Fiche de Lecture

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FICHE DE LECTURE

Titre de l’ouvrage : Le mémoire de master : piloter un mémoire, rédiger un rapport,


préparer une soutenance
Auteur : Michel Kalika
Édition : Dunod, 2016

1) Qu'Est-ce qu’un mémoire de master :

Cette partie introduit les fondements et caractéristiques du mémoire de master dans le


cadre de la réforme LMD (Licence, Master, Doctorat). Elle explique que ce mémoire est
un exercice universitaire qui marque la fin des études de niveau master, couronnant un
cycle académique, et que son importance va au-delà d’une simple formalité. Il s'agit
d'un travail personnel ou collectif, destiné à évaluer la capacité de l'étudiant à
mobiliser et appliquer ses connaissances dans un contexte académique ou
professionnel.

Typologie des mémoires :

L'auteur distingue plusieurs types de mémoires selon leur objectif et contexte :

• Mémoire de stage : Rapport d'une mission réalisée au sein d'une entreprise,


très orienté vers la pratique professionnelle.
• Mémoire de projet professionnel : Conception et réalisation d'un projet, en
mobilisant des connaissances acquises lors du cursus.
• Mémoire de création d'entreprise : Planification de la création d’une
entreprise, souvent dans le cadre d'un master spécialisé (ex. MBA).
• Mémoire de recherche : Travail conceptuel en lien avec une problématique de
recherche, souvent préparé dans la perspective d’un doctorat.

Chaque mémoire a ses spécificités en termes de contenu, de structure et de méthodes


d'évaluation, en fonction du type de programme suivi par l'étudiant.

Caractéristiques :

Les mémoires peuvent être :

1. Descriptifs : Relater une situation observée (par exemple, un rapport de stage).


2. Explicatifs : Chercher à expliquer ou analyser une situation.
3. Normatifs : Proposer des recommandations à partir d’un diagnostic, typique
des mémoires professionnels.

Souvent, un mémoire inclut ces trois dimensions.

Objectifs :

Les objectifs du mémoire varient selon trois perspectives :

1. L'étudiant : C'est un projet personnel qui permet de mettre en pratique ses


apprentissages, d’enrichir son CV et de se préparer pour le monde
professionnel.
2. Les enseignants : Ils attendent que l'étudiant démontre sa capacité à appliquer
les enseignements et à produire un travail écrit structuré.
3. Les professionnels : Pour les mémoires de stage, les entreprises s’attendent à
ce que l’étudiant mette ses compétences au service d’un projet concret, tout en
apportant un regard neuf.

Méthodologie :

La réalisation du mémoire comprend plusieurs étapes :

• Définition du sujet : Choisir un thème d’étude qui correspond aux compétences


et aux opportunités disponibles.
• Collecte d’informations : Explorer des sources académiques et
professionnelles.
• Traitement de l’information : Analyser les données recueillies.
• Rédaction : Structurer et écrire le mémoire de manière cohérente.

L’auteur insiste sur l’importance d’une organisation rigoureuse et sur la nécessité de


commencer la rédaction dès les premières étapes de collecte de données, afin d’éviter
tout retard.

2) Objectif du mémoire de master :


Cette section présente les objectifs divers auxquels le mémoire de master doit
répondre, selon les différents acteurs impliqués dans sa réalisation : l'étudiant, les
enseignants et parfois les professionnels. L'auteur explique que ces objectifs peuvent
parfois être contradictoires, ce qui rend la gestion du mémoire plus complexe.

1. Objectifs de l’étudiant :

Le mémoire constitue la finalité d’un programme d'études, marquant le passage vers le


monde professionnel ou académique. Pour l’étudiant, il s’agit de démontrer la capacité
à mobiliser les connaissances acquises et les appliquer dans un cadre pratique (pour
les mémoires de stage ou de projet professionnel) ou académique (pour les mémoires
de recherche). C’est aussi un élément crucial pour obtenir des opportunités de
recrutement ou de poursuite en doctorat.

2. Objectifs des enseignants :

Les enseignants, en tant qu’évaluateurs, s'attendent à ce que l'étudiant démontre qu'il


a acquis et peut utiliser les connaissances enseignées dans le cadre de situations
concrètes. Ils sont aussi très attentifs à la qualité de la présentation formelle du
mémoire. Le mémoire est évalué non seulement sur le fond (la mobilisation des
savoirs), mais aussi sur la forme (structure, rédaction, présentation).

