Fascicule 1ère Année
Fascicule 1ère Année
Fascicule 1ère Année
Jean IRIE
INP-HB
COMPTABILITE
FINANCIERE
Première année 2024-2025
Page1
Introduction générale….……………………………………………………….2
Bibliographie…………………………………………………………………..96
I°) GENERALITES
de l’entreprise par une figuration chiffrée de toutes les opérations qui ont été
faites ».
En d’autres termes, la comptabilité est un système d’organisation de
l’information financière permettant :
- d’une part, de saisir, classer, traiter, enregistrer des données de base
chiffrées ;
- d’autre part, de fournir après traitement approprié, un ensemble de
documents conformes aux besoins des divers utilisateurs tels que :
Les postulats sont des principes comptables qui ne se démontrent pas mais, ils
sont cohérents avec les objectifs fixés. Les postulats permettent de définir le
champ du modèle comptable. On distinguera les postulats de l’entité (nouveau),
de la comptabilité d’engagement, de la spécialisation des exercices, de la
permanence des méthodes et de la prééminence de la réalité économique sur
l’apparence juridique.
a- Postulat de l’entité
Il s’agit d’une hypothèse fondamentale portant sur la relation entre, d’une part,
la personne morale ou groupe et d’autre part, son ou ses propriétaires
(exploitant, propriétaire, actionnaires, associés, membres). En effet, l’entité est
considérée comme une personne morale ou un groupe autonome et distinct de
ses propriétaires et de ses partenaires économiques. La comptabilité financière
est fondée sur la séparation entre le patrimoine de l’entité et celui de ses
propriétaires. Ce sont les transactions de l’entité et non celles des propriétaires
Page2
Les effets des transactions et autres événements sont pris en compte dès que ces
transactions ou événements se produisent et non pas au moment des
encaissements ou paiements. Ils sont enregistrés dans les livres comptables et
présentés dans les états financiers des exercices auxquels ils se rattachent.
L’information financière ainsi établie, à l’exception de celle contenue dans le
suivantes :
- inscription à l’actif du bilan (comme si l’entité en était le propriétaire)
des biens détenus avec clause de « réserve de propriété » ;
- inscription à l’actif du bilan du locataire des biens utilisés dans le cadre
d’un contrat de location acquisition (côté preneur) et d’une créance de
location financement (côté bailleur). Ces dispositions sont limitées aux
contrats de crédit-bail, de location-vente ou tout autre contrat de
location assortie d’une option d’achat dot le preneur est
raisonnablement certain d’exercer) :
b- La convention de prudence
Page2
I. GENERALITES
1. Définitions
3. L’investissement de l’entreprise
Elle peut se faire selon trois critères différents : l’origine des capitaux, la nature
de l’activité et la dimension de l’entreprise.
On distingue :
- les entreprises du secteur primaire dont l’activité s’exerce dans un
domaine pour lequel le facteur naturel est prépondérant : plantations,
pêcheries, carrières ;
- les entreprises du secteur secondaire qui s’occupant de la production
au sens large du terme, en transformant les matières et fournitures
achetées en produits finis ;
- les entreprises du secteur tertiaire ou entreprises commerciales dont
l’objet principal est la revente des marchandises en l’état, mais
auxquelles sont rattachées toutes les autres entreprises qui vendent des
services (banques, assurances, transport…).
En vérité, le calcul du résultat est fort complexe, car il doit tenir compte
de très nombreux éléments qui entrent dans le calcul du coût de revient des
produits vendus :
- les achats de marchandises, de matières, de fournitures diverses ;
- les salaires payés au personnel avec les charges sociales ;
- les impôts ;
- les intérêts payés aux prêteurs et aux banques ; etc…
Pour obtenir ces informations, une organisation rigoureuse est indispensable, qui
doit enregistrer, classer, trier, regrouper les centaines ou les milliers d’opérations
de l’entreprise : tel est le rôle de la comptabilité de l’entreprise.
Conclusion
Page2
I. CATEGORIES DE FLUX
On distingue en général deux catégories de flux : les flux selon leur nature
et les flux selon leur sens.
environnement. Ces flux drainent souvent deux flux : flux réel ou flux
de services et flux financiers.
- Les flux internes qui se déroulent à l’intérieur de l’entreprise sans
contrepartie. On peut citer le transfert de matières premières du
magasin de stockage à l’atelier de transformation.
Les flux sont représentés comme des flèches entre deux rectangles
représentant les entreprises.
Application n°1 : ASFA achète des marchandises chez BOOTS à crédit pour
100000 F.
T.A.F : Analyser cette opération chez ASFA et chez BOOTS.
Analyse comptable
Chez ASFA :
E : marchandises : 100 000 F
R : fournisseurs : 100 000 F
Chez BOOTS
R : marchandises : 100 000 F
E : clients : 100 000 F
Chez Ratarou
E : marchandises : 542000 F
R : banque : 542000 F
Application n°1 :
Chez ASFA
E marchandises R E fournisseurs R
Chez BOOTS
Application n°2
Chez Gohou
E marchandises R E profit R E banque R
Chez Ratarou
EXERCICES D’APPLICATION
I. GENERALITES
a- Le compte classique
TOTAL TOTAL
Intitulé du compte
Page2
TOTAL
Intitulé du compte
Dates Libellés MONTANT Soldes
N.B : Quel que soit le tracé, le compte met en exergue la date, le libellé et le
montant des opérations effectuées.
