Labor Management Procedures Education Emergency Response To COVID 19 P174128
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République de Djibouti
Mars 2021
1
Table des matières
Sommaire
Acronymes .......................................................................................................................................4
INTRODUCTION ...........................................................................................................................6
3
Acronymes
FA FONDS ADDITIONNEL
HS HARCELEMENT SEXUEL
4
PEES PLAN D’ENGAGEMENT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL
5
INTRODUCTION
Djibouti est un petit pays à faible revenu situé dans la Corne de l'Afrique, confronté à de multiples
problèmes de développement et figurant parmi les pays les moins avancés du monde. Le pays
couvre une superficie de 23 200 kilomètres carrés (150 km du Nord au Sud) et compte 888 000
habitants. Les projets à forte intensité de capital, les emprunts à l'étranger et les loyers du port et
des bases militaires étrangères ont stimulé la croissance économique mais n'ont pas contribué à
créer suffisamment d'emplois. Les deux tiers de la population de Djibouti vivent dans les zones
urbaines, principalement dans la capitale.
Malgré des taux de croissance économique élevés au cours de la dernière décennie, les niveaux
élevés de pauvreté et de chômage sont généralisés. Le gouvernement de Djibouti a adopté une
stratégie ambitieuse à long terme pour stimuler la croissance économique, créer des emplois et
réduire la pauvreté.
Pour répondre à ces défis, la République de Djibouti a élaboré une stratégie de développement
(Vision 2035) fondée sur cinq piliers clés qui visent à (a) renforcer l’unité, la paix et la solidarité,
(b) renforcer la bonne gouvernance et la démocratie, (c) promouvoir croissance économique
compétitive et saine, (d) investir dans le capital humain, et (e) accroître le commerce avec les
partenaires régionaux. Le principe fondamental de vision 2035 est l’inclusion de tous les
djiboutiens.
Le Projet d'Élargissement des Opportunités d'Apprentissage (PRODA - P166059) vise donc à aider
le gouvernement à relever les grands défis de l’éducation de base en orientant les ressources vers
des domaines clés qui peuvent avoir un impact transformateur. Les interventions du projet seront
axées sur l’élargissement de l’accès à une éducation de base de qualité, en particulier pour les
populations vulnérables, l’amélioration de la rétention, le renforcement des évaluations
d’apprentissage et des compétences des enseignants, et le renforcement des capacités de gestion
sectorielle. Sur la base du principe selon lequel l’amélioration réelle de la qualité de l’éducation
ne peut provenir que de l’école, le projet visera à habiliter les leaders scolaires et le personnel
enseignant à travailler en collaboration pour élever les résultats des élèves et d’autres dimensions
de l’école qualité. Ce changement devrait résulter d’un ensemble d’activités, y compris
l’établissement de cadres de compétences pour les enseignants, les directeurs d’écoles, les
conseillers pédagogiques, les formateurs d’enseignants et les inspecteurs, ainsi qu’un mécanisme
d’observation et la fourniture de programmes de développement professionnel efficaces et
pertinents pour chaque fonction. La mise en place d’un système fiable et robuste d’évaluation des
élèves aux fins du suivi de l’apprentissage par rapport aux normes spécifiques, ainsi que
l’identification des écoles à faible rendement et des élèves à risque devrait, à long terme, conduire
6
à gains d’efficience et d’efficacité. Le projet contribuera également à accélérer les efforts déployés
par le gouvernement pour exploiter l’utilisation d’outils numériques dans tout le système éducatif
(pour le développement professionnel, l’enseignement en classe, et pour le suivi et l’établissement
de rapports).
Enfin, un fonds additionnel (FA) au projet PRODA de 2.5 millions de dollars a été approuvé (projet
P 175464). Les objectifs de ce FA sont de deux ordres a) élargir et renforcer les activités et résultats
du PRODA – plus spécifiquement la composante 3 « Renforcement de capacités pour enseigner et
apprendre ». En effet, le contexte actuel de pandémie a mis en lumière l’importance pour le
système éducatif de s’adapter à un futur où l’enseignement à distance (ou l’enseignement mixte)
pourra être prioritaire b) renforcer la préparation du MENFOP et sa résilience pour maintenir la
continuité pédagogique pendant les futures potentielles vagues de COVID-19 ou les catastrophes
futures.
Les trois projets parents décrits ci-dessus (le projet PRODA « Projet d’Elargissement des
Opportunités d’Apprentissage – P166059 » ; le « Projet d’Education d’Urgence en Riposte à la
COVID-19 (P174128) » ; le fonds additionnel au projet PRODA – ‘P175464) sont soumis aux
exigences du Cadre Environnemental et Social (CES) de la Banque Mondiale1. Conformément à
ces exigences, il est nécessaire de préparer des Procédures de Gestion du Personnel (PGP).
Il remplace le précédent PGP qui avait été préparé en 2019 pour la mise en œuvre du PRODA et
publié sur les sites du MENFOP et de la Banque mondiale.2
Le but du PGP est de définir des procédures de gestion et protection des travailleurs associés à la
mise en œuvre du projet qui se conforment aux exigences de la NES n° 2 et à la législation
nationale. Le PGP vise donc à identifier les différentes catégories de travailleurs associés au projet,
les risques auxquels ceux-ci sont confrontés, et de proposer des mesures d’atténuation pertinentes.
Le PGP associé au projet exécuté par le MENFOP permettra, pour son environnement de travail
et des activités concernées par les investissements inscrits dans ce cadre de :
1
http://pubdocs.worldbank.org/en/936531525368193913/Environmental-Social-Framework-French2.pdf
2
https://documents.worldbank.org/en/publication/documents-reports/documentdetail/901281557210075964/cadre-
de-gestion-environnementale-et-sociale
7
• Encourager le traitement équitable, la non-discrimination et l’égalité des chances pour les
travailleurs du projet.
• Protéger les travailleurs du projet, notamment ceux qui sont vulnérables tels que les
femmes, les personnes handicapées, les enfants (en âge de travailler, conformément à cette NES)
et les travailleurs migrants, ainsi que les travailleurs contractuels, communautaires et les employés
des fournisseurs principaux, le cas échéant.
• Fournir aux travailleurs du projet les moyens d’évoquer les problèmes qui se posent sur
leur lieu de travail
3
PLAN D’ENGAGEMENT ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE (ESCP)- REPONSE D'URGENCE EN EDUCATION AU COVID-
19 (P174128)
8
I - Description des projets
Cette composante a pour principaux objectifs d’établir des normes de qualité pour l’enseignement
préscolaire et d’améliorer la pédagogie au niveau préscolaire grâce aux activités suivantes : a)
révision du programme préscolaire et des supports didactiques et pédagogiques nécessaires ; b)
renforcement de la capacité des enseignants de promouvoir l’apprentissage par le jeu.
Les activités de réhabilitation ou de construction réalisées dans le cadre cette composante sont :
Les activités de réhabilitation ou de construction réalisées dans le cadre cette composante sont :
9
Cette intervention vise principalement à améliorer la qualité : a) des évaluations de
l’apprentissage ; b) du développement professionnel ; c) des ressources pédagogiques.
Les activités de réhabilitation ou de construction réalisées dans le cadre cette composante sont :
10
c) Fonds additionnel au projet PRODA
Enfin, un fonds additionnel (FA) au projet PRODA de 2.5 millions de dollars est prévu d’être
approuvé (projet P 175464) au premier semestre 2021. Les objectifs de ce FA sont de deux ordres
a) élargir et renforcer les activités et résultats du PRODA – plus spécifiquement la composante 3
« Renforcement de capacités pour enseigner et apprendre ». En effet, le contexte actuel de
pandémie a mis en lumière l’importance pour le système éducatif de s’adapter à un futur où
l’enseignement à distance (ou l’enseignement mixte) pourra être prioritaire b) renforcer la
préparation du MENFOP et sa résilience pour maintenir la continuité pédagogique pendant les
futures potentielles vagues de COVID-19 ou les catastrophes futures. En ce qui concerne les
travaux de génie civil, le FA prévoit la réhabilitation de deux centres de formation situés à
Djibouti-ville en l’occurrence les locaux du CFEEF (Centre de formation des Enseignants de
l'enseignement fondamental) et de la Direction des Examens et Concours (DEC).
PRODA a commencé sa mise en œuvre depuis son entrée en vigueur en février 2020.Les activités
prévues dans le projet PRODA à ce jour peuvent être résumées comme suit :
Ces activités sont présentées dans la sous composante 1.3 et de 2.1. Il s’agit de :
• La construction de 41 salles de classes préscolaires y compris la construction de nouvelles
salles de classe et réhabilitation des anciennes
• La construction de nouvelles écoles (dans le cadre de la composante 2.1)
• La construction de 120 nouvelles latrines et des réfectoires y compris les points d’eau et
énergie solaire.
• La réhabilitation de 104 salles existantes en les dotant des intrants nécessaires comme les
ressources mobiliers (bureau et scolaire) et le matériel pédagogique.
Appui au CFEEF
11
Le projet appuiera la conception et la prestation de programmes de formation pour la préparation
des nouveaux enseignants du préscolaire (formation initiale) et le perfectionnement professionnel
des enseignants actuels (formation continue). Cela consiste en la:
• Formation des enseignants, des chefs d’établissements, des conseillers pédagogiques,
• Formation des formateurs: élaboration d’un référentiel des compétences.
Enseignement Préscolaires
Cible à atteindre : 50% des établissements publics et privés appliquent les normes de qualité.
GENRE
Les activités prévues dans le cadre de ce projet pour améliorer les conditions du genre en milieu
scolaire sont :
12
- Réhabilitation des écoles avec des toilettes séparées pour garçons et filles
- Observation en classe portant (entre autres aspects) sur les stéréotypes de genre et le
soutien aux enseignants pour y répondre
- Initiatives locales pour traiter les contraintes locales et encourager les filles à rester
scolarisées. Contrats avec EDD pour branchements à l’électricité
- Contrat avec l’ONEAD et la DHR pour la connexion à l’eau
Les activités prévues dans le cadre du projet PRODA en situation de COVID se trouvent dans la
composante 2. Il s’agit de / du :
- Un système d’inspection élargi et renforcé soutenu par des recrutements, des formations
initiales, des équipements et des formations continues de formateurs pour favoriser
l’adoption de nouvelles pratiques pédagogiques,
- Un système d’examens et d’évaluation modernisé, renforcé et digitalisé,
- Un appui à la réforme des curricula du primaire et du secondaire,
- Un appui au Centre de formation des Enseignants de l'enseignement fondamental
(CFEEF) pour un renforcement des compétences des enseignants, du coaching, un
mentorat par les pairs sur des pédagogies interactives et l’enseignement à distance.
- La réhabilitation du CFEEF et du CRIPEN.
