Labor Management Procedures Education Emergency Response To COVID 19 P174128

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Public Disclosure Authorized

République de Djibouti

Ministère de l'Education Nationale et de


la Formation Professionnelle
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PROJET D'ÉLARGISSEMENT DES OPPORTUNITES


D'APPRENTISSAGE(P166059), SON FINANCEMENT
ADDITIONNEL (P175464) ET PROJET D’EDUCATION
Public Disclosure Authorized

D’URGENCE DE REPONSE A LA COVID-19 (P174128)

PROCEDURES DE GESTION DU PERSONNEL

Mars 2021

1
Table des matières

Sommaire

Table des matières............................................................................................................................2

Acronymes .......................................................................................................................................4

INTRODUCTION ...........................................................................................................................6

I - Description des projets ................................................................................................................9


1. Description des projets ......................................................................................................9

a) Projet PRODA .............................................................................................................. 9

b) Projet « d’Educationd’Urgence de Riposte à la COVID-19” ..................................... 10

c) Fonds additionnel au projet PRODA .......................................................................... 11


2. Activités prévues dans les 3 Projets à ce jour. ................................................................11

a) PRODA (P166059) ..................................................................................................... 11

b) Projet d’Education d’Urgence pour la Riposte à la COVID-19 ................................. 13

c) Fonds additionnel au PRODA (P175464) .................................................................. 13


3. Acquisitions et travaux prévus dans le cadre du projet ...................................................13

II - Objectif du PGP .......................................................................................................................14

III - IDENTIFICATION DES CATEGORIES DE TRAVAILLEURS ASSOCIES AU PROJET


........................................................................................................................................................15
1. Catégories de travailleurs associés au projet. ..................................................................15
2. Applicabilité des Procédures de Gestion du Personnel (PGP) ........................................18

IV - EVALUATION DES PRINCIPAUX RISQUES POTENTIELS LIES A L’EMPLOI ET AUX


CONDITIONS DE TRAVAIL ......................................................................................................21
1. Santé et Sécurité au Travail (SST) ..................................................................................21
2. Risques associés aux conditions de travail et d’emploi ..................................................22

V - APERÇU DU CADRE LEGISLATIF RELATIF A L’EMPLOI ET AUX CONDITIONS DE


TRAVAIL. .....................................................................................................................................22
1. Conventions Internationales ............................................................................................22
2. Législation nationale .......................................................................................................23

VI - MESURES D’ATTENUATION DU PGP .............................................................................29


2
VII - GESTION DES DIFFERENTES CATEGORIES DE TRAVAILLEURS ..........................35

VIII - ROLES ET RESPONSABILITES ......................................................................................37

IX - MECANISME DE GESTION DES PLAINTES ...................................................................38


1. Mécanisme de Gestion des plaintes des travailleurs contractuels ...................................38
2. Mécanisme de Gestion des plaintes pour les autres types de travailleurs. ......................38

a) Canaux de soumission de plaintes : ............................................................................ 38

b) Enregistrement et documentation de la plainte : ........................................................ 39

c) Enquête et Consultation : ............................................................................................ 39

d) Communication de la réponse et clôture : .................................................................. 39


1. Annexe 1: Législation Nationale Applicable ..................................................................42
2. Annexe 2- Protocole relatif à la prévention et à la protection des violences ..................50
3. Annexe 3 : Définition des activités considérées comme dangereuses et interdites aux
mineurs de moins de 18 ans. ......................................................................................................51
4. Annexe 4 – Mesures pertinentes relatives au Décret N° 2020-080/PR/PM portant levée
partielle des mesures exceptionnelles de prévention contre la propagation du COVID-19 . ....52
5. Annexe 5 : CLAUSES E&S A INCLURE DANS LES DOSSIERS DE PASSATION DE
MARCHE OU ENTENTE DIRECTE PREVUS DANS LE CADRE DU PROJET AINSI QUE
DANS LES PROCEDURES DE GESTION DU PERSONNEL POUR LES ENTREPRISES ET
DANS LE PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DE L’ENTREPRISE
55
6. Annexe 6– Conditions Générales Applicables ................................................................61
7. Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) ...................................................62

Annexe 8- Protocoles sanitaire pour la rentrée scolaire 2020-2021 ..............................................69

3
Acronymes

CES CADRE ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL

CFEEF CENTRE DE FORMATION DES ENSEIGNANTS DE L'ENSEIGNEMENT


FONDAMENTAL

CGES CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL

CRIPEN CENTRE DE RECHERCHE, D’INFORMATION ET DE PRODUCTION DE


L’ÉDUCATION NATIONALE

DEC DIRECTION DES EXAMENS ET CONCOURS

DHR DIRECTION DE L’HYDRAULIQUE RURALE

DGA DIRECTION GENERALE DE L’ADMINISTRATION

DGE DIRECTION GENERALE DE L’ENSEIGNEMENT

EAS EXPLOITATION ET ABUS SEXUELS

EPI EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE

EDD ELECTRICITE DE DJIBOUTI

E&S ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL

FA FONDS ADDITIONNEL

HS HARCELEMENT SEXUEL

INSPD INSTITUT NATIONAL DE SANTE PUBLIQUE DE DJIBOUTI

MENFOP MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE ET DE LA FORMATION


PROFESSIONNELLE

MGP MECANISME DE GESTION DES PLAINTES

ONEAD OFFICE NATIONAL DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT DE DJIBOUTI

4
PEES PLAN D’ENGAGEMENT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL

PGES PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL

PGP PROCEDURES DE GESTION DU PERSONNEL

PMPP PLAN DE MOBILISATION DES PARTIES PRENANTES

SGP SERVICE DE GESTION DES PROJETS.

UNICEF FONDS DES NATIONS UNIES POUR L'ENFANCE

5
INTRODUCTION

Djibouti est un petit pays à faible revenu situé dans la Corne de l'Afrique, confronté à de multiples
problèmes de développement et figurant parmi les pays les moins avancés du monde. Le pays
couvre une superficie de 23 200 kilomètres carrés (150 km du Nord au Sud) et compte 888 000
habitants. Les projets à forte intensité de capital, les emprunts à l'étranger et les loyers du port et
des bases militaires étrangères ont stimulé la croissance économique mais n'ont pas contribué à
créer suffisamment d'emplois. Les deux tiers de la population de Djibouti vivent dans les zones
urbaines, principalement dans la capitale.

Malgré des taux de croissance économique élevés au cours de la dernière décennie, les niveaux
élevés de pauvreté et de chômage sont généralisés. Le gouvernement de Djibouti a adopté une
stratégie ambitieuse à long terme pour stimuler la croissance économique, créer des emplois et
réduire la pauvreté.

Pour répondre à ces défis, la République de Djibouti a élaboré une stratégie de développement
(Vision 2035) fondée sur cinq piliers clés qui visent à (a) renforcer l’unité, la paix et la solidarité,
(b) renforcer la bonne gouvernance et la démocratie, (c) promouvoir croissance économique
compétitive et saine, (d) investir dans le capital humain, et (e) accroître le commerce avec les
partenaires régionaux. Le principe fondamental de vision 2035 est l’inclusion de tous les
djiboutiens.

En ce qui concerne plus particulièrement le secteur de l’éducation, les objectifs du gouvernement,


définis dans le Plan d’Action de l’Education 2017-2020 sont les suivants : (a) un programme d’une
année d’école préscolaire est élaboré, (b) l’accès universel inclusif est atteint d’ici 2025, (c) la
qualité de l’enseignement et de l’apprentissage s’améliore dans l’éducation de base, et (d) la
gestion axée sur les résultats (GAR) est élargie.

Le Projet d'Élargissement des Opportunités d'Apprentissage (PRODA - P166059) vise donc à aider
le gouvernement à relever les grands défis de l’éducation de base en orientant les ressources vers
des domaines clés qui peuvent avoir un impact transformateur. Les interventions du projet seront
axées sur l’élargissement de l’accès à une éducation de base de qualité, en particulier pour les
populations vulnérables, l’amélioration de la rétention, le renforcement des évaluations
d’apprentissage et des compétences des enseignants, et le renforcement des capacités de gestion
sectorielle. Sur la base du principe selon lequel l’amélioration réelle de la qualité de l’éducation
ne peut provenir que de l’école, le projet visera à habiliter les leaders scolaires et le personnel
enseignant à travailler en collaboration pour élever les résultats des élèves et d’autres dimensions
de l’école qualité. Ce changement devrait résulter d’un ensemble d’activités, y compris
l’établissement de cadres de compétences pour les enseignants, les directeurs d’écoles, les
conseillers pédagogiques, les formateurs d’enseignants et les inspecteurs, ainsi qu’un mécanisme
d’observation et la fourniture de programmes de développement professionnel efficaces et
pertinents pour chaque fonction. La mise en place d’un système fiable et robuste d’évaluation des
élèves aux fins du suivi de l’apprentissage par rapport aux normes spécifiques, ainsi que
l’identification des écoles à faible rendement et des élèves à risque devrait, à long terme, conduire

6
à gains d’efficience et d’efficacité. Le projet contribuera également à accélérer les efforts déployés
par le gouvernement pour exploiter l’utilisation d’outils numériques dans tout le système éducatif
(pour le développement professionnel, l’enseignement en classe, et pour le suivi et l’établissement
de rapports).

En complément du projet PRODA et dans le contexte de pandémie de COVID-19, un projet


d’urgence a été développé. Il s’intitule « Projet d’Education d’Urgence en Riposte à la COVID-
19 » (P174128) et vise à assurer la continuité pédagogique pour les élèves qui ont souffert des
fermetures de classes à Djibouti. Les principaux objectifs sont : a) développer l’accès et améliorer
la qualité de l’enseignement à distance, b) renforcer le système éducatif en améliorant la résilience
à la COVID-19 et autres chocs potentiels.

Enfin, un fonds additionnel (FA) au projet PRODA de 2.5 millions de dollars a été approuvé (projet
P 175464). Les objectifs de ce FA sont de deux ordres a) élargir et renforcer les activités et résultats
du PRODA – plus spécifiquement la composante 3 « Renforcement de capacités pour enseigner et
apprendre ». En effet, le contexte actuel de pandémie a mis en lumière l’importance pour le
système éducatif de s’adapter à un futur où l’enseignement à distance (ou l’enseignement mixte)
pourra être prioritaire b) renforcer la préparation du MENFOP et sa résilience pour maintenir la
continuité pédagogique pendant les futures potentielles vagues de COVID-19 ou les catastrophes
futures.

Les trois projets parents décrits ci-dessus (le projet PRODA « Projet d’Elargissement des
Opportunités d’Apprentissage – P166059 » ; le « Projet d’Education d’Urgence en Riposte à la
COVID-19 (P174128) » ; le fonds additionnel au projet PRODA – ‘P175464) sont soumis aux
exigences du Cadre Environnemental et Social (CES) de la Banque Mondiale1. Conformément à
ces exigences, il est nécessaire de préparer des Procédures de Gestion du Personnel (PGP).

Il remplace le précédent PGP qui avait été préparé en 2019 pour la mise en œuvre du PRODA et
publié sur les sites du MENFOP et de la Banque mondiale.2

Le but du PGP est de définir des procédures de gestion et protection des travailleurs associés à la
mise en œuvre du projet qui se conforment aux exigences de la NES n° 2 et à la législation
nationale. Le PGP vise donc à identifier les différentes catégories de travailleurs associés au projet,
les risques auxquels ceux-ci sont confrontés, et de proposer des mesures d’atténuation pertinentes.

Le PGP associé au projet exécuté par le MENFOP permettra, pour son environnement de travail
et des activités concernées par les investissements inscrits dans ce cadre de :

• Promouvoir la sécurité et la santé au travail.

1
http://pubdocs.worldbank.org/en/936531525368193913/Environmental-Social-Framework-French2.pdf
2
https://documents.worldbank.org/en/publication/documents-reports/documentdetail/901281557210075964/cadre-
de-gestion-environnementale-et-sociale

7
• Encourager le traitement équitable, la non-discrimination et l’égalité des chances pour les
travailleurs du projet.

• Protéger les travailleurs du projet, notamment ceux qui sont vulnérables tels que les
femmes, les personnes handicapées, les enfants (en âge de travailler, conformément à cette NES)
et les travailleurs migrants, ainsi que les travailleurs contractuels, communautaires et les employés
des fournisseurs principaux, le cas échéant.

• Empêcher le recours à toute forme de travail forcé et au travail des enfants1.

• Soutenir les principes de liberté d’association et de conventions collectives des travailleurs


du projet en accord avec le droit national.

• Fournir aux travailleurs du projet les moyens d’évoquer les problèmes qui se posent sur
leur lieu de travail

D’autres instruments environnementaux et sociaux requis en vertu du CES, comme le Cadre de


Gestion Environnemental et Social (CGES), le Plan de mobilisation des parties prenantes (PMPP),
le Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) et le Cadre de Politique de Réinstallation (CPR
version 2018). Ce type d’instruments environnementaux et sociaux ainsi que leur calendrier
d’élaboration et de mise en œuvre sont définis dans le Plan d’engagement environnemental et
social (PEES) 3du projet approuvé par le Gouvernement Djibouti et la Banque Mondiale lors de la
signature de l’accord de prêt.

3
PLAN D’ENGAGEMENT ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE (ESCP)- REPONSE D'URGENCE EN EDUCATION AU COVID-
19 (P174128)

8
I - Description des projets

1 . Description des projets


a) Projet PRODA

Le projet PRODA « Projet d’Elargissement des Opportunités d’Apprentissage – P166059 » est le


projet initial auquel se rattachent les deux projets complémentaires (décrits ci-après). Il a pour
objectifs principaux d’élargir l’accès équitable à l’éducation fondamentale, d’améliorer les
pratiques pédagogiques et de renforcer les capacités de gestion du MENFOP. Le coût total du
projet PRODA est de 24,5 millions de dollars (US $).

Le projet s’articule autour de 4 composantes :

- Composante 1. Etablir les bases d’un enseignement préscolaire de qualité

Cette composante a pour principaux objectifs d’établir des normes de qualité pour l’enseignement
préscolaire et d’améliorer la pédagogie au niveau préscolaire grâce aux activités suivantes : a)
révision du programme préscolaire et des supports didactiques et pédagogiques nécessaires ; b)
renforcement de la capacité des enseignants de promouvoir l’apprentissage par le jeu.

Les activités de réhabilitation ou de construction réalisées dans le cadre cette composante sont :

✓ Travaux de construction/réhabilitation de salles de classe préscolaires (26 salles à


construire + 11 salles à réhabiliter)

- Composante 2. Élargissement de l’accès à l’enseignement primaire et à l’enseignement


moyen et amélioration du taux de rétention à ces niveaux.

Cette composante a pour principaux objectifs d’élargir l’accès à l’enseignement primaire et à


l'enseignement moyen et d’améliorer le taux de rétention des groupes vulnérables, notamment les
réfugiés, les filles, les élèves ruraux et les élèves ayant des besoins spéciaux.

Les activités de réhabilitation ou de construction réalisées dans le cadre cette composante sont :

✓ Travaux de construction de latrines pour filles


✓ Travaux de construction des points d’eau dans les écoles rurales (DAO en cours
d’élaboration)
✓ Travaux d’installation des panneaux solaires dans les écoles rurales (DAO en cours
d’élaboration)
✓ Travaux de réhabilitation des écoles
✓ Construction/réhabilitation et équipements des réfectoires (cantines, cuisines)

- Composante 3. Renforcement des capacités pour promouvoir l’enseignement et


l’apprentissage

9
Cette intervention vise principalement à améliorer la qualité : a) des évaluations de
l’apprentissage ; b) du développement professionnel ; c) des ressources pédagogiques.

- Composante 4. Renforcement des capacités de gestion et des systèmes de données du


MENFOP

Cette composante se déclinera en :

- Une modernisation des systèmes d’information sur la gestion de l’éducation


- Une assistance technique internationale requise pour l’évaluation technique et l’analyse
des besoins du système actuel de collecte de données.
- des formations. Les membres du personnel du MENFOP concernés recevront une
formation à l’utilisation de ce système de données amélioré et des données disponibles
pour la prise de décisions.
- un appui à la gestion du projet et au suivi-évaluation

Les activités de réhabilitation ou de construction réalisées dans le cadre cette composante sont :

✓ Travaux d’aménagement des salles de visioconférences du MENFOP

b) Projet « d’Educationd’Urgence de Riposte à la COVID-19”

En complément du projet PRODA et dans le contexte de pandémie de COVID-19, un projet


d’urgence a été développé. Il s’intitule « Projet d’Education d’Urgence en Riposte à la COVID-
19 » (P174128) et vise à assurer la continuité pédagogique pour les élèves qui ont souffert des
fermetures de classes à Djibouti. Les principaux objectifs sont : a) développer l’accès et améliorer
la qualité de l’enseignement à distance, b) renforcer le système éducatif en améliorant la résilience
à la COVID-19 et autres chocs potentiels.

Il s’articule autour de trois composantes :

- la composante 1 améliorera l’accès et la qualité de l’enseignement à distance en


renforçant l’apprentissage à distance et l’inclusion des élèves du primaire et du
secondaire
- la composante 2 appuiera la réouverture des écoles dans des conditions saines et sûres
et quelques petites travaux de génies civils tel que : réhabilitation des latrines, des centres
de ressources pédagogiques des régions, aménagement des salles de studios.
- la composante 3 renforcera la résilience du secteur éducatif et ses capacités à répondre
aux futures urgences. Plus spécifiquement, cette composante renforcera les capacités de
long-terme via l’apprentissage numérique en cas de fermeture des écoles (dues à la
COVID-19 ou à d’autres urgences).