2°) Imputation
Ainsi pour toute opération, doit-on avoir l’égalité suivante : emploi = ressource.
Les mouvements de valeurs ayant été enregistrés au débit et crédit d’un compte,
le montant net dudit compte est la différence entre le total des débits et celui des
crédits. Cette différence est appelée solde.
Le solde peut être :
- débiteur lorsque le total des débits est supérieur au total des crédits ;
2°) Applications
C’est une opération comptable par laquelle une somme est transférée du débit
d’un compte au débit d’un autre compte ou du crédit d’un compte au crédit d’un
autre compte tout en soldant le compte de départ.
Applications générales
Exercice 1
L’entreprise TOUNZUEBO a effectué les opérations suivantes avec son compte
Page2
Exercice 2
AKPOLE, petit commerçant, ne note pas les opérations de caisse qu’il réalise.
Le 28 novembre, à l’ouverture de son magasin, sa caisse contenait 100 100 F.
A la fin de la journée, elle contient 119 080 F ; mais, AKPOLE a effectué les
paiements suivants :
- Achat d’un registre comptable 3 510
- Fournisseur DELAPORTE, sa facture 50 840
- Prime d’assurance du magasin, quittance de novembre 12 350
Travail demandé
1°) Calculer le chiffre d’affaires réalisé par AKPOLE
2°) Présenter le compte caisse pour la journée du 28 novembre et vérifier le
principe de la partie double et son corollaire.
Page2
I. DEFINITIONS
1°) Le patrimoine
Le patrimoine de toute entreprise est l’ensemble de ses biens, de ses droits et ses
obligations. On peut alors définir sa vraie richesse ou situation nette comme la
différence entre l’ensemble de ses biens et droits et l’ensemble de ses dettes.
2°) Le bilan
rubriques :
- l’actif immobilisé qui est constitué des biens et certaines créances
destinés à rester durablement dans l’entreprise. Ce sont les charges
immobilisées (les frais d’établissement, les charges à répartir sur
plusieurs années, primes de remboursement des obligations), les
immobilisations incorporelles, les immobilisations corporelles (les
terrains, les constructions, les matériels) et les immobilisations
financières (titres de participations, les prêts) ;
TRESORERIE-ACTIF TRESORERIE-PASSIF
Page2
TOTAL TOTAL
N.B : Les postes de l’actif du bilan sont classés par ordre de liquidité croissante
tandis que ceux du passif du bilan sont classés par ordre d’exigibilité croissante.
Par ailleurs, toute entreprise est obligée de produire deux bilans au cours de
chaque exercice comptable : un bilan d’ouverture et un bilan de clôture.
L’exercice comptable coïncide avec l’année civile.
A la fin chaque exercice, il est plus que nécessaire pour toute entreprise de
calculer son résultat. A partir de l’égalité « actif = passif », on détermine le
résultat dans un bilan par la relation suivante :
Résultat = Actif – Passif
Si Actif >Passif, on a un bénéfice
Si Actif <Passif, on a une perte
Elle doit, à la banque nationale de Côte d’Ivoire, 4 000 000 F ; 3 000 000
F à ses fournisseurs ; 6 000 000 F à l’Etat. Son avoir s’élève à 4 600 000 F en
banque et à 1 500 000 F en caisse.
Au 31/12/N, les constructions se sont dépréciées à 2%, le mobilier à 5% et
le matériel à 10%. Le stock de marchandises est estimé à 6 135 000 F, les clients
doivent 1 929 000 F ; l’avoir en banque est de 379 000 F et de 43 000 F en
caisse ; l’emprunt a été remboursé de 1 000 000 F.
Par ailleurs, elle doit 3 269 000 F aux fournisseurs, 182 000 F à l’Etat et
293 000 F à la CNPS.
Tout bilan s’établit à partir des soldes des comptes de situation ou de bilan.
Ainsi, le montant d’un poste du bilan s’inscrit dans un compte du même nom.
Toutefois, il est impératif de passer du poste du bilan au compte correspondant :
Application :
Une entreprise industrielle a été constituée par deux amis qui ont apporté
respectivement :
- Amidou : 5 000 000 F en espèces versés en banque au nom de
l’entreprise, un lot de matières premières de 15 000 000 F, un véhicule
de 5 000 000 F, un mobilier de bureau de 1 500 000 F ;
Travail demandé
Dresser le bilan d’ouverture et le bilan de clôture.
NB : La situation nette est aussi appelée actif net et les charges immobilisées
actifs fictifs. Page2
La mise en place d’une organisation comptable est, non seulement, une garantie
de la qualité des imputations, mais elle permet également d’ordonner la
complexité des opérations qui affecte l’image de l’entreprise.
