OCP Droit Administratif 40p 1
OCP Droit Administratif 40p 1
OCP Droit Administratif 40p 1
2019
INTRODUCTION GENERALE
II. L’administration :
Dans le langage courant, le mot « administration » désigne tantôt une
activité (le fait d’administrer, c'est-à-dire de gérer une affaire) ; tantôt l’organe qui
exerce cet activité.
Il désigne à la fois une fonction et l’organe qui l’exerce, une activité et une
organisation.
• Au sens d’organisation : l’administration est l’ensemble des organismes qui,
sous l’impulsion générale des pouvoirs politiques, assurent les multiples
interventions de l’Etat moderne dans la vie sociale : pouvoir central, autorités locales
(telles que préfets, maires, conseils généraux et municipaux…) et Etablissements
publics.
• Au sens d’activité : l’administration désigne les fonctions de ces organes, qui
entretiennent des rapports entre eux et avec les administrés (fournisseurs, usagers,
1. La notion d’administration :
Latin: administrare, qui veut dire littéralement «servir».
L’administration regroupe les différents services de l’Etat, les territorialités locales,
les établissements publics industriels et commerciaux... Il s’agit de structures
nationales et locales. A côté de cette conception organique, on a la conception
matérielle.
Missions dites de services publics et les missions d’intérêt public ou général,
exercées par les structures administratives. Il y a aussi des activités administratives
exercées en vertu d’une habilitation spéciale, par des organisations de droit privé.
On doit souligner au niveau des missions et des activités que s’il y a un lien
entre services publics et intérêt général, il n’y a pas une identité totale.
Si tout service public est nécessairement une activité d’intérêt général, mais en
revanche toute activité d’intérêt général n’est pas forcément une activité de service
public. Par exemple, la mission qu’exerce la Croix Rouge est bien une mission
d’intérêt général, mais pas un service public. Cette notion d’administration repose
sur des fondements constitutionnels.
3. Le but de l’administration :
L’administration a pour but l’intérêt public, c’est - à - dire les nécessités de la
vie sociale auxquelles l’initiative privée ne peut répondre et qui sont vitales pour la
communauté. C’est la poursuite de l’intérêt général ou encore de l’utilité publique qui
motive toute action administrative.
I. L’Acte unilatéral :
C'est une partie essentielle du droit administratif. Pour certains juristes, c'est
cet acte qui exprimerait un pouvoir propre à l'administration et permettrait d'opposer
celle-ci aux personnes privées.
Il y a eu pendant très longtemps croyance d'un mythe selon lequel l'acte
unilatéral était un monopole de droit public, le droit reposant lui sur le contrat, c’est-
à - dire l'accord des volontés.
Pourtant, l'acte unilatéral intervient très fréquemment à l'intérieur des groupes
de droit privé comme la famille ou l'entreprise (pouvoir disciplinaire, pouvoir de
direction du chef d'entreprise).
Plus exceptionnellement, l'acte unilatéral joue un rôle dans les relations
interindividuelles qui mettent en présence non des individus effectivement égaux en
droit, mais des personnes chargées d'un rôle social : reconnaissance volontaire d'un
enfant naturel, résiliation d'un contrat, retrait, révocations...
Toutes ces précisions peu à peu admises par la théorie juridique ne sauraient
pourtant dissimuler la spécificité de l'acte administratif unilatéral.
C. Actes et opérations :
Le droit s'applique généralement aux actes, mais le juge prend parfois en
compte un ensemble plus large dans lequel il s'insère, l'opération administrative
complexe. Ceci peut permettre de soulever l'exception d'irrégularité (dite exception
d'illégalité) contre un acte qui est devenu définitif (expiration du délai de
responsable) bien qu'il ne soit pas réglementaire.
Il faut néanmoins un lien entre l'acte attaqué et celui contre lequel l'exception
est soulevée le requérant : on ne peut pas attaquer la nomination d'un fonctionnaire
à un grade supérieur si la procédure de promotion a été irrégulière car les deux sont
liés.
D. Objet de l’administration:
Le droit administratif a pour objet d’étudier le statut et le fonctionnement des
organes de l’administration, ainsi que le régime juridique de ses activités. (J-M
AUBY)
1. Le principe de légalité :
Dans toutes les démocraties modernes, il est admis que l’administration est
liée par la règle de droit. Ce principe signifie que l’administration doit agir
conformément au droit.
Ce principe comporte certaines conséquences : La première est que
l’administration ne peut enfreindre la règle de droit sinon ses actes seront annulés
par le juge administratif.
Le principe de légalité est donc une garantie donnée aux administrés et une
limitation de l’administration. C’est pourquoi un contrôle efficace de l’administration
est la condition de la reconnaissance de prérogative de puissance publique à celle-ci.