10
c) Fonds additionnel au projet PRODA

Enfin, un fonds additionnel (FA) au projet PRODA de 2.5 millions de dollars est prévu d’être
approuvé (projet P 175464) au premier semestre 2021. Les objectifs de ce FA sont de deux ordres
a) élargir et renforcer les activités et résultats du PRODA – plus spécifiquement la composante 3
« Renforcement de capacités pour enseigner et apprendre ». En effet, le contexte actuel de
pandémie a mis en lumière l’importance pour le système éducatif de s’adapter à un futur où
l’enseignement à distance (ou l’enseignement mixte) pourra être prioritaire b) renforcer la
préparation du MENFOP et sa résilience pour maintenir la continuité pédagogique pendant les
futures potentielles vagues de COVID-19 ou les catastrophes futures. En ce qui concerne les
travaux de génie civil, le FA prévoit la réhabilitation de deux centres de formation situés à
Djibouti-ville en l’occurrence les locaux du CFEEF (Centre de formation des Enseignants de
l'enseignement fondamental) et de la Direction des Examens et Concours (DEC).

2 . Activités prévues dans les 3 Projets à ce jour.


a) PRODA (P166059)

PRODA a commencé sa mise en œuvre depuis son entrée en vigueur en février 2020.Les activités
prévues dans le projet PRODA à ce jour peuvent être résumées comme suit :

Activités liées aux travaux de réhabilitation et de construction

Ces activités sont présentées dans la sous composante 1.3 et de 2.1. Il s’agit de :
• La construction de 41 salles de classes préscolaires y compris la construction de nouvelles
salles de classe et réhabilitation des anciennes
• La construction de nouvelles écoles (dans le cadre de la composante 2.1)
• La construction de 120 nouvelles latrines et des réfectoires y compris les points d’eau et
énergie solaire.
• La réhabilitation de 104 salles existantes en les dotant des intrants nécessaires comme les
ressources mobiliers (bureau et scolaire) et le matériel pédagogique.

Appui au CRIPEN (Centre de Recherche, d’Information et de Production de l’Éducation


Nationale)

Cette activité consiste à appuyer le CRIPEN dans les domaines suivants :


• Révision des curricula et impression des manuels scolaires.
• Renforcement des capacités du personnel du CRIPEN en matière de développement
d'applications d'apprentissage en ligne.
• Renforcement en ressources matérielles et équipements

Appui au CFEEF

11
Le projet appuiera la conception et la prestation de programmes de formation pour la préparation
des nouveaux enseignants du préscolaire (formation initiale) et le perfectionnement professionnel
des enseignants actuels (formation continue). Cela consiste en la:
• Formation des enseignants, des chefs d’établissements, des conseillers pédagogiques,
• Formation des formateurs: élaboration d’un référentiel des compétences.

Enseignement Préscolaires

Cible à atteindre : 50% des établissements publics et privés appliquent les normes de qualité.

Les activités concernées sont :

- Mise en place d’un enseignement préscolaire et acquisition de matériels d'enseignement


et d'apprentissage connexes
- Elaboration d’un cadre politique et des normes de qualité pour l'éducation préscolaire
- Révision du curriculum
- Etude de faisabilité partenariat public/privé
- Appui à l’inspection générale
- Gestion des achats des véhicules utilitaires
- Réfugiés : Prend en charge l’enseignement et l’éducation des réfugiés.
- Production des programmes nationaux et des manuels traduits en anglais pour les refugiés

EABS (Enfants A Besoin Spéciaux) et populations vulnérables

- Stratégies d’inclusion pour les EABS


- Formation en langages de signes et en Braille
- Campagnes des sensibilisations pour la scolarisation des enfants en dehors de l’écoles
(zones rurales, quartiers défavorisés, réfugiés EABS, …etc)
- Mise en place des plans sous-régionaux,
- Plan d’expansion à moyen terme

SIGE (Système d’Information et de Gestion de l’Education)

Cette activité concerne le développement de la plateforme :

- Diagnostic de la plateforme existante


- Mise en place d’une nouvelle plateforme commune

GENRE

Les activités prévues dans le cadre de ce projet pour améliorer les conditions du genre en milieu
scolaire sont :

12
- Réhabilitation des écoles avec des toilettes séparées pour garçons et filles
- Observation en classe portant (entre autres aspects) sur les stéréotypes de genre et le
soutien aux enseignants pour y répondre
- Initiatives locales pour traiter les contraintes locales et encourager les filles à rester
scolarisées. Contrats avec EDD pour branchements à l’électricité
- Contrat avec l’ONEAD et la DHR pour la connexion à l’eau

Le PRODA a commencé sa mise en œuvre en février 2020. A ce jour, une cinquantaine de


chantiers sont en cours à différents de degrés de finalisation : construction de nouvelles salles de
classes, /réhabilitation des salles de classes existantes, construction de latrines, construction et réhabilitation
de réfectoires, construction de latrines.
.

b) Projet d’Education d’Urgence pour la Riposte à la COVID-19

Les activités prévues dans le cadre du projet PRODA en situation de COVID se trouvent dans la
composante 2. Il s’agit de / du :

- Développement professionnel pour les enseignants, les conseillers pédagogiques, les


formateurs et les inspecteurs sur la mise en œuvre efficace de diverses approches
d’apprentissage à Distance,
- Programme de soutien psychosocial dans les écoles primaires et secondaires,
- Réhabilitation des latrines et Installation de stations de lavage des mains,
- Evaluation diagnostiques pour mesurer la perte d’apprentissage,
- Soutien à l’alphabétisation des familles de réfugiés,
- Acquisition et distribution des kits scolaires.
- Signature de contrats avec Djibouti Telecom

c) Fonds additionnel au PRODA (P175464)

Le FA vise donc à renforcer la composante 3 du projet PRODA via :

- Un système d’inspection élargi et renforcé soutenu par des recrutements, des formations
initiales, des équipements et des formations continues de formateurs pour favoriser
l’adoption de nouvelles pratiques pédagogiques,
- Un système d’examens et d’évaluation modernisé, renforcé et digitalisé,
- Un appui à la réforme des curricula du primaire et du secondaire,
- Un appui au Centre de formation des Enseignants de l'enseignement fondamental
(CFEEF) pour un renforcement des compétences des enseignants, du coaching, un
mentorat par les pairs sur des pédagogies interactives et l’enseignement à distance.
- La réhabilitation du CFEEF et du CRIPEN.

3 . Acquisitions et travaux prévus dans le cadre du projet

13
A ce stade, les acquisitions et travaux prévus dans le cadre des trois projets sont les suivants4 :

- La construction ou la réhabilitation de salles préscolaires et primaires


- La construction de nouvelles écoles
- La réhabilitation du CFEEF et de la DEC
- La construction de latrines et de réfectoires y compris les points d’eau, de stations de
lavage des mains ainsi que des équipements en énergie solaire,
- La réhabilitation de salles existantes en les dotant des intrants nécessaires comme du
mobilier (bureau et scolaire) et du matériel pédagogique,
- L’achat des ressources matérielles et équipements pour le CRIPEN, (photocopieurs,
imprimantes, ordinateurs de bureaux, avec les logiciels, Nas de stockage, câble internet,
matériel wifi, matériel audiovisuel, des caméra etc…)
- Des achats des véhicules utilitaires.

II - Objectif du PGP
En conformité avec le Cadre Environnemental et Social de la Banque Mondiale et en particulier
la Norme Environnementale et Sociale (NES) n°2 sur l’emploi et les conditions de travail5, le
Ministère de l'Education Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFOP) est tenu
d'élaborer des procédures de gestion du personnel (PGP), qui fait l’objet de ce document. Le projet
dispose, par ailleurs d’un Cadre de Gestion Environnemental et Social (CGES) et d’un Plan de
Mobilisation des Parties Prenantes (PMPP).

Le but du PGP est de définir des procédures de gestion et protection des travailleurs associés à la
mise en œuvre du projet qui se conforment aux exigences de la NES n° 2 et à la législation
nationale. Le PGP vise donc à identifier les différentes catégories de travailleurs associés au projet,
les risques auxquels ceux-ci sont confrontés, et de proposer des mesures d’atténuation pertinentes.
Le présent PGP est un document évolutif et dynamique et peut être mis à jour tout au long de
l'élaboration et de la mise en œuvre du projet.

Le PGP associé au projet exécuté par le MENFOP permettra, pour son environnement de travail
et des activités concernées par les investissements inscrits dans ce cadre de :
• Promouvoir la sécurité et la santé au travail.

4
L’annexe 2 fournit plus de détails sur les travaux prévus à ce jour.
5
http://pubdocs.worldbank.org/en/936531525368193913/Environmental-Social-Framework-
French2.pdf#page=45&zoom=80

14
• Encourager le traitement équitable, la non-discrimination et l’égalité des chances pour les
travailleurs du projet.
• Protéger les travailleurs du projet, notamment ceux qui sont vulnérables tels que les
femmes, les personnes handicapées, les enfants (en âge de travailler, conformément à cette
NES) et les travailleurs migrants, ainsi que les travailleurs contractuels, communautaires
et les employés des fournisseurs principaux, le cas échéant.
• Empêcher le recours à toute forme de travail forcé et au travail des enfants1.
• Soutenir les principes de liberté d’association et de conventions collectives des travailleurs
du projet en accord avec le droit national.
• Fournir aux travailleurs du projet les moyens d’évoquer les problèmes qui se posent sur
leur lieu de travail

III - IDENTIFICATION DES CATEGORIES DE


TRAVAILLEURS ASSOCIES AU PROJET

1 . Catégories de travailleurs associés au projet.

Conformément à la classification de la NES (norme environnementale et sociale) n°2 sur les


conditions du travail et de la main d’œuvre, le projet s’appuiera sur différents types de travailleurs :

- des travailleurs directs,


- des travailleurs contractuels,
- des employés des fournisseurs principaux,
- des travailleurs communautaires,
- des travailleurs migrants,
- travailleurs «associés».

La NES n°2 s’applique aux travailleurs du projet qui sont des travailleurs à temps plein, à temps
partiel, temporaires, saisonniers et migrants. Les « travailleurs migrants » sont des travailleurs
qui ont migré d’un pays à l’autre ou d’une région d’un pays à une autre pour trouver un emploi.

Les parties suivantes détaillent le type de travailleurs qui seront employés dans le projet et donnent
des indications sur les effectifs prévus à ce stade.

Travailleurs directs

15
Les travailleurs directs sont toutes les personnes employées directement par le MENFOP pour
effectuer les tâches qui sont directement liées à la mise en œuvre du projet. Il s’agit des personnes
qui travaillent dans le Secrétariat de Gestion de Projet (SGP), des membres du CRIPEN, du CFEEF,
des professeurs, des chefs d’établissements, les responsables du MENFOP (DGA, DGE etc), des
consultants etc. Ils peuvent avoir un statut de fonctionnaire ou de conventionnés. Ils peuvent
également être consultants engagés par le SGP et avoir un contrat de droit privé à durée déterminée.

Lorsque des agents de l’État travaillent sur le projet, que ce soit à temps plein ou à temps partiel,
ils restent soumis aux termes et conditions de leur contrat ou régime de travail en vigueur dans le
secteur public, sauf dans le cas où leur poste est transféré légalement et effectivement au projet.
Pour les agents de l’état ne s’appliquent que les dispositifs liés à la protection de la main-d’œuvre
et à la santé et sécurité au travail.

Travailleurs contractuels.

Les travailleurs contractuels sont les personnes employées ou recrutées par des tiers pour effectuer
des travaux liés aux fonctions essentielles du projet. « Les tiers » peuvent être des prestataires et
fournisseurs, des sous-traitants, des négociants, des agents ou des intermédiaires.

Les Travailleurs Contractuels incluent donc les employés des entreprises recrutées pour les
travaux de construction et de réhabilitation, les travailleurs des sociétés de surveillance…

Les travaux dans les localités sont généralement réalisés par des entreprises des régions et
emploient les membres des communautés pour des petits travaux non qualifiés.

Travailleurs communautaires

Certains membres des communautés locales seront sollicités pour des activités de sensibilisation
(associations de parents d’élèves, chefs coutumiers – okal etc). Même si ce travail n’est pas
rémunéré, ces personnes doivent être considérées comme des travailleurs communautaires au sens
de la NES n°2 (il est alors considéré que la main d’œuvre est mise à disposition par la communauté
à titre de contribution au projet). Le MENFOP s’assurera alors que cette main-d’œuvre est ou sera
fournie sur une base volontaire, à l’issue d’un accord individuel ou communautaire.

Le MENFOP déterminera clairement les conditions de mobilisation de la main-d’œuvre


communautaire ainsi que les horaires de travail. Les travailleurs communautaires devront pouvoir
avoir accès au mécanisme de gestion des plaintes et être informés de son existence. Le MENFOP
déterminera s’il existe un risque de travail des enfants ou de travail forcé lié à la main d’œuvre
communautaire Les dispositions relatives à la santé et sécurité occupationnelle (y compris le risque
de propagation de la covid-19) s’appliqueront à cette catégorie de travailleurs.

Employés des Fournisseurs Principaux

Employés des Fournisseurs Principaux. Le projet prévoit la signature de contrats avec Djibouti
Telecom pour l’accès à internet pour environ 50 établissements scolaires. Djibouti Telecom est
donc considéré comme fournisseur principal. De la même manière, l’Électricité de Djibouti (EDD)
ainsi que l’ONEAD (Office National De L'Eau Et De L'assainissement De Djibouti) et la Direction
de l’Hydraulique Rurale équiperont les nouvelles salles en électricité et en eau.

16
Pour les fournisseurs principaux, les risques de travail des enfants, de travail forcé et les questions
de sécurité graves doivent être évalués par le MENFOP.

Djibouti Telecom est une société anonyme dont le capital social est entièrement détenu par l’Etat6.
L’ONEAD, DJIBOUTI-TELECOM et l’EDD7sont des entreprises publiques8.

A ce titre, les risques énoncés ci-dessus sont estimés comme peu importants. Il sera toutefois
important d’inclure dans les contrats avec ces fournisseurs principaux le non-recours à des mineurs
de moins de 18 ans pour les travaux dangereux.

Le travail considéré comme dangereux pour les enfants est un travail qui, de par sa nature ou les
circonstances dans lesquelles il est effectué, est susceptible de mettre en péril la santé, la sécurité
ou la moralité des enfants. Ces activités de travail interdites aux enfants comprennent le travail
suivant:

a) l’exposition à des abus physiques, psychologiques ou sexuels;

b) le travail sous terre, sous l’eau, en hauteur ou dans des espaces confinés;

c) le travail avec des machines, des matériels ou des outils dangereux, ou impliquant la
manipulation ou le transport de charges lourdes;

d) le travail dans des environnements malsains exposant les enfants à des substances toxiques, des
agents ou des processus dangereux, ou à des températures, du bruit ou des vibrations préjudiciables
à la santé;

e) le travail dans des conditions difficiles telles que le travail pendant de longues heures, pendant
la nuit ou en confinement dans les locaux de l’employeur.

Autres travailleurs indirectement associés à la mise en œuvre du projet

Des formations seront dispensées au personnel d’écoles publiques et privées et des manuels
scolaires seront mis à leur disposition à un prix raisonnable. Le personnel de ces établissements
(enseignants, chefs d’établissement, conseillers pédagogiques, inspecteurs et formateurs
d’enseignants) est donc considéré comme travailleurs «associés».

Travailleurs migrants

Comme précisé précédemment, les « travailleurs migrants » sont des travailleurs qui ont migré
d’un pays à l’autre ou d’une région d’un pays à une autre pour trouver un emploi. Il est possible

6
https://www.presidence.dj/PresidenceOld/page744.html

7
Décret n°77-079/PR/MRI du 20 décembre 1977 portant réorganisation des Statuts d'ELECTRICITE DE DJIBOUTI
8
https://www.presidence.dj/texte.php?ID=2007-0119&ID2=2007-05-21&ID3=D%E9cret&ID4=10&ID5=2007-05-
31&ID6=n

17
que les entreprises de travaux publics aient recours à des travailleurs migrants mais cela est peu
probable.

2 . Applicabilité des Procédures de Gestion du Personnel


(PGP)
Dans le cadre de ce projet, les catégories de travailleurs « fonctionnaires » et « autres travailleurs
indirectement associés au projet » resteront soumis aux termes et conditions de leur contrat de
travail existant. Seules les mesures du PGP de gestion des risques associés à la santé et sécurité au
travail, y compris la gestion des risques liés au virus de la COVID-19, s’appliqueront à ces deux
catégories de travailleurs.

