Module. Lic1-5
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MODULE. LIC1-5
APPEL DIVIN
1ère Partie
Lisons dans le livre de Luc, Chapitre 5, le verset 1er. (Luc 5.1) Ce verset est
remarquable. Il nous est dit : « La foule se pressait autour du Seigneur Jésus pour entendre la
Parole de Dieu. »
Une année, j’allai en Italie et constatai la prospérité des Assemblées. Je ne veux pas dire
évidemment qu’elles prospèrent financièrement, mais qu’elles croissent dans
le nombre, et c’est très réjouissant d’y apporter le Message.
Je suis allé dans une église en particulier où l’on avait ôté les chaises afin de faire plus
de place et d’y rassembler plus de monde. Les gens étaient debout tellement serrés
les uns contre les autres que l’on avait de la peine à entrer dans la salle. Un
homme fort et très musclé nous fraya un passage. Pour nous permettre d’entrer, il
jouait des coudes : Ainsi, il me conduisit jusqu’à la plate-forme. Les hommes y
étaient debout et nul n’en serait tombé, même
s’il l’eût désiré. J’étais serré parmi la foule. Dans cette salle, il n’y avait
qu’une toute petite fenêtre et l’on s’évanouissait presque à cause du manque
d’oxygène. On transpirait, la sueur coulait de nos visages, mais les gens
étaient là, pour entendre la Parole de Dieu. Les gens ont faim d’entendre de la
part de Dieu. Parfois, ils ne reçoivent rien de Sa part, même quand ils viennent à l’église
pour entendre le prédicateur ! Combien de fois ne sont-ils pas obligés d’ouïr
que ses opinions personnelles.
Pourquoi ces gens venaient-ils pour écouter Jésus ? Parce qu’ils savaient qu’il avait
un message de la part de Dieu.
Mes frères, faisons attention nous aussi à la façon dont nous recevons les enseignements de
Dieu, et les transmettons.
Je ne veux pas donner ici une fausse opinion, je ne veux pas dire que Dieu doit nous parler
du ciel avec une trompette. Dieu peut se servir de bien des choses pour nous donner un
message. Il peut se servir d’une circonstance,
ou d’un livre. L’un des continents est particulièrement béni, parce qu’il a une
abondante littérature.
Excellent avec lequel on peut lire et travailler, et au moyen duquel Dieu peut parler au cœur.
2ème Partie
Lisons dans le livre des Proverbes Chapitre 29 verset 18. (Proverbes 29.18) Le peuple
périt s’il n’entend rien de la part de Dieu. Il est très possible que des assemblées
périssent du fait qu’elles n’entendent pas de la part de Dieu, au travers des
prédicateurs. -Puis-je vous proposer un exemple ? une suggestion ?
Il n’y avait pas de révélation publique, parce que Dieu n’avait pas de canal ou
instrument. Ainsi le peuple ne pouvait rien entendre de la part de Dieu. C’est une chose
que d’entendre de la part d’un homme, c’est une autre chose que d’entendre de
la part de Dieu.
À ce sujet, j’ai appris une leçon lorsque je suis sorti de l’école biblique. Vous
savez très bien que l’école biblique ne vous donne pas toute la formation
nécessaire, et qu’il y a beaucoup de formation que Dieu doit accomplir Lui-
même. Ainsi, en temps voulu, le Seigneur m’a donné une belle assemblée. Dans
ces jours-là, j’étais un jeune homme sans expérience, j’étais très dur
dans ma pensée, je trouvais des fautes partout dans mon auditoire ; et je
voulais une belle Église propre. Je ne voulais aucun hypocrite, mais uniquement des hommes
parfaits.
devait faire une seconde demande. J’ai fait un grand formulaire que chaque membre
devait remplir. Il fallait aussi que chacun réponde à toutes sortes de questions. Certains
n’étaient pas qualifiés pour être membres de mon église,
ils n’étaient pas membres. L’Assemblée devenait de plus en plus petite, et
finalement, je fus étonné. Je suis allé trouver un prédicateur d’expérience ;
je lui ai dit :
- Frère, pouvez-vous me dire ce qui ne va pas ? Je veux une église propre, et l’église devient
de plus en plus petite.
- C’est vous qui êtes dans l’erreur. Et si vous continuez comme cela, tout ce qu’il
vous restera de propre, sera la marche de l’entrée de la salle.
Si votre église devient de plus en plus petite d’année en année, c’est qu’il y a quelque
chose qui ne va pas. Si vous, vous entendez de la part de Dieu, alors, le peuple entendra
lui aussi. Et cela, c’est ce qui fait toute la différence.
3ème Partie
L’appel de Dieu bien sûr c’est une question divine. Et ici je veux vous indiquer
un passage de l’Évangile de Marc chapitre 3 verset 13. (Marc 3.13)
Ce verset est pour moi très inspiré ; et combien j’aimerais que le peuple de la
Pentecôte prête plus d’attention à la parole de Dieu. Le ministère devrait et
doit rester pour nous une question d’appel divin. Dans ce verset, remarquez ce
que fait Jésus : Il appela auprès de lui ceux qu’il voulut. Mes frères, cela est quelque
chose de merveilleux. Voyez combien Dieu choisit ses
instruments avec souveraineté. Je suis heureux de cela. Jésus a appelé ceux qu’il voulait, non
pas ceux que l’homme voulait.
Que Dieu ait pitié de son œuvre lorsque c’est nous qui appelons des ouvriers dans nos
assemblées. Lorsque nous disons aux hommes :
- Vous, vous pouvez être un serviteur, et vous, vous ne pouvez pas l’être.
Mes frères, Dieu appelle encore qui Il veut, et c’est la seule raison pour laquelle
certains d’entre vous et moi-même sommes ici ce matin. Dieu appelle souverainement
des instruments.