3. Objectifs des entreprises ou professionnels (dans le cas de mémoires de stage)


Les entreprises ou tuteurs professionnels qui accueillent les étudiants ont leurs
propres attentes. Elles espèrent que l'étudiant apportera ses connaissances
théoriques et son regard neuf pour résoudre une problématique spécifique ou
accomplir une mission donnée. Dans certains cas, le stage est aussi utilisé comme un
outil de pré-recrutement, permettant aux entreprises d'identifier des talents
prometteurs.

La réussite du mémoire :

Pour que le mémoire soit jugé réussi, il doit répondre aux attentes de ces trois acteurs.
L'idéal est que l’étudiant réussisse à satisfaire à la fois ses propres objectifs, ceux de
l’enseignant et ceux de l’entreprise. Cependant, certaines situations sont moins
équilibrées, avec des mémoires qui peuvent satisfaire deux acteurs sur trois, voire un
seul. Il est donc essentiel pour l’étudiant de bien comprendre et concilier les attentes
de chaque partie dès le début du projet.

3) Les compétences pour réussir un mémoire :


Cette section met en avant les compétences nécessaires pour réussir un mémoire de
master, considérant que ce travail est à la fois académique et professionnel. Les
compétences sont subdivisées en compétences générales, organisationnelles, et
spécifiques.

Compétences générales :

• Définir les objectifs : La capacité à clarifier les objectifs personnels et ceux des
différents acteurs impliqués (professeurs, tuteurs d'entreprise).
• Organisation et planification : Il est nécessaire de bien organiser son travail, de
gérer l'information (fichiers, données) et de planifier les différentes étapes du
mémoire à l'aide d'un calendrier.
• Animation des relations : Gérer les relations avec les parties prenantes
(enseignants, tuteurs, entreprises) pour assurer la bonne marche du projet.
• Contrôle du projet : Suivre l'avancement du mémoire pour s'assurer que les
objectifs sont respectés dans les temps impartis.
• Gestion de l'information : Collecter, organiser et restituer efficacement les
informations.

Compétences spécifiques :

• Délimitation du sujet : Choisir un sujet précis et réalisable dans le temps


imparti. Un sujet trop vaste rend difficile le respect des délais et la maîtrise de la
recherche.
• Définition de la problématique : Poser clairement une question ou une
problématique à résoudre.
• Collecte d'informations : Mobiliser des ressources variées (livres, articles
académiques, sites web) et utiliser des outils comme des logiciels de gestion
bibliographique pour organiser ses références.
• Rédaction claire et structurée : La rédaction doit suivre un plan logique, bien
organisé, et respecter les règles grammaticales et orthographiques.
• Utilisation d'outils numériques : Maîtriser les outils comme les logiciels de
traitement de texte et, pour certains types de mémoires, les réseaux sociaux
pour la recherche d'informations ou la diffusion des résultats.

Autres compétences :

• Adaptation des connaissances théoriques : L’étudiant doit montrer sa


capacité à appliquer les concepts théoriques appris pendant son cursus à des
situations pratiques.
• Capacité à intégrer des enseignements variés : Les mémoires demandent
souvent une approche pluridisciplinaire, intégrant des connaissances de
différents modules pédagogiques.
• Communication : La réussite d’un mémoire passe également par la capacité à
communiquer efficacement, tant à l’écrit qu’à l’oral, notamment lors de la
soutenance devant un jury.

4) Choix du sujet :

Le choix du sujet est une étape clé dans la réussite d’un mémoire de master. Michel
Kalika insiste sur la nécessité de bien réfléchir avant de se lancer, car ce choix
conditionne tout le déroulement du mémoire. L'auteur propose des critères pour guider
les étudiants dans cette démarche complexe.