13
A ce stade, les acquisitions et travaux prévus dans le cadre des trois projets sont les suivants4 :
II - Objectif du PGP
En conformité avec le Cadre Environnemental et Social de la Banque Mondiale et en particulier
la Norme Environnementale et Sociale (NES) n°2 sur l’emploi et les conditions de travail5, le
Ministère de l'Education Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFOP) est tenu
d'élaborer des procédures de gestion du personnel (PGP), qui fait l’objet de ce document. Le projet
dispose, par ailleurs d’un Cadre de Gestion Environnemental et Social (CGES) et d’un Plan de
Mobilisation des Parties Prenantes (PMPP).
Le but du PGP est de définir des procédures de gestion et protection des travailleurs associés à la
mise en œuvre du projet qui se conforment aux exigences de la NES n° 2 et à la législation
nationale. Le PGP vise donc à identifier les différentes catégories de travailleurs associés au projet,
les risques auxquels ceux-ci sont confrontés, et de proposer des mesures d’atténuation pertinentes.
Le présent PGP est un document évolutif et dynamique et peut être mis à jour tout au long de
l'élaboration et de la mise en œuvre du projet.
Le PGP associé au projet exécuté par le MENFOP permettra, pour son environnement de travail
et des activités concernées par les investissements inscrits dans ce cadre de :
• Promouvoir la sécurité et la santé au travail.
4
L’annexe 2 fournit plus de détails sur les travaux prévus à ce jour.
5
http://pubdocs.worldbank.org/en/936531525368193913/Environmental-Social-Framework-
French2.pdf#page=45&zoom=80
14
• Encourager le traitement équitable, la non-discrimination et l’égalité des chances pour les
travailleurs du projet.
• Protéger les travailleurs du projet, notamment ceux qui sont vulnérables tels que les
femmes, les personnes handicapées, les enfants (en âge de travailler, conformément à cette
NES) et les travailleurs migrants, ainsi que les travailleurs contractuels, communautaires
et les employés des fournisseurs principaux, le cas échéant.
• Empêcher le recours à toute forme de travail forcé et au travail des enfants1.
• Soutenir les principes de liberté d’association et de conventions collectives des travailleurs
du projet en accord avec le droit national.
• Fournir aux travailleurs du projet les moyens d’évoquer les problèmes qui se posent sur
leur lieu de travail
La NES n°2 s’applique aux travailleurs du projet qui sont des travailleurs à temps plein, à temps
partiel, temporaires, saisonniers et migrants. Les « travailleurs migrants » sont des travailleurs
qui ont migré d’un pays à l’autre ou d’une région d’un pays à une autre pour trouver un emploi.
Les parties suivantes détaillent le type de travailleurs qui seront employés dans le projet et donnent
des indications sur les effectifs prévus à ce stade.
Travailleurs directs
15
Les travailleurs directs sont toutes les personnes employées directement par le MENFOP pour
effectuer les tâches qui sont directement liées à la mise en œuvre du projet. Il s’agit des personnes
qui travaillent dans le Secrétariat de Gestion de Projet (SGP), des membres du CRIPEN, du CFEEF,
des professeurs, des chefs d’établissements, les responsables du MENFOP (DGA, DGE etc), des
consultants etc. Ils peuvent avoir un statut de fonctionnaire ou de conventionnés. Ils peuvent
également être consultants engagés par le SGP et avoir un contrat de droit privé à durée déterminée.
Lorsque des agents de l’État travaillent sur le projet, que ce soit à temps plein ou à temps partiel,
ils restent soumis aux termes et conditions de leur contrat ou régime de travail en vigueur dans le
secteur public, sauf dans le cas où leur poste est transféré légalement et effectivement au projet.
Pour les agents de l’état ne s’appliquent que les dispositifs liés à la protection de la main-d’œuvre
et à la santé et sécurité au travail.
Travailleurs contractuels.
Les travailleurs contractuels sont les personnes employées ou recrutées par des tiers pour effectuer
des travaux liés aux fonctions essentielles du projet. « Les tiers » peuvent être des prestataires et
fournisseurs, des sous-traitants, des négociants, des agents ou des intermédiaires.
Les Travailleurs Contractuels incluent donc les employés des entreprises recrutées pour les
travaux de construction et de réhabilitation, les travailleurs des sociétés de surveillance…
Les travaux dans les localités sont généralement réalisés par des entreprises des régions et
emploient les membres des communautés pour des petits travaux non qualifiés.
Travailleurs communautaires
Certains membres des communautés locales seront sollicités pour des activités de sensibilisation
(associations de parents d’élèves, chefs coutumiers – okal etc). Même si ce travail n’est pas
rémunéré, ces personnes doivent être considérées comme des travailleurs communautaires au sens
de la NES n°2 (il est alors considéré que la main d’œuvre est mise à disposition par la communauté
à titre de contribution au projet). Le MENFOP s’assurera alors que cette main-d’œuvre est ou sera
fournie sur une base volontaire, à l’issue d’un accord individuel ou communautaire.
Employés des Fournisseurs Principaux. Le projet prévoit la signature de contrats avec Djibouti
Telecom pour l’accès à internet pour environ 50 établissements scolaires. Djibouti Telecom est
donc considéré comme fournisseur principal. De la même manière, l’Électricité de Djibouti (EDD)
ainsi que l’ONEAD (Office National De L'Eau Et De L'assainissement De Djibouti) et la Direction
de l’Hydraulique Rurale équiperont les nouvelles salles en électricité et en eau.
16
Pour les fournisseurs principaux, les risques de travail des enfants, de travail forcé et les questions
de sécurité graves doivent être évalués par le MENFOP.
Djibouti Telecom est une société anonyme dont le capital social est entièrement détenu par l’Etat6.
L’ONEAD, DJIBOUTI-TELECOM et l’EDD7sont des entreprises publiques8.
A ce titre, les risques énoncés ci-dessus sont estimés comme peu importants. Il sera toutefois
important d’inclure dans les contrats avec ces fournisseurs principaux le non-recours à des mineurs
de moins de 18 ans pour les travaux dangereux.
Le travail considéré comme dangereux pour les enfants est un travail qui, de par sa nature ou les
circonstances dans lesquelles il est effectué, est susceptible de mettre en péril la santé, la sécurité
ou la moralité des enfants. Ces activités de travail interdites aux enfants comprennent le travail
suivant:
b) le travail sous terre, sous l’eau, en hauteur ou dans des espaces confinés;
c) le travail avec des machines, des matériels ou des outils dangereux, ou impliquant la
manipulation ou le transport de charges lourdes;
d) le travail dans des environnements malsains exposant les enfants à des substances toxiques, des
agents ou des processus dangereux, ou à des températures, du bruit ou des vibrations préjudiciables
à la santé;
e) le travail dans des conditions difficiles telles que le travail pendant de longues heures, pendant
la nuit ou en confinement dans les locaux de l’employeur.
Des formations seront dispensées au personnel d’écoles publiques et privées et des manuels
scolaires seront mis à leur disposition à un prix raisonnable. Le personnel de ces établissements
(enseignants, chefs d’établissement, conseillers pédagogiques, inspecteurs et formateurs
d’enseignants) est donc considéré comme travailleurs «associés».
Travailleurs migrants
Comme précisé précédemment, les « travailleurs migrants » sont des travailleurs qui ont migré
d’un pays à l’autre ou d’une région d’un pays à une autre pour trouver un emploi. Il est possible
6
https://www.presidence.dj/PresidenceOld/page744.html
7
Décret n°77-079/PR/MRI du 20 décembre 1977 portant réorganisation des Statuts d'ELECTRICITE DE DJIBOUTI
8
https://www.presidence.dj/texte.php?ID=2007-0119&ID2=2007-05-21&ID3=D%E9cret&ID4=10&ID5=2007-05-
31&ID6=n
17
que les entreprises de travaux publics aient recours à des travailleurs migrants mais cela est peu
probable.
18
Tableau 1: Nombre estimé et catégories de travailleurs associés au projet
Fournisseurs principaux
Employés des fournisseurs Djibouti 2 Conventionné Installation des réseaux télécom
Telecom
ONEAD /DHR 5
Fonctionnaire et conventionné Branchement de l’eau / réalisation des points d’eau
19
Travailleurs communautaires
Personnel travaillant dans les 2200 Employés du MENFOP (CRIPEN, Facilitateurs, Elaboration des curricula du préscolaire ;
établissements bénéficiaires des CFEEF, enseignants etc) Rédaction des manuels scolaires et pédagogiques ;
acquisitions, réhabilitation et Couverture médiatique des activités du ministère ; formation
construction financées par les projets des enseignants et enseignement des curricula
Ecoles privées 29 Contractuels, enseignants, Bénéficiaires des produits du projet (curriculas, manuels,
responsables formation)
20
IV - EVALUATION DES PRINCIPAUX RISQUES
POTENTIELS LIES A L’EMPLOI ET AUX CONDITIONS
DE TRAVAIL
- Les patients présentant une insuffisance rénale chronique dialysée et les malades atteints de
cancer sous traitement ;
Des mesures de précaution sont également encouragées pour les femmes enceintes qui, du fait
des bouleversements que subissent leur corps et leur système immunitaire, peuvent être
gravement touchées par certaines infections respiratoires11.
9
https://www.who.int/westernpacific/emergencies/COVID-19/information/high-risk-groups
10
https://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=807
https://www.who.int/westernpacific/emergencies/covid-19/information/high-risk-groups
11
https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-covid-19-pregnancy-and-childbirth
21
Ces risques sont applicables à tous types de travailleurs du projet.
1 . Conventions Internationales
La République de Djibouti a ratifié 67 Conventions et 1 Protocole de l’Organisation
Internationale du Travail dont la:
22
- Convention Internationale sur la Protection des Droits des Travailleurs Migrants et des
Membres de leur Famille (2003).
2 . Législation nationale
La législation nationale applicable aux fonctionnaires - c'est-à-dire des agents de l’Etat recrutés
pour une durée indéterminée - s’articule principalement autour des textes suivants :
Les droits et devoirs des agents contractuels relèvent quant à eux de la « Convention
Collective applicable aux agents contractuels de l’Administration publique et aux
Etablissements Publics de la République de Djibouti » du 26/12/2011.
Le corpus législatif relatif aux droits des fonctionnaires et aux agents conventionnés de l’Etat
ne prévoit pas de mesures de prévention des risques relatifs à la santé et sécurité au travail.
Le Code a des mesures visant l’âge minimum (16 ans), interdisant le travail forcé, promouvant
la non-discrimination et égalité des chances et la santé et Sécurité au Travail, soulignant les
mesures pour la protection Sociale, accident du travail et maladie professionnelle, les salaires
et retenues, le droit de Travail des Etrangers, ainsi que la durée du travail, Repos, Congés payés.