Ici, j’aimerais vous donner un petit exemple. N’avez-vous jamais considéré qui
étaient les douze Apôtres ? Aucun homme n’aurait choisi ces hommes-là, à
l’exception peut-être de l’Apôtre Paul. Les disciples n’avaient rien pour être les
candidats appropriés.
Pierre est l’exemple de l’homme ouvert et disposé aux faillites. Il était arrogant, ayant
une grande confiance en lui-même et très audacieux. Pierre
a repris le Seigneur et commis tant d’erreurs… Malgré tout cela, le Seigneur l’a
appelé.
Pierre qui influençait les autres dans le mauvais chemin. Pierre, qui coupa l’oreille à
quelqu’un, et pour qui le Seigneur dut prendre le temps de la lui recoller.
Combien de fois, le Seigneur n’a-t-il pas dû défaire les choses que nous avions faites ?
Combien de fois le prédicateur a-t-il blessé son auditoire et combien de fois le Seigneur a-t-il
dû panser les membres ?
Et lorsqu’il rentra chez lui, Pierre jura. Quelle contradiction ! Mais le Seigneur
qui l’avait appelé, fut patient avec lui. Peut-être y a-t-il plus d’un Pierre parmi nous
ce matin ? Dieu a fait un grand travail en lui, et nous reprendrons son exemple.
4ème Partie
Lorsque le Seigneur a appelé ses apôtres, il a aussi appelé Jacques.
Nous ne connaissons que peu de choses de lui, mais nous savons en particulier qu’il était
un de ceux qui cherchaient les avantages personnels. Jacques voulait être «
quelqu’un ». Avez-vous de ces gens dans votre pays ? Quelqu’un qui veut être
quelqu’un. Puis Jacques est allé parler à sa mère :
- Maman, voudrais-tu parler à Jésus afin que nous puissions être assis près de Lui
lorsqu’il viendra dans son règne ?
- Et cette mère dit à Jésus :
- Maître, j’ai une question à te poser, une faveur à te demander : Pourrais-
tu m’accorder et permettre que mes fils soient assis près de toi dans ton
règne ? Ceci afin que je puisse dire à tout le monde : Voyez cet homme près de
Jésus c’est mon fils.
Maintenant, n’interprétez pas mal ce que je dis. Nous ne parlons pas contre
l’autorité. Dieu l’a placée dans l’Église.
Il nous est dit que Dieu a établi des ministères. Et le ministère dont il est parlé là, c’est la
pensée de gouverner. À moins de cela, vous ne pouvez rien accomplir.
Poursuivons jusqu’à Jean. Jean était comme Jacques. Il voulait être assis à côté
de Jésus.
5ème Partie
Alors le Seigneur appela André. Il nous est très peu rapporté sur le cas d’André, mais
une remarque nous est faire sur lui dans l’Évangile. Jean 6.9
André est le type de ceux qui suivent la raison humaine. Bien sûr, Dieu nous a donné une
intelligence, et il veut que nous nous en servions. Certaines personnes ont l’impression
que d’être spirituel c’est quelque chose de stupide. Je me souviens d’avoir
prié avec un frère, c’était l’un de ces chrétiens-là. Savez-vous ce qu’il a demandé
? Il a dit : Seigneur, coupe ma tête. Il pensait que moins il connaîtrait, plus
il serait spirituel. Et moi, j’ai
prié après lui et j’ai dit : Seigneur, donne-lui une tête, (je pensais qu’un homme
qui priait ainsi, n’avait pas de tête.)
Dieu nous a donné une intelligence pour que nous nous en servions. Il n’y a rien
de mal à être intelligent, rien de mal dans le fait de rechercher la connaissance, mais il y a
quelque chose qui ne va plus lorsque nous substituons notre propre raisonnement à la volonté
de Dieu.
Voilà l’erreur qu’André a commise. Alors, le Seigneur dit : « Faites asseoir cette
foule. » Ils étaient très nombreux et il fallait les nourrir. Sur l’ordre du Seigneur,
ils se placèrent et s’installèrent par groupes de cinquante. Le Maître voulait qu’il
y ait de l’ordre. Alors André parla.
- Seigneur, dit-il, nous n’avons pas suffisamment pour nourrir cette assemblée
! Il y a parmi nous un petit garçon qui n’a que cinq petits pains et deux poissons.
C’était l’homme qui raisonnait naturellement. Il ne comptait pas sur la possibilité du
Seigneur pour pourvoir à cette multitude. C’était un de ceux qui avaient de la peine
à croire au surnaturel. Il suivait le raisonnement humain.
Mais le Seigneur l’appela quand même. Il a appelé qui Il voulait. Il n’a demandé
conseil à personne pour savoir qui Il devait appeler, et je suis heureux de ce que le Seigneur
encore de nos jours ne demande pas conseil pour nous appeler. Sinon, où seriez-vous et où
serais-je ?
Je suis heureux qu’il fait cela Lui-même, et peux vous citer mon propre exemple. Vous
savez que je voyage beaucoup, et certains prédicateurs ne peuvent pas le comprendre. Ils disent
:
Nous avons des hommes qui ont de très grandes connaissances, très érudits. Certes, je ne
pourrai jamais me placer à côté d’eux quant à leur érudition. Ils ont étudié la
psychologie, la philosophie, ils connaissent le Grec, le Latin, l’Hébreu, l’Arménien et
ils ont encore bien d’autres connaissances, et pourtant, ils sont assis chez eux. Vous
comprenez ? Il a appelé qui Il voulait.
Un homme ne vous appellerait peut-être pas. Ce qui est sûr, c’est qu’il ne
m’appellerait pas. Mais Lui, ne demande pas l’avis des hommes.
6ème Partie
Maintenant voyons le cas de Philippe. Il est le gagneur d’âmes. On ne parle pas
beaucoup de lui, mais c’était un de ceux qui aimaient s’engager dans le travail
personnel. Et le Seigneur l’appela aussi.
