Ouvriers de La Paix T 13 92 1 Lad 522

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Caecilia 4/2011 : Commentaire de chant
© Union Sainte Cécile - Strasbourg

Ouvriers de la paix
(T 13-92-1 - LAD 522)
Texte : CFC / Musique : Jacques BERTHIER

Christine REINBOLT - Michel STEINMETZ


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et écoutez

Ouvriers de la paix est un chant issu du


répertoire de la Commission Francophone
Cistercienne (CFC). Il conviendra sans doute
d'en accompagner la mise en œuvre par un
travail sur le texte.
Le texte
La structure de ce chant est celle d'un tropaire, qui se
compose d'une stance, de versets et d'un refrain. La
forme de ce chant suggère trois attitudes :
Une invitation (la stance)
Jésus-Christ est la Bonne Nouvelle du salut annoncée
aux hommes et aux femmes de tous les temps. C'est
cela que tout baptisé est invité à annoncer, avec force,
joie et persévérance : devenir « missionnaire » de la
Bonne Nouvelle.
Une affirmation (le refrain)
Les strophes qui reprennent les paroles de Jésus
(Saint Matthieu, chapitre 11).
Voici les signes concrets du « salut du monde », pré-
sent et en marche : pour les percevoir, il nous faut être
attentifs à tout se qui se construit, se répare, se guérit,
savoir regarder et faire attention à ce qui advient sous La musique
nos yeux. L'ambitus de la pièce demande une certaine aisance
vocale : on monte jusqu'au mi bémol et on descend
La musique jusqu'au ré, soit plus d'une octave. C'est le cas notamment
dans la stance avec un registre assez largement placé
La forme dans l'aigu. Le chant s'installe dans la tonalité de Sol
mineur ; il a tendance à migrer vers la tonalité majeure
Ouvriers de la paix épouse donc la forme du tropaire :
une stance expose le chant, comme une grande introduc- correspondante, à savoir Si b. Dans les strophes, la
tion, un refrain, généralement court, favorise la participa- quarte diminuée avec le Mi bécarre fait encore bouger les
tion de tous, des strophes s'enchaînent avec la reprise du lignes…
refrain puis, à la fin de l'ensemble, on reprend une ultime Le rythme, enfin, ne pose guère de soucis. On prendra
fois la stance puis le refrain. garde à respecter les différentes atmosphères suggérées
La mise en œuvre par les indications (« modéré à 76 à la noire » ;
« joyeux » ; « calme et bien mesuré »). Les doubles cro-
Comme la musique qui veut d'abord servir le texte, le ches de la première strophe seront chantées sans préci-
texte lui-même commande la mise en œuvre. Ainsi, il est évi- pitation.
dent que le refrain sera chanté par tous. Les strophes, quant
à elles, seront quasi-obligatoirement ici, confiées au soliste. L'usage liturgique
La stance enfin sera prise par un petit groupe de chan- Prévu pour les dimanches de l'année, Ouvriers de la
teurs : il importe de soigner la diction, le caractère « cou- paix conviendra bien à une procession de d'entrée, en lien
lant ». Une fois encore, c'est l'audibilité du texte qui prime ! avec l'évangile du jour.

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