considérons un incendie ayant causé les dommages suivants caractérisés comme


avaries communes

Dommages au navire 90 000 000


Dommages aux marchandises 560 000 000
Dommages aux conteneurs 8 000 000

Les mesures d’extinction des feux ordonnées par le capitaine causent de nombreux
dégâts

au navire 15 000 000


A la marchandise 35 000 000
Aux conteneurs 2 500 000

Enfin, l’assistance au remorquage du navire endommagé coûte 100 000 000


Et les autres frais d’avaries communes 80 000 000

 Calcul de la contribution provisoire d’avarie commune

1) Calcul des dommages par rubriques Montants (USD)


2) Calcul de la masse créancière ou active
3) Calcul de la masse débitrice ou passive
4) Détermination du taux de contribution

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Corrigé de l’exemple d’application

navire porte conteneur :


Valeur navire (corps) 300 000 000
Valeur marchandises 1 500 000 000
Valeur des conteneurs (corps) 38 000 000
Soutes (carburants) 6 000 000

Total de la valeur 1 844 000 000

Considérons un incendie ayant causé les dommages suivants caractérisés comme


avaries communes :
Dommages au navire 90 000 000
Dommages aux marchandises 560 000 000
Dommages aux conteneurs 8 000 000
Mesures d’extinction desfeux ordonnées par le capitaine causent de nouveaux
dégâts
Au navire 15 000 000
A la marchandise 35 000 000
Aux conteneurs 2 500 000
Enfin, l’assistance au remorquage du navire endommagé coûte 100 000 000

Et les autres frais d’avaries communes 80 000 000

 Calcul de la contribution provisoire d’avarie commune

La contribution provisoire d’avarie commune est calculée pour chaque intéressé.


1) Calcul des dommages par rubriques Montants (USD)
Au navire : Incendie (90 000 000) + Extinction (15 000 000) = 105 000 000
Aux marchandises : Incendie (560 000 000) + Extinction (35 000 000) = 595 000 000
Aux conteneurs : Incendie (8 000 000) + Extinction (2 500 000) = 10 500 000
Total Brut des dommages 710 500 000

2) Calcul de la masse créancière ou active

Les frais liés à la tentative de limitation du dommage sont affectés :

Au navire 15 000 000


A la marchandise 35 000 000

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Aux conteneurs 2 500 000


Le remorquage 100 000 000
Autre frais (soutes comprises) 80 000 000

Total Masse créancière ou active 232 500 000

3) Calcul de la masse débitrice ou passive


Pour chaque rubrique, la différence entre la valeur de départ et les dommages directement
causés par le sinistre (sans compter les aggravations dues aux tentatives de réparation) est la
suivante :
Navire (corps) : (300 000 000 – 90 000 000) = 210 000 000
Valeur marchandises : (1 500 000 000 – 560 000 000) = 940 000 000
Valeur des conteneurs (corps) : (38 000 000 – 8 000 000) = 30 000 000

Total Masse débitrice ou passive 1 180 000 000


4) Détermination du taux de contribution
A partir de ces deux masses, on dégage un taux de contribution qui est le rapport entre la masse
active et la masse passive :

Taux de contribution = 232 500 000 / 1 180 000 000 = 19,7033 %

NB : Dans la pratique, une fois le règlement accepté et homologué, il n'y aura pas immédiate
compensation entre les sommes que les intéressés se doivent respectivement, et chacun d'eux se
retournera contre son assureur qui lui réglera le montant du dommage, subi aux termes et dans les
conditions stipulées par la police d'assurance, en tenant compte des franchises. Ce n'est qu'après,
que les assureurs se régleront entre eux, en engageant au besoin l'action en contribution devant le
tribunal de commerce. Les règlements en avaries communes durent des années (prescription est de
5 années).

C/ La valeur d’assurance et les règles de tarification.