Le Seigneur appela Nathanaël. Rien ne nous est rapporté de lui, son nom était obscur
dans l’écriture ; la chose que nous savons, c’est qu’il était sans fraude. Ce qui veut
dire que c’était un homme sincère. Le Seigneur l’appela lui aussi.
Le Seigneur appela Matthieu. De lui, nous ne savons pas beaucoup plus que dos autres. Mais
vous savez bien qu’il était méprisé. La raison : Il était Publicain, collecteur d’impôts.
Oui, le Seigneur a même appelé un collecteur d’impôts. Pouvez-vous l’imaginer à
son bureau, amassant les impôts ? Il est là, comptant son argent, et le Seigneur passe.
« Matthieu, lui dit-il, viens et suis-moi. »
Dieu appela aussi Thomas le sceptique, celui qui doutait. Lui qui avait tant de peine à croire,
lui, l’homme qui est allé toucher Jésus.
- « Je ne croirais pas que le Seigneur est mort, jusqu’à ce que je mette moi- même
mes doigts dans ses blessures avait-il dit. » Thomas, oui, celui qui doute. Il a de la peine
à croire au surnaturel, mais le Seigneur l’appela lui aussi.
Le Seigneur appela encore un autre Jacques. Vous le savez, il y avait deux Jacques. Il est
question cette fois, de Jacques le mineur. Rien d’autre n’est connu de lui, sinon
qu’il est mineur. Il ne semble pas qu’il soit très utile, ni qu’il puisse pour le
Maître quelque chose de très grand. Mais le Seigneur l’appela quand même.
7ème Partie
Il y avait Barthélemy, De lui, nous ne savons qu’une chose. Il a posé une
question.
Il y a des personnes qui sont connues uniquement par leurs questions, plutôt que par leurs
réponses. Elles ne peuvent jamais répondre à une question mais elles savent bien en poser. Mais
le Seigneur las appelle aussi.
Je me souviens lorsque j’étais encore étudiant dans l’institut central, nous avions
là, un garçon qui ne faisait que de poser des questions. Il posait à lui seul, autant de questions
que toute la classe réunie. Nous avions dans cette école un très bon directeur. C’était un
grand homme de Dieu. Et lorsqu’il décéda, les assemblées perdirent beaucoup. Il était
responsable de la classe, avait une tête chauve et de grands yeux bleus. Et le garçon lui posa à
nouveau une question. Le professeur le regarda, posa ses lunettes sur le bout de son nez et lui
dit :
- « Un fou peut poser beaucoup de questions auxquelles un homme sage ne pourrait répondre.
» Et il remit ses lunettes sur son nez. Depuis, ce garçon ne posa plus aucune question.
Il y a des personnes bien connues pour leurs questions, mais pas pour leurs réponses. Mais le
Seigneur les appelle aussi.
Voyez comme nous devons être indulgents avec les faiblesses des autres. Le Seigneur n’a
pas appelé des hommes parfaits, et je pense qu’il avait de bonnes raisons.
S’il avait attendu douze hommes parfaits, il serait encore en train d’attendre.
Ainsi il prit ce qu’il pouvait trouver. Et avec ces hommes, Il a fait du beau travail.
8ème Partie
Il y a encore Simon. De lui ; on ne sait absolument rien. Mais le Seigneur l’appela lui aussi.
Son nom nous est seulement mentionné, et tout se finit là.
Maintenant, le Seigneur a appelé des hommes dont le nom peut être connu partout, et il a des
serviteurs fidèles dont le nom est connu nulle part. Cet homme peut être pasteur dans une région
obscure. Tout ce que les gens peuvent connaître c’est son nom. Si c’est votre cas, ne
soyez pas découragés. Alors, votre nom est Simon.
Votre nom n’apparaîtra peut être jamais sur le journal de Pentecôte, jamais
dans un autre journal, il ne sera peut-être jamais prononcé dans une convention, on ne vous
demandera peut-être jamais votre opinion, jamais pour prier et peut être jamais de dire un mot.
Peut-être que l’on ne remarquera pas même votre présence. Ne soyez pas découragés, votre
nom est Simon. Et le Seigneur appela Simon. Il était un des apôtres dont on ne sait rien de son
cas. Mais vous pouvez être sûr que le Seigneur a un rapport
sur lui dans le ciel. Il n’y a aucun doute qu’il a fait un grand travail pour le
Seigneur, sinon, il n’aurait jamais été appelé pour être Apôtre.
9ème Partie
Et le Seigneur appela Judas. Cet homme bien sûr est tombé. Oh ! ce n’est pas
tous les douze qui ont eu du succès. Si vous le voulez, nous pourrions appeler ces douze
apôtres à l’école biblique du Seigneur. Bien sûr, on dira « école biblique » pour
plus de commodité. C’était une école bien étrange. Son président est un homme
qui n’est jamais allé à l’école lui-même, toutefois, pas non plus dans une école
de théologie. Il n’avait pas de maison fixe, et eux, avaient leur classe au bord de la
route, au bord du lac, de la mer, là, dehors à la belle étoile.
10ème Partie
Finalement le Seigneur appela Paul.
Paul fut le dernier, c’est lui qui vint en retard. Il dit de lui-même qu’il naquit
hors de saison. Bien sûr nous ne sommes pas une école biblique ici ce matin, mais à
l’école biblique, nous commençons en septembre, et tous les étudiants doivent
être là le jour de l’ouverture. De temps à autres, il y en a qui arrivent une ou deux
semaines en retard. Paul est rentré en retard à l’école. Bien sûr il y avait des raisons,
nous le comprenons.
Certains d’entre vous, étiez à Rouen en même temps que moi, alors je vous ai dit que
je pensais que Paul remplaçait Judas dans le programme de Dieu. Certes il n’est pas
nécessaire que vous soyez parfaitement d’accord avec moi à ce sujet, mais au
fait vous n’avez pas besoin de l’être si vous ne le voulez pas.