18
Tableau 1: Nombre estimé et catégories de travailleurs associés au projet

Nombre approximatif de Statut (fonctionnaires, Activités principales


personnes intervenant conventionnés, consultants, autres)
dans le projet
Travailleurs directs
Equipes du SGP 20 Mettre en œuvre les activités du projet et leurs instruments
Fonctionnaires et conventionnés (CGES, PGP, PMPP)

ConsultantsSGP 3 Consultants Soutenir la mise en œuvre les activités du projet


Consultants individuels pour les diverses 6 Consultants Assistance technique
assistances techniques
Travailleurs contractuels
Employés des entreprises de travaux Une centaine
Contractuels/journaliers Effectuer les travaux de construction/réhabilitation

Ouvriers sur les chantiers issus des 300


communautés locales Contractuels/journaliers Effectuer les travaux de construction/réhabilitation/ Ouvrier
Non qualifié

Employés des cabinets 10


contractuels Divers assistances techniques

Fournisseurs principaux
Employés des fournisseurs Djibouti 2 Conventionné Installation des réseaux télécom
Telecom
ONEAD /DHR 5
Fonctionnaire et conventionné Branchement de l’eau / réalisation des points d’eau

EDD 2 Fonctionnaire et conventionné Installation des réseaux électriques

19
Travailleurs communautaires

Associations de parents d’élèves, chefs 30 Bénévoles Accompagnement et Sensibilisation


coutumiers etc
Travailleurs associés à l’exploitation des
acquisitions

Personnel travaillant dans les 2200 Employés du MENFOP (CRIPEN, Facilitateurs, Elaboration des curricula du préscolaire ;
établissements bénéficiaires des CFEEF, enseignants etc) Rédaction des manuels scolaires et pédagogiques ;
acquisitions, réhabilitation et Couverture médiatique des activités du ministère ; formation
construction financées par les projets des enseignants et enseignement des curricula
Ecoles privées 29 Contractuels, enseignants, Bénéficiaires des produits du projet (curriculas, manuels,
responsables formation)

20
IV - EVALUATION DES PRINCIPAUX RISQUES
POTENTIELS LIES A L’EMPLOI ET AUX CONDITIONS
DE TRAVAIL

1 . Santé et Sécurité au Travail (SST)


Les principaux risques relatifs à la Santé et à la Sécurité au Travail (SST) du projet sont les
suivants :

• Risques SST génériques (risques physiques, risques d’électrocution et d’explosion,


incendies, emploi de substances chimiques, risques associés à la circulation routière, de
matières toxiques, utilisation d’équipements lourds, exposition au bruit et à la poussière,
chute d’objets).
• Risques de contamination du personnel exposé à la COVID-19 : ce risque a été
identifié comme un risque transversal. Ce risque est particulièrement élevé pour le
personnel à haut risque de complication de la COVID-19 (personnel avec maladies
chroniques, personnel de plus de 60 ans, femmes enceintes).

A l’échelle internationale, sont considérés comme personnes vulnérables ou à risque 9 de


développer une forme sévère de la COVID19 en cas d’exposition:

- Les personnes âgées de 65 ans et plus ;

- Les patients aux antécédents cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée, accident


vasculaire cérébral ou coronaropathie, chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque

- Les diabétiques insulinodépendants non équilibrés ou présentant des complications


secondaires à leur pathologie ;

- Les personnes présentant une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser


lors d’une infection virale ;

- Les patients présentant une insuffisance rénale chronique dialysée et les malades atteints de
cancer sous traitement ;

- Les personnes avec un indice de masse corporelle supérieur à 30 /m210.

Des mesures de précaution sont également encouragées pour les femmes enceintes qui, du fait
des bouleversements que subissent leur corps et leur système immunitaire, peuvent être
gravement touchées par certaines infections respiratoires11.

9
https://www.who.int/westernpacific/emergencies/COVID-19/information/high-risk-groups
10
https://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=807
https://www.who.int/westernpacific/emergencies/covid-19/information/high-risk-groups
11
https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-covid-19-pregnancy-and-childbirth

21
Ces risques sont applicables à tous types de travailleurs du projet.

2 . Risques associés aux conditions de travail et d’emploi


Les risques liés aux conditions de travail et à l’emploi sont :

• Risques de non-respect des conditions de travail et des droits des travailleurs :


Risques de non-respect des droits des travailleurs (documentation et information
claires en matière de droit de temps de travail, salaire, heures supplémentaires etc…)
en particulier pour les ouvriers des chantiers de construction / rénovation;
• Risques de travail des enfants et de travail forcé : Ce risque s’applique
particulièrement aux travailleurs de chantiers qui peuvent recruter des mineurs ou
des migrants sur les chantiers. Le risque s’applique également aux travailleurs
communautaires qui pourraient être des mineurs de moins de 18 ans.
• Risque d’exploitation et d’abus sexuels : Ce risque s’applique à tous les travailleurs
du projet.
• Risque de discrimination et égalité des chances : Ce risque s’applique aux
différents processus de recrutement, d’accès aux formations, promotions….
• Risque de non-respect du droit d’organisation des travailleurs. Ce risque est
transversal bien que ce droit soit garanti par la législation nationale.

V - APERÇU DU CADRE LEGISLATIF RELATIF A


L’EMPLOI ET AUX CONDITIONS DE TRAVAIL.

1 . Conventions Internationales
La République de Djibouti a ratifié 67 Conventions et 1 Protocole de l’Organisation
Internationale du Travail dont la:

- Convention (n° 105) sur l'abolition du travail forcé;


- Convention (n° 87) sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical ;
- Convention (n° 98) sur le droit d'organisation et de négociation collective ;
- Convention sur l’Age Minimum (n°138) (1973) ;
- Convention sur les Pires Formes de Travail des Enfants (n°182);
- Convention Concernant la Discrimination (emploi et profession) (n°111);
- Convention (n° 18) sur les maladies professionnelles ;
- Convention Internationale sur l'Elimination de Toutes les Formes de Discrimination
Raciale (1969) ;
- Pacte International Relatif aux Droits économiques, Sociaux et Culturels (PIDESC)
(1976) ;
- Convention sur l'Elimination de Toutes les Formes de Discrimination à l'Egard des
Femmes (1981) ;
- Convention Internationale des Droits de l'Enfant (1990) ;

22
- Convention Internationale sur la Protection des Droits des Travailleurs Migrants et des
Membres de leur Famille (2003).

2 . Législation nationale
La législation nationale applicable aux fonctionnaires - c'est-à-dire des agents de l’Etat recrutés
pour une durée indéterminée - s’articule principalement autour des textes suivants :

- Loi n°48/AN/83 du 26 juin 1983 portant statut général des fonctionnaires ;


- Décret n°89-062/PRE relatif aux Statuts Particuliers des fonctionnaires.

Les droits et devoirs des agents contractuels relèvent quant à eux de la « Convention
Collective applicable aux agents contractuels de l’Administration publique et aux
Etablissements Publics de la République de Djibouti » du 26/12/2011.

Le corpus législatif relatif aux droits des fonctionnaires et aux agents conventionnés de l’Etat
ne prévoit pas de mesures de prévention des risques relatifs à la santé et sécurité au travail.

Le Code du Travail (Loi n°133/AN/05/5ème L portant Code du Travail) applicable aux


relations professionnelles entre travailleurs et employeurs 12 . Sont exclues du champ
d'application du présent Code les personnes nommées dans un emploi permanent d'un cadre de
l’administration publique et qui relèvent, à ce titre, du Statut Général de la Fonction Publique
ainsi que ceux relatifs aux militaires, aux gendarmes, à la police et à la protection civile. Des
conventions collectives peuvent par ailleurs être conclues à condition d’être plus favorables que
les lois et règlements publics (article 254 du Code du Travail). Les principales dispositions du
Code du Travail relatives à la NES n°2 sont reproduites à l’Annexe 1.

Le Code a des mesures visant l’âge minimum (16 ans), interdisant le travail forcé, promouvant
la non-discrimination et égalité des chances et la santé et Sécurité au Travail, soulignant les
mesures pour la protection Sociale, accident du travail et maladie professionnelle, les salaires
et retenues, le droit de Travail des Etrangers, ainsi que la durée du travail, Repos, Congés payés.

Le tableau suivant reprend les principales dispositions de la législation nationale et les


comparent aux exigences de la NES n°2.

12
https://www.presidence.dj/texte.php?ID=133&ID2=2006-01-28&ID3=Loi&ID4=3&ID5=2006-02-28&ID6=sp

23
Tableau 2: Comparaisons des normes

Objet Exigences NES 2 (BM) Législations nationales Gap/manquement Mesure appliquée

Conditions de travail et Procédures écrites Le Code du Travail fixe aussi les règles relatives Pas de manquement observé Code du Travail
gestion de la relation aux conditions de travail notamment la
employeur -travailleur protection de la santé et la sécurité des
travailleurs, à assurer un service médical, à
garantir un salaire minimum et à réglementer les
conditions de travail

Conditions de travail Les travailleurs du projet Le Code du Travail attribue des congés payés, Pas de manquement observé Code du Travail
(horaire, heures auront droit à des périodes congés maladie et horaire et conditions de
suffisantes de repos licenciement
supplémentaires, congés
hebdomadaire, de congé
paye et médical) annuel et de congé maladie,
de congé maternité et de
congé pour raison familiale,
en vertu du droit national et
des procédures de gestion de
la main d’oeuvre

Non-discrimination et Les travailleurs du projet L'Article 3 du Code interdit la discrimination Pas de manquement observé Code du Travail
égalité des chances seront employés selon le raciale, ethnique, religieuse etc. et garantie que
principe de l’égalité des tous les citoyens ont des droits égaux au travail. Recrutement par
chances et du traitement concours ou appels
équitable et il n’y aura d’offres publics.
aucune discrimination

24
Violences basées sur le Loi N° 66/AN/719/8ème L portant protection, Il n’existe pas de mesures Elaboration et mise en
genre prévention et prise en charge des femmes et d’application de la Loi N° œuvre d’un protocole
enfants victimes de violence 66/AN/719/8ème L portant relatif à la prévention et
protection, prévention et prise à la protection contre
en charge des femmes et les violences
enfants victimes de violence à (MENFOP) (cf annexe
ce jour (politiques de 2), code de conduite et
formations spécifiques, aide formations pour les
juridique, suivi sanitaire et travailleurs
psychologique, centres contractuels.
d’accueil…)

Travail forcé Le projet n’aura pas recours L’Article 2 interdit le travail forcé ou Pas de manquement observé Code du Travail
au travail forcé, que l’on peut obligatoire.
définir comme tout travail ou
service exigé

Travail des enfants Age minimum de 14 ans ou Loi n°133/AN/05/5ème du 26 janvier 2006 Bien que la législation Interdiction du travail
plus si exige par la législation portant Code du Travail stipule que l’âge djiboutienne ait des mesures des mineurs pour les
nationale minimum d’accès au marché du travail est fixé à pour le travail de nuit, il n’y a activités considérées
16 ans révolus. aucune interdiction de travail comme dangereuses (cf
des mineurs pour le travail annexe 3)
Ratification des Conventions fondamentales dangereux
Interdiction du travail des
OIT
enfants de moins de 18 ans –
pour travail dangereux,
interdiction de travail

Mécanisme de gestion de Mécanisme doit être Article 159 du Code du Travail contient des La loi ne mentionne pas des Mise en place d’un
plaintes disponible pour tous les types dispositions qui permettent aux travailleurs de mesures contre les rétributions mécanisme de gestion
résoudre des différends en cas de désaccord avec des employeurs des plaintes pour les
de contrat
l’employeur. Tout litige entre travailleur et travailleurs du projet.
employés pourra être soumis à l’arbitrage de
l’Inspection du Travail

25
Santé et Sécurité au Existence de procédures La Loi n°133/AN/05/5ème L du 28 janvier 2006 Les mesures du Code du Le PGP proposera des
Travail détaillées pour le projet donne des indications en matière de santé et de Travail restent génériques (cf mesures SST
sécurité de travail. Elle fixe les règles relatives a annexe 1) spécifiques au projet
Exigences de protection de la protection de la santé et la sécurité des (voir section suivante)
travailleurs,
travailleurs à assurer un service médical, garantir,
un salaire minium à règlementer les conditions de
Suivi de procédures de
travail. La mise en œuvre de la
sécurité au travail législation demeure un
L’Article 122 stipule que tout employeur est tenu problème
d’organiser une information pratique et
appropriée en matière d’hygiène et de sécurité au
bénéfice des salariés
Aucune mesure SST dans le
Article 135 du Code de l’employeur est tenu de corpus législatif relatif aux
déclarer simultanément à l’Inspection du Travail droits et devoirs des
fonctionnaires et des agents
et à l’Organisme de Protection Sociale en cas
conventionnés de l’Etat
d’accident

Risque de contamination à Protocoles et mesures nationales pour la Les protocoles sanitaires du Elaboration de de
la covid-19 gestion de la COVID MENFOP pour la rentrée dispositions spécifiques
2020-2021 ne prévoient pas de pour les personnels à
➢ Le Décret N° 2020-066/PRE a institué dispositions spécifiques pour risques de complication
le 26/03/2020 le cadre institutionnel de les personnels à risques de pour la covid-19 (avec
gestion de crise liée à la pandémie de complication pour la covid-19 des facteurs de co-
(avec des facteurs de co- morbidité) et
COVID-19
morbidité). application des
protocoles du
➢ Le Décret N° 2020-080/PR/PM portant MENFOP en cas de
Non application des
levée partielle des mesures protocoles au vu du contexte reprise de l’épidémie.
exceptionnelles de prévention contre la sanitaire (peu de cas).

26
propagation du COVID-19 (cf annexe
4)

➢ La Directive Nationale de Prise en


Charge COVID 19 ;

➢ Le « Plan Opérationnel pour la


préparation et la Riposte au nouveau
coronavirus (2019-nCov) à Djibouti
(version de février 2020) ;

➢ Le « Plan d’Actions pour la Prévention


et la Réponse à la Maladie à COVID-19
» (version du 18 mars 2020

➢ Les « Procédures de prévention et de


contrôle de l’infection COVID19 »
(Mars 2020).

• Protocoles du MENFOP pour la rentrée


scolaire 2020-2021 (cf annexe 8)

➢ Protocole sanitaire pour les collèges


et lycées de la capitale – rentrée
scolaire 2020-2021

➢ Protocole sanitaire pour les régions


- rentrée scolaire 2020-2021

Droit d’association Respect du droit des Article 212 : Les salariés ou les employeurs, sans Pas de manquement observé Code du Travail
travailleurs à se constituer en distinction d’aucune sorte, ont droit de constituer
association, à adhérer à une librement des syndicats de leur choix dans des
organisation de leur choix et secteurs d’activité et des secteurs géographiques
à négocier collectivement qu’ils déterminent.

27
sans ingérence

Article 4 du Code l’interdiction à tout employeur


d’user de moyens de pression à l'encontre d’un
travailleur ou à l’encontre ou en faveur d'une
organisation syndicale de salariés, quelque soit,
ou d’un de ses membres.

28
VI - MESURES D’ATTENUATION DU PGP
En grande partie, le projet va suivre les mesures d’atténuation existantes dans les lois,
protocoles, directives et plans nationaux.

Par ailleurs, et tel que mentionné précédemment, les catégories de travailleurs


« fonctionnaires » et « autres travailleurs indirectement associés au projet », resteront soumis
aux termes et conditions de leur contrat de travail existant. Cependant, pour ce qui est des
risques relatifs à la santé et sécurité au travail, les mesures de ce PGP s’appliqueront à toutes
les catégories de travailleurs (fonctionnaires compris).

En effet et avec l’objectif de se conformer aux standards internationaux ainsi qu’au Cadre de
Gestion Environnementale et Sociale de la Banque Mondiale, le PGP propose également des
mesures d’atténuation complémentaires. L’analyse des manquements, mesures
d’atténuation existantes et mesures d’atténuation complémentaires proposées sont
présentées dans le tableau ci-dessous. Pour résumer, ces mesures complémentaires sont les
suivantes
• Introduction de clauses environnementales et Sociales dans les procédures de gestion
du personnel des entreprises qui incluent un Code de Conduite pour les travailleurs
interdisant le harcèlement sexuel (Annexe 5),
• Interdiction de recruter des travailleurs de moins de 18 ans pour les travaux dangereux
(annexe 3),
• Dissémination et mise en œuvre du mécanisme de gestion des plaintes
• Formations et sensibilisations sur les protocoles et directives nationaux et mesures
complémentaires,
• Mise en œuvre du protocole relatif à la prévention et à la protection des violences en
milieu scolaire (annexe 2),
• Consignes pour personnel de santé à haut risque de complications pour la covid-19

29
Tableau 3 : Principaux risques identifiés selon la catégorie de travailleurs

TYPES DE TYPES DE RISQUES DIRECTIVES, PLANS ET MANQUEMENTS ET


TRAVAILLEURS APPLICABLES PROTOCOLES EXISTANTS MESURES COMPLEMENTAIRES
PERMETTANT DE GERER
LES RISQUES IDENTIFIES
RISQUES SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL
Travailleurs Fonctionnaires et Risque SST génériques Application du Décret N° 2020-
directs consultants du SGP et (risques physiques, 080/PR/PM portant levée partielle Actions de sensibilisation aux consignes du Décret
du MENFOP risques d’électrocution et des mesures exceptionnelles de Présidentiel et des Protocoles du MENFOP
d’explosion, incendies, prévention contre la propagation
inondations, séismes etc) du COVID-19. Ce décret Application du Décret N° 2020-080/PR/PM et des
et risques de comprend la mise à disposition de protocoles du MENFOP en cas de reprise de l’épidémie (cf
contamination COVID en annexe 4).
stations de lavage de mains, le
milieu du travail
port du masque obligation,
Consignes pour personnel de santé à haut risque de
désinfection des espaces communs
complications pour la covid-19
et séparation d’entrées et sorties.
Finalisation de la stratégie de réduction des risques de
Application des Protocoles du
catastrophes dans les écoles, vulgarisation de cette
MENFOP :
stratégie et déclinaison en plans de contingence pour
- Protocole sanitaire pour les
chaque école
collèges et lycées de la capitale –
rentrée scolaire 2020-2021
- Protocole sanitaire pour les
régions - rentrée scolaire 2020-
2021

Stratégie de réduction des risques


de catastrophes dans les écoles et
renforcement des capacités sur la
gestion de l’Education dans les
contextes humanitaires en cours
de finalisation

30
Travailleurs Personnel de/s Risques de contamination Application du Décret N° 2020- • L’Entrepreneur devra mettre en place les mesures de
Contractuels l’entreprise/s recrutée/s COVID 080/PR/PM portant levée partielle prévention précisées à l’Article 7 du Décret N° 2020-
pour les travaux Risques génériques SST des mesures exceptionnelles de 080/PR/PM.
prévention contre la propagation • Les procédures de gestion des travailleurs pour les
du COVID-19. Ce décret Entreprises et le Plan de Gestion Environnemental et
comprend à l’Article 7 l’exigence Social (comprenant les clauses SST – cf annexes 5 et
de mettre à disposition des 7) seront incluses dans le contrat.
stations de lavage de mains, • Actions de formation et de sensibilisation relatives aux
risques SST
distribuer et faire porter les
masques et les gants à ses
travailleurs, désinfecter
régulièrement les lieux et outils de
travail.