12
https://www.presidence.dj/texte.php?ID=133&ID2=2006-01-28&ID3=Loi&ID4=3&ID5=2006-02-28&ID6=sp
23
Tableau 2: Comparaisons des normes
Conditions de travail et Procédures écrites Le Code du Travail fixe aussi les règles relatives Pas de manquement observé Code du Travail
gestion de la relation aux conditions de travail notamment la
employeur -travailleur protection de la santé et la sécurité des
travailleurs, à assurer un service médical, à
garantir un salaire minimum et à réglementer les
conditions de travail
Conditions de travail Les travailleurs du projet Le Code du Travail attribue des congés payés, Pas de manquement observé Code du Travail
(horaire, heures auront droit à des périodes congés maladie et horaire et conditions de
suffisantes de repos licenciement
supplémentaires, congés
hebdomadaire, de congé
paye et médical) annuel et de congé maladie,
de congé maternité et de
congé pour raison familiale,
en vertu du droit national et
des procédures de gestion de
la main d’oeuvre
Non-discrimination et Les travailleurs du projet L'Article 3 du Code interdit la discrimination Pas de manquement observé Code du Travail
égalité des chances seront employés selon le raciale, ethnique, religieuse etc. et garantie que
principe de l’égalité des tous les citoyens ont des droits égaux au travail. Recrutement par
chances et du traitement concours ou appels
équitable et il n’y aura d’offres publics.
aucune discrimination
24
Violences basées sur le Loi N° 66/AN/719/8ème L portant protection, Il n’existe pas de mesures Elaboration et mise en
genre prévention et prise en charge des femmes et d’application de la Loi N° œuvre d’un protocole
enfants victimes de violence 66/AN/719/8ème L portant relatif à la prévention et
protection, prévention et prise à la protection contre
en charge des femmes et les violences
enfants victimes de violence à (MENFOP) (cf annexe
ce jour (politiques de 2), code de conduite et
formations spécifiques, aide formations pour les
juridique, suivi sanitaire et travailleurs
psychologique, centres contractuels.
d’accueil…)
Travail forcé Le projet n’aura pas recours L’Article 2 interdit le travail forcé ou Pas de manquement observé Code du Travail
au travail forcé, que l’on peut obligatoire.
définir comme tout travail ou
service exigé
Travail des enfants Age minimum de 14 ans ou Loi n°133/AN/05/5ème du 26 janvier 2006 Bien que la législation Interdiction du travail
plus si exige par la législation portant Code du Travail stipule que l’âge djiboutienne ait des mesures des mineurs pour les
nationale minimum d’accès au marché du travail est fixé à pour le travail de nuit, il n’y a activités considérées
16 ans révolus. aucune interdiction de travail comme dangereuses (cf
des mineurs pour le travail annexe 3)
Ratification des Conventions fondamentales dangereux
Interdiction du travail des
OIT
enfants de moins de 18 ans –
pour travail dangereux,
interdiction de travail
Mécanisme de gestion de Mécanisme doit être Article 159 du Code du Travail contient des La loi ne mentionne pas des Mise en place d’un
plaintes disponible pour tous les types dispositions qui permettent aux travailleurs de mesures contre les rétributions mécanisme de gestion
résoudre des différends en cas de désaccord avec des employeurs des plaintes pour les
de contrat
l’employeur. Tout litige entre travailleur et travailleurs du projet.
employés pourra être soumis à l’arbitrage de
l’Inspection du Travail
25
Santé et Sécurité au Existence de procédures La Loi n°133/AN/05/5ème L du 28 janvier 2006 Les mesures du Code du Le PGP proposera des
Travail détaillées pour le projet donne des indications en matière de santé et de Travail restent génériques (cf mesures SST
sécurité de travail. Elle fixe les règles relatives a annexe 1) spécifiques au projet
Exigences de protection de la protection de la santé et la sécurité des (voir section suivante)
travailleurs,
travailleurs à assurer un service médical, garantir,
un salaire minium à règlementer les conditions de
Suivi de procédures de
travail. La mise en œuvre de la
sécurité au travail législation demeure un
L’Article 122 stipule que tout employeur est tenu problème
d’organiser une information pratique et
appropriée en matière d’hygiène et de sécurité au
bénéfice des salariés
Aucune mesure SST dans le
Article 135 du Code de l’employeur est tenu de corpus législatif relatif aux
déclarer simultanément à l’Inspection du Travail droits et devoirs des
fonctionnaires et des agents
et à l’Organisme de Protection Sociale en cas
conventionnés de l’Etat
d’accident
Risque de contamination à Protocoles et mesures nationales pour la Les protocoles sanitaires du Elaboration de de
la covid-19 gestion de la COVID MENFOP pour la rentrée dispositions spécifiques
2020-2021 ne prévoient pas de pour les personnels à
➢ Le Décret N° 2020-066/PRE a institué dispositions spécifiques pour risques de complication
le 26/03/2020 le cadre institutionnel de les personnels à risques de pour la covid-19 (avec
gestion de crise liée à la pandémie de complication pour la covid-19 des facteurs de co-
(avec des facteurs de co- morbidité) et
COVID-19
morbidité). application des
protocoles du
➢ Le Décret N° 2020-080/PR/PM portant MENFOP en cas de
Non application des
levée partielle des mesures protocoles au vu du contexte reprise de l’épidémie.
exceptionnelles de prévention contre la sanitaire (peu de cas).
26
propagation du COVID-19 (cf annexe
4)
Droit d’association Respect du droit des Article 212 : Les salariés ou les employeurs, sans Pas de manquement observé Code du Travail
travailleurs à se constituer en distinction d’aucune sorte, ont droit de constituer
association, à adhérer à une librement des syndicats de leur choix dans des
organisation de leur choix et secteurs d’activité et des secteurs géographiques
à négocier collectivement qu’ils déterminent.
27
sans ingérence
28
VI - MESURES D’ATTENUATION DU PGP
En grande partie, le projet va suivre les mesures d’atténuation existantes dans les lois,
protocoles, directives et plans nationaux.
En effet et avec l’objectif de se conformer aux standards internationaux ainsi qu’au Cadre de
Gestion Environnementale et Sociale de la Banque Mondiale, le PGP propose également des
mesures d’atténuation complémentaires. L’analyse des manquements, mesures
d’atténuation existantes et mesures d’atténuation complémentaires proposées sont
présentées dans le tableau ci-dessous. Pour résumer, ces mesures complémentaires sont les
suivantes
• Introduction de clauses environnementales et Sociales dans les procédures de gestion
du personnel des entreprises qui incluent un Code de Conduite pour les travailleurs
interdisant le harcèlement sexuel (Annexe 5),
• Interdiction de recruter des travailleurs de moins de 18 ans pour les travaux dangereux
(annexe 3),
• Dissémination et mise en œuvre du mécanisme de gestion des plaintes
• Formations et sensibilisations sur les protocoles et directives nationaux et mesures
complémentaires,
• Mise en œuvre du protocole relatif à la prévention et à la protection des violences en
milieu scolaire (annexe 2),
• Consignes pour personnel de santé à haut risque de complications pour la covid-19
29
Tableau 3 : Principaux risques identifiés selon la catégorie de travailleurs
30
Travailleurs Personnel de/s Risques de contamination Application du Décret N° 2020- • L’Entrepreneur devra mettre en place les mesures de
Contractuels l’entreprise/s recrutée/s COVID 080/PR/PM portant levée partielle prévention précisées à l’Article 7 du Décret N° 2020-
pour les travaux Risques génériques SST des mesures exceptionnelles de 080/PR/PM.
prévention contre la propagation • Les procédures de gestion des travailleurs pour les
du COVID-19. Ce décret Entreprises et le Plan de Gestion Environnemental et
comprend à l’Article 7 l’exigence Social (comprenant les clauses SST – cf annexes 5 et
de mettre à disposition des 7) seront incluses dans le contrat.
stations de lavage de mains, • Actions de formation et de sensibilisation relatives aux
risques SST
distribuer et faire porter les
masques et les gants à ses
travailleurs, désinfecter
régulièrement les lieux et outils de
travail.
31
la prise en charge du
traitement sont couverts par
l’Assurance Maladie
Universelle.
Personnel des Personnel des Risques de contamination • Pour les fournisseurs • Les contrats avec les fournisseurs nationaux devront
fournisseurs fournisseurs principaux COVID nationaux, une référence au inclure une référence au Décret N° 2020-080/PR/PM et
principaux du Décret N° 2020- mesures de prévention (Mise en place de stations de
Risque SST génériques 080/PR/PM et mesures de lavage de main, port du masque obligatoire) et
(risques physiques, prévention de propagation du proposer des procédures en place en cas de cas
risques d’électrocution et suspects
virus de la COVID sera
d’explosion, incendies, • Les procédures de gestion des travailleurs pour les
incluse dans les contrats
emploi de substances Entreprises (comprenant les clauses SST – cf annexe
chimiques, risques 5) seront incluses dans le contrat.
associés à la circulation • Le contrat stipulera que les travaux dangereux (cf
routière, de matières annexe 3) seront interdits pour les mineurs de moins de
toxiques, utilisation 18 ans.
d’équipements lourds,
exposition au bruit et à la
poussière, chute d’objets)
Travailleurs Personnel travaillant Risques génériques SST Application du Décret N° 2020- • Actions de sensibilisation aux consignes du Décret
indirectement dans les établissements 080/PR/PM portant levée partielle Présidentiel et des Protocoles du MENFOP
associés : bénéficiaires du projet. Risque de contamination des mesures exceptionnelles de
Personnel des à la COVID prévention contre la propagation • Application du Décret N° 2020-080/PR/PM et des
établissements du COVID-19. Ce décret protocoles du MENFOP en cas de reprise de
bénéficiaires comprend la mise à disposition de l’épidémie.
stations de lavage de mains, le
port du masque obligation, • Consignes pour personnel de santé à haut risque de
complications pour la covid-19
désinfection des espaces communs
et séparation d’entrées et sorties
• Finalisation de la stratégie de réduction des risques de
(cf annexe 4).
catastrophes dans les écoles, vulgarisation de cette
stratégie et déclinaison en plans de contingence pour
Application des Protocoles du chaque école
MENFOP(cf annexe 8) :
32
- Protocole sanitaire pour les
collèges et lycées de la capitale –
rentrée scolaire 2020-2021
- Protocole sanitaire pour les
régions - rentrée scolaire 2020-
2021
13
L’âge minimum dans la fonction publique est de facto 18 ans étant donné le niveau d’étude.