Vous souvenez-vous lorsque l’on tira au sort Matthias ? Pierre a rassemblé les
disciples et il dit : « Nous devons faire quelque chose dans la situation présente, il devrait y
avoir douze apôtres, et nous ne sommes que onze. Je propose que nous fassions une réunion
d’affaires. Votons ensemble. »
Qui n’a jamais dit à Pierre d’élire un apôtre ? Moi je suis sûr que c’était l’idée
personnelle de Pierre. Il dit :
- Alors mes frères, nous avons deux candidats pour être apôtres. Maintenant il faut que nous
demandions la direction divine. Que quoiqu’un nous conduise dans la prière. Et ainsi
ils prièrent :
- Seigneur, montre-nous lequel des deux tu choisis. Mais qui a dit à Pierre que Dieu avait
choisi l’un d’eux ? Où a-t-il trouvé cette idée-là ? Il l’a présumé.
Maintenant c’est le moment du vote. Jetons le sort, et voyons sur qui il tombera.
Que chacun prie, que chacun regarde vers le Seigneur. Nous voulons qu’il dise son mot. Mes
frères, puis-je vous présenter le dernier apôtre ? Voici Matthias.
Je ne nie pas le fait qu’il était un brave homme, mais après son élection,
vous n’entendez plus parler de lui. Mais vous apprenez bien des choses
concernant Paul.
N’est-il pas clair que Dieu a appelé Paul à la place de Judas ? Je crois pouvoir vous le prouver.
Une fois, Paul dit lui-même qu’il est le dernier apôtre. Et à un autre moment
: « Moi Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par un homme, mais par Jésus-Christ. »
Je crois qu’il pensait à Matthias.
La dernière preuve que je vais vous donner est ceci : " ; N’avez-vous jamais lu
dans le livre de l’Apocalypse Chapitre 21 que la nouvelle Jérusalem avait trois
fondations, et le nom des douze apôtres était écrit sur ces fondations.
Maintenant écoutez : Si Matthias était apôtre, son nom doit y être inscrit. Alors si le nom de
Matthias est écrit là, celui de Paul n’y est pas. Voulez-vous me dire que le nom de Paul
ne sera pas écrit sur ces fondements ? Ce serait incroyable J Dieu a édifié l’Église sur
le ministère de l’apôtre Paul. Donc, si
le nom de Paul est sur ces fondations, alors, celui de Matthias n’y est pas.
Pour moi, cela constitue une évidence irréfutable. Paul est arrivé tard, mais il était choisi dans
la souveraineté de Dieu.
11ème Partie
Retournons à l’évangile de Marc Chapitre 3 verset 13. (Marc 3.13)
Nous avons lu : Qu’il appela ceux qu’il voulait. Nous devrions maintenant appliquer
ces vérités dans la vie pratique. La prérogative du Seigneur est d’appeler des hommes
au ministère et non pas la nôtre. Nous pouvons seulement reconnaître ceux
qu’il appelle, et si nous négligeons de le faire, cela n’enlève pas leur appel.
L’appel demeure et subsiste. Il appelle avec
souveraineté, et choisit chacun en particulier.
Il a choisi Pierre d’une façon particulière, de même Jacques, Jean, André. Voyez
comme le Seigneur était précis dans son choix.
Savez-vous que cela est une vérité magnifique ? Savez-vous ce que cela signifie ? Cela
veut dire qu’avant que le Seigneur ne nous choisisse vous et moi, Il avait vu toutes
nos faiblesses, aussi bien que nos capacités. Avant de nous choisir, Il nous a pesés dans sa
balance. Pesé nos défaites, nos faiblesses, nos forces, nos tendances vers les chutes, nos
capacités pour Dieu. Il nous a choisis, et appelés quand même. « Je sais ceux
que j’ai choisis. »
Ne vous êtes-vous jamais demandé si le Seigneur n’avait pas commis une erreur
en vous choisissant ? Non. Il n’a pas commis d’erreur. Il dit : « Je sais ceux que
j’ai choisis. »
Il savait tout vous concernant, vous et moi, cela dès le commencement. Cela devrait influencer
notre attitude envers nos frères dans le ministère.
Que dit-on de celui-là ? Celui-là, il a une faiblesse. Et cet autre. Il ne réussit pas comme il le
devrait. Il ne devrait peut-être pas être dans le ministère.
Il faut faire attention. Le Seigneur sait et connaît ceux qu’il a choisis. Il savait
même quand Il choisit Judas.
Une remarque encore, dans l’Évangile de Luc Chapitre 6 verset 12. (Luc 6.12)
Avant de choisir les Apôtres, Jésus a prié toute une nuit. Il sortit et monta sur une montagne et
là, il cria à Dieu. Et nous apprenons au verset 13 que ce n’est que le matin qu’il fit le choix
des apôtres. Pourquoi a-t-il prié toute la nuit ? Il voulait connaître la volonté du Père, choisir
ces hommes à la pensée et à la soumission des plans de Dieu.
Savez-vous que lorsque le Seigneur nous a choisis, vous et moi, Il l’a fait en parfait
accord avec la volonté du Père. Le Père a voulu que nous soyons choisis pour cette œuvre, et
pris en considération de son but.
12ème Partie
Lisons encore dans l’Évangile de Luc, Chapitre 6 verset 16. (Luc 6.16)
Il a appelé auprès de Lui ceux qu’il voulait. Il a fait son choix en parfaite harmonie avec le
plan et le désir de Dieu, avec une entière soumission à Sa volonté.
Il nous est dit là qu’il appela ceux qu’il voulut, et ils vinrent auprès de lui. Le Seigneur les a
appelés, comptant sur leur réponse. Savez-vous que cela est remarquable ? Pouvez-vous
essayer d’imaginer cette situation dans votre pensée ?