2. Le contrôle de l’administration :
Le contrôle juridictionnel : ce qui caractérise le droit administratif c’est la
très grande importance qu’il accorde au contrôle juridictionnel, c'est-à-dire le
contrôle de l’administration par le juge administratif. Donc, si l’administration
manque au droit elle sera sanctionnée par le juge administratif.
Le contrôle non juridictionnel : le précédent contrôle est insuffisant, il est
complété par un contrôle non juridictionnel opéré au sein même de l’administration.
A. De la doctrine :
La doctrine place la notion de service public au centre de l’analyse de
l’administration. Néanmoins se dessine des courants objectifs et subjectifs.
• Léon Duguit (doyen de la Faculté de Bordeaux) développe la vision objective à
travers l’école dite « du service public » qu’il fonda. Pour lui, tout le droit
administratif se ramène au service public et pour lui, l’Etat est une collection
ou association de service public : « Toute activité dont l’accomplissement doit
être assurée, réglée et contrôlée par les gouvernements, parce que
l’accomplissement de cette activité est indispensable à la réalisation et au
développement de l’interdépendance sociale et qu’elle est de telle nature
qu’elle ne peut être réalisée que par l’intervention de la force gouvernante ».
Sans service public, c’est la cohésion de la société qui est menacée. Cette
analyse apporte une critique, en effet, Léon Duguit ne précise pas ce qui doit
être prise en charge par la collectivité publique.
• La vision subjective quant à elle fut développée par Mestre et Jèze. Elle met en
jeu la volonté du gouvernant par rapport à un problème donné.
Jèze disait que « sont uniquement des services publics les besoins d’intérêt général
que les gouvernants d’un pays donné à une époque donnée ont décidé de satisfaire
par le procédé du service public ».
Mestre : « on reconnaît cette intention du gouvernant dans le régime exorbitant
auquel est soumis la collectivité ». Ces besoins peuvent évoluer à la fois dans
l’espace et dans le temps et ce qui peut paraître nécessaire à la cohésion sociale est
relatif.
B. De la jurisprudence :
La jurisprudence a pu développer des outils destinés à permettre la
reconnaissance de service public. C’est ainsi qu’un service public se reconnaît à
la réunion de trois éléments, à savoir :
• Une mission d’intérêt général, c’est l’élément organique.
• Une activité d’intérêt général, considérée par les pouvoirs publics comme
telle. Il y a ici une dimension qualitative (arrêt Peyrfeti du Conseil d’Etat en
date du 18 février 1912 dans lequel le juge refuse de considérer comme un
service public l’activité d’une société de secours mutuel destiné aux
gendarmes). C’est l’élément matériel.
• Une activité gérée par des procédés exorbitants du droit commun car
au final l’intérêt général doit primer les intérêts particuliers.
III. L’émergence des personnes privées dans les gestions des services
publics :
La concession de service public n’est jamais qu’un contrat qui ne vaut que pour
la durée de ce dernier. Elle a toujours les moyens d’imposer sa conception quant à la
manière de gérer le service.
Dans un premier temps, le juge va admettre que des organismes de droit privé
puisse être investit de certaines charges dans un premier arrêt du 20 décembre
1935 puis, dans un second du 13 mai 1938. Dans ce dernier, il s’agit de la sécurité
sociale le législateur a décidé que cette mission serait assurée par des caisses de
sécurité sociale, organisme privé (de manière définitive). C’est sur cette base que
le droit privé va prendre une ampleur très importante et il va y avoir une
augmentation des organismes privé.
Il y a alors une réduction du service public à une activité d’intérêt général, ce
qui conduira la doctrine à critiquer cette dernière mais le juge y demeurera attaché.
1. Le Principe de la Continuité :
Le premier principe qui régit la notion du service public est celui de la
« Continuité ». Le principe de continuité du service public est une obligation de
l’Etat dans sa gestion de la chose publique.
Il a pour prérogative de faire en sorte que le service public soit ininterrompu
sur l’ensemble du territoire national pour tous les usagers, et cela en dépit des aléas
de la vie politique et sociale. Ce qui n’est pas toujours le cas dans nos pays africains.
En général, les Etats ont des agents publics à leur image.
Certaines administrations déconcentrées ou décentralisées et même centrales,
sont parfois inopérationnelles par manque de moyens. Plus de rames de papier,
d’encre pour imprimer, ordinateurs et imprimantes en panne ou volés. Quelques fois
même, les stylos font défaut pour signer des documents administratifs. Pendant ce
temps, l’usager grâce à qui ces fonctionnaires sont payés, se trouvent très souvent
dans l’incapacité de se plaindre.