33
Travailleurs Relais communautaires • Risque de travaux • Vérification de l’âge du personnel et des types de
communautaires dangereux des moins tâches effectuées
de 18 ans • Code de Conduite
• Harcèlement sexuel • Actions de sensibilisation
• Violence basée sur le
genre
Fournisseurs Personnel de l’ONEAD • Risque de travaux • Aucun • Interdiction d’employer des enfants de moins de 18 ans
/ de la DHR / de l’EDD dangereux pour les pour des travaux dangereux stipulée dans le contrat
/ de Djibouti Telecom moins de 18 ans
Travailleurs Personnel du MENFOP • Interdiction du droit • Législation relative à la • Dissémination et mise en œuvre du mécanisme de
indirectement et des écoles privées de l’association fonction publique (personnel gestion des plaintes
associés : (bénéficiaires indirects) • Harcèlement sexuel relevant d’établissements • Protocole relatif à la prévention et à la protection des
Personnel des • Violence basée sur le publics) violences (cf annexe 2)
établissements genre • Code du Travail (personnel • Actions de sensibilisation
bénéficiaires relevant d’établissements
privés)
• Conventions collectives
34
VII - GESTION DES DIFFERENTES CATEGORIES DE
TRAVAILLEURS
Les procédures suivantes s’appliqueront de cette façon aux différentes catégories de
travailleurs :
Travailleurs directs : Les travailleurs directs fonctionnaires et contractuels font l’objet d’un
contrat soumis à la législation nationale de la fonction publique. Seules s’appliqueront les
mesures relatives à la santé et sécurité au travail.
Les consultants sont soumis à un contrat de droit privé. Tous types de risques s’appliquent.
Les travailleurs contractuels : Le personnel des entreprises recrutées pour les travaux de
réhabilitation et de construction devra se conformer à la législation nationale dont le Code du
Travail et le Décret N° 2020-080/PR/PM et particulièrement à son Article 714, ainsi qu’aux
exigences environnementales et sociales précisées dans l’Annexe 5, qui sera jointe aux
documents de passation de marché. Ces exigences incluent des mesures pour minimiser la
propagation et l’impact de la COVID-19, y compris la mise à disposition d’EPI, de station de
lavage et d’un protocole de détection, d’isolation et de référence pour les travailleurs suspectés
ou confirmés d’être atteints de la COVID-19. Les annexes 5 et 7 prévoient également des
mesures pour minimiser les impacts génériques associés aux petits travaux et la mise en place
d’un mécanisme de gestion des plaintes, le harcèlement sexuel et l’abus et l’exploitation
sexuelle, l’âge minimum et l’interdiction du travail forcé et l’exigence d’avoir un responsable
santé, sécurité et environnement dans l’équipe de l’entreprise. Le SGP demandera aux
entreprises de soumettre le Plan de Gestion Environnemental et Social pour chaque site (cf
annexe 7 pour un modèle), le protocole de prévention, de détection et de réponse aux cas
suspectés et confirmés de COVID 19, le nom du responsable Santé, Sécurité et Environnement,
et la liste de leur personnel et les copies de leurs cartes d’identité pour vérifier l’âge minimum
et la légalité d’emploi.
14
Article 7 : Entreprises de construction : La reprise de l'activité des chantiers publics et privés est autorisée à compter du 10 mai
2020 à sous réserve du respect des conditions fixées à l'alinéa 2 de la présente disposition.
Sous peine des sanctions fixées au titre 3 du présent décret, les chefs de chantier, les maitres d'œuvre et/ou les maitres d'ouvrage
doivent veiller à :
- Installer un dispositif de lavage des mains à l'entrée du chantier;
- Fournir et faire porter à leurs employés le matériel de protection nécessaire (gants, masques) ;
- Procéder à la désinfection régulière des outils et des locaux.
Le Laboratoire Central du Bâtiment et des Constructions doit constituer une équipe chargée de contrôler le respect des mesures
conditionnant la reprise de l'activité sur les chantiers publics et privés.
35
la conduite à tenir en cas de suspections d’exposition ou de symptôme. Le SGP facilitera à tous
les travailleurs communautaires l’accès aux tests de dépistage de la COVID-19 et l’accès à
l’isolement et aux soins en cas de confirmation de la maladie.
Par ailleurs, les volontaires signeront un Code de Conduite proscrivant le harcèlement sexuel
et les pratiques d’abus et d’exploitation sexuelle en milieu de travail.
Les fournisseurs : Le projet appliquera des exigences spécifiques sur le travail des enfants /
travail forcé et les questions de sécurité au travail dans tous les bons de commande et contrats
avec les fournisseurs principaux. Si le travail des enfants / travail forcé et / ou de graves
incidents de sécurité sont identifiés en relation avec les travailleurs des fournisseurs principaux,
le projet exigera de ces fournisseurs qu'il entreprenne des mesures correctrices pour y remédier.
Ces mesures correctrices feront l'objet d'un suivi périodique afin de vérifier leur efficacité.
Lorsque celles-ci s'avèrent inefficaces, le projet changera de fournisseur principal.
Les procédures applicables au personnel des établissements bénéficiaires intègreront les aspects
suivants :
36
VIII - ROLES ET RESPONSABILITES
Le tableau suivant résume les rôles, responsabilités et contacts des personnes en charge de la
mise en œuvre de PGP.
37
IX - MECANISME DE GESTION DES PLAINTES
La mise en place d'un système de gestion des plaintes et griefs constitue un élément central de
la gouvernance des projets. Il s'agit d'une exigence contenue dans la Normes Environnementale
et Sociale 10 de la Banque Mondiale. La procédure du mécanisme de règlement des plaintes
vise à établir la confiance et un rapport positif entre le Projet et les parties prenantes.
Un formulaire de plainte est accessible au niveau du Service de Gestion des Projets (SGP) dans
chaque chantier et au niveau des différents établissements bénéficiaires à Djibouti-ville et dans
les régions. Le chef de service régional du MENFOP sera chargé de transférer les plaintes au
point focal Environnemental et Social (PFES) du SGP (Mr Ibrahim ; tel : 21.35.14.20) qui sera
chargé de centraliser les formulaires des plaintes externes afin de donner un identifiant chaque
plainte reçue et de l’archiver pour le soumettre à la hiérarchie avec d’éventuelles correctives.
Pour tous les travailleurs à l’exception des travailleurs contractuels, le Mécanisme de Gestion
des Plaintes (MGP) sera le suivant :
Le système de gestion des plaintes du projet PRODA et des projets parents inclut les différents
systèmes suivants :
38
v Les plaintes associées aux violences en milieux scolaires pourront être référées au point
focal Genre du MENFOP. Ces plaintes étant sensibles, elles devront pouvoir être
recueillies de façon anonyme et il ne sera pas demandé à la victime de répéter son
témoignage à de nombreuses reprises. Le PF Genre du MENFOP formera également les
inspecteurs régionaux et les membres des comités instaurés dans le cadre du protocole
relatif à la prévention et à la protection contre les violences en milieux scolaires au
recueil de ces témoignages.
Un formulaire de plainte est accessible au niveau du Service de Gestion des Projets (SGP)
dans chaque chantier et au niveau des différents établissements bénéficiaires à Djibouti-ville
et dans les régions. Le chef de service régional du MENFOP sera chargé de transférer les
plaintes au point focal Environnemental et Social (PFES) du SGP (Mr Ibrahim ; tel :
21.35.14.20) qui sera chargé de centraliser les formulaires des plaintes externes afin de donner
un identifiant chaque plainte reçue et de l’archiver pour le soumettre à la hiérarchie avec
d’éventuelles correctives.
• Nom du plaignant (si le plaignant veut rester anonyme cela reste une option) ;
• Coordonnées du plaignant ;
• Canal et localité de dépôt de la plainte ;
• Date de soumission de la plainte et
• Date de l’enregistrement ;
• Nature de la plainte ;
• Décision de résolution ;
• Action pour remédier à la plainte.
c) Enquête et Consultation :
Après transmission de la plainte au(x) responsable(s), une enquête sera lancée. Le responsable
du PFES devra se charger des activités suivantes :
Une fois l'enquête menée à bien et qu'un accord interne a été conclu entre le plaignant et le
Ministère de l’Education, une réponse doit être fournie par une lettre officielle du Ministère de
l’Education dans un délai maximum de 3 mois. Elle devra être signée par le plaignant, en
reconnaissance du traitement de sa plainte.
Suivi : Un comité de médiation / médiateur/ autre tiers entreprendra un suivi en temps opportun
avec le plaignant pour s'assurer que la plainte consignée a été traitée de manière appropriée et
39
que le plaignant juge la résolution satisfaisante.
Retour : Si une réponse est jugée insatisfaisante, d'autres enquêtes seront menées par le
Ministère de l’Education. Si aucune résolution ne peut être trouvée, le SGP doit informer le
plaignant du droit d'intenter une action en justice.
Le Ministère de l’Education établira des rapports sur les plaintes enregistrées et les soumettra
à la Banque Mondiale tous les semestres dans le cadre de la soumission du rapport de mise en
œuvre du CGES.
40
ANNEXES
41
1 . Annexe 1: Législation Nationale Applicable
Si dessous est la description des provisions dans le Code du Travail qui s’applique à tous les
travailleurs relevant du secteur privé,
Travail forcé
Article 2 : Le travail forcé ou obligatoire est interdit de façon absolue. Le terme "travail forcé
ou obligatoire" désigne tout travail ou service exigé d'un individu sous la contrainte physique
et/ou morale et pour lequel l’individu ne s’est donné de plein droit. Toutefois, le terme "travail
forcé ou obligatoire" ne comprendra pas : a) tout travail ou service exigé en vertu des lois sur
le service militaire obligatoire et affecté à des travaux d'un caractère purement militaire ; b) tout
travail ou service d’intérêt général tel que défini par les lois sur les obligations civiques ; c) tout
travail ou service exigé d'un individu comme conséquence d'une condamnation prononcée par
une décision judiciaire, à la condition que ce travail ou service soit exécuté sous la surveillance
et le contrôle des autorités publiques et que ledit individu ne soit pas concédé ou mis à la
disposition de particuliers, compagnies ou personnes morales privées ; d) tout travail ou service
exigé dans les cas de force majeure, c'est-à-dire dans les cas de guerre, de sinistres ou menaces
de sinistres tels qu'incendies, inondations, famines, tremblements de terre, épidémies et
épizooties violentes, invasions d'animaux, d'insectes ou de parasites végétaux nuisibles, et en
général toutes circonstances mettant en danger ou risquant de mettre en danger la vie ou les
conditions normales d'existence de l'ensemble ou d'une partie de la population ; e) les menus
travaux de village, c'est-à-dire les travaux exécutés dans l'intérêt direct de la collectivité par les
membres de celle-ci, travaux qui, de ce chef, peuvent être considérés comme des obligations
civiques normales incombant aux membres de la collectivité, à condition que la population elle-
même ou ses représentants directs aient le droit de se prononcer sur le bien-fondé de ces travaux.