Je le vois encore tout en vous racontant ces choses. Il me regardait étonné, comme s’il me
disait : « Que vas-tu faire ? » Les disciples étaient arrêtés, et me regardaient eux aussi, et
je me souviens de leur physionomie, s’interrogeant : « Va-t-il venir ? »
13ème Partie
Lisons maintenant dans le même chapitre, le verset 14. (Marc 3.14)
Je pense mes frères qu’il y a une lacune dans notre mouvement, nous mettons
les premières choses à la deuxième place, et la deuxième à la première. Lui n’a pas
appelé ses disciples premièrement pour prêcher, Il en a choisi douze, afin de les avoir
avec Lui. C’est là exactement que nous faillissions.
Nous pensons que notre plus grande activité est de prêcher, enseigner, travailler pour
Dieu dans l’activité, et je pense que là est l’erreur.
Il est écrit qu’il en a choisi douze pour les avoir avec lui. Après cela, pour les envoyer
prêcher. Nous substituons notre activité à notre vie de communion. Je ne veux pas dire que
nous ne devons pas être actifs, bien sûr que nous devons l’être, mais nous devons mettre,
notre vie de communion à la première place. Et je crois que c’est là principalement
qu’est la faiblesse des
prédicateurs de la Pentecôte. Ils réalisent qu’ils sont appelés pour prêcher, mais
beaucoup ne réalisent pas que premièrement ils ont été appelés pour être avec Lui, pour vivre
avec Lui. Appelés pour vivre une vie de communion avec Lui.
Savez-vous ce que je pense mes frères ? Le succès de notre ministère dépend du temps et de la
manière que nous passons avec Lui. Dieu ne nous jugera pas d’après la multitude de nos
activités. Nous ne sommes pas appelés que pour travailler pour Dieu. Dieu ne veut pas
que vous travailliez pour Lui, cela est la conception des hommes. Savez-vous ce qui dit Paul ?
« Comme ouvriers avec Lui. » Il y a une grande différence entre « ouvriers avec Dieu » et
« travailler pour Dieu. »
Lorsque nous travaillons avec Dieu, nous travaillons en communion avec Lui. Et nous ne
pouvons travailler en communion avec Lui, que dans la mesure où nous avons la communion.
Notre service de disciple doit être le produit de notre communion.
Tout d’abord ils ont été appelés pour être avec Lui.
Je pense qu’ici David peut nous donner un exemple magnifique. Hier, nous avons
vu ensemble que David était l’homme selon le cœur de Dieu. Nous avons aussi
remarqué Dans le cas de Ruth, de quelle manière Dieu agissait providentiellement pour
l’avènement de David. Comment Dieu cherchait un homme selon son cœur. Et il y a
beaucoup de raisons pour lesquelles nous
pouvons dire que David était l’homme selon le coeur de Dieu. Je ne veux pas vous
donner ici une étude sur le deuxième livre de Samuel, mais j’aimerais emprunter
quelques pensées à ce livre. Plusieurs paroles y sont répétées, et
je pense qu’elles en constituent la clé. Ces paroles sont : « devant l’Éternel »
Qu’est-ce que cela veut dire ? Il est dit que David marcha devant l’Éternel. Il marchait
conscient de la présence de Dieu. Il avait Dieu constamment devant lui.
Voici quelques faits remarquables de ce livre de Samuel. Bien sûr, je mets cela en rapport avec
ce que nous venons de voir dans le livre de Marc. David illustre très bien ce qui est dit dans ce
livre. David vivait très conscient de Dieu.
Voici ce que nous découvrons dans le 2ème livre de Samuel Chapitre 2 verset 1er. (2
Samuel 2.1) « David cherchait l’Éternel. » C’est un fait remarquable. Lorsque David
avait un problème, il allait vers Dieu. David n’ignorait pas Dieu. Il le consultait.
14ème Partie
Vous vous souvenez d’un incident qui m’est arrivé la dernière fois que j’étais au
milieu de vous ? Depuis, je me suis servi de cet incident un peu partout dans le monde. Ce
n’est pas cette année, mais l’an dernier. Je devais aller en Extrême-Orient, et
mon plan était d’aller à New York en passant par le Pacifique. C’était le chemin
le plus court. Passer par la voie de l’Europe
aurait coûté beaucoup plus cher. C’est alors que le frère F. m’a demandé si
je pourrais revenir l’année suivante. J’ai dit :
- Ne pouvez-vous pas faire quelque chose pour venir juste une semaine pour notre convention
à Rouen ?
Savez-vous ce que j’ai pensé ? Je me suis dit : Vous pouvez prier si vous voulez,
mais moi j’irai par la voie du Pacifique. Je ne voyais pas de possibilité.
Il voulait dire que j’avais répondu non au frère F. sans attendre Son conseil.
Je dis : « Seigneur je le regrette, mais je n’ai pas le temps matériel, je dois
commencer mes réunions à Tokyo, et dois être rendu pour cette date. Venir par la voie de
l’Europe me prendra beaucoup de temps et coûtera trop cher.
Je ne suis pas millionnaire, et ne vois pas comment il me serait possible de
revenir en France. »
Le Seigneur m’a donné cette pensée : « Tu pourrais quand même aller à Tokyo
en venant en Europe, si tu passais par le Pôle Nord. »
J’ai dit oui, la chose sera peut-être possible, mais qu’est-ce que cela coûtera
? Le Seigneur ne m’a rien dit de plus.
- Qu’avez-vous reçu ?
- Ils n’ont pas attendu le conseil du Seigneur. Le Seigneur m’a grondé parce
que je ne lui avais pas demandé avis, avant de vous dire non.
Ne vous a-t-il jamais grondés ? Moi, Il m’a déjà réprimandé, mais d’une manière
très gentille. Il m’a bien fait savoir que je ne m’étais même pas dérangé pour Lui
demander conseil. Alors je dis :
- Frère, il me semble que le Seigneur veut que je vienne, mais je ne vois pas comment ? Le
prix est très élevé.
- Je ne sais.
- Oui, je peux.
Je me suis arrêté à Paris pour connaître le prix du voyage, on me fit le calcul cela coûtait 500
dollars.
