D.A Ingange

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I.

Partie Droit administratif

1. Définition administration : le concept administration tire son fondement du verbe


administrer d’après les différents dictionnaire ne rien d’autre que le fait d gérer une
activité privée ou qui peut gérer une activité publique.

2. L’administration privé : relève des activités des particuliers dans différents secteurs
de la vie courante, notamment le secteur commercial associatif, culturel, familiale,
religieux , politique.

Il y a autant d’administration Privé , il y a d’activité exploités par les particuliers . toutes les
personnes qui œuvrent dans la gestion de ses activités de particuliers sont considérées comme
le personnel administratif
1. L’administration publique : est celle qui gère les différentes affaires de l’État sur le
plan historique, cette administration publique a évolué selon les missions que l’État
s’est assigné à travers le temps.Au départ se sont les missions de l’État gendarme ces
missions visaient à garantir aux citoyens la paix sociale, l’État gendarme est celui qui
garantit l’ordre social au sein de la société étatique. Et l’ordre social est une valeur qui
permet à une communauté de vivre en harmonie.

L’ordre social permet aussi de garantir la paix et la sécurité aux citoyens et l’ordre social
permet la protection des droits et des libertés de citoyens . l’ordre social se réalise à travers 3
objectif
1. maintien de l’ordre public

2. assurer l’encadrement de la population


3. la répression de tout comportement qui va à l’encontre de l’ordre tel que établi par le droit
en vigueur.
L’ordre public à 3 composante à savoir :

- la tranquillité ou la passibilité public


- la sécurité ou la sûreté
- la saleté ou l’hygiène public
Dans le cadre du maintien de l’ordre public l’État gendarme ne protège pas seulement les
personnes mais également leurs biens.. l’État gendarme vise également la protection des
institutions de l’État et celles d’autres entités crées au sein de l’État et c’est sont ses
institutions qui assurent le fonctionnement régulier de l’État.
L’État gendarme est aussi celui qui organise l’encadrement socio économique de la
population.
- la gestion de la population à travers l’État civil
- la gestion de l’espace foncier et de l’urbanisme
- la protection de l’environnement

- la contribution des citoyens aux charges publics


L’État gendarme permet aux citoyens de vivre dans une société organisée soumises aux règles
de droit et s’impose tant à l’administration publique elle-même, aux administrés. Ces
différentes missions de l’État gendarme sont assurées par les services publiques qui forment
l’administration publique.
Exemple : les ministères, l’armée, les établissements publics, les services judiciaires et
pénitenciers, les services de renseignement, l’administration douanière de l’État, la primature,
la présidence de la République.

Dans son évolution et au regard de ces missions avec l’avènement du progrès social et de
l’industrie des besoins nouveaux ont apprus nécessitant l’intervention de l’État pour prendre
en charge les nouvelles activités sociales ne pouvant pas être pris en charge par les
particuliers.

C’est l’essence de l’État providence càd l’État qui prend en charge tous les besoins d son
secteur dans différents secteurs besoin nés de sociales et aux besoins de l’industrie.
L’intervention de l’État étant justifiée pour maintenir l’équilibre social et sans cette
intervention les populations défavorisées elles ne peuvent elles-mêmes prendre en charge ses
besoins.

Au final l’État procure à ses citoyens en mettant à leurs dispositions les services publiques
dans le domaine sanitaire, scolaire, éducatif, social, culturel, transport, de communication
etc…
L’État Providence va donnée naissance à une nouvelle forme des services publiques il s’agit
des services publics liés au développement économique et social et le service public liés au
développement de l’industrie.

Comme pour l’État gendarme les missions de l’État providence sont par les services publiques
liés à cette mission c’est le cas des ministères ou des établissements publiques spécialisée
dans la gestion des activités public particulier.
Les missions de l’État providence nécessite. Devenu de plus en plus nombreuses ont contré
l’État, certains se sont désengager.
Ces missions ont contraint l’État a prouvé un cadre aux besoins de plus en plus nombreux

Après l’État providence l’État est devenu acteur économique et commerçant, au même titre
que les particuliers l’état e†le

Dans le même cadre il va s’associer avec d’autres acteurs économiques. Aujourd’hui l’État
combine certaines missions de l’État providence et celle de l’État gendarme. Celle de l’État
providence et les missions de l’etats étant qu’acteur économique.
2. Le droit administratif
Définition du droit administratif
Selon les auteurs le droit administratif se définit tantôt par rapport aux autorités et aux organes
administratifs tantôt par rapport à l’activité administrative.
Le prof kabange affirme que le droit administratif régit l’activité des autorités et des organes
administratifs il rejoint ainsi la définition donné par Marcel Waline qui mentionne que : le
droit administratif est l’ensemble des règles qui déterminent dans quelles conditions les
autorités administratives acquièrent des droits et imposent des obligations aux administrés par
le biais de leurs agents dans l’intérêt de la satisfaction des besoins publics.

Le prof Vundwawe Félix définit pour sa part le droit administratif comme étant une branche
de droit public qui comporte une étude scientifique des règles juridiques relative à
l’organisation de l’administration à l’activité administrative et à la manière de régler les litiges
administrative cette définition est proche de celle de Léon DIGUI qui considère que le droit
administratif est constitué des règles relatives à l’organisation et à l’activité de
l’administration.

Gaston JEZE quant à lui considère que le droit administratif s’inscrit dans la discipline
juridique et renvoie à l’ensemble des principes et des règles de droit qui s’appliquent à
l’administration publique, à ses organes, à ses agents et Aux actes posés dans les relations
qu’entretiennent entre elles les différentes composantes de l’administration publique.
André HAURIU définit le droit administratif comme l’ensemble des règles définissant le droit
et les obligations de l’administration publique.
André De Lobadert Quant à lui définit le droit administratif comme l’ensemble des règles qui
s’appliquent à l’administration publique dans le cas de son fonctionnement et dans ces
rapports avec les administrés.

De toutes ces définitions on peut retenir que le droit administratif est une branche de droit
public interne qui comprend des règles spéciales relatives à l’organisation, au fonctionnement
et au contrôle de l’administration publique.
De toutes ces définitions on peut aussi souligner ce qui suit :

- Le droit administratif est une branche du droit public interne ce qui l’oppose au
droit public international
- Il comprend des règles spéciales celle qui échappe du droit commun et relève
de la publique ou des prérogatives exorbitantes d’administration publiques.

Exemple : l’administration impose l’exécution de certaines règles si on est sanctionné on peut


saisir le juge par voie de recours. Un

- En droit administratif on analyse l’organisation, le fonctionnement et le


contrôle de l’administration publique.

II. LES CARACTÉRISTIQUES DU DROIT ADMINISTRATIF.


1. Le droit administratif est un droit spécifique. Chaque Etat possède un droit
administratif et le droit administratif à ces propres règles celle-ci dérogent au droit
commun.
2. Le droit administratif est un droit non codifier il n’existe pas un code au Congo
concernant le droit administratif, il y a par contre différents, texte constitutionnel w
législative ou réglementaire qui constituent le champ d’application.
3. Le droit administratif est un droit en évolution constant et rapide en raison de son
champ d’application évolue plus rapidement que les autres branches du droit public
interne. Dans le concret, le législateur ainsi que les autorités administratives légifèrent
ou réglementent en matière administrative régulièrement ou de façon permanente et
chaque fois que l’intérêt général l’exige le législateur intervient soit à travers la loi et
les autorités administratives à travers les voies de recours.
4. Le droit administratif est un droit essentiellement écrit sur ce point il se distinguent
d’autres branches du droit ou la coutume joue un rôle important ou le droit
constitutionnel où la pratique joue un rôle important. L’écrit permet de contester la
légalité ou l’illégalité et établit l’illégalité de l’acte administratif.
III. Sources du droit administratif
On distingue 2 types de sources d’une part les sources formelle et d’autres part les sources
matériels.
Les sources formellement. Elles sont énumérés en tenant compte de la hiérarchie des normes
juridiques dans un ordre juridique d’un état donné est suivant la pyramide des normes de Hans
Kelsen.

Constitution : elle est placée au sommet de la hiérarchie des normes elle définit le cadre du
pouvoir dans un État et organise la forme de l’État elle garantit des droits et des libertés aux
citoyens, répartit les compétentes entre les différents institutions politiques, elle prévoit les
mécanismes de sa révision et parfois elle organise aussi la création et le fonctionnement de
certains services publics. Les dispositions constitutionnelles s’imposent à l’administration
public, elles s’imposent également aux actes des autorités administratives. Dans la
constitution du 18 février 2006 on peut énumérés plusieurs dispositions constitutionnelles qui
servent de fondement au droit administratif :

Les articles 1er à 3


Les articles 195 à 198 ;

Les articles 201-206


Les articles 122 et 123

Les articles 128 et 129


Article 78
Articles 80-88

Articles 90-93
Comme source première du droit administratif la constitution congolaise fait l’objet d’une
protection efficace trois corps interviennent dans cette protection.
Le premier c’est le peuple lui-même (art 64 de la constitution et article 5 de la constitution

Le deuxième corps intervenant est le président de la République(art 69 const)


Le troisième corps c’est la cours constitutionnel chargé de l’interprétation de la constitution,
les juges des contentieux électoral, juge du règlement des conflits entre l’État et les provinces,
juges de la constitutionnalité des lois, les actes ayant forces de loi , les actes réglementaires et
les règlements intérieurs de certaines institutions de l’État, il est aussi juge pénal du président
de la République et du premier ministre en fonction.

b. Traités et accords internationaux (art 215-217 const).


c. les Actes législatives

1. les lois, elles expriment la volonté générale telle que voulu par les représentants dans les
matières relevant de la loi tel que fixées par la constitution et la constitution de la RDC
dispose que le pouvoir législatif est exercé par le parlement composé de 2 chambres (
l’assemblée nationale et le sénat).

Les lois sont transmises au président de la République pour promulgation.


Dans l’élaboration des lois, les deux chambres ont des compétences les derniers mots
revenant à l’assemblée nationale.

Les actes ayant force de loi : ces actes juridiques émanent de l’exécutif intervenant
exceptionnellement des lois. En RDC ils sont pris sous forme d’ordonnance loi.

N’b : ils sont des actes législatifs au même titre de loi, les constituants congolais fourni la
base juridique de ces ordonnances loi c’est l’article 129 de la constitution, Il y a aussi l’art
160 l’Al 1.

- Les édits : il s’agit d’actes émanant de l’Assemblée provinciale l’art 197 de la


constitution dispose que cette assemblée agis par voie d’edits, les edits sont
promulgués par le gouvernement de province dans les 15 jours de la transmission par
le bureau de l’assistant provinciale.
L’art 73 de la loi n°8/012 du 31 juillet 2008 dispose que la cours constitutionnel connait de la
constitutionnalité des édits.
N'b : L’assemblée provinciale légifère en matière de compétences exclusive des provinces
telles que dit l’art 204, elle peut aussi légiférer dans le domaine relevant de la compétence
concurrente partagé avec le pouvoir central conformément à l’art 203 de la constitution (État
fédéral)

- LES RÈGLEMENTS OU ACTES RÉGLEMENTAIRES.


Ces sont des actes administratives à caractère général, impersonnel et abstrait, ils émanent de
l’exécutif ou de l’administration publique, la doctrine fait une distinction entre les règlements
autonome et les règlements subordonnée à la loi.

Les premiers sont des intervenants dans le domaine où la loi n’intervient pas, ils relèvent du
pouvoir réglementaire de l’administration publique ou de l’exécution.

Ce pouvoir confère à l’exécution ou l’administration publique l’édiction de règles de portée


générale dans le but de pouvoir dans l’intérêt général.

Au sens technique terme, les règlements autonomes interviennent dans les matières autres que
celles qui sont du domaine de la loi.

L’art 128 de la constitution prévoit l’existence juridique de ces règlements, il y a aussi l’art
162 Al.2 de la constitution qui confère à la cour constitutionnelle la compétence de connaître
l’inconstitutionnalité des actes réglementaires.
Quant aux règlements en exécution de la loi ils interviennent dans le sillage de la loi soit pour
s’assurer l’exécution soit pour la compléter par les mesures d’application.
N’b : les règlements subordonnée relèvent de la compétence du juge administratif, il vérifie
les conformités de la loi et exerce le contrôle de la légalité, il peut sanctionner pour violation
de la loi en vertu de l’art 92 de la constitution.
Le premier ministre exécute les lois à travers des éléments subordonnés, il sollicite aussi les
règlements autonome dans la matière qui ne relèvent pas de la loi, il dispose également du
pouvoir de police général sur l’ensemble du territoire national, en vertu de l’art 21 de la
constitution.
Le gouvernement dispose également des forces armées de la police, du service de sécurité et
de l’administration publique, par contre les ministres ne disposent que du pouvoir
réglementaire limité qu’ils exercent en tant que chef d’administration publique dans la tête de
leur ministère.
Dans ce cadre, ils peuvent prendre des actes réglementaires (règles relatives à l’organisation ,
au fonctionnement des services publics au sein de leur ministère, ils peuvent aussi
contresignés les actes réglementaires du 1er min dont ils sont chargés d’assurer l’exécution.
En province, le pouvoir réglementaire revient au gouverneur de province, il agit par voie
d’arrêté contresigné par le ministre de province chargé de son exécution. L’art 29 Al 3 de la
loi n08/012 du 31 juillet 2008 portant principe fondamentaux relatif à la libre administration
des provinces confère aux ministres provincial, le pouvoir réglementaire limité dans leur
secteur, ils interviennent par voie d’arrêté également.
Au niveau des ETD le pouvoir réglementaire est exercé à la fois par les organes délibérants et
les organes exécutifs, ils agissent par voie de décision
La coutume
Elle est défini comme l’ensemble d’usages qui a force d’être répété sont considérés par les
membres d’une société comme juridiquement obligatoire, la coutume a plusieurs fondement
juridique. Le 1er est l’ordonnance du 14 mai 1886 de l’administrateur de l’EIC, ordonnance
complété par le décret du 12 novembre 1886 ;
Le 2ième est l’art 153 al 4 de la constitution

Le 3ième est l’art 207 al 2 de la constitution


Le 4ième est l’art 118 du code de l’OCJ

Le dernier est l’article 95.


Les décisions juridictionnels

Elles émanent du juge statuant sur un litige soumis à sa compétence.


La supériorité des décisions juridictionnel couler en force des choses jugés sur les autorités
administratives ou l’administration publique à un fondement constitutionnel.
En effet l’art 449 de la constitution dispose que la justice est rendue au nom du peuple et les
arrêts et les jugements ainsi que les ordonnances de cours et Aaux sont exécutés au nom du
président de la République.

Cette disposition implique l’obligation pour l’administration publique que les autorités
administratives de se soumettre aux décisions juridictionnels coulées en force des choses
jugées.

Jean Rivereau constitutionnaliste français écrit à ce sujet que l’autorité de la chose jugée
découle du caractère obligatoire de la chose du juge l’administration publique notamment a
l’obligation juridique de s’y conformer, si elle s’y déroge, elle commet une faute susceptible
d’engager sa responsabilité, son refus explicite ou implicite est entaché d’illégalité pour
violation du principe de l’autorité de la chose jugée. Cela concerne toute l’administration
publique.

Les décisions individuelles de l’administration.


Toute l’action administrative se déroule à travers les décisions administratives il y a d’une
part les décisions individuelles et d’autres part les décisions réglementaires.
Les décisions individuelles sont : les actes administratifs unilatéraux par lesquels une autorité
administrative compétente décide sans consentement de la personne concernée (particulier ou
administré) créé ou modifie une situation juridique concernant cette personne déterminée ou
identifiée.
Les principes généraux de droit

Sont définies comme étant des valeurs philosophique et morale dans la mémoire collective
Considéré comme impératif au maintien de l’équilibre social. En droit administratif ce
principe ne revête pas la même valeur juridique. Il y a des principes généraux de droit qui
s’imposent Aix autorités administratives et d’autres qui s’imposent pas à l’administration
publique.
Les principes généraux qui s’imposent à l’administration publique possèdent soit

Généralement ces principes établissent des règles de faux de compétences


Ex : principe de l’égalité de tous devant la loi et l’égal protection de tous devant la loi,
principe du respect de droit fondamentaux et des libertés publiques de citoyens, principe de la
séparation des pouvoirs, principe de la puissance publique dont dispose l’administration
publique public, principe de la non rétroactivité des actes administratives, principe de
l’intangibilité de droit acquis, principe d’accès à la justice ou le droit de recours au juge,
principe de la continuité de l’État et des services publiques, principe du droit de la défense.
D’autres principes généraux ne s’imposent à l’administration du fait de leur caractère
supplétif ou interprétatif
Ex : principe d’organisation des services au sein de l’administration publique, principe lié par
la ponctualité, la salubrité chaque administration publique et les adaptent il en est de même de
la tranquillité pendant les heures de service.

Sect.1 : les sources matériels


Elles influent sur l’élaboration des règles de droit administratif mais n'entraîne pas
l’obligation de s’y conformer de manière formelle, elles permettent à l’administration
publique de s’en inspirer pour créer les règles du droit administratif mais elles ne constituent
pas des règles juridiques pouvant donner lieu à un recours en annulation pour leur violation
par l’administration publique.
a. les circulaires administratives : on les définis comme étant des actes contenant des
instructions à l’adresse des agents d’un service public quand à la façon dont ils doivent mettre
en œuvre une législation, une réglementation donnée. Ces actes peuvent aussi interpréter,
expliciter les contenus d’une législation ou d’une réglementation.
b. les mesures d’ordre intérims

on les appels comme tels parce qu’elles interviennent au seins de l’administration publique et
permettent d’organiser cette administration à travers ces différents services ces mesures
tentent à assurer l’ordre à l’intérieur d’une administration publique. Elles ne produisent des
effets vis-à-vis des particuliers ou des administrés dans les établissements de l’État elles sont
prises sous forme de notes de service et vise le fonctionnement interne de l’administration
publique.