1. Critères de choix du sujet :

L’auteur identifie plusieurs critères qui doivent orienter le choix du sujet :

• Originalité : Un bon sujet de mémoire doit être original, sans pour autant être
totalement novateur. Il est important de choisir un sujet qui n’a pas déjà été
traité de manière exhaustive par d’autres étudiants. Même si le sujet n’est pas
entièrement nouveau, l’approche personnelle est ce qui compte.
• Lien avec les études : Le sujet choisi doit permettre à l’étudiant de montrer qu'il
maîtrise les enseignements reçus. Le mémoire doit s'inscrire dans la continuité
des cours suivis, et l’étudiant doit être capable d'appliquer ses connaissances
de manière pertinente.
• Intérêt personnel : Le sujet doit susciter un intérêt personnel de la part de
l'étudiant. Ce critère est crucial pour maintenir la motivation tout au long du
projet, étant donné la charge de travail et l’implication demandée.
• Intérêt des professionnels : Si le mémoire est en lien avec un stage ou un projet
professionnel, il est essentiel de choisir un sujet qui intéresse les acteurs du
milieu professionnel. Cela peut avoir des retombées positives pour l’insertion
professionnelle de l’étudiant.
• Intérêt des enseignants : Le sujet doit également plaire au tuteur ou enseignant
encadrant le mémoire. Il est important de valider le sujet avec eux dès le début
du projet, car ils joueront un rôle clé dans l’évaluation finale.
• Utilité pour l’étudiant : Un sujet pertinent pour la future carrière de l’étudiant
est un atout. Le mémoire peut servir de tremplin pour sa carrière
professionnelle, en lui apportant des compétences spécifiques et des
connaissances approfondies dans un domaine.
• Proximité géographique et relationnelle : Il est conseillé de choisir un sujet
pour lequel l’étudiant peut facilement accéder aux ressources nécessaires
(personnes à interviewer, documents, etc.). La proximité géographique ou
relationnelle peut grandement faciliter la réalisation du mémoire.

2. Faisabilité du sujet :

La faisabilité du sujet est un point crucial. Kalika identifie plusieurs aspects à prendre
en compte pour s'assurer que le sujet peut être traité dans les délais impartis :

• Faisabilité temporelle : Le sujet doit être réalisable dans le temps imparti. Il est
essentiel de ne pas choisir un sujet trop vaste qui nécessiterait plus de temps
que celui disponible.
• Faisabilité de la collecte des données : Il faut s'assurer que l'accès aux
données nécessaires (enquêtes, interviews, documents) est possible. Si les
données sont trop difficiles à obtenir, cela peut compromettre la qualité du
travail.
• Faisabilité matérielle et financière : Certains projets peuvent nécessiter des
déplacements ou des coûts élevés. Il est important de bien évaluer ces aspects
pour éviter de se retrouver bloqué par un manque de ressources.
• Faisabilité conceptuelle : Enfin, l’étudiant doit s’assurer qu'il maîtrise les
concepts et les méthodes nécessaires pour traiter le sujet choisi. L’avis des
enseignants est crucial à cette étape pour valider la pertinence du sujet.

3. Grille d’aide au choix du sujet :

L’auteur propose une grille d’aide à la décision pour aider les étudiants à comparer
plusieurs sujets potentiels. Cette grille repose sur des critères comme l’originalité,
l'intérêt personnel, l’intérêt professionnel, la faisabilité temporelle et matérielle, etc.
Chaque critère peut être évalué de manière quantitative ou qualitative.

5) Le planning du mémoire :

Dans cette section, Michel Kalika aborde l'importance cruciale de la gestion du temps
dans la réalisation d'un mémoire de master. Un planning efficace est essentiel pour
garantir le respect des délais et la qualité du travail présenté.

1. Importance de la gestion du temps :

L'auteur souligne que la maîtrise du temps est un aspect fondamental de la gestion de


tout projet de mémoire. Un bon planning permet de structurer le travail et d'assurer un
avancement cohérent tout au long des différentes phases du projet.
2. Éléments clés du planning :

• Lister les étapes : Il est important de dresser une liste précise des étapes
nécessaires à la réalisation du mémoire. Cela peut inclure des actions comme
la définition du sujet, la recherche documentaire, la collecte de données, la
rédaction, etc.
• Évaluer le temps pour chaque étape : Une évaluation réaliste du temps
nécessaire pour chaque étape est essentielle. Kalika insiste sur la nécessité de
prévoir suffisamment de temps pour chaque tâche afin d'éviter le stress et la
précipitation en fin de projet.
• Prévoir des périodes de sécurité : Pour respecter la date limite de dépôt du
mémoire, il est crucial d'inclure des marges de sécurité dans le planning. Ces
périodes peuvent compenser les imprévus qui pourraient survenir, comme des
retards dans la collecte d’informations ou des difficultés dans la rédaction.
• Établir un rétro-planning : En commençant par la date de remise du mémoire et
en remontant dans le temps, l'étudiant peut définir des jalons et des échéances
intermédiaires pour chaque étape. Cela aide à s'assurer que toutes les phases
sont bien couvertes avant la date limite.
• Actualiser régulièrement le planning : Kalika recommande de mettre à jour le
planning périodiquement en fonction de l'avancement réel du travail. Cela
permet d'adapter le plan aux réalités rencontrées pendant le projet.