Il subit ces disfonctionnements inadmissibles et scandaleux qui finissent par se
transformer en véritable maltraitance psychologique et républicaine, puisqu’elle est
pratiquée par la République, qui est censée protéger ces citoyens.
2. Le Principe d’Egalité :
Le deuxième principe qui conditionne cette notion de service public est celui de
« l’Egalité » entre les usagers. Là encore, ces dernières années ont été très
riches d’enseignement sur son non respect. Il suffisait d’avoir un parent, une
connaissance ou être la maîtresse d’une autorité dans une administration ou un
service public pour que vole en éclat ce principe constitutionnel d’égalité entre tous
les citoyens.
Le fait d’être riche ou pauvre, militant de tel ou tel parti politique ou encore
originaire de telle ou telle région du pays pouvait vous mettre de fait en situation
d’inégalité face au service public.
Le principe d’égalité devant la loi est bafoué en toute impunité et cela depuis bien
longtemps sur le continent Africain et cela n’émeut plus personne.
Ces disfonctionnements sont maintenant banalisés par ceux mêmes qui en
sont les principales victimes. Ce paradoxe constitue de fait, une véritable perversité
sociale et démocratique tant il représente un danger pour l’équilibre social et la
stabilité de nos nations. On dit toujours, « nous sommes en Afrique, et donc
c’est normal... ».
Avec de tel raisonnement, nous cautionnons également ces inégalités qui
créent de la frustration sociale ainsi que la disqualification de l’autorité publique.
3. Le Principe de Mutabilité :
Le troisième principe est celui de la « Mutabilité ». Il consiste à établir une
obligation de mobilité des agents déconcentrés et décentralisés de l’Etat sur
l’ensemble du territoire.
Un agent de l’Etat sait qu’il peut être affecté n’importe où dans le pays pour
servir l’Etat, et surtout les usagers grâce à qui sont rémunérés ces agents.
De ce fait, le respect de ces trois principes cités sont des obligations régies par des
lois qui ne sont pas toujours appliquées comme elles le devraient.
4. Le Principe de Laïcité :
Le quatrième principe qui ne fait pas partie des « Principes Historiques »,
mais demeure tout aussi fondamental que les trois précédents, est celui de la
« Laïcité ».
C’est une nécessité obligatoire et indispensable, au regard de l’idéologie
religieuse sur laquelle est très souvent administrée nos Etats africains ces dernières
années. C’est le cas par exemple de la Côte d’Ivoire ou la religion avait une forte
influence dans les décisions et actions politiques et sociales de l’ancien pouvoir de
Laurent Gbagbo.
L’Etat s’était cristallisé autour du phénomène religieux qui a pris une place
prépondérante au cœur même du pouvoir et du service public. Ce fut également le
cas dans les médias d’Etat qui ont une mission de service public. Lorsqu’au cœur du
pouvoir ivoirien, il était fait référence à Dieu, nous n’étions plus dans une République
Laïque et démocratique, mais dans une Théocratie qui imposait une religion à
l’ensemble des citoyens de diverses croyances religieuses.
Le Sénégal ne fait pas mieux avec A. Wade qui s’affiche de manière soumise
devant les chefs religieux musulmans de cette République Laïque qu’il préside
comme une « affaire familiale ».
En réhabilitant ces quatre principes qui organisent le service public, les
services publics sont tenus de fonctionner non pas dans leurs intérêts propres
d’entreprises mais pour le bénéfice de leurs usagers.
A. La conception française
Il existe trois éléments permettant de reconnaître un service public, à savoir :
• Le caractère général de l’activité : La finalité est de satisfaire un besoin
d’intérêt général. Notion incertaine parce que la plupart des activités humaines
contribuent à un intérêt collectif. Toute activité n’est pas forcément une
activité de service public, seules les plus importantes méritent se qualificatif.
Une même activité peut être de service public ou non selon l’époque.
L’exemple le plus connu est celui du théâtre qui n’était pas une activité de
service public en 1916 (arrêt du Conseil d’Etat Astruck du 7 avril 1916) mais
l’était en 1944 (arrêt du Conseil d’Etat Léoni) sous condition toutefois
« d’assurer un service permanent de représentation théâtrale de qualité
d’après un répertoire établi avec le soucis de choisir et varier les spectacles en
faisant prédominer les intérêts artistiques sur les intérêts commerciaux
d’exploitation ».
Aujourd’hui, le tir de feu d’artifice, l’organisation de manifestations sportives
par les fédérations sont des activités de service public. En revanche, la
jurisprudence (Tribunal des Conflits Laurent du 22 avril 1985) refuse cette
qualification à un lâché de chevaux mais pas à un lâché de taureaux.
• Le rattachement à une personne publique : L’administration se trouve
face à trois attitudes :
- soit le besoin correspondant à cette activité est suffisant et dans quel cas, elle
n’intervient pas même si c’est un intérêt collectif.