Ex : la description des taches entre agents administratifs , la description des modalités de


gestion des biens de l’État.

C. Les directives
Une directive est généralement défini comme un acte élaboré ou émis par une autorité
administrative et destiné à établir une ligne de conduite tantôt dans l’exercice de son propre
pouvoir discretionnel tantôt dans l’exercice du pouvoir qu’il a sur les subalternes.

d. L’instruction
C’est l’ordre écrit ou verbal que l’autorité administratif qui est supérieur hiérarchique émet
vis-à-vis des agents qui lui sont subordonnés en vue d’exécuter une tâche ou d’adopter un
comportement. Le non-respect de cette instruction tout comme le non-respect de la directive
constitue une faute dans le chef de l’agent faute susceptible d’ouvrir une action disciplinaire.
E. Les actes préparatoires

Il s’agit des actes des procédures qui précèdent ou sur lesquels se fondent les décisions
administratives en d’autres termes, ces actes justifient l’existence des décisions
administratives . Sans ces actes les décisions ne peuvent pas être élaborées.
Ex : les propositions qui précèdent les décisions administratives, les rapports d’expert
médicaux, les PV de constat, les actes résultats de consultation préalable ou des avis, les
comptes rendus ou PV de réunion, rapports d’enquêtes au d’audit…

f. Les actes postes décisoires : ces actes interviennent après l’élaboration ou l’émission des
décisions administratives. Il vise à rendre la décision opposable pour que celle-ci soit
exécutée

Ex : la notification d’une décision individuel ou d’une décision collective dans laquelle les
intéressés sont clairement identifiés

Sect.2. Les Sources sociologique


a. La jurisprudence : n’est pas formé des décisions des juges mais plutôt elle est constitué du
raisonnement soutenu par les juges dans une matière donné à travers le temps et dans
l’espace, raisonnement qui se retrouve avec constance dans plusieurs décisions de juges et qui
finit par constituer la règle de droit.
Ce n’est donc pas la décision mais par contre les dispositifs qui constituent la jurisprudence le
moyen articulé est soutenu par le juge pour arriver à sa décision. La jurisprudence devient
alors une source sociologique, une référence pour les décisions futures.

Elle n’a pas une valeur légal mais l’administration publique peut s’en inspirer il n’y a pas de
recours en cassation pour violation de la jurisprudence par contre il y a recours en cassation
pour violation de l’autorité de la chose jugée. La jurisprudence joue un rôle important dans
l’action de l’administration. Elle permet de combler les lacunes des lois et règlements, elle
contribue à une meilleure interprétation des dispositions légales ou réglementaires obscures et
imprécises, elle facilite la bonne application des textes juridiques, elle aide aussi à déterminer
les contenus exacte des motifs de droit ou des faits qui conditionne l’interprétation d’une
décision administrative.
C’est au sein de la jurisprudence que l’autorité administrative puisera une source nécessaire
pour asseoir sa décision et évitée à ce qu’elle soit annulée par le juge administrative.
b. La doctrine : est défini comme l’ensemble des travaux de réflexion ayant pour objet
d’exposer ou d’interpréter le droit. Elle est considérée comme une source sociologique de
droit administratif, ce droit étant évolutif et dynamique elle est souvent influencer dans son
évolution par la doctrine.
PLAN DU COURS

Titre 1. L’organisation administrative


Titre 2. L’action administrative

Titre 3. Le moyen d’action de l’administration


Titre 4. Le contrôle l’administration.

Titre 1. L’organisation administrative


À travers 2 chapitres il est question d’analyser

CHAP 1. Techniques d’organisation administrative. Théorie générale de l’Etat.


Il existe 2 techniques d’organisation administratives.

- La centralisation administrative
- La décentralisation administrative
Sect. 1 la centralisation administrative

Est une technique d’organisation administrative sur une ligne verticale, en ce sens que les
décisions administratives se transmettent du sommet à la base dans une structure bien
hiérarchiser sous forme pyramidale il n’y a qu’un seul centre d’impulsion ou de décision c’est
le pouvoir central. Les autorités qui relèvent de ce pouvoir sont placés au sommet de la
pyramide . Les autres autorités ou agents sont considérés comme inférieure ou subalternes.

Comme technique d’organisation administrative la centralisation a 2 variantes. La


concentration et la déconcentration

Par1. Concentration administrative : consiste à confier le pouvoir de décision en matière


administrative détenu par les autorités relevant du pouvoir central à ces mêmes autorités. En
d’autres termes les mêmes autorités décident et se chargent de faire appliquer ces décisions.
Cette variante à l’avantage d’assurer l’unité de commandement et de renforcer l’autorité de
l’Etat les mêmes décisions se décident partout le pouvoir central surveille lui-même
l’exécution du pouvoir central qu’il prend. Ces décisions du sommet s’imposent à la base.

Toutefois y a des inconvénients ou des faiblesses dans cette variante.

- La base ou les activités éloignées du centre sont obligés d’exécuter les décisions prises
par le pouvoir central, décisions ne prenant parfois pas en compte leurs intérêts locaux.
- Cette variante étouffe les initiatives locales il n’y a qu’un seul centre.
Et le pouvoir central est fortement encombré par le fait qu’il doit décider sur toutes les
questions et à toutes les matières. La forme administrative de l’Etat Unitaire, centralisé
ou concentré est difficilement applicable. Elle est plus une conception théorique. Dans
la pratique l’Etat a toujours besoin d’agents pour exécuter ces décisions
Par2. Déconcentration administrative

Cette technique d’organisation administrative permet de prérogatives de pouvoir central en


procédant à une délégation de certains de ces prérogatives de pouvoir de décision au profit des
autorités ou des agents hiérarchiquement inférieur qu’on appelle aussi subordonné ou
subalterne la déconcentration réalise une certaine distribution des taches administratif de
manière à corriger les insuffisances de la concentration. Il y a dans celle-ci, une multitude
d’autorités administratives agissant par voie d’acte administratif diversifié

N’b : la déconcentration comme technique administrative est à la fois territoriale et technique.


La déconcentration territoriale concerne les entités territoriales déconcentrés dépourvue de
la personnalité juridique considérer comme des simples découpages territorial administrative.
C’était le cas de tous les cas les entités au Congo de 1965 à 1987 cest le cas depuis 2008 les
entités ci-après :

- Territoire
- Quartier
- Groupement
- Village
La déconcentration technique
Concerne les services publiques dépendant d’un ministère qui pour la raison d’efficacité ou de
souplesse de prises de décisions ont une certaine autonomie de gestion
N’b: ces services publiques déconcentrés n’ont pas la personnalité juridique ils sont
généralement organisés au sein des ministères sous forme de direction générale.
Ex : DGI, DGRAD, DGDA, IGT, EPST

N’b : l’élément caractéristique de la centralisation comme technique d’organisation


administrative, qu’il organise de sa variante concentration ou sa variante déconcentration ,
c’est l’existence du pouvoir hiérarchique.
Dans son contenu, le pouvoir définit comme étant un pouvoir inconditionné car il découle de
la fonction de l’autorité hiérarchique, il n’exige pas d’être prévu préalablement par un texte de
droit. Toute autorité hiérarchique dispose automatiquement du pouvoir hiérarchique.

Dans sa portée le pouvoir hiérarchique confère des prérogatives à l’autorité hiérarchique sur la
personne des actes des autorités subordonné, subalterne ou inférieure.

Sur la personne il s’agit des prérogatives d’affecter les agents à leurs postes de tâches, donner
des ordres, exiger une certaine conduite, infliger des sanctions disciplinaires en cas de
manquement.
Sur les actes du subalternes, les prérogatives de l’autorité hiérarchique consiste à l’annulation
des décisions de l’autorité inférieure, la suspension de ces actes ou leurs réformations.
Dans l’exercice du pouvoir d’instruction de l’autorité hiérarchique va procéder de plusieurs
manières il a le pouvoir d’instruction, le pouvoir de reformation, il a le pouvoir de substitution
et le pouvoir d’annulation administrative les effets sont les même sauf à l

Le pouvoir d’instruction sert à donner des ordres ou des directives qui doivent être légaux (art
28 const) l’autorité hiérarchique peut aussi réformer les actes de l’autorité administrative en
tout ou en partie.
L’autorité hiérarchique peut aussi se substituer à l’autorité subordonné dans la mesure où cette
autorité subordonné refuse ou néglige d’accomplir les actes qui relèvent de sa compétence
c’est une exception admise par le juge administratif exception assise ou fondé sur la
défaillance ou l’abstention de l’autorité inférieur ce qui met en péril les impératifs de l’intérêt
général .

L’autorité hiérarchique a le pouvoir d’annulation ce pouvoir lui permet de supprimer


pour le passé, le présent et l’avenir par voie d’annulation les actes des autorités inférieures
pris en violation du principe de la légalité cette annulation constitue une sanction que
l’autorité hiérarchique exerce sur les actes de l’autorité inférieur ou subordonné.
Sect.2 La décentralisation administrative
Cette technique d’organisation administrative consiste à conférer à certains services publics
ou à certains entités territoriale une personnalité juridique distinct de celle de l’Etat par
conséquent, ces entités existe à côté de l’Etat comme personne morale de droit public. La
décentralisation administrative a deux variantes.

Par 1. La décentralisation territoriale


Elle porte sur les entités territoriales de tel sorte que sur le territoire national ces entités
existent à côté de l’Etat chacune d’elle a une assise territoriale bien déterminée. En d’autres
termes, ces entités ont des limites géographiques c’est le cas pour le congo, ville , comme,
secteur, Chefferie (Ces sont les 4 ETD dans notre système d’organisation)
C’est loi de 2010 qui organise les ETD mais c’est la constitution qui pose les principes de
l’Etat Unitaire décentralisé.
Par 2. Décentralisation technique
On l’appel aussi décentralisation par service ou décentralisation fonctionnel, elle concerne les
services publics qui fonctionnent soit au niveau de l’administration centrale soit au niveau des
provinces soit au niveau des ETD cette technique consiste à doter un service public d’une
personnalité juridique de tel sorte que il prend la forme d’établissement public spécialisé dans
la Gestion d’un secteur donné de l’intérêt général. Ex : santé, enseignement public,
transport…

Les ETD doivent être d’émanation des élections càd l’élection des animateurs dans les ETD
est un élément important
Les deux variantes ont les
- La personnalité juridique
- L’autonomie organique
- L’autonomie financière
- L’autonomie matériel
- L’autonomie patrimoniale ( les biens appartiennent à l’entité)
- Les droits et les obligations
Qu’il s’agisse de la décentralisation territoriale ou de la décentralisation technique, les entités
crées font l’objet du contrôle de tutelle celui-ci n’existe que s’il est prévu dans le texte.

En droit administratif la tutelle ne s’improvise pas, elle ne se présume pas elle doit
nécessairement par le texte qui organise la décentralisation d’où l’adage en droit
administratif : il n’y a pas de tutelle sans texte.
L’entité qui exerce le pouvoir de tutelle peut intervenir a priori ou a posteriori pour arrêter
l’action de l’entité sous tutelle, ce contrôle intervient soit avant l’exécution de la décision soit
après l’emission de la décision, le contrôle a priori intervient avant la prise de la décision, il
n’a qu’un seul effet juridique à savoir :
- Le pouvoir d’autorisation, permet à l’autorité de tutelle de favoriser ou non
l’autorité sous tutelle de prendre une décision dans une matière déterminé à
l’avance par le texte organisant le tutelle.

Quant au contrôle a priori il intervient après la prise de décision par l’autorité sous tutelle
dans les matières relevant de sa compétence mais l’exécution des décisions prises ne pourra
intervenir qu’après l’approbation par le comité de tutel.
Dans l’exercice du contrôle a posteriori, l’autorité du tutelle a le pouvoir d’approbation, le
pouvoir d’opposition et le pouvoir d’annulation.

- Le pouvoir d’approbation vise à vérifier la régularité des actes de l’autorité sous


tutelle.
- Le pouvoir d’opposition, consiste à refuser de voir s’appliquer les actes ou les
décisions de l’autorité de tutelle.
- Le pouvoir d’annulation, consiste à supprimer les effets d’un acte administratif
de l’autorité sous tutelle jugé inégale
Les effets d’annulation se produisent sur le passé, le présent et l’avenir.
N’B : le législateur a prévu la possibilité pour l’autorité de tutelle de se substituer à l’autorité
sous tutelle exceptionnellement lorsqu’il y a défaillance notoire dans le fonctionnement d’un
organe d’une ETD càd de l’autorité sous tutelle et cette défaillance doit portée atteinte à
l’ordre public.
CHAP II. L’ORGANISATION ADMINISTRATIVE.

Si l’organisation se fonde sur les principes constitutionnels le statut accordé à la province, le


statut octroyé aux ETD, et le statut des entités territoriales déconcentrés

Sect. 1. Les principes constitutionnels de l’organisation administrative de la RDC


La constitution du 18 février 2006 organise la RDC sur le plan administratif elle établit une
distinction clair et net entre l’Etat, les provinces, les ETD et les ET.
L’art 1er affirme la forme unitaire de l’Etat , l’art 2 dispose que la RDC est composé de la
ville de Kinshasa et des 25 provinces dotés de la personnalité juridique mais ces 25 provinces
ont des statuts particuliers depuis l’indépendance

L’art 3 dispose à son tour les provinces et les ETD de la RDC sont dotés de la personnalité
juridique et l’article énumère les ETD qui sont là ville, commune, secteur et chefferie elles
jouissent de la libre administration et de l’autonomie de gestion de leurs ressources
économiques, humaines financière et technique

L’art 4 envisage la création d’autres provinces et d’autres ETD les provinces sont devenus
avec cette constitution des entités politique autonome, elles disposent d’un pouvoir politique
propre et des compétences propres fixés à l’art 204 de la constitution elles ont en concurrence
ou de façon partager certaines compétences avec le pouvoir central.

N'b : elles ne sont pas des ETD , elles ont leurs propres budgets et dans ce budget elles
bénéficient de 40% des recettes à caractère national qu’elles perçoivent et qu’elles sont
censées retenir à la source (art 175)
Les provinces comme les ETD jouissent du principe de la libre administration, il est institué
une caisse nationale de péréquation doté de la personnalité juridique ayant pour mission de
financier les projets et les programmes d’investiment public en vue d’assurer la solidarité
nationale et de corriger le déséquilibre de développement entre les provinces et entre les ETD.
Elles disposent d’un budget alimenté par le Trésor public à concurrence de 10% de la totalité
des recettes à caractère national revenant à l’Etat chaque année

La loi organique n°16/028/ du 8 décembre 2016 qui organise et reçois les modalités
nationale de la caisse nationale de péréquation, il est également instituer qu’un
gouvernement de province opposé du président de la République, du premier ministre, du
ministre de l’intérieur et des ministres de province.

Elle a pour mission d’émettre des avis et de formuler des suggestions sur la politique amenée
et sur la législation a élaborée en RDC, entre les pouvoirs central et les provinces.
C’es la loi organique n°08/015 qui met en place les modalités d’organisation et de
fonctionnement de le conférence des gouverneurs. Outre les provinces, l’organisation’
administrative de la RDC fait une distinction entre les ETD et les entités territoriales
déconcentrés.

Sect. 2. Les statuts de province


Le statut de province est organisé par la loi n°08/010 du 31 juillet 2008 portant principes
fondamentaux relatif à la libre administration des provinces . Aux termes de cette loi la
province est une composante politique et administrative du territoire de la RDC elle est dotée
de la personnalité juridique, elle jouit de l’autonomie de gestion de ces ressources humaines ,
économiques, financière et technique elle exerce par ces institutions les compétences qui lui
sont dévolues par la constitution. Elle coopère avec les autres provinces et le pouvoir central
dans le cadre du fonctionnement régulier des institutions de la République.
La province est subdivisée en ville et territoire, la ville est divisé en commune , la commune
est quant à elle subdivisée en quartiers et tout en groupement incorporer (dans les périphéries
urbaine mais on continue d’appliquer la coutume). Le territoire est aussi divisé en commune,
secteur, chefferie. Le secteur sont subdivisés en groupement et le groupement est subdivisé en
village.

La province à 2 institutions à savoir :

- L’assemblée provinciale : organe délibérant de la province elle délibère dans les


domaines de compétences réservés à la province et contrôle le gouvernement
provincial ainsi que les services publics provinciaux et locaux. Elle légifère par voie
d’Edits( acte de loi) ces membres sont appelés députés provinciaux élus au suffrage
universel direct pour un mandat de 5 ans renouvelable. Et au sein de chaque assemblée
provinciale il y a un nombre de députés côtés.
- Gouvernement provincial : organe exécutif de province composé d’un gouverneur,
un vice-gouverneur et des ministres provinciaux dont le nombre ne peut dépasser 10.
Le gouverneur et le vice gouverneur sont élus par l’assemble provincial pour un
mandat de 5 ans renouvelable 1 fois. Ils peuvent provenir de l’assemble provincial ou
non mais pour les candidats gouverneurs il n’y a pas d’exigences qu’il provienne de
l’assemble provinciale
Les ministres provinciaux sont désignés par le ministre de province au sein ou en dehors de
l’assemblé provincial c’est lui qui fixe leurs attributions
N’B : Avant d’enter en fonction le gouverneur de province présente à l’assemble provincial le
programme de son gouvernement, ce dernier doit être approuvé à la majorité absolue des
membres de l’assemblé nationale, les membres du gouvernement provincial peuvent être
collectivement ou individuellement relevés de leurs fonctions par le vote d’une motion de
censure ou une motion de déviance.