J’ai donné la réponse au frère F. c’est ainsi que je suis venu parmi vous la
dernière fois.
Le Seigneur nous a bénis n’est-ce pas ? Bien sûr vous comprenez ce que je viens de
vous dire, je vous montre là, la nécessité de consulter l’Éternel.
encore dans d’autres lieux. Et cette expérience a été une 28 D’autres PDF sur
www.bible-foi.com. Bénédiction pour beaucoup de serviteurs au-delà des Mers. Ainsi que le
Seigneur vous bénisse d’avoir été en bénédiction pour les autres.
15ème Partie
Il nous est dit que David interrogea l’Éternel. Il a fait une alliance devant
l’Éternel. 2 Samuel Chapitre 5 verset 3. (2 Samuel 5.3)
Voilà, c’est ce cinquième point auquel je pensais particulièrement : David s’assit devant
l’Éternel.
Pourquoi David fut-il un homme selon le coeur de l’Éternel, il y avait plusieurs raisons.
Une de ces raisons : « Il était assis devant l’Éternel. » C’est une parole magnifique.
David prenait du temps pour se tenir devant Dieu,
Mes frères, nous sommes beaucoup, beaucoup trop pressés. Nous avons beaucoup trop de
choses à faire, et nous ne prenons pas assez de temps pour être avec Dieu. Parfois,
dans l’accroissement de notre activité
chrétienne, lorsqu’un tel accroissement est atteint, il y a moins de fruit. Une
multiplication d’activités n’apporte pas toujours un résultat, il y a un moment où plus
nous faisons, moins nous accomplissons parce que nous ne passons pas assez de temps devant
le Seigneur. Nous pouvons tellement multiplier nos activités que nous perdons notre
communion avec Dieu. Alors nous perdons l’onction dans notre ministère, la pensée et
la volonté de Dieu. Nous continuons à travailler de nous-mêmes et pour nous-mêmes, au
lieu de travailler en coopération avec Lui. David « s’assit devant l’Éternel. »
Mes frères, vous et moi devons prendre du temps pour nous asseoir devant l’Éternel.
La nuit dernière j’ai été réveillé par le Seigneur vers deux heures du matin. J’étais
très fatigué mais je savais que c’était pour moi le moment de me lever et de
m’asseoir en sa présence. Je ne sais pas combien de temps je fus devant le
Seigneur, peut-être jusqu’à trois heures, mais je savais que c’était essentiel pour moi,
que gela aurait une influence sur nos réunions
Jésus avait appelé à Lui ceux qu’il voulait, afin de les avoir avec Lui. Et ce n’est
qu’après cela qu’il les envoyait prêcher. Être et demeurer avec Lui dans la communion
c’est la première place. Travailler avec Lui dans une activité, c’est la deuxième.
Nous devrions apprendre ce principe excessivement
important. Si nous voulons avoir un ministère effectif, nous devons tout particulièrement veiller
sur notre vie de communion.
16èmePartie
Pour terminer je dirai ceci : Notre première obligation n’est pas de prêcher,
elle est de nous tenir auprès de Lui. Alors, nous pourrons être effectifs dans notre travail avec
Lui.
Lisons dans le 1er Livre des Rois, Chapitre 19 versets 19 et 21. (1 Rois 19.19,21)
Nous avons là l’appel d’Élisée. Il est intéressant d’y observer plusieurs faits. Dieu
a appelé Élisée lorsqu’il était dans les champs, il reçut l’appel au ministère en
labourant.
Moïse fut appelé hors du désert, Amos, pendant qu’il suivait le troupeau. L’Apôtre
Paul lorsqu’il persécutait les croyants. Pour être franc avec vous, j’aime la façon
dont Dieu fait comme Il le désire. Il appelle ses hommes souverainement. Heureux
sommes-nous si nous reconnaissons cela.
17ème Partie
Passons à une autre pensée. Lisons dans l’évangile de Matthieu. (Matthieu 4.19)
Dieu fera lui-même le prédicateur. S’il permet que l’homme reçoive une
formation théologique, comme Il le fit pour moi ou qu’il appelle cet homme sans
cette formation, la conclusion est : Le Seigneur doit qualifier Lui-même l’instrument.
Lisons maintenant dans le livre d’Ésaïe Chapitre 54, versets 16 et 17. (Ésaïe
54.16,17)
Avez-vous remarqué ce que dit notre écrivain dans ce texte ? « Aucune arme forgée contre toi
ne prospérera. »
Je connais la vérité de ce passage. Je peux maintenant vous ramener dans notre école
Biblique. Je n’ai reçu que cette formation au début de mon ministère, et n’ai
jamais fait d’études plus élevées, mais j’ai été à l’école de la providence divine,
l’école du Saint-Esprit. Bien des personnes ne
reconnaissent pas ces écoles, ainsi il y a quelques années des hommes
influents ont essayé de me sortir de l’institut où j’enseignais. Ils disaient :
- « Beuttler a été ici suffisamment. Nous voulons quelqu’un qui ait une formation
théologique beaucoup plus complète. Il est temps qu’on le remplace. »
Mais ils ne réussirent pas. Certains d’entre eux sont morts, d’autres partis
ailleurs, et j’étais toujours là. J’ai déjà connu deux crises de ce genre, mais Dieu
m’avait donné cette promesse : « Aucune arme forgée contre toi ne prospérera
pas. »
Les hommes n’ont-ils jamais fait de plans contre vous Pasteurs ? Quelqu’un n’a-
t-il pas essayé de vous sortir de votre église ? Un évangéliste n’est-il venu dans votre
assemblée et n’a-t-il essayé de prendre votre place ? Ces choses arrivent. Les hommes
deviennent jaloux de vous et de votre oeuvre, ils vous haïssent parce que vous avez
plus de succès qu’eux, ils veulent vous détruire parce que votre église est plus
grande que la leur. « Aucune des armes qui sont forgées contre vous ne prospérera. »
Si vous et moi nous marchons avec Dieu, Il se servira de ces armes pour nous rendre encore
plus forts. Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. Il se sert de ces hommes
pour faire de nous de meilleurs instruments, parfois même, Il nous place au travers de l’école
de la défaite.