- soit elle considère que l’initiative privée répond aux besoins mais mérite d’être
encadrée pour éviter des dérapages. Elle peut subordonner l’activité à des conditions
restrictives. Dans ces cas, l’administration recours à des mesures qui relèvent de la
police administrative.
- soit elle considère que le besoin n’est pas totalement satisfait par l’initiative privée,
l’administration va prendre en main l’activité soit en l’assurant elle-même soit en la
confiant à un organisme sous le contrôle direct de l’administration.
L’administration met alors en place un service public. Cette prise en main se
manifeste par différentes formes. L’administration peut prendre l’initiative de la
création pure et simple d’un service public, cette création pourra être décidée soit
par la loi soit par la voie réglementaire. Ce peut être une opération d’investiture ou
de reconnaissance, lorsque l’activité est déjà en partie assurée par le privé, et
l’administration va y manifester son soutien à cette activité mais en contrepartie elle
la contrôlera étroitement.
La reconnaissance intervient lorsqu’un organisme privé préexistait à une activité de
service public incontestable et va se voir reconnaître le caractère d’auxiliaire de
l’activité publique. Le droit français reconnaît à certaines associations la qualité de
fondation d’utilité publique qui ne peut être délivrée que dans des conditions
restrictives.
• La soumission de l’activité à un régime exorbitant du droit commun au
moins pour partie : Le juge admet, depuis 1921, les services soumis au droit
privé, donc ce critère semble inutile. Cependant, les SPIC ne sont pas soumis
totalement au droit privé. Les pouvoirs publics ne se désintéressent pas des
conditions d’exécutions de l’activité et se réservent les moyens d’agir.
Dans le doute, il revient comme d’habitude au juge de trancher. La démarche
du juge consistera alors à examiner à défaut d’un critère unique, plusieurs
éléments : c’est la méthode du faisceau d’indices.
B. Le droit communautaire.
Les traités eux ont ignorés la notion de service public et n’accorde que peu
d’importance à l’intérêt général. Le Conseil d’Etat dans son rapport annuel de 1994
faisait acte que le droit malgache s’élabore sous l’influence du droit communautaire,
« l’avenir de la notion de service public est, si on y prend pas garde,
compté ».
On peut retrouver certaines notions qui sont proches de ce concept tel que les
missions d’intérêt économique et général. Le juge communautaire reconnaît le
principe d’égalité de traitement des usagers. Tout le système communautaire
repose sur le principe de la libre concurrence et peut être difficilement conciliable
avec la notion de service public.
Les mesures adoptées donnent aux Etats la possibilité de prendre des mesures
restrictives pour assurer à tous, l’accès à certains services. Ceci se traduit par l’idée
qu’il faut préserver un service universel qui corresponde à l’idée que doit être
délivrer à chaque citoyen un service à un prix raisonnable.
Dans le Traité d’Amsterdam a été donné pour mission aux institutions
communautaires de contribuer à la promotion des services d’intérêt général. Là où il
y a eu rupture dans la conception, ce n’est pas dans la reconnaissance de services
d’intérêt général, mais la conception française donne aux activités d’intérêt général
des monopoles publics.
a) L'objet du service :
Les activités en cause peuvent-elles ou non être le fait d'une entreprise privée
? Il s'agit là du critère le plus difficile à manier car il touche la substance même de
l'activité. En règle générale, s'il s'agit d'activité de production, de distribution ou de
prestation de service, la qualification de SPIC sera normalement retenue.
Lorsque la nature de l'activité gérée peut être le fait d'une entreprise privée,
le service public est industriel et commercial (exploitation d'un hôtel dans une
station thermale : Tribunal des conflits, 13 février 1984)
L'activité de SPIC est une activité comparable à celle d'une entreprise privée,
c'est à dire une activité, tournée vers l’achat, la vente, la production de biens ou de
services. Tel est le cas pour des transports ferroviaires : TC 5 décembre 1983.
Certains services publics exercent toutefois des activités de ce type mais sont
considérés par la jurisprudence comme administratifs.
En ce qui concerne les contrats, ceux passés avec les fournisseurs peuvent être
de nature administrative en raison de la présence de clauses exorbitantes, à la
différence des contrats avec les usagers érigés en un bloc de compétence judiciaire.
En ce qui concerne les personnels, ce sont des agents privés soumis aux règles du
droit du travail. Mais le directeur ou l'agent comptable supérieur, s'il a le statut de
comptable public, sont dans une situation de droit public.
Enfin, le SPIC peut disposer de prérogatives de puissance publique et émettre,
parfois de véritables actes administratifs. La mixité du régime n'est pas sans créer
une grande complexité ce qui confère à certaines systématisations " une
justification douteuse ». C'est ce qui a conduit certains auteurs à contester que le
SPIC puisse être une catégorie juridique à part entière et à préférer à la notion de
service public son unité.