I. LE PLAN COMPTABLE
Page2
Le plan de comptes est l’ensemble des comptes utilisés dans un pays ou dans
une zone monétaire. Toutefois, le plan de comptes d’une entreprise est la liste
des comptes utilisés dans cette entreprise. Ainsi, à chaque compte est-il attaché
un numéro qui sert notamment d’identifiant pour les traitements comptables.
Ce plan est divisé en deux grandes parties : d’une part, les comptes de bilan
identifiés par les classes 1 à 5, et d’autre part, les comptes de gestion contenus
dans les classes 6 et 7.
Le 1er numéro d’un compte permet d’identifier la classe d’où il est issu.
b- Les constantes
Page2
c- Les parallélismes
Ils concernent les opérations de même nature, mais de sens contraires. On a par
exemple ceci :
CHARGES PRODUITS
601 : Achats de marchandises 701 : Ventes de marchandises
602 : Achats de matières premières 702 : Ventes de produits finis
Page2
1°) Généralités
Page2
Journal
Rubrique
Annuel
Page2
Saisie chronologique
de pièces
Toutes les opérations sont constituées par des pièces comptables (éléments de
preuve) qui doivent être enregistrées au journal et reportées au grand-livre.
a- Le journal
a1- Présentation
Le journal se présente sous la forme d’un registre dont le tracé comporte sur
chaque page, de gauche à droite :
- deux colonnes afin d’enregistrer les numéros des comptes débité (colonne
à gauche) et crédité (colonne à droite) concernés par l’opération affectant
le patrimoine ;
- un espace important où sont notés la date de l’opération, le nom des
comptes débité et crédité, le libellé explicatif de l’opération qui doit
Page2
date
X Libellé du compte débité X
Les écritures sont portées au journal selon le système dit « en partie double ».
Chaque écriture s’appuie sur une pièce comptable justificative, établie sur papier
ou un support assurant la fiabilité, la conservation et la restitution au clair de son
contenu pendant des délais requis.
Les deux dernières colonnes réservées aux montants débit et crédit doivent être
totalisées au bas de chaque page. Et l’égalité suivante doit être observée à la fin
de chaque.
En effet, le total d’une page est reporté au début de la page suivante et ajouté
aux mouvements enregistrés sur cette page nouvelle.
En fin d’exercice, le journal est arrêté.
b- Le grand-livre
Le grand-livre est constitué par l’ensemble des comptes utilisés par l’entreprise
lors de l’enregistrement des opérations au journal. Ce travail permet :
- d’effectuer les regroupements d’opérations de même nature afin de les
analyser ;
- d’informer le chef d’entreprise sur la situation de tous les comptes ouverts
durant l’exercice ;
- de préparer l’élaboration des états financiers de synthèse grâce à un
document intermédiaire appelé Balance.
Ce travail doit se faire avec rigueur.
Il n’est soumis à aucune forme standardisée. Cependant, les comptes sont le plus
souvent matériellement représentés par un folio, une fiche ou un listing dont la
Page2
a- La balance
Si la balance n’est pas un document obligatoire, elle n’en demeure pas moins un
document incontournable non seulement pour la présentation des documents de
synthèse obligatoires, mais pour la prise de décision de gestion qui s’imposent
tout au long de l’exercice, au vu des résultats provisoires.
La balance est un tableau qui récapitule les sommes et les soldes de tous les
comptes du grand-livre. Elle se présente généralement sous la forme de 6
colonnes comme suit :
5
6
7
8
TOTAUX
Puisque la balance récapitule toutes les sommes et tous les soldes du grand-livre
qui correspondent, en fait, au report des écritures comptables du journal, à la fin
de ce travail, on doit se trouver à une triple égalité qui permet le contrôle de la
réalisation matérielle de ces reports :
b- Le livre d’inventaire
A l’instar du livre journal, le livre d’inventaire est un registre obligatoire qui doit
être coté et paraphé, sur lequel doivent être transcrits tous les comptes annuels
(bilan, compte de résultat, TAFIRE et l’annexe), ainsi que la récapitulation de
l’inventaire.
Il n’est pas obligatoire, mais il est établi par l’entreprise dès que ce document est
nécessaire à la compréhension du système de traitement de l’information et à la
réalisation des contrôles.
Les journaux auxiliaires sont des organes spécialisés qui reçoivent, dans un
ordre chronologique, les écritures d’une période comptable.
A chaque journal auxiliaire, correspond un compte mouvementé comme toutes
les écritures. Ce compte donne son nom au journal auxiliaire correspondant.
Toutefois, le nombre et la nature des journaux ouverts par une entreprise
dépendent de ses besoins. Les plus courants sont :
Journaux de caisse : Caisse-recettes, Caisse-dépenses ;
Ces deux journaux enregistrent les opérations concernant la caisse.
Journaux de banque : Banque-débit, Banque-crédit
Ces deux comptent enregistrent les opérations concernant la banque.