1/ La valeur d’assurance

Les conditions générales d’assurance transport des marchandises donnent a l’assuré 4 possibilités de
la détermination des valeurs des marchandises à assurer. Il s’agit :

 Du prix de revient a destination de la marchandise visée majoré du profit


espéré.
 De la valeur a destination de la marchandise à la date d’arrivée selon les coûts
usuellement utilisé.

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 De la valeur stipulé dans le contrat de vente si l’assuré est vendeur


 De la valeur de remplacement des marchandises par des objets manufacturés
déterminés.

La valeur de la marchandise a assurer est indiqué par l’assuré soit dans la proposition de l’assurance
s’il s’agit d’une police au voyage, soit dans la vie d’aliment s’il s’agit d’une police avec déclaration
d’aliment. Cette valeur est acceptée par l’assureur telle que présentée. Toute fois, ce dernier a le
droit lors la présentation de toute réclamation pour dommage et perte de prendre la considération
que la valeur réelle de la marchandise pour le calcul de l’indemnité due. Il s’agit de remettre
l’assuré dans la situation qui était la tienne avant le sinistre. Cette valeur réelle des marchandises est
alors déterminée par la facture d’achat des marchandises visées ainsi que les frais y afférant,
notamment les frais d’expédition et la prime d’assurance. Il est annoté que toutes les polices
transport des marchandises comporte la règle proportionnelle des capitaux qui sanctionne
l’insuffisance de la valeur d’assurance en cas de sinistre de la part du souscripteur de bonne fois.

2/ les règles de tarification

La détermination de la prime à payer par le souscripteur dépend de nombreux facteurs dont les
principaux sont :

 La valeur, la nature et la quantité des marchandises a assurer


 L’indication des pays d’expédition et de destination.
 Des voyages à effectuer
 La quantité des emballages utilisés (conteneur, caisse en bois ou en carton,
fûts lourd ou léger, regroupement des sacs)
 La qualité de moyens de transport (âge, type, nationalité et capacité)
 Les conditions d’assurance sollicité (garantie, franchise, l’extension de la
garantie etc.)

D/ Les marchandises et risques exclus de la garantie

Les risques exclus concernent essentiellement des événements qui n’ont pas des caractère aléatoire
ou accidents attaché à la notion d’assurance. Il s’agit entre autre des fautes intentionnelles ou
inexcusable de l’assuré ou des bénéficiaires du contrat d’assurance, du vice propre des
marchandises de l’inadoption de l’emballage ou conditionnement. Quand aux marchandises
exclues, elles varient d’un mode de transport à l’autre. En générale ce sont des marchandises
dangereuses ou des objets précieux.

E/ Les règlement des sinistres

Il ya sinistre lorsque l’événement redouté se réalise. Il se pose alors le problème des formalités à
remplir et des pièces à fournir en vu du payement de l’indemnité par l’assureur.

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1/ La déclaration du sinistre

Elle appartient à l’assuré. Cette déclaration porte sur la date, l’heure et le lieu du sinistre, ses
circonstances, l’estimation des pertes et leurs ampleurs, les personnes impliquées, les
témoins éventuels.

2/ Les formalités à remplir

Les formalités à remplir en cas de sinistre sont de deux ordres à savoir : les formalités générales
et les formalités particulières

a/ Les formalités générales

Il s’agit des précautions élémentaires qui relèvent du bon sens. Ces formalités visent à éviter la
gravassions des dommages subis par des marchandises transporté. Ainsi, en cas de sinistre transport
des marchandises, l’assuré ou le bénéficiaire doit et l’assureur peut :

 Prendre toutes les mesures de sauvetage que nécessite la situation pour


protéger les biens assurés ou limiter les dommages dont il est atteint.
 Solliciter l’intervention du commissaire d’avarie au plus tard dans un délai de
30 jours après que les marchandises auront été déchargées du véhicule de
transport. Ce délai est réduit à 15 jours lorsque le lieu de destination des
marchandises est un point de l’intérieur du pays.
 Conserver tout droit et recoure contre les transporteurs ou les tierces
responsables.
 Présenter la réclamation a l’assureur dans les délais indiqués dans la police
après avoir déclaré le sinistre par tous moyens qui laisse une trace écrite de
preuve.

b/ Les formalités particulaires

Ici on va distinguer deux cas : premièrement, cas des dommages apparents. Avant de prendre
livraison de la marchandise, il faut :

 Faire sur le reçu de livraison des marchandises des réserves précises.