Les gouverneur du Province ou les vices gouverneurs sont investis par l’ordonnance du
président de la République en cas de crise grave entre le gouvernement provincial et
l’assemblé provincial le président de la République peut relevé de ses fonctions le
gouvernement de province dans les mêmes conditions il peut dissoudre l’assemble provincial
et le gouverneur de province est le chef de l’exécutif provincial à ce titre il dispose de
l’administration publique en province et exerce le pouvoir hiérarchique sur les services
publics provinciaux et les services publics centraux en province.
Il est le représentant du pouvoir central en province celui qui définit et conduit la politique de
la province.
Les compétences des provinces sont fixées à l’art 204 de la constitution par contre elles
jouissent des compétences partagées avec le pouvoir central au termes de l’art 203 de la
constitution. La loi du 31 juillet 2008 fixe en ces articles 35-36 le domaine de l’édit , l’art 37
renvoie au domaine du règlement , l’art 38 prévoit la possibilité d’une habilitation des
assemblées provinciales ou légiférer dans les domaines relevant du parlement national.
Sur le plan financier les provinces disposent chacune un budget approuvé chaque année par
l’assemblé provincial par conséquent elles disposent des ressources propres qui alimentent
une partie du budget provincial et l’autre partie du budget est alimenté par les 40% des
recettes à caractère national alloué aux provinces.
Dans le cadre de rapport entretenu avec le pouvoir central, l’assemblé national ainsi que le
sénat organise des missions ponctuelles auprès des assemblées provinciales la collaboration
s’effectue aussi à travers les lois d’habilitation (dans ce cas les assemblées provinciales
peuvent se mettre ensemble pour demander à l’assemble nationale d’établir un édit dans les
matières relevant de leurs compétences).

Sur le plan de conflit de compétence entre les provinces et les pouvoirs central la
constitution dispose dans son article 160 que la cour constitutionnelle connait de la
constitutionnalité des édits provinciaux
Sect. 3 . Les statuts des ETD

Il est prévu dans la loi organique n°08/016 du 7 octobre 2008 portant composition,
organisation et fonctionnement des ETD et leurs rapports avec l’Etat et les provinces et ces
ETD sont, la commune, le secteur et la chefferie

Par 1. Statut de la ville : il est défini par la présente loi comme tout chef lieu de province ou
toute agglomération d’au moins 100 milles habitants disposant d’équipement collectif, des
infrastructures économiques et sociales à laquelle un décret du 1er min à conférer le statut de
ville.

Le décret du 1er min écrit sur proposition du ministre de l’interieur après avis conforme…
La ville dispose de deux organes conseil urbain et collège exécutif urbain

Le conseil urbain est l’organe délibérant de la ville ses membres sont appelés conseillers
urbains, les attributions du conseil urbains sont fixés aux articles 11-13 de la loi du 7 ; octobre
2008etbles modalités de fonctionnement du conseil urbains sont déterminés aux articles 14-27
de la même
Quant au collège exécutif urbain il est l’organe de gestion et d’exécution des décisions du
conseil urbain, il est composé du maire, du maires adjoint et trois échevins urbains, le maire et
le maire adjoint sont élus par le conseil urbains en son sein ou en dehors
Ils sont investis par le ministre de l’intérieur et les échevins sont désignés par le maire avec
approbation du conseil urbain les attributions du maire et du maire adjoint sont définis aux
articles 32-38 de la loi de 2008par contre seuls les attributions relevant du conseil exécutif
urbains font l’objet des articles 39-40. C’est le maire qui gère ce collège, ce lui l’autorité de la
ville il veille à la bonne marche de sa juridiction il est l’opj à compétence générale il est
également l’officier de l’état civil, il représente la ville en justice et auprès des tiers il est
l’ordonnateur du budget de la ville et il statut par voie d’arrêté urbain et le maire adjoint
l’assiste , les échevins exécutent les tâches qui leurs sont assumés par le maire.
Par 2. Les statuts de la commune : la loi défini la commune comme étant tout Chef lieu du
territoire soit tout autre subdivision de la ville où tout autre agglomération ayant une
habitation d’au moins 20 milles habitants à laquelle un décret du 1er min aura conféré un statut
de commune
Ce décret est pris sur proposition du ministre de l’intérieur après avis conforme de l’assemblé
provincial la commune est subdivisée en quartier où en groupement incorporer, la commune
dispose également de 2 ( conseils Communal, collège exécutif communal)

Conseil communal : organe délibérant de la commune ces membres sont appelés conseillers
communaux au suffrage universel direct.

Les attributions du conseil communal est ses modalités de fonctionnement sont fixés aux
articles 50-53 de la loi. Et le règlement intérieur devra être validé par le cours administratives
d’appel. (Il contrôle la légalité des actes).
Collège exécutif communal : organe de gestion de la commune et d’exécution des décisions
du conseil communal, il est composé du bourgmestre, du bourgmestre adjoint et de 2 échevins
communaux.
Les bourgmestres et les bourgmestres adjoint sont élus par le conseil communal au sein ou en
dehors, ils sont investis par le gouverneur de province et les deux échevins communaux sont
désignés par le bourgmestre. Cette désignation est soumise à l’approbation du conseil
communal et les attributions du conseil exécutif communal sont fixés à l’art 59 de la loi de .
Quant au bourgoumestre il est l’autorité de la commune et le chef de l’exécutif communal, il
veille à la bonne marche de sa juridiction il est l’opj à compétence général et l’officier de
l’état civil, il assure le maintien de l’ordre dans sa juridiction, représente la commune en
justice et auprès des tiers et il est l’ordonnateur du budget de la commune, il est assisté dans
ses attributions par le bourgmestre adjoint et il statut par voie d’arrêté communal .

Les deux entités constitue une subdivision du territoire, le secteur est défini comme un
ensemble généralement hétérogène des communautés traditionnelle indépendante fondé sur
base de la commune. Il a à sa tête un chef investi par le pouvoir public.
Les ministres du secteur ou chefferie sont fixés par un décret du 1er ministre sur proposition
Les organes du secteur de la chefferie sont : le conseil de secteur de chefferie et le collège
exécutif de secteur ou de chefferie

Le conseil de secteur ou de chefferie est l’organe délibérant


Les attributions du conseil de secteur de chefferie sont déterminés aux articles 73 à 75, sur le
plan fonctionnel le conseil de secteur de chefferie est dirigé par un bureau composé des
précisions, vice-président et un rapporteur les modalités de l’élection des membres du bureau
quant au collège exécutif du secteur de la chefferie c’est l’organe de gestion du secteur ou de
la chefferie et d’exécution des décisions des conseils de secteur ou de chefferie
Le collège exécutif du secteur est composé du chef de secteur adjoint et de 2 échevins
désignés par le chef de secteur le collège exécutif de la chefferie est composé du chef de la
chefferie désigné selon la coutume locale et de trois échevins que lui-même désigne

Le chef de secteur et le chef de secteur adjoint sont tenus au sein ou en dehors du secteur où
ils sont nommés, ils sont investis par arrêté du gouverneur, les attributions du collège exécutif
et du secteur ou de chefferie sont fixés à l’art 84 de la loi, le Chef de secteur et de l’autorité du
secteur il en assure la compétence, il est l’opj a compétence généralement, ordonnateur du
budget du secteur et représente le secteur en justice et auprès des tiers il assure les maintiens
de l’ordre

Quant au chef de la chefferie il est également l’autorité de cet entité, il exerce l’autorité
coutumière et veille à la bonne marche de sa juridiction il est l’opj à compétence général et
l’officier d’etat civil, il représente la chefferie en justice et auprès des tiers il assure le
maintien de l’ordre dans sa juridiction.

Le chef de secteur ou de chefferie agissent par voie d’arreté de secteur ou de chefferie les
échevins exercent les tâches qui leurs sont assignées par
LE RAPPORT ENTRE LES ETD AVEC L’ETAT ET LES PROVINCES
Par 1. Rapport dans la représentation de l’Etat et de la province
Le maire, le bourgmestre w le chef de secteur et le chef de la chefferie sont des autorités
exécutifs local.
A ce titre représentent l’Etat et la province dans leur juridiction par conséquent, ils assume la
bonne marche des services de l’Etat et des services de province dans leurs juridiction, ils
coordonnent et supervisent ces services également sous les propos du pouvoir central.

Par 2. La tutelle sur les actes des ETD


Elle est exercée par le gouverneur de province et peut déléguer ce pouvoir à l’administrateur
du territoire, la tutelle sur les actes des ETD s’exerce sur un contrôle a posteriori
Par 3. Les ressources financières des ETD

Elles sont distinctes de celles de provinces , elles proviennent des ressources propres, des
ressources provenant des recettes à Caractère national alloué aux provinces où possèdent les
ETD, les ressources de l’attribution de péréquation et les ressources exceptionnelles. Les ETD
établissent leur gouvernement des recettes.

Sect. 4. STATUTS DES ENTITÉS TERRITORIALES DÉCONCENTRÉS


C’est la loi organique n°10/011 du 18 mai 2010 portant fixation des subdivisions
territoriales à l’intérieur des province qui énumèrent ces entités à savoir :

- Territoire
- Quartier
- Groupement
- Village
Ils constituent aux termes de la loi des circonscriptions administrative dépourvu de la
personnalité juridique
Par 1. Le territoire

C’est un échelon d’impulsion de coordination, d’appui, des conseils et d’inspections de


l’action de l’Etat et de la province il est créé par décret du 1er min délibérer en conseil des
ministres après consultation par référendum des populations concernées.
Le territoire est dirigé par l’administrateur de territoire, il est assisté de deux administrateurs
de territoire assistant s , sont nommés par le Président de la République sur proposition du
ministre de l’intérieur ils sont affectés par arrêté du ministre de l’intérieur sur proposition du
gouverneur de province.
L’administrateur du territoire et ses deux assistants sont placés sous l’autorité hiérarchique du
gouverneur de province , l’administrateur du territoire est le représentant de l’Etat et de la
province dans sa juridiction, il veuille au bon fonctionnement des services publiques
provinciaux et centraux dans sa juridiction.
Au niveau des services publics centraux il y a un bureau d’un ministère donné.

L’administrateur du territoire a le pouvoir de décision, il exécute les lois, édits et règlements


et veillent au maintien de l’ordre dans sa juridiction. L’A.T et ces deux adjoints sont des opj à
compétence générale

Par 2. Le quartier
Est un échelon administratif de base de la commune sur proposition du bourgmestre et après
avis conforme du conseil communal le gouverneur de province et le quartier et en fixes les
limites et la dénomination.

Le ministre de l’intérieur est informé…, dirigé par un chef du quartier , assisté par…… placé
sous l’autorité du par l’arrêté du bourgmestre les deux sont… parmi les agents de la fonction
publique affectés à la commune.
Le chef du quartier est responsable de l’encadrement administratif de l’opération’, de
l’hygiène et de la salubrité du quartier, il veille à la bonne marche du quartier conformément
aux directives du bourgmestre et assure le ré recensement administrative des populations.

Par 3. Le groupement
Est défini comme communauté traditionnel organiser et ériger sur base de la circonscription
administrative sous l’autorité d’un Chef désigné par la coutume reconnu par le pouvoir public
et groupement est subdivisé en village.

Un groupement est dit incorporé lorsqu’il se retrouve dans les limites de la commune tout en
conservant son organisation coutumière (mbakana, minkawu, kimwenza….)

Le groupement est dirigé par un chef de groupement placé sous l’autorité du chef de secteur w
du chef de chefferie ou du bourgmestre selon l’Etat . Il est reconnu par arrêté du ministre de
l’intérieur, il est installé par l’administrateur du territoire ou le bourgmestre en présence du
chef de secteur ou de la chefferie selon l’Etat.
Par 4. Le village

Est défini comme tout communauté traditionnel organisé sur base delà coutume ou des usages
locaux et dont l’unité et la cohésion sont fondés principalement sur les liens de famille et de
solidarité. Le village est dirigé par un chef désigné par la coutume ou aux usages locaux . Le
chef du village est reconnu par décision de l’administration du territoire est installé par le chef
de groupement en présence du chef du secteur ou de la chefferie.
Dans le groupement incorporer le Chef du village est reconnu par le bourgmestre est installé
par le chef de groupement. Le chef du village est responsable du recensement administratif de
la population, de l’hygiène et de la salubrité publique.

Le chef veille aux déclarations de naissance et de décès ainsi qu’à l’enregistrement des
mariages célébrés en famille.

TITRE II : L’ACTION ADMINISTRATIVE


L’action administratif passe par deux procédés à savoir : l’acte administratif unilatéral et
d’autres part l’acte administratif bilatéral.
CHAP I. L’acte administratif unilatéral.
Pour mieux appréhender cet acte il faut le définir (sect1).

Analyser les processus de son élaboration (sect 2)


Voir comment il est exécuté (sect 3)

Dans quelle mesure cet acte disparaît (sect 4)


Sect1 Définition de l’acte administratif unilatéral

Par 1 critère de définition


Il est définitif sur le plan organique et sur le plan matériel.

Sur le plan organique : un acte administratif unilatéral est défini comme celui qui émane
d’une autorité administrative càd un individu investi du pouvoir de prendre des décisions
administratives au nom et pour le compte de l’Etat et cette autorité bénéficie des prérogatives
de puissance publique càd il peut imposer la volonté des l’Etat aux administrés sans besoin de
leurs consentement
Sur lé plan matériel : l’acte administratif est défini comme celui qui intervient dans
l’exercice d’une fonction ou d’une activité administrative…… comme étant celui qui émane
de la seule volonté de l’autorité administrative et qui intervient dans l’exercice d’une fonction
ou d’une activité administrative .
Dans le but de modifier l’ordonnancement juridique ou la condition juridique d’une personne.

Par 2. Catégories d’actes administratives unilatéraux


Il existe plusieurs catégories d’actes administratives unilatéraux et la doctrine retient ce qui
suit.
A. l'Acte réglementaire on l’appel aussi règlement ou décision réglementaire il est
caractérisé par sa portée générale impersonnel et abstraite. Elle ne désigne
nommément les personnes concernées par la décision. Il peut toutefois mentionné la
qualité des personnes.
Ex. un acte divise les professeurs d’université public comme un agent de l’État

Cet acte a pour destinataire toute les personnes présentes et avenirs qui vont se retrouvaient
dans le contenu de l’acte .

B. l’acte individuel
Il concerne une personne nomment identité soit un groupe des personnes nommément
identifiés ou désignés.
Dans ce cas il s’agit de plusieurs personnes dont la situation juridique est réglée par l’acte
individuelle.
Ex. ordonnance du Président de la République nommant les membres du gouvernement

C. Les Actes particuliers : ils ont pour effet d’éditer des normes se rapportant à une
situation particulière.
Ex : acte de publication provisoire des élections par la ceni

Acte déclarant un bien d’utilité publique


Acte portant lotissement d’un domaine de l’État

Acte portant publication des candidats aux élections


Actes portant convocation d’une session d’un conseil urbain, communal de secteur ou de
chefferie.
D. LES ACTES EXÉCUTOIRES

Il s’agit d’actes de l’administration publique revêtu du titre exécutoire entraînant exécution


d’office dans le chef des administrés ou des particuliers. Ces derniers ne peuvent pas contestés
ils doivent d’abord exécutés. Toutefois s’ils estiment que ces actes portent grief à leur droit ils
exercent dans ce cas le droit de recours selon le droit positif de l’État concerné.

Les actes exécutoires peuvent être des actes réglementaires ou des actes individuels .
E. LES ACTES NON EXECUTOIRES

Il s’agit ici d’actes qui n’entraînent d’exécution d’office de la part des administrés ou des
particuliers. Ils ne produisent que des effets vis-à-vis des agents de l’administration publique
ou des services publics concernés.
C’est le cas des mesures d’ordre intérieur, les circulaires, les actes préparatoires, les
directives.
F. LES ACTES DE GOUVERNEMENT

On ne les considèrent pas à proprement parler comme des actes administratifs dans la mesure
où ils sont pris par les autorités administratives disposant également des statuts de membres
exécutif, président de la République ou membre du gouvernement. Ces actes sont pris dans le
cadre de l’exercice de leurs mandats politique et se fondant sur la séparation des pouvoirs le
juge administratif a estimé qu’ils ne peuvent faire objet d’un contrôle de la légalité.
En d’autres termes relevant de l’exercice de l’activité gouvernement ou du pouvoir exécutif
pour le président de la République, ces actes insusceptible de recours devant le juge
administratif.

Sect. 2. L’élaboration de l’acte administratif unilatéral


Pour que cet acte soit élaboré l’auteur de l’acte doit être compétant, l’acte doit être pris dans
la forme et la procédure prescrite, il doit poursuivre le but d’intérêt général et son objet ou son
contenu doit être organisé par la loi .

