Définition de L'économie Générale

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GESTION DES ENTREPRISES

Anne Universitaire 2016/2017


Plan
Introduction
La place de lentreprise au sein de lconomie gnrale
Partie 1: Dfinitions
Dfinition de lconomie gnrale
Dfinition de lentreprise
Partie 2: Etudes des charges de lentreprise
Charges damortissement
Charges fiscales
Partie 3: Moyens de financement et de paiement
L'conomie gnrale
Est la science de ladministration des ressources rares.

Elle tudie les formes que prend le comportement

humain dans lamnagement de ces ressources ;

Elle analyse et explique les modalits selon lesquelles

un individu ou une socit affecte des moyens limits

la satisfaction de besoins nombreux et illimits.


1- Besoins illimits
Le besoin est le dsir de la possession dun bien, pour
palier un sentiment de manque.
Sans besoins, il ny a aucun sens lactivit
conomique.
Lactivit conomique est la satisfaction des besoins
des hommes.
1-Besoins lmentaires ou physiologiques :
indispensable la reproduction de lespce (logement,
habillement nourriture, etc)
2- Besoins matriels : apport au bien-tre de lindividu
3- Besoins de culture, de loisirs
Les besoins sont caractriss par trois objets :
Leur multiplicit : besoins vitaux, physiologiques, lis
lenvironnement

Leur satit : Diminution du besoin au fur et mesure


quil est satisfait.

Au del dun certain point, on dit que le besoin est satur.

Leur interdpendance : il sagit de besoins


substituables, ou de besoins provoquant des
dpendances avec dautres besoins
2 Biens limits
Les biens sont rputs limits ou rares. On ne les trouve pas en
grande abondance.
Il se pose divers problmes gographiques (ex : le ptrole au
Maroc) ou physiques.
Par exemple, leau est un bien conomique qui sachte en raison
de sa raret dans certains pays pour des raisons climatiques, en
plus des limitations rglementaires.
De plus, largent dont nous disposons pour consommer est lui-
mme un bien limit.
Face des besoins illimits, on a des biens rares ou limits.
On qualifie les biens de deux manires:
1- les biens matriels (physiques)
2- les biens immatriels (services)
Ensuite, on spare les biens en trois catgories :
1. Biens de consommation : il disparat aprs une
premire utilisation
2. Biens de production : Cest un bien qui sert
produire plusieurs fois
3. Biens intermdiaires : Ce sont des biens qui
servent produire de nouveaux biens, qui
seront dtruits lors du processus de
transformation
3 Lutilisation efficace des ressources
Une des principales contradictions de lconomie
est la conciliation entre des besoins illimits et
des ressources rares.

Il convient donc, avec le moins de biens possibles,


de satisfaire le plus de besoins possibles.

Il faut donc apprendre grer efficacement ses


ressources.
A- Les approches de lconomie
Approche Macro-conomique :

Lconomie est saisie dans sa globalit.

On sintresse un groupe, la globalit, une nation.

Un exemple dindice macroconomique est le PIB.

Approche Micro-conomique :

On sintresse aux individus.

On analyse comment se comporte lindividu en situation de raret,


et la manire dont agit un agent conomique au sein de la socit
B La nature de la science conomique

Lconomie est une science sociale.

Elle nest pas suffisante pour analyser une socit.

Il est ncessaire dy apporter dautres sciences, telles

que la sociologie, les sciences politiques, la

psychologie, lhistoire, etc


Les grands courants de la pense conomique
Le courant classique: apparu durant la rvolution
industrielle (XVII-XVIII sicle).
Il est issu de lessor du capitalisme.
Le Marxisme en conomie: apparu au XIX sicle
Le courant no-classique (ou marginaliste): Ce
courant est apparu la fin du XIX sicle.
Le courant Keynsien: issu de John Maynar
Keynes, dans les annes 1930.
Le courant classique
1- Division du travail et la spcialisation
Cest Adam Smith au XVIII sicle qui a propos
lide de la division du travail et de la
spcialisation.
Ceci permet daccrotre la productivit, car
chaque personne effectue une seule et unique
tche, ce qui engendre une plus grande richesse
des nations.
2- La loi des dbouchs
Cette loi, propose par J-B. Say indique que loffre cre

sa propre demande.

En consquence, si la demande est prsente, loffre

augmentera, et ainsi de suite.