- « Suis-moi. » Nous avions déjà remarqué que Pierre était très sujet à la chute. Lorsque
le Seigneur l’appela, Il savait qu’il le renierait, et pourtant Il l’appela.
Savez-vous que parfois Dieu permet que nous tombions ? Je n’ai pas dit que
Dieu voulait. Certains d’entre nous ne comprendrons peut-être qu’au travers
d’une défaite, mais Dieu se sert de nos défaites. Ne nous servons pas de cela
comme prétexte ou comme excuse pour tomber. Dieu ne nous évite pas
certaines chutes, pour que nous reconnaissions notre capacité, et devenions plus dépendants de
Lui.
Dans notre école nous avons reçu une personne qui nous raconta l’incident suivant
; Le Seigneur lui avait accordé un rêve, dans ce rêve Il lui demandait de jouer du piano devant
un très grand auditoire, Il lui donna un morceau très difficile à exécuter. Elle dit :
Elle joua, et lorsqu’elle eut achevé, l’auditoire applaudit. Tous criaient : « Un autre
morceau ! » Le Seigneur lui donna un deuxième plus difficile que le premier. Oh ! dit-elle,
je ne peux le jouer. La même réponse lui fut faite. « Si tu dépends de moi, je t’aiderais ».
Je vais essayer dit-elle. Quand elle eut fini, l’auditoire se leva, l’applaudit et demanda
une nouvelle performance. Le Seigneur lui donna un troisième morceau, très simple cette
fois.
Elle pensa pouvoir le jouer seule, sans le secours du Seigneur, mais fit tellement d’erreurs
que les auditeurs se levèrent et sortirent. Lorsqu’elle eut achevé, tout était silencieux,
Réalisant une terrible défaite, elle éclata en sanglots. Elle se réveilla, comprit ce que le Seigneur
voulait lui enseigner. Elle avait besoin de son secours, non seulement pour les choses difficiles,
mais aussi pour les faciles. Dieu l’a instruite au travers de la défaite.
18ème Partie
Lisons dans l’évangile de Jean Chapitre 21 verset 6. (Jean 21.6)
Les disciples avaient péché pendant toute une nuit sans rien prendre. Le
Seigneur leur dit ce qu’ils devaient faire et en réponse ils eurent du succès. Le
Maître montra à Pierre son incapacité d’accomplir quoi que ce soit en dehors du
secours de Dieu.
La défaite devrait nous amener à la compréhension dans notre existence d’un besoin de
travailler en communion avec Dieu. Nous avons vu que nous devions être des
ouvriers avec Dieu, et pas simplement pour Dieu. Les apôtres avaient été appelés afin
d’être ouvriers avec Lui. Dieu leur avait donné la puissance, ils avaient été divinement
équipés et qualifiés pour leur tâche. Je suis persuadé qu’il nous donnera ce qui nous est
nécessaire, pour le travail auquel Il nous appelle.
- « Qu’est-ce qui ne va pas ? Pourquoi n’avez-vous pas la foi pour ressusciter les morts
? Pourquoi n’avez-vous pas de foi pour arrêter le soleil ? Chacun de vous devrait sortir et
guérir tous les malades dans la rue. »
J’avais envie de me lever pour lui poser moi aussi une ou deux questions. Pourquoi
avais-je besoin de la foi pour arrêter le soleil ? Le monde ne s’occupe-t-il pas assez de ces
choses ? Les astres, les étoiles, ne sont-ils pas seuls en ordre ? Imaginez la chose. Les uns
diraient au soleil va te coucher, les autres, autre chose, un fermier dirait demeure et brille, je
veux finir mon champ. Le soleil serait tellement tourmenté qu’il ne saurait plus
que faire. Les ordres seraient trop contradictoires. Cet évangéliste disait avoir arrêté le soleil
pendant deux heures, j’avais envie de lui crier : Moi je ne le crois pas. Sinon, tout
le monde l’aurait su, les journaux l’auraient publié.
Je ne suis pas contre le ministère de guérison divine, que Dieu m’en garde.
Mais savez-vous pourquoi je ne ressuscite pas les morts ? Parce que Dieu m’a appelé à
travailler. Parmi les vivants. La guérison n’est pas mon
ministère. Je sais très bien le travail que le Seigneur m’a demandé d’accomplir.
Je ne crois pas que nous devons nous attendre à recevoir un équipement autre que celui dont
nous avons besoin. Je vous ai parlé de 1 Corinthiens Chapitre 12. « Dieu donne à chacun selon
ce qui lui est nécessaire pour accomplir sa tâche. »
19ème Partie
Maintenant j’aimerais vous parler de l’évangile de Jean Chapitre 6 verset 45.
(Jean 6.45)
Il est écrit qu’ils seront tous enseignés de la part de Dieu. J’essaie de vous enseigner,
mais si Dieu ne se sert pas de moi pour le faire, vous ne le serez pas par moi. Il est nécessaire
que ce soit l’Esprit de Dieu qui illumine notre entendement.
Voilà un passage important pour les prédicateurs. « Lorsque ses disciples étaient seuls, il leur
expliquait toutes choses. »
Dans mon bureau j’ai une centaine de livres dans lesquels je puise. Certains
volumes ont une grande valeur et ont été pour moi l’occasion d’une grande bénédiction,
mais le plus important est de nous trouver seul avec le Seigneur. Vous et moi, devons-nous
laisser enseigner par Dieu. Je ne dis pas
cela afin de contredire l’usage de certaines méthodes, mais il est absolument
nécessaire que nous apprenions ce qu’est « Être enseignés de Lui. » Il peut le faire de
bien des manières, au travers de nos expériences, ou dans des
choses que d’autres ont apprises ou écrites, par Son Esprit, et c’est par Son
Esprit qu’il nous révèle Sa Parole.