Par 1. La compétence de l’auteur de acte administratif


A. Définition de la compétence en droit administratif
La compétence en droit administratif s’entend comme étant une administration légal ou
réglementaire ou encore l’aptitude de l’autorité administrative d’accomplir ou d’élaborer un
acte administratif.

N’B : En droit administratif, la compétence ne se présume pas, elle est d’attribution.


NB ; l’incompétence est la forme d’illégalité la pĺus grave les …… le juge administratif. A
….. de relever toute incompétence même si la partie lésée de l’acte administratif ne l’a pas
relevée

B. NATURE OU FORME DE LA COMPÉTENCE EN DROIT ADMINISTRATIF


Le droit administratif connaît 3 types de compétences

- matérielle
- territorial

- temporaire
I. compétence matériel : elle confère à l’autorité administrative le pouvoir d’uaggis dans une
matière déterminé c’est la loi ou le règlement qui organise cette matière et détermine en même
temps l’autorité habilité à prendre les actes administratifs dans ladite matière à défaut de
respecter, l’autorité agit en prenant des actes administratifs entachés des vices
d’incompétence.
En droit administratif cet incompétence intervient dans 3 hypothèse
1. Le cas d’usurpation des fonctions, il y a usurpation des fonctions lorsqu’une
personne dépourvu de la qualité d’autorité administrative ou d'agent de l’Etat
s’improvise et agit en exerçant une activité ou une fonction administrative.

L’art 98 du code pénal livre 2 considère ces faits comme constitutifs d’infraction qualifiés
d’usages de fausses qualités. Toutefois le juge administratif admet une exception lorsque les
impératifs de l’intérêt général l’exige.
Le juge à cet effet a élaboré la théorie du fonctionnaire bénévole ou des faits.

En effet, il s’agit ici d’une personne dépourvu de qualité, d’autorité administrative ou d’agent
de l’Etat faute d’autorité légale ou réglementaire, face aux besoin de pouvoir ou de satisfaire
l’intérêt général. Cette personne agit et fait fonctionner les services publics.
Le juge administratif exige dans ce cas que ces actes soient régularisés par les autorités
établis.
2. Usurpation des pouvoirs : c’est le cas d’un agent ou d’une autorité relevant d’un
pouvoir traditionnel donné, agit et prend des actes qui relèvent d’une autorité ou d’un
agent relevant d’un autre pouvoir dont il n’est pas investi des compétences.

Certains auteurs qualifient cela d’empiècements des pouvoirs .


NB : la seule exception admise réside dans le principe du dédoublement fonctionnels c’est le
cas du président de l’assemblée nationale ou du président qui sont investis par les règlements
intérieurs de prendre certains actes administratifs.
Ex : nomination des membres de bureau

3. L’empiètement des fonctions


Dans cette hypothèse, l’auteur de l’acte est une autorité administrative ou un agent
administratif cependant il intervient dans le domaine des compétences d’une autre autorité
administrative ou d’un autre agent administratif. Les compétences en droit administratif étant
d’attribution il y a dans ce cas empiétements des fonctions.
N'B le principe du droit commun qui peut le plus peu le moins ne s’applique pas en droit
administratif. Chaque autorité doit agir dans les domaines de sa compétence
Cependant dans la pratique l’empiètement des fonctions connaît 4 exceptions.

1. Le cas de l’intérim : il est fondé sur le principe de continuité et régularité des services
publics, il consiste en l’occupation d’un poste dépourvu momentanément d’un titulaire

En attendant la désignation de ce titulaire une autre personne est chargée d’exercer


momentanément ou provisoirement une autre personne est chargée d’exercer momentanément
ou définitivement cette fonction
N'B ce procédé n'est pas toujours organisé par le texte, il appartient à l’autorité compétente
généralement à l’autorité hiérarchique de gérer l’intérimaire, il va signer cet agent en
mentionnant à côté la mention AD INTERIM, il doit exercer pendant 3 mois.
2. la suppléance : procédé qui consiste à remplacer le titulaire d’une compétence dans
l’exercice de ces fonctions lorsque celui-ci est absent, empêché, démissionnaire ou
révoqué.

N'B: A la différence de l’intérim la suppléance est toujours organisé par le texte et le


suppléance est connu d’avance parce qu’il est connu par le texte. Le suppléant est en quelque
sorte le remplaçant légal ou réglementaire. Il n’est pas désigné par l’autorité hiérarchique ou
l’autorité compétente comme le cas de l’intérim.

La suppléance est également justifié par le principe de la régularité et de la continuité des


services publics. Il n’y a pas de suppléance sans texte.

Le suppléant exerce les fonctions aux mêmes titres que l’ancien titulaire, il a droit à une
rémunération alors que l’intérimaire ne reçoit qu’une prime de l’intérim.

3. Le cas du commissionnement
Il est également fondé sur le principe de la régularité et de la continuité des services publics.
Cependant, il existe une base juridique pour le commissionnement en droit congolais.
C’est le statut des agents de carrière de services publics de l’État. Il a pour but de protéger
l’agent qui a remplacé le titulaire au poste pendant une longue période, généralement 3 mois ,
le poste étant devenue vacant, on désigne l’interimaire par l’autorité hiérarchique compétente
en matière de commissionnement pour remplacer le titulaire qui n’est plus revenu l’occuper.

N'B : cette décision est provisoire en attendant l’acte de confirmation de l’autorité


administrative investi du pouvoir d’octroyer les grades aux agents publics.

L’agent commissionnaire va alors agir en lieu et place du titulaire remplacé, il va percevoir


une rémunération, il va signer sous le titre du titulaire avec mention commissionné.

4. Le cas de délégation
La délégation est un procédé qui permet au titulaire d’une compétence de se décharger d’une
partie de ses prérogatives et de le confier à l’un de ses acteurs.
Cependant ce procédé est soumis à 2 conditions.

- D’une part elle doit être prévue par la loi ou le règlement sous peine de nullité.
- D’autre part elle ne peut être effectué que par l’autorité qui en a la compétence
En d’autres termes le déléguant ne peut déléguer que ses propres compétences et le
délégataire ne peut pas à son tour délégué à son tour délégué.
La doctrine distingue la délégation de la signature et de pouvoir.

N’B. La délégation est un procédé assis sur la confiance ou les considérations personnelles du
délégant vis-à-vis du législateur. Elle peut être activé à tout moment. Le délégant n’est pas
responsable d’actes commis par le délégataire.
II. La compétence territoriale
Elle découle également de la loi ou le règlement qui organise une matière administrative et
qui répartit les compétentes en fonction de la subdivision ou de l’organisation territoriale de
l’Etat.

Ainsi nous avons des autorités qui disposent des compétences internationales, d’autres ont des
compétences provinciales ou locales.

III. La compétence ratione temporis ou temporaire.


Cette forme de compétence s’applique dans le cadre de délai prévu qu’il faut respecter pour
qu’intervienne un acte administratif, c’est la loi ou le règlement qui organise ce délai et le non
respect de ce délai entraîne la nullité de l’acte administratif ou de la décision administrative.

Pour certains autorités administratives la loi ou le règlement organise l’investiture avant


d’entrer en fonction et commencer à poser les actes. En d’autres termes la loi ou le règlement
détermine la période dans laquelle l’autorité compétente peut commencer à poser les actes
juridiques.

La loi ou le règlement peut aussi déterminer la période au cours de laquelle l’autorité


administrative ne peut plus poser des actes administratives.

Outre les règles de compétence l’élaboration d’un acte administratif exige l’observance des
règles de forme et de procédure.
A. Forme de l'acte administratif unilatéral

La forme n’est rien d’autre que le modèle, le style que doit prendre l’acte administratif lors de
son élaboration. Le non respect de la forme constitue un vice de forme et peut annuler
l’annulation d’un acte uniforme fondé sur la légalité pour non observance de la forme.
On distingue d’un côté les formes substantielle et de l’autre par la loi ou prescrit par le
règlement
Les formes substantielle sont celles qui sont consacrés aux actes administratifs officiels.
Parmi ces formes substantielle officiels :
- intitulé de l’acte
- la motivation en droit ou en faite
- les dispositifs
- le fondement juridique
La date , la signature, le nom, la qualité et la fonction exercée.

Les formes prescrites sont celles prévues dans la loi ou le règlement afin d’assurer la sécurité
juridique et de donner des garanties aux administrés ce souvent le cas de actes élaboré dans le
cadre des documents pré-imprimés
C. La procédure de l’Acte administratif unilatéral
La procédure ici consiste aux respects de formalités requises pour l’Acte administrative
unilatéral, ces formalités découlent des délais ou des consultations exigées par la loi ou le
règlement pour élaborer ou accomplir un acte administratif unilatéral, certaines décisions
administratives sont soumises au respect de certains délais, le plus souvent en matière
disciplinaire.

Ex : la suspension ne peut dépasser 3 mois ( elle doit être levée


Pour d’autres décisions la loi ou le règlement impose certaines formalités tel que les enquêtes,
le demande…, période probatoire, etc…
Il y a d'autres décisions qui ne peuvent prises qu’en se fondant sur des avis ou des
consultations préalable que l’autorité administrative doit requérir avant de prendre la décision.
On distingue dans ce cadre les abus facultatif l’autorité administratif l’autorité ne pas tenus
d’y recourir
N'B le caractère facultatif de l’avis relève de la loi ou du règlement.

Il y a aussi des avis obligatoire l’autorité est tenu de solliciter cet avis maisn n’est pas lié par
le contenu de la vie par contre lorsqu’il s’agit de l’avis obligatoire et conforme l’autorité
administrative est tenu non seulement de le requérir mais aussi de se conformer à son contenu.
Ex : le président de la République nomme les membres du gouvernement sur proposition du
1er ministre

Par 3 le but poursuivi par l’auteur de l’acte administratif.


L’autorité administrative ne peut agir que dans l’intérêt général lorsqu’il détourne l’acte de
l’intérêt général on est en face de ce que l’on qualifie en droit administratif de détournement
de pouvoir càd que l’autorité agit en détournant sa compétence du but légal qui est l’intérêt
général, l’auteur de l’acte agit dans un autre but que celui pour lequel il lui a été conférer le
pouvoir d’agir l’auteur de l’acte commet une illégalité et l’acte administratif doit être annulé.
Il y a détournement de pouvoir dans 3 hypothèses
1. le but de l’acte administratif est étranger à l’intérêt général et se fonde sur le mobile privé.

2. le but de l’intérêt général est caché sous un mobile financier.


3. l’intérêt général caché sous un mobile sentimental on veut nuire ou favoriser une personne
ou un groupe de personne.
Par 4. L’objet de l’acte administratif unilatéral

Cet objet est défini dans le contenu de la loi ou du règlement organisant la matière sur laquelle
intervient la décision la décision administrative par conséquent l’autorité administrative est
tenu de se conformer au contenu de la loi ou du règlement qui sert de fondement à sa décision.
Cette loi ou ce règlement place l’autorité administrative en deux situations de compétences

D’une part l’autorité administrative est dans une situation de compétence discretionnel celle-
ci lui accorde la liberté d’une appréciation tout en se confirmant à loi ou règlement
D’autre part l’autorité administrative est dans une situation de compétence liée dans ce cas la
loi ou le règlement lui impose les conditions dans lesquelles elle doit prendre pour élaborer
l’acte administratif elle n’a donc pas ici le pouvoir d’appréciation.

Sect 3. Exécution de l’acte administrative unilatéral


Par 1. L’entrée en vigueur de l’acte administratif.

L’Acte administratif entre en vigueur au moment ou à la date indiquée et à partir de là il


commence à produire les effets juridiques et la décision dévient exécutoire elle est portée à la
connaissance des intéressés soit par la voie de notification soit par la voie de publication.
On ne peut donc pas invoquer le principe nul ne censé ignorer la loi en droit administratif
dans la mesure où la décision administrative doit être portée à la connaissance des intéressés
Par 2. Les effets de la décision administrative entrée en vigueur

Toute décision administrative entrée en vigueur est revêtue d’une part du privilège du titre
exécutoire ou privilège d’exécution d’office ce titre ou ce privilège tire son fondement sur un
principe de droit administratif à savoir les décisions administratives jouissent de la
présomption de la légalité. L’administration publique étant soumise elle-même au respect des
droits.
Par conséquent elles ne peuvent faire L’objet de contestation elles doivent d’abord être
exécutée et éventuellement exercer les voies de recours lorsque ces décisions portes griefs.

La décision administrative entrée en vigueur jouit aussi du privilège du préalable c’est un


privilège de puissance publique dont dispose l’administration publique lui permettant de
prendre des décisions exécutoires contrairement aux administrés qui doivent préalablement
recourir au juge pour obtenir un titre exécutoire (afin de faire valoir leurs droits ils doivent
recourir au juge)
B. principes de non rétroactivité des décisions administratives unilatéral entré en
vigueur.
En vertu de ce principe les actes administratifs unilatéraux ne rétro agissent pas ils ne
produisent leurs effets que pour le présent et l’avenir sans devoir porter atteinte aux situations
antérieures existantes au moment de leurs élaborations.

Ce principe vise à protéger les effets produits par les actes administratifs unilatéraux prient
antérieurement, cependant ce principe n’est pas d’application absolu il connaît quelques
exceptions lesquelles sont :
- lorsque la loi ou le règlement qui organise une matière administrative autorise expressément
la rétroactivité d’un acte administratif ou d’une décision administratif . dans ce cas l’autorité
administrative se trouve dans une situation de compétence liée

- un acte administratif ou une décision administrative unilatéral visant à régulariser une


situation qui a existé par le passé.
- une décision administrative ou d’un acte administratif unilatéral visant à régulariser une
situation juridique d’un administré ou d’un agent administratif qui a réellement existé par les
passés.

Ex : une nomination d’un agent qui n’est pas intervenu à la fin d’un stage ou d’une période
probatoire.

- lorsque l’autorité administrative retire ou annule une décision ou un acte administratif pour
excès de pouvoir.

- lorsqu’une décision administrative ou un acte administratif a fait l’objet d’annulation, toutes


les décisions ou tous les actes qui s’y rapportent sont également annulés avec effet rétroactif.

Par 3. Les sanctions d’inexécution d’actes administratifs unilatéraux


Le principe est l’exécution d’office parce qu’il jouissent du titre exécutoire . cependant en cas
d’inexécution les sanctions interviennent, c’est la désobéissance ou la récalcitrance des
administrés qui va être sanctionné dans la mesure où les décisions administratives visent la
satisfaction de l’intérêt général.
A cet effet on distingue 4 types de sanction.

1. Les sanctions pénales : dans ce cas la loi pénale prévoit d’avance les sanctions
et détermine en même les faits érigés en infraction ou en contravention, dans
ce cas c’est le juge pénal qui intervient pour infliger les sanctions. La sanction
n’est pas fondé sur l’Acte administratif mais sur l’attitude de l’administré qui
refuse d’exécuter ou d’appliquer l’Acte administratif ce comportement est
érigé en infraction en droit pénal.
2. Les sanctions judiciaires : la loi ou le règlement qui organise les matières
administrative peut également institué des sanctions judiciaires elles sont
prononcés par le juge administratif ou le juge judiciaire selon le cas.
Exemple :

-le juge administratif peut prononcé la d’échéance du concessionnaire, il peut


ordonner la résiliation du contrat administratif ou l’indemnisation ou la
réparation. Par contre le juge judiciaire peut ordonner la confiscation d’un
bien.
- Le déguerpissement de lieu
3. Les sanctions administratifs : ces sanctions peuvent découlaient de la loi ou du
règlement qui organise la manière administrative. En droit administratif il existe une
énumération des sanctions administratives. Elles partent d’un simple blâme à la
révocation comprenant la retenue d’un tiers de salaire et la suspension pour une
période ne dépensant pas 3 mois.
Si les sanctions sont prévues par contre les fautes à la base de ses sanctions ne sont pas
toujours prévues dans le texte, elle relève souvent de l’appréciation des autorités hiérarchique
et elle se résume souvent dans le manquement au devoir de son État. En d’autres termes le
principe nulla poena sine lege n’est pas admis en droit administratif
4. La sanction d’exécution forcée : c’est un autre privilège de puissance publique dont
dispose l’administration publique. Cependant le recours à l’exécution forcée doit être
considéré comme un moyen exceptionnel pour éviter les abus de l’administration.

Pour recourir à l’exécution forcée il faut la réunion de 4 conditions.


- l’exécution forcée suppose au préalable qu’il y a une décision forcée administrative que
celle-ci est exécutoire qu’elle a été publiée ou notifiée pour son opposabilité.
- l’inexécution de la décision administrative doit résulter du refus ou de la désobéissance
manifeste des administrés.
- l’absence de tout autre moyen de droit pouvant permettre à l’administration publique d’y
recourir.
- l’exécution forcée est toujours justifiée par une situation d’urgence nécessité par la menace
sérieuse des troubles à l’ordre public.
Sect 4. La disparition des actes administratifs unilatéraux

Le droit administratif connaît 5 modes de disparition d’actes administratifs unilatéraux .


Par 1. La désuétude

Ce procédé réside de la non application d’un acte administratif de façon prolongée ou pendant
une très longue durée au point que cet acte fini par tombé dans l’oubli de la mémoire
collectifs et que les administrés finissent par le considéré inexistant.

N’B : la désuétude ne met pas fin à l’existence de l’acte. Cependant n’a plus de terrain ou de
champ d’application parce qu’on l’a oublié aux yeux de l’acte n’a pas disparu mais est mis en
veilleuse à tout moment il peut réapparaitre et être appliqué sans contestation dans le chef des
administrés

Par 2 la caducité
A la différence de la désuétude la caducité est un procédé qui entraîne la disparition d’un acte
administratif à la suite de l’inexistence des conditions légales ou réglementaires qui servaient
de fondement ou de base juridique de son application ou de son exécution.