Article 137 : A travail de valeur égale, le salaire est égal pour tous les travailleurs quels que
soient leur origine, leur sexe, leur âge, leur statut et leur confession, dans les conditions prévues
au présent Code.
Article 114 : interdiction de licenciement en cas de grossesse. En dehors du cas de faute lourde
non liée à la grossesse et du cas d’impossibilité dans lequel il se trouve de maintenir le contrat,
aucun employeur ne peut licencier une femme en état de grossesse apparente ou médicalement
constatée.
Article 117 : Les personnes handicapées ne doivent faire l’objet d’aucune discrimination en
matière d’emploi.
42
Droit d’association ou d’organisation des travailleurs
Article 4 :Il est interdit à tout employeur d’user de moyens de pression à l'encontre d’un
travailleur ou à l’encontre ou en faveur d'une organisation syndicale de salariés quelle qu'elle
soit, ou d’un de ses membres.
Article 212 : Les salariés ou les employeurs, sans distinction d’aucune sorte, ont droit de
constituer librement des syndicats de leur choix dans des secteurs d’activité et des secteurs
géographiques qu’ils déterminent. Ils ont le droit d’y adhérer et de se retirer librement, de même
que les anciens travailleurs et les anciens employeurs ayant exercé leur activité pendant un an
au moins.
Âge Minimum
Article 5 : L’âge minimum d’accès au marché du travail est fixé à 16 ans révolus
Article 94 : Le travail de nuit est interdit pour les jeunes travailleurs âgés de moins de 18 ans.
Des dérogations peuvent toutefois être accordées par décrets pris après avis du Conseil National
du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle. Article 95 : Les heures pendant
lesquelles le travail est considéré comme travail de nuit se situent dans la période comprise
entre 22 heures et 05 heures. Toutefois les heures de commencement et de fin de nuit peuvent
varier selon les saisons. Article 96 : Le repos des jeunes travailleurs âgés de moins de 18 ans
doit avoir une durée minimale de douze heures consécutives, comprenant la période de nuit.
Article 109 : Les jeunes travailleurs âgés de 16 à 18 ans ont les mêmes droits que les
travailleurs de leur catégorie professionnelle. Les jeunes travailleurs ne peuvent en aucun cas
subir des abattements de salaires ou déclassements professionnels en raison de leur âge. Article
110 : Le travail des jeunes est formellement interdit dans les secteurs d’activité suivants : a)
emplois domestiques, b) Hôtellerie, bars et débits de boissons, à l’exception des emplois
strictement liés à la seule restauration.
Article 84 : -Dans les établissements soumis au présent Code, à l’exception des établissements
agricoles, la durée légale du travail des salariés, quels que soient leur sexe et leur mode de
rémunération, est fixé à quarante-huit heures par semaine. Cette durée peut être dépassée par
application des règles relatives aux équivalences, aux heures supplémentaires, à la récupération
des heures de travail perdues et à la modulation éventuellement prévue par les Conventions
Collectives. Des décrets pris après avis du Conseil National du Travail, de l’Emploi et de la
Formation Professionnelle fixent les modalités de la répartition de la durée du travail sur les
différents jours de la semaine ainsi que l’amplitude maximale journalière du travail.
Article 86 : Gestion des heures supplémentaires. L'employeur peut, par sa seule décision, sous
réserve des procédures d'affichage et de communication à l’Inspecteur du Travail, imposer aux
salariés l'accomplissement d’heures supplémentaires dans une limite qui ne peut excéder cinq
heures par semaine et par salarié. Pour les salariés employés à durée déterminée une partie de
l’année seulement, ce nombre est réduit proportionnellement à leur temps de présence dans
l'entreprise. En cas de remplacement d'un salarié en cours d'année, ce nombre s'entend pour un
même poste. Au-delà 1'accomplissement d'heures supplémentaires est subordonné à
l'autorisation préalable de l’Inspecteur du Travail.
Article 87 : Limitation des heures supplémentaires. Sauf dérogations fixées par arrêté du
43
Ministre chargé du travail pris après avis du Conseil National du Travail, de l’Emploi et de la
Formation Professionnelle et relatifs soit aux travaux urgents dont l'exécution immédiate est
nécessaire pour prévenir les accidents menaçant le personnel, le matériel, les installations, les
bâtiments de l'entreprise, ou en réparer les conséquences, soit aux travaux préparatoires ou
complémentaires, l'accomplissement d'heures supplémentaires ne peut avoir pour effet de
porter la durée effective du travail à plus de soixante heures par semaine, ni plus de douze
heures par jour.
Article 89 : Récupération. Les règles relatives à la récupération sont fixées par arrêté pris sur
proposition du Ministre chargé du travail pris après avis du Conseil National du Travail, de
l’Emploi et de la Formation Professionnelle, ou par les Conventions Collectives. Ces règles
déterminent les cas et les conditions dans lesquels les interruptions collectives de travail
entraînant une réduction de la durée hebdomadaire du travail en deçà de quarante heures
peuvent donner lieu à une augmentation ultérieure de la durée du travail afin de compenser ces
pertes d’activités subies en deçà de quarante heures. Les heures ainsi récupérées ne sont pas
considérées comme des heures supplémentaires. Toutefois, elles ne peuvent justifier un
dépassement des durées maximales fixées à l’article 92 du présent Code.
Article 90 :Modulations. Les règles relatives à la modulation sont fixées par voie de
conventions ou d’accords collectifs. Les conventions collectives ne peuvent pas imposer la
pratique de la modulation dans les entreprises qu’elles régissent mais seulement en offrir la
possibilité aux employeurs. En tout état de cause, les modalités pratiques de la modulation
seront fixées dans les conventions et accords collectifs de travail.
Article 99 :Congés payés. Sauf dispositions plus favorables des conventions et accords
collectifs ou du contrat individuel de travail, le travailleur acquiert droit au congé payé, à la
charge de l’employeur, à raison de deux jours et demi ouvrables de congé par mois de service
effectif. On entend par jours ouvrables tous les jours de la semaine à l’exception du jour de
repos hebdomadaire et des éventuels jours fériés. Pour le calcul de la durée du congé acquis, ne
sont pas déduites les absences pour accidents du travail ou maladie professionnelle, ni les
périodes de repos de femmes en couches prévues à l’article 113 du présent Code.
Article 100 : Permissions exceptionnelles. Dans la limite annuelle de onze jours, ne peuvent
être déduites de la durée du congé les permissions exceptionnelles qui auront été accordées au
travailleur à l’occasion d’événements familiaux touchant directement son foyer. Il s’agit : a) 3
jours pour le mariage du travailleur ; b) 1 jour pour le mariage d’un enfant ; c) 3 jours pour le
décès du conjoint, d’un enfant, du père ou de la mère ; d) 1 jour pour le décès du frère ou de la
sœur ; e) 1 jour pour le décès du beau-père ou de la belle-mère ; f) 3 jours pour la naissance
d’un enfant au titre du congé parental. Les permissions ci-dessus n'entraînent aucune réduction
de salaire pour les travailleurs.
44
portant modification partielle de l'article 113 de la loi n°133/AN/05/5ème du 28 janvier 2006
portant Code du travail a étendu le congé maternité à 26 semaines.
Article 113 : Congé de maternité. Toute femme enceinte a droit à un congé de maternité de
vingt-six semaines qui commence sept semaines avant la date présumée de l'accouchement et
se termine dix-neuf semaines après la date de l'accouchement.
Article 24 :Nécessité d’un contrat de travail. Tout étranger peut exercer une activité salariée
en vertu d’un contrat de travail à durée déterminée, sous réserve des dispositions ci-après.
Article 25 : Nécessité d’un visa de travail. Le contrat de travail pour étranger est
obligatoirement constaté par écrit. Il fait l’objet d’un visa délivré par le Ministre chargé du
Travail.
Salaires et retenues
Article 136 : Définition et calcul du salaire. Au sens du présent Code, le terme "salaire"
désigne, quels qu’en soient la dénomination et le mode de calcul, le traitement de base et tous
autres avantages, payés directement ou indirectement en espèces ou en nature, par l’employeur
au travailleur en raison de l’emploi de ce dernier. Le salaire fixé au contrat de travail résulte
des accords d’entreprise, des conventions collectives ou le cas échéant d’un accord entre les
parties du contrat.
Selon la loi n°24/AN/14/7ème du 5 février 2014 portant mise en place d’un système
d’Assurance Maladie Universelle, les fonctionnaires, les travailleurs salariés relevant du Code
du Travail et les travailleurs indépendants bénéficient de l’Assurance Maladie Obligatoire
(AMO). L’assuré peut faire bénéficier l’AMO à son conjoint, à ses enfants qui ont moins de 18
ans, à ses enfants portant un handicap.
L’AMO donne droit à l’accès à divers soins gratuitement et sans distinction : vaccins,
consultations des enfants de moins de 5 ans, consultation pré ou post-natale, prise en charge de
la tuberculose, du paludisme, des épidémies, des prestations des soins de base, d’examen de
radiologie, la délivrance de médicaments essentiels, d’hospitalisation avec ou sans
interventions chirurgicales, etc.
Les frais relatifs aux soins des bénéficiaires de l’AMO sont pris en charge par la Caisse
Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) selon deux modes :
45
soit directement aux prestataires des soins sur la base d’un système déclaratif prévu par une
convention signée entre l’organisme gestionnaire (CNSS) et l’organisme prestataire de soins,
soit en procédant au remboursement des frais aux bénéficiaires en cas de prépaiement par les
bénéficiaires de l’AMO.
2 % de retenue appliquée sur les rémunérations brutes des assurés (fonctionnaires et travailleurs
salariés relevant du code du travail) ;
5 % de retenue sur les rémunérations brutes des assurés mais à la charge des employeurs.
Article 43 : Arrêt maladie.Le travailleur dont la maladie a été dûment constatée par un docteur
en médecine agréé, ainsi qu'il est prévu à l’alinéa 12 de l'article 41, conserve son salaire pendant
les périodes suivantes selon son ancienneté : 1) s'il a moins de douze mois consécutifs de
service: la moitié du traitement pendant la durée du préavis prévu à l'article 56, 2) s'il a plus de
douze mois et moins de cinq ans consécutifs de service : la moitié du traitement pendant trois
mois, 3) s’il a plus de cinq ans d’ancienneté : la moitié du salaire pendant neuf mois. Si plusieurs
congés de maladie sont accordés à un travailleur au cours d’une même année, la durée des
périodes d’indemnisation ne peut excéder au total celle des périodes fixées ci-dessus.
Là encore le Code du Travail s’applique pour l’ensemble des travailleurs à l’exception des
fonctionnaires, militaires, gendarmes ainsi qu’aux membres de la police et à la protection civile.