Application des procédures de


gestion des travailleurs pour les
Entreprises (cf annexe 5)

Application des Plans de Gestion


Environnementaux et Sociaux (cf
annexe 7)
Travailleurs Relais communautaires Risques de contamination • Application du Décret N° • Les EPIs (masques) seront fournis pour se conformer
communautaires COVID 2020-080/PR/PM portant aux exigences du Décret seront fournis par le projet
levée partielle des mesures • Des actions de sensibilisation aux consignes du Décret
exceptionnelles de prévention seront effectuées
contre la propagation du • Le SGP mettra en œuvre un protocole pour isoler les
COVID-19. Ce décret travailleurs communautaires et effectuer des dépistages
comprend la mise à en cas de cas suspects.
disposition de station de
lavage de mains, le port du
masque obligation,
désinfection des espaces
communs et séparation
d’entrées et sorties (Annexe
7).
• Les tests de dépistage, mesures
d’isolation des cas suspects et

31
la prise en charge du
traitement sont couverts par
l’Assurance Maladie
Universelle.

Personnel des Personnel des Risques de contamination • Pour les fournisseurs • Les contrats avec les fournisseurs nationaux devront
fournisseurs fournisseurs principaux COVID nationaux, une référence au inclure une référence au Décret N° 2020-080/PR/PM et
principaux du Décret N° 2020- mesures de prévention (Mise en place de stations de
Risque SST génériques 080/PR/PM et mesures de lavage de main, port du masque obligatoire) et
(risques physiques, prévention de propagation du proposer des procédures en place en cas de cas
risques d’électrocution et suspects
virus de la COVID sera
d’explosion, incendies, • Les procédures de gestion des travailleurs pour les
incluse dans les contrats
emploi de substances Entreprises (comprenant les clauses SST – cf annexe
chimiques, risques 5) seront incluses dans le contrat.
associés à la circulation • Le contrat stipulera que les travaux dangereux (cf
routière, de matières annexe 3) seront interdits pour les mineurs de moins de
toxiques, utilisation 18 ans.
d’équipements lourds,
exposition au bruit et à la
poussière, chute d’objets)

Travailleurs Personnel travaillant Risques génériques SST Application du Décret N° 2020- • Actions de sensibilisation aux consignes du Décret
indirectement dans les établissements 080/PR/PM portant levée partielle Présidentiel et des Protocoles du MENFOP
associés : bénéficiaires du projet. Risque de contamination des mesures exceptionnelles de
Personnel des à la COVID prévention contre la propagation • Application du Décret N° 2020-080/PR/PM et des
établissements du COVID-19. Ce décret protocoles du MENFOP en cas de reprise de
bénéficiaires comprend la mise à disposition de l’épidémie.
stations de lavage de mains, le
port du masque obligation, • Consignes pour personnel de santé à haut risque de
complications pour la covid-19
désinfection des espaces communs
et séparation d’entrées et sorties
• Finalisation de la stratégie de réduction des risques de
(cf annexe 4).
catastrophes dans les écoles, vulgarisation de cette
stratégie et déclinaison en plans de contingence pour
Application des Protocoles du chaque école
MENFOP(cf annexe 8) :

32
- Protocole sanitaire pour les
collèges et lycées de la capitale –
rentrée scolaire 2020-2021
- Protocole sanitaire pour les
régions - rentrée scolaire 2020-
2021

Stratégie de réduction des risques


de catastrophes dans les écoles et
renforcement des capacités sur la
gestion de l’Education dans les
contextes humanitaires en cours
de finalisation

CONDITIONS DE TRAVAIL ET PROTECTION DE LA MAIN D’ŒUVRE


Travailleurs Fonctionnaires du SGP Exigence y relatives de la Législation relative au droit des • Aucun
directs NES 2 ne s’appliquent fonctionnaires
pas13
Travailleurs Consultants • Conditions de • Code du Travail • Application de l’Annexe 6 – conditions générales
directs travail/interdiction du • Conventions collectives applicables
droit associatif • Contrats de travail
• Harcèlement sexuel • Protocole relatif à la prévention et à la protection des
• Violence basée sur le violences (cf annexe 2)
genre • Dissémination et mise en œuvre du mécanisme de
gestion des plaintes
Travailleurs Personnel de/s • Risque travaux • Code du Travail • Vérification de l’âge des travailleurs
Contractuels l’entreprise/s recrutée/s dangereux des moins • Conventions collectives • Vérification de la carte d’identité des travailleurs (pour
pour les travaux de 18 ans éviter travail forcé)
• Risque travail forcé • Application des annexes 5 et 7 dans documents d’appel
• Risque de d’offre et de contrat (clauses E&S / PGES)
harcèlements sexuel • Suivi de la conformité du contrat
au travail • Actions de sensibilisation

13
L’âge minimum dans la fonction publique est de facto 18 ans étant donné le niveau d’étude.

33
Travailleurs Relais communautaires • Risque de travaux • Vérification de l’âge du personnel et des types de
communautaires dangereux des moins tâches effectuées
de 18 ans • Code de Conduite
• Harcèlement sexuel • Actions de sensibilisation
• Violence basée sur le
genre
Fournisseurs Personnel de l’ONEAD • Risque de travaux • Aucun • Interdiction d’employer des enfants de moins de 18 ans
/ de la DHR / de l’EDD dangereux pour les pour des travaux dangereux stipulée dans le contrat
/ de Djibouti Telecom moins de 18 ans
Travailleurs Personnel du MENFOP • Interdiction du droit • Législation relative à la • Dissémination et mise en œuvre du mécanisme de
indirectement et des écoles privées de l’association fonction publique (personnel gestion des plaintes
associés : (bénéficiaires indirects) • Harcèlement sexuel relevant d’établissements • Protocole relatif à la prévention et à la protection des
Personnel des • Violence basée sur le publics) violences (cf annexe 2)
établissements genre • Code du Travail (personnel • Actions de sensibilisation
bénéficiaires relevant d’établissements
privés)
• Conventions collectives

34
VII - GESTION DES DIFFERENTES CATEGORIES DE
TRAVAILLEURS
Les procédures suivantes s’appliqueront de cette façon aux différentes catégories de
travailleurs :

Travailleurs directs : Les travailleurs directs fonctionnaires et contractuels font l’objet d’un
contrat soumis à la législation nationale de la fonction publique. Seules s’appliqueront les
mesures relatives à la santé et sécurité au travail.

Les consultants sont soumis à un contrat de droit privé. Tous types de risques s’appliquent.

Les travailleurs contractuels : Le personnel des entreprises recrutées pour les travaux de
réhabilitation et de construction devra se conformer à la législation nationale dont le Code du
Travail et le Décret N° 2020-080/PR/PM et particulièrement à son Article 714, ainsi qu’aux
exigences environnementales et sociales précisées dans l’Annexe 5, qui sera jointe aux
documents de passation de marché. Ces exigences incluent des mesures pour minimiser la
propagation et l’impact de la COVID-19, y compris la mise à disposition d’EPI, de station de
lavage et d’un protocole de détection, d’isolation et de référence pour les travailleurs suspectés
ou confirmés d’être atteints de la COVID-19. Les annexes 5 et 7 prévoient également des
mesures pour minimiser les impacts génériques associés aux petits travaux et la mise en place
d’un mécanisme de gestion des plaintes, le harcèlement sexuel et l’abus et l’exploitation
sexuelle, l’âge minimum et l’interdiction du travail forcé et l’exigence d’avoir un responsable
santé, sécurité et environnement dans l’équipe de l’entreprise. Le SGP demandera aux
entreprises de soumettre le Plan de Gestion Environnemental et Social pour chaque site (cf
annexe 7 pour un modèle), le protocole de prévention, de détection et de réponse aux cas
suspectés et confirmés de COVID 19, le nom du responsable Santé, Sécurité et Environnement,
et la liste de leur personnel et les copies de leurs cartes d’identité pour vérifier l’âge minimum
et la légalité d’emploi.

Les travailleurs communautaires : le MENFOP travaille en étroite collaboration depuis des


longues années avec des relais communautaires (autorités locales, okals, parents d’élèves...)
pour les activités de sensibilisation. Les relais communautaires sont recrutés sur une base de
volontariat. Le SGP appliquera les exigences relatives au santé et sécurité du Décret N° 2020-
080/PR/PM y compris la mise à disposition de masques et de gants pour les travailleurs
communautaires, ainsi que des gels désinfectants. Le SGP sensibilisera les travailleurs
communautaires aux symptômes et situations à risque d’exposition au virus de la COVID-19 et

14
Article 7 : Entreprises de construction : La reprise de l'activité des chantiers publics et privés est autorisée à compter du 10 mai
2020 à sous réserve du respect des conditions fixées à l'alinéa 2 de la présente disposition.
Sous peine des sanctions fixées au titre 3 du présent décret, les chefs de chantier, les maitres d'œuvre et/ou les maitres d'ouvrage
doivent veiller à :
- Installer un dispositif de lavage des mains à l'entrée du chantier;
- Fournir et faire porter à leurs employés le matériel de protection nécessaire (gants, masques) ;
- Procéder à la désinfection régulière des outils et des locaux.
Le Laboratoire Central du Bâtiment et des Constructions doit constituer une équipe chargée de contrôler le respect des mesures
conditionnant la reprise de l'activité sur les chantiers publics et privés.

35
la conduite à tenir en cas de suspections d’exposition ou de symptôme. Le SGP facilitera à tous
les travailleurs communautaires l’accès aux tests de dépistage de la COVID-19 et l’accès à
l’isolement et aux soins en cas de confirmation de la maladie.

Par ailleurs, les volontaires signeront un Code de Conduite proscrivant le harcèlement sexuel
et les pratiques d’abus et d’exploitation sexuelle en milieu de travail.

Les fournisseurs : Le projet appliquera des exigences spécifiques sur le travail des enfants /
travail forcé et les questions de sécurité au travail dans tous les bons de commande et contrats
avec les fournisseurs principaux. Si le travail des enfants / travail forcé et / ou de graves
incidents de sécurité sont identifiés en relation avec les travailleurs des fournisseurs principaux,
le projet exigera de ces fournisseurs qu'il entreprenne des mesures correctrices pour y remédier.
Ces mesures correctrices feront l'objet d'un suivi périodique afin de vérifier leur efficacité.
Lorsque celles-ci s'avèrent inefficaces, le projet changera de fournisseur principal.

Les travailleurs associés (personnels des établissements bénéficiaires) :

Les procédures applicables au personnel des établissements bénéficiaires intègreront les aspects
suivants :

• Respect des mesures de Santé et Sécurité au Travail (SST) :


• Plans de contingence pour chaque école
• Application du Décret N° 2020-080/PR/PM et des protocoles du MENFOP en cas de
reprise de l’épidémie (cf annexe 4).
• Consignes pour personnel de santé à haut risque de complications pour la covid-19
• Actions de sensibilisation aux consignes du Décret Présidentiel et des Protocoles du
MENFOP (cf annexe 4 et annexe 8),
• Application du protocole relatif à la prévention et à la protection des violences (cf
annexe 2).

36
VIII - ROLES ET RESPONSABILITES
Le tableau suivant résume les rôles, responsabilités et contacts des personnes en charge de la
mise en œuvre de PGP.

Tableau 4 : Rôles et responsabilité dans la mise en œuvre du PGP.

Responsabilités Fonctions / titres Noms et coordonnées du


Responsable / Point Focal
Recrutement et gestion
Abdirahman Mahamoud /
(management) des employés du Chef des Projets
21.35.14.20
projet
Point focal Environnemental et
PF environnement &Social Ibrahim Abdillahi/ 77669662
Social (E&S)
Recrutement des entreprises et
Abdirahman Mahamoud /
sous-traitants/inclusion des clauses Chef des Projets
21.35.14.20
E&S
Mise en place des clauses E&S, Selon le site
protocoles COVID-19, mesures Ex : Entreprise HORMOD
SST, Code de Conduite sur BOURAH ; tel : 77 17 36 19
l’exploitation et les abus sexuels et Chef des entreprises ? ………
système de gestion des plaintes
dans les entreprises
Supervision de la mise en œuvre du
PGP chez les entreprises PF environnement &Social Ibrahim Abdillahi/ 77669662
Mise en place des mesures SST Selon le site
dans les établissements Ex : Entreprise HORMOD
bénéficiaires du projet Chef des entreprises ? BOURAH ; tel : 77 17 36 19

Formations du personnel du projet


et des établissements bénéficiaires
aux mesures E&S incluant les Banque Mondiale/ Consultant Dr Bouh Houssein
protocoles SST, la lutte contre sauvegarde E&S Tel : 77 86 73 78
l’exploitation et les abus sexuels,
les protocoles COVID-19
Mécanisme de Gestion des Plaintes Abdirahman Mahamoud /
Chef des Projets
pour les employés du projet. 21.35.14.20

37
IX - MECANISME DE GESTION DES PLAINTES
La mise en place d'un système de gestion des plaintes et griefs constitue un élément central de
la gouvernance des projets. Il s'agit d'une exigence contenue dans la Normes Environnementale
et Sociale 10 de la Banque Mondiale. La procédure du mécanisme de règlement des plaintes
vise à établir la confiance et un rapport positif entre le Projet et les parties prenantes.

1 . Mécanisme de Gestion des plaintes des travailleurs


contractuels
En ce qui concerne les travailleurs contractuels, L’Entreprise mettra en place un mécanisme de
gestion des plaintes pour les travailleurs. Cette exigence sera intégrée au dossier de passation
de marche, dont les clauses environnementales et sociales sont présentées à l’Annexe 5.

Un formulaire de plainte est accessible au niveau du Service de Gestion des Projets (SGP) dans
chaque chantier et au niveau des différents établissements bénéficiaires à Djibouti-ville et dans
les régions. Le chef de service régional du MENFOP sera chargé de transférer les plaintes au
point focal Environnemental et Social (PFES) du SGP (Mr Ibrahim ; tel : 21.35.14.20) qui sera
chargé de centraliser les formulaires des plaintes externes afin de donner un identifiant chaque
plainte reçue et de l’archiver pour le soumettre à la hiérarchie avec d’éventuelles correctives.

2 . Mécanisme de Gestion des plaintes pour les autres types


de travailleurs.

Pour tous les travailleurs à l’exception des travailleurs contractuels, le Mécanisme de Gestion
des Plaintes (MGP) sera le suivant :

a) Canaux de soumission de plaintes :

Le système de gestion des plaintes du projet PRODA et des projets parents inclut les différents
systèmes suivants :

i La présence de mécanismes des plaintes au niveau de la vingtaine d’établissements


bénéficiaires du projet (BP 2102 Djibouti) ;
ii Le mécanisme propre au Ministère de l’éducation par courrier électronique (Emails :
[email protected]) et
iii Un numéro de téléphone avec les coordonnées du secrétariat du SGP (21.35.14.20) est
mis en disponibilité aux jours ouvrés (du dimanche au jeudi) de 8h00 à 17h00 pour
répondre aux différentes plaintes (moyen accessible aussi aux personnes analphabètes
et utilisateurs de téléphones portables simples et non intelligents)
iv Un mécanisme de gestion de plaintes spécifique pour les travailleurs contractuels sera
prévu par les entreprises et sous-traitants du projet. Cette exigence sera intégrée au
dossier de passation de marché.

38
v Les plaintes associées aux violences en milieux scolaires pourront être référées au point
focal Genre du MENFOP. Ces plaintes étant sensibles, elles devront pouvoir être
recueillies de façon anonyme et il ne sera pas demandé à la victime de répéter son
témoignage à de nombreuses reprises. Le PF Genre du MENFOP formera également les
inspecteurs régionaux et les membres des comités instaurés dans le cadre du protocole
relatif à la prévention et à la protection contre les violences en milieux scolaires au
recueil de ces témoignages.