L'activité pouvant être soit administrative, soit industrielle et commerciale, en
fonction non de sa nature mais de ses modalités de gestion.
Section III : les Contrats De Droit du Service Public Sont Des Contrats
Administratifs Par Application Des Critères Jurisprudentiels Et Légaux
Le Droit du Service Public est un contrat administratif par application des
critères jurisprudentiels. Le Droit Service Public est un contrat par lequel la personne
publique délégante confie à une personne privée l'exécution d'un service public, le
délégataire se rémunérant substantiellement par des recettes issues de l'exploitation
(ce critère fondé sur la rémunération permettant de distinguer la DSP du marché
public, qui donne lieu au paiement d'un prix versé par la personne publique).
Cette qualification a été expressément confirmée par la loi du 11 décembre 2001
dite MURCEF (portant mesures urgentes de réformes à caractère
économique et financier).
Cette loi définit le droit de service public qui ne l'avait pas été par la loi Sapin
du 29 janvier 1993 soumettant le droit de service public à des obligations de
publicité et de concurrence.
"Un droit de service public, énoncé par la loi MURCEF, est un contrat par
lequel une personne morale de droit public confie la gestion d'un service public dont
elle a la responsabilité à un délégataire public ou privé dont la rémunération est
substantiellement liée aux résultats de l'exploitation du service. Le délégataire peut
être chargé de construire des ouvrages ou d'acquérir des biens nécessaires au
service".
En conséquence, sont des Droits de Service Public :
• les contrats de concession de service public, par lequel la personne publique
concédante confie au concessionnaire (personne privée ou publique) qu'elle a
librement choisi pendant une durée déterminée, l'exécution du service.
• Le concessionnaire supporte les risques de l'exploitation, et il est rémunéré par
des redevances versées par les usagers du service. Souvent le concessionnaire
est aussi chargé de construire les ouvrages nécessaires à l'exécution du
service. La concession porte alors à la fois sur les travaux publics et sur le
service public.
• l'affermage est une Droit Service Publique qui présente le caractère d'un
contrat administratif. La personne publique réalise et finance les
investissements, puis choisit librement, au terme d'une publicité et d'une
concurrence imposée par la loi Sapin, le fermier. Celui-ci assure le service
public, en percevant les redevances payées par les usagers, et il verse une
redevance à la personne publique délégante. La différence entre cette
redevance et les recettes tirées de l'exploitation du service constitue la
rémunération du fermier.
En revanche, ne sont pas des délégations de service public :
Les parties sont tenues de rechercher si et comment le contrat peut être adapté à
l'état d'imprévision afin que le service public soit assumé. Le contrat doit subsister et
l'administration contractante devra verser une indemnité au cocontractant placé
dans une situation difficile.
L’Etat a à sa tête des autorités qui sont les autorités administratives centrales.
Elles comprennent le président de la République, le 1er ministre, le gouvernement.
L’administration centrale est également sujette à la déconcentration puisque dans
toutes les régions, dans tous les départements cette administration centrale a des
ramifications qu’on appelle communément des services déconcentrées de l’Etat.
Attributions :
Ils sont tout d’abord les responsables hiérarchiques, et chaque ministre est
chargé de la gestion de son département ministériel, et aura sous sa responsabilité
l’ensemble des fonctionnaires de son administration centrale, mais aussi de tous les
services déconcentrés de son ministère.
En tant que chef hiérarchique, le ministre a le pouvoir de nomination de ses
agents, et il exerce également le pouvoir disciplinaire à l’égard de ses agents. Il peut
leur adresser des instructions de service, qui sont des mesures d’ordre intérieur, qui
obligent les agents à exécuter ces mesures, puisque ce n’est que la conséquence du
principe hiérarchique.
Le ministre a ensuite le pouvoir de gérer les biens de son département
ministériel, il conclut les contrats concernant son ministère, il est l’ordonnateur
principal des dépenses de son ministère, et il représente l’Etat en justice lorsque
son ministère est mis en cause dans une procédure ministérielle.
Pour exercer leurs fonctions, ils sont amenés à exercer de nombreuses
délégations, et elles se divisent en deux catégories, d’une part des délégations de
compétence, la délégation de signature. Elles sont fréquemment utilisées, mais
elles sont régies par des règles juridiques différentes.
La délégation de compétence n’est possible que si elle est prévue par un texte
qui doit être publié, et elle comporte une véritable délégation de pouvoir, puisque
l’autorité délégante est dessaisie pendant tout le temps de la délégation et elle ne
pourra donc évoquer à son profit une affaire déterminée.