Ainsi,
Article 121 : Responsabilités de l’employeur. Pour protéger la vie et la santé des salariés,
l’employeur est tenu de prendre toutes les mesures nécessaires et utiles qui sont adaptées aux
conditions d’exploitation de l’entreprise. Il est tenu notamment d’aménager les installations et
régler la marche du travail de manière à préserver le mieux possible les salariés des accidents
et maladies. En particulier, les locaux doivent être tenus dans un état de propreté permanent.
Les machines, mécanismes, appareils de transmission, outils et engins, mécaniques ou manuels,
doivent être installés et tenus dans les meilleures conditions possibles de sécurité et de propreté.
Les moteurs et machines tournantes doivent comporter les protections nécessaires à préserver
l’intégrité physique des travailleurs.
Article 122 : Mise à disposition aux travailleurs de l’information sur la santé et sécurité au
travail.Tout employeur est tenu d’organiser une information pratique et appropriée en matière
d’hygiène et de sécurité au bénéfice des salariés nouvellement embauchés, de ceux qui changent
46
de poste de travail ou de technique et de ceux qui reprennent leur activité après un arrêt de
travail d’une durée de plus de six mois. Cette information doit être actualisée au profit de
l’ensemble du personnel en cas de changement de la législation ou de la réglementation.
Article 123 : Alcool, drogue et usage du khat. Il est interdit à toute personne d’introduire ou
de distribuer, de laisser introduire ou de laisser distribuer, dans les établissements ou entreprises,
des boissons alcoolisées, du khat ou toute autre drogue.
Article 124 : Responsabilités des employés. L’employeur ou son représentant doit organiser le
contrôle permanent du respect des règles d’hygiène et de sécurité. Les salariés, de leur côté,
doivent utiliser correctement les dispositifs de salubrité et de sécurité et s’abstenir de les enlever
ou de les modifier sans autorisation de l’employeur. Tout salarié qui, pendant l’exécution de
son travail ou au moment d’exécuter son travail, a des motifs objectifs et sérieux de penser que
la poursuite de l’exécution ou son démarrage présente un risque grave et imminent soit pour sa
personne et/ou pour les autres personnes, ou encore soit pour l’entreprise a le droit et le devoir
d’arrêter le travail ou de s’abstenir de le commencer. Il saisit immédiatement : * le chef
d’entreprise ou d’établissement ou son préposé pour les mesures à prendre en vue d’éliminer le
risque ; * les délégués du personnel, s’il en existe, et l’Inspecteur du Travail pour les informer.
Le salarié à l’origine de l’acte prévu à l’alinéa précédent ne peut faire l’objet de mesure
disciplinaire sauf s’il y a abus. Dans ce cas, l’employeur doit, préalablement à toute sanction,
saisir l’Inspecteur du Travail de la preuve de l’abus. Il en informe également les délégués du
personnel s’il en existe. L’Inspecteur du Travail doit, dans les trois jours ouvrables de la saisine,
se prononcer sur la preuve produite avant que n’intervienne la mesure disciplinaire envisagée
par l’employeur.
Article 133 : Visite médicales obligatoires. Sans préjudice des dispositions spéciales prises
dans le cadre de l’hygiène et de la prévention de certaines maladies professionnelles ou dans
celui de la protection de certaines catégories de travailleurs, tout salarié doit faire l’objet d’un
examen médical au plus tard les huit jours qui suivent son embauche. La prise effective du
travail est toutefois subordonnée aux résultats de la visite médicale. La visite systématique
annuelle pour l’ensemble des travailleurs, toutes catégories confondues, est obligatoire. Ces
visites sont réalisées par le service médical de l’Organisme de Protection Sociale.
Article 134 : L’employeur doit disposer des moyens permettant d’assurer les soins de
premiers secours. Il doit faire évacuer, sur la formation médicale la plus proche, les blessés et
les malades transportables non susceptibles d’être traités par les moyens dont il dispose. S’il est
dépourvu dans l’immédiat des moyens appropriés nécessaires à cet effet, il en avise d’urgence
le chef de l’unité administrative la plus proche qui fait procéder à l’évacuation par les moyens
à sa disposition. Tous les frais occasionnés de ce fait à l’administration doivent être remboursés
par l’employeur sur les bases des tarifs officiels en vigueur dans ce domaine.
Article 135 : Obligation de notification en cas d’incident et accident. L’employeur est tenu de
déclarer simultanément à l’Inspection du Travail et à l’Organisme de Protection Sociale, dans
un délai de quarante-huit heures, tout accident du travail ou toute maladie professionnelle
constatée dans l’entreprise ou l’établissement. La déclaration peut être faite par le travailleur
ou ses ayant-droits jusqu'à l’expiration de la deuxième année suivant la date de l’accident ou de
la première constatation médicale de la maladie professionnelle. En ce qui concerne les
maladies professionnelles, la date de la première constatation médicale de la maladie est
assimilée à la date de l’accident.
Pour les fonctionnaires, seules s’appliquent les dispositions SST. Les deux textes cités
47
précédemment ne prennent pas de dispositions spécifiques relatives à la Santé et Sécurité des
Fonctionnaires.
https://www.presidence.dj/texte.php?ID=221&ID2=2018-06-
25&ID3=Loi&ID4=12&ID5=2018-06-28&ID6=n
https://www.presidence.dj/texte.php?ID=51&ID2=2019-07-
04&ID3=Loi&ID4=13&ID5=2019-07-15&ID6=n
https://www.presidence.dj/texte.php?ID=51&ID2=2019-07-
04&ID3=Loi&ID4=13&ID5=2019-07-15&ID6=n
Conditions de Loi n°48/AN/83/1ère L du 26 juin 1983 portant statut général des fonctionnaires ;
travail des
fonctionnaires https://www.ilo.org/dyn/natlex/docs/ELECTRONIC/28/76105/F816284731/DJI-
28.pdf
https://www.presidence.dj/PresidenceOld/Textes89/decr062pr89.htm
https://www.presidence.dj/texte.php?ID=2016-352&ID2=2016-12-
28&ID3=D%E9cret&ID4=24&ID5=2016-12-31&ID6=n
48
forces armées
https://www.presidence.dj/texte.php?ID=46&ID2=2004-03-
27&ID3=Loi&ID4=1&ID5=2004-03-31&ID6=sp .
https://www.presidence.dj/texte.php?ID=2011-0206&ID2=2011-10-
31&ID3=D%E9cret&ID4=20&ID5=2011-10-31&ID6=n
Loi et décret Loi N° 159/AN/16/7ème L portant statut des réfugiés en République de Djibouti.
relatifs aux
migrants, https://www.presidence.dj/texte.php?ID=159&ID2=2017-01-
réfugiés et 05&ID3=Loi&ID4=1&ID5=2017-01-15&ID6=n
demandeurs
d’asile
https://www.presidence.dj/texte.php?ID=2017-410&ID2=2017-12-
07&ID3=D%E9cret&ID4=23&ID5=2017-12-14&ID6=n
https://www.presidence.dj/texte.php?ID=133&ID2=2016-03-
24&ID3=Loi&ID4=6&ID5=2016-03-31&ID6=n
49
2 . Annexe 2- Protocole relatif à la prévention et à la
protection des violences
Djibouti, le . . . . . . . . . . . . . . . . . في،جيبـوتــي
LE MINISTRE
الوزيــر
N° : . . . . . . . …. / MENFOP . . . . . . . . . . . . . . . . . . : رقم
Définition
Article 1 : La violence à l’égard des élèves est, tout acte de violence causant ou pouvant
causer un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles, psychologiques, morales
économiques et culturelles.
Article 2 : La violence à l’égard des personnels féminins est tout acte de violence portant
atteinte à l’égard des femmes basées sur une discrimination fondée sur le sexe et qui entraine
pour elles un préjudice, une souffrance ou un dommage corporel, psychologique, sexuel ou
économique.
Lutte et Prévention
Article 3 : Chaque établissement scolaire doit mettre en place une entité composée du Chef
d’établissement (Président) et deux enseignant(e)s désigné(e)s par l’équipe pédagogique de
l’établissement et d’un représentant des parents d’élèves désigné par l’Association des Parents
d’élèves (APE).
Cette entité est chargée de détecter toutes formes de discriminations et de violences subies
par les élèves et le personnel féminins de l’établissement et de transmettre les rapports
circonstanciés à la hiérarchie.
Article 4 : Les chefs d’établissement ont pour missions de prévenir les éventuels préjudices
tout en faisant preuve de vigilance à l’égard des élèves au sein de leurs établissements
respectifs ainsi que du personnel féminin dont ils ont la gestion administrative.
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3 . Annexe 3 : Définition des activités considérées comme
dangereuses et interdites aux mineurs de moins de 18 ans.
Le travail considéré comme dangereux pour les enfants est un travail qui, de par sa nature ou
les circonstances dans lesquelles il est effectué, est susceptible de mettre en péril la santé, la
sécurité ou la moralité des enfants. Ces activités de travail interdites aux enfants comprennent
le travail suivant:
b) le travail sous terre, sous l’eau, en hauteur ou dans des espaces confinés;
c) le travail avec des machines, des matériels ou des outils dangereux, ou impliquant la
manipulation ou le transport de charges lourdes;
d) le travail dans des environnements malsains exposant les enfants à des substances toxiques,
des agents ou des processus dangereux, ou à des températures, du bruit ou des vibrations
préjudiciables à la santé;
e) le travail dans des conditions difficiles telles que le travail pendant de longues heures,
pendant la nuit ou en confinement dans les locaux de l’employeur.
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4 . Annexe 4 – Mesures pertinentes relatives au Décret N°
2020-080/PR/PM portant levée partielle des mesures
exceptionnelles de prévention contre la propagation du
COVID-19 .
- Le port du masque est obligatoire dans tous les espaces public ou privé dans lequel la
distanciation sociale ne peut être observée,
- Les employeurs sont chargés de fournir et exiger le port du masque sur le lieu de travail
de la part de leurs employés.
- Un dispositif de lavage de mains doit être installé dans tout établissement public et privé
accueillant du public.
- Il doit également être procédé dans ces établissements à l'organisation d'une séparation
des espaces d'entrée et de sortie ainsi qu'à la désinfection régulière des locaux accueillant le
public.
- Dans la mesure du possible, l'administration générale devra aménager les shifts de façon
à ce que le télétravail soit privilégié.
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Article 3 : Mesures relatives aux lieux publics
Un dispositif de lavage de mains doit être installé dans tout établissement public et privé accueillant du public.
Il doit également être procédé dans ces établissements à l'organisation d'une séparation des espaces d'entrée et de sortie ainsi qu'à
la désinfection régulière des locaux accueillant le public.
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- Installer un dispositif de lavage des mains à l'entrée de leur établissement ;
- Organiser la distanciation sociale au sein et devant leur établissement ;
- Fournir et faire porter à leurs employés le matériel de protection nécessaire (gants et masques) ;
- Procéder à la désinfection régulière de leurs locaux.