En effet, la loi ou le règlement qui servait de base juridique à l’acte administratif ou à la


décision administrative n’existe plus et par conséquent l’acte ou la décision ne peut plus
s’appliquait dans ce cas on dit que la décision est tombée en caducité ou est devenue caduque.
N’B : la caducité intervient automatiquement il suffit tout simplement que la décision ou
l’acte administratif n’ait plus de fondement juridique.
Par 3. L’abrogation

Contrairement à la caducité l’abrogation est un acte administratif ou une décision


administrative en effet elle est prise par l’autorité administrative compétente. Cette décision
vise à supprimer l’acte ou à faire disparaitre la décision existante.
N’B l’abrogation est caractérisée par 2 éléments importants. La décision d’abrogation émane
nécessairement de l’auteur de l’acte administratif à supprimer il s’agit de l’autorité qui exerce
et qui investit de la compétence de prendre et de supprimer les actes administratifs. Ce n’est
pas le supérieur hiérarchique c’est l’autorité qui l’a écrit. La décision d’abrogation ne sort des
effets que pour le présent et l’avenir elle ne concerne pas les situations créés dans le passé.

Par 4. Le retrait
Comme l’abrogation le retrait est aussi une décision administrative il vise la supression d’un
acte administratif ou d’une décision administrative existante et comme l’abrogation le retrait
émane de l’auteur de l’acte qui constate qu’il est entaché d’illégalité et à la demande des
parties lésées il retire l’acte administratif de l’arsenal juridique.
Cependant, le retrait est différent de l’abrogation sur le plan des effets juridiques. En effet la
décision illégale retirée produit ces effets pour le passé, le présent et l’avenir. L’acte est
supprimé ab hovo ou Ab initio

Par 5. L’annulation
Comme le retrait l’annulation est un procédé de disparition de l’acte administratif mais qui a
pour objet de sanctionner l’acte illégal en d’autres termes l’annulation est une sanction
administrative ou judiciaire visant à supprimer un acte administratif jugé illégal càd non
conforme à la loi ou au règlement.

N’ ;B : l’annulation peut être administrative ou judiciaire lorsqu’elle est administrative elle


n’émane jamais de l’auteur de l’acte elle émane toujours de l’autorité supérieur ou de
l’autorité hiérarchique.
L’annulation peut aussi provenir du juge administratif saisi pour statuer sur un acte
administratif . l’annulation administrative peut aussi provenir de l’autorité de tutelle et dans ce
cas l’autorité de tutelle.

CHAP II. LES ACTES ADMINISTRATIFS BILATÉRAUX OU LES CONTRATS


ADMINISTRATIFS.
Sect. 1 : Notion des contrats administratifs

pour définir le contrat administratif, les actes administratifs bilatéraux on se fonde sur les
critères jurisprudentiels et légales

Le contrat administratif est défini au sens organique, un contrat est dit administratif lorsqu’il
est conclu par une personne morale de droit public : l’État, le province , les ETD et d’autres
part. Sur le plan matériel le contrat administratif est défini en tenant compte de 2 éléments.
Le premier concerne l’objet de contrat et le deuxième est relatif aux clauses du contrat.

Selon l’objet un contrat est dit administratif lorsqu’il a pour objet l’exécution ou la réalisation
d’un service public dans l’intérêt de la communauté càd l’intérêt général.
Concernant les clauses du contrat, on définit le contrat administratif comme celui qui
comporte dans les dispositions conventionnelles ou contractuelles, les causes exorbitantes
liées à la puissance publique dont l’Etat est détenteur.

N’B : On ne trouve ces clauses que dans le contrat administratif et elle place l’administration
publique dans une position d’inégalité par rapport à l’autre partie au contrat.

Dès lors qu’elles existent dans un contrat ce contrat est considéré comme un contrat
administratif

Ex : Au nom de l’intérêt général l’administration publique peut modifier unilatéralement les


clauses du contrat, elle peut aussi pour la même raison résilié unilatéralement le contrat, elle
assure le pouvoir de contrôle et de direction de l’exécution des contrats administratifs, elle
détient également le pouvoir de sanction contre l’autre partie au contrat qui se soustrait de ses
obligations contractuelles.
Par 2 : les critères légales

Ces critères permet de qualifier le contrat administratif lorsque la loi en décide ainsi et dans le
cas du Congo c’est la loi n°10/010 du 27 avril 2010 relative au marché public qui définit en
son article 5 ce que l’on entend par marché public.
Aux termes de l’art 5 de cette loi, le marché public est un contrat écrit par lequel un
entrepreneur, un fournisseur ou un prestataire s’engage envers l’autorité contractante
fournissant une contribution ou une garantie financière soit à réaliser des travaux soit à fournir
des biens ou des services soit à exécuter des prestations intellectuelles moyennant un prix.

Le législateur congolais distingue ainsi 4 types de marché public à savoir :


- le marché des travaux

- le marché des fournitures


- les marchés de services

- le marché de prestation intellectuelle


A côté de ces 4 marchés publics le législateur congolais ajoute des marchés spéciaux qui
concerne le marché relatif à la défense nationale, à la sécurité et aux intérêts stratégiques de
l’Etat.

Le marché de délégation des services publics : il consiste à confier la gestion d’un service
public à une personne morale de droit public ou privé dans le cadre d’une délégation càd on
demande à quelqu’un de gérer les. Services publics et on demande à cette personne de gérer
les différents modes de services publics.

Sect 2 les modes de passation des marchés publics en droit congolais


le législateur congolais retient 2 modes de passation de marchés publics à savoir l’appel
d’offre d’une part et d’autre part le marché de gré à gré
Par 1 : l’appel d’offre
Ce procédé de passation de marchés publics est érigé en droit congolais en principe càd qu’il
faut d’abord commencer l’appel d’offre.
Il est définit comme la procédure par laquelle l’autorité contractante càd la personne qui est
habilitée par la loi ou le règlement de conclure le marché public on l’appel l’autorité
contractante, choisit sans négociation avec les candidats l’offre économiquement la plus
avantageuse évaluées sur base des critères objectifs préalablement portés à la connaissance
des candidats et exprimer en termes monétaires.

L’appel d’offre a l’avantage d’être une procédure ouverte à tout le monde, les candidats ont la
liberté de présenter leurs offres dès lors qu’ils présentent ses offres, ils sont traités sur un
même pied d’égalité, ils sont aussi mis en concurrence de telle sorte que l’autorité
contractante est tenu de ne retenir que l’offre retenu économiquement la plus avantageuse
combinant à la fois le prix et la qualité e rencontrant les critères objectifs préalablement
établis.

Et le législateur distingue 3 types d’appels d’offres à savoir :


- l’appel d’offre ouvert

- l’appel d’offre restreint


- l’appel d’offre sur concours.
Les articles 22 à 30 de la loi du 27 avril 2010 mentionnes les éléments propres à chacun de ses
appels d’offres.
Par 2 : le marché de gré à gré

On l’appel aussi le marché négocié ou marché par entente direct. Un marché est dit de gré à
gré lorsqu’il est passé sans appel d’offre après autorisation du service chargé du contrôle des
marchés publics.
Avec ces procédé l’administration publique choisit librement la personne avec laquelle elle va
conclure le marché. En d’autres termes elle attribut le marché à la personne qui convient
conformément aux précis de la la loi.

L’Art 42 de la loi du 27 avril 2016qui énumère de façon objectif et limitative les cas pouvant
nécessité la passation d’un marché public par le procédé de gré à gré pour le législateur le
recours à ce procédé de passation de marché public constitue une exception la règle ou le
principe étant l’appel d’offre càd que le législateur se rendue compte qu’il est possible que
pour certains marchés qu’on aient besoin de la technicité.
Sect 3 : le régime juridique des marchés publics en droit congolais

Il se fonde essentiellement sur la formation ou le passation de l’exécution des marchés


publics.

Par 1 la formation des marchés publics


A. Les compétence : la loi sur le marché public s’applique sur le marché
conclu par le pouvoir central, les provinces, les ETD, les entreprises
et les marchés publics ainsi que les personnes morales du droit public
ou privé mandater par une des entités énumérés ci-haut.
Cependant dans ces entités plusieurs acteurs interviennent dans le processus de passation de
marché public parmi ces acteurs on peut citer :

- L’autorité de de régulation des marchés publics (ARMP) : il a la mission d’assurer


la régulation du système de passation des marchés publics et des conventions de
délégation des services publics. La régulation porte sur le contrôle a posteriori, l’audit,
la formation et le renforcement des capacités.
Sur le plan structurel l’ARMP a un conseil d’administration, une direction générale et le
comité des règlements des différents. Le deuxième acteur intervenant dans la passation de
marchés publics est :

- La direction générale des contrôles de marchés publics : elle est placée sous la
tutelle du ministre du buget, elle assure le contrôle a priori de l’application de la
législation et de la réglementation relative au marché public et aux délégations des
services publics càd dans la pratique elle accorde les pratiques de non objection.
Les troisièmes intervenants sont :

- Les autorités contractante : elles sont investis du pouvoir de conclure le marché


public au niveau des différentes collectivités territoriales. Généralement elles sont
organisées en forme des services chargés des questions de Formation ou des passations
des marchés publics on les appels souvent les cellules ou les commissions de
passation des marchés publics on les trouve dans les ministères des établissements
publics et les entreprises publiques de l’État.

Les derniers acteurs intervenants dans la formation des marchés publics sont

- les autorités approbatrices : celles qui doit approuver le marché public passé par les
autorités principales sur lesquels elles exercent un pouvoir. Le 1er ministre est
l’autorité approbatrice de tous les marchés publics passés par différents services
publics de l’État selon le procédé d’appel d’offre international, il approuve aussi tous
les marchés publics passés par appel d’offre international conclu par le ministère du
budget et le ministre de budget est l’autorité approbatrice de tous les marchés publics
passés par appel d’offre national conclu par tous les ministères de l’État et enfin le
ministre de tutelle sont les autorités approbatrices de tous les marchés publics conclus
par les entreprises ou les établissements publics placés sous leurs tutelle, il s’agit ici
des marchés publics sous forme d’appel d’offre national.
B. Formes des marchés publics

C’est un contrat écrit, et ce contrat est nommé en droit administratif de cahier des charges il
est tenu de reprendre les mentions énumérés à l’art 48 de la loi de 2010 et les critères objectifs
définis par l’autorité contractante au regard du marché à réaliser.
Par 2. La procédure des marchés publics

Cette procédure passe par 4 étapes :


a. La mise en concurrence des candidats, la publicité et le choix automatique : cette
étape ne vaut que pour l’appel d’offre, les candidats sont mis en concurrence ils sont
informés de l’appel d’offre par le moyen de la publicité et l’autorité contractante est
tenue de choisir les candidats qui présentent l’offre économiquement la plus
avantageuse.

Par contre pour le marché de gré à gré l’autorité contractante contacte directement le
partenaire avec qui il va négocier la passation du marché public

N’B : le défaut de publicité, de mise en concurrence ou de choix automatique peut donner lieu
à un contentieux ce que l’on appel les contentieux pré-contractuelle.

La deuxième étape
b. Le dépôt et l’ouverture des offres

Chaque candidat intéressé doit déposer son offre en bon uniforme est le jour indiqué dans le
cahier des charges on va procéder à l’ouverture de ces offres et à la lecture de leurs contenus
en présence de tous les candidats, un PV de constat est dressé à cette occasion
c. L’évaluation des offres
Les offres vont être évaluées en vue de retenir celle qui est économiquement la plus
avantageuse combinant le prix et la qualité.
d. L’attribution du marché et la signature du contrat

Après l’évaluation des offres l’attribution du marché intervient en faveur du candidat retenu
tous les candidats évincés doivent être informés du choix du choix effectué et éventuellement
des motifs de leur déduction ce qui leurs permet d’introduire un recours dans le délai de 10
jours ouvrables à daté de l’information notifié au sujet de leurs évictions

A l'issu de l'examen du recours au cas où il a été introduit la décision d'attribution du marché


devient définitive les deux parties procèdent alors à la signature du contrat et on va passer à
l’exécution du marché public à ce niveau il n’y a plus des voies de recours.
Par 3 : L’exécution du marché public
Elle impose à la fois les obligations aux parties et les reconnaissent aussi de droit
A. Le co-contractant

a. Ses obligations
Il en a 4 .

1. L’exécution personnel du marché public


Étant donné que l’attribution du marché est faite intuitu personnae son exécution impose au
titulaire du marché de le réalisé lui-même.
2. L’exécution correct du marché.

Conformément aux prescrits mentionnés dans le cahier des charges toute mauvaise exécution
entraîne réparation et nécessité de corrigé les mals façons observées dans l’exécution du
marché.
3. Obligation d’apporter les garanties financières

Lorsque les prestations le requiert, les titulaires de marché public peuvent être tenu de fournir
des garanties financières en vue d’assurer la bonne exécution du marché public.

4. L’obligation de sous-traité ou la sous-traitance.


Le co-contractant n’est tenu à cette obligation que lorsque la possibilité de recourir à celle-ci
est prévu dans le contrat de marché public.
Et l’autorité contractante doit donné son accord. Toutefois la loi exige que la sous-traitance ne
peut dépasser 40% de la valeur globale du marché public à exécuté.
Par conséquent elle ne peut conduire au changement de titulaire de marché en cours
d’exécution
Le Droit du co-contractant
1. Le droit au paiement : avec la valeur globale du marché il est convenu entre

Les deux parties, ils se conviennent également des modalités de paiement.


2. Le droit au rétablissement

Ici le co-contractant est protégée par le juge administratif contre les aléas qui circule en cours
d’exécution du contrat en d’autres termes le co-contractant est garanti ou protégé contre
certains risques lors de la réalisation du marché public et cette protection permet au co-
contractant de n’est pas supporter entièrement toutes les charges supplémentaires
occasionnées par les aléas survenus est le juge distingue 3 types d’aléas.
- l’aléa administratif on l’appel le fait du prince

Dans ce cas, l’administration publique prend une décision administrative qui entraîne des
répercussions financière sur l’exécution du marché public. En d’autres termes suite à la
décision administrative le co-contractant connaît un déséquilibre financier au point qu’il ne
plus en mesure d’exécuter le marché au prix convenu.

- l’aléa économique ou financier


Le juge administratif a justifié la prise en compte de cet aléas par l’élaboration de la théorie de
l’imprévision il admet dans ce cas qu’en cours d’exécution du marché public un évènement
étranger à la volonté des parties survient ( éventuellement imprévisible au moment de la
conclusion du contrat) événement qui rend plus difficile ou plus coûteuse la réalisation du
marché
Ex : le dévalorisation de la monnaie, l’arrêt du travail brusque, un conflit armé

Dans ce cas, le juge dit que les deux parties prennent en charge la moitié tous les frais
occasionnés par l’événement ou les évènements imprévus.

- L’aléa naturel
Ici le juge justifie la prise en compte de cet aléa par la théorie de la sujestion des imprévus, le
juge mentionne qu’ici il s’agit pas des évènements mais des phénomènes naturels qui
surviennent en cours d’exécution du marché et qui rende plus difficile ou onéreuse la
réalisation du marché.
Ex : Érosion, tremblement de terre, pluie diluvienne, volcant…

Etant donné que les co-contractant dans le suite de l’exécution du marché va engagé d’autres
moyens, l’autorité contractante prend en charge la moitié des frais engagés et l’autre moitié
est prise en charge par le co-contractant lui-même qui va recourir soit aux assurances ou à la
garantie financière m. En d’autres termes la force majeure droit administratif est discontinue
les frais sont engagés.
B. les droits et les obligations de l’autorité contractante.

a. les droits
Il s’exprime en termes de manifestation ou d’expression des prérogatives de puissance
publique dont dispose ou jouit l’administration publique et le juge administratif le qualifie de
pouvoir reconnu à l’autorité contractante.

1. Le pouvoir de direction
Au nom des impératifs de l’intérêt général l’administration publique assure la direction de
l’exécution du marché public en d’autres termes l’autorité contractante maître de l’ouvrage ou
bénéficiaire des prestations dirige toutes les états ou les phases d’exécution du marché public
elle le fait elle-même ou à travers les services publics compétents.
2. Le pouvoir de contrôle
Pour appuyer le pouvoir de direction, l’autorité contractante doit s’assurer également de la
bonne exécution ou de la bonne réalisation du marché public c’est dans ce cadre qu’elle
exerce ce pouvoir de contrôle elle va alors designer 1 ou plusieurs agents de l’État qui seront
commis à la tâche de contrôler l’exécution du marché public.
Pour la RDC le législateur a confié cette mission à la direction générale de contrôle des
marchés publics, établissement public placé sous la tutelle du ministère du budget.
3. Le pouvoir de modification unilatéral de contrat de marché public

Lorsque les impératifs de l’intérêt général l’exige le juge administratif admet que l’autorité
contractante puisse modifier unilatéralement les clauses du contrat c’est un privilège lié aux
prérogatives exorbitantes de puissances publics et les besoins d’adaptation ou de changement
au nom de l’intérêt général.
4. Le pouvoir de résiliation unilatéral du contrat

Ce pouvoir résulte également des prérogatives exorbitantes de puissances publique dont


dispose l’administration publique lorsque les impératifs de l’intérêt général le requiet
l’autorité contractante peut résilier unilatéralement le contrat administratif. Toutefois dans ce
cas le juge reconnaît au co-contractant le droit à une indemnisation pour les pertes subies ou
les préjudices ainsi que pour les prestations déjà réalisées.
5. Le pouvoir de sanction

L’administration publique a le pouvoir lorsque le co-contractant commet une faute de le


sanctionné sur le plan administratif soit sur le plan financier par des amendes ou encore sur le
plan coercitif ( la mise sous scellé ou sous séquestre).
L’autorité contractante peut également sanctionné tout contractant défaillant soit par les
pénalités de retard dans l’exécution ou soit par la déchéance ou le retrait du co-contractant.
La loi du 27 avril 2010 prévoit également d’autres types de sanctionner administrative dans
ces articles 67-69 il convient de souligner toutefois que cette loi à innover en érigeant certains
faits commis dans le processus de passation et d’exécution de marché public en infraction par
conséquent le juge pénal intervient pour infliger ces sanctions pénales et par l’autorité
contractante et ces faits incitent les sanctions y afférentes sont prévus aux articles 77-78 de la
loi du 27 avril 2010. Les infractions dans ce cadre sont les conflits d’intérêts, les délits d’initié
et la prise illégale d’intérêt ( se sont des infractions spécial qui ne révèle pas du code pénal
ordinaire.