Journaux des achats ; on peut, au choix, avoir l’un des journaux suivants :
Page2
Le tracé d’un journal auxiliaire dépend de la nature des opérations qui y sont
enregistrées. On peut commencer indifféremment par les comptes à débiter ou à
créditer, selon le modèle ci-après :
TOTAUX
L’opération d’achat/vente relie deux agents économiques dont l’un est acheteur
et l’autre vendeur : d’où un flux réel opposé à un flux financier.
Pour l’acheteur ou le client, l’achat est imputé au débit des sous-comptes du
compte 60 : Achats pour le crédit d’un compte de tiers (40) ou d’un compte de
trésorerie (521, 571).
Le fournisseur enregistre la vente au crédit des sous-comptes du compte 70 :
Ventes pour le débit d’un compte de tiers (41) ou d’un compte de trésorerie
(521, 571)
Ces différentes imputations n’ont lieu qu’à partir d’un document de base qu’est
la facture.
Page2
2°) La facture
Net à payer
Date de règlement :
Conditions d’escompte
Résolution
Chez Dali
D : 411 Clients : 75 000
C : 701 Ventes de marchandises : 75 000
Page2
Chez Zouzoua
D : 601 Achat de marchandises : 75 000
C : 401 Fournisseurs : 75 000
♥♥ Mizan vend au comptant contre espèces des articles à Fayé à 120 000F.
T.A.F : Analysez l’opération.
Résolution
Chez Mizan
Chez Fayé
D : 601 Achat de marchandises : 120 000
C : 571 Caisse : 120 000
♥♥♥ Martin achète des marchandises chez Jefferson au comptant par chèque :
874 000F.
T.A.F : Analysez cette opération.
Résolution
Chez Martin
D : 601 Achat de marchandises : 874 000
Chez Jefferson
D : 521 Banque : 874 000
C : 701 Vente de marchandises : 874 000
On n’enregistre pas les rabais, remises et ristournes portés sur une facture
de « DOIT ». Seul le montant net commercial est comptabilisé dans les comptes
d’achats et de ventes.
En revanche, l’escompte de règlement est enregistré :
- chez le fournisseur, dans le compte 673 Escomptes accordés ;
- chez le client, dans le compte 773 Escomptes obtenus.
APPLICATION
Djéli expédie à Majunga la facture n°485 du 15/08/01 dont les éléments sont les
suivants :
Marchandises : 12 750 000
Remise : 5%
Remise : 10%
Escompte : 2%
Etablissons la facture
DJELI
B.P 215 Yamoussoukro 15/08/01
Tél : 30 64 99 99 Facture n°485
DOIT : MAJUNGA
13 BP 9046 BOBO DIOULASSO
BURKINA FASO
Réf. Désignation Qté P.U Montant
Marchandise 12 750 000
Rabais 5% -637500
er
1 net commercial 12 112 500
Remise 10% -1211250
e
2 net commercial 10 901 250
Escompte de règlement 2% 218025
Net financier 10 683 225
Date de règlement : 31/10/01
Un escompte de 2% vous sera accordé en cas de paiement anticipé au 15/09/01.
Les factures de ventes font souvent mention d’éléments qui s’ajoutent au prix
des marchandises.
Il s’agit des frais de transport, des taxes sur le chiffre d’affaires non
récupérables, de la taxe sur la valeur ajoutée, des consignations d’emballages.
par dérogation.
On distingue :
- le port payé qui est payé par le fournisseur et récupéré sur la facture au
client ;
- le port dû qui est assuré par un spécialiste et figure sur sa facture au
client;
- le franco de port qui est inclus dans le prix de vente ;
- le port forfaitaire qui est assuré par les propres moyens du fournisseur
et facturé au client. Il est imposable à la T.V.A.
On constate alors :
- un bonus, chez le fournisseur, enregistré au crédit du compte 7074
Bonis sur reprises d’emballages, en passant les écritures suivantes :
D : 4194 Clients, dettes pour emballages et matériels consignés
C : 7074 Bonis sur reprises d’emballages
C : 41. Clients
Lorsque les délais d’usages sont dépassés ou les parties s’accordent sur un non-
retour des emballages, on considère que :
- les emballages sont vendus par le fournisseur qui réalise un boni par
les écritures suivantes :
D : 4194 Clients, dettes pour emballages et matériels consignés
C : 7074 Cessions d’emballages
- les emballages sont achetés par le client qui réalise un achat
d’emballages, en passant les écritures qui suivent :
D : 6082 Achats d’emballages récupérables non identifiables
Les taxes uniques, taxe à la production, taxe sur les prestations de services, taxes
spécifiques et autres taxes sur le chiffre d’affaires collectées par le vendeur lors
de la facturation ne sont pas un produit pour lui, mais une dette envers
l’Administration fiscale. Ces taxes sont enregistrées au crédit du compte 446
Etat, autres taxes sur le chiffre d’affaires.
Pour le client, ces taxes constituent une majoration au coût d’achat.
La T.V.A est une taxe indirecte car elle est assise sur la consommation des
individus. Le taux normal de 18% qui s’appliquent sur les montants hors taxe ;
le taux légal composés du taux normal de 15.25% s’appliquant sur les montants
TTC.