20ème Partie
Il y a quelques années, j’ai fait une expérience qui m’est très précieuse. Certains
d’entre vous la connaissent, mais j’aimerais répéter pour ceux qui ne l’ont
pas entendue.
Quand je suis venu en France pour la première fois, je connaissais quelques coutumes. Je
savais qu’il me faudrait en régler une en particulier. Celle de votre boisson, le vin.
Je voulais le faire en rapport avec les Écritures. Je pense que Jésus but du vin, la Parole est
suffisamment claire pour ceux qui ne sont pas influencés d’idées préconçues. Elle
nous enseigne contre
l’ivrognerie et les excès, non pas à une abstention complète de boire du vin. Je
savais qu’il y avait d’autres frères qui pensaient différemment.
Élevé en Allemagne jusqu’à l’âge de 21 ans, il est possible que ma façon de penser
ait été influencée par mon éducation. J’ai rarement bu du vin et de la bière,
mais à ce sujet j’ai posé la question à Dieu.
- « Que dois-je faire ? » Pendant trois jours, je fis cette prière, et en réponse je reçus ce verset :
- « Demeurez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous donnera. » (Luc 10.7)
Ainsi je l’ai fait ; Je suis contre toute tradition n’ayant pas de fondement biblique.
La Parole de Dieu est pour moi au-dessus de tout.
J’utilise cet exemple pour vous montrer comment Dieu m’enseigna. Quand on
place devant moi de l’eau ou du vin, je prends ce que l’on m’offre.
Prenons un autre exemple. Il y a quelques années le Seigneur se servait de moi pour prier pour
les malades. De par nature, je suis timide, facilement
embarrassé, très conscient de pouvoir commettre une erreur. Dieu m’amena à
l’obéissance et m’enseigna Sa méthode.
Le Seigneur appela les apôtres à être ses représentants. Ils devaient parler, comme étant la
bouche même de Dieu. Nous n’avons pas le choix de parler de Sa part autrement
que comme Sa bouche.
Nous en tant que prophètes de Dieu, devrions être des voyants. Bien sûr c’est un terme
de l’Ancien Testament, mais il contient une vérité du Nouveau. La raison pour
laquelle le prophète était appelé le voyant, c’est qu’il apprenait de Dieu des choses
que l’on ne peut connaître par les facultés naturelles.
- « D’où viens-tu ? »
- « De nulle part ! »
Certains d’entre vous, m’ont déjà entendu parler d’un exemple un peu
semblable. Dans une église, un instrument de musique avait été volé. Il appartenait au
fils d’un inconverti, et ce père devait faire appel aux autorités, en vue d’établir
une investigation. Un ancien de l’Assemblée se tint devant le Seigneur et le pria on
ces termes :
- « Tu sais où est cet instrument, et quelle honte se sera pour notre église si les journaux publient
ce fait. Ne veux-tu pas me montrer où je puis trouver l’instrument ? »
Ce frère eut une vision. Dieu lui montra une chambre, le lieu où se trouvait cette pièce, et
l’armoire dans le coin de laquelle était l’objet. Il sut que c’était la chambre du
fils du Pasteur, membre de l’orchestre. Au cours d’une visite, l’ancien suggéra
au pasteur de parler à son fils et de l’avertir qu’il serait fait
Malheureusement, il y a ceux qui ont toutes sortes de révélations. Mais cela ne supprime pas la
réalité de ces choses. Nous ne pouvons pas rejeter les manifestations véritables à cause des
fausses.
Nous trouvons également dans ce même texte que Samuel révèle ce qu’il a reçu de la
part de Dieu. Cela nous donne deux choses fondamentales quant au prophète qui est voyant. «
Il entend de la part de Dieu, et il communique aux hommes ce qu’il a entendu. »
21ème Partie
Vous souvenez- vous du cas de la ferme au bord du puits ? Comment le Seigneur agit à
son égard ? Il l’amena à dire : « Donne-moi toujours de cette eau. » Jésus l’envoya
appeler son mari, elle répondit :
- Je n’en ai pas.
- C’est vrai, et celui que tu as n’est pas le tien.
Ce n’est pas chose facile d’être « La bouche de Dieu ». Prenons l’exemple d’Ézéchiel
Chapitre 3 verset 22-23. (Ézéchiel 3.22,23)
Ézéchiel devait être un signe pour le peuple, comme les autres prophètes, il doit l’être pour
vous et pour moi.
Nous découvrons ici un autre principe, il est le signe de l’isolement que doit
connaître le prophète.
Ézéchiel l’a connu, et comme lui ne l’avez-vous pas subie ? C’est une partie de
la croix que vous devez porter si vous voulez que Dieu se serve de vous.
22ème Partie
Lisons dans l’évangile de Luc Chapitre 2 verset 34. (Luc 2.34)
Ici nous avons une parole très sérieuse. Elle concerne le Seigneur Jésus Christ mais peut
s’appliquer à nous.
« Jésus serait un signe, un prophète. » Le plus grand prophète qui n’ait jamais vécu
le signe contre lequel on parlerait ;
Ils ont parlé contre lui, ils parleront contre vous. En tant que prophètes, vous aurez à dire
des choses que tout le monde n’acceptera pas. Nous ne pouvons pas tout simplement
dire ce que les gens aiment, mais les choses dont ils ont besoin, c’est ce que nous
avons entendu, reçu de Dieu.
Ne devenons pas amers lorsque les gens parlent contre nous. Certains parlent en bien,
d’autres en mal. Il en était ainsi du Maître.
Le serviteur n’est pas plus grand que le Maître, s’ils l’ont persécuté, ils vous
persécuteront vous aussi. S’ils ont parlé contre Lui, ils parleront contre vous.
FIN