3. Les obligations
L’autorité contractante est soumise aux obligations ci-apres

- l’obligation de ne poursuivre que l’intérêt général dans la conclusion générale


- l’obligation de se former à la loi ou le règlement qui organise la matière du contrat
administratif ce qui implique le respect des compétences et il
- l’obligation de payer le prix au co-contractant
Par 4. La fin du contrat administratif
Le contrat administratif peut prendre fin par la volonté commune des parties, par l’exécution
définitive du contrat, par la résiliation unilatéral du contrat ou encore par la résiliation
judiciaire.

Par 5. Les contentieux de marché public


On distingue 4 types de contentieux de marché public.

1*.Les contentieux précontractuels .


Il est organisé sous le procédé de référé pré-contractuel prévu dans la loi n°16/027 du 15 oct
2016 portant organisation, compétences et fonctionnement des juridictions de l’ordre
administratif voir article 308-312.

2*. Le contentieux contractuel


Il est prévu à l’art 104 Al 2 de la même loi, en effet la loi dispose que la section du
contentieux du tribunal administratif connaît du contentieux relatif au marché et travaux
publics, elle connait aussi les contentieux d’expropriation pour cause d’utilité publique et les
contentieux de réquisitions. Toutefois l’art 75 de la loi sur le marché public permet à tout co-
contractant qui s’estime illégalement évincé des procédures de passation de marché public ou
de délégation des services publics d’introduire un recours auprès de l’autorité contractante.
La décision de celle-ci peut être contestée devant le comité de règlement des différends de
l’autorité de régulation des marchés publics (ARMP).
Le requérant a aussi le droit d’introduire le recours devant le juge du tribunal administratif
(contentieux contractuel)
3*. Le contentieux de l’annulation

Il intervient à la suite d’un recours pour excès de pouvoir et le juge compétent demeure le
tribunal administratif du ressort et ce contentieux porte sur le contrat de marché public. La loi
de 2010 organise à cet effet 2 composantes de ce contentieux à savoir :le contentieux de
l’attribution d’une part et d’autre part le contentieux de l’exécution de marché public.
4*. Le contentieux de la réparation

Ce contentieux porte sur le préjudice causé dans le cadre de procédure de passation ou


d’exécution des marchés publics. Si cette compétence revient naturellement au juge de droit
commun qui est le juge de la réparation la loi de 2016 reconnaît également au tribunal
administratif cette compétence dès lors que le requérant lui adresse simultanément une double
demande ; l’annulation et la réparation.
Titre 3 : les moyens d’action de l’administration

Chap 1. Les moyens d’intervention


Parmi les moyens d’intervention il y a 3 parties administrative
Il y a la police administrative et les services publics
Sect. 1. La police administrative

Par 1 : Définition
C’est un moyen d’administration qui permet à l’administration public de prendre les mesures
qui limitent les libertés individuelles et le droit de la personne en vue d’assurer le maintien de
l’ordre public. Jean Rivereau considère que la police administrative est un ensemble de
l’administration public qui tente d’imposer à la libre action des particuliers, la discipline dans
la société dans le cadre placés par les administrés.
Les autorités administratives disposent des compétences pour établir l’ordre en maintien de
l’ordre public qui comprend 3 composantes :
- La sécurité sûreté des personnes des biens

- la salubrité ou l’hygiène public


- la tranquillité ou paisibilite publique

La police administrative est une police préventive , elle veille à ce qu’il n’y ait pas atteinte à
l’ordre public elle diffère de la police judiciaire, elle est répressive.

Par 2. Les procédés


La police administrative procède par voie d’actes unilatéraux ou des décisions particulières ou
individuelles. Les mesures des polices administrative sont souvent prises par voie de
règlement.

Il est possible qu’elle soit accompagnée des sanctions pénales en cas de non respect d’édits
réglementaire qui interviennent sous forme d’autorisation, instruction ou signalement.

Dans certains cas la politique intervient par voie d’acte matériel.


Ex : la mise en quarantaine, la fouille, la confiscation des biens, placement des barrières, la
destruction d’une matière, la mise à mort d’animaux dangereux ou la dispersion de la fouille.
Par 3 : Aménagement du pouvoir de police
Il y a police administrative générale et la police administrative spéciale.

a) Porte sur le maintien de l’ordre public ces prérogatives s’entendent à un territoire ou à


une promotion de territoire donné.

Ex : provinces, ETD, et ces polices relèvent du 1er ministre et des autorités des ETD
b) Et celle qui concerne un domaine précis de l’ordre public, elle s’applique à une
catégorie des personnes au secteur d’activités données
Ex ; la police des étrangers, la police des mines, des parcs nationaux, d’hygiène,
d’immigration….
Elle intervient dans l’exercice des pouvoirs administrative, les autorités de polices ou des
titulaires du pouvoir des polices. Elles sont habilités par le législateur de prendre les mesures
des polices qui sont exclus par le personnel des polices ou encore les agents de carrière de
l’État travaillant dans le secteur : En RDC, ils forment la police nationale des formes et forme
un statut particulier et relève du ministère de l’intérieur.

Les autorités du pouvoir de police on peut citer :.

- Le 1er ministre,
- les ministres,
- les autorités provinciales, municipales et locales.
Et dans une certaine mesure le président de la République.

Par 4. Les limites du pouvoir de police


Il y a 2 limites,

- l’impérieuse nécessité du respect de principe de la légalité càd les mesures de police ne


peuvent être prises que dans le respect de la loi, donc toutes les mesures de la police visant à
la limites les besoins citoyens doivent être conforme à la loi.
- l’exercice des recours et ils portent sur l’excès de pouvoir

Par 5. Les extensions du pouvoir de police


Le pouvoir de police peuvent connaître des extensions en cas de circonstances exceptionnelles
pouvant paralyser le fonctionnement des institutions de l’État régulier, de siège ou de l’État
d’urgence ou encore quant il fait face à un conflit armé, ou des mesures où les polices peuvent
prises de couvre feu, la saisie d’arme éloignant des certains individus, la substitution de
l’action des tribunaux civils, il en est de même des autorités civiles remplacées par les
autorités militaires.
Sect. 2 : les services publics

Par 1. Définition
Au sens matériel et organique
a) une activité exercée ou assumée par une collectivité publique, l’État ou les provinces ou
ETD, en vue de la satisfaction d’intérêt général.
b) il désigne l’ensemble d’organisme public qui gère l’activité de l’intérieur général càd tous
les services de l’État.
Par 2. Les catégories de services publics

Il y a 3 catégories de services publics


a) Les services publics administrative

Ils forment la catégorie classiques de services publics dont la mission principale consiste à
gérer une activité d’intérêt général. Et a chaque service il est confié une mission.
On parle du principe de la spécialité du service public . Et ces missions confiées aux différents
services publics rentrent dans les catégories de services publics de l’État gendarme.

b) les services publics spéciaux culturels


Ils visent à pourvoir aux besoins d’une catégorie des citoyens considérés comme défavorisés
ne pouvant prendre en charge eux-mêmes certains de leurs besoins. Parmi ces services de
sécurité sociale, on cite : les personnes vivant avec handicap , de la santé public, de l’emploi,
du service d’assistance ou d’aide sociale.
c) les services publics industriels et commerciaux
Ils gèrent une activité industrielle ou commerciale, ils poursuivent une activité de l’État mais
dans le domaine industriels et commerciales, ils accomplissent des actes de commerce, ils
réalisent des bénéfices.

Cependant dans leur fonctionnement, ils prennent la forme des sociétés commerciales.
Par 3. Création des services publics en droit congolais

Pour le faire, la compétence des principes revient au 1er Min, voir l’art 128 de la constitution
qui lui confère le pouvoir de règlement général.

Cependant, il exerce ce pouvoir dans le respect des compétences dévolus au Président de la


République. Le président n’a qu’une compétence limitée dans la création des services publics.
Il peut créer que les services publics qui dépendent de son autorité, il peut également créer les
services publics dans le domaine de collaboration avec le gouvernement.

Il peut aussi fixer l’organisation et le fonctionnement du gouvernement en définissant les


créations des ministères. Le législateur congolais intervient également dans le domaine de
création des services publics au regard de l’art 122 et 123 de la constitution.
La constitution congolaise peut intervenir, exemple :

- Le conseil supérieur de la magistrature art 152 ;


- La Banque Centrale du Congo
- La cour des comptes
- La caisse nationale de péréquation art…
- La police nationale art 182
- Les forces armées art 187
- Le conseil supérieur de la défense art 192
- La CENI art 211
- La police nationale art 182
- Le conseil supérieur de l’audiovisuel
NB : Au niveau des provinces, le gouverneur de provinces et les assistants provinciales
interviennent également en matière des services publics provinciaux.

NB : Cette compétence de création est de principe reconnu au gouverneur des provinces (voir
art 28 al 7 de la loi sur les principes fondamentaux relatif à la libre administration des
provinces.
Cependant, une association nationale peut en créer par voie d’Edit c’est le cas de la DGRK.
La compétence de créer est aussi reconnu au organes des ETD,
Par 4. Régime juridique des services publics

Il est marqué par ce q’on appel les lois de Roland, c’est lui qui est le concepteur de ce lois qui
consacrent les services, régissant les services publics. Il y en a 4.

1. Principe de continuité et régularité des services publics


Les services publics doivent, pour satisfaire aux besoins de l’interêt général fonctionné de
manière continue sans interruption. Ce principe va de paire avec la régularité des services
publics.

Tout fonctionnement irrégulier ayant causé préjudice mérite réparation dans le chef de la
collectivité créatrice des services publics.

2. Principe d’égalité des usagers devant les services publics


Il tire son fondement de l’art 12 de la constitution qui consacre l’égalité de tous devant la loi
et l’égal protection de tous devant la loi. En matière ou en domaine de service public, ce
principe voudrait que tout le monde ait accès de façon égale à l’emploi public ou au domaine
public.
Et ce principe interdit par conséquent toute discrimination quelqu’en soit l’orgine devant les
services publics, les usagers doivent être traiter sur un même pied d’égalité. Cependant ce
principe n’interdit pas l’octroi de certains avantages à une certaine catégorie des personnes :

- Les handicapés
- Les étudiants
- Les élèves
L’égalité des usagers devant les services publics n’exclut pas qu’il soit fixer les conditions
d’accès aux services publics :

- Le paiement des frais


- Le paiement des taxes et des redevances
3. Le principe de mutabilité

On l’appel aussi principe d’adaptabilité ou la loi du changement, il signifie que les services
publics étant en évolution constante doivent s’adapter aux nouveaux besoins d’intérêt général.

4. Le principe de neutralité
On le considère comme étant le prolongement du principe d’égalité devant les services
publics, toutefois ce principe ne concerne que les agents de l’Etat ou les personnes privées qui
font fonctionnés les services publics.
Ils sont tenus de le faire en toute neutralité sans partie pris, sans préjugé et sans considération.
Il sont aussi tenus sur nom de la neutralité de ne pas porter les signes manifestants leur
conviction et leur appartenance politique.

Par 5. Mode de gestion des services publics


On distingue les services publics gérés par les personnes publics et les services publics gérés
par les personnes privées.
I. Les services publics gérés par les personnes publics
A. La Régie
C’est je procédé classique de la gestion des services publics par le pouvoir public, on l’appel
aussi la gestion direct. On distingue la régie direct et la régie indirect.
a. La régie direct

Un service public est géré en régie direct lorsque la personne publique créatrice du service
public prend elle-même en main la direction et la gestion opérationnelle de celui-ci avec ces
propres biens et ces propres agents. Sans reconnaître à ce service public une personnalité
juridique.

N’B : services publics ADMINISTRATIVE sont des régies direct


La justice, l’armée, la police des différents ministères . ces services publics sont non
seulement dépourvu de la personnalité juridique mais n’ont pas l’autonomie de gestion.
b. la régie indirect ( on l’appelle aussi service public spécialisé)

Pour question d’efficacité dans la gestion il est reconnu à certains services publics une
autonomie dans la gestion du personnel, autonomie patrimonial, autonomie dans la gestion
financière et autonomie dans l’exploitation des matière qui relève de la régie.
Par conséquent un service public est géré en régie indirect lorsqu’il lui est reçu une certaine
autonomie tell mentionner
NB : le service public géré en régie indirect n’a pas des personnalités juridique il est considéré
comme un service public déconcentrée ne jouissant que d’une certaine économie et ces régis
indirect sont rattachés aux collectivités créatrices (pouvoir central, commerce ou ETD)
Exemples

- Journal officiel de la RDC rattaché à la présidence


- Guichet unique de création des entreprises
- Inspection générale du travail
- -DGI
- Direction générale des recettes administrative, judiciaire, domaniale et des
participations. (DGRAD)
- Direction générale de douane et d’assise rattaché à la présidence de la République
(DGDA)
- DGM
- - Agence stationale de renseignements rattaché ministère de l’intérieur
- ANR
A la tête de ces services, il y a un Directeur général, un secrétaire général respecté selon le cas

B. Établissement public
Le législateur congolais défini un établissement public comme étant toute personne morale de
droit public créée par l’État (pouvoir central, province ou ETD) en vue de remplir une
mission de service public il se dégage de cette définition 3 éléments fondamentaux :
1*. Etablissement public est une personne morale càd elle a son existence propre, elle possède
une personnalité juridique
2*. L’établissement public est une personne de droit public ce qui le distingue

3* l’établissement public remplie une mission des services publics càd assume la gestion d’un
service public

Il y a plusieurs établissements publics en RDC à chaque établissement public il est confié une
mission précise des services publics ce que l’on appel en droit administratif la SPÉCIALITÉ.
(hôpital général, OVD, OCC, Foire int kin, CNSS, ANAPI, RVF, OGEFREM, Cadastre
minier, RTNC…)

Il convient de souligner qu’à côté de ces établissements publics le législateur congolais


organise une catégorie particulière d’établissement public à travers la loi n°14/004 du 11
février 2014 relatif à l’enseignement national il s’agit des établissements qui relève de
l’enseignement supérieur et universitaire à savoir les universités public, les instituts
supérieurs et les écoles supérieures et ils sont créés par une seule loi.
C. Les autorités administratives indépendantes.

Elles sont nommées comme tel en droit administratif parce que tout en gérant les activités ou
une activité de service et constitué en établissement public elles sont indépendantes vis-à-vis
de la collectivité créatrice. La nature de cette mission requiet ou nécessite cette indépendance
par conséquent elles ne sont placées sous aucune tutelle même si elles peuvent objet de
contrôle politique au niveau des assemblées.

En RDC le constituant les a nommés institutions d’appuis à la démocratie. Certaines sont


directement créer par la constitution c’est le cas de la CENI et du cesac d’autres sont l’œuvre
du législateur conformément à l’art 222 de la constitution c’est le cas de commission
nationale de droit de l’homme, ARMP, l’autorité de régulation de postes et des
télécommunications, conseil économique et sociale (art 208) créé par la constitution.
II. les services publics gérés par les personnes privées
A. La Régie intéressé (base l’égal définition : loi 27 avril 2010 relatif au marché
public

(Base légale) (1) En son art 5 : la régie intéressé qu’on peut définir comme un contrat par
lequel l’autorité contractante confit la gestion d’un service public à une personne privée ou
publique rémunérée par elle tout en étant intéressé aux résultats d’exploitation du service, au
regard des économies réalisées, des gains de productivité ou de l’amélioration de la qualité du
service
(Base légale 2)loi du 17 juin relative au secteur d’électricité : elle définit la régie intéressée
comme un contrat par lequel l’opérateur s’engage sans en assumer les risques à gérer un
service public contre une rémunération fonction d’une formule d’intéressement au résultat
NB : Dans cette forme le régisseur est payé par l’autorité contractante et non par les usagers
de services publics
B. La concession des services publics

Sur le plan légal le législateur définit la concession des services publics à l’art 2 de la loi
7juillet 2008 portant disposition générales de l’État relative au désengagement de l’État des
entreprises du Portefeuille, il s’agit d’un contrat par lequel une personne morale de droit
public confie à une personne morale de droit privé ou de droit public la gestion ou
l’exploitation d’une structure ou d’une activité contre paiement d’une redevance et la prise en
charge totale ou partielle des risques liés à l’investissement.