Chez le fournisseur, la TVA est enregistrée au crédit des sous comptes du
compte 443 Etat, T.V.A facturée.
Chez le client, s’il est autorisé à la récupérer, la TVA est comptabilisée au débit
des sous comptes du compte 445 Etat, T.V.A récupérable.
TEXTE D’APPLICATION
L’établissement 2IMAGE expédie à KODJO et Compagnie, au 13/04/01, la
facture n°01-4583 comportant les éléments suivants :
20 casiers de vin blanc à 35 000F l’unité
20 emballages consignés à 1 500F l’unité
01 caisse enregistreuse à 150 000F
Surtaxe spécifique sur la caisse enregistreuse
TVA sur ventes : 18%
Port et emballage perdu sur la caisse : 25 000F
Travail à faire :
Page2
Toute réduction commerciale accordée hors facture de « doit » fait l’objet d’une
comptabilisation obligatoire, venant ainsi en réduction de la vente et de l’achat :
on parle de « facture d’avoir ».
Chez le fournisseur, on débite le compte 70 Ventes ou tout autre compte de
prestations de services pour le crédit du compte 41 Clients
Le client crédite le compte d’achats si la réduction est portée pour une facture
connue ; mais si cette réduction concerne une opération sans référence, on
créditera l’un des comptes 6019, 6029, 6049, 6059, 6089 RRR obtenus, selon la
catégorie de l’achat, pour le débit du compte 401 Fournisseurs.
Page2
Introduction
Les immobilisations comprennent tous les biens ou investissements destinés à
maintenir ou à accroître le potentiel technique d’une entreprise et à y rester
durablement sans transformation. Elles sont acquises ou produites par
l’entreprise.
1. Règle d’évaluation
2. Comptabilisation
D 21
D4451
C481, 521 ou 531
(Acquisition de…..)
Les titres de participation sont définis comme des titres dont l’acquisition et la
possession durable permettent d’exercer une certaine influence sur la société
émettrice. Sont présumés être des titres de participation, les titres acquis en tout
ou partie par offre publique d’achat ou par offre publique d’échange et les titres
représentant au moins 10% du capital social de la société émettrice.
La valeur d’entrée de ces titres dans le patrimoine correspond au prix d’achat
majoré des frais accessoires d’achat. Ils figurent donc au bilan pour leur coût
d’acquisition.
L’acquisition est notée comme suit :
Toutefois, en cas de libération partielle, la part non libérée des titres constitue
une dette inscrite au crédit du compte 472 Versements restant à effectuer sur
titres non libérés.
Les titres de placement et autres titres immobilisés sont évalués à leur prix
d’achat et non à leur coût d’acquisition. Les frais accessoires d’achat ne sont
pas à inclure dans la valeur d’entrée. Ils sont inscrits en charges de l’exercice au
Page2
Noms de titres Quantité Date Prix unitaire Frais d’achat Montant versé
d’achat par unité
Titres ATEGO 1 000 N 36 000 1 000 19 680 000
Titres GBINZIN 2 500 N 20 000 1 200 53 540 000
Les frais d’achat sont réglés par chèque bancaire. Les titres ATEGO sont réglés
de moitié par chèque.
Titres de placement
La société GARBA a acquis également 200 titres de placement de la société
NEGHE pour 18 000 FCFA. Les frais d’acquisition se sont levés
globalement à 600 000 FCFA HT ;
Travail à faire : Passer les écritures d’acquisition des deux types de titres
Elles sont identifiées par les comptes 22, 23 et 24. Ainsi, leur acquisition se
traduit par les écritures suivantes :
D 831
C 401 ou 5
Le coût de l’immobilisation créée par l’entreprise est déterminé soit dans les
comptes de la comptabilité analytique de gestion, soit par des procédés
statistiques suivant que l’entreprise tienne une comptabilité analytique ou non.
D’une façon générale, le coût de production d’un bien s’obtient en additionnant :
- le coût d’acquisition des matières et fournitures utilisées ou consommées,
- les charges indirectes de production dans la mesure où elles peuvent être
rattachées à la production,
- les charges financières à condition qu’elles se rattachent indiscutablement
au processus de production (de la date d’acquisition des matières
premières à la date d’achèvement du bien), et que ce dernier soit de
l’ordre de 5 ou 6 mois ou plus,
- les pertes, les rebuts et les déchets à caractère inévitable.
2. Comptabilisation
D 239, 249
C 722
D 23, 24
D 4451
C 722
C 4431
C 239, 249
D 23, 24
D 4451
C 722
C 4434
Applications
Correction
= 12 760 000
TVA récupérable sur immobilisations = 90 000 + 720 000 + 10 800
+ 8 200 000*18%
TVA récupérable sur immobilisations = 2 296 800
Comptabilisation
01/04/N
223 Terrain bâtis 1 800 000
231 Bâtiments industriels 12 720 000
4451 TVA sur immobilisations 2 296 800
4454 TVA sur services 5 400
646 Droit d’enregistrement 166 000
6324 Honoraires 30 000
6325 Frais d’acte et de cont. 15 000
bureau.