3. Représentation du planning :

Le planning peut être représenté sous différentes formes, notamment :

• Tableaux : Un tableau peut être utilisé pour suivre le progrès de chaque étape
par rapport aux délais prévus. Cela permet une visualisation claire des tâches à
accomplir.
• Diagramme de Gantt : Cet outil graphique est souvent utilisé pour représenter
visuellement le planning. Il montre les différentes phases du projet, leur durée et
les chevauchements éventuels.

4. Points critiques à considérer :

Kalika attire l'attention sur plusieurs aspects souvent sous-estimés dans la gestion du
planning :

• Délai pour obtenir des rendez-vous : Il est courant que les étudiants
rencontrent des difficultés à organiser des entretiens ou des enquêtes, ce qui
peut retarder le processus.
• Rédaction des chapitres : Le temps nécessaire pour rédiger et relire les
différents chapitres doit être pris en compte. La relecture, en particulier, peut
prendre plus de temps que prévu.
• Validation par les tuteurs : Les étapes de validation par les professeurs ou les
tuteurs sont cruciales. Les retours peuvent nécessiter des modifications qui
prendront du temps.
6) La gestion des relations du mémoire:

La gestion des relations est un aspect fondamental de la réalisation d'un mémoire de


master. Michel Kalika souligne l'importance de maintenir des interactions efficaces
avec différents acteurs tout au long du processus de rédaction. Une bonne gestion des
relations favorise la collecte d’informations pertinentes, la validation des travaux
réalisés et renforce le soutien reçu pendant cette période cruciale.

1. Acteurs impliqués :

La gestion des relations s'étend à plusieurs acteurs clés, chacun jouant un rôle distinct
:

• Les enseignants : Le premier contact consiste souvent à trouver un enseignant


pour diriger le mémoire. Il est crucial de convaincre cet enseignant de l’intérêt
de votre sujet. Il est recommandé de préparer des courriers personnalisés et
clairs, en évitant les courriels groupés ou sans rapport avec les domaines
d'expertise des enseignants. Un exposé synthétique du projet et un CV bien
présenté sont également des atouts.
• Les professionnels : Si le mémoire est lié à un stage, il est vital de cultiver des
relations avec les professionnels du domaine. Ces contacts peuvent fournir des
informations précieuses et des perspectives pratiques qui enrichiront le travail
académique.
• Les pairs et autres étudiants : Collaborer avec d'autres étudiants peut
également s'avérer bénéfique. Les échanges informels peuvent aboutir à des
idées nouvelles et à des ressources partagées.

2. Communication efficace :

Kalika souligne que la communication efficace est essentielle pour gérer les relations
avec ces acteurs. Cela inclut :

• Communication écrite : La qualité des courriels et des documents écrits est


primordiale. Il est conseillé d’être clair, précis et respectueux dans tous les
échanges.
• Communication orale : Lors des rencontres, il est important de préparer des
points clés à discuter, de poser des questions pertinentes et de montrer votre
engagement. Cela est d'autant plus vrai lors des soutenances, où vous devez
être capable de défendre vos idées et d’argumenter vos choix.

3. Utilisation des réseaux sociaux :

Les réseaux sociaux jouent un rôle de plus en plus important dans la recherche
d'informations et la création de contacts. Kalika mentionne plusieurs outils :

• Plateformes professionnelles comme LinkedIn, qui facilitent la mise en réseau


avec des experts du domaine.
• Twitter et Viadeo pour des recherches ciblées et des interactions avec des
professionnels.

Ces outils permettent non seulement de recueillir des données mais aussi de se faire
connaître en tant qu’expert dans un domaine particulier.