Quant à la doctrine elle définit la concession des services publics comme étant un mode de
gestion d’un service public dans lequel une personne d’un service public appelé le concédant
charge par contrat un privé appelé concessionnaire de faire fonctionner un service public
pendant un temps moyennant le droit de se faire rémunérer par les usagers

Nb : le concessionnaire est soumis aux mêmes obligations que les agents qui gèrent les
services publics normalement à savoir l’obligation de continuité et régularité des services
publics, l’obligation d’égalité des usagers devant les services publics, l’obligation
d’adaptation des services publics et l’obligation de se soumettre à un contrôle.
Le concessionnaire a des droits notamment le droit de se faire payer m moyennant les
redevances qu’il perçoit des usagers, il a le droit de réaliser les profits et surtout le droit de se
prévaloir du principe de l’équilibre financier.

Nb : Comme tout contrat la concession peut prendre fin par la volonté des parties, l’échéance
des termes, par résiliation unilatéral ou encore par résiliation judiciaire.

C. L’affermage
Elle est définit par la loi n°14/011 du 17 juin 2014 relatif au secteur d’électricité en son art 3.2
comme étant un contrat par lequel l’État propriétaire des installations ou l’occupant en conflit
d’exploitation à un opérateur ou fermier(forme) qui tire sa rémunération du produit de cette
exploitation et verse au propriétaire un loyer dont le montant est convenu en avance
indépendamment du résultat d’exploitation.

D. Les entreprises publiques transformées en société commerciale


Snel, Regideso, Rva à côtes des ces différentes sociétés il y a des sociétés mixtes.
E. Les ordres professionnels
Il s’agit d’organisation privées chargées à la fois de présenter la profession au sein des
services publics, d’assurer la discipline de ces membres mais aussi de gérer ou d’exercer une
mission des services publics dans un domaine précis comme la santé, infrastructures etc…

Par 6. La suppression des services publics


La suppression des services publics répond à l’absence du besoin pour lequel le service a été
créé l’autorité qui a créé le service public prendra alors un acte contraire dans lequel le service
public créer une et supprimer.
Chap. 2 Moyens humains ou personnelles d’administration publiques
Le personnel d’administration est celui qui accomplit au quotidien les tâches matérielles de
l’administration publique en exécutant ces décisions c’est aussi ces personnel qui assure le
fonctionnement régulier et continue de service public en droit congolais il est régit par un
statut spécial, le statut de la fonction publique et ce personnel évolue dans la structure étatique
appelée la fonction publique

Sect. 1. Base juridique de la fonction publique


Le statut de la fonction publique est organisé par la loi n°16/013 du 15 juillet 2016 portant
statut des agents de carrière de services publics de l’État . Cette loi définit en son article 1 er le
fonctionnaire comme étant une personne nommée à un grade de la hiérarchie administrative
pour occuper un emploi permanent budgétairement prévu auà un des services publics
Cette définition comporte 3 éléments fondamentaux

1. la nomination unilatéral de l’administration publique


2. la permanence de l’emploi càd l’emploi occupé doit être permanent et figuré sur
l’organigramme de la fonction publique.
3. la titularisation dans un grade prévu dans la hiérarchie de la fonction publique.

NB : les fonctionnaires sont dans une situation juridique de droit public ils sont régis par les
règles spéciales du droit administratif et les contentieux de la fonction publique relève des
juridictions administratifs à l’occurrence des tribunaux administratifs.

À côté des fonctionnaires l’administration publique compte une autre catégorie d’agents
publics soumis au statut particuliers, statut différents de celui de la fonction publique

- statut militaire
- statut personnels de l’ESU

Sect. 2. Les statuts de la fonction publique dans les grandes ligne


Par 1. La carrière du fonctionnaire

Recrutement et nomination
Les conditions du recrutement sont fixés à l’art 5 de la loi , être de nationalité congolaise,
jouir de des ces droits civiques, être de bonne vie et mœurs, avoir atteint l’âge de 18 ans au
minimum -35 ans au maximum.

Cependant jusqu’à l’âge de 40 ans on peut être recruté pour des emplois spéciaux, avoir réussi
à un concours et être en bonne santé physique et mentale.

Après le recrutement, intervient la nomination acte par lequel la personne nommée entre dans
la fonction publique et porte la qualité de fonctionnaires ou agent de l’État.

NB. Tout fonctionnaire est obligatoirement nommé par acte de l’autorité compétente et depuis
2016 une nouvelle catégorie des fonctionnaires de l’État z été ajouté à savoir les hauts
fonctionnaires nommés par le président de la République et le 1er ministre dans les
compétences ne relevant pas du président de la République.
le déroulement de la carrière d’un fonctionnaire.

1. La période de stage est la première phase avant d’être nommé définitivement l’agent est
tenu d’effectuer un stage, il est de 3 mois pour les agents d’exécution et de 6 mois pour les
agents de collaboration il n’y a pas de Stage pour les agents de commandement, (chef de
bureau, secrétaire, directeur général…..).

Le non respect de cette phase conduit à l’excès de droit, une erreur de droit ou un vice de
procédure susceptible de recours en annulation

3. Les différentes positions de la carrière


La commission d’activité c’est celle d’un fonctionnaire qui est détient un grade et qui exerce
ces fonctions correspondant à ce grade toutefois les personnel peut…., faire l’objet de
changement d’affectation ou de mission

- Le position de détachement
Prévue aux articles 32-34 de la loi, le fonctionnaire est autorisé à interrompre temporairement
pour aller exercer un autre emploi dans un service public pour assumer un mandat politique
ou encore exercer une fonction dans un cabinet politique ou encore auprès des OI.
Il est désormais suomis par le statut du nouveau service de l’emploi. La durée du détachement
est de 5 ans elle peut être renouvellée une fois pour l’intérêt de l’administration publique. A la
fin du détachément l’agent réintègre les services publics ou la fonction publique et c’est le
ministre de la fonction publique qui est compétent pour accorder le détachement après avis de
l’autorité ou le service public qui emploie le fonctionnaire

- La position de mise en disponibilité


Le législateur distingue 2 types de mise en disponibilité.

La mise en disponibilité d’office prévu à l’article 37 et la mise en disponibilité volontaire


prévue à l’art 226 comme le détachement la mise en disponibilité rend le poste vacant
cependant à la différence du détachement dans la mise en disponibilité le fonctionnaire ne
travaille plus, il n’occupe plus le poste pour lequel il a été titularisé. Et la mise en disponibilité
ne peut être accordée pour une période dépassant 5 ans sauf lorsque l’intérêt du service
l’exige. C’est le ministre de la fonction publique qui est l’autorité compétent pour accorder la
mise en disponibilité

- La position de suspension
Prévus aux art 41 et 42 il ne s’agit pas ici de la suspension comme sanction mais de la
suspension comme mesure préventive dans le cadre d’une action disciplinaire pour permettre
à l’autorité compétente de réunir tous les moyens de prévue en vue d’établir la faute dans le
chef du fonctionnaire concerné la durée de cette suspension ne peut pas dépasser 3 mois et
pendant cette période le fonctionnaire continue à être payé normalement.
La suspension relève de la compétence du ministre de la fonction publique pour les agents de
commandement et du secrétaire général pour tous les autres fonctionnaires .
La cessation de la carrière d’un fonctionnaire

La cessation définitive de la carrière d’un fonctionnaire intervient dans le cas ci-après :


1.le décès du fonctionnaire

2. la révocation : Elle intervient dans 2 hypothèses


La 1ière hypothèse il s’agit d’une sanction contre un fonctionnaire fautif et après avis du
conseil de discipline de la fonction publique le fonctionnaire fautif est révoqué par l’autorité
compétente càd celui qui nomme.

Dans la 2ième hypothèse la révocation est d’office elle intervient à la suite d’une
condamnation définitive du fonctionnaire définitive du fonctionnaire au pénal à une peine
égal ou supérieur à 3 mois et cette révocation intervient après constat de la condamnation.
3.La démission d’office

Prévue à l’art 78 elle intervient lorsque la nomination a été irrégulière ou lorsque l’agent a
abandonné son poste après le détachement ou la mise en disponibilité ou encore lorsque
l’agent ne remplit pas les conditions de recrutement prévue à l’art 5 de la loi .
4.La démission volontaire de l’agent
Prévue à l’art 79 de la loi elle relève de la liberté du fonctionnaire qui décide volontairement
d’interrompre sa carrière.
NB : la démission doit être accepté par l’autorité compétente en attendant l’agent
démissionnaire est tenu de continuer de travailler parce que la démission n’a d’effet quand
elle est acceptée

5.La mise à la retraite


Voir article 80-81 du statut elle est prononcée par l’autorité investit du pouvoir de nomination
et elle intervient lorsque l’agent a atteint 35 ans de carrière ou qu’il a atteint l’âge de 65 ans
d’âge toutefois la loi reconnaît aux fonctionnaires la possibilité de solliciter une retraite
anticipée après 25 ans de carrière.
6.Le licenciement

Prévue aux articles 82-85. Le statut prévoit 2 cas de licenciement, le licenciement pour
inaptitude physique ou pour inaptitude professionnel.

NB : le licenciement ici ne pas à confondre avec le licenciement prévu dans le code du travail
parce que dans le code le licenciement n’intervient que quand y a faute lourde mais en droit
administratif il s’agit d’une inaptitude.
Par 2. Le droit et les obligations du fonctionnaire

A. Les droits
Il a droit aux avantages sociaux

Exemple ::
1. allocations familiales : les frais de soins de santé, indemnités de logement, les frais
funéraires en cas de décès, les indemnités de transport et des frais de voyage,
2. droit à la rémunération qui comprend le traitement mensuel du salaire de base, les
primes, les annuités (13 mois)
3.pension : droit reconnu à un fonctionnaire qui quitte la fonction publique avant l’âge de la
retraite par contre celui qui est retraité normalement reçoit les indemnités de retraite et il
percevra son dernier salaire moins les avantages sociaux

4.Le droit d’exercer les libertés publiques


Parmi ces droits on cite la liberté de penser, la liberté d’expression, le droit de grève à
exercer dans les formes prévues par la loi dans ce cas le législateur exige la tenue d’un
service minimum et il y a des services pour lesquels ce droit n’est pas reconnu ( armée, police,
service de renseignement, service de défense).
5.droit à la protection contre les menaces les agressions, les outrages, les injures ou les
diffamations dans ce cas l’État a l’obligation de réparer les préjudices causés à ces agents il a
aussi l’obligation de réparer les préjudices que les agents causent aux administrés
Les fonctionnaires a droit à la cotation et l’avancement en grade

Nb : pour les grades y a la catégorie de commandement de direction et de contrôle général.


Dans la deuxième catégorie il y a les emplois de coordination et de règlement et dans la
troisième se sont les emplois de collaboration et emploi des prestations intellectuelles et
techniques et dans la dernière catégorie il y a des emplois d’exécution des tâches non
spécialisée et des prestations techniques manuelles
1ière catégorie, secrétaire général directeur général, directeur de régiment, ils sont les hauts
fonctionnaires
2ième composé des cadre supérieur : chef de division et chefs de bureau
3ième composé d’agent des collaborations
4ième composé des agents d’exécution ou des huissiers
Après le droit à la cotation et avancement le fonctionnaire a droit à la formation aux
gratifications et aux distinctions honorifique ; il a aussi droit à l’honorariat et l’emeritat voir
l’art 133-134
B. Les obligations

Ils sont déterminés aux articles 107-116 du statut parmi elles on peut citer :
- l’obligation de servir l’État avec fidélité, dévouement et dignité en accomplissant
personnellement et consciencieusement toutes ces obligations
- obligations de neutralité, de réserve, des probités, des moralités et de loyauté

- obligation de discrétion et de secret professionnel


- obligation d’obéissance ça se traduit par le respect de la hiérarchie

Par 3 : Régime disciplinaire des fonctionnaires


Le régime disciplinaire des fonctionnaires comprend

- la faute disciplinaire
- la procédure disciplinaire

- les sanctions disciplinaires


- les voies de recours

1. le faut disciplinaire : l’art 64 du statut le définit comme comme un manquement d’un


agent ou fonctionnaire au devant de son État à l’honneur ou à la dignité de ces fonctions.
En droit administratif la notion de faute disciplinaire est très extensive elle va au-delà des
obligations du statut elle s’étend au respect de la hiérarchie et des normes légales et l’effet
constitutifs de faute disciplinaire sont appréciés par l’autorité compétent
2.La procédure disciplinaire

Elle est marquée par le respect du principe de droit des recours l’art 65 du statut dispose que
c’est une procédure écrite et contradictoire l’agent incriminé est informé aux préalables des
faits qui lui sont reprochés et aucune pièce ne peut être utilisé contre lui sans qu’il en est pris
connaissance préalablement en vue de faire prévaloir ces moyens de défense. Une fois la faute
constatée la procédure disciplinaire est mise en œuvre, elle commence par le constat de la
faute, ce constat est fait dans un PV adressé au fonctionnaire concerné.
Nb : Sous peine de caducité la procédure disciplinaire est ouverte dans le délai de 20 jours à
partir du constat de la faute et l’agent ou le fonctionnaire fautif dispose également de 20 jours
pour présenter ces moyens de défense à partir de la notification du PV de constat. Ce délai
peut être augmenté de 10 jours. Dépasser ce délai le silence du fonctionnaire vaut acceptation
des faits qui lui sont reprochés et à la fin de la procédure il est dressé soit un PV de constat de
cause soit un pv de classement sans suite.
Et l le pv de constat des fautes est adressée à l’autorité compétente qui prendra des sanctions
disciplinaires appropriées .
3.Les sanctions disciplinaires

L’art 67 prévoit 4 types de sanctions disciplinaires à savoir :


- le blâme

- la retenue du tiers de salaire pour une durée ne dépassant pas 1 mois.


- l’exclusion temporaire ou la suspension pour une période ne dépassant pas 3 mois
- la révocation

4. les voies de recours


Il est prévu à l’art 97 du statut, il lui est reconnu le droit d’adresser d’abord un recours
administratif préalable à l’autorité qui a pris la sanction dans le délai de 3 mois en daté de la
notification, le fonctionnaire peut aussi introduire le recours juridictionnel dans le délai de 3
mois en daté de la notification de la réponse du recours administratif
Chap. 3 : les Moyens matériels

Pour réaliser ces multiples missions d’intérêt général l’administration publique dispose des
moyens matériels ou d’un domaine public ils sont constitués des biens mobiliers et
immobiliers ainsi que des ressources financières et les biens de l’administration publique sont
soumis à deux régimes

Y a les biens qui relève du domaine privé et ce qui relève du domaine public, le bien relevant
du domaine public sont soumis au régime de droit administratif on qualifie aussi ce régime de
la domanialité publique.
Sect. 1. Théorie de la domanialité publique

Pour mieux appréhender cette théorie il faut faire la distinction entre le domaine public et le
domaine privé d’une part, et mentionner les conditions juridiques de la domanialité publique.
Par 1. Distinction entre domaine public et domaine privé.

Le domaine privé est soumis au régime de droit privé il fait l’objet des propriétés privé et son
contentieux relève des tribunaux de droit commun. Quant au domaine public il est soumis à
un régime juridique spécial. Ce régime est celui de la domanialité publique régit par le droit
public et caractérisé par les règles d’indisponibilité et le domaine public et destiné à l’usage
du public, il ne peut faire l’objet de propriété privée.
Ex : voie public

Le domaine public est celui que les usagers peuvent utiliser directement sans intermédiaire, il
est disponible pour l’ensemble des usagers et on distingue le domaine public naturel et le
domaine public artificiel.
En droit administratif on considère que les biens du domaine public sont tout ce qui sont
destinés à l’usage du public ou encore ce qui font fonctionné les services publics.
D’après la jurisprudence française les bien du domaine public sont définis par 2 critères

- soit ils sont à la disposition direct des usagers


- soit ils sont affectés à un service public

NB : Par contre le domaine public


Le domaine privé de l’État est constitué des biens appartenant aux collectivités publiques dans
l’État aux provinces qui ne sont pas affecté à l’usage du public qui servent pas à faire
fonctionner les services publics mais qui sont mis à la disposition des ayants droits
constitutionnels, légaux ou réglementaire.
Dans une certaine mesure ces biens peuvent aussi être exploités par les collectivités public
pour se procurer des revenus.
Ex : l’État fait loué la maison

Par 2 régime juridique de la domanialité publique


Il est marqué par la règle de l’indisponibilité, le domaine public est indisponible parce qu’il
est inaliénable, imprescriptible et imprescriptible, l’’inaliénabilité du domaine public est
justifié par le fait que les biens de ce domaine soit transféré au public soit transférer à une
service, par conséquent il est interdit toute cession à titre onéreux ou à titre gratuit d’un bien
du domaine public ce qui rend l’impossibilité d’exproprier ces biens ou de constituer des
droits réels pour ce bien.
Toute vente d’un bien du domaine public est nul et l’action en nullité est porté devant le juge
de l’ordre judiciaire par l’administration public ou tout administré qui justifie de l’intérêt de
son action. Concernant la règle de l’imprescriptibilité elle interdit d’acquérir par prescription
càd après l’écoulement d’un laps de temps un droit sur le domaine public.
Par conséquent l’inattaquabilite du certificat d’enregistrement 2 ans après son élaboration ne
s’applique pas aux biens du domaine public…..