Correction
NB : La formation non agréée par le FDFP est soumise à la TVA. Aussi, les
logiciels intégrés ont leur prix dans le coût du matériel informatique. Mais, les
logiciels dissociés sont comptabilisés dans le compte 213.
Correction
Comptabilisation
Page2
I GENERALITES
1°) Définition
La taxe sur la valeur ajoutée (T.V.A) est un impôt sur la consommation. Elle
frappe, selon l’article 224 du code général des impôts (CGI), les livraisons de
biens et les prestations de services effectuées à titre onéreux par les assujettis
agissant en tant que tel, à l’exception des activités salariées et agricoles.
Les opérations imposables à la TVA sont indiquées par les articles 227, 227 bis
et 240 du CGI.
Toutefois, ces dispositions sont insuffisantes pour appréhender le caractère
imposable d’une opération compte tenu du champ d’application matériel de la
TVA et du champ d’application territorial.
Les opérations imposables sont celles qui se situent dans le champ d’application
de la TVA, en raison de leur nature, par une disposition expresse et par
l’exercice d’une option.
Page2
Les opérations imposables par nature sont les livraisons de biens et les
prestations des services effectuées à titre onéreux par un assujetti en tant que tel
à l’exclusion des activités salariales et agricoles.
Les opérations imposables par disposition expresse sont des opérations
dont l’application de la TVA, au regard des dispositions légales, n’est pas
évidente. Dès lors, des mesures expresses édictées par le législateur permettent
de les classer dans le champ d’application de la TVA. On peut citer :
- les travaux réalisés par les lotisseurs, marchands de biens et assimilés ;
d- La territorialité de la TVA
a- Le fait générateur
b- L’exigibilité
A la fin de chaque mois, on solde les comptes 443 et 445 en les débitant et
créditant respectivement. La différence obtenue est inscrite :
- au crédit du compte 4441 Etat, TVA due s’il s’agit d’une TVA à
payer ;
- au débit du compte 4449 Etat, crédit de TVA à reporter.
Travail à faire
1- Enregistrer ces opérations au journal
2- Procéder à la déclaration et au paiement si possible par chèque.
Page2
Introduction : Toutes les opérations effectuées par les entreprises ont leurs
contreparties financières qui sont souvent réglées en espèces, par chèques ou à
l’aide d’effets de commerce. Deux types de moyens sont à la disposition des
entreprises pour la liquidation de leurs règlements : les règlements au comptant
et les règlements à terme ou à crédit.
I REGLEMENTS AU COMPTANT
Application : SAFI reçoit de son client Alliètro le chèque n°1715 d’un montant
de 450 000 F, le 15/09/06
Le 18/09/06, le chèque est remis à l’encaissement (voir bordereau n°AB 3567)
Le 22/09/06, le banquier envoie l’avis de crédit n°75/06 pour encaissement
effectif.
Travail à faire : Enregistrer ces opérations dans le journal de SAFI.
1°) Définitions
a- La lettre de change
C’est un écrit par lequel une personne appelée Tireur donne l’ordre à une autre
personne appelée Tiré de payer, à une date déterminée ou Echéance, une somme
à son profit ou au profit d’une tierce personne appelée Bénéficiaire.
b- Le billet à ordre
C’est un écrit par lequel une personne appelée Souscripteur s’engage à payer
une certaine somme à une échéance déterminée, à l’ordre d’une autre personne
appelée Bénéficiaire.
bénéficiaire ;
- un effet à payer pour le client qui a accepté de le payer.
C 521 Banque
Si le tireur doit à une tierce personne, il peut user de son effet à recevoir pour
régler sa dette.
En pratique, cette transmission est faite, en inscrivant au verso de l’effet de
commerce, la mention « Endossé à l’ordre de ………………………….. ». Il
passera alors cette écriture :
1°) La prorogation
D : 411 Clients
C : 412 Clients, effets à recevoir
- chez le fournisseur
- chez le client
D : 401 Fournisseurs
D : 6744 Intérêts sur dettes commerciales
D : 6312 Frais sur effets
C : 402 Fournisseurs, effets à payer
Chez le fournisseur :
D : 411 Clients
C : 521 Banque
Chez le client
D : 521 Banque
C : 401 Fournisseur
Chez le client, on a :
Chez le fournisseur, on a :
Page2
D : 401 Fournisseur
D : 6744 Intérêts sur dettes commerciales
D : 6312 Frais sur effets
C : 402 Fournisseurs, effets à payer
Chez le tireur :
Ensuite, il tire une nouvelle traite, en tenant compte des intérêts de retard
Chez le tiré :
D : 401 Fournisseurs
D : 6312 Frais sur effets
D : 6744 Intérêts sur dettes commerciales
C : 4021 Fournisseurs, Effets à payer
Chez le tireur
Chez le tiré
D : 401 Fournisseurs
D : 6312 Frais sur effets
D : 6744 Intérêts sur dettes commerciales
C : 4021 Fournisseurs, effets à payer
Travail à faire :
Passer toutes les écritures nécessaires chez les deux agents économiques.