Elle est considérée sur le plan juridique comme une délégation abstraite, c’est-
à-dire une délégation consentie d’autorité à autorité, ce qui veut dire qu’un
changement de titulaire ne modifiera pas la validité de la délégation.
La délégation de signature obéit à des règles différentes. Mais elle doit être
prévue par un texte publié.
La délégation de signature n’emporte pas un dessaisissement total de l’autorité
délégante, puisque l’autorité supérieure pourra se réserver la signature dans tel ou
tel dossier quelle considérera comme importante. Elle est consentie intuitu
personae, c’est-à-dire à une personne déterminée, et elle deviendra caduque si
la personne du délégant ou du délégataire vient à changer.
La plupart des ministères sont organisés selon un schéma identique. Il y a en
générale deux types de services : les services rapprochés du ministre (comme
directeur cabinet par exemple). Il est nommé directement par le ministre, et change
avec le ministre. Il y a après cela, les bureaux qui constituent l’élément permanent
du ministère. Ils sont divisés en directions, placés chacune sous l’autorité générale,
qui est un haut membre de la fonction publique.
Chaque ministère comporte également un secrétaire général chargé de la
coordination des services.
peine de poursuites disciplinaires, ce qui fait partie du devoir d’obéissance visé dans
statut de la fonction publique nationale.
En réalité le subordonné n’est délié de son obligation d’obéissance que dans deux
hypothèses, lorsque l’ordre adressé est manifestement illégal, ou quand il est de
nature à compromettre gravement l’intérêt public.
Le pouvoir d’annulation. Le supérieur hiérarchique a de plein droit le pouvoir
d’annuler les actes de son subordonné. L’annulation aura un effet rétroactif, puisque
la décision du subordonné sera réputée n’avoir jamais été pris. Le supérieur
hiérarchique n’aura pas à recourir à une juridiction, ce qui est une différence très
importante au contrôle administratif en décentralisation, où le préfet ne peut plus
annuler lui-même les actes qui lui sont transmis, par les collectivités locales. Il ne
peut que saisir le juge administratif d’un recours en annulation.
Le pouvoir de réformation. Le supérieur hiérarchique a le pouvoir de
réformer les décisions de son subordonné par une autre décision qu’il prendra à sa
place. Elle n’a pas d’effet rétroactif, et la décision du supérieur hiérarchique
remplacera l’autre que pour l’avenir.
En cas de décès de l’agent commercial, le mandant n’a pas la possibilité.
Ces trois pouvoirs s’exercent de plein droit sur le subordonné, la jurisprudence
considérant que c’est un PGD. Le contrôle hiérarchique est un contrôle étendu car il
porte à la fois sur la légalité mais aussi un contrôle d’opportunité, alors que dans le
contrôle administratif, qui s’applique dans la décentralisation, le contrôle ne porte
que sur la légalité de l’acte.
Le contrôle hiérarchique connaît également des applications particulières,
puisque les citoyens et administrés, lorsqu’ils contestent une décision administrative,
peuvent former un recours hiérarchique devant le supérieur. Il permettra
évidemment à ce supérieur de modifier, annuler l’acte de son subordonné.
En matière fiscale, les décisions prises par l’inspecteur des impôts, pourront
être frappés d’un recours hiérarchique devant le directeur départemental des impôts
avant tout recours contentieux.
En matière de licenciement de salariés protégés, ce licenciement ne peut se
faire dans certains cas qu’avec autorisation de l’inspecteur du travail. S’il rend une
décision jugée défavorable par l’une ou l’autre des parties, un recours hiérarchique
sera possible devant le ministre du travail qui pourra réformer ou annuler cette
décision.
Le contrôle hiérarchique n’est cependant pas un contrôle sans limite. Quand
décision administrative concerne des mesures individuelles, comme un acte de
nomination, un acte d’octroi de permis de construire, l’autorité administrative ne
pourra retirer l’acte, c’est-à-dire l’annuler qu’à certaines conditions.
Deux conditions : l’acte doit être illégal, et doit être encore susceptible d’une
annulation juridictionnelle, ce qui veut dire que le délai de 2 mois nécessaire pour
former un recours juridictionnel en annulation ne doit pas être expiré.
Si ces conditions ne sont pas remplies, l’acte individuel ne peut faire l’objet
d’aucun retrait, puisque l’on considère que cet acte a créé, au profit de son
bénéficiaire, des droits acquis.
Normalement, en droit commun administratif, le supérieur hiérarchique ne
peut pas se substituer à son subordonné, pour prendre une décision, en ces lieux et
place. Autorisé cela serait autorisé ce supérieur à exercer une compétence qui ne lui
appartient pas. Par contre, si le subordonné n’exécute pas une décision qui est la
sienne, il est du devoir du supérieur hiérarchique de l’obliger à prendre cette
décision.