 S’abstenir d’enlever les marchandises avant qu’un procès verbal ait été
délivré ou qu’une expertise contradictoire ait eu lieu
 Expédier sans délais une lettre de réserve recommandé au transporteur des
marchandises visées ou autre tierces supposé responsables des dommages les
informant des dommages constatés sur les marchandises visées.

Deuxièmement, en cas des dommages non apparents, ou ne se révélant qu’après livraison de


la marchandise, il faut :

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 Arrêter aussi tôt le déballage des marchandises


 Convoquer le commissaire d’avarie
 Expédier sans délais une lettre de réserve recommander au transporteur ou
tout autre tierce supposé responsables, les informant des dommages subis et
les convoquant a l’expertise contradictoire s’ils ne sont pas présent a
l’expertise contradictoire, faire procéder a l’expertise judiciaire.

3/ Les pièces a fourni

A l’appuie de sa réclamation auprès de l’assureur, l’assuré ou le bénéficiaire du contrat d’assurance


transport des marchandises doit produire les pièces suivantes :

 La police d’assurance ou le certificat d’assurance ou l’avenant de délégation


d’indemnité. Cette pièce prouve le droit a l’indemnité
 Le titre de transport (connaissement ou récépicé d’expédition) cette pièce
prouve la réalité de l’expédition.
 Le procès verbal de constat du commissaire d’avarie ou de l’espèce ou de
certificat de livraison. Cette pièce prouve la réalité de la perte ou du dommage.
 La facture d’origine de la marchandise et la note sur colisage correspondant
ainsi que tous les documents justifiant la valeur d’assurance quand elle est
supérieure a la valeur d’origine de la marchandise. Ces pièces prouvent la valeur
réelle de la marchandise assurée.
 Le double du bon de livraison de la marchandise portant des réserves et le
double des lettres de réserves adressée au transporteur ou autre tierce
supposé responsable ainsi que les réponses éventuelles. Ces pièces servent a
conserver le droit de recoure.

4/ Les règlements en avarie et le règlement en délaissement

Lorsque la déclaration de sinistre a été faite dans les délais, les formalités remplies, les pièces
fournies, l’assureur procède au règlement de sinistre visé. En générale, l’assuré prend la
marchandise en état et l’assureur paye la valeur de la perte constaté par le commissaire d’avarie,
ainsi que les divers faits exposés par l’assuré dans le cadre des mesures conservatoire et de
sauvetage.

Sur ce montant de règlement il sera éventuellement fait application de la franchise indiquée au


contrat. En général, l’indemnité due par l’assureur est payable dans les 30 jours après remise
complète des pièces justificative de sinistre. Dans certain cas exceptionnel (disparition du
navire sans nouvelle, impossibilité pour le navire de poursuivre son voyage et que la
marchandise n’a pas pue être livré dans un délai de 4 mois ou être rechargé sur un
nouveau navire pour être acheminé a destination, dommage atteignant ¾ de la
valeur assurée), l’assuré peut céder a l’assureur tous ces droits de propriété sur les marchandises

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assurées, ou du moins ce qui en reste après un sinistre. Il le fait contre le versement de l’indemnité
prévu par la police visé en cas de perte total. C’est ce qu’on appelle règlement en
délaissement.

NB : l’assureur ne couvre pas les freintes de route c’est à dire les pertes inévitable
indépendant de tout aléas de transport que subissent certaines marchandises en
raison de leur nature ou de leur emballages.