Page2
1°) Définition
On débite :
Page2
1°) La consignation
Elle détermine la créance du client sur son fournisseur. Elle est comptabilisée,
chez le client, au débit du compte 4094 Fournisseurs, créances pour emballages
et matériels à rendre.
Chez le fournisseur, la consignation représente une dette envers le client ;
laquelle dette est enregistrée au crédit du compte 4194 Clients, dettes pour
emballages et matériels consignés.
La créance du client sur son fournisseur est annulée par l’écriture suivante :
D : 401 Fournisseur
C : 4094 Fournisseurs, créances pour emballages et matériels à rendre
De même, la dette du fournisseur envers son client est annulée par l’écriture qui
suit :
D : 4194 Clients, dettes pour emballages et matériels consignés
C : 411 Clients
Dans ce cas, soit les emballages sont détruits, soit ils sont conservés par le client
pour sa propre utilisation.
S’ils sont détruits, le client constate une perte de créance sur son fournisseur qui
lui adresse une facture d’avoir.
Le client l’enregistrera comme suit :
D : 6244
D : 4452
C : 4094
Elle permet de suivre tous les mouvements des emballages tant en magasin
qu’en consignation. Elle se présente comme suit :
Total
Application
Travail demandé
Page2
I. ASPECT THEORIQUE
a- Le salaire de base
En principe, le salaire de base est fixé librement par accord entre les parties.
Dans ce cas, on parle de salaire minimum interprofessionnel conventionné
(S.M.I.C). Pour ceux qui n’ont pas de qualification professionnelle, la loi fait
obligation à l’employeur de payer un certain minimum de salaire appelé salaire
minimum interprofessionnel garanti (S.M.I.G).
Le salaire de base est exprimé en francs par mois. Il peut être exprimé selon un
taux horaire, sachant que la durée légale de travail est de 40 heures par semaine
soit 40 H * 52/12 = 173,33 H le mois en Côte d’Ivoire.
Les primes et indemnités qui suivent sont exonérées dans la limite du 10 ème du
salaire total y compris les indemnités :
- la prime de caisse ou sujétion ;
- l’indemnité de déplacement ;
- les frais de repas ;
- l’indemnité de fonction, de représentation, de responsabilité
- l’indemnité de mission et de voyage ;
- la prime de salissure, d’outillage, de tenue de travail.
L’allocation familiale qui est totalement imposable ;
Logement et accessoires
Domesticité
Les avantages en nature qui ne sont pas mentionnés sur le barème ci-dessus
doivent être intégrés dans l’assiette des impôts sur les salaires à leur montant
Page2
réel.
L’entreprise est débitrice des salaires de ses employés. Cependant, ces salaires
supportent des retenues qui sont dues à l’Etat et à des organismes sociaux. En
Côte d’Ivoire, ces retenues sont prélevées à la source. Il revient alors à
l’entreprise de réaliser les prélèvements pour les reverser à l’Etat et aux
organismes sociaux.
Par ailleurs, l’entreprise supporte des taxes relatives au personnel.
Enseignant : Dr. Jean IRIE
1-Les retenues à la charge de l’employé
On peut considérer :
- Impôt sur traitement de salaires (ITS ou IS) : il représente 1,5% du
salaire brut imposable après abattement de 20% ou 1,2% du salaire
brut imposable.
- Contribution nationale (CN) : elle est assise sur le salaire net
imposable (SNI=SBI*80%) et calculée selon le barème suivant :
Ou encore
Cette méthode s’applique au salaire cédulaire obtenu après abattement de 20%.
Pour obtenir l’IGR, il faut déterminer le revenu net imposable à partir du salaire
brut imposable par la relation suivante :
R = [(80%B – (IS+CN)]*85%
b La retenue sociale
Page2
Il s’agit de la cotisation à la CNPS pour la retraite (CR). Son taux est de 3,2% du
salaire brut social avec un plafond de 1 645 315 FCFA soit 45 fois le SMIG.
La base de calcul du salaire brut social comprend les éléments suivants :
- exclusion
c Les autres retenues
Les charges sociales sont versées à la CNPS et se calculent sur le salaire social
plafonné :
- allocation familiale : son taux est de 5% et calcule sur le salaire brut
plafonné à 70 000 FCFA ;
- maternité : taux de 0,75% depuis Janvier 1996.
Ces deux charges sont regroupées en une seule qui est dénommée « prestations
familiales » au taux de 5,75% avec une base de calculé plafonnée à
70 000 FCFA.
- accident de travail dont le taux varie de 2% à 5%. Le plafond est
également de 70 000 FCFA ;
- caisse de retraite dont le taux est de 4,8% se calcule à partir du salaire
brut social dans la limite de 1 647 315 FCFA.