Un formulaire de plainte est accessible au niveau du Service de Gestion des Projets (SGP)
dans chaque chantier et au niveau des différents établissements bénéficiaires à Djibouti-ville
et dans les régions. Le chef de service régional du MENFOP sera chargé de transférer les
plaintes au point focal Environnemental et Social (PFES) du SGP (Mr Ibrahim ; tel :
21.35.14.20) qui sera chargé de centraliser les formulaires des plaintes externes afin de donner
un identifiant chaque plainte reçue et de l’archiver pour le soumettre à la hiérarchie avec
d’éventuelles correctives.

b) Enregistrement et documentation de la plainte :

Chaque plainte sera documentée avec les informations suivantes :

• Nom du plaignant (si le plaignant veut rester anonyme cela reste une option) ;
• Coordonnées du plaignant ;
• Canal et localité de dépôt de la plainte ;
• Date de soumission de la plainte et
• Date de l’enregistrement ;
• Nature de la plainte ;
• Décision de résolution ;
• Action pour remédier à la plainte.

c) Enquête et Consultation :

Après transmission de la plainte au(x) responsable(s), une enquête sera lancée. Le responsable
du PFES devra se charger des activités suivantes :

• Obtenir le plus possible d'informations auprès de la personne qui a reçu la plainte


• Rencontrer le plaignant
• Déterminer si la plainte est légitime
• Clôturer la plainte si celle-ci n'est pas justifiée où proposer une solution qui conduira
à une autre visite
• Classifier la plainte en fonction de son ampleur

d) Communication de la réponse et clôture :

Une fois l'enquête menée à bien et qu'un accord interne a été conclu entre le plaignant et le
Ministère de l’Education, une réponse doit être fournie par une lettre officielle du Ministère de
l’Education dans un délai maximum de 3 mois. Elle devra être signée par le plaignant, en
reconnaissance du traitement de sa plainte.

Suivi : Un comité de médiation / médiateur/ autre tiers entreprendra un suivi en temps opportun
avec le plaignant pour s'assurer que la plainte consignée a été traitée de manière appropriée et

39
que le plaignant juge la résolution satisfaisante.

Retour : Si une réponse est jugée insatisfaisante, d'autres enquêtes seront menées par le
Ministère de l’Education. Si aucune résolution ne peut être trouvée, le SGP doit informer le
plaignant du droit d'intenter une action en justice.

Le Ministère de l’Education établira des rapports sur les plaintes enregistrées et les soumettra
à la Banque Mondiale tous les semestres dans le cadre de la soumission du rapport de mise en
œuvre du CGES.

40
ANNEXES

41
1 . Annexe 1: Législation Nationale Applicable
Si dessous est la description des provisions dans le Code du Travail qui s’applique à tous les
travailleurs relevant du secteur privé,

Travail forcé

Article 2 : Le travail forcé ou obligatoire est interdit de façon absolue. Le terme "travail forcé
ou obligatoire" désigne tout travail ou service exigé d'un individu sous la contrainte physique
et/ou morale et pour lequel l’individu ne s’est donné de plein droit. Toutefois, le terme "travail
forcé ou obligatoire" ne comprendra pas : a) tout travail ou service exigé en vertu des lois sur
le service militaire obligatoire et affecté à des travaux d'un caractère purement militaire ; b) tout
travail ou service d’intérêt général tel que défini par les lois sur les obligations civiques ; c) tout
travail ou service exigé d'un individu comme conséquence d'une condamnation prononcée par
une décision judiciaire, à la condition que ce travail ou service soit exécuté sous la surveillance
et le contrôle des autorités publiques et que ledit individu ne soit pas concédé ou mis à la
disposition de particuliers, compagnies ou personnes morales privées ; d) tout travail ou service
exigé dans les cas de force majeure, c'est-à-dire dans les cas de guerre, de sinistres ou menaces
de sinistres tels qu'incendies, inondations, famines, tremblements de terre, épidémies et
épizooties violentes, invasions d'animaux, d'insectes ou de parasites végétaux nuisibles, et en
général toutes circonstances mettant en danger ou risquant de mettre en danger la vie ou les
conditions normales d'existence de l'ensemble ou d'une partie de la population ; e) les menus
travaux de village, c'est-à-dire les travaux exécutés dans l'intérêt direct de la collectivité par les
membres de celle-ci, travaux qui, de ce chef, peuvent être considérés comme des obligations
civiques normales incombant aux membres de la collectivité, à condition que la population elle-
même ou ses représentants directs aient le droit de se prononcer sur le bien-fondé de ces travaux.

Non-discrimination et égalité des chances

Article 3 : application du principe de non-discrimination :Sous réserve des dispositions


expresses du présent Code, ou de tout texte de nature législative ou réglementaire protégeant
les femmes, les enfants et les jeunes, ainsi que des dispositions relatives à la condition des
étrangers, aucun employeur ne peut prendre en compte le sexe, l'âge, la race, la couleur, l'origine
sociale, la nationalité ou l'ascendance nationale, l'appartenance ou la non-appartenance à un
syndicat, l'activité syndicale ou les opinions, notamment religieuses et politiques du travailleur
pour arrêter ses décisions en ce qui concerne notamment l'embauche, la conduite et la répartition
du travail, la formation professionnelle, l'avancement, la promotion, la rémunération et autres
conditions de travail, l'octroi d'avantages sociaux, la discipline ou la rupture du contrat de travail.

Article 137 : A travail de valeur égale, le salaire est égal pour tous les travailleurs quels que
soient leur origine, leur sexe, leur âge, leur statut et leur confession, dans les conditions prévues
au présent Code.

Article 114 : interdiction de licenciement en cas de grossesse. En dehors du cas de faute lourde
non liée à la grossesse et du cas d’impossibilité dans lequel il se trouve de maintenir le contrat,
aucun employeur ne peut licencier une femme en état de grossesse apparente ou médicalement
constatée.

Article 117 : Les personnes handicapées ne doivent faire l’objet d’aucune discrimination en
matière d’emploi.

42
Droit d’association ou d’organisation des travailleurs

Article 4 :Il est interdit à tout employeur d’user de moyens de pression à l'encontre d’un
travailleur ou à l’encontre ou en faveur d'une organisation syndicale de salariés quelle qu'elle
soit, ou d’un de ses membres.

Article 212 : Les salariés ou les employeurs, sans distinction d’aucune sorte, ont droit de
constituer librement des syndicats de leur choix dans des secteurs d’activité et des secteurs
géographiques qu’ils déterminent. Ils ont le droit d’y adhérer et de se retirer librement, de même
que les anciens travailleurs et les anciens employeurs ayant exercé leur activité pendant un an
au moins.

Âge Minimum

Article 5 : L’âge minimum d’accès au marché du travail est fixé à 16 ans révolus

Article 94 : Le travail de nuit est interdit pour les jeunes travailleurs âgés de moins de 18 ans.
Des dérogations peuvent toutefois être accordées par décrets pris après avis du Conseil National
du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle. Article 95 : Les heures pendant
lesquelles le travail est considéré comme travail de nuit se situent dans la période comprise
entre 22 heures et 05 heures. Toutefois les heures de commencement et de fin de nuit peuvent
varier selon les saisons. Article 96 : Le repos des jeunes travailleurs âgés de moins de 18 ans
doit avoir une durée minimale de douze heures consécutives, comprenant la période de nuit.

Article 109 : Les jeunes travailleurs âgés de 16 à 18 ans ont les mêmes droits que les
travailleurs de leur catégorie professionnelle. Les jeunes travailleurs ne peuvent en aucun cas
subir des abattements de salaires ou déclassements professionnels en raison de leur âge. Article
110 : Le travail des jeunes est formellement interdit dans les secteurs d’activité suivants : a)
emplois domestiques, b) Hôtellerie, bars et débits de boissons, à l’exception des emplois
strictement liés à la seule restauration.

Durée du travail, Repos, Congés payés

Article 84 : -Dans les établissements soumis au présent Code, à l’exception des établissements
agricoles, la durée légale du travail des salariés, quels que soient leur sexe et leur mode de
rémunération, est fixé à quarante-huit heures par semaine. Cette durée peut être dépassée par
application des règles relatives aux équivalences, aux heures supplémentaires, à la récupération
des heures de travail perdues et à la modulation éventuellement prévue par les Conventions
Collectives. Des décrets pris après avis du Conseil National du Travail, de l’Emploi et de la
Formation Professionnelle fixent les modalités de la répartition de la durée du travail sur les
différents jours de la semaine ainsi que l’amplitude maximale journalière du travail.

Article 86 : Gestion des heures supplémentaires. L'employeur peut, par sa seule décision, sous
réserve des procédures d'affichage et de communication à l’Inspecteur du Travail, imposer aux
salariés l'accomplissement d’heures supplémentaires dans une limite qui ne peut excéder cinq
heures par semaine et par salarié. Pour les salariés employés à durée déterminée une partie de
l’année seulement, ce nombre est réduit proportionnellement à leur temps de présence dans
l'entreprise. En cas de remplacement d'un salarié en cours d'année, ce nombre s'entend pour un
même poste. Au-delà 1'accomplissement d'heures supplémentaires est subordonné à
l'autorisation préalable de l’Inspecteur du Travail.

Article 87 : Limitation des heures supplémentaires. Sauf dérogations fixées par arrêté du
43
Ministre chargé du travail pris après avis du Conseil National du Travail, de l’Emploi et de la
Formation Professionnelle et relatifs soit aux travaux urgents dont l'exécution immédiate est
nécessaire pour prévenir les accidents menaçant le personnel, le matériel, les installations, les
bâtiments de l'entreprise, ou en réparer les conséquences, soit aux travaux préparatoires ou
complémentaires, l'accomplissement d'heures supplémentaires ne peut avoir pour effet de
porter la durée effective du travail à plus de soixante heures par semaine, ni plus de douze
heures par jour.

Article 88 : Rémunération des heures supplémentaires. Les heures supplémentaires sont


rémunérées à un taux majoré fixé par voie de convention ou d’accord collectif.

Article 89 : Récupération. Les règles relatives à la récupération sont fixées par arrêté pris sur
proposition du Ministre chargé du travail pris après avis du Conseil National du Travail, de
l’Emploi et de la Formation Professionnelle, ou par les Conventions Collectives. Ces règles
déterminent les cas et les conditions dans lesquels les interruptions collectives de travail
entraînant une réduction de la durée hebdomadaire du travail en deçà de quarante heures
peuvent donner lieu à une augmentation ultérieure de la durée du travail afin de compenser ces
pertes d’activités subies en deçà de quarante heures. Les heures ainsi récupérées ne sont pas
considérées comme des heures supplémentaires. Toutefois, elles ne peuvent justifier un
dépassement des durées maximales fixées à l’article 92 du présent Code.

Article 90 :Modulations. Les règles relatives à la modulation sont fixées par voie de
conventions ou d’accords collectifs. Les conventions collectives ne peuvent pas imposer la
pratique de la modulation dans les entreprises qu’elles régissent mais seulement en offrir la
possibilité aux employeurs. En tout état de cause, les modalités pratiques de la modulation
seront fixées dans les conventions et accords collectifs de travail.

Article 91 :Durée du travail. Les conventions et accords relatifs à la modulation doivent


indiquer le calendrier annuel précis de la durée du travail.

Article 97 : Repos hebdomadaire. Le repos hebdomadaire est obligatoire. Il est au minimum


de vingt-quatre heures consécutives. Il a lieu en principe le vendredi.

Article 99 :Congés payés. Sauf dispositions plus favorables des conventions et accords
collectifs ou du contrat individuel de travail, le travailleur acquiert droit au congé payé, à la
charge de l’employeur, à raison de deux jours et demi ouvrables de congé par mois de service
effectif. On entend par jours ouvrables tous les jours de la semaine à l’exception du jour de
repos hebdomadaire et des éventuels jours fériés. Pour le calcul de la durée du congé acquis, ne
sont pas déduites les absences pour accidents du travail ou maladie professionnelle, ni les
périodes de repos de femmes en couches prévues à l’article 113 du présent Code.

Article 100 : Permissions exceptionnelles. Dans la limite annuelle de onze jours, ne peuvent
être déduites de la durée du congé les permissions exceptionnelles qui auront été accordées au
travailleur à l’occasion d’événements familiaux touchant directement son foyer. Il s’agit : a) 3
jours pour le mariage du travailleur ; b) 1 jour pour le mariage d’un enfant ; c) 3 jours pour le
décès du conjoint, d’un enfant, du père ou de la mère ; d) 1 jour pour le décès du frère ou de la
sœur ; e) 1 jour pour le décès du beau-père ou de la belle-mère ; f) 3 jours pour la naissance
d’un enfant au titre du congé parental. Les permissions ci-dessus n'entraînent aucune réduction
de salaire pour les travailleurs.

Congé de maternité : En ce qui concerne le congé maternité ; la Loi N° 51/AN/19/8ème L

44
portant modification partielle de l'article 113 de la loi n°133/AN/05/5ème du 28 janvier 2006
portant Code du travail a étendu le congé maternité à 26 semaines.

Article 113 : Congé de maternité. Toute femme enceinte a droit à un congé de maternité de
vingt-six semaines qui commence sept semaines avant la date présumée de l'accouchement et
se termine dix-neuf semaines après la date de l'accouchement.

Droit de Travail des Etrangers

Le Code du Travail stipule que :

Article 24 :Nécessité d’un contrat de travail. Tout étranger peut exercer une activité salariée
en vertu d’un contrat de travail à durée déterminée, sous réserve des dispositions ci-après.

Article 25 : Nécessité d’un visa de travail. Le contrat de travail pour étranger est
obligatoirement constaté par écrit. Il fait l’objet d’un visa délivré par le Ministre chargé du
Travail.

Article 26 : Nécessité d’une autorisation de travail. Le visa du contrat du travailleur étranger


entraîne la délivrance d’une autorisation de travail délivrée par le Ministre chargé du Travail.
Nul travailleur étranger ne peut bénéficier d’un visa de séjour "pour travail" s’il n’a pas
préalablement obtenu ladite autorisation de travail.

Salaires et retenues

Article 136 : Définition et calcul du salaire. Au sens du présent Code, le terme "salaire"
désigne, quels qu’en soient la dénomination et le mode de calcul, le traitement de base et tous
autres avantages, payés directement ou indirectement en espèces ou en nature, par l’employeur
au travailleur en raison de l’emploi de ce dernier. Le salaire fixé au contrat de travail résulte
des accords d’entreprise, des conventions collectives ou le cas échéant d’un accord entre les
parties du contrat.

Article 141 : Prélèvements obligatoires. "Les prélèvements obligatoires, les remboursements


et les consignations qui peuvent être prévus par les lois, les conventions ou accords collectifs
qui peuvent faire l'objet de retenues sur salaire".

Protection Sociale, accident du travail et maladie professionnelle

Selon la loi n°24/AN/14/7ème du 5 février 2014 portant mise en place d’un système
d’Assurance Maladie Universelle, les fonctionnaires, les travailleurs salariés relevant du Code
du Travail et les travailleurs indépendants bénéficient de l’Assurance Maladie Obligatoire
(AMO). L’assuré peut faire bénéficier l’AMO à son conjoint, à ses enfants qui ont moins de 18
ans, à ses enfants portant un handicap.

L’AMO donne droit à l’accès à divers soins gratuitement et sans distinction : vaccins,
consultations des enfants de moins de 5 ans, consultation pré ou post-natale, prise en charge de
la tuberculose, du paludisme, des épidémies, des prestations des soins de base, d’examen de
radiologie, la délivrance de médicaments essentiels, d’hospitalisation avec ou sans
interventions chirurgicales, etc.

Les frais relatifs aux soins des bénéficiaires de l’AMO sont pris en charge par la Caisse
Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) selon deux modes :

45
soit directement aux prestataires des soins sur la base d’un système déclaratif prévu par une
convention signée entre l’organisme gestionnaire (CNSS) et l’organisme prestataire de soins,

soit en procédant au remboursement des frais aux bénéficiaires en cas de prépaiement par les
bénéficiaires de l’AMO.

Le taux de cotisation est fixé à 7 % et est réparti comme suit :

2 % de retenue appliquée sur les rémunérations brutes des assurés (fonctionnaires et travailleurs
salariés relevant du code du travail) ;

5 % de retenue sur les rémunérations brutes des assurés mais à la charge des employeurs.

Le Code du Travail stipule par ailleurs que :

Article 42 : Détermination de l’ancienneté. Ne sont pas considérées comme temps de service


pour la détermination de l’ancienneté du travailleur dans l’entreprise, les périodes de suspension
visées aux alinéas 1, 2, 6, 7, 8, 9, 10, 13 et 15 de l'article 41. Pendant la période de suspension
du contrat de travail, le salarié ne perçoit pas de rémunération de l'employeur, sauf ce qui est
prévu ci-après à l'article 43 et le cas visé à l'article 41 alinéa 11. En cas de suspension du contrat
de travail pour maladie professionnelle, accident du travail ou maternité, le paiement des
indemnités journalières est effectué par l'Organisme de Protection Sociale, selon la
réglementation en vigueur.

Article 43 : Arrêt maladie.Le travailleur dont la maladie a été dûment constatée par un docteur
en médecine agréé, ainsi qu'il est prévu à l’alinéa 12 de l'article 41, conserve son salaire pendant
les périodes suivantes selon son ancienneté : 1) s'il a moins de douze mois consécutifs de
service: la moitié du traitement pendant la durée du préavis prévu à l'article 56, 2) s'il a plus de
douze mois et moins de cinq ans consécutifs de service : la moitié du traitement pendant trois
mois, 3) s’il a plus de cinq ans d’ancienneté : la moitié du salaire pendant neuf mois. Si plusieurs
congés de maladie sont accordés à un travailleur au cours d’une même année, la durée des
périodes d’indemnisation ne peut excéder au total celle des périodes fixées ci-dessus.