La réunion de ces chefs de pôle, du préfet de région, mais aussi des préfets de
département associés à l’opération, et au secrétaire général de la préfecture de
région constitue le comité de l’administration régionale (=CAR) qui va se
substituer à l’ancienne conférence administrative régionale, qui était l’état-major du
préfet de région.
Pour les départements, c’est une circulaire du 16 novembre 2004 qui envisage
la réorganisation des services de l’Etat, avec notamment une possibilité de
régionalisation des certains services, et également des possibilités de regroupement
de certaines direction départementale, notamment un regroupement des services de
l’équipement, et de l’agriculture et de la forêt. Là encore, dans un souci de meilleure
efficacité administrative.
2. Les préfets
Ils sont les représentants de l’état dans la région et le département. Ils jouent
un rôle fondamental dans la déconcentration administrative, mais aussi dans les
relations entre l’état et les collectivités locales.
Les préfets sont les successeurs des intendants de l’ancien régime, mis en
place par napoléon pour représenter l’état, mais aussi pour exercer l’autorité de
l’état dans leur circonscription. Le statut des préfets, différent de celui des statuts
général de la fonction publique conserve une particularité, puisque les préfets sont à
la disposition du pouvoir central, et peuvent être mutés, voir même révoqués sans
bénéficier de toutes les garanties de la fonction publique.
Avant 1982, le rôle du préfet de département était très important puisqu’il
cumulait à la fois la fonction de représentant de l’état avec celle d’exécutif
départemental, puisqu’il appartenait au préfet, en dehors des cessions du conseil
général d’exécuter les décisions de l’assemblée départementale.
On peut dire que la décentralisation départementale était incomplète, puisque
le département n’avait pas un exécutif digne de ce nom, ce qui a été modifié par loi
2 mars 82 et les textes qui ont suivis, qui a permis, au conseil général d’élire son
président, ce qui a eu pour conséquence de lui faire perdre sa qualité d’exécutif
départemental.
En ce qui concerne la région, le rôle du préfet est là aussi important dans le
cadre de la loi du 5 juillet 1972, qui instituait l’établissement public régional,
puisqu’à cette époque la région n’était pas encore une collectivité territoriale de la
république. Le rôle du préfet de région était là aussi d’exécuter les décisions du
conseil régional, qui était l’organe délibérant de l’établissement public régional
(=EPR).
Comme pour le département, le préfet de région a perdu ce rôle avec la
nouvelle décentralisation mise en place par la loi de 82, ou là encore c’est le
président du conseil régional qui devient l’exécutif régional.
1. Le préfet de département :
Le préfet de département est le représentant de l’Etat dans le département. Il
représente l’Etat dans toutes les manifestations publiques mais, il représente
également l’Etat personne morale lorsque cette personne morale s’engage dans
l’action administrative.
Cela signifie que le préfet passera les contrats qui engagent l’Etat (l’Etat est
parti). Le préfet est également responsable de la gestion du domaine de l’Etat dans
le département.
Il est également chargé de représenter l’Etat lorsque celui-ci est mis en cause
soit devant les juridictions administratives voir éventuellement lorsqu’il est mis en
cause devant les juridictions civiles.
Enfin, toujours dans ce rôle de représentation de l’Etat, le préfet est l’ordonnateur
des dépenses de l’Etat dans le département (c’est un ordonnateur secondaire). Les
ordonnateurs principaux sont les ministres.
Ordonnateur secondaire : lorsque l’Etat a une dette c’est lui qui va
donner l’ordre de dépense au percepteur.
Le préfet est ensuite le représentant du gouvernement dans le département.
Ceci correspond au rôle politique du préfet. Mais ce rôle politique a considérablement
changé dans le temps.
A la fin du 19ème et début 20ème, le préfet devait orienter l’opinion dans un
sens favorable au gouvernement.
A l’heure actuelle, le rôle du préfet est d’abord un rôle d’information du
gouvernement et en particulier du ministre de l’intérieur sur les difficultés, les
problèmes rencontrés dans le département.
Dans ce cadre-là, il arrive d’ailleurs fréquemment au ministre de l’intérieur de
réunir les préfets au ministère de l’intérieur pour faire le point de la situation
générale, les préfets étant particulièrement bien placés pour jouer ce rôle
d’information.
3ème attribution : le préfet est un organe de l’administration générale ce qui
correspond à plusieurs attributions :
Le préfet exerce le pouvoir de police administrative dans l’ensemble du
département et peut être assisté dans cette tâche par un préfet adjoint chargé de la
sécurité.
Jusqu’à la loi du 4/01/1993, les préfets disposaient d’un pouvoir de police
judiciaire qui découlait de l’ancien article 10 du code de procédure pénale.