4. Préparation des rendez-vous :

Avant de rencontrer un enseignant ou un professionnel, il est crucial de se préparer :

• Envoyer un document synthétique comprenant le sujet du mémoire, les


objectifs de la rencontre et l'état d'avancement du travail.
• Avoir une liste de questions prêtes pour maximiser l'efficacité de la rencontre.

5. Modes de communication variés :

Kalika souligne l'importance de choisir le mode de communication approprié selon la


situation :

• Courrier électronique : Pratique pour des demandes formelles et rapides.


• Téléphone : Utile pour des questions immédiates, mais doit être utilisé avec
précaution pour éviter d'être intrusif.
• SMS : À utiliser avec modération, surtout dans un contexte professionnel.

6. Gestion des retours et feedbacks :

Obtenir des retours sur le mémoire est essentiel. Kalika insiste sur le fait que les
retours des enseignants et des professionnels doivent être considérés avec attention. Il
est important d'intégrer ces suggestions pour améliorer la qualité du travail.
7) La soutenance :

La soutenance est une étape cruciale dans le parcours d'un étudiant en master. Elle
représente une opportunité pour le candidat de présenter son travail devant un jury, qui
peut inclure des enseignants et des professionnels. Michel Kalika souligne l'importance
de la préparation de cette épreuve, qui peut avoir un impact significatif sur la note
finale.

1. Objectifs de la soutenance :

L’objectif principal de la soutenance est de :

• Vérifier la capacité de l’étudiant à exposer oralement son travail de manière


claire et structurée.
• Évaluer la compétence à répondre aux questions posées par le jury, ce qui
témoigne d'une bonne maîtrise du sujet.

La soutenance a également un rôle relationnel, car elle permet aux enseignants de


rencontrer les tuteurs professionnels des stages ou projets et d’échanger sur le travail
réalisé.

2. Préparation de la soutenance :

La préparation de la soutenance est structurée en plusieurs étapes importantes :

• Relecture du mémoire : Avant la soutenance, il est essentiel de relire le


mémoire attentivement pour identifier et corriger les coquilles ou erreurs. Il est
conseillé de préparer un errata à distribuer aux membres du jury en début de
soutenance.
• Création d’un support de présentation : L’utilisation de diapositives,
généralement avec PowerPoint, est recommandée. Pour une présentation de
quinze minutes, une quinzaine de diapositives suffisent. Chaque diapositive doit
être claire, lisible, et contenir des informations succinctes qui seront
développées oralement.
• Anticipation des questions : Préparer des réponses aux questions possibles
que le jury pourrait poser est crucial. Cela nécessite une compréhension
approfondie des résultats et des méthodologies utilisées.

3. Déroulement de la soutenance :

La soutenance se décompose généralement en trois phases :


1. Présentation orale : L’étudiant présente son mémoire en une quinzaine de
minutes, abordant :
a. L’objectif du mémoire
b. La synthèse de la littérature (pour les mémoires de recherche)
c. La méthodologie employée
d. Les résultats obtenus
e. Les limites de l'étude
f. Les prolongements possibles
2. Questions du jury : Après la présentation, les membres du jury posent des
questions. Ces questions peuvent porter sur le contenu, la méthodologie, et les
implications des résultats.
3. Délibération : Le jury délibère en l’absence du candidat pour évaluer le travail
présenté.

4. Tenue vestimentaire et comportement :

• Tenue appropriée : L’étudiant doit choisir une tenue soignée, reflétant


l’importance de l’événement. Une présentation soignée est perçue comme un
signe de respect envers le jury et l’institution.
• Comportement pendant la soutenance :
o Regarder tous les membres du jury lors de la présentation.
o Éviter de lire le texte de manière monotone.
o Se tenir debout plutôt que de rester assis.
o Rester calme et courtois, même face à des critiques.

Il est aussi conseillé d’éteindre son téléphone portable et d'éviter les distractions.

5. Évaluation et notation :

La notation se base sur plusieurs critères, qui peuvent varier selon les institutions, mais
qui incluent généralement :

• La qualité du contenu du mémoire.


• La clarté de la présentation orale.
• L’aptitude à répondre aux questions du jury.
• L’apport personnel de l’étudiant au travail réalisé.
6. Confidentialité et publication :

Si le mémoire contient des informations sensibles, l’étudiant doit demander à ce que la


soutenance ne soit pas publique et s'assurer que le rapport ne soit pas déposé en
bibliothèque.

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