Les ministères de tutelle des établissements publics et des entreprises publiques sont chargés de prendre les dispositions nécessair
contrôler et faire respecter les mesures conditionnant la reprise d'activité.
Article 9 : Administration générale
Les services de l'administration centrale sont autorisés à reprendre leur activité à compter du 17 mai 2020 à condition :
- Installer un dispositif de lavage des mains à l'entrée de leurs établissements ;
- Organiser la distanciation sociale au sein et devant leur établissement ;
- Fournir et faire porter au personnel le matériel de protection nécessaire (gants, masques) ;
- Procéder à la désinfection régulière de leurs locaux.
Dans la mesure du possible, l'administration générale devra aménager les shifts de façon à ce que le télétravail soit privilégié.
Les responsables des services centraux de l'administration centrale sont tenus de faire respecter les conditions susmentionnées.
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5 . Annexe 5 : CLAUSES E&S A INCLURE DANS LES
DOSSIERS DE PASSATION DE MARCHE OU ENTENTE
DIRECTE PREVUS DANS LE CADRE DU PROJET AINSI
QUE DANS LES PROCEDURES DE GESTION DU
PERSONNEL POUR LES ENTREPRISES ET DANS LE PLAN
DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DE
L’ENTREPRISE 15
Génériques
Tous les permis requis par la loi ont été obtenus pour la construction et/ou la remise en état.
L'entrepreneur convient officiellement que tous les travaux seront exécutés d'une manière sûre
et disciplinée conçue pour réduire au minimum les impacts sur les résidents et
l'environnement avoisinants.
Journal de chantier : L’Entrepreneur doit tenir à jour un journal de chantier, dans lequel seront
consignés les réclamations, les manquements ou incidents ayant un impact significatif sur
l’environnement ou à un incident avec la population. Le journal de chantier est unique pour le
chantier et les notes doivent être écrites à l’encre. L’Entrepreneur doit informer le public en
général, et les populations riveraines en particulier, de l’existence de ce journal, avec indication
du lieu où il peut être consulté.
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Ces clauses font parties des documents de contrats standards de la Banque Mondiale :
https://worldbankgroup.sharepoint.com/sites/wbunits/opcs/Pages/pc/Operations-COVID19-Coronavirus-
Information-03092020-081859/Procurement-04202020-163450.aspx
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Notification en cas d’accident et d’incident grave (hospitalisation, décès, conflit social
important, accident environnemental important) : L’Entrepreneur devra notifier le Maitre
d’Ouvrage dans les 24 heures en cas d’accident et d’incident grave.
Personnel et Matériel :
L’Entrepreneur emploiera le Personnel Clé et utilisera le Matériel identifié dans son Offre,
pour exécuter les Tavaux, ou d’autres personnels ou Matériels approuvés par le Directeur de
Projet. Le Directeur de Projet approuvera le remplacement des Personnels Clés ou du Matériel
proposés à condition que les remplacements aient des compétences et des qualifications ou des
caractéristiques substantiellement égales ou supérieures à celles des autres personnels ou
matériels figurant dans l’Offre.
Le Directeur de Projet peut exiger de l’Entrepreneur qu’il retire (ou fasse retirer) toute
personne employée sur le Site ou sur les travaux, y compris le personnel clé (le cas
échéant),qui:
a) persiste dans l’inconduite ou le manque de diligence;
b) s’acquitte de ses fonctions de manière incompétente ou négligente;
c) ne se conforme pas aux dispositions du Marché;
d) persiste dans une conduite préjudiciable à la sécurité, à l’hygiène ou à la protection de
l’environnement;
e) se livre au harcèlement Sexuel, l’Exploitation Sexuelle, les Abus Sexuels ou à toutes
formes d’activités sexuels avec des personnes de moins de dix-huit (18) ans, sauf en
cas de mariage préexistant ;
f) est reconnu, sur la base de preuves raisonnables, comme s’étant livré à des actes de
Fraude et la Corruption au cours de l’exécution des travaux; où
g) a été recruté parmi le personnel du Maître d’Ouvrage ;
Le cas échéant, l’Entrepreneur doit alors nommer rapidement (ou faire nommer) un
remplaçant approprié avec des compétences et une expérience équivalente.
8.3 Main d’Œuvre
8.3.1Engagement du personnel et de la main d’œuvre. L’Entrepreneur doit fournir et employer
sur le Site pour l’exécution des travaux une main-d’œuvre qualifiée, semi-qualifiée et
non qualifiée nécessaire à l’exécution du Marché dans les conditions de qualité et de
délai prévues. L’Entrepreneur est encouragé, dans la mesure du possible et raisonnable, à
employer du personnel et de la main d’œuvre disposant des qualifications et de
l’expérience appropriées provenant du pays du Maître d’Ouvrage.
8.3.2 Lois du travail. L’Entrepreneur doit se conformer à toutes les lois pertinentes du travail
applicables au personnel de l’Entrepreneur, y compris les lois relatives à leur emploi, à
leur santé, à leur sécurité, à leur bien-être, à l’immigration et à l’émigration, et leur
permettre tous leurs droits légaux.
8.3.3 Installations pour le personnel et la main d’œuvre. Sauf indication contraire dans le
Marché, l’Entrepreneur doit fournir et entretenir toutes les installations d’hébergement
et de bien-être nécessaires au personnel de l’Entrepreneur.
8.3.4 Approvisionnement en denrées alimentaires. L’Entrepreneur doit prendre des
dispositions pour fournir au personnel de l’Entrepreneur un approvisionnement suffisant
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en aliments appropriés, à des prix raisonnables, comme précisé, le cas échéant, dans le
Marché, aux fins ou dans le cadre du Marché.
8.3.5 Fourniture d’eau. L’Entrepreneur doit, compte tenu des conditions locales, fournir sur le
site un approvisionnement adéquat en eau potable et autre pour l’utilisation du personnel
de l’Entrepreneur.
8.3.6 Travail forcé. L’Entrepreneur, y compris ses sous-traitants, ne doit pas employer ou
utiliser le travail forcé. Le travail forcé consiste en tout travail ou service, non effectué
volontairement, qui est exigé d’une personne sous la menace de la force ou de la
menace, et comprend tout type de travail involontaire ou obligatoire, tels que le travail
asservi, le travail forcé ou des arrangements similaires de contrat de travail.
Aucune personne ayant fait l’objet d’un trafic ne doit être employée ou engagée. La
traite des personnes est définie comme le recrutement, le transport, le transfert,
l’hébergement ou l’accueil de personnes par le moyen de la menace ou du recours à la
force ou à d’autres formes de coercition, d’enlèvement, de fraude, de tromperie, d’abus
de pouvoir ou de position de vulnérabilité, ou de donner ou recevoir des paiements ou
des avantages pour obtenir le consentement d’une personne ayant le contrôle sur une
autre personne, aux fins de l’exploitation.
des enfants. L’Entrepreneur, y compris ses sous-traitants, ne doit pas employer ou
8.3.7 Travail
engager un enfant de moins de 16 ans.
L’Entrepreneur, y compris ses sous-traitants, ne doit pas employer ou engager un enfant
entre 16 ans et l’âge de 18 ans d’une manière qui est susceptible d’être dangereuse, ou
d’interférer avec l’éducation de l’enfant, ou d’être nocif pour la santé de l’enfant ou son
développement physique, mental, spirituel, moral ou social.
L’Entrepreneur, y compris ses sous-traitants, ne doit employer ou engager des enfants
entre 16 ans et l’âge de 18 ans qu’après avoir effectué une évaluation appropriée des
risques par l’Entrepreneur avec l’approbation du Directeur de Projet. L’Entrepreneur
doit faire l’objet d’un suivi régulier par le Directeur de Projet, qui comprend le suivi de
la santé, des conditions de travail et des heures de travail.
Le travail considéré comme dangereux pour les enfants est un travail qui, de par sa
nature ou les circonstances dans lesquelles il est effectué, est susceptible de mettre en
péril la santé, la sécurité ou la moralité des enfants. Ces activités de travail interdites
aux enfants comprennent le travail suivant:
a) l’exposition à des abus physiques, psychologiques ou sexuels;
b) le travail sous terre, sous l’eau, en hauteur ou dans des espaces confinés;
c) le travail avec des machines, des matériels ou des outils dangereux, ou impliquant la
manipulation oule transport de charges lourdes;
d) le travail dans des environnements malsains exposant les enfants à des substances
toxiques, des agents ou des processus dangereux, ou à des températures, du bruit ou
des vibrations préjudiciables à la santé;
e) le travail dans des conditions difficiles telles que le travail pendant de longues
heures, pendant la nuit ou en confinement dans les locaux de l’employeur.
8.3.8 Dossiers d’emploi des travailleurs. L’Entrepreneur doit tenir des registres complets et
exacts de l’emploi de la main d’œuvre sur le Site.
8.3.9 Non-discrimination et égalité des chances. L’Entrepreneur ne doit pas prendre de
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décisions relatives à l’emploi ou au traitement du personnel de l’Entrepreneur sur la base
de caractéristiques personnelles sans rapport avec les exigences inhérentes du travail à
réaliser. L’Entrepreneur doit fonder l’emploi du personnel de l’Entrepreneur sur le
principe de l’égalité des chances et du traitement équitable, et ne doit pas faire de
discrimination à l’égard d’aucun aspect de la relation d’emploi.
8.3.10 Mécanisme de gestion des plaintes. L’Entrepreneur doit disposer d’un mécanisme de
gestion des plaintes pour le personnel de l’Entrepreneur.
8.3.16 Accidents et incidents de travail : L’Entreprise devra mettre en place un protocole en cas
d’accident et incident de travail. Tout traitement associé à un accident lié au travail ou maladie
occupationnelle sera pris en charge par l’Entreprise.
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Celles-ci peuvent être les mesures prescrites par le Décret Présidentiel N° 2020-080/PR/PM, en particulier celles
relatives à l’Article 7
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Hygiène, Sécurité et Protection de l’Environnement
L’Entrepreneur sera responsable de la sécurité de toutes les activités sur le Site, et pour
prendre soin de l’hygiène et de la sécurité de toutes les personnes autorisées à être sur
le Site des Travaux ou tout autre endroit où les Travaux sont exécutés.
L’Entrepreneur doit appliquer toutes les règles et les lois relatives à l’hygiène et la sécurité.
Protection de l’environnement
• L’Entrepreneur doit prendre toutes les mesures nécessaires pour : protéger
l’environnement (à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du Site); et
• Limiter les dommages et les nuisances aux personnes et aux biens résultant de la
pollution, du bruit et d’autres résultats des opérations et/ou activités de
l’Entrepreneur.