Dans un tel cas de figure, il ne peut y avoir de crise.


3- Le principe de la main invisible
Le principe de la main invisible implique que le
march, o seffectue tous les changes entre
agents conomiques, est toujours en quilibre.
Il existe une conciliation entre lintrt personnel
et lintrt gnral.
Il sagit donc de rechercher lintrt personnel
afin de contribuer lintrt gnral.
4- Le libralisme conomique
Le courant classique repose sur la libre
entreprise : ltat ne doit pas intervenir dans
lconomie, et ne soccuper que des tches
rgaliennes (justice, police, arme).
Adam Smith : Laisser faire, laisser passer : il
prne galement la libre circulation des
marchandises, pour favoriser le commerce.
Le Marxisme en conomie
Le Marxisme est apparu au XIX sicle et propose
une vision de lconomie trs diffrente de celle
des classiques.
Le marxisme fait un bilan trs ngatif du systme
capitaliste, et considre quil ny a eu aucun
progrs social avec les classiques, malgr les
progrs technologiques.
1- Thorie de la Valeur-Travail
La thorie de la Valeur-Travail dit que le travail
donne de la valeur aux produits.
La valeur associe aux produits ne provient que
du temps qui a t socialement mis en oeuvre
pour les produire.
Il sagit dun lment commun toutes les
marchandises dans lchange.
2- Plus-value et Exploitation
Dans lide des classiques, il y a une exploitation des
travailleurs.
Ils ne sont pas rmunrs leur juste valeur et en
regard du travail quils ont fourni.
Il y a alors une plus-value empoche par lemployeur
capitaliste.
Lappropriation de cette plus-value est le fondement de
lexploitation.
3-La thorie des crises
La concurrence entrane llimination dun certain
nombre de personnes, se faisant absorber par les
plus grands groupes.
Il se produit donc une concentration des
diffrentes firmes.
Pour Marx, la force du capitalisme provient de la
concurrence.
Sil ny a plus de concurrence, ce qui risque
darriver sil y a monopole de certaines socits,
le capitalisme court sa perte
Le courant no-classique
Ce courant est apparu la fin du XIX sicle.
Il a t men par un franco-suisse WALRAS et un
anglais MARSHALL.
Il prne un renouveau de pense et une
volution du courant classique.
Il apparat comme rponse au capitalisme et
lessor des sciences.
1- Lutilit marginale
Lconomie doit voluer et exploiter les nouveaux outils qui
apparaissent, et notamment les mathmatiques avec le
calcul diffrentiel
Lconomie devient alors une annexe mathmatique.
On utilise une unit marginale : Quelle est la dernire unit
produite qui a apport satisfaction? et
Quelle est la satisfaction que procure la dernire unit
consomme ? afin dorienter les tudes conomiques, ainsi
que la production
2- Lanalyse micro-conomique

Le courant no-classique fait un premier pas

dans lanalyse micro-conomique en tudiant

les besoins individuels et non ceux des

groupes.
3- Lquilibre gnral

Daprs les no-classiques, si on laissait libre

cours aux individus dagir, on cr une offre et

une demande, avec un quilibre gnral sur

les marchs et donc la satisfaction de tous

les individus.
Le courant Keynsien
Le courant Keynsien est issu de John Maynar Keynes, dans les
annes 1930.

Il a t toff pendant la crise de 1929 aux Etats-Unis et en Europe,


en raison du crash boursier.

Cette crise a eu une trs grande envergure avec plus de 12 millions


de chmeurs aux USA et 6 millions en Allemagne en 1933.

Hitler arrive au pouvoir en 1933, et pour faire face au chmage, il


cr une arme constitue de chmeurs.
1- Analyse Macro-conomique

Keynes cr lanalyse macro-conomique, et

analyse lconomie en termes de circuits qui

runissent des acteurs conomiques dans des

marchs.
2- Lintervention de ltat
Keynes pense que le march ne peut pas squilibrer
automatiquement et pense quil ne faut pas lui laisser
libre cours.
Il estime quune intervention de ltat est ncessaire
pour rguler lconomie : On parle alors de rvolution
Keynsienne.
Seul ltat est capable denrayer le chmage en
relanant la demande.
Circuit conomique

Lconomie nationale forme un circuit entre les

diffrents partenaires o des flux diffrents

circulent dun agent lautre par

lintermdiaire des marchs.

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