Cet article permettait au préfet en cas d’atteinte à la sécurité intérieure mais
également dans des cas d’espionnage de jouer le rôle d’officier de police judiciaire
c'est-à-dire de faire procéder à des arrestations, à des contrôles.
Ce pouvoir de police judiciaire a disparu du fait de la loi du 4/01/1993.
Il n’en demeure pas moins que les pouvoirs de police des préfets dans les
départements sont importants.
Tout d’abord : les personnels de la police d’Etat sont placés sous la
responsabilité du préfet puisque le préfet est responsable du maintien de l’ordre
dans le département.
Le préfet en cas de catastrophes (catastrophe naturelle,…) peut mettre en
œuvre les plans de sécurité justifiés par les circonstances et donc mobiliser les
services de police et donc l’ensemble des services de secours pour faire face à de
telles situations.
Dans les communes de 10000 habitants au moins, le préfet est substitué au
maire pour assurer le maintien de l’ordre ce qui signifie que dans ces communes la
police est une police d’Etat directement placé sous la responsabilité du préfet.
Dans les communes moins importantes, celles-ci ont la possibilité de passer
des conventions avec l’Etat pour voir instituer sur leur territoire une police d’Etat et
ceci en général à la demande du conseil municipal.
Bien évidemment, les communes ont tout intérêt à opter pour cette solution
dans la mesure où la responsabilité de cette police mais aussi les coûts de service de
police sera pris en charge par l’Etat et ne relèvera plus de la responsabilité du maire.
Cet avertissement préalable doit inciter l’auteur de l’acte à retirer l’acte illégal
ce qui rend évidement le recours juridictionnel inutile. Par contre, si l’auteur de l’acte
maintient son acte, le préfet va déférer cet acte devant le tribunal administratif.
C’est ce qu’on appelle la procédure du déféré préfectoral.
La loi du 2/03/82 incite également sur un rôle important du préfet qui est le
rôle de collaboration avec les représentants de collectivité locale. En effet, le
président du conseil général et les maires du département peuvent demander aux
préfets les informations nécessaires à leur action et inversement le préfet doit
informer le conseil général et pour le préfet de région le conseil régional de l’activité
des services de l’Etat dans le département ou dans la région.
Le préfet est le chef de service de l’Etat dans le département. Le préfet est
chargé de l’animation et de la coordination des services de l’Etat dans le
département. Le préfet dirige également tous les services civils de l’Etat dans le
département.
Par contre, échappent à son autorité les services de l’éducation nationale qui
dépendent des recteurs d’académie, l’inspection du travail, les services financiers et
fiscaux et enfin les organismes juridictionnels qui relèvent des 1er président et
procureurs généraux de cours d’appel.
A l’égard de fonctionnaires de l’Etat, le préfet est le supérieur hiérarchique de
ces derniers. Il a un pouvoir de notation de ces fonctionnaires et naturellement
également le pouvoir disciplinaire.
Le préfet prend des arrêtés. Les actes juridiques édictés par les préfets sont
des arrêtés préfectoraux.
Ces actes peuvent être soient des actes individuels soit des actes de caractère
règlementaire.
2. Le préfet de région :
Le préfet de région est chargé d’une double mission : il est tout d’abord préfet
du département chef-lieu de la région (il est donc aussi préfet de département) et il
est investi en outre d’une mission particulière qui est celle de représenter l’Etat dans
la région.
La loi du 13/08/2004 relative aux responsabilités locales indique que le préfet
de région représente chacun des membres du gouvernement dans la région.
Par voie de conséquence, tous les services de l’Etat dans la région sont placés
sous son autorité et comme tout préfet, le préfet de région doit assurer l’application
de la loi dans sa circonscription mais aussi le contrôle de l’égalité sur les actes
émanant de la région (pris en tant que collectivité territoriale) ainsi que des
établissements régionaux.
Le système du contrôle de l’égalité est exactement le même qu’en ce qui
concerne le préfet de département puisque la région et ses établissements devront
transmettre au préfet de région un certain nombre d’actes dont le préfet vérifiera la
légalité. (Pas de différence pour l’instant).
Le préfet de région a toujours eu un rôle particulier en matière économique.
Avant la loi du 13/08/2004, le préfet de région était responsable du développement
économique régional et notamment des investissements de l’Etat dans la région.
La loi du 13/08/2004 augmente les pouvoirs du préfet de région qui est
désormais également responsable en plus du développement économique, du
développement rural, de l’environnement. Il est également responsable du
développement durable, de la culture, de l’emploi, du logement, de la rénovation
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Quels sont les avantages et les inconvénients de l’instauration des « guichets
uniques » dans la gestion des services publics ?
Sujet type 2
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