Le Desir
Le Desir
BARUCH SPINOZA dans Ethique estime que « le désir est l’essence même de l’homme c'est-à- dire l’effort par
lequel l’homme s’efforce de persévérer dans son être ». Ainsi pour lui, nos désirs sont d’énormes forces motrices, des
stimulants permettant à l’être humain de transcender l’impossible, l’imagination, l’inaction pour parvenir à la béatitude. Et
pourtant pour les religieux et les moralistes, il faut condamner nos désirs parce qu’ils voient en eux la source de nos vices,
de nos tentations conduisant l’homme à la perte. Partant de cette objection surgit le problème du rôle du désir dans
l’existence humaine. Dès lors, le désir favorise-t-il le bonheur de l’homme ? En fait, dans quel sens le désir peut-il conduire
l’homme au bonheur ? Toutefois, le désir ne serait-il pas plutôt source d’entrave au bonheur?
CONCLUSION
Au total, il convient de retenir d’abord de ces analyses sur l’impact du désir, que celui-ci fait partie de la nature
humaine. Ensuite, il y a à retenir que le désir à cause de sa nature insatiable, être heureux pour l’homme est une illusion.
Enfin, il faut admettre que le désir apparaît comme la source de motivation des activités humaines aussi bien physique
qu’intellectuelle. Dans ces conditions, l’homme peut connaître quelques instants de plaisirs et de joies mais il ne peut y
demeurer de façon stable et durable à cause de la nature du désir.