Santé et Sécurité au Travail

Là encore le Code du Travail s’applique pour l’ensemble des travailleurs à l’exception des
fonctionnaires, militaires, gendarmes ainsi qu’aux membres de la police et à la protection civile.
Ainsi,

Article 121 : Responsabilités de l’employeur. Pour protéger la vie et la santé des salariés,
l’employeur est tenu de prendre toutes les mesures nécessaires et utiles qui sont adaptées aux
conditions d’exploitation de l’entreprise. Il est tenu notamment d’aménager les installations et
régler la marche du travail de manière à préserver le mieux possible les salariés des accidents
et maladies. En particulier, les locaux doivent être tenus dans un état de propreté permanent.
Les machines, mécanismes, appareils de transmission, outils et engins, mécaniques ou manuels,
doivent être installés et tenus dans les meilleures conditions possibles de sécurité et de propreté.
Les moteurs et machines tournantes doivent comporter les protections nécessaires à préserver
l’intégrité physique des travailleurs.

Article 122 : Mise à disposition aux travailleurs de l’information sur la santé et sécurité au
travail.Tout employeur est tenu d’organiser une information pratique et appropriée en matière
d’hygiène et de sécurité au bénéfice des salariés nouvellement embauchés, de ceux qui changent
46
de poste de travail ou de technique et de ceux qui reprennent leur activité après un arrêt de
travail d’une durée de plus de six mois. Cette information doit être actualisée au profit de
l’ensemble du personnel en cas de changement de la législation ou de la réglementation.

Article 123 : Alcool, drogue et usage du khat. Il est interdit à toute personne d’introduire ou
de distribuer, de laisser introduire ou de laisser distribuer, dans les établissements ou entreprises,
des boissons alcoolisées, du khat ou toute autre drogue.

Article 124 : Responsabilités des employés. L’employeur ou son représentant doit organiser le
contrôle permanent du respect des règles d’hygiène et de sécurité. Les salariés, de leur côté,
doivent utiliser correctement les dispositifs de salubrité et de sécurité et s’abstenir de les enlever
ou de les modifier sans autorisation de l’employeur. Tout salarié qui, pendant l’exécution de
son travail ou au moment d’exécuter son travail, a des motifs objectifs et sérieux de penser que
la poursuite de l’exécution ou son démarrage présente un risque grave et imminent soit pour sa
personne et/ou pour les autres personnes, ou encore soit pour l’entreprise a le droit et le devoir
d’arrêter le travail ou de s’abstenir de le commencer. Il saisit immédiatement : * le chef
d’entreprise ou d’établissement ou son préposé pour les mesures à prendre en vue d’éliminer le
risque ; * les délégués du personnel, s’il en existe, et l’Inspecteur du Travail pour les informer.
Le salarié à l’origine de l’acte prévu à l’alinéa précédent ne peut faire l’objet de mesure
disciplinaire sauf s’il y a abus. Dans ce cas, l’employeur doit, préalablement à toute sanction,
saisir l’Inspecteur du Travail de la preuve de l’abus. Il en informe également les délégués du
personnel s’il en existe. L’Inspecteur du Travail doit, dans les trois jours ouvrables de la saisine,
se prononcer sur la preuve produite avant que n’intervienne la mesure disciplinaire envisagée
par l’employeur.

Article 133 : Visite médicales obligatoires. Sans préjudice des dispositions spéciales prises
dans le cadre de l’hygiène et de la prévention de certaines maladies professionnelles ou dans
celui de la protection de certaines catégories de travailleurs, tout salarié doit faire l’objet d’un
examen médical au plus tard les huit jours qui suivent son embauche. La prise effective du
travail est toutefois subordonnée aux résultats de la visite médicale. La visite systématique
annuelle pour l’ensemble des travailleurs, toutes catégories confondues, est obligatoire. Ces
visites sont réalisées par le service médical de l’Organisme de Protection Sociale.

Article 134 : L’employeur doit disposer des moyens permettant d’assurer les soins de
premiers secours. Il doit faire évacuer, sur la formation médicale la plus proche, les blessés et
les malades transportables non susceptibles d’être traités par les moyens dont il dispose. S’il est
dépourvu dans l’immédiat des moyens appropriés nécessaires à cet effet, il en avise d’urgence
le chef de l’unité administrative la plus proche qui fait procéder à l’évacuation par les moyens
à sa disposition. Tous les frais occasionnés de ce fait à l’administration doivent être remboursés
par l’employeur sur les bases des tarifs officiels en vigueur dans ce domaine.

Article 135 : Obligation de notification en cas d’incident et accident. L’employeur est tenu de
déclarer simultanément à l’Inspection du Travail et à l’Organisme de Protection Sociale, dans
un délai de quarante-huit heures, tout accident du travail ou toute maladie professionnelle
constatée dans l’entreprise ou l’établissement. La déclaration peut être faite par le travailleur
ou ses ayant-droits jusqu'à l’expiration de la deuxième année suivant la date de l’accident ou de
la première constatation médicale de la maladie professionnelle. En ce qui concerne les
maladies professionnelles, la date de la première constatation médicale de la maladie est
assimilée à la date de l’accident.

Pour les fonctionnaires, seules s’appliquent les dispositions SST. Les deux textes cités

47
précédemment ne prennent pas de dispositions spécifiques relatives à la Santé et Sécurité des
Fonctionnaires.

Législation Textes de lois, décrets,


relative à/
au/x:

Droit du Loi n°133/AN/05/5ème L portant Code du Travail ;


travail
général https://www.ilo.org/wcmsp5/groups/public/---ed_protect/---protrav/---
ilo_aids/documents/legaldocument/wcms_126983.pdf.

Loi N° 221/AN/17/8ème L modifiant et complétant la loi n°133/AN/05/5ème L


du 28 janvier 2006 portant Code du Travail ;

https://www.presidence.dj/texte.php?ID=221&ID2=2018-06-
25&ID3=Loi&ID4=12&ID5=2018-06-28&ID6=n

Décret no 83-099/PR/FP du 10 septembre 1983 fixant les conditions d'exercice


du droit syndical et du droit de grève,

Loi N° 51/AN/19/8ème L portant modification partielle de l'article 113 de la loi


n°133/AN/05/5ème du 28 janvier 2006 portant Code du travail.

https://www.presidence.dj/texte.php?ID=51&ID2=2019-07-
04&ID3=Loi&ID4=13&ID5=2019-07-15&ID6=n

- Loi N° 51/AN/19/8ème L portant modification partielle de l'article 113 de la loi


n°133/AN/05/5ème du 28 janvier 2006 portant Code du travail

https://www.presidence.dj/texte.php?ID=51&ID2=2019-07-
04&ID3=Loi&ID4=13&ID5=2019-07-15&ID6=n

Conditions de Loi n°48/AN/83/1ère L du 26 juin 1983 portant statut général des fonctionnaires ;
travail des
fonctionnaires https://www.ilo.org/dyn/natlex/docs/ELECTRONIC/28/76105/F816284731/DJI-
28.pdf

Décret n°89-062/PRE relatif aux Statuts Particuliers des fonctionnaires.

https://www.presidence.dj/PresidenceOld/Textes89/decr062pr89.htm

- Décret n° 2016-352/PR/MTRA du 28 décembre 2016 fixant les


nouveaux horaires de travail.

https://www.presidence.dj/texte.php?ID=2016-352&ID2=2016-12-
28&ID3=D%E9cret&ID4=24&ID5=2016-12-31&ID6=n

Conditions de Loi n°46/AN/04/5ème L Portant Statut et Organisation de la Direction de la Police


travail des Nationale

48
forces armées
https://www.presidence.dj/texte.php?ID=46&ID2=2004-03-
27&ID3=Loi&ID4=1&ID5=2004-03-31&ID6=sp .

Décret N° 2011-0206/PR/MI portant statut particulier des médecins et


pharmaciens de la Police nationale

https://www.presidence.dj/texte.php?ID=2011-0206&ID2=2011-10-
31&ID3=D%E9cret&ID4=20&ID5=2011-10-31&ID6=n

Décret n°89-043/DEF du 31/05/88 portant statut général des militaires ;

Décret n°98-0080/PR/DEF du 13/07/98 portant organisation de la Gendarmerie


National.

Loi et décret Loi N° 159/AN/16/7ème L portant statut des réfugiés en République de Djibouti.
relatifs aux
migrants, https://www.presidence.dj/texte.php?ID=159&ID2=2017-01-
réfugiés et 05&ID3=Loi&ID4=1&ID5=2017-01-15&ID6=n
demandeurs
d’asile

Décret N° 2017-410/PR/MI fixant les modalités d'exercice des droits


fondamentaux des réfugiés et demandeurs d'asile en République de Djibouti.

https://www.presidence.dj/texte.php?ID=2017-410&ID2=2017-12-
07&ID3=D%E9cret&ID4=23&ID5=2017-12-14&ID6=n

Loi N° 133/AN/16/7ème L portant sur la lutte contre la traite des personnes et le


trafic illicite des migrants.

https://www.presidence.dj/texte.php?ID=133&ID2=2016-03-
24&ID3=Loi&ID4=6&ID5=2016-03-31&ID6=n

49
2 . Annexe 2- Protocole relatif à la prévention et à la
protection des violences

REPUBLIQUE DE DJIBOUTI ‫جـمهـوريـة جيبـــوتي‬


Unité – Égalité –Paix ‫ سـالم‬-‫وحـدة – مسـاواة‬
–—–—–— ○○○ –—–—–—
–—–—–— ○○○ –—–—–—
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ‫وزارة التربية الوطنيـة والتكوين المهني‬
ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE

Djibouti, le . . . . . . . . . . . . . . . . . ‫ في‬،‫جيبـوتــي‬

LE MINISTRE
‫الوزيــر‬

N° : . . . . . . . …. / MENFOP . . . . . . . . . . . . . . . . . . : ‫رقم‬

Objet : protocole relatif à la prévention et à la protection contre les violences

Le présent protocole a pour objectif la mise en place d’un mécanisme de prévention et de


protection contre les violences en milieux scolaires.

Définition

Article 1 : La violence à l’égard des élèves est, tout acte de violence causant ou pouvant
causer un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles, psychologiques, morales
économiques et culturelles.

Article 2 : La violence à l’égard des personnels féminins est tout acte de violence portant
atteinte à l’égard des femmes basées sur une discrimination fondée sur le sexe et qui entraine
pour elles un préjudice, une souffrance ou un dommage corporel, psychologique, sexuel ou
économique.

Lutte et Prévention

Article 3 : Chaque établissement scolaire doit mettre en place une entité composée du Chef
d’établissement (Président) et deux enseignant(e)s désigné(e)s par l’équipe pédagogique de
l’établissement et d’un représentant des parents d’élèves désigné par l’Association des Parents
d’élèves (APE).

Cette entité est chargée de détecter toutes formes de discriminations et de violences subies
par les élèves et le personnel féminins de l’établissement et de transmettre les rapports
circonstanciés à la hiérarchie.

Article 4 : Les chefs d’établissement ont pour missions de prévenir les éventuels préjudices
tout en faisant preuve de vigilance à l’égard des élèves au sein de leurs établissements
respectifs ainsi que du personnel féminin dont ils ont la gestion administrative.

50
3 . Annexe 3 : Définition des activités considérées comme
dangereuses et interdites aux mineurs de moins de 18 ans.
Le travail considéré comme dangereux pour les enfants est un travail qui, de par sa nature ou
les circonstances dans lesquelles il est effectué, est susceptible de mettre en péril la santé, la
sécurité ou la moralité des enfants. Ces activités de travail interdites aux enfants comprennent
le travail suivant:

a) l’exposition à des abus physiques, psychologiques ou sexuels;

b) le travail sous terre, sous l’eau, en hauteur ou dans des espaces confinés;

c) le travail avec des machines, des matériels ou des outils dangereux, ou impliquant la
manipulation ou le transport de charges lourdes;

d) le travail dans des environnements malsains exposant les enfants à des substances toxiques,
des agents ou des processus dangereux, ou à des températures, du bruit ou des vibrations
préjudiciables à la santé;

e) le travail dans des conditions difficiles telles que le travail pendant de longues heures,
pendant la nuit ou en confinement dans les locaux de l’employeur.

51
4 . Annexe 4 – Mesures pertinentes relatives au Décret N°
2020-080/PR/PM portant levée partielle des mesures
exceptionnelles de prévention contre la propagation du
COVID-19 .

Conformément au « Décret N° 2020-080/PR/PM portant levée partielle des mesures


exceptionnelles de prévention contre la propagation du COVID-19 » :

- Le port du masque est obligatoire dans tous les espaces public ou privé dans lequel la
distanciation sociale ne peut être observée,

- Les employeurs sont chargés de fournir et exiger le port du masque sur le lieu de travail
de la part de leurs employés.

- Un dispositif de lavage de mains doit être installé dans tout établissement public et privé
accueillant du public.

- Il doit également être procédé dans ces établissements à l'organisation d'une séparation
des espaces d'entrée et de sortie ainsi qu'à la désinfection régulière des locaux accueillant le
public.

- Afin de limiter les risques de propagation du COVID-19, les rassemblements de plus de


10 personnes sont proscrits.

- Dans la mesure du possible, l'administration générale devra aménager les shifts de façon
à ce que le télétravail soit privilégié.

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DU GOUVERNEMENT


VU La Constitution du 15 septembre 1992 ;
VU La Loi Constitutionnelle n°92/AN/10/6ème L du 21 avril 2010 portant révision de la Constitution ;
VU La Loi n°59/AN/94 du 5 janvier 1995 portant Code pénal ;
VU Le Décret n°95-0038/PR/MJ portant création du livre V du Code pénal relatif aux contraventions ;
VU Le Décret n°2019-095/PRE du 5 mai 2019 portant nomination du Premier Ministre ;
VU Le Décret n°2019-096/PRE du 5 mai 2019 portant nomination des membres du Gouvernement ;
VU Le Décret n°2019-116/PRE du 26 mai 2019 fixant les attributions des Ministères ;
VU Le Décret n°2020-65/PRE du 24 mars 2020 portant fermetures exceptionnelles de certains établissements pour prévenir la
propagation du COVID-19 ;
VU Le Décret n°2020-74/PRE du 15 avril 2020 portant prolongation des mesures exceptionnelles de prévention contre la
propagation du COVID-19 ;
VU Le Décret n°2020-78/PRE du 30 avril 2020 portant prolongation des mesures exceptionnelles de prévention contre la
propagation du COVID-19 ;
SUR Proposition du Premier Ministre.
Article 1 : Le présent décret vise à lever partiellement les mesures exceptionnelles de prévention contre la propagation du COVID-
19 sur l'ensemble du territoire national.

TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES

Article 2 : Port obligatoire du masque


Le port du masque est obligatoire dans tous les espaces public ou privé dans lequel la distanciation sociale ne peut être observée.
Les employeurs sont chargés de fournir et exiger le port du masque sur le lieu de travail de la part de leurs employés.
Les salariés du secteur privé et les agents publics relevant du code du travail peuvent invoquer les dispositions de l'article 124 du
Code de travail.

52
Article 3 : Mesures relatives aux lieux publics
Un dispositif de lavage de mains doit être installé dans tout établissement public et privé accueillant du public.
Il doit également être procédé dans ces établissements à l'organisation d'une séparation des espaces d'entrée et de sortie ainsi qu'à
la désinfection régulière des locaux accueillant le public.

TITRE II : CONDITIONS DE LA REPRISE D'ACTIVITÉ

Article 4 : Magasins et commerces divers


Les magasins et commerces suivants sont autorisés à reprendre leur activité à compter du 17 mai 2020 sous réserve du respect des
conditions fixées à l'alinéa 2 de la présente disposition :
- Quincaillerie d'articles ménagers et d'outillages ;
- Bazar et autres échoppes ;
- Magasins de prêt à porter (sous réserve de ne pas avoir d'essayage des articles sur place) ;
- Atelier de couture ;
- Magasins d'électroménager et d'électronique et de jouets ;
- Librairie ;
- Papeterie ;
- Salons de coiffure et d'esthétique.
Sous peine des sanctions fixées au titre 3 du présent décret, les gérants et les tenanciers des structures susmentionnées doivent
veiller à :
- Installer un dispositif de lavage des mains à l'entrée de leurs établissements ;
- Organiser la distanciation sociale au sein et devant leur établissement avec un nombre limité de clients à la fois ;
- Fournir et faire porter à leurs employés le matériel de protection nécessaire (masques) ;
- Procéder à la désinfection régulière de leurs locaux et des outils de travail.
Les Inspections du Commerce et du Travail sont chargées de contrôler, chacune dans le cadre de leurs attributions légales et
réglementaires, le respect des mesures conditionnant la reprise de l'activité.

Article 5 : Transports en commun


Les véhicules de transports en commun urbains (bus, minibus, tricycles et taxis) sont autorisés à reprendre leur activité à compter du
17 mai 2020 sous réserve du respect des conditions suivantes :
- Exiger le port du masque des passagers au sein de leur véhicule sous peine de refuser leur embarquement ;
- Procéder à la désinfection de l'habitacle du véhicule à l'arrivée et au départ de la ligne de desserte.
Le personnel des transports en commun (conducteurs et autres) doit impérativement porter le matériel de protection (masques) tout
au long du trajet du véhicule.
Les policiers de la brigade routière sont chargés de contrôler le respect des mesures fixées dans la présente disposition.