Quant à l’insaisissabilité, c’est la règle selon laquelle les biens du domaine public ne peut
faire objet d’exécution forcés tel qu’organiser en droit privé.

Cette règle est justifié par le principe de la continuité et de la régularité des services publics.
N’B : l’insaisissabilité s’applique aussi aux biens du domaine privé de l’État ou aux biens
privés des services publics.
Sect. 2 : la formation du domaine public

Elle comprend plusieurs modalités par lesquels un bien entre dans le domaine public.
1. L’acquisition : c’est l’acte juridique ou le fait matériel qui entraîne l’appartenance d’un
bien dans le patrimoine de l’État, à ce moment il n’y a pas des distinctions faites entre le
domaine public et le domaine privé.

2. L’incorporation : Après l’acquisition d’un bien l’incorporation est l’acte juridique qui fait
passé un bien dans le domaine public de l’État.

3. L’affectation : C’est l’acte juridique ou le fait matériel par lequel un bien acquis par l’État
est incorporé au domaine public reçoit une destination précise càd qu’il est soit affecté à
l’usage du public ou il est affecté à un service public.
4. La désaffectation (on l’appel aussi déclassement) : c’est l’acte juridique ou le fait par
lequel l’autorité compétente fait sortir un bien du domaine public ce qui entraîne
automatiquement le bien désaffecté rentre dans le domaine privé dans ce cas il peut être
aliéner.
5. les mutations domaniale : il s’agit ici d’une procédure administrative par laquelle l’Etat
d’autorité décide de changer l’affectation d’un bien appartenant à une autre personne morale
de droit public lorsque l’intérêt général l’exige.

Sect. 3. Les utilisations du domaine public par les particuliers administratives


On distingue à cet effet l’utilisation du domaine public affecté au service public et l’utilisation
du domaine public affecté à l’usage du public.
Par 1. Utilisation du domaine public affecté à service public

Les particuliers utilisent ce domaine public chaque fois qu’ils se rendent dans ces services
publics pour solliciter des services par rapport à leurs missions.

Par 2. Utilisation du domaine public affecté à l’usage du public


Ici on distingue 2 modalités d’utilisation du domaine public par les particuliers

- Dans le premier cas le particulier utilise le domaine public de façon collective et anonyme
sans l’intervention d’un titre ou d’un droit donné. Ex : la circulation sur la voie publique.

- Dans le deuxième cas le domaine public est utilisé par des particuliers mais à titre privatif,
les personnes qui utilisent le domaine public dans ce cadre reçoivent de l’administration
publique le droit d’occuper le domaine public de façon privative et divers titres sont délivrés

Ex :
La permission de voirie : c’est l’acte par lequel l’acte d’administration public autorise à un
particulier d’utiliser une portion du domaine public avec construction en matériaux durables
ou avec en prise sur le sol : station d’essence.

Permis de stationnement : il autorise également l’utilisation du portion de domaine public


mais sans en prise sur le sol et sans matériaux durables

Ex : Bar, kiosque journaux, emplacement parking


La concession domaniale : est un contrat qui permet et d’exploiter à titre privatif un domaine
public toutefois moyennant paiement d’une redevance selon les termes convenus
Sect. 4. L’acquisition forcé des biens privés des particuliers par l’administration
publique.
Elle procède dans ce cas par l’utilisation de 2 procédures à savoir

- La rétribution et l’expropriation pour cause cause d’utilité publique


Par 1. La réquisition

Mesure d’exécution forcé qui permet au pouvoir politique de disposer des matériels ou d’un
bien meubles ou encore de jouir des biens immeubles appartenant aux particuliers.
En droit administratif la réquisition peut aussi contraindre les particuliers à prester leurs
services au profit de l’administration publique sans requérir leur consentement en-cas de
grève ou lorsqu’il y a une crise il s’agit de la réquisition des personnes

On distingue 2 types de réquisitions


Y a d’une part la réquisition militaire et d’autres part la réquisition civile.

La réquisition militaire : elle est entreprise par les autorités militaires pour des questions liées
à la défense de l’intégrité du territoire ou au maintien de l’ordre public ou tout une autre
question.
Concernant la réquisition civile elle est l’œuvre des autorités civiles celles-ci peuvent y
recourir à tout moment et l’intérêt général l’exige.
NB : la réquisition est décidé à travers un acte administratif la loi ou le règlement confère aux
autorités administratives la compétence dans cette matière il en est de même pour les autorités
militaires càd que pour réquisitionner il faut être compétent sur le plan administratif ou sur le
plan militaire.
N’B : il convient de noter également la réquisition donne toujours droit à l’indemnité à la
personne déposséder temporairement de son bien, l’évaluation de l’indemnisation et le
paiement interviennent après l’opération de réquisition.
L’administration publique évalue le montant d’indemnisation et la personne dépossédée
conserve son droit de recours quand elle n’est pas d’accord avec ce qui a été ordonné, et la loi
de 2016 confère aux Rd Avec Cadministratifs la compétence de statuer en matière du
contentieux de réquisition
Par 2. L’expropriation pour cause d’utilité publique

Elle possède ou elle survient à l’occasion d’une décision administrative ou un acte


administratif par lequel l’État impose unilatéralement la cessation de la propriété d’un bien
immeuble ou d’un droit réel appartenant à un particulier dans le but d’utilité publique.
Toutefois moyennant une indemnité juste et équitable selon les lois du marché.

Le législateur congolais organise l’expropriation pour cause d’utilité publique à travers la loi
n°77/001 du 22 février 1977 dans cette loi, le législateur confère le pouvoir d’expropriation
pour cause d’utilité publique à deux autorités administratives à savoir le président de la
République et le ministre des affaires foncières, il distingue dans cette même loi 2 types
d’expropriation.
L’expropriation par périmètre qui porte sur un bien immeuble bien déterminé ou un groupe
des biens immeubles bien identifier, et la compétence d’exproprier les biens revient dans ce
cas au ministre des affaires foncières.

L’expropriation par zone elle porte sur un ensemble des biens compris sur une superficie
donnée sans devoir identifier les immeubles concernés mais en englobant tous les immeubles
qui se trouve sur la superficie. L’expropriation dans cas relève de la compétence du président
de la République.
Toutefois qu’il s’agisse de l’expropriation par périmètre ou par zone la procédure
d’expropriation connait 2 phases
1. phase administratives préalable
2. phase d’indemnisation préalable.
La phase administrative connait 2 étapes il y a d’une part l’enquête préalable mené par un
enquêteur qui va dressé un PV l’autorité est tenu de suivre le contenu du procès
La deuxième étape intervient après l’enquête il y a déclaration d’utilité publique l’autorité
compétente prend un acte déclarant les biens devant être exproprier d’utilité publique.
Dans la deuxième phase qui est celle d’indemnisation préalable il y a également 2 étapes.

Dans la 1ère étape le président de la République ou le ministre des affaires foncières vont
désignés des géomètres immobilier pour des biens à exproprier sur base d’un PV

Dans la 2ième étape le président de la République ou le ministre des affaires foncières va


proposer le montant d’indemnisation à la victime ou aux victimes de l’indemnisation en cas
d’accord le paiement est effectué par le trésor public et le transfert de propriété est effectué
par le conservateur des titres immobiliers. En cas de désaccord l’exproprier ou les exproprier
peuvent saisir les juges du TGI du ressort de l’immeuble ou des immeubles ces derniers va
alors omettre 3 experts pour évaluer les coups des biens et sur base de cette nouvelle expertise
le TGI va fixer à nouveau le montant de l’évaluation et la décision n’est pas susceptible de
recours.
Le juge du TGI intervient pour l’indemnisation, juge administrative pour la réparation.

Les contentieux d’expropriation se situent au niveau administratif c’est la décision qui est
attaqué et c’est le tribunal administratif qui est compétent et à l’autre niveau c’est le juge de
droit commun quand le contentieux porte sur l’indemnisation.

TITRE 4. LE CONTRÔLE DE L’EXPROPRIATION


Chap. 1. Le contrôle de la responsabilité administrative
Sect. 1. Fondement de la responsabilité administrative
Le principe de responsabilité administrative ou de responsabilité de l’État ou les faits de ces
agents remontent au 19ième siècle en France et au 20ie siècle en Belgique c’est le juge français
qui établit le principe de la responsabilité administrative de l’État pour la première fois dans 2
arrêts :
1.l’arrêt Blanco du 8 févr. 1873 : tribunal des conflits

2. l’arrêt Rotshild du 06 déc. 1885 : conseil d’État


Belgique
Arrêt Flandria (1924
Dans l’arrêt Blanco le tribunal de conflit a établi le principe de la responsabilité
administrative de l’État pour les préjudices causés aux administrés par les faits des agents de
l’État le tribunal de conflit a établi également et dans ce cas de sont les tribunaux
administratives qui sont compétents pour établir la responsabilité administrative de l’État non
pas les juridictions de droit commun.

Les autres arrêts mentionnés confirme le contenu de l’arrêt Blanco càd que l’État doit aussi
être responsable.

En RDC par contre le régime de responsabilité est toujours organisé par le code civil livre III
le juge congolais se fondant sur l’art 258 tout en retenant la responsabilité administrative de
l’État.
Le point commun de toutes ces jurisprudence est que dans l’établissement de la responsabilité
administrative de l’État pour les faits de ces agents, le juge retient d’une part la responsabilité
pour faute et d’autres part la responsabilité sans faute.

Par 1. Le responsabilité pour faute de l’agent ou de l’autorité administrative


Elle intervient dans 2 hypothèses.

la 1ière hypothèse concerne la faute commise par un agent qui n’a pas des liens directs avec
l’administration publique, cette faute peut être commise en dehors de toute activité
administrative ou pendant l’activité administrative mais dans une action incompatible avec
l’activité administrative
la 2ième hypothèse la faute est commise par l’agent dans l’exercice de ces fonctions mais
cette commission de la faute engagé sa propre responsabilité et celle de l’administration
publique c’est le cas d’un agent qui utilise abusivement ces compétences.

À côté de la faute personnel y a la faute de service cette faute est aussi commise dans 2
hypothèses

Dans la 1ère hypothèse la faute est commise avec un lien direct à l’activité administrative ou
à l’exercice d’une fonction administrative toutefois l’agent commet une négligence, une
imprudence, un défaut de précaution ou carrément une inégalité
Dans la 2ième hypothèse la faute est dépourvue u lien avec l’activité administrative mais elle
réside du mauvais fonctionnement du service public .
Par 2. La responsabilité sans faute

Le juge administratif a établi 3 fondement de la responsabilité


- responsabilité pour risque

- responsabilité pour des choses dangereuses


- responsabilité pour rupture et légalité devant les charges publics.

- responsabilité pour la garde des choses inanimés.


La responsabilité pour risque intervient dans 3 hypothèses (1)les risques subits par les
collaborateurs de l’administration (2)les risques découlant du dépôt des choses dangereuses
ou de l’exploitation d’activité dangereuses.(3) les risques découlant de l’exercice des
prérogatives de puissance publique
Concernant la responsabilité pour rupture d’égalité devant les charges publics elle découle du
risque que l’État prend à travers des actes administratifs discriminatoires dans le sens où
certaines personnes ou une catégorie de personnes ets chargée plus que d’autres dans le cadre
de ce qu’il faut payer à l’État (les taxes, les impôts….)
La responsabilité sans faute de l’État est aussi fondé sur les actes législatifs ou les traités qu’il
conclu, ces actes juridiques peuvent causés préjudices aux particuliers.
Ex : lois de nationalisation ou des traités conclus entre état pour exproprier en vue de la
redistribution des terres.
Sect. 2. Le régime juridique de la responsabilité administrative

1. personne responsable
en RDC la personne responsable c’est l’État congolais et le juge assimile l’État congolais au
Maître et l’agent état simulé au commettants.
2. Préjudices réparable
Il doit être certain , évaluable à l’argent, avoir un lien de causalité avec la faute et doit être
imputable à un agent de l’État
3. La réparation du préjudice

C’est le juge qui est compétent pour réparer les préjudices, la loi de 2016 sur les juridictions
de l’ordre administratif confère ces compétences aux tribunaux administratifs sur base des
articles 105 et 80 de cette même loi, le juge administratif notamment celui du conseil d’État a
également cette compétence au regard de l’art 155 de la constitution ou de l’art 89 de la loi de
2016.
Toutefois le juge a établi les causes d’exonération en matière de responsabilité administrative
c’est lorsque la faute relève du fait d’un tiers ou encore lorsque la faute résulte d’une force
majeure ou encore d’un cas fortuit, lorsque le juge ordonne la réparation il va évaluer le
préjudice à daté de la commission de la faute et il peut ordonner la réparation intégrale ou
alloué aussi à côté de cette réparation des intérêts compensatoire ou moratoire

Les contentieux administives


Les contentieux administratifs est une participation du droit administratif qui étudie
l’ensemble des règles juridiques régissant la manière de régler les litiges administratifs par le
conseil d’État juge également pour préjudice exceptionnel prévu à l’article 89 de la loi de
2016.
Par 2. Cours administratives d’appel
La compétence contentieuse de ces juridictions fait objet des articles 96-101 de la loi de 2016
tandis que la compétence consultative fait l’objet des articles 94 et 95 . l’élément important
c’est la compétence pour les contentieux électorales

Par 3. Les tribunaux administratifs.


La compétence consultative de ces tribunaux fait l’objet des articles 102-103 de la loi de 2016
tandis que la compétence contentieuse est organisée par les articles 104-119 de la loi de 2016.
CHAP 3 : LES PRINCIPES RÉGISSANT LE RÈGLEMENT JURIDICTIONNEL DES
LITIGES ADMINISTRATIVES
Parmi ces principes on peut relever le caractère mixte du contentieux administratif congolais,
le principe de la classification des contentieux en matière administrative, le principe de la
cassation en matière administrative ainsi que le principe du recours administratif préalable au
recours juridictionnel en matière administrative.
Sect. 1. Le principe de classification des contentieux administratives en droit congolais.

Le législateur congolais classifie les contentieux administratifs en 3 catégories de contentieux.


A. Le contentieux de l’annulation

C’est un contentieux objectif il porte sur l’annulation d’un acte administratif jugé illégal il a
pour fondement juridique l’art 80 de la loi de 2016
B. Le contentieux de l’indemnité on l’appelle aussi contentieux de la réparation ou
contentieux de la responsabilité.
C’est un contentieux subjectif parce qu’il vise l’indemnisation ou la réparation ainsi que
l’établissement de la responsabilité au sujet d’un préjudice causé par l’administration public.
Aux termes de l’art 105 de la loi de 2016 la responsabilité à la base de ce contentieux peut
être contractuelle, quasi-contractuel ou délictuelle
Nb aux termes de cet article c’est le tribunal administratif qui est le juge compétent pour
connaître ce contentieux
C. Le contentieux de pleine juridiction
C’est un contentieux à la fois objectif et subjectif il est demandé au juge administratif saisi de
2 requêtes simultanées mais fondé sur une même action càd l’annulation et la réparation.

L’annulation de l’acte illégal et la réparation du préjudice subi


Nb : les 2 requêtes sont introduites à titre principal et sur le plan pratique, il est demandé au
juge administratif de combiner à la fois ‘e contentieux de l’annulation et le contentieux le de
la réparation et la base juridique est la l’art 80 de la loi de 2016.

Tous les juges administratifs sont dotés de cette compétence.


Toutefois le législateur a introduit un autre type de contentieux en matière administrative c’est
le contentieux qui se fonde sur le préjudice exceptionnel et qui relève sur la seule compétence
du conseil d’État voir art 89 de la loi de 2016 et art 155 Al 3 de la constitution.

Sect. 2 : le caractère mixte du contentieux administratif congolais


Est administratif d’une part et d’autre part juridictionnel dans notre système l’autorité
administrative intervient également dans le règlement du contentieux c’est ce que l’on appel
en droit administratif l’administration contentieuse, et ce recours administratif préalable par
rapport aux actes administratifs s’ouvrent dans les 3 mois à daté de la notification ou de la
publication ce recours administratif peut être adressé à l’autorité qui a édicté l’Acte
administratif on parle dans ce cas du recours gracieux et lorsqu’il est adressé à l’autorité
hiérarchiquement supérieur à celle qui a pris l’acte on dit alors qu’il s’agit d’un recours
hiérarchique.
NB : il doit s’agir de l’autorité hiérarchique conformément à la loi ou au règlement.

Le troisième type de recours est le recours de tutelle il est adressé à l’autorité qui exerce la
tutelle sur l’autorité placée sous tutelle.

NB : il n’y a pas de tutelle sans texte elle n’intervient qu’entre 2 entités


Première partie organisation administrative.
Le législateur congolais a prévu un recours administratif particulier celui qui relève de
l’administration contentieuse du fisque ou des impôts. Le code des impôts spécialement dans
sa partie relative aux procédures fiscales organise les matières relatives aux obligations
déclaratives de redevable des impôts et il confère à cette administration le pouvoir de fixer les
modalités de recouvrement des impôts, d’appliquer les pénalités irrelatives en cas de
défaillance des contribuables, le législateur confère également à cette administration la
compétence de connaître les réclamations et des recours de contribuables

A l’issu de ce recours administratif l’administré ou le particulier a 3 mois pour introduire le


recours devant le juge, les 3 mois sont comptés en daté de la réception de la décision de
l’administration publique ou après l’écoulement de 3 mois pendant lequel l’administration
publique a gardée silence on présume que le silence de l’administration vaut rejet du recours
devant le juge administratif.

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