Sur le plan fiscal, les salariés de nationalité étrangère, bien que ne disposant pas
de contrat de travail d’expatrié visé par l’AGEPE, doivent être considérés
comme faisant partie du personnel expatrié dès lors qu’ils occupent des
fonctions de direction ou d’encadrement ou lorsqu’ils perçoivent des
Page2
Taux applicables
Période Nature d’impôt Pers. local Pers. expatrié
Impôts sur salaire (DGI) 1,2% 10,4%
Mensuel Taxe d’apprentissage (FDFP) 0,4% 0,4%
Formation professionnelle continue (FDFP) 0,6% 0,4%
a- Le congé payé
C’est la rupture du contrat de travail par la faute de l’employeur qui doit notifier
cette décision à l’employé et doit lui accorder un préavis. La durée du préavis
est fonction de l’ancienneté de l’employé dans l’entreprise et de sa catégorie
professionnelle. Lorsque l’employeur ne respecte pas le préavis, il a l’obligation
de verser au salarié une indemnité compensatrice dont le montant équivaut à la
rémunération et aux avantages de toute nature dont aurait bénéficié le salarié
pendant la durée du préavis restant à courir.
Par ailleurs, le licenciement ouvre doit au travailleur ayant accompli une durée
de service effective gale à un an minimum et n’étant pas coupable de faute
lourde, au paiement d’une indemnité de licenciement.
L’indemnité de licenciement se calcule sur la base du salaire mensuel global.
Application
M. Aka a perçu un salaire mensuel de 80. 000 F
pendant 1 an. Calculer son allocation de congé payé.
Salaire mensuel = 80.000 F
Total annuel = 12 * 80.000 F = 960.000 F.
Page2
Application
M. Flavien est employé à l’entreprise « Tchôkô
Tchôkô ». Il perçoit un salaire mensuel de 75. 000 F, une prime de
rendement de 5000 F, une prime de technicité de 70.000 F et une prime
d’ancienneté de 3% et une prime de salissure de 2000F. 4 mois avant son
congé, après 12 mois de travail effectif, il a bénéficié d’une augmentation
de 5 % sur le salaire.
Page2
SMJ = = 5184, 58 F.
b) Le licenciement
La rupture du contrat est la cessation définitive du contrat,
lequel cesse de produire ses effets à l’égard de l’employeur et de
l’employé. Cependant, les règles applicables à cette cessation ou
rupture varient selon qu’il s’agisse du contrat à durée déterminée
Page2
Ancienneté Pourcentage
1 à 5 ans 30 % du SMM
6 à 10 ans 35 % du SMM
Application
Sékou est employé dans l’entreprise MAMA. Il a été licencié
après 26 ans 5 mois et 20 jours de travail effectif. Ses bulletins
des 12 derniers mois font apparaitre un SM de 280 000 F.
TAF : Déterminer son indemnité de licenciement.
Page2
1°) Comptabilisation
2°) Application
Travail à faire :
Introduction
L’appréciation de l’activité de toute entreprise se mesure au résultat dégagé par
celle-ci au cours de la période considérée en appliquant le principe de la
spécialisation des exercices. Ce principe stipule que, pour la détermination du
résultat d’un exercice, seuls les produits et charges concernant cet exercice sont
pris en compte. Aussi, selon les dispositions du Référentiel SYSCOHADA, le
compte de résultat comporte des intermédiaires successifs appelés soldes
intermédiaires de gestion.
I- GENERALITE
2°) Application
Le résultat donne des informations utiles aux chefs d’entreprise et aux tiers. Il
est conçu de manière à faciliter sa lecture au non comptable. Le résultat est
déterminer par des soldes successifs qu’on appel des soldes intermédiaires ou
significatifs de gestion.
Le SYSCOHADA est particulièrement riche en solde intermédiaire de gestion.
Il existe 9 soldes intermédiaires de gestion divisés en 2 parties. Cinq (5) sont
calculés dans la première partie et quatre (4) dans la deuxième partie.
Elle est obtenue en faisant le différence entre le chiffre d’affaire (les ventes) et la
consommation de marchandises.
Elle est obtenue en faisant la différence entre la production des biens et services
Page2
Elle est obtenu en faisant la différence entre les comptes ; la somme des comptes
70 à 75, celles des comptes 60 à 65
VA = ∑ (707, 71,75) - ∑ (6033, 604, 605, 608, 61, 62, 63, 64,65)
d- L’EBE
e- Le résultat d’exploitation
Il prend en compte toutes les charges et tous les produits liés à l’exploitation. Il
est obtenu en faisant la différence entre L’EBE + reprise de provision et les
dotations aux amortissements et provisions.
Le résultat financier est lié aux activités financières de l’entreprise. Il est obtenu
en faisant la différence des produits financiers et des charges financières ou frais
financiers.
Résultat financier = 77 – 67
c- Résultat HAO
Il est lié aux opérations occasionnelles que réalise l’entreprise. Il est obtenu en
faisant la différence entre les produits HAO et les charges HAO.
d- Le résulta net
Page2
C’est le résultat lié à l’activité normal de l’entreprise. Il tient compte de touts les
produits et les charges qu’ils soient de l’activité ordinaire ou l’hors activité
ordinaire.
Page2
-Edi R., Précis de droit et technique comptable OHADA, Editions EDI, 2005
-Zermati P., Pratique de la gestion des stocks, Dunod, 6ème édition, 2001