Article 6 : Entreprises de services


Sous réserve des dispositions du présent décret, les entreprises de service, concernés par les mesures édictées dans les décrets n°
24 Mars, 74/PRE du 15 Avril, 78/PRE du 30 avril 2020 portant prolongation des mesures exceptionnelles de prévention contre la pro
COVID-19 sont autorisés à reprendre leur activité à compter du 17 mai 2020 sous réserve du respect des conditions fixées à l'alinéa
présente disposition.
Dans la mesure du possible, les entreprises de services devront aménager les shifts de façon à ce que le télétravail soit privilégié.
Sous peine des sanctions fixées au titre 3 du présent décret de la présente, les gérants et les tenanciers des structures susmentionn
veiller à :
- Installer un dispositif de lavage des mains à l'entrée de leurs établissements ;
- Organiser la distanciation sociale au sein et devant leur établissement ;
- Fournir et faire porter à leurs employés le matériel de protection nécessaire (gants, masques) ;
- Procéder à la désinfection régulière de leurs locaux.
Les Inspections du Commerce et du Travail sont chargées de contrôler, chacune dans le cadre de leurs attributions légales et réglem
respect des mesures conditionnant la reprise de l'activité.
Article 7 : Entreprises de construction
La reprise de l'activité des chantiers publics et privés est autorisée à compter du 10 mai 2020 à sous réserve du respect des conditio
l'alinéa 2 de la présente disposition.
Sous peine des sanctions fixées au titre 3 du présent décret, les chefs de chantier, les maitres d'œuvre et/ou les maitres d'ouvrage d
à:
- Installer un dispositif de lavage des mains à l'entrée du chantier;
- Fournir et faire porter à leurs employés le matériel de protection nécessaire (gants, masques) ;
- Procéder à la désinfection régulière des outils et des locaux.
Le Laboratoire Central du Bâtiment et des Constructions doit constituer une équipe chargée de contrôler le respect des mesures con
reprise de l'activité sur les chantiers publics et privés.
Article 8 : Entreprises et établissements publics
Sous réserve des dispositions du présent décret, les établissements publics, les entreprises publiques, concernés par les mesures é
les décrets n°65/PRE du 24 Mars, 74/PRE du 15 Avril, 78/PRE du 30 avril 2020 portant prolongation des mesures exceptionnelles d
contre la propagation du COVID-19, sont autorisés à reprendre leur activité à compter du 17 mai 2020 sous réserve du respect des c
fixées à l'alinéa 2 de la présente disposition.
Dans la mesure du possible, les entreprises et établissements publics devront aménager les shifts de façon à ce que le télétravail so
Sous peine des sanctions fixées au titre 3 du présent décret, les responsables et les gérants des structures susmentionnées doivent

53
- Installer un dispositif de lavage des mains à l'entrée de leur établissement ;
- Organiser la distanciation sociale au sein et devant leur établissement ;
- Fournir et faire porter à leurs employés le matériel de protection nécessaire (gants et masques) ;
- Procéder à la désinfection régulière de leurs locaux.
Les ministères de tutelle des établissements publics et des entreprises publiques sont chargés de prendre les dispositions nécessair
contrôler et faire respecter les mesures conditionnant la reprise d'activité.
Article 9 : Administration générale
Les services de l'administration centrale sont autorisés à reprendre leur activité à compter du 17 mai 2020 à condition :
- Installer un dispositif de lavage des mains à l'entrée de leurs établissements ;
- Organiser la distanciation sociale au sein et devant leur établissement ;
- Fournir et faire porter au personnel le matériel de protection nécessaire (gants, masques) ;
- Procéder à la désinfection régulière de leurs locaux.
Dans la mesure du possible, l'administration générale devra aménager les shifts de façon à ce que le télétravail soit privilégié.
Les responsables des services centraux de l'administration centrale sont tenus de faire respecter les conditions susmentionnées.

Article 10 : Interdiction des rassemblements publics


Afin de limiter les risques de propagation du COVID-19, les rassemblements de plus de 10 personnes sont proscrits.

54
5 . Annexe 5 : CLAUSES E&S A INCLURE DANS LES
DOSSIERS DE PASSATION DE MARCHE OU ENTENTE
DIRECTE PREVUS DANS LE CADRE DU PROJET AINSI
QUE DANS LES PROCEDURES DE GESTION DU
PERSONNEL POUR LES ENTREPRISES ET DANS LE PLAN
DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DE
L’ENTREPRISE 15

Génériques
Tous les permis requis par la loi ont été obtenus pour la construction et/ou la remise en état.
L'entrepreneur convient officiellement que tous les travaux seront exécutés d'une manière sûre
et disciplinée conçue pour réduire au minimum les impacts sur les résidents et
l'environnement avoisinants.

Préparation de Plan de Gestion Environnemental et Social (PGES): L’Entrepreneur


préparera et mettra en œuvre un PGES

Journal de chantier : L’Entrepreneur doit tenir à jour un journal de chantier, dans lequel seront
consignés les réclamations, les manquements ou incidents ayant un impact significatif sur
l’environnement ou à un incident avec la population. Le journal de chantier est unique pour le
chantier et les notes doivent être écrites à l’encre. L’Entrepreneur doit informer le public en
général, et les populations riveraines en particulier, de l’existence de ce journal, avec indication
du lieu où il peut être consulté.

Préparation et soumission d’un protocole de prévention et de gestion de la COVID-19 :


L’Entrepreneur préparera, soumettra au Maitre d’Ouvrage et mettra en œuvre un protocole de
prévention et de gestion de la COVID-19. Celui-ci sera conforme aux exigences du Décret
Présidentiel et plus précisément à l’Article 7 (cf annexe 4). Ce plan décrira les mesures relatives
à la distribution et surveillance du port des Equipements de Protection Individuelle (EPI) en
particulier les masques et les gants pour les travailleurs, les mesures de distanciation sociale, la
mise à disposition de station de lavage des mains ou gels désinfectant pour le personnel, la
gestion des aires communes (cafeteria, toilettes). Par ailleurs, le protocole décrira les actions à
réaliser en cas de cas suspects et confirmés, les dispositions pour l’isolation temporaires des cas
suspects/confirmés jusqu’au transfert au service de santé de dépistage et de traitement. Le
protocole décrira les modalités de notification des familles des travailleurs et le Maitre
d’Ouvrage en cas de cas suspects et confirmés. Enfin, l’Entrepreneur devra s’engager à
sensibiliser son personnel sur les mesures de prévention et la conduite à tenir en cas
d’exposition au virus ou suspection a la COVID-19.

Responsable Santé, Sécurité et Environnement : L’Entrepreneur inclura dans l’équipe un


responsable santé, sécurité et Environnement.

15
Ces clauses font parties des documents de contrats standards de la Banque Mondiale :
https://worldbankgroup.sharepoint.com/sites/wbunits/opcs/Pages/pc/Operations-COVID19-Coronavirus-
Information-03092020-081859/Procurement-04202020-163450.aspx

55
Notification en cas d’accident et d’incident grave (hospitalisation, décès, conflit social
important, accident environnemental important) : L’Entrepreneur devra notifier le Maitre
d’Ouvrage dans les 24 heures en cas d’accident et d’incident grave.

Personnel et Matériel :

L’Entrepreneur emploiera le Personnel Clé et utilisera le Matériel identifié dans son Offre,
pour exécuter les Tavaux, ou d’autres personnels ou Matériels approuvés par le Directeur de
Projet. Le Directeur de Projet approuvera le remplacement des Personnels Clés ou du Matériel
proposés à condition que les remplacements aient des compétences et des qualifications ou des
caractéristiques substantiellement égales ou supérieures à celles des autres personnels ou
matériels figurant dans l’Offre.
Le Directeur de Projet peut exiger de l’Entrepreneur qu’il retire (ou fasse retirer) toute
personne employée sur le Site ou sur les travaux, y compris le personnel clé (le cas
échéant),qui:
a) persiste dans l’inconduite ou le manque de diligence;
b) s’acquitte de ses fonctions de manière incompétente ou négligente;
c) ne se conforme pas aux dispositions du Marché;
d) persiste dans une conduite préjudiciable à la sécurité, à l’hygiène ou à la protection de
l’environnement;
e) se livre au harcèlement Sexuel, l’Exploitation Sexuelle, les Abus Sexuels ou à toutes
formes d’activités sexuels avec des personnes de moins de dix-huit (18) ans, sauf en
cas de mariage préexistant ;
f) est reconnu, sur la base de preuves raisonnables, comme s’étant livré à des actes de
Fraude et la Corruption au cours de l’exécution des travaux; où
g) a été recruté parmi le personnel du Maître d’Ouvrage ;
Le cas échéant, l’Entrepreneur doit alors nommer rapidement (ou faire nommer) un
remplaçant approprié avec des compétences et une expérience équivalente.
8.3 Main d’Œuvre
8.3.1Engagement du personnel et de la main d’œuvre. L’Entrepreneur doit fournir et employer
sur le Site pour l’exécution des travaux une main-d’œuvre qualifiée, semi-qualifiée et
non qualifiée nécessaire à l’exécution du Marché dans les conditions de qualité et de
délai prévues. L’Entrepreneur est encouragé, dans la mesure du possible et raisonnable, à
employer du personnel et de la main d’œuvre disposant des qualifications et de
l’expérience appropriées provenant du pays du Maître d’Ouvrage.
8.3.2 Lois du travail. L’Entrepreneur doit se conformer à toutes les lois pertinentes du travail
applicables au personnel de l’Entrepreneur, y compris les lois relatives à leur emploi, à
leur santé, à leur sécurité, à leur bien-être, à l’immigration et à l’émigration, et leur
permettre tous leurs droits légaux.
8.3.3 Installations pour le personnel et la main d’œuvre. Sauf indication contraire dans le
Marché, l’Entrepreneur doit fournir et entretenir toutes les installations d’hébergement
et de bien-être nécessaires au personnel de l’Entrepreneur.
8.3.4 Approvisionnement en denrées alimentaires. L’Entrepreneur doit prendre des
dispositions pour fournir au personnel de l’Entrepreneur un approvisionnement suffisant

56
en aliments appropriés, à des prix raisonnables, comme précisé, le cas échéant, dans le
Marché, aux fins ou dans le cadre du Marché.
8.3.5 Fourniture d’eau. L’Entrepreneur doit, compte tenu des conditions locales, fournir sur le
site un approvisionnement adéquat en eau potable et autre pour l’utilisation du personnel
de l’Entrepreneur.
8.3.6 Travail forcé. L’Entrepreneur, y compris ses sous-traitants, ne doit pas employer ou
utiliser le travail forcé. Le travail forcé consiste en tout travail ou service, non effectué
volontairement, qui est exigé d’une personne sous la menace de la force ou de la
menace, et comprend tout type de travail involontaire ou obligatoire, tels que le travail
asservi, le travail forcé ou des arrangements similaires de contrat de travail.
Aucune personne ayant fait l’objet d’un trafic ne doit être employée ou engagée. La
traite des personnes est définie comme le recrutement, le transport, le transfert,
l’hébergement ou l’accueil de personnes par le moyen de la menace ou du recours à la
force ou à d’autres formes de coercition, d’enlèvement, de fraude, de tromperie, d’abus
de pouvoir ou de position de vulnérabilité, ou de donner ou recevoir des paiements ou
des avantages pour obtenir le consentement d’une personne ayant le contrôle sur une
autre personne, aux fins de l’exploitation.
des enfants. L’Entrepreneur, y compris ses sous-traitants, ne doit pas employer ou
8.3.7 Travail
engager un enfant de moins de 16 ans.
L’Entrepreneur, y compris ses sous-traitants, ne doit pas employer ou engager un enfant
entre 16 ans et l’âge de 18 ans d’une manière qui est susceptible d’être dangereuse, ou
d’interférer avec l’éducation de l’enfant, ou d’être nocif pour la santé de l’enfant ou son
développement physique, mental, spirituel, moral ou social.
L’Entrepreneur, y compris ses sous-traitants, ne doit employer ou engager des enfants
entre 16 ans et l’âge de 18 ans qu’après avoir effectué une évaluation appropriée des
risques par l’Entrepreneur avec l’approbation du Directeur de Projet. L’Entrepreneur
doit faire l’objet d’un suivi régulier par le Directeur de Projet, qui comprend le suivi de
la santé, des conditions de travail et des heures de travail.
Le travail considéré comme dangereux pour les enfants est un travail qui, de par sa
nature ou les circonstances dans lesquelles il est effectué, est susceptible de mettre en
péril la santé, la sécurité ou la moralité des enfants. Ces activités de travail interdites
aux enfants comprennent le travail suivant:
a) l’exposition à des abus physiques, psychologiques ou sexuels;
b) le travail sous terre, sous l’eau, en hauteur ou dans des espaces confinés;
c) le travail avec des machines, des matériels ou des outils dangereux, ou impliquant la
manipulation oule transport de charges lourdes;
d) le travail dans des environnements malsains exposant les enfants à des substances
toxiques, des agents ou des processus dangereux, ou à des températures, du bruit ou
des vibrations préjudiciables à la santé;
e) le travail dans des conditions difficiles telles que le travail pendant de longues
heures, pendant la nuit ou en confinement dans les locaux de l’employeur.
8.3.8 Dossiers d’emploi des travailleurs. L’Entrepreneur doit tenir des registres complets et
exacts de l’emploi de la main d’œuvre sur le Site.
8.3.9 Non-discrimination et égalité des chances. L’Entrepreneur ne doit pas prendre de

57
décisions relatives à l’emploi ou au traitement du personnel de l’Entrepreneur sur la base
de caractéristiques personnelles sans rapport avec les exigences inhérentes du travail à
réaliser. L’Entrepreneur doit fonder l’emploi du personnel de l’Entrepreneur sur le
principe de l’égalité des chances et du traitement équitable, et ne doit pas faire de
discrimination à l’égard d’aucun aspect de la relation d’emploi.
8.3.10 Mécanisme de gestion des plaintes. L’Entrepreneur doit disposer d’un mécanisme de
gestion des plaintes pour le personnel de l’Entrepreneur.

8.3.11 Sensibilisation du personnel de l’Entrepreneur. L’Entrepreneur doit sensibiliser le


personnel de l’Entrepreneur aux aspects environnementaux et sociaux applicables dans le cadre
du Marché, y compris l’hygiène, la sécurité et l’interdiction de l’Exploitation et Abus Sexuels
(EAS) et Harcèlement Sexuel (HS).
8.3.12Mesures générales de santé et sécurité occupationnelle :Les EPI des travailleurs seront
conformes aux bonnes pratiques internationales (toujours des casques de protection, des
masques et des lunettes de sécurité, des harnais et des bottes de sécurité) ; Une signalisation
appropriée des sites informera les travailleurs des principales règles et réglementations à suivre.
Les travailleurs seront formes aux mesures de santé et sécurité au travail avant le
commencement des travaux

8.3.13 Mesures transversales de prévention de la COVID-19 :L’entrepreneur doit respecter et mettre


en place des mesures sanitaires contre la propagation de la COVID-19 en milieu de
travail16spécifiques aux Entreprises de construction (i.e. installer un dispositif de lavage des mains à
l'entrée du chantier; Fournir et faire porter à leurs employés le matériel de protection nécessaire tels
que gants et masques; Procéder à la désinfection régulière des outils et des locaux ; le Laboratoire
Central du Bâtiment et des Constructions doit constituer une équipe chargée de contrôler le respect
des mesures conditionnant la reprise de l'activité sur les chantiers publics et privés). Par ailleurs,
l’Entrepreneur doit proposer un protocole en case de cas suspects parmi ses employés, qui comprend
l’isolation du travailleur suspect, un test de dépistage et la notification de la famille et du maitre
d’ouvrage sera immédiatement notifié de cas suspect et confirmé.

8.3.14 Mesures transversales de diagnostic et traitement de la COVID-19 : Les tests de dépistage et


la prise en charge du traitement seront couverts par l’entreprise.

8.3.15Formations des travailleurs : L’entrepreneur s’engage à former les travailleurs sur le


droit et leurs conditions de travail, les mesures relatives à la santé et sécurité des travailleurs –
y compris les mesures COVID, le Code de Conduite proscrivant le harcèlement sexuel et l’abus
et l’exploitation sexuelle et l’existence et le fonctionnement du mécanisme de gestion des
plaintes.

8.3.16 Accidents et incidents de travail : L’Entreprise devra mettre en place un protocole en cas
d’accident et incident de travail. Tout traitement associé à un accident lié au travail ou maladie
occupationnelle sera pris en charge par l’Entreprise.

Sanction : Toute dérogation ou non-conformité aux exigences environnementales et sociale


décrites ci-dessous sont passibles de sanction, y compris la suspension des paiements.

16
Celles-ci peuvent être les mesures prescrites par le Décret Présidentiel N° 2020-080/PR/PM, en particulier celles
relatives à l’Article 7

58
Hygiène, Sécurité et Protection de l’Environnement

L’Entrepreneur sera responsable de la sécurité de toutes les activités sur le Site, et pour
prendre soin de l’hygiène et de la sécurité de toutes les personnes autorisées à être sur
le Site des Travaux ou tout autre endroit où les Travaux sont exécutés.