• En cas de dommages à l’environnement, aux biens et/ou de nuisances pour les
personnes, sur ou en dehors du Site à la suite des opérations de l’Entrepreneur,
l’Entrepreneur doit convenir avec le Directeur de Projet des mesures et des délais
appropriés pour remédier, dans la mesure du possible, à l’environnement
endommagé pour la remise en son état antérieur. L’Entrepreneur doit mettre en
œuvre ces mesures à ses frais et à la satisfaction du Directeur de Projet.
• Pendant les travaux de démolition intérieure, des goulottes de débris doivent être
utilisées au-dessus du premier étage.
• Les débris de démolition doivent être conservés dans une zone contrôlée et aspergés
d'un brouillard d'eau pour réduire la poussière de débris.
• Au cours du forage pneumatique ou de la destruction des murs, la poussière doit être
supprimée par pulvérisation d'eau et/ou par l'installation d'écrans anti-poussière sur
le site.
• L'environnement environnant (trottoirs, routes) doit être exempt de débris afin de
réduire au minimum la poussière.
• Il n'y aura pas de brûlage à ciel ouvert de matériaux de construction/déchets sur le
site.
• Il n'y aura pas de marche au ralenti excessive des véhicules de
construction sur les chantiers
L’Entrepreneur donnera accès au Site au Directeur de Projet et à toute personne autorisée par
celui-ci, ainsi qu’à tout lieu où sont effectués ou seront effectués des Travaux dans le cadre
du Marché.
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• Les déchets minéraux de construction et de démolition seront séparés des déchets
généraux, organiques, liquides et chimiques par tri sur place et stockés dans des
conteneurs appropriés.
• Les déchets de construction seront collectés et éliminés de manière appropriée par
des collecteurs agréés.
• Les registres de l'élimination des déchets (type, quantité, transport, site d'élimination
finale)seront conservés comme preuve d'une gestion appropriée telle qu'elle a été
conçue.
• Dans la mesure du possible, l'entrepreneur réutilisera et recyclera les matériaux
appropriés et viables (à l'exception de l'amiante)
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6 . Annexe 6– Conditions Générales Applicables
Les conditions générales applicables aux employés du Projet reprendront à minima les éléments
décrits ci-dessous en conformité avec le Code du Travail de Djibouti et la NES 2. Par ailleurs
des clauses proscrivant le harcèlement sexuel et l’exploitation et abus sexuel en milieu de travail
seront également incluses.
Heures Taux majoré fixé au préalable. Pas plus de 60 heures de travail par
supplémentaires semaine ou 12 heures par jour.
Temps de pause 1 jour de repos minimum par semaine. 1h de pause de repas le midi.
Congés payés 2.5 jours par mois travaillé. Congés exceptionnels en fonction des
cas énoncés dans le Code du Travail.
Cessation du contrat Préavis de 1 mois.
de travail Dommage et intérêts énoncés dans le Code du Travail en cas de
licenciement abusif.
Protection sociale Enregistrement à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale ou à une
autre assurance de sécurité sociale.
Syndicalisation En fonction des collectives du Projet.
Procédures de Les consultants recrutés par l’UGP seront seuls dans son bureau et
prévention et de devront être vigilant avec le port de son masque obligatoire. Dans ce
dépistage de la contexte, il est nécessaire d’appliquer les mesures sanitaires mis en
COVID-19 place par le Ministère de la Santé. En cas de signe évocateurs du
covid-19 présentent par le consultant recrutes par l’UGP, il devra
s’isoler et ensuite faire le test de dépistage en cas de confirmation du
test il aura un conge de maladie de 21jours.
Conge maladie Les consultants recrutes par l’UGP du projet bénéficieront un conge
de maladie de 21jours en cas de confirmation du test de dépistage
positifs du covid-19.
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7 . Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES)
Risque de maladies débilitantes et mortelles en cas de Entretien et maintenance des points d'eau et
contamination de l'eau des réseau.Implication du ministère de la
santé(INPS) pour éffectuer les controles
nécessaires,
Risque sur la santé des utilisateurs en cas latrine non Application du guide spécifique sur les latrines
fonctionnelle, (à faire par un consultant) Implication du
ministère de la santé(INPS) pour effectuer les
contrôles nécessaires,
Risque sur la santé des élèves en cas de contamination due aux Application des guides spécifiques à la gestion
aliments de la cantine, des cantines (préparation et distribution des
aliments) Implication du ministère de la
santé(INPS) pour effectuer les contrôles
nécessaires,
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Risques de violences et d’abus en milieu scolaire Application et formation sur le Protocole
relatif à la prévention et à la protection contre
les violences (voir Annexe 16 de ce CGES)
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PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE D'UNE EXTENSION(CONSTRUCTION
DES LATRINES OU REFECTOIRE DANS DES ECOLES EXISTANTES)
1 Emploi et condition de Le recrutement doit être équitable et favorisera les travailleurs du site dans la
travail mesure du possible, la réglementation intérieure du chantier doit être affichée
clairement, les travailleurs doivent savoir leur salaire mensuel ou journalier, la
manière dont ils vont être payer pour les heures supplémentaires et autres
avantages, ils doivent avoir des congés hebdomadaires, de congé de maladies ,
une trousse de 1er secours sera disponible sur le chantier, les travailleurs doivent
porter des casques de protection, des masques, des lunettes de sécurité, et des
bottes de sécurité, des mesures de santé et de sécurité seront prises face au
COVID(application des gestions barrières, station de lavage des mains, port des
masques, dans la mesure du possible distanciation),les travailleurs et tout
personnel sur les chantiers seront soumis à un code de conduite proscrivant les
comportements inappropriés et le harcèlement sexuel en milieu de travail, les
travailleurs qui ne respectent pas ce code seront sanctionnés, les travailleurs
seront formés sur les mesures de santé et sécurité au travail, le code de conduite,
les conditions de contrat ainsi que sur la réglementation sur les chantiers
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3 Infrastructures Minimiser la génération des déchets pendant la phase de construction.
d’adduction d’eau Assurer la surveillance autour des captages.
Assurer le traitement par le chlore (Annexe5 :guide simplifié pour le traitement
de l’eau) et le suivi de la qualité de l’eau.
Programme de maintenance préventive des ouvrages et équipements.
Programme de sensibilisation à la protection et la préservation de l’eau à
l’intention des usagers.
4 Gestion des déchets Les voies et les sites de collecte et d’élimination des déchets seront identifiés
pour tous les principaux types des déchets attendus des activités de démolition.
Les registres de l’élimination des déchets seront conservés comme preuve d’une
gestion appropriée. Les registres de l’élimination des déchets seront conservés
comme preuve d’une gestion appropriée.
5 Pollution de l’air Les pistes intérieures et extérieures empruntées par les camions et autres
véhicules du chantier doivent être aspergé d’eau afin d’éviter les poussières.
-Les camions bennes transportant le sable ou les autres agrégats seront
recouverts d’écran anti-poussières. Enlèvement de remblai non utilisé,
Le brulage à ciel ouvert, provoquant les fumées est interdit.
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6 Dangers directs ou Conformément à la réglementation nationale, l’entrepreneur s’assurera que le
indirects pour la chantier d’extension est correctement sécurisé et que le trafic lié à l’extension
circulation publique et est réglementé. Ceci inclut mais n’est pas limité à :
les piétons pendant la Clôture provisoire de la partie ou l’on exécute les travaux d’extension et
construction aménagement d’un accès
9 Qualité de l’eau Avant d’être rejeté dans les eaux réceptrices, les effluents des différents
systèmes de traitement des eaux usées doivent être traités de manière à satisfaire
aux critères de qualité minimale. Les regards, les fosses septiques et autres
ouvrages de collecte des eaux usées et vannes seront étanches, et couverts)
Les véhicules et les machines ne seront lavés que dans des zones désignés ou
les eaux de ruissellement ne pollueront pas les masses d’eau de surface
naturelles.
66
10 Gestion des déchets Les conteneurs des matières dangereuses (carburant, huile de moteurs, etc.).
toxiques et dangereux doivent être placés dans un conteneur étanche afin d’éviter tout déversement et
toute lixiviation.
Les déchets doivent être transportés par des transporteurs spécialement agrées
et éliminés dans une installation agrée.
Les peintures contenant des ingrédients toxiques, des solvants ou des peintures
à base des plombs ne seront pas utilisées.
11 Construction des Application du guide spécifique pour les latrines pendant la phase
latrines d’exploitation.
13 Risques d'accidents Définition et respect de règles de sécurité précises dans les environs immédiats
élèves , enseignants, et de chantiers(panneaux de signalisations, etc..)
riverains Pour travaux de construction :organisation de campagnes d'information pour les
responsables des établissements scolaires, les enseignants et les riverains ainsi
que le représentant du commune.
Prévoir un endroit clos pour stocker le ciment, carburant,
Evacuer les matériaux en excès: terre, agrégats de pierre, blocs, briques,
morceaux de planches.
14 Sécurité des Etablissement des règles de sécurité dans les chantiers et application des
travailleurs et consignes et règles de sécurité, panneaux de signalisation d'endroit à risque, port
accidentologie de casque
15 Gestion des plaintes Recueillir les doléances des travailleurs en mettant un cahier des plaintes sur le
des travailleurs de chantier.
l'entreprise Les travailleurs de l'entreprise doivent savoir dès leur embauche l'existence de
ce cahier qui leur permettra d'exprimer leur préoccupation professionnelles.
Traitement des doléances par étapes et au plus vite possible.
1er étape: résolution du ou des problèmes avec le responsable coutumier de la
localité.
2 ème étape: Si on n'arrive pas à trouver solution à l'étape 1, on essayera de
répondre aux doléances des travailleurs avec les autorités de la région(préfet,
président du conseil régional)
Si on n'arrive pas à résoudre à l'étape 2 on passe à l'étape 3 qui sont les
institutions judiciaires Djiboutiennes.
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17 Préparer des L'entreprise doit -promouvoir la sécurité et la santé au travail-Encourager le
procédures de gestion traitement équitable, la non-discrimination et l'égalité des chances pour les
du personnel de travailleurs du projet.-Protéger les travailleurs du projet, notamment ceux qui
l'entreprise sont vulnérables tels que les femmes, les personnes handicapées , et les enfants.-
Empêcher le recours à toute forme de travail forcé et aux travail des enfants.-
Soutenir les principes de liberté d'association et de convention collectives des
travailleurs du projet.-Fournir aux travailleurs du projet les moyens d'évoquer
les problèmes qui se posent sur leur lieu de travail.
18 Violence et conflits Respect des règles de sécurité et de bonne conduite au niveau des travailleurs,
consultation publique,gestions des doléances au niveau de la population
21 COUT DE LA MISE
EN ŒUVRE DU
PGES A CHIFFRER
PAR
L'ENTREPRISE
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Annexe 8- Protocoles sanitaire pour la rentrée
scolaire 2020-2021
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