F/ Subrogation

C’est l’acte par lequel l’assureur se substitut dans les droits et recours de l’assuré contre les
personnes responsable du sinistre dont ce dernier est victime.

Elle peut être légale (en assurance transport terrestre et maritime) ou conventionnel
(assurance transport aérien et fluviale).

La preuve que ces conditions sont remplies est fournie par la quittance subrogative dont la signature
est exigée au moment du payement de l’indemnité.

TD sur les Différents cas pratiques


Cas 1 : Avarie commune

Le navire Numéro 5 en provenance d’Anvers est attendu dans 21 jours au port de


Douala. Malheureusement en pleine navigation, un incendie survient et entraine un
retard considérable à la livraison.

Cet évènement malheureusement se réalise pendant que vous effectuez votre stage
académique chez la dispacheur LANGMIA. Ce dernier vous confie le dossier pour
traitement. Les informations disponibles sont les suivantes :

 Valeur sauvée du navire : 411300000 FCFA


 Valeur sauvée des marchandises : 549 000000 FCFA
 Valeur sauvée de marchandise non endommagée : 100000000 FCFA
 Valeur de l’avarie affectant le navire : 27000000 FCFA
 Valeur de l’avarie affectant la cargaison : 47700000 FCFA

TRAVAIL A FAIRE :

1. Calculer le taux de contribution à l’avarie commune


2. Procéder à la répartition des contributions.

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Cas 2 : Système d’assurance

Vous êtes recruté comme responsable des achats à la société camerounaise de


commerce basée à Douala. Vos produits viennent principalement de France et vous
sont acheminés par bateau. Vous effectuez une à deux importations par mois pour
une valeur comprise entre 20 000 000 FCFA et 50 000 000 FCFA.

Votre Directeur Général vous consulte sur le système d’assurance à mettre en place.

TRAVAIL A FAIRE :

1. Précisez la nécessité de souscrire l’assurance pour vos importations


2. Quel(s) contrat(s) d’assurance conseillez-vous ?
3. Quelles garanties proposez-vous ?

Cas 3 : Type de police et évaluation de l’indemnité

Monsieur LANGMIA, commerçant résident à Douala, a souscrit une police


d’assurance maritime aux conditions tous risques pour couvrir une importation de
riz de Bordeaux (France). La valeur assurée de la marchandise déduite et la franchise
sont respectivement fixées à 25 000 000 FCFA et 100 000 FCFA. Au cours des
opérations de manutention au port de Douala, la marchandise de Monsieur
LANGMIA a subi des pertes. Le rapport du commissaire d’avaries requis indique :

 Valeur à destination des marchandises avariées : 5 000 000 FCFA


 Valeur à destination des marchandises sauvées : 25 000 000 FCFA
 Frais exposés par Mr LANGMIA en vue de limiter l’ampleur des dommages :
1 000 000 FCFA

TRAVAIL A FAIRE :

1) Quel est le type de police souscrite par Mr LANGMIA ?


2) Déterminez l’indemnité à payer par l’assureur de Mr LANGMIA
3) Quelles sont les pièces à fournir par Mr LANGMIA à l’appui de sa réclamation
auprès de l’assureur ?

Cas 4 : disposition à prendre en cas de sinistre

Vous êtes responsable des achats à la société LSC basée a Douala. Vous effectuez deux
importations par mois pour une valeur de 25 000 000 FCFA chacune. Le 20 septembre
2018, le navire assurant la ligne régulière bordeaux – Douala et a bord duquel se

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trouvent vos marchandises est victime d’un incendie au moment de rentrer au port
de Douala. Vous êtes immédiatement mis au courant de cet événement. Votre
informateur vous indique que vos marchandises seraient endommagées aux 2/5.

TRAVAIL A FAIRE :

1/ Quelles dispositions prenez – vous?

2/ Quelles sont les pièces à fournir a l’appui de votre réclamation auprès de votre
assureur

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