L’Entrepreneur doit appliquer toutes les règles et les lois relatives à l’hygiène et la sécurité.
Protection de l’environnement
• L’Entrepreneur doit prendre toutes les mesures nécessaires pour : protéger
l’environnement (à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du Site); et
• Limiter les dommages et les nuisances aux personnes et aux biens résultant de la
pollution, du bruit et d’autres résultats des opérations et/ou activités de
l’Entrepreneur.
• En cas de dommages à l’environnement, aux biens et/ou de nuisances pour les
personnes, sur ou en dehors du Site à la suite des opérations de l’Entrepreneur,
l’Entrepreneur doit convenir avec le Directeur de Projet des mesures et des délais
appropriés pour remédier, dans la mesure du possible, à l’environnement
endommagé pour la remise en son état antérieur. L’Entrepreneur doit mettre en
œuvre ces mesures à ses frais et à la satisfaction du Directeur de Projet.
• Pendant les travaux de démolition intérieure, des goulottes de débris doivent être
utilisées au-dessus du premier étage.
• Les débris de démolition doivent être conservés dans une zone contrôlée et aspergés
d'un brouillard d'eau pour réduire la poussière de débris.
• Au cours du forage pneumatique ou de la destruction des murs, la poussière doit être
supprimée par pulvérisation d'eau et/ou par l'installation d'écrans anti-poussière sur
le site.
• L'environnement environnant (trottoirs, routes) doit être exempt de débris afin de
réduire au minimum la poussière.
• Il n'y aura pas de brûlage à ciel ouvert de matériaux de construction/déchets sur le
site.
• Il n'y aura pas de marche au ralenti excessive des véhicules de
construction sur les chantiers

Tous fossiles, pièces de monnaie, objets de valeur ou d’antiquité, structures, groupes de


structures et autres vestiges ou objets d’intérêt géologique, archéologique, paléontologique,
historique, architectural ou religieux ou d’une valeur significative, découverts sur le Site,
doivent être placés sous la garde du Maître d’Ouvrage.

L’Entrepreneur donnera accès au Site au Directeur de Projet et à toute personne autorisée par
celui-ci, ainsi qu’à tout lieu où sont effectués ou seront effectués des Travaux dans le cadre
du Marché.

Gestion des déchets :


• Les voies et les sites de collecte et d'élimination des déchets seront identifiés pour
tous les principaux types de déchets attendus des activités de démolition et de
construction.

59
• Les déchets minéraux de construction et de démolition seront séparés des déchets
généraux, organiques, liquides et chimiques par tri sur place et stockés dans des
conteneurs appropriés.
• Les déchets de construction seront collectés et éliminés de manière appropriée par
des collecteurs agréés.
• Les registres de l'élimination des déchets (type, quantité, transport, site d'élimination
finale)seront conservés comme preuve d'une gestion appropriée telle qu'elle a été
conçue.
• Dans la mesure du possible, l'entrepreneur réutilisera et recyclera les matériaux
appropriés et viables (à l'exception de l'amiante)

Santé et Sécurité des Communautés


• Le public a été informé des œuvres par une notification appropriée dans les médias
et/ou sur des sites accessibles au public (y compris le site des œuvres).
• Le bruit de construction sera limité à des périodes restreintes convenues dans le
permis.
• Pendant le fonctionnement, les couvercles des générateurs, compresseurs d'air et
autres équipements mécaniques motorisés doivent être fermés et les équipements
doivent être placés aussi loin que possible des zones résidentielles
• L’entrepreneur s'assurera que le chantier de construction est correctement sécurisé et
que le trafic lié à la construction est réglementé. Ceci inclut mais n'est pas limité à
- Signalisation, panneaux d'avertissement, barrières et déviations de trafic : le site sera
clairement visible et le public sera averti de tous les dangers potentiels.
- Système de gestion de la circulation et formation du personnel, en particulier pour
l'accès au site et la circulation intense à proximité du site. Mise en place de passages
et de passages sûrs pour les piétons là où le trafic de construction interfère.
- Ajustement des heures de travail en fonction de la circulation locale, par exemple en
évitant les principales activités de transport aux heures de pointe ou aux heures de
déplacement du bétail.
- Gestion active de la circulation par un personnel formé et visible sur le site, si
nécessaire pour assurer un passage sûr et pratique pour le public.
- L’Entrepreneur doit constamment assurer l’accès aux propriétés riveraines et assurer
la jouissance des entrées charretières et piétonnes, des vitrines d’exposition, par des
ponts provisoires ou passerelles munis de garde-corps, placés au-dessus des
tranchées ou autres obstacles créés par les travaux
- Assurer un accès sûr et continu aux bureaux, aux magasins et aux résidences
pendant les activités de rénovation, si les bâtiments restent ouverts au public

60
6 . Annexe 6– Conditions Générales Applicables
Les conditions générales applicables aux employés du Projet reprendront à minima les éléments
décrits ci-dessous en conformité avec le Code du Travail de Djibouti et la NES 2. Par ailleurs
des clauses proscrivant le harcèlement sexuel et l’exploitation et abus sexuel en milieu de travail
seront également incluses.

Critères Conditions générales


Processus de Publication des offres d’emploi dans la presse et/ou sur internet
recrutement Contrats écrits pour tous les travailleurs précisant les conventions
collectives applicables, les droits applicables en termes de temps de
travail, de salaire, d’heures supplémentaires conformément au Code
du Travail ainsi que tout autre droit mentionné dans la NES n°2
Appui fourni aux travailleurs ne sachant pas ou pas bien lire et écrire
Permis de travail pour les travailleurs étrangers
Age d’admission à 18 ans
l’emploi L’âge légal pour travailler à Djibouti est 16 ans. Cependant les
activités du projet pouvant être considérées comme susceptibles de
porter atteinte à la santé et à la sécurité des enfants, aucun travailleur
en dessous de 18 ans ne sera embauché. Les employeurs s’assureront
que les travailleurs ont bien l’âge requis. Les travailleurs prouveront
leur âge grâce à une pièce d’identité indiquant leur date de naissance.
Temps de travail 48 heures par semaine

Heures Taux majoré fixé au préalable. Pas plus de 60 heures de travail par
supplémentaires semaine ou 12 heures par jour.
Temps de pause 1 jour de repos minimum par semaine. 1h de pause de repas le midi.

Congés payés 2.5 jours par mois travaillé. Congés exceptionnels en fonction des
cas énoncés dans le Code du Travail.
Cessation du contrat Préavis de 1 mois.
de travail Dommage et intérêts énoncés dans le Code du Travail en cas de
licenciement abusif.
Protection sociale Enregistrement à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale ou à une
autre assurance de sécurité sociale.
Syndicalisation En fonction des collectives du Projet.

Procédures de Les consultants recrutés par l’UGP seront seuls dans son bureau et
prévention et de devront être vigilant avec le port de son masque obligatoire. Dans ce
dépistage de la contexte, il est nécessaire d’appliquer les mesures sanitaires mis en
COVID-19 place par le Ministère de la Santé. En cas de signe évocateurs du
covid-19 présentent par le consultant recrutes par l’UGP, il devra
s’isoler et ensuite faire le test de dépistage en cas de confirmation du
test il aura un conge de maladie de 21jours.
Conge maladie Les consultants recrutes par l’UGP du projet bénéficieront un conge
de maladie de 21jours en cas de confirmation du test de dépistage
positifs du covid-19.

61
7 . Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES)

PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE D'UNE EXTENSION(CONSTRUCTION


DES LATRINES OU REFECTOIRE)

IMPACTS ET MESURES D'ATTENUATIONS PENDANT LA PHASE D'EXPLOITATION

Impacts Mesures d'atténuations

Risques de déchets des écoles Stockage adéquat des produits et


déchets(remise étanche), évacuation des
déchets vers décharge publique
autorisée,règles d'hygiène des
chantiers,interdiction de dechets en plein air

Accidentologie en phase s'exploitation Création d'issues de secours et mesure anti


incendie, gestion sécurisée des carburants,
mesures de sécurité dans les cuisines, coupe-
circuits électrique, respect des normes de la
protection civile par rapport aux bâtiments
recevant du public(ERP)

Risque de maladies débilitantes et mortelles en cas de Entretien et maintenance des points d'eau et
contamination de l'eau des réseau.Implication du ministère de la
santé(INPS) pour éffectuer les controles
nécessaires,

Risque sur la santé des utilisateurs en cas latrine non Application du guide spécifique sur les latrines
fonctionnelle, (à faire par un consultant) Implication du
ministère de la santé(INPS) pour effectuer les
contrôles nécessaires,

Risque sur la santé des élèves en cas de contamination due aux Application des guides spécifiques à la gestion
aliments de la cantine, des cantines (préparation et distribution des
aliments) Implication du ministère de la
santé(INPS) pour effectuer les contrôles
nécessaires,

Personnes en situation d'handicap(aveugles, personnes en Aménagement appropriés (rampes d'accès)


mobilité réduit ) pour personnes en situation d'handicap

62
Risques de violences et d’abus en milieu scolaire Application et formation sur le Protocole
relatif à la prévention et à la protection contre
les violences (voir Annexe 16 de ce CGES)

Risques de propagation et/ou exposition à la COVID-19 Mise en œuvre du protocole COVID-19


développé par MENFOP (voir Annexe 8 de ce
CGES)

63
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE D'UNE EXTENSION(CONSTRUCTION
DES LATRINES OU REFECTOIRE DANS DES ECOLES EXISTANTES)

Impacts et mesures d'atténuations pendant la phase des travaux

Impacts Mesures d'atténuation

1 Emploi et condition de Le recrutement doit être équitable et favorisera les travailleurs du site dans la
travail mesure du possible, la réglementation intérieure du chantier doit être affichée
clairement, les travailleurs doivent savoir leur salaire mensuel ou journalier, la
manière dont ils vont être payer pour les heures supplémentaires et autres
avantages, ils doivent avoir des congés hebdomadaires, de congé de maladies ,
une trousse de 1er secours sera disponible sur le chantier, les travailleurs doivent
porter des casques de protection, des masques, des lunettes de sécurité, et des
bottes de sécurité, des mesures de santé et de sécurité seront prises face au
COVID(application des gestions barrières, station de lavage des mains, port des
masques, dans la mesure du possible distanciation),les travailleurs et tout
personnel sur les chantiers seront soumis à un code de conduite proscrivant les
comportements inappropriés et le harcèlement sexuel en milieu de travail, les
travailleurs qui ne respectent pas ce code seront sanctionnés, les travailleurs
seront formés sur les mesures de santé et sécurité au travail, le code de conduite,
les conditions de contrat ainsi que sur la réglementation sur les chantiers

2 Bruit Le bruit de construction sera limité à des périodes restreintes convenues.


Pendant le fonctionnement, les couvercles des générateurs, compresseurs d’airs,
et autres équipements mécaniques motorisés doivent être fermés et les
équipements doivent être placés aussi loin que possible des zones d’habitations.

64
3 Infrastructures Minimiser la génération des déchets pendant la phase de construction.
d’adduction d’eau Assurer la surveillance autour des captages.
Assurer le traitement par le chlore (Annexe5 :guide simplifié pour le traitement
de l’eau) et le suivi de la qualité de l’eau.
Programme de maintenance préventive des ouvrages et équipements.
Programme de sensibilisation à la protection et la préservation de l’eau à
l’intention des usagers.

4 Gestion des déchets Les voies et les sites de collecte et d’élimination des déchets seront identifiés
pour tous les principaux types des déchets attendus des activités de démolition.
Les registres de l’élimination des déchets seront conservés comme preuve d’une
gestion appropriée. Les registres de l’élimination des déchets seront conservés
comme preuve d’une gestion appropriée.

Les déchets de construction seront collectés et éliminés de manière appropriée


par des collecteurs agrées.

5 Pollution de l’air Les pistes intérieures et extérieures empruntées par les camions et autres
véhicules du chantier doivent être aspergé d’eau afin d’éviter les poussières.
-Les camions bennes transportant le sable ou les autres agrégats seront
recouverts d’écran anti-poussières. Enlèvement de remblai non utilisé,
Le brulage à ciel ouvert, provoquant les fumées est interdit.

65
6 Dangers directs ou Conformément à la réglementation nationale, l’entrepreneur s’assurera que le
indirects pour la chantier d’extension est correctement sécurisé et que le trafic lié à l’extension
circulation publique et est réglementé. Ceci inclut mais n’est pas limité à :
les piétons pendant la Clôture provisoire de la partie ou l’on exécute les travaux d’extension et
construction aménagement d’un accès

Signalisation, panneaux d’avertissement, barrières et déviations de trafic :Le


site sera clairement visible et le public sera averti de tous les dangers potentiels.
Système de gestion de la circulation et formation du personnel, en particulier
pour l’accès au site. Mise en place de passages sur pour les piétons la ou le
trafic d’extension interfère
Ajustement des heures de travail en fonction de la circulation locale, par
exemple en évitant les principales activités de transport aux heures de pointe ou
aux heures de déplacement des élèves, enseignants et bétails.
Gestion active de la circulation par un personnel formé et visible sur le site, si
nécessaire pour assurer un passage sur et pratique pour le public.
Assurer un accès sur et continu aux salles de classe et bureaux du directeur
pendant les activités d’extension.

7 Besoins spécifiques Aménagement approprié (rampe d’accès ) pour personnes en situation


des personnes en d’handicap(pendant la phase des travaux et d’exploitation du réfectoire).
situation d’handicap Construction d’une cabine adaptée et aménagée pour les personnes handicapées
dans les latrines.

8 Travail des enfants de Respect des dispositions de la loi


moins de 18ans Mesure de contrôle et suivi des entreprises

9 Qualité de l’eau Avant d’être rejeté dans les eaux réceptrices, les effluents des différents
systèmes de traitement des eaux usées doivent être traités de manière à satisfaire
aux critères de qualité minimale. Les regards, les fosses septiques et autres
ouvrages de collecte des eaux usées et vannes seront étanches, et couverts)
Les véhicules et les machines ne seront lavés que dans des zones désignés ou
les eaux de ruissellement ne pollueront pas les masses d’eau de surface
naturelles.

66
10 Gestion des déchets Les conteneurs des matières dangereuses (carburant, huile de moteurs, etc.).
toxiques et dangereux doivent être placés dans un conteneur étanche afin d’éviter tout déversement et
toute lixiviation.
Les déchets doivent être transportés par des transporteurs spécialement agrées
et éliminés dans une installation agrée.
Les peintures contenant des ingrédients toxiques, des solvants ou des peintures
à base des plombs ne seront pas utilisées.

11 Construction des Application du guide spécifique pour les latrines pendant la phase
latrines d’exploitation.

12 Réfectoire ou cantine Application du guide spécifique pour la gestion des cantines(préparation et


distribution des aliments)

13 Risques d'accidents Définition et respect de règles de sécurité précises dans les environs immédiats
élèves , enseignants, et de chantiers(panneaux de signalisations, etc..)
riverains Pour travaux de construction :organisation de campagnes d'information pour les
responsables des établissements scolaires, les enseignants et les riverains ainsi
que le représentant du commune.
Prévoir un endroit clos pour stocker le ciment, carburant,
Evacuer les matériaux en excès: terre, agrégats de pierre, blocs, briques,
morceaux de planches.

14 Sécurité des Etablissement des règles de sécurité dans les chantiers et application des
travailleurs et consignes et règles de sécurité, panneaux de signalisation d'endroit à risque, port
accidentologie de casque

15 Gestion des plaintes Recueillir les doléances des travailleurs en mettant un cahier des plaintes sur le
des travailleurs de chantier.
l'entreprise Les travailleurs de l'entreprise doivent savoir dès leur embauche l'existence de
ce cahier qui leur permettra d'exprimer leur préoccupation professionnelles.
Traitement des doléances par étapes et au plus vite possible.
1er étape: résolution du ou des problèmes avec le responsable coutumier de la
localité.
2 ème étape: Si on n'arrive pas à trouver solution à l'étape 1, on essayera de
répondre aux doléances des travailleurs avec les autorités de la région(préfet,
président du conseil régional)
Si on n'arrive pas à résoudre à l'étape 2 on passe à l'étape 3 qui sont les
institutions judiciaires Djiboutiennes.

16 Sécurité des bâtiments Obtention d'une attestation de prévention de la part de la protection


civile(sécurité des bâtiments et prévention des risques d'incendie et explosion)

67
17 Préparer des L'entreprise doit -promouvoir la sécurité et la santé au travail-Encourager le
procédures de gestion traitement équitable, la non-discrimination et l'égalité des chances pour les
du personnel de travailleurs du projet.-Protéger les travailleurs du projet, notamment ceux qui
l'entreprise sont vulnérables tels que les femmes, les personnes handicapées , et les enfants.-
Empêcher le recours à toute forme de travail forcé et aux travail des enfants.-
Soutenir les principes de liberté d'association et de convention collectives des
travailleurs du projet.-Fournir aux travailleurs du projet les moyens d'évoquer
les problèmes qui se posent sur leur lieu de travail.

18 Violence et conflits Respect des règles de sécurité et de bonne conduite au niveau des travailleurs,
consultation publique,gestions des doléances au niveau de la population

19 Communication, Initiatives d'information et sensibilisation du public au sujet des caractéristiques


consultation, partage du sous-projet et de ses impacts, consistance et nature des travaux, périmètre
d'information ainsi d'intervention, durée des travaux, utilisation du canal des associations de la
que gestion des société civile, parents d'élèves, des représentants de la localité pour diffuser
requetés de la l'information, et favoriser leurs participations aux prises de décision,
population

20 Risques de Application de mesures barrières et de protocole de gestion de la COVID-19


propagation et/ou pour les travailleurs (voir clauses E&S a intégrer dans les DAO, Annexe 12 de
exposition à la ce CGES)
COVID-19

21 COUT DE LA MISE
EN ŒUVRE DU
PGES A CHIFFRER
PAR
L'ENTREPRISE

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Annexe 8- Protocoles sanitaire pour la rentrée
scolaire